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 Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]

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Liz M. Dubois
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MessageSujet: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeSam 9 Nov 2013 - 18:41



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Les jours avaient passé depuis la fête d'Halloween qui avait tourné au drame. Oh, rien de grave pour Cassiopée et moi mais ma soeur Yelena avait eu un grave accident de voiture avec Sanchez. Mais je n'arrivais pas à blâmer la jeune homme, il n'y pouvait rien si une de ses exs avait décidé de causer un accident pour se débarrasser de Yelena. J'avais passé la journée à l'hôpital en espérant que ma soeur se réveillerait du coma dans lequel elle était plongée. Mais rien, elle était immobile dans son grand lit blanc et aucun mouvement ne venait troubler le silence de la chambre. C'était difficile à supporter et j'avais besoin de me changer les idées. C'est pourquoi, en sortant de l'hôpital, j'avais passé un coup de téléphone à Cassiopée en voulant savoir si elle acceptait que je l'invite au restaurant de la ville. Et une fois qu'elle eut acceptée, je fonçais me changer parce que je n'allais pas y aller en pantalon de jogging et en pull immonde. Alors, une fois dans mon appartement et après avoir nourrit Malcolm, le toutou de Yelena, je fonçais à la douche. Une fois propre, j'enfilais une chemise blanche ainsi qu'un pantalon de costume gris anthracite. Autant vous dire que j'étais assez classe habillé ainsi. Avec Cassiopée, on s'était donné rendez vous dans la cour de l'académie car on prendrait mon véhicule pour aller au restaurant d'Etretat. Une fois près, j'abandonnais Malcolm pour la soirée et descendis jusqu'à mon audi R8, garé un peu à l'écart de la cour. Je me rendis dans cette dernière et repérais bien vite la jeune femme qui allait passer la soirée avec moi.

"Salut. Merci d'avoir accepté de passer la soirée avec moi. J'avoue que j'aurais pu de prévenir plus tôt. Désolé." Mais bon, après ma sortie de l'hôpital, je ne me voyais pas passer la soirée seul. Voir sa soeur avec un tube dans la gorge pour l'aider à respirer, un gros pansement en travers de la poitrine, couchée dans un lit presque sans vie, c'était pas le top pour le moral. Je n'allais pas être très bavard ce soir et j'espérais juste que Cassiopée ne m'en tiendrais pas rigueur. Une fois à Etretat, je me garais dans un parking et conduisis Cassiopée jusqu'au restaurant où j'avais réservé une table pour la soirée. J'avais beau être un vrai gentleman, aidant Cassiopée à s'asseoir, cela se voyait que je n'étais pas dans mon assiette. J'essayais de paraître le plus naturel possible mais c'était difficile. Mais j'essayais de faire durer le repas pour ne pas ennuyer Cassiopée. On parla de tout et de rien, essayant d'éviter un maximum le sujet Yelena. Même si Cassiopée n'avait encore jamais rencontré ma meilleure amie, je lui en avais déjà parlé et la jeune femme était présente quand on m'avait appelé pour me prévenir que Yelena avait eu un accident. Une fois le repas fini, je proposais à Cassiopée une promenade sur le port.

Tout se passait bien, j'arrivais à me changer les idées et puis, la jeune femme était d'une grande aide pour cela. Elle réussissait à me faire sourire alors que je pensais que cela était impossible. J'avais vraiment de la chance de pouvoir compter sur la jeune femme que je n'avais rencontré que quelques semaines. Elle aurait tout à fait pu décider de me laisser gérer le stress et la tristesse seul mais elle avait accepté de bon coeur il me semblait. Alors que je marchais juste à côté de la jeune femme, un homme vint l'aborder. Et il ne m'inspirait pas confiance. Dans un élan protecteur, je passais mon bras autour de ses épaules, près à la protéger si jamais l'homme commençait à devenir menaçant. Et plus les minutes passaient, plus il devenait lourd avec ses sous entendus envers la jeune femme. Et cela ne me plaisait pas du tout mais alors pas du tout. Et je comptais bien le faire comprendre à l'homme qui commençait à vraiment m'énerver. Bon, peut être que cela ne dérangeait pas Cassiopée mais moi, cela me cassait les pieds menu menu. "Tu viens Cassio? Je dois te montrer quelque chose..."

J'emmenais la jeune femme avec moi, espérant que l'homme comprendrait qu'il ne fallait pas me chercher. Mais non, il commença à nous suivre en continuant à parler à Cassiopée. Il devait être bien bourré car il ne marchait pas tout à fait droit. Et il avait des réactions d'homme saoul. Je n'avais pas enlevé mon bras des épaules de la jeune femme, ayant peur que si jamais je la lâchais, l'homme en profiterait pour se jeter sur elle. Oui, j'étais très protecteur et alors? J'aimais beaucoup la jeune femme et cela m'aurait grandement ennuyé qu'elle se retrouve dans une fâcheuse situation parce j'avais été incapable de la protéger. Mais plus nous avancions, plus l'homme continuait à nous suivre. Et intérieurement, je bouillais de rage. La soirée c'était bien passé et voilà qu'on se faisait casser les pieds par un pauvre type. Alors, n'écoutant que ma colère, je me retournais et lançais au visage de l'homme. "Bon, tu vas lâcher ma compagne oui ou merde?!" Bon, ok, Cassiopée n'était pas vraiment ma compagne mais j'espérais que ce mensonge aiderait l'inconnu à s'éloigner mais pas du tout. Il continua à insinuer des choses et il m'incluait dans le lot maintenant. Il était vraiment lourd maintenant, avec ses sous entendus graveleux.

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeMar 12 Nov 2013 - 22:09




Houston, on a un

problème !

 Coup de fil  du très cher Alexey en fin d’après-midi. Même si j’avais été contente de voir son nom s’afficher sur l’écran de mon portable, mon cœur s’était brisé  en mille  morceaux en entendant sa voix au téléphone. Cassée, triste et presque désespérée, ou  en tout cas c’est ce que j’avais cru comprendre. N’empêche que c’était tout à fait normal vu ce qu’il s’était passé le soir d’Halloween. Celle-ci avait bien  commencé, même très  bien, jusqu’au moment où il reçoive  un coup de fil lui apprenant que sa très chère Yelena avait eu un accident. La soirée s’était brusquement terminée et j’avais essayé de le rassurer tant bien que mal, même si je m’étais  très vite rendue compte que je ne servais pas à grand-chose, pour le coup. En même temps,  je n’étais pas la plus douée  en matière de rassurer des gens et même si je faisais encore dix fois plus attention à le faire bien avec Alexey,  ce n’était toujours pas top, tout ça. Mais soit. J’étais donc  rentrée  chez moi tout de suite après la  nouvelle, après  tout j’avais eu le moral dans les talons  alors je n’avais plus du tout la tête à m’amuser.

Quelques jours avaient passé depuis cette fameuse soirée. J’avais été en cours, fait du sport et j’avais téléphoné à Alexey de temps en temps, passant chez lui quelques fois mais pas trop parce que j’avais l’impression de l’oppresser. Surtout que je ne  lui étais pas d’une  grande aide, à mon avis… En gros, j’avais repris  le cours de  ma vie et même si j’aurais aimé passer toute la journée avec le Russe, j’avais d’autres obligations, malheureusement. Bref ! J’avais donc  reçu un coup  de fil en fin d’aprem qui m’avait déchiré le cœur. Alexey me  proposait d’aller manger un bout en ville  à deux le soir même. Autant vous dire que je n’avais pas hésité une seconde ! Et j’avais été super mignonne au téléphone en plus, chose qui changeait pas mal de d’habitude parce que ça ne me ressemblait pas du tout d’être adorable. Mais  là, c’était évident, je ne pouvais pas faire autrement. Bref ! J’étais donc rentrée  rapidement après ma petite balade à cheval, j’étais passée sous la douche et j’avais attaqué ma coiffure. Pour le coup, chignon comme celui sur la photo un peu plus bas. Puis maquillage comme sur la ban qui faisait bien ressortir mes yeux clairs. Côté habillage, j’avais opté pour une robe  blanche toute légère – un peu froide  pour  la saison, j’en conviens – et des collants opaques noirs. J’avais mis un petit gilet blanc par-dessus la robe, puis j’avais enfilé mes escarpins blancs à talons pour que je ne sois pas beaucoup trop petite par rapport à Alexey. Je l’étais  toujours, hein, mais  un peu moins quand même ! Après avoir tout vérifié plusieurs fois, je pris mon  sac à main noir et enfilai ma veste blanche  pour ne pas prendre froid. Ben oui quand même, la dernière fois j’avais fini dans les bras du Russe, alors  bon !

Toute contente, je me rendis dans la cour d’HB, où nous nous étions donné  rendez-vous. J’espérais qu’il aime ma tenue, parce que sans me vanter, j’avais plutôt la classe  en noir et blanc comme ça. Je fis bien attention à ne  pas  glisser dans les escaliers – je préférais de loin marcher avec des  baskets, mais soit – puis sortis du bâtiment et aperçus rapidement la voiture de mon ami, qui chauffait déjà, visiblement. Je souris légèrement et sans plus attendre, j’ouvris la  portière et m’installai à côté d’Alexey. Je lui  fis la bise et écoutai ce qu’il avait à dire. Il me salua, me remercia d’avoir accepté son invitation et s’excusa de ne pas avoir prévenu plus tôt. Je lui fis un petit sourire tout doux et lui répondis :

« T’inquiète pas, j’avais rien de prévu alors y’a pas de soucis. Et c’est normal que j’aie accepté, d’ailleurs c’est avec plaisir que je suis là. »

Et ce n’était pas seulement pour le  rassurer, c’était aussi tout à fait sincère. Sans plus tarder, nous nous mîmes en route pour le  centre et je me mis déjà à papoter, tentant de transmettre au moins une partie de ma bonne  humeur à Alexey. Il en avait besoin, de sourire, et d’ailleurs quand il le  faisait, ça me faisait chaud au cœur.  Il m’emmena donc au resto où il avait réservé et fit le  gentleman, sauf que je voyais bien que ça n’allait pas. Comment voulez-vous que ça aille, aussi, je suis d’accord. Pourtant, pendant le repas, je fis tout pour réconforter le jeune homme et j’évitai soigneusement de parler  de Yelena, puisqu’il  ne le voulait visiblement pas. Le repas touchant à sa fin, je fis un petit tour aux toilettes puis revins près d’Alexey, qui me proposa une  promenade  dans le port. Voilà une idée qui me  plaisait énormément ! J’acceptai donc avec un grand sourire et nous nous mîmes en route tandis que je croisai les bras pour me  réchauffer. Ma veste m’aidait pas mal mais il faisait toujours frisquet n’empêche. Nous marchions depuis à peine quelques minutes sous la lumière des quelques lampadaires présents lorsqu’un gars bourré m’aborda. N’étant pas habituée à tout ça, mon cœur se mit à battre la chamade et je me rapprochai discrètement d’Alexey, baissant les yeux pour ne pas faire face à l’inconnu. Mon ami passa son bras autour de moi et je frissonnai, un peu plus rassurée, pour le coup. Il était là, je n’étais pas seule. Le gars ne pouvait rien faire. Juste faire comme si de rien était et continuer à marcher. Lorsque l’inconnu m’emmerda encore plus,  Alexey me  proposa d’aller voir plus loin parce qu’il avait soi-disant quelque chose à me montrer. Je hochai timidement la tête et d’une voix un peu tremblante, je lui répondis :

« Oui, allons-y… »

Normalement, j’étais relativement sûre de moi et je me débrouillais seule mais pour le coup, j’étais incroyablement contente qu’Alexey soit là. Je passai mon bras autour de sa taille et le serrai contre moi en essayant de me rassurer un tant soit peu. Je frissonnai une nouvelle fois mais plus à cause du froid, cette fois. Malgré le fait qu’on se soit éloignés de l’inconnu, celui-ci continuait à nous suivre et les larmes me montèrent aux yeux mais je refusais qu’elles coulent, il ne le fallait pas. Lorsqu’Alexey se retourna, je ne réussis  pas à le retenir tellement il était parti rapidement. Il lança quelque chose au type et je posai ma main sur son bras pour tenter de le calmer.

« Alexey, ça va aller, on rentre… »

Voix toujours un peu tremblante, pour le coup, mais petit à petit, je reprenais confiance en moi. C’était naturel, j’étais comme  ça. Il n’arrêtait pas. Et c’était incroyablement pénible. J’avais envie d’aider Alexey, de l’aider à éloigner cet abruti, mais je n’étais pas du tout capable de me défendre toute  seule  en cas de besoin et il ne fallait pas que je le cherche, sinon j’allais mourru moi… Juste au moment où je me grandis pour ne pas avoir l’air faible, le type en face de nous sortit un couteau et j’écarquillai les yeux, à nouveau inondés de larmes. Je serrai Alexey contre moi et ne pus retenir un petit cri de s’échapper de ma bouche. Lorsqu’il s’approcha, je me reculai par réflexe et tentai d’entraîner Alexey avec moi.

« Alex’, viens… »

Le chignon:


Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeMer 13 Nov 2013 - 21:58



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




J'étais assez heureux que Cassiopée ait accepté de venir avec moi au restaurant. Je ne serais pas seul à ruminer ma mauvaise humeur. Je m'étais donc fait beau pour la jeune femme et je l'avais attendu dans ma voiture. Enfin pas longtemps non plus car elle avait été très attentive de l'heure que je lui avais donné. Une fois au resto, je remerciais du regard la jeune femme d'accepter de ne pas parler du sujet sensible qu'était l'état de santé de Yelena. Pendant tout le repas, on discuta de tout et de rien. Personnellement, je picorais plus que je ne mangeais le plat que j'avais pris. J'avais laissé le serveur choisir et je devais dire qu'il avait bon goût mais je n'avais pas spécialement faim. Une fois que j'eus payé l'addition, je proposais à Cassiopée un tour sur le port. Si jamais su ce qu'il allait s'y passer, je lui aurais plutôt proposé de rentrer boire un dernier verre chez moi. Mais comme je ne suis pas encore devin, j'avais proposé un tour sur les docks. Assez rapidement, un homme vint saouler Cassiopée mais je veillais à ce que rien de fâcheux n'arrive à la jeune femme. J'avais même passé mon bras autour des épaules de mon amie, espérant dissuader l'homme d'ennuyer Cassio'. Mais non, cela ne changea rien. Même après mon intervention. Et je dois même dire que cette dernière fit légèrement s'envenimer les choses. L'inconnu sortit un couteau et menaça de s'en prendre à la jeune femme.

"Hey, plutôt que de t'en prendre à une femme, comme un lâche, vient te battre avec un homme sobre!" J'avais sciemment ignoré la dite jeune femme. Parce que moi, les hommes qui s'en prenaient à plus faible qu'eux, je les avais en horreur. Non pas que Cassiopée ne pouvait pas se défendre mais face à un homme armé, j'espérais qu'elle aurait plutôt l'idée de filer le plus loin possible. Voyant que l'homme ne faisait toujours aucun mouvement, je fis demi tour, attrapant la main de Cassiopée pour la garder près de moi. Et soudain, une douleur fulgurante dans le bas du dos. Je m'affaissais légèrement avant de porter ma main à la zone douloureuse, la ramenant pleine de sang. J'avais enfin compris: l'homme, plutôt que de s'en prendre à Cassiopée, s'en était pris à moi alors que je lui tournais le dos. C'était peut être encore plus lâche que de s'en prendre à une femme. Je fis rapidement demi tour avant de foncer sur l'inconnu, bien décidé à le mettre à terre. J'avais juste eu le temps de crier à Cassiopée de se cacher juste avant que mon poing n'aie s'écraser sur le nez du mec. Ce coup suffit à la mettre au sol et il ne bougea plus. Peut être l'avais je assommé. C'est dingue comment un mec bourré ne résiste pas au coup d'un autre gars en pleine possession de ses moyens physiques et mentaux. Mise à part le coup de couteau que j'avais pris dans le dos, je n'avais aucune autre blessure. Mais celle ci faisait déjà suffisamment mal. Si mal que soudain, mes jambes refusèrent de me soutenir plus longtemps. Je m'affalais au sol, incapable de me relever. "Cassio'? Ca va? Je t'en supplie, dis moi que ça va pour toi!"

Nan parce que là, je ne pensais qu'à une chose: la jeune femme. J'espérais que l'homme bourré n'ait pas été une diversion pour qu'un autre homme s'en prenne à elle. Mais de cela, je n'y pensais que maintenant. J'attendais, anxieux, des nouvelles de la jeune femme. J'essayais bien de me remettre sur mes pattes mais j'étais juste bon à me tortiller au sol, incapable de bouger.

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeJeu 14 Nov 2013 - 20:22




Houston, on a un

problème !

La soirée s’était relativement bien passée. Je me permets de le dire, même si ce n’était pas la grande forme pour Alexey, parce qu’en général, nous  avions bien parlé et même rigolé de temps en temps, ce qui était le principal, n’est-ce pas ? Maintenant, pour Yelena, nous n’avions plus qu’à attendre et je ne pouvais rien faire de plus pour Alexey pour le moment, à part être là pour lui jour et nuit. Mes études en psychologie m’aidaient à le comprendre et à bien agir envers lui, mais ça restait relativement compliqué  parce que je n’étais pas très douée  pour ce genre de choses. Mes études m’intéressaient, ce qui ne voulait pas dire que j’arrivais à tout mettre parfaitement en pratique. Bref ! Le jeune homme m’avait donc proposé d’aller faire un tour dans le port et j’adorais l’idée,  surtout que  ça nous permettrait tous  les  deux, et surtout au Russe, de respirer l’air frais – dans les deux sens du terme – d’Etretat.

Nous sortîmes donc et ce qui aurait dû être une promenade  bien agréable tourna bien vite au drame. Les types louches le soir, je n’en avais pas l’habitude, même si je venais de Bruxelles. J’évitais soigneusement de sortir après le coucher du soleil, là-bas, alors pour une fois que je sortais la nuit, c’était vraiment obligé de tourner comme ça ? Y’avait de quoi me faire peur pour toujours, là. Au début, ça me stressait pas mal, mais sans plus. Le bras protecteur autour de mes épaules me faisait le plus grand bien et je me rendais compte que je n’étais pas seule, que le grand brun était là pour moi s’il le fallait. Lorsque le type commença à exagérer, Alexey ne  put s’empêcher de répliquer et je tentai  en vain de le calmer en lui disant que ça allait, qu’on partait mais le jeune homme se contenta de m’ignorer complètement et pour le coup, je fis une tête agacée. Très certainement pas l’expression du visage appropriée vu la situation, mais je n’y pouvais rien, j’étais rapidement vexée, c’était dans ma nature. Sauf que quand l’homme sortit un couteau, j’écarquillai les yeux et la  peur se lut sur mon visage, j’avais complètement oublié le fait qu’il m’ait ignorée et je lui tirai le bras  lorsqu’il continua à gueuler sur l’inconnu. Mais il avait un couteau, espèce d’idiot ! Les hommes et leur fierté à la mord-moi le nœud,  ça allait les tuer un jour. En plus il le cherchait, ça allait mal tourner ! Il l’invitait même à venir se  battre au lieu de s’en prendre à une femme et pour le coup, je le fusillai du regard. Il ne  pouvait pas se contenter de se la fermer deux secondes, non ?! Finalement, il se retourna et me prit la main, que je n’eus pas le temps de retirer, malgré le fait que j’en aie trop envie. Il m’agaçait un truc de malade avec son honneur à la con, là ! Pourtant, quand je le sentis s’affaisser le temps de quelques secondes, je tournai vivement le regard vers  lui et serrai sa main dans la mienne, constatant avec horreur que l’inconnu avait planté son couteau dans le dos d’Alexey sans pitié. Les larmes me montèrent aux yeux et je ne pus empêcher une d’entre elles de  couler. Le jeune  homme me cria  alors  de me cacher et je ne me fis pas prier, cette fois, préférant largement obtempérer. Je me précipitai vers la  fin  de la  ruelle, qui ne se trouvait qu’à quelques mètres, puis m’adossai au mur d’une maisonnette au coin de cette même ruelle. J’expirai en tremblant et laissai les larmes inonder mon visage, tentant de respirer normalement. Je ne  pouvais rien  faire et l’inconnu était tout à fait capable de tuer mon ami, une idée qui me fit trembler de partout. Mes jambes n’avaient plus l’air de vouloir supporter le poids du reste de  mon corps mais je me forçai à rester debout, m’appuyant cependant contre le mur pour ne pas m’effondrer.

Les deux hommes s’agitèrent pendant un bref instant, puis plus rien. La voix d’Alexey rompit le silence et j’expirai une nouvelle fois, laissant les dernières larmes couler, puis je les effaçai doucement avec le dos de ma main tremblante. Il était vivant, il me parlait, il s’en faisait pour moi. J’hésitai quelques instants, puis pris mon courage à deux mains et jetai un œil dans la ruelle  où venait de se produire cette scène horrifiante. Alexey se tortillait sur le sol et je m’élançai vers lui, m’accroupissant à côté. Je posai ma main sur sa joue et tentai d’arrêter de trembler, d’avoir l’air rassurante. Peine perdue.  

« Je vais bien, ne… ne t’inquiète pas pour moi. »

Cassiopée mode paniquée on. Tout à coup, je me rendis compte que je  n’avais pas vérifié l’état de l’agresseur et je tournai vivement la tête vers le corps qui gisait au sol. Une idée me traversa l’esprit, mais je me forçai à ne pas y penser. Alexey l’avait sûrement assommé, rien de  plus, et c’était bien fait pour lui. Je me dépêchai de me reconcentrer sur ce  dernier et mon regard se posa sur sa main en sang, qui fit s’accélérer le rythme de mon cœur. Du calme, Cassio’. Je jetai un coup d’œil  effrayé autour de  moi pour vérifier qu’il n’y ait vraiment personne qui puisse m’aider, puis je réussis enfin à penser plus ou moins clairement. Enfin, une idée fixe me vint à l’esprit, tout du moins. Je  sortis  mon portable et formai le numéro d’urgence, prenant la  main d’Alexey dans la mienne au passage. Je leur expliquai brièvement où nous nous trouvions – le nom de la rue était visible, par je-ne-sais quel miracle – et quel était l’état du Russe. Lorsqu’ils raccrochèrent, je fis de même et rangeai rapidement mon portable, pour finalement prendre la tête d’Alexey entre mes mains et de la poser contre moi, tout doucement. Je passai alors mes bras autour de ses épaules et lui dis, encore toujours bouleversée par les évènements mais déjà un peu plus  rassurée grâce à l’ambulance qui arrivait :

« Je t’ai dit de laisser tomber, espèce d’idiot. C’est ce qui arrive quand les hommes n’écoutent pas les femmes. »

Léger sourire de circonstance,  puis je serrai le jeune homme un peu plus contre moi. Il m’avait foutu la trouille de ma vie, celui-là. Et mon dieu, qu’est-ce que j’étais contente qu’il s’en soit tiré, parce qu’il  avait vu la mort de près, si vous voulez mon avis. J’éloignai un peu mon visage de lui, de sorte que je puisse le regarder. Je posai mon regard clair sur lui et lui dis d’une douceur que je ne me connaissais quasiment pas :

« Ça va, tu tiens le coup ? »



Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 15 Nov 2013 - 13:39



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Vous me croyez si je vous dit que j'avais juste super mal? Se prendre un coup de couteau, c'est jamais super agréable. Enfin, je disais cela mais c'était juste le premier. Même quand j'étais à Paris, je n'avais jamais été emmerdé par un petit couteau. En même temps, y a pas trop d'emmerdeur sur la place Vendôme là où j'avais été élevé après le départ de mes parents pour la France. Et il avait fallut que je parte de Paris pour m'en prendre un. Avouez quand même que c'était risible quoi. Etretat était connu pour être quand même plus calme que Paris. On n'entendait pas parler de cette petite ville normande dans les journaux télévisé pour des cas de personne poignardée alors que c'était plus souvent le cas à Paris, dans les quartiers mal famés. Si j'avais pas eu autant mal, je crois que j'aurais volontiers ri à cette situation quand même assez comique. Mais je crois que c'était pas trop le moment... Déjà que j'avais eu droit à un regard assassin de Cassiopée pour avoir laissé passé mon honneur avant sa sécurité, je crois qu'elle me tuerait si jamais elle me voyait rire. Mais en même temps, j'étais juste à deux doigts de la crise de nerfs. Je sais pas ce qu'il se passait cette semaine mais entre l'accident de Yelena et le mien, y avait de quoi péter un câble je pense. Mais c'était tout sauf le moment. Sortant de mes pensées, j'appelais Cassiopée en lui demandant si elle n'avait rien. Bah oui, c'était quand même elle le plus important. Et s'il lui était arrivé quelque chose à cause de moi, je crois que je ne m'en serais pas remis. Que je me prenne un coup de couteau à cause de mon honneur, c'était ma faute et j'assumais mais qu'elle soit blessé à cause de cela, c'était juste inacceptable. J'attendis un court instant, instant qui paru durer très longtemps, avant d'avoir une réponse. Alors que j'attendais toujours, j'entendis un bruit de cavalcade avant de voir une blonde apparaître dans mon champ de vision. Ouf, elle était toujours là et elle avait l'air en pleine forme. J'eus un soupire de soulagement avant que mon visage ne se crispe à cause de la douleur qui irradiait dans mon dos. Il fallait que j'arrête de me tortiller, cela faisait encore plus mal qu'avant. Cassiopée s'agenouilla près de moi et posa sa main sur ma joue, essayant d'être rassurante. Mais je sentais bien qu'elle tremblait encore. Tournant les yeux vers elle, je vis qu'elle avait encore les yeux rouges d'avoir pleurer. Plus que le coup de couteau, ce fut la culpabilité qui me fit mal sur le coup. Parce que j'étais à l'origine de ses larmes. Alors que j'allais ouvrir la bouche pour parler, elle tourna soudain la tête vers l'agresseur, toujours au sol. J'eus un petit sourire: je savais parfaitement à quoi elle pensait et non, je ne l'avais pas tué même si c'était pas l'envie qui me manquait de le faire.

"Rassure toi, ce con n'est pas mort. Il va juste avoir mal à la mâchoire pendant plusieurs jours... Mais sa n'aurait tenu qu'à moi, il aurait bientôt mangé les pâquerettes par la racine." Mais hors de question que je ne me retrouve avec un mort sur la conscience même si j'avais été en état de légitime défense vu que c'était lui qui avait porté le premier coup. Mais pas sur que Cassio' l'aurait supporté. Elle sembla soudain remarquer quelque chose et sembla s'inquiéter. Regardant autour de moi, je compris bien vite que ce n'était pas l'arrivée d'un second agresseur qui causait cette angoisse mais la vision du sang qui était toujours présent sur ma main. Essayant de rassurer la jeune femme, je frottais ma main sur ma chemise, essayant d'enlever le sang pour ne pas inquiéter plus que de raison Cassiopée. De toute façon, ma chemise était mort alors un peu plus de sang... Pendant ce temps, Cassiopée appela les secours pour leur demander de l'aide. Bonne idée parce que je ne voyais pas la jeune femme m'emmener à l'hôpital toute seule. Bah disons qu'elle était quand même largement plus petite que moi et puis, j'étais quand même assez baraqué alors pas sur qu'elle aurait supporté mes 80 kilos sur ses frêles épaules. Une nouvelle vague de douleur vient remonter dans ma colonne vertébrale. Mais j'essayais de ne pas broyer la main de la jeune femme dans la mienne. C'est pourquoi je préférais me mordre les lèvres jusqu'au sang plutôt que de faire mal à la jeune femme. La douleur n'était pas stable. Bon, j'avais mal tout le temps mais j'avais des vagues de douleur plus intenses... Vivement l'arrivée des secours moi je vous dit. Alors que je ne m'y attendais pas, Cassiopée vint prendre ma tête entre ses mains et l'appuya contre elle. Elle passa ensuite ses bras autour de mes épaules, me gardant contre elle. Ma main non taché de sang vint prendre appui sur son bras. Elle me rappela alors qu'elle m'avait dit de laisser tomber, que je n'étais qu'un idiot et que c'était ce qui arrivait quand un homme n'écoutait pas une femme.

"Ah bon, à chaque fois qu'un homme n'écoute pas une femme, il se prend un coup de couteau? Merde alors, j'aurais peut être du écouter Yelena plus souvent, je dois avoir des coups de couteau en retard." J'eus un petit rire qui se solda par un nouvelle vague de douleur fulgurante. Ok, on repassera pour les idées de blagues. Une fois la douleur passée, j'essayais à nouveau de détendre l’atmosphère. « Je te propose un truc... La prochaine fois que mon orgueil prend le pas sur ma raison, s'il te plaît, colle moi en une, ça me remettra les idées en place je pense. » A espéré que cela marche parce que j'avais un orgueil au placé et parfois même mal placé selon ma sœur. Cassio' me serra un peu plus fort contre elle, me déclenchant une vague de douleur mais je n'en laissais rien paraître. J'étais bien contre la jeune femme et je comptais bien en profiter pour fermer un court instant les yeux. Mais je gardais conscience. J'étais pas genre à passer l'arme à gauche même si cela n'avait pas été loin si le coup de couteau avait été plus haut. Mais vu l'homme m'avait touché, j'espérais que les reins n'étaient pas touchés sinon... Bah j'aurais été dans la merde jusqu'au cou. Elle reprit la parole, me demandant si je tenais le coup. Je rouvris les yeux avant de les lever et d'essayer de sourire. Mais la douleur crispait ce même sourire alors c'était pas très convainquant. "J'veux pas être un poids si jamais l'autre se réveille alors je vais tenir jusqu'à l'arrivée des secours. J'espère qu'ils auront eu l'idée de prévenir la police parce que je veux pas voir ce personnage en liberté..." Sinon, si jamais je le recroisais, je serais capable de le tuer mais je préférais ne pas en parler à Cassiopée. J'étais pas d'un naturel violent sauf quand on s'en prenait à des personnes que j'appréciai et Cassio' en faisait parti. Bah hey, réfléchissez, si je ne l'avais pas apprécié, c'est pas vers elle que je me serais tourné en rentrant de l'hôpital. Je ne sais combien de temps on resta comme cela, sans bouger mais au bout d'un moment, une sirène vint hurler à mes oreilles. Je compris bien vite que j'avais quand même finit par perdre légèrement conscience à cause du sang que j'avais perdu. Cela avait du inquiéter un peu plus Cassiopée. Et dire que je lui avais dit que j'étais pas du genre à tourner de l’œil... Et beh, la honte quoi. L'ambulance était arrivée et il y avait même une voiture de police. L'agresseur avait repris conscience et il était embarqué par la police. Je le remarquais quand j'ouvris un œil. Cassiopée n'était plus à mes côtés et avait été remplacé par un infirmier qui s'occupait de me poser une perfusion et une transfusion. Merde, j'avais perdu tant de sang que cela? Il fallait croire. Après avoir enrayer hémorragie comme ils le pouvaient, les secours me mirent sur un brancard et je fus chargé dans l'ambulance. Je retrouvais alors Cassiopée qui avait eu le droit de monter derrière avec moi. J'étais emmitouflé dans une couverture de survie avec juste un bras de sortie pour ne pas empêcher la perfusion de couler. Et bien sur, ce n'était pas le bras qui était le plus proche de la jeune femme. J'aurais bien pris qsa main pour la rassurée mais j'étais juste trop faible pour bouger. En effet, je devais avoir perdu pas mal de sang entre l'agression et l'arrivée des secours. "Il semblerait que j'ai du mal à tenir mes promesses... Désolé de t'avoir laissé seule alors que l'autre pouvait se réveiller."

Je détestais cette sensation être devenu inutile pendant peut être un court instant. Le trajet jusqu'à l'hôpital fut rapidement fait, l'ambulance filait dans la nuit, toutes sirènes hurlantes et gyrophare allumé. Les lumières bleus se reflétaient sur les murs des maisons, renvoyant de temps en temps ses éclats à l'intérieur de l'habitacle arrière de l'ambulance. J'étais légèrement dans les vapes, l'infirmier ayant du m'administrer de la morphine. Je planais et ce n'était pas forcément une sensation agréable. Je comprenais pas les personnes qui se droguaient... Parce que cela devait être totalement le genre de sensation qu'elles devaient recherchés... Et bah moi, j'étais pas fan. L'ambulance arriva bien vite à l'hôpital de la ville, là même d'où j'étais parti il y a quelques heures. Je fus conduit directement au bloc opératoire pour être recousu pendant que Cassiopée devait attendre dans la salle d'attente. L'opération dura une bonne demie heure voire même quarante-cinq minutes avant que je ne sois conduit en salle de réveil. J'émergeais doucement du coaltar et je fus conduit dans une chambre. Là, je retrouvais Cassiopée qui semblait en meilleure forme qu'avant l'arrivée des secours. J'essayais de reprendre pieds avec la réalité mais c'était plus facile à dire qu'à faire avec toute la morphine qui coulait encore dans mes veines. Promis, la prochaine fois que je croise un mec avec un couteau, je fais demi tour et pas le con. J'essayais de me redresser sur les oreillers mais les points tiraient trop sur ma peau et je dus me laisser retomber sur le lit. "Hey. Alors, on a repris des couleurs Cassio'?"

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 15 Nov 2013 - 18:17




Houston, on a un

problème !

Mais quel con… Mais quel imbécile ! Franchement, il était chiant à vouloir sauver son honneur à tout prix, là. Qu’est-ce qu’on s’en fichait ! Le gars était armé, lui non, alors c’était clair qui avait l’avantage. Mais non, monsieur préférait largement s’en prendre à son adversaire en le cherchant, en se mettant en danger et moi avec. Quoique je m’en faisais peu pour moi, c’était plutôt pour lui que je m’inquiétais. Alors malgré l’effet de surprise que nous avait procuré le coup de couteau, c’était assez prévisible, lorsqu’on y réfléchissait après. Mais voilà, Alexey m’avait crié d’aller me cacher et je ne me voyais pas faire la têtue cette fois, puisque ça  ne ferait qu’empirer les choses. Obtempère et tais-toi, Desmoulins. Pourtant, en m’appuyant contre le mur, je ne pus m’empêcher de me mettre à pleurer comme une madeleine, alors que c’était tout sauf mon genre. D’habitude, j’étais sûre de moi, forte et tout ce qui va avec. Mais là, je m’étais  rendue compte à quel point j’étais vulnérable, en réalité, et ça me faisait mal. Sauf que le pire ce n’était pas l’agresseur qui pouvait venir me tuer dès qu’il en avait envie, mais le fait qu’Alexey soit là, tout seul, pas armé. Il était certes sobre, mais il ne suffisait que d’un autre coup de couteau bien visé et il ne survivrait pas. Ces idées-là me traversèrent l’esprit à toute vitesse et j’allais  m’effondrer, si ça continuait. Sauf qu’il y eut un silence, puis  la voix d’Alexey, et le soulagement était énorme. S’il me parlait, c’est qu’il était vivant, et pas même inconscient. C’était bon signe.

Je m’étais donc précipitée vers Alexey tout en m’accroupissant près de lui, et j’essayais d’avoir l’air rassurante, sauf que c’était mission impossible, en réalité. D’une voix tremblante, je lui dis que je n’avais rien  et qu’il ne devait pas s’inquiéter  pour  moi. Ce qui était vrai, en plus, parce que le plus blessé de nous deux, c’était bien lui. Moi, c’était simplement psychologique et je  passerais au-dessus plus ou moins rapidement, ou en tout cas je l’espérais. Je tournai alors  vivement la tête vers l’agresseur et le vis au sol, les yeux fermés. Un frisson me  parcourut le dos et comme s’il était capable de lire dans mes pensées, Alexey me rassura en disant qu’il n’était pas mort mais qu’il avait bien envie de le tuer. Je fronçai les sourcils et lui répondis sur un ton pas satisfait du tout :

« Tais-toi avant de dire plus de conneries, monsieur ! Je t’aurais arraché la tête si tu l’avais tué… Parce que ça t'aurait fait plus de mal qu’à lui, tu peux en être sûr. »

Et la Cassiopée chiante et déterminée refaisait surface. Non mais c’est vrai en plus, il aurait été en prison et je-ne-sais pas trop quoi d’autre alors que l’homme serait simplement mort sans souffrir… C’était pas juste ! Je m’en fichais pas mal, de sa mort, c’était simplement les conséquences que ça aurait eu pour mon ami qui me dérangeaient. Sympa hein, la Cassio’ ? Comme d’habitude, j’ai envie de vous dire. Je posai alors mon regard sur la main en sang du jeune homme et je fus prise d’un petit sentiment de panique,  réalisant qu’il allait vraiment perdre trop de sang si je ne faisais rien. C’est sûrement cette idée-là qui me fit passer à l’action et j’appelai donc rapidement les secours, étonnamment bien capable de m’exprimer au téléphone. Je ne sais pas d’où je tenais  cette capacité de former une phrase sans me planter en plein milieu, mais je l’avais. Juste après  le coup de fil, je pris le jeune homme dans mes bras et fermai les  yeux pendant quelques courtes  secondes, l’engueulant presque pour ce qu’il avait fait. En temps normal, j’aurais été beaucoup plus chiante, mais là ce n’était ni l’endroit ni le moment de râler. Il me répondit donc sur un ton plein d’humour mais termina sa phrase dans une grimace de douleur, tandis que je levai les yeux au ciel. S’il n’avait pas eu mal, je l’aurais très certainement poussé un peu pour ce qu’il disait, mais encore une fois, ce n’était pas le moment.

« Je suis sérieuse ! » lui lançais-je donc sur un ton ennuyé.

Non mais franchement, c’était bien un mec, ça. Toujours à faire leurs malins et en prenant tout sur le ton de la rigolade… Bon,  d’accord, c’était peut-être la  meilleure chose à faire vu la situation, mais vous me croyez  si je vous dis que je n’avais vraiment pas envie de rire ? Eh oui, il voulait détendre l’atmosphère et je ne coopérais  pas, mais je n’y pouvais rien, fallait faire avec. Il poursuivit donc en me demandant de lui en coller une si jamais sa fierté reprenait le dessus et j’eus donc un sourire sadique tout en lui répondant :

« Tu peux compter sur moi, c’est même pas la peine de me le demander. »

Avec plaisir, que je le taperais ! Vraiment. D’ailleurs je n’allais pas me priver de le faire dès qu’il se serait rétabli, croyez-moi sur parole ! Pourtant, malgré le fait que je sois en colère contre lui, je le serrai un peu plus contre moi, profitant du fait de l’entendre et de le sentir respirer. J’aurais pu le perdre, cinq minutes  plus tôt, et le fait de le savoir vivant dans mes bras, c’était magique. Un léger sourire étira mes lèvres, puis je lui demandai tout doucement s’il tenait le coup. Il essaya de me sourire – sourire crispé  qui ne me rassura pas – et me dit qu’il comptait tenir jusqu’à l’arrivée des secours parce qu’il ne voulait pas être un poids si l’autre se réveillait. Je hochai légèrement la tête et lui soufflai :

« Tiens bon, ils vont plus tarder. »

Ou en tout cas, je l’espérais. Doucement, je m’assis sur le sol, me fichant bien de la température  qui semblait avoir chuté de plusieurs degrés encore et du fait que les ruelles ne soient pas très propres. Tant pis pour ma robe, ça se lavait. Je posai à nouveau mon regard sur le jeune homme, mais réalisai que celui-ci avait fermé les yeux et qu’il ne semblait plus du tout être avec moi. Je me remis à stresser un peu et jetai un nouveau coup  d’œil à l’homme qui  était à l’origine de tous ces problèmes, m’assurant qu’il ne bouge plus. Ce qui semblait être le cas, donc c’était plutôt rassurant. Par contre, mon regard se posa sur l’extrémité de ma robe qui avait viré au rouge et je fus pris de légères nausées en constatant qu’Alexey était en train de perdre beaucoup de sang. Mais qu’ils se dépêchent, mon dieu… Enfin, après un moment qui parût durer une éternité, le bruit des sirènes se fit entendre et je relevai vivement la tête, leur faisant de grands signes pour ne pas qu’ils nous ratent. Un homme arriva donc près de nous et m’invita à m’installer dans l’ambulance, chose que j’acceptai tout de suite parce que je commençais vraiment à geler sur place. Toujours un peu tremblante, je me fis donc raccompagner par un autre gars, de la police, visiblement, et on m’offrit une couverture de survie que  je m’empressai de passer autour de mes épaules. Je m’installai donc d’un côté de l’ambulance et à travers la fenêtre, je vis l’agresseur se réveiller et se faire embarquer par la police. Un frisson parcourut mon dos et, lorsque je vis qu’Alexey avait ouvert les yeux, un faible sourire étira mes lèvres. En attendant qu’ils arrivent, je passai doucement mes doigts en-dessous de mes yeux, ne réalisant que maintenant que mon maquillage avait dû couler. Waterproof, disaient-ils.  Mes doigts se noircirent donc et je jurai intérieurement, secouant légèrement la tête. Quelques minutes après, Alexey fut chargé à l’arrière avec moi et lorsque mon regard croisa le sien, je lui fis un petit sourire encourageant. J’étais là pour lui, et il fallait qu’il le sache. Il reprit alors la parole et s’excusa de ne pas avoir tenu sa promesse quant au fait de tenir jusqu’à l’arrivée des secours. Je secouai doucement la tête et je souris une  nouvelle fois, avant de lui répondre :

« Arrête de t’inquiéter pour moi, je vais bien. C’est pour toi que je me fais du souci. »

Je fis la moue et le reste du trajet – incroyablement rapide – se déroula dans le silence. Il avait très certainement besoin de repos  et je ne voulais pas m’imposer, loin  de là. J’étais simplement à ses côtés pour le soutenir et pour l’aider en cas de besoin, pour le reste je me faisais oublier. En arrivant à l’hôpital,  Alexey fût débarqué et je le regardai s’éloigner d’un air inquiet, malgré le fait qu’il soit entre de bonnes mains. Je n’aimais pas le fait d’être séparé de lui, allez savoir pourquoi. Je sortis après lui et on me proposa des services de psychologie, que je refusai gentiment. Je n’avais besoin de rien, moi, juste qu’on me laisse tranquille pendant quelques instants. Je me dirigeai donc lentement vers la salle d’attente du bloc opératoire, où je m’affalai sur un des sièges, fermant les yeux pendant quelques  instants. Je vis les gens présents regarder bizarrement la tache rouge foncée sur ma robe blanche et je me contentai de les  fusiller du regard, leur ordonnant presque de se mêler de leurs affaires. Ce n’est pas comme si j’avais commis un meurtre, non plus, fallait pas exagérer. L’opération dura bien quarante-cinq  minutes, minutes durant lesquelles je tentai de me calmer en buvant un café. Sauf que ce dernier avait refroidi avant que je ne décide d’en boire une gorgée et je finis donc par boire un café glacé qui me fit frissonner. Je resserrai ma veste autour de moi et lorsque je vis une infirmière arriver, je relevai les yeux vers elle, attendant qu’elle me dise quoi que ce soit. Elle m’annonça donc que l’opération s’était très bien passée et je lui fis un petit signe de tête avec un sourire en guise de réponse, avant de la remercier rapidement. Une fois l’infirmière partie, je souris plus franchement, quand même soulagée, pour le  coup. Ce n’était peut-être pas une opération délicate, mais j’étais  quand même incroyablement heureuse de savoir qu’Alexey se portait bien. Après un petit temps d’attente pendant que mon ami se réveillait, je fus invitée à aller le rejoindre dans sa chambre et je ne me fis pas prier, très heureuse de pouvoir lui reparler. On me guida donc dans une chambre  encore vide et m’annonça qu’il ne  tarderait plus à arriver. Je me posai alors dans un des fauteuils et regardai par la fenêtre, observant Etretat de nuit. Je ne sortirais plus là-dedans de sitôt, je vous en fais le serment. Lorsque j’entendis du bruit venant de la porte de la chambre, je tournai la tête et j’eus un sourire attendri en voyant Alexey apparaître. Ce dernier, lorsqu’il me vit, tenta de se redresser dans son lit mais retomba presque aussitôt, ce qui me fit à nouveau secouer la tête. Il prit alors la parole et je me levai doucement, m’approchant de lui.

« C’est plutôt à toi que je devrais demander ça. Ça va mieux ? » Douceur et tendresse dans ma voix, puis je ne pus m’empêcher de lui faire une petite remarque : « Je t’interdis de te lever, monsieur Strogonov, je veux pas que t’aies mal. »

Je soupirai légèrement et m’assis sur son lit, posant mon regard clair sur lui. Même s’il était encore toujours un peu pâle, il avait bien meilleure mine qu’un peu plus tôt. Encore heureux. Mon côté mère poule s’activant, je remis quelques-uns de ses cousins en place, qui avaient un peu bougé avec sa tentative pour se redresser. Je repris alors la parole et lui soufflai :

« Je suis tellement contente de te voir là, vivant… J’aurais pas supporté l’idée qu’il t’ait tué, tu sais. Je l’aurais pas accepté. »

Les  larmes me remontèrent aux yeux et je me forçai à ne pas les laisser couler, chose qui était plutôt compliquée. Mais il fallait que je sois forte une nouvelle fois, puisqu’il allait bien. La peur était passée petit à petit et c’est plutôt le soulagement qui me faisait pleurer, en réalité. Il était sain et sauf.




Cassiopée & Alexey

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Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Vide
MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 15 Nov 2013 - 21:54



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Cassiopée était vraiment adorable quand elle le voulait. Elle pouvait toujours essayé de m'arracher la tête, fallait déjà qu'elle l'atteigne. Enfin bon, j'allais fermer ma bouche avant de dire une nouvelle connerie, écoutant donc la jeune femme. En même temps, elle avait raison, si j'avais tué cet homme, j'aurais été en prison si l'état de légitime défense n'avait pas été prononcé. Mais de cela, je n'y pensais pas totalement. Enfin, c'était dans un coin de mon esprit mais je préférais ne pas y penser. Bref, elle appela les secours et j'attendis calmement les secours.. Enfin, je finis par perdre conscience et je redevins un poids mort pour la jeune femme. Ce fut la sirène des pompiers qui me fit revenir à moi et je fus assez vite chargé dans l'ambulance, Cassiopée à mes coté. Je m'excusais auprès de Cassiopée pour avoir perdu connaissance mais elle me demanda d'arrêter de m'inquiéter pour elle, qu'elle allait bien. Tant que je ne serais pas assuré qu'elle n'aurait aucun cauchemar, je resterais collant et protecteur avec elle. Le trajet se déroula dans le silence et se fut assez reposant même si je craignais le retour de flamme. Je savais que Cassiopée avait un caractère tranchant et je savais que ce genre de caractère pouvait faire des ravages. Alors j'attendais simplement de voir ce qu'elle ferait quand elle verrait que je suis pas trop mal en point. L'opération se déroula bien, du moins, je le pensais vu que je finis par me réveiller en salle de réveil. J'étais toujours vivant alors cela voulait dire que cela c'était bien passer. Je fus conduit dans une chambre d'hôpital et je retrouvais Cassiopée avec beaucoup de plaisir. Elle avait l'air d'aller bien et j'eus un petit sourire. J'avais bien essayé de me redresser mais j'avais les points qui me tiraient trop sur la peau et pas sur que Cassiopée aurait supporter que je me les arrache. Elle tapota mes oreillers avant de se remettre à parler. Ainsi, elle n'aurait pas supporté ma mort. C'était gentil de sa part de s'inquiéter pour moi mais ce n'était plus la peine maintenant, j'allais bien. Relevant le bras, je le passais autour des épaules de la jeune femme et la forçais à s'allonger à mes côtés. Soupirant, je posais mes lèvres contre le front de la jeune femme.

"Hey, je vais bien maintenant alors tu vas être une gentille fille et tu vas arrêter de t'inquiéter. Ce qu'il m'est arrivé, c'est entièrement ma faute. Alors arrête de t’inquiéter, compris?" Je souris avant de baisser les yeux sur la jeune femme. J'étais encore shooté par la morphine et je commençais à ressentir la faim mais vu l'heure, je n'aurais rien à manger avant le petit déjeuner de demain matin. Me retrouver dans un lit d'hôpital me permettait de comprendre ce que vivrait Yelena quand elle se réveillera. Enfin bon, pas besoin de penser à elle ce soir, j'avais suffisamment à faire en essayant de consoler Cassio'. J'espérai qu'elle ne se mettrait pas à pleurer parce que là, je me sentirais encore plus coupable que je ne l'étais déjà. De mon bras libre, l'autre étant relié à la perfusion, je serrais un peu plus fort la jeune femme contre moi. "Tu sais le principal, c'est que tu n'ais rien. Je m'en serais certainement trop voulu s'il t'était arrivé quelque chose."

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Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Vide
MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 15 Nov 2013 - 23:46




Houston, on a un

problème !

Je lui en voulais, mais j’étais heureuse qu’il n’ait rien. Je le trouvais idiot, mais je le trouvais adorable. J’étais triste mais j’étais contente. J’avais peur mais j’étais rassurée. Je le détestais mais je l’aimais. Et oubliez cette dernière phrase. Je vous en supplie.

Voilà que je me retrouvais dans la chambre du Russe, à attendre que ce dernier arrive dans son lit d’hôpital. La vue sur Etretat m’horrifiait et j’aurais préféré fermer les volets pour ne pas avoir à observer le village, mais j’oubliais l’idée, fallait bien que je supporte ça, n’est-ce pas ? Lorsqu’on tombe de cheval, il faut toujours remonter après pour éviter de prendre  peur. C’est ce que j’avais toujours  fait. Toujours, sauf pour mon accident en escalade. Après ma chute de ce rocher, je n’avais plus jamais rien escaladé et rien n’allait changer ça. J’étais terrifiée à l’idée de remonter sur une falaise ou même sur un mur d’escalade, terrifiée  à l’idée de pouvoir revivre tout ça une deuxième  fois. A cause de cette bête chute, je n’arrivais toujours pas à marcher correctement et je craquais de partout, j’étais raide comme une vieille et surtout, j’avais beaucoup plus peur de choses futiles. Cet accident ne m’avait, contrairement à ce qu’on dit, pas rendue plus  forte, au contraire. Et même si j’essayais de passer à autre chose, de ne pas y repenser sans  cesse,  je me sentais souvent tomber dans mes cauchemars, me réveillant en sursaut à chaque fois que mon corps heurtait violemment le sol. Je ne me souvenais pas entièrement de cette chute, seulement du fait d’avoir glissé, mais mon cerveau s’amusait à terminer la scène pour me montrer à quel point ça avait été grave. Et ces cauchemars me faisaient mourir à petit feu. Je n’en parlais à personne, puisque je détestais me plaindre et je préférais de loin faire comme si tout allait bien. Sauf que ce n’était pas  le cas.

Mais voilà, je me suis égarée dans mes explications. Revenons à nos moutons. C’est donc avec plaisir, malgré tout, que je vis Alexey entrer dans la chambre et son léger sourire quand il me vit me fit chaud au cœur. J’avais eu du mal à supporter le fait qu’on soit séparés tous les deux et là je commençais  vraiment à avoir l’impression que je n’allais plus savoir me passer de lui. Je ne sais pas comment ça se fait, et je n’ai pas l’habitude de penser de telles choses à propos de quelqu’un, alors je ne saurais pas vous dire le fond  de mes  pensées. Vous y arriverez peut-être mieux que moi, et je vous en prie, faites-vous des histoires, dans votre tête. Je ne peux pas entièrement les nier et sachez que je m’attachais peut-être plus que ce qu’il ne le fallait à ce jeune homme. Il me salua et je m’approchai lentement de son lit, lui répondant sur un ton tout doux pour ne pas l’agresser dès son réveil. Les opérations en tout genres, je connaissais, j’avais d’ailleurs  passé assez  de temps dans les hôpitaux  pour en avoir ras  le bol maintenant. Mais pour lui, j’étais prête à rester, s’il le voulait. J’arrangeai un peu ses oreillers et me remis à parler, lui avouant que je n’aurais pas supporté sa mort. Il fallait le faire pour que je dise des choses pareilles, alors profitez, parce que ça ne m’arrivait pas souvent. Sans que je ne m’y attende, il passa ses bras autour de moi et m’incita à venir m’allonger à côté de lui, chose que je fis, un peu hésitante. J’avais tout sauf l’habitude des petites intentions dans le genre et c’était quelque chose que je  ne connaissais pas du tout, mais je dois dire que ce n’était pas désagréable. Je me laissai donc aller et m’allongeai à côté de lui, posant ma tête au creux  de son épaule et passant mes bras autour de lui. Lorsque je sentis ses lèvres sur mon front, je fermai les yeux doucement et un long frisson me parcourut le dos, mais cette fois-ci plus de peur. Ça faisait du bien de se sentir un minimum important aux yeux de quelqu’un, chose qui n’avait pas été le cas depuis bien trop longtemps. Mes cousins m’aimaient, oui, mais ils ne me montraient que très rarement des signes d’affection  dans ce genre. Des câlins, voilà ce qui me manquait. Je n’étais pas la plus câline des filles de la terre, bien évidemment, mais qu’est-ce que je profitais de ce  moment. Il me rassura  en disant qu’il  allait bien, maintenant, et il m’ordonna  d’être une gentille fille et d’arrêter de m’inquiéter. Je ris légèrement en guise de réponse, puis écoutai la suite de sa phrase. Ce qui lui était arrivé, c’était entièrement sa  faute ? Contente qu’il s’en rende compte. J’aurais pu lui dire que non, ce n’était pas de sa faute, mais là pour le coup,  si. Il avait déconné et il en payait les conséquences, sauf qu’il n’était pas seul dans tout ça.

« D’accord, d’accord, j’arrête. » je fis une courte pause, puis me redressai légèrement de sorte à ce que je puisse le  regarder et je  fronçai les sourcils, tentant d’être un minimum menaçante, avant de continuer : « Mais tu me le dis si jamais t’as  besoin de quoi que ce soit hein ! » je me recouchai dans le creux de son épaule, le serrai un peu plus fort contre moi, puis ajoutai presque en chuchotant : « Je suis là pour toi. »

Fallait qu’il le sache, et je ne lui avais pas encore dit, alors c’était le moment. Je fermai doucement les yeux et essayai de retenir mes larmes tant bien que mal. Fallait pas que je pleure, il m’avait demandé de ne plus m’inquiéter. C’était la moindre des choses. Son étreinte se resserra alors sur moi et il me confia qu’il s’en serait trop voulu si j’avais eu quelque chose, que le principal était que je sois saine et sauve. Je souris légèrement, puis lui répondis :

« Tu sais bien que je suis une battante. J’ai quand même survécu à une chute de plusieurs mètres, alors il aurait fallu plus que ça pour m’abattre. »

Bon, en réalité, j’avais eu très peur. Mais plus pour Alexey que pour l’agresseur, en fait. Sauf que je n’allais certainement pas le  lui avouer, je préférais mourir plutôt que de faire ça. Vous voyez, je parlais de fierté dans l’autre réponse, mais je ne suis pas beaucoup mieux ! Un  sourire en coin étira  mes lèvres, à l’idée, tandis que je me mis à dessiner de petites arabesques avec mon doigt sur le ventre  de mon ami. Il en avait, des abdos ! Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] 1845165763



Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeSam 16 Nov 2013 - 13:15



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Je n'aimais pas voir Cassiopée inquiète pour moi. Bon, dans un sens, cela voulait dire qu'elle tenait à moi mais même, je n'aimais pas. Pour moi, une femme ne devrais jamais s'inquiéter que pour elle et pas pour un homme aussi fort que je pouvais l'être. Ouais, j'étais peut être un peu macho mais je me soignais. Yelena y veillait tout particulièrement. Bref toujours est il que je ne voulais plus voir cet air d'inquiétude quoi était lisible dans les yeux de la jeune femme et que j'essayais de la rassurer comme je le pouvais. Mais rien que le fait d'être dans un lit à l'hôpital, bah ça aidait pas. Mais alors pas du tout. C'est pourquoi, pour la rassurer, je la pris contre moi avant de la serrer un peu plus fort. Cela faisait plaisir de voir que quelqu'un pouvait encore s'inquiéter pour moi même si j'avais été le dernier des cons. C'était agréable de se sentir apprécier par quelqu'un d'autre que son amie d'enfance. Autant vous dire que mon sale caractère faisait que je n'avais que peu d'amis... Même pas du tout quand on enlevait Yelena, qui ne comptait plus vraiment vu qu'elle était comme une sœur pour moi. Mais maintenant, je pouvais rajouter un nouveau nom à ma liste: Cassiopée. Et ce n'était pas pour me déplaire, loin de là même. Que dire de Cassiopée? Que sous ses airs de fille parfois désagréable, elle cachait un cœur gros comme ça et peut être même plus encore. Mais elle était ainsi et il fallait l'accepter. Je n'étais pas le genre d'homme à vouloir faire changer mes amis, plutôt l'homme à s'adapter à ses amis. Je savais ce qui leur plaisait et je faisais en sorte de m'adapter même si, parfois, les mauvais côtés de mon caractère ressortait, comme ce soir. Je vous l'avait bien dit le soir d'Halloween que mon orgueil me tuerait... Et bah, j'étais pas passé loin ce soir. Il allait vraiment falloir que j'apprenne à me contrôler. Parce que bon, je voulais pas me reprendre de coup de couteau, un c'était déjà un de trop si vous voulez mon avis. J'eus un petit sourire contre son front quand elle me dit qu'elle était là pour moi. J'espérais qu'elle savait que la réciproque était vrai. J'étais pas du genre à lâcher mes amis ni même à leur tourner le dos. J'étais plutôt du genre à me plier en quatre pour eux, à faire tous ce qu'ils voulaient. Enfin, quand j'en avais. Mais peut était resté quand ils avaient découvert mon sale caractère et surtout, mon orgueil démesuré qui faisait que j'avais extrêmement de mal à demander pardon quand je faisais une connerie. Mais bizarrement, je n'avais pas ce genre de difficulté avec Cassiopée. A croire qu'elle me rendait encore meilleure que je ne l'étais déjà. Oui, je vous remercie, mes chevilles vont bien. Nan mais sans blague. Jamais encore je n'avais réussi à demander pardon ou à dire désolé à quelqu'un que j'appréciais. Alors, j'espérais que Cassiopée en profitait parce que cela ne durerait peut être pas. Je ne pus m'empêcher de soupirer quand elle m'annonça qu'elle avait survécu à une chute de plusieurs mêtres et qu'il en fallait plus pour l'abattre.

"Désolé de te casser ton trip choupette... Mais t'es pas un chat, t'as pas neuf vies..." Nan mais c'est vrai, j'avais raison. Fallait qu'elle fasse attention parce que le fait qu'elle ait survécu à sa chute pouvait très bien être un coup de bol qui ne se reproduirait pas. Ou alors, elle était la résurection d'un chat et elle avait bel et bien neuf vies et elle en avait déjà grillé une. Restait plus qu'à savoir combien il lui en restait. Mais vous voyez, j'avais comme un doute sur le fait que Cassiopée soit un chat. Déjà parce que bon, elle était aussi mignonne qu'un chat mais elle mangeait pas de paté et elle faisait pas ses besoins dans une litière... Du moins je l'espérais. Enfin pour la paté, je savais qu'elle en mangeait pas vu qu'on avait été manger dans un restaurant quelques heures plus tôt. Mais bon, arrêtons de partir en live à cause de la morphine et revenons à la jeune femme. Elle était toujours couché contre moi et soudain, je sentis un doigts jouer sur mon ventre. Elle savait que c'était juste horrible et à quel point j'étais chatouilleux de cette zone ci? Horrible parce que bon, sa faisait son petit effet et je ne dirais pas lequel.. Et des chatouilles et c'était horrible, je pouvais pas bouger pour me défaire de ce doigt. Mais en même temps, j'avais pas envie de déranger Cassiopée alors je souffrais en silence. "Tu t'amuses bien là?"

Je ne pouvais pas dire que c'était désagréable, ce serait mentir. Mais je n'allais pas non plus dire que c'était le pieds international parce que ça aussi se serait mentir. J'avais juste envie de me tortiller pour arrêter cette torture mais je ne pouvais pas sous peine d'arracher mes points. Alors je savais ce qu'il me restais à faire. Bougeant mon bras perfusé, je saisis la main de Cassiopée dans la mienne et liais mes doigts aux siens. J'allais très certainement m'endormir, encore sous le coup de l'anesthésie. Mes yeux papillonnaient et restaient difficilement ouverts mais je luttais. J'avais pas forcément envie de dormir là maintenant tout de suite. Alors que j'allais demander à Cassiopée si elle comptait rester avec moi toute la nuit ou bien si elle préférait rentrer chez elle, le médecin entra dans la chambre et se mit à raconter l'opération. Je me fichais pas mal de ce qu'il s'y était passé, le principal c'était qu'aucun organe ne soit touché et qu'ils aient pu endiguer l'hémorragie. Mauvaise nouvelle n°1: j'allais devoir rester 24 heures en observation pour vérifier que tout allait bien. Mauvaise nouvelle n°2: j'allais devoir supporter la présence d'une infirmière pour que cette dernière m'aide pendant deux semaines dans les gestes du quotidien. Manquerait plus qu'elle soit obligé de m'aider à me laver et à m'habiller et cette fois ci, c'était mon orgueil qui serait mort. Le médecin demanda une réponse direct pour l'infirmière mais je lui dis que j'avais besoin de réfléchir. J'allais pas laisser une inconnue m'aider à me torcher les fesses, nan mais il avait fumé lui. N'oubliez pas que même dans les chaussettes, mon orgueil était toujours là et je ne comptais pas laisser une infirmière, dont c'était certes le métier, s'occuper de moi comme si j'étais un gamin. Plutôt mourir. Soupirant, je fermais un court instant les yeux. "J'y crois pas... Comme ci le coup de couteau ne suffisait pas, va falloir que je me laisse pouponner par une inconnue..." Dans le genre honte international, on faisait pas mieux. Rouvrant les yeux, je jetais un petit coup d’œil à Cassiopée pour voir si elle ne s'était pas endormi. Mais il semblerait qu'elle soit toujours avec moi. Je portais la main de la jeune femme à mes lèvres avant de l'embrasser sur le dos et de poser cette même main sur mon épaule avant de prendre le poignet de la jeune femme entre mes doigts et de le caresser doucement du bout du pouce. J'étais pas du genre câlin mais ce soir, j'en avais besoin. J'avais besoin de me sentir vivant après ce que j'avais vécu. Je baissais à nouveau les yeux sur Cassiopée. "Tu devrais rentrer te coucher, tu dois être fatiguée..."

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeDim 17 Nov 2013 - 14:54




Houston, on a un

problème !

C’était mignon comment Alexey tentait de me rassurer. Le fait qu’on  soit dans un hôpital n’aidait pas vraiment, mais il allait vraiment finir par me rendre le sourire. Enfin, un sourire sincère, je veux dire, pas le petit sourire que j’avais maintenant. Il m’avait prise contre lui et m’avait serrée un peu plus fort, pour mon plus  grand plaisir. C’est dingue comme ces câlins m’avaient manqué, vu que je n’en avais pas eu depuis bien trop longtemps. Ce qui était génial  aussi, c’était que j’aie réussi à ne pas faire fuir Alexey avec mon caractère pourri qui refaisait surface un peu trop souvent. Il était resté en contact avec moi et j’avais l’impression de compter à ses yeux. Alors ce n’était peut-être qu’une impression, mais honnêtement, j’y croyais dur comme fer que ça ne l’était pas. Je sentais un lien particulièrement fort s’installer entre nous, et même si je n’y connaissais pas grand-chose en amitié et en amour, je peux vous dire que c’était un sentiment incroyable. Tout doucement, pour ne pas qu’il me rassure sans que je ne lui rende la pareille, je lui confiai que j’étais là pour lui. Je sentis ses lèvres bouger et se transformer en sourire, chose qui me fit sourire à mon tour. En très peu de temps, j’avais vraiment commencé à m’attacher à ce mec et je ne me voyais pas l’abandonner ou lui faire la  gueule juste  pour une histoire de fierté. Juste un peu, mais pas trop quand même, parce que ça faisait partie de son caractère et il fallait l’accepter. Bref ! Il continua en disant qu’il s’était fait plus de soucis pour moi mais je m’empressai de lui dire qu’il en fallait plus pour m’abattre. Ben oui, il me disait de ne pas m’inquiéter, mais je ne voulais pas qu’il le fasse non plus ! Sinon j’allais finir par me sentir mal, moi aussi. Il me contredit alors en disant que je n’étais pas un chat et que je n’avais pas neuf vies, chose qui me fit sourire et je répondis rapidement :

« En fait, je t’ai pas dit, mais je me transforme en chat toutes les nuits à minuit. » je regardai rapidement le réveil posé sur la table de nuit et je pris un air faussement affolé tout en continuant : « Merde, il me reste un quart d’heure ! »

Non mais quelle idiote, je vous jure ! Ça ne m’arrivait pas souvent de disjoncter comme ça, mais c’était sûrement le fait que j’aie les nerfs à fleur de peau qui faisait ça. Et puis là, j’avais surtout envie de rire  parce qu’Alexey allait bien et je n’en étais que trop heureuse. Je ris donc légèrement et me blottis à nouveau contre le jeune homme, bien au creux de son épaule, une position que j’adorais grave. Je me mis à faire danser mon doigt sur le ventre de mon ami et j’étais loin de me douter de quel effet ça lui faisait. Non mais je n’avais pas l’habitude, moi ! J’avais passé beaucoup de temps avec mes cousins  mais ça faisait  assez longtemps et je ne m’étais retrouvée dans leurs bras que très rarement. Le jeune homme me demanda alors si je m’amusais bien et un  grand sourire étira mes lèvres.

« Très ! » je cessai mes petits dessins et levai les yeux vers le jeune homme, soupirant légèrement. J’étais bien, là. Pire que bien. Mais concentre-toi, Cassio’, t’as une réponse à finir !

Une petite seconde après que j’aie arrêté mon mouvement de doigt, il me prit la main et entrelaça ses doigts aux miens, un mouvement que je suivis avec beaucoup de plaisir. La peur avait maintenant complètement disparu, grâce à lui. Il était adorable. Mais troooooooop adorable quoi ! Bon,  Desmoulins, tais-toi et continue. Un petit moment de silence suivit et la porte s’ouvrit alors sur un médecin, que je dévisageai sans le vouloir, la tête un peu dans les nuages. Pourtant, sa voix qui brisa le silence me ramena à la réalité et il se mit à raconter l’opération, chose qui me mit un peu mal à l’aise parce que j’avais tellement entendu ce genre de récits que ça me rappelait beaucoup trop de choses. C’était comme si je savais à l’avance ce qu’il allait nous dire, c’était pénible. Il ajouta alors qu’Alexey allait devoir rester vingt-quatre heures en observation et qu’il devrait supporter la présence d’une infirmière pendant un petit temps. Je fis la moue, réalisant qu’il n’allait pas du tout aimer ces nouvelles, tout en continuant à écouter le médecin, qui s’éclipsa peu de temps après. J’entendis mon ami soupirer et l’écoutai se plaindre, chose qui me fit soupirer à mon tour. Je réfléchis quelques instants, puis une  idée me traversa l’esprit. J’eus un sourire malicieux, qu’il ne verrait pas, puis je lui soufflai :

« Y’a peut-être moyen d’éviter la présence d’une inconnue. Mais pour ça, va falloir que t’aies beaucoup de courage. »

Oui,  je me rendais compte que je lui faisais un peu peur, mais je ne disais ça que parce que je comptais l’aider durant ces prochaines semaines, à la place de l’infirmière. S’ils me laissaient faire, en tout cas. Et pour ce qui en était du courage, il allait en avoir besoin, parce que je n’étais pas forcément facile à vivre tous les jours. Sauf que pour lui, j’étais prête à faire des efforts, même plus que prête. Sans trop tarder, pour ne pas  l’effrayer de trop, je lui fis part de mon idée.

« Si t’es prêt à me supporter, je veux bien m’occuper de toi pendant un petit temps. Je vais essayer de me rendre disponible le plus possible, parce que je devrai quand même continuer à aller en cours, mais je suis prête à faire des efforts, même plus que prête. Mais il faut que tu le veuilles, parce que je veux pas m’imposer, alors à toi de choisir. »

Secrètement, j’espérais qu’il dise oui. Mais après, libre à lui de refuser mon offre, après tout il n’avait peut-être pas assez confiance en moi pour me laisser vivre avec lui. Je n’en savais trop rien, en fait. Mais  je croisais les doigts pour qu’il accepte. Le jeune homme prit alors ma main entre ses doigts  et me posa un baiser dessus, chose qui me fit sourire. Lorsqu’il la posa sur son épaule, je me remis à dessiner doucement, chose qui serait moins pénible pour lui  sur l’épaule que sur le ventre. Lui me caressa le poignet et, chatouilleuse comme j’étais, je ne pus m’empêcher de le tortiller dans tous les sens. Il me proposa alors de rentrer me coucher puisque je devais être fatiguée et je fronçais les  sourcils.

« Pour ma part, je suis bien ici, mais je vais te laisser te reposer, tu en as besoin. Tu tombes de fatigue et faut pas croire que je ne l’ai pas remarqué, monsieur Strogonov. »

Je souris et lui posai un baiser sur la joue, avant de me redresser à contre cœur. Je l’observai pendant quelques secondes, un sourire en coin aux lèvres, réalisant qu’il avait repris des couleurs. Par contre, il avait vraiment l’air crevé, ce qui était normal. Je ne voulais pas le quitter,  mais j’allais être obligée, malheureusement. Je lui pris doucement la main et la serrai un peu, profitant à fond de ces derniers moments avant de le quitter.




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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeDim 17 Nov 2013 - 17:35



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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Je ne savais pas ce qu'il se passait mais je m'attachais de plus en plus à la jeune femme. Il arrivait même parfois que ce que j'éprouve soit plus fort que les sentiments que j'avais pour ma meilleure amie. Je n'étais pas un pro des sentiments amoureux et je crois qu'on en était pas encore là... Mais on s'en rapprochait dangereusement. Je tenais beaucoup à la jeune femme et cela se voyait. Quand je ne tenais pas à quelqu'un, je n'étais pas du genre à m'inquiéter pour cette personne comme je le faisais maintenant avec Cassiopée. Et même si parfois, Cassio' avait un sale caractère, je ne pouvais l'en blâmer, je n'étais parfois pas mieux qu'elle. Je pouvais même être pire. Demander aux anciens amis que j'avais eu et que j'avais fait fuir à cause de mes colères ou de mon orgueil. Mais j'espérais que j'arriverais à garder Cassiopée aussi longtemps que possible. En tout cas, pour l'instant, j'y arrivai et j'aimai sa présence à mes côtés. Cela ne faisait que quelques temps que je connaissais la jeune femme et j'étais déjà très attaché. Après que je lui ais dit qu'elle n'était pas un chat, elle eut une répartie qui ne pus que me faire éclater de rire. Ainsi, elle se transformait en chat tous les soirs à minuit? Intéressant. Je m'en souviendrais de celle là. Je ne pus contenir le petit rire qui se forma dans ma gorge. Cela faisait du bien de rire un petit peu, je ne l'avais pas fait depuis le soir d'Halloween et cela m'avait manqué. J'étais un déconneur dans l'âme quand mon orgueil me le permettait et ne pas rire avait été une torture. Mais en même temps, je n'avais pas eu le cœur à rire jusqu'à ce soir. Je savais que la présence de Cassiopée allait pouvoir me faire tenir quelque temps sans Yelena... Mais pas éternellement non plus. Ma sœur, c'était ma sœur et j'allais juste mourir si jamais elle ne se réveillait jamais. Parce que qui dit pas de réveil avant tant de temps, dit aucune chance de réveil, dit arrêt des machines qui la maintiennent en vie. Mais autant ne pas y penser, Yelena allait se réveiller sans séquelle et basta, on ne parlerait plus de cet accident de voiture. Pendant tout ce temps, la jeune femme avait continué à jouer avec son doigt sur mes abdos. Oh my god quoi. Parce que bon, comme dit plus haut, sa faisait son petit effet. Mais comme j'avais quand même un sacré contrôle sur mes hormones bah, j'avais la chance que mon émoi ne se voie pas. Sinon, j'aurais du expliquer quelques petits trucs à notre innocente petite Cassiopée. Et là, je n'aurais pas su comment m'y prendre parce que j'étais certainement encore plus innocent qu'elle. La seule chose d'un petit peu osé que j'ai jamais osé faire, c'était un simple bisou sur les lèvres de Yelena à l'époque où on sortait ensemble. Et cela m'avait suffisamment mis mal à l'aise pour que j'évite de coucher avec. Et oui, à 28 ans, j'étais toujours vierge... En même temps, j'avais eu plus important à faire que de chercher une petite amie: une carrière puis un scandale à gérer. En tout cas, elle s'amusait bien d'après ce qu'elle me disait. Heureusement, elle arrêta avant que je ne perde le contrôle de moi même, m'arrachant un soupire de soulagement. Peut être une seconde après, je me saisis de sa main et liais mes doigts aux siens, gardant la jeune femme près de moi. Sauf que le petit moment enfin tranquille fut gâché par l'arrivée du toubib. Nan mais quelle idée d'arriver maintenant et surtout pour parler de l'opération que j'avais subi devant la jeune femme, jeune femme que j'avais enfin réussi à rassurer peut être. Et y avait pas mieux pour l'angoisser de nouveau. Et deux mauvaises nouvelles coups sur coups. Autant je comprenais le fait que je doive rester 24 heures à l'hôpital au cas où il y aurait des complications, autant j'avais plus de mal avec la présence d'une infirmière. Enfin le docteur partit, je soupirais et ne pus empêcher une plainte de franchir mes lèvres. Alors, la jeune femme se remit à parler, disant qu'on pouvait ne pas avoir besoin d'une infirmière mais que j'allais devoir être courageux. J'avais soudain peur. Ce n'était pas un sentiment que j'appréciais et voilà que je le ressentais deux fois dans la même soirée, en plus de l'avoir ressenti le soir d'Halloween. A croire que j'avais peur de la jeune femme ou plutôt de ce que qu'elle pouvait me faire vivre. Mais très vite, elle reprit la parole et me rassura à moitié en disant qu'elle pouvait très bien s'occuper de moi à la place d'une infirmière. Je ne savais que répondre... Que je ne voulais pas être un poids pour la jeune femme qui avait déjà beaucoup à faire avec ses cours et les chevaux dont elle avait la charge à l'académie, que je savais m'occuper de moi tout seul... Mais après avoir pris un coup de couteau, le moindre mouvement du haut du corps me faisait mal et vous pensez bien que je savais pertinemment que j'allais avoir besoin d'aide pour les quelques semaines à venir, jusqu'à ce qu'on m'enlève mes points. Mais le temps que je réponde que je préférais avoir Cassiopée comme infirmière qu'une infirmière, elle reprit la parole me disant qu'elle allait me laisser parce que j'étais fatigué et qu'elle l'avait remarqué. J'eus un petit sourire mais je le perdis quand elle s'éloigna de moi, se relevant et descendant du lit. J'avais soudain froid comme ci la présence de Cassiopée m'avait donné plus de chaleur. Je la laissais prendre ma main et je serrais cette même main dans la mienne. Vous me croirez certainement si je vous disait que, malgré la fatigue, j'étais capable de rester éveillé toute la nuit rien que grâce à la présence de la jeune femme.

"Hey..." Je réussis tant bien que mal à me redresser même si je sentais les points tirer sur ma peau. Je pris le visage de la jeune femme entre mes mains, ayant libéré celle que Cassiopée gardait dans la sienne. J'approchais mes lèvres de son visage avant de l'embrasser délicatement sur le front. Nan mais vous croyez quoi vous autres?! J'allais pas l'embrasser sur les lèvres, je voulais pas me prendre une gifle... Je me reposais assez violemment sur les oreilles, mes muscles ayant décidé de me lâcher comme des lâches. Je repris la main de la jeune femme dans la mienne et y mis une légère pression. « Prends un taxi pour rentrer, je te rembourserais la course. Et je t'interdis de refuser. Sa ne tiendrais qu'à moi, je t'accompagnerais en bas mais pas sur que les toubibs soient contents de me voir debout, si peu de temps après mon opération... Ah oui, demande lui de te déposer au restaurant, tu pourras récupérer ma voiture. Sa coûtera moins cher et puis, je serais rassuré de savoir que mon véhicule ne passe pas la nuit dans un parking. » Je relâchais sa main pour la laisser partir. Elle avait pratiquement quitté la chambre quand je me rappelais soudain que je n'avais pas répondu à sa proposition de prendre soin de moi, comme une petite infirmière personnelle. "Cassio! Au fait... J'accepte de t'avoir comme infirmière personnelle. Mais attention, toi aussi, tu vas avoir besoin de courage." Parce que la miss était êut être pas facile à vivre tous les jours mais j'étais souvent de mauvaise humeur le matin. Alors imaginez l'humeur massacrante que j'aurais quand je me réveillerais sur le vieux canapé de mon salon avec un mal de dos pas possible et étant incapable de me lever sans prendre une canne pour prendre appui dessus. Parce qu'il était hors de question que je laisse la jeune femme dormir sur le canapé. Elle dormirait dans le lit de la chambre, point. Une fois seul dans la chambre d'hôpital, je dois dire que je ne fis pas long feu. Cassiopée venait très certainement juste de fermer la porte de la chambre que je dormais déjà profondément. En même temps, j'avais perdu beaucoup de sang et j'étais juste shooté à la morphine alors cela aidait à dormir. Et le réveil? Il n'eut lieu qu'à l'arrivée de l'infirmière, le lendemain à 8h pour le petit déjeuner. Mais c'était déjà trop tôt à mon goût. J'eus droit à un thé avec une biscotte... Hey, j'étais pas au régime. Et puis, je détestais le thé mais ils n'avaient pas le droit de distribuer du café quand on était dans une chambre d'observation. Putain de protocole hospitalier à la noix. Mais j'allais devoir faire avec parce que malgré mes demandes, l'infirmière refusa de me fournir du café... La journée allait être longue... Je me rendormis après le petit déjeuner pour me réveiller quand la même infirmière m'emmena le repas du midi... Et là, je crus qu'elle se fichait totalement de ma gueule... Parce qu'au menu c'était langue de bœuf et choux de bruxelles... Tout ce que je détestais le plus dans la cuisine française... Résultat, je ne touchais pas à mon assiette et j'avais juste un yaourt nature, même pas de sucre, dans l'estomac quand le docteur passa vérifier si les points avaient tenu la nuit et quel était la tête de ma blessure. D'après lui, tout était en bon état. J'avais l'impression d'être voiture dont on revoyait la carrosserie. Et c'était loin d'être agréable comme sensation. Le médecin accepta de me faire sortir plus tôt que les 24 heures qu'il avait prévu à condition que quelqu'un me raccompagne chez moi. Et devinez qui j'avais appelé, enfin, à qui j'avais laissé un message pour qu'elle passe me prendre après la fin de ses cours? Bingo, Cassiopée. Je lui donnais rendez vous à 19h30 dans le hall de l'hôpital. D'ici là, les papiers de sortie seraient signés et la jeune femme aurait juste à passer me prendre, elle n'aurait pas à rester bien longtemps. J'avais bien vu que l'hôpital l'a mettait mal à l'aise et je préférais ne pas lui faire réitérer l'expérience avant un bon moment. L'après midi fut longue jusqu'à 19h30... Je errais entre les chaînes de télévision où il n'y avait rien que des émissions pour personnes âgées et le paysage à la fenêtre mais ce dernier ne bougeait pas... Alors je finis par demander à me lever et à m'habiller. On me rendit mes vêtements et je regardais l'état de ma chemise... Ouais nan, à oublier. Ma chemise était juste finit, morte, un aperçu de ce que j'aurais pu être si le coup de couteau avait été plus meurtrier. Après avoir passé mon caleçon, mon pantalon, une paire de chaussette avec l'aide d'un infirmier, je l'envoyais m'acheter une autre chemise au magasin de l'hôpital. Et là, triple honte... Il m'avait acheté une chemise rose. Préférant le remercier avant de le congédier, j'enfilais la chemise avant d'aller marcher dans les couloirs. Je passais devant la chambre de Yelena mais n'y pénétrais pas. Je ne voulais pas perdre ma pseudo bonne humeur en revoyant ma sœur dans son lit, immobile. Je finis par descendre signer les papiers de sortie, il était finalement 18h30 passé. J'avais déjà hâte de sortir de cette endroit. J'attendais alors 19h30 avec impatience. Finalement, une heure après, je vis une blonde passer les portes coulissantes du hall de l'hôpital. J'étais dans un petit coin, debout, incapable de m'asseoir sinon je n'aurais pas pu me relever sans aide. Je me dirigeais vers la jeune femme en boitant avant de la saluer. "Salut la miss. Alors, ça va mieux depuis cette nuit?"

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Louis T. Delmas
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Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Vide
MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeLun 18 Nov 2013 - 18:59




Houston, on a un

problème !

A contre cœur, je m’étais relevée, quittant les bras d’Alexey pour me retrouver debout à côté de son lit. En effet, il devait se reposer parce qu’il était crevé et si je restais trop longtemps, j’allais me faire taper sur les doigts par les infirmières, qui plus est. Je venais de proposer à mon  ami de m’occuper de lui le temps qu’il se remette de l’accident d’aujourd’hui et il ne m’avait pas encore donné de réponse lorsque je me remis à parler, lui disant que j’allais le laisser. Son sourire s’était aussitôt effacé et ça me fit un peu mal au cœur, mais vraiment plaisir en même temps. Ça me faisait mal de le laisser là, mais le fait que l’idée que je parte ne l’enchante pas montrait clairement qu’il tenait ne serait-ce qu’un minimum à moi. Et c’est à cette dernière  idée que je penserais, dorénavant. Alors que je comptais m’éloigner sans faire quoi que ce soit d’autre, Alexey me reparla et se redressa dans son lit, chose que je n’aimais pas du tout. Je voulais d’ailleurs  éviter qu’il le fasse en l’arrêtant tout de suite, mais il était drôlement rapide malgré tout, le sportif. Il m’attira près de lui et prit ma tête entre ses mains, tandis que j’appuyai légèrement ma joue contre une de celles-ci. Il approcha ses lèvres de mon visage et mon cœur fit un bond, mais se calma un peu lorsqu’il me posa un baiser sur le front. Ouf, il n’entreprenait rien, pour le moment. Sinon, je n’aurais pas su comment réagir, surtout qu’il se faisait très tard et que ça ne me réussissait pas. Il se reposa assez violemment dans les oreillers et je fis la moue, juste pas contente du tout parce qu’il ne faisait pas attention à lui. Il reprit ma main dans la sienne et je lui rendis la petite pression qu’il y mit, tandis que j’écoutai ce qu’il avait à me dire. Une histoire de taxi et de voiture, que je voulais d’abord refuser, mais il semblait vraiment y tenir alors j’allais me contenter d’obtempérer.  Je hochai la tête et lui répondis :

« D’accord, je ferai ça. Je prendrai les clés dans ton pantalon, du coup, vu qu’il me semble que tu les a mises là. » je souris, puis ajoutai d’un air malicieux : « Et je ferai attention à ne pas bousiller ta belle voiture, je te le promets ! »

Ben oui parce que si là je me plantais avec, c’était vachement moyen, quand même. Même très, très, très moyen. Donc fallait que je fasse gaffe. Il me lâcha la main et je le saluai donc, avant de me diriger  vers la sortie de la chambre. J’attrapai rapidement les clés de sa voiture dans  la poche de son pantalon, puis j’ouvris la porte, mais quand il me rappela, je me ravisai. Je me retournai donc et l’écoutai une nouvelle fois, souriant en entendant ce qu’il avait à me dire. Y’avait de quoi me donner la banane pour les jours qui suivaient, là ! Je me précipitai vers le lit du Russe et me penchai pour lui poser un baiser sur la joue, toute contente.

« Marché conclu ! »

Toujours souriante à pleines dents, je sortis de la chambre et me chargeai d’éteindre la lumière au passage pour qu’il soit tranquille. Côté mère poule activé, et il allait le voir ressortir tous les jours à partir de là ! Rapidement, je sortis de l’hôpital et me dirigeai vers un taxi qui attendait dehors, m’installant dedans, puis lui demandai de me conduire jusqu’au restaurant d’Etretat. Dans ma main, je tenais fermement les clés de la voiture, que je ne comptais pas lâcher du tout, même pas pour les mettre dans ma poche. Tout de suite, le taxi se mit en route et en même pas cinq minutes, nous arrivâmes dans la rue du restaurant, où je descendis, payant le chauffeur en passant. Ce n’était pas très cher, pour le coup, alors ça tombait bien. Dans le noir, je cherchai la voiture de mon ami et ne la trouvant pas tout de suite, je décidai de la déverrouiller à l’aide de la clé. Les clignoteurs s’allumèrent deux fois rapidement et je me dirigeai donc d’un pas précipité vers ceux-ci. Je m’installai derrière le volant et mis le moteur en marche, observant un peu le fonctionnement de la voiture. C’était un peu comme pour la mienne, alors pas de soucis de ce côté-là. En faisant mille fois plus attention que d’habitude, je mis en route et conduisis cette voiture – qui roulait franchement super bien – jusque dans le parking d’HB.

Sans plus  attendre, je me dirigeai vers mon studio et m’affalai dans le canapé, fermant les yeux quelques instants. Le silence me faisait certes du bien, mais il m’effrayait un peu en même temps. Après cinq minutes, je me levai et partis me changer, me mettant en sous-vêtements. Par contre, pour aller chez Alexey, je n’allais pas avoir intérêt à oublier mon pyjama, sinon ce serait limite. Brossage de dents, queue de cheval pour ne pas  que mes cheveux se mettent n’importe comment, puis je me glissai dans mes draps encore tout froids. Je frissonnai, puis m’emparai de mon portable qui se trouvait sur la table de nuit et me connectai sur Facebook, visitant le profil d’Alexey, le sourire aux lèvres. Lorsque je tombai sur une photo de nous deux, prise il y a  une ou deux semaines, mon sourire s’agrandit. Définir comme -> Fond d’écran. Je soupirai d’aise, réglai rapidement mon  réveil sur six heures, puis mis mon portable en veille. Une heure du matin, et dodo !

Lorsque la musique retentit à six heures battantes, je marmonnai quelques insultes dans  mon oreiller et me retournai, pour me retrouver sur le dos. Cinq heures  de sommeil, ce n’était vraiment pas assez, surtout que j’allais avoir une journée bien chargée. Je soupirai et m’étirai, pour finalement me lever et me diriger vers la salle de bains, faisant chauffer l’eau du robinet à l’évier. Très  peu pour moi de me préparer avec de l’eau froide, voyez-vous. Pour tuer le temps, j’observai mon visage et me frottai les yeux, pas réveillée du tout. Il me un peu de temps, quand même ! Une fois l’eau chaude, je me lavai le visage et me brossai les dents, à moitié rêveuse, puis me mis à me rappeler la veille au soir. C’était n’importe quoi, n’empêche, je ne pensais voir ça que dans les films et voilà que ça m’arrivait. Puis, je repensai au moment avec Alexey dans la chambre d’hôpital et je souris bêtement, retrouvant les sensations de chaleur que j’avais quand je m’étais retrouvée dans ses bras.

Toute en repensant à ce moment, je me dirigeai vers ma chambre pour choisir ma tenue du jour. Blouse bleu nuit, pantalon en jeans blanc tout lisse, sans trous et gilet noir par-dessus pour pas geler sur place. De toute façon, j’allais finir par m’habituer au froid, si ça continuait. Je passai rapidement sous la douche, évitant soigneusement de me mouiller les cheveux pour ne pas qu’ils bouclent de trop, puis me séchai et m’habillai en deux temps trois mouvements. Je me plantai alors devant le miroir et arrangeai mes cheveux dans une queue de cheval parfaite, sans bosses et sans ondulations. Je passai ensuite à la cuisine et me préparai un petit déjeuner assez maigre, puisqu’à la base, j’avais un appétit de moineau le matin, et puis avec ce qu’il s’était passé, je n’avais pas spécialement faim. Une fois tout ça avalé, je vérifiai l’heure qu’il était. Je commençais à huit heures et demie et il était actuellement sept heures trente, ce qui me laissait largement le temps de faire mon sac, d’envoyer un message à ma mère et un à mes cousins pour les faire chier et de me poser devant la télé dix minutes, même si j’avais tout le mal du monde à me concentrer.

Bon allez, go en cours. Je pris les clés de ma voiture – je vous avoue que j’avais hésité pendant quelques secondes à prendre celle d’Alexey – et me mis en route tranquillement, observant de temps en temps mon super fond d’écran qui me faisait sourire et qui me motivait.

La journée de cours passa très, très lentement. En plus, les profs avaient décidé de me faire chier en m’envoyant au tableau toutes les dix minutes et finalement, je me démerdais plutôt pas mal. Ils me demandèrent même d’expliquer, en résumé, le cours aux autres élèves et ceux-ci n’avaient plus de questions après mon passage, chose qui était plutôt pas mal. Sur le temps de midi, je m’isolai dans mon coin, préférant être seule plutôt que mal accompagnée. En général, je restais avec quelques amis, mais là, je n’avais pas  du tout la tête à ça. C’est à peine si j’avalais quelque chose, alors c’est vous dire. Finalement, j’eus terminé à trois heures quart et je rentrai donc tranquillement, pour finalement me mettre à étudier dans mon studio, sur un fond de musique calme. En pleines études, je  sursautai en entendant mon portable sonner. Et en voyant le nom d’Alexey s’afficher, mon sourire ne put pas être plus grand. Je  décrochai donc avec entrain et il m’annonça qu’il pouvait sortir plus tôt, chose qui me fit sauter de joie intérieurement. Surtout qu’il me demandait de  venir le chercher ! Evidemment que j’acceptai, et à partir de là, j’eus tout le mal du monde à attendre sept heures et demie. J’aurais pu aller monter à cheval pour passer le temps, mais j’étais tellement excitée que ça n’était pas du tout une bonne idée.  

Finalement, vers sept heures, je me préparai rapidement en réarrangeant mes cheveux – même coupe qu’en journée – et en me mettant un coup de déo et de parfum. Pour la peine, même si je ne le faisais pas en allant en cours, je me maquillai légèrement, de sorte à mettre mes yeux en valeur. J’aimais faire ça puisque, sans me vanter, j’étais assez fière de mes yeux. Juste après, je pris mon sac, mon portable, mis mes chaussures bleu nuit à légers talons et me dirigeai vers ma voiture, pour me mettre en route vers l’hôpital à toute vitesse. J’étais beaucoup moins prudente que la veille, pour le coup, mais j’avais hâte ! Je me garai sur le parking et descendis de la voiture, pour me précipiter vers l’entrée. C’est lorsque je m’apprêtais à monter dans sa chambre que je vis Alexey debout, dans un coin, sans bouger. Il arrivait déjà à marcher, lui ?  Mon regard s’éclaira mais je ne pus m’empêcher de m’inquiéter un peu pour lui. Bah oui quand même, il savait à peine bouger hier  soir et là il était déjà debout, c’était quand même un peu bizarre tout ça…  Il se dirigea vers moi en boitant et je fis de même, allant plus vite que lui pour éviter qu’il ne fasse trop de chemin sans aide. Beuh oui, mère poule, qu’est-ce que je vous avais dit ! Un sourire illumina mon visage et lorsqu’il m’adressa  la parole, je lui répondis joyeusement :

« La journée a été longue, mais là, tout va pour le mieux ! Et je vois que monsieur est déjà debout… Pourquoi ça ne m’étonne pas ? » je ris légèrement, posai un baiser sur sa joue pour le saluer et poursuivis : « T’es sûr qu’on peut y aller, hein ? J’ai pas envie de me faire taper sur les doigts, après. Ma voiture est pas loin et la tienne est arrivée à bon port cette nuit. »

Mais que j’étais contente de le revoir, celui-là ! Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] 657858131 


Cassiopée & Alexey

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Liz M. Dubois
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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeLun 18 Nov 2013 - 21:07



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Ah oui, j'avais oublié de préciser que Cassiopée avait vraiment été ravie d'apprendre que j'acceptais qu'elle devienne mon infirmière pour les quelques temps à venir. Cela faisait chaud au cœur de la revoir sourire et je ne pus retenir un sourire de venir fendre mon visage d'une oreille à une autre. Ouais, je faisais un remake du chat de Cheshire dans Alice au pays des merveilles. Bref, je m'endormis dés que la lumière fut éteinte par la jeune femme et je ne me réveillais que 7 heures plus tard. Pas besoin de vous reparler de la journée de merde que j'avais passé, c'était déjà fait. Pendant que la jeune femme s'ennuyait en cours, je m'ennuyais à l'hôpital. J'avais fini par braver l'interdit qui était de me mettre debout vers 18h, n'en pouvant plus de rester coucher dans un lit. Bien sur, je croisais le médecin qui m'avait recousu et qui me demanda d'aller me recoucher. Mais il avait fumé, j'avais passé plus de douze heures couchés, je n'allais pas continuer pour encore une heure et demie. J'avais donc fait semblant de retourner dans ma chambre avant de filer discrètement jusqu'à la salle d'attente où j'avais donné rendez vous à Cassiopée. J'attendis bien une bonne demie heure avant de voir la jeune femme passer la porte coulissante qui marquait l'entrée et surtout la sortie de ce monde de blouses blanches et d'instruments stériles. Ouais, vous l'aurez compris, je détestais les hôpitaux. Je n'y allais que très rarement même pour moi. J'avais d'ailleurs faillit faire une croix sur ma carrière de joueur de tennis professionnel à cause d'une entorse de cheville mal soigné. Mais à coup de rééducation, j'avais finalement pu retrouver le plein usage de cette dite cheville. Je me dirigeais vers elle lentement, faisant gaffe où je mettais mes pieds et en boitant lourdement. Une grosse partie du trajet, pour ne pas dire la quasi totalité, fut comblé par la jeune femme. Quand elle me dit qu'elle ne s'étonnait qu'à moitié de me voir debout, j'eus un grand sourire genre: Nan mais tu croyais vraiment que j'allais poireauter dans ma chambre, couché dans mon lit? Parce que si elle c'était attendu à ça, elle allait être déçu. Déjà que je me tapais la honte avec ma chemise rose, s'il avait fallut que je me fasse désirer en restant coucher dans mon lit, j'aurais pas supporté. Je lui rendis son petit bisou sur la joue avant de passer mon bras autour de ses épaules.

"Rassure toi, les papiers de sortie sont signés et en règle. Plus rien ne me retient ici..." Enfin si, une chose me retenais ici mais je ne comptais pas aller la voir aujourd'hui. J'étais déjà passé devant sa chambre et cela avait suffit à me démoraliser. Heureusement, la présence de Cassiopée avait un effet positif sur mon moral et j'avais retrouvé ma bonne humeur. "Oh, je ne m'inquiétais pas pour ma voiture... Plus pour toi à te savoir seule dehors que pour ma voiture. Même si une fois dans mon petit bolide, je me faisais moins de soucis. Alors, sa se conduit bien hein?" En même temps, une audi R8, cela se conduisait toujours très bien quand on évitait de pousser le moteur. Sa pouvait monter jusqu'à plus de 200km/h ce genre de petit véhicule alors autant éviter de pousser le moteur, surtout en France où il y avait des limitations de vitesse. Mais j'avoue avoir déjà conduit en Allemagne où les vitesses étaient parfois libres et c'était super agréable d'entendre vrombir le moteur V10 de mon audi. Je me dirigeais avec la jeune femme en direction de la sortie quand une infirmière se posta devant moi avec une canne. Vous avez bien lu... Une canne genre canne pour personnes âgées. Je lui demandais si elle avait pas plutôt une béquille, je me taperais moins la honte qu'avec ça. L'infirmière me lança un regard noire et partit me chercher une béquille. Nan mais franchement, ils m'avaient tous bien regardés ou pas? Et puis, une béquille, c'est plus pratique qu'une simple canne. Bah oui, il y avait une remontée où caler son bras donc sa permettait de prendre appui. Enfin, je disais cela pour justifier le fait que je ne voulais d'une simple canne de vieux. Une fois l'infirmière revenu avec une béquille, je la remerciais avant d’entraîner Cassiopée dehors, la tenant toujours par les épaules. Une fois passé la porte coulissante, je ne pus retenir un soupir de bien être de franchir mes lèvres. La prochaine fois que j'y rentrerai, se serait en tant que visiteur et non en tant que patient du service de chirurgie. On arriva bien vite à la voiture de la jeune femme. Et là, c'est le drame... Petite voiture. Nan mais genre Mini cooper vous voyez le truc? J'allais devoir me plier en 90 000 pour entrer dedans... Je regardais la voiture genre: Je vais vraiment rentrer dans cette boite de conserve? Fallait croire que oui parce que sinon, j'allais devoir rentrer à pieds et cela me faisait tout sauf envie. Alors je réussis tant bien que mal à entrer dans le petit véhicule mais je touchais quasiment le toit avec le haut de ma tête. La route jusqu'à l'académie allait être longue. Mais en fait, pas tant que cela parce qu'on discuta tout le long du trajet. Une fois arrivée à l'académie, je ne me fis pas prier pour sortir du véhicule même si ce fut comique à regarder. Bah oui, je devais d'abord faire passer la béquille puis essayer de sortir les jambes mais cela me faisait mal alors j'essayais de sortir comme je le pouvais. Je crois bien que je mis 5 bonnes minutes à sortir de la mini de Cassiopée. "La prochaine fois, hésites pas... Prends ma voiture, c'est plus facile d'en sortir." Mais j'espérais que je n'aurais pas l'occasion d'avoir à retourner à l'hôpital. Par contre, cela ne me dérangeais pas d'avoir à prêter mon véhicule à la jeune femme. D'ailleurs en parlant de ma voiture, je la vis du coin de l'oeil alors que nous marchions en direction du batiment des appartements. Par chance, Cassiopée et moi étions dans le même bâtiment, au même étage et nous avions poussé le vice à être voisin de pallier. Elle était pas belle la vie? Une fois devant mon appartement, je me tournais vers la jeune femme. "C'est toi qui à les clés, alors après toi."

Une fois la porte de l'appartement ouverte, nous fûmes attaqué par un gros toutou. Enfin, Malcolm était toujours un chiot mais il commençait à grandir même s'il restait petit. Et là, c'est encore un drame... Malcolm n'avait pas été sorti depuis la veille au soir et c'était encore un chiot alors il avait certainement du avoir des fuites voire même de grosses fuites si vous voyez ce que je veux dire. Mais à l'odeur de propre qui régnait dans l'appartement, je pouvais en conclure que non, il avait su se retenir. "Et bien, Malcolm, je vois que t'es devenu propre entre hier et aujourd'hui, j'en suis mais ravie." Bah oui, je me voyais mal demander à Cassiopée d'éponger du pipi voire plus d'un chien qui ne lui appartenait même pas. Je laissais la jeune femme entrer d'abord dans l'appartement mais je ne pus retenir un coup d'oeil dans l'appartement pour vérifier qu'il n'y ait rien qui traîne. Mais comme j'étais un maniaque de l'hygiène, il n'y avait pas grand chose qui traînait. Et heureusement, aucun caleçon. "Bienvenue chez moi mademoiselle Cassiopée."

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeMer 20 Nov 2013 - 16:08




Houston, on a un

problème !

La journée avait été longue, très longue. Surtout qu’avec mes cinq heures de sommeil, je n’avais pas des masses d’énergie, voyez-vous. Pourtant, lorsqu’Alexey m’avait appelée, je m’étais transformée en petite – c’est le cas de le dire – pile électrique et j’avais eu du mal à attendre l’heure du rendez-vous, mais j’avais réussi et j’étais partie direction l’hôpital à toute vitesse. Inutile de vous dire que lorsque je vis Alexey sur pieds alors que la veille il arrivait à peine à bouger, je fus un peu surprise mais pas étonnée. En effet, je savais qu’il était pire qu’impatient et que rester cloué au lit pendant des heures n’était pas du tout son truc, au contraire. C’était quand même un sportif, tout comme moi, alors je ne le comprenais que trop bien. Sauf que moi, j’avais appris à me calmer un peu suite à mon accident, puisque j’avais passé énormément de temps à l’hôpital sans bouger et que je m’étais habituée petit à petit. Pourtant, je préférais de loin bouger plutôt que de me reposer et j’avais de l’énergie à revendre, en général. D’ailleurs, en voyant Alexey, je fus un peu surprise en le voyant en chemise rose et ça me fit légèrement sourire, mais rien de plus. J’allais peut-être lui faire la remarque plus tard, mais là fallait que je sois agréable et pas moqueuse, sinon il allait encore vouloir acheter une autre chemise et je ne sais pas trop quoi, alors qu’il n’était pas en état de le faire. Bref ! Il me rendit mon petit bisou sur la joue et il passa ses bras autour de mes épaules, exactement comme la veille. Je lui demandai alors s’il était sûr qu’on pouvait y aller et il me rassura tout de suite en disant que plus rien ne le retenait ici. Je souris et je lui lançai joyeusement :

« Alors allons-y, monsieur ! »

Je l’incitai doucement à y aller et calmement, nous nous mîmes en route vers la sortie. Je passai mon bras autour de lui, évitant bien soigneusement la blessure parce que ça aurait été vachement moyen de lui faire mal, et en marchant, il me parla de sa voiture. Alors comme ça, il ne s’inquiétait pas ? Oh ben il m’avait jamais vue conduire, alors. Parce qu’avec la vitesse à laquelle je roulais la plupart du temps, y’avait de quoi s’inquiéter, je vous assure. Sauf qu’avec lui, j’étais toujours bien plus prudente que toute seule, ce qui était normal. Je me souciais peu de mon état, après tout un accident de plus ou de moins, peu importe, mais je m’en faisais beaucoup plus pour lui. Il me demanda alors de confirmer son idée, que sa voiture roulait bien. Je hochai vivement la tête et lui répondis :

« C’est sûr ! Elle est trop classe ta voiture. »

Je n’eus pas le temps de lui dire plus que ça qu’une infirmière accourut et se posta devant lui, une canne en main. Je retins un rire et me mordis la lèvre, évitant de lui dire quoi que ce soit, parce que je risquais d’être peu aimable et ce n’était pas du tout le moment. Pourtant, Alexey le fit à ma place et demanda à l’infirmière si elle n’avait pas plutôt une béquille, chose qui me fit encore plus sourire. Cette dernière lança un regard noir à mon ami, partit en chercher une et alors qu’elle s’était absentée, je ris, amusée, avant de lever les yeux vers Alexey.

« Ils te prennent pour un vieux, mais vu ton âge, c’est tout à fait normal… »

Je lui lançai un regard malicieux et genre ‘j’ai rien fait Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] 337664734’ puis vis l’infirmière revenir avec une béquille toute classe, toute neuve qui était bien plus jolie que cette canne qui ne ressemblait à rien. Pour le coup, j’étais d’accord avec le jeune homme, je n’aurais pas non plus aimé me trimballer avec ça dans la rue. Je remerciai brièvement l’infirmière en même temps que mon ami et ce dernier m’entraîna dehors, soupirant d’aise en passant la porte de l’hôpital. Je souris en le voyant si heureux, et pour ma part, j’étais beaucoup plus à l’aise aussi que dans ce bâtiment que je n’appréciais juste pas du tout. Je l’emmenai donc vers ma voiture et je fis la moue en réalisant que c’était tout sauf une bonne idée de le faire entrer là-dedans. Je m’arrêtai et observai ma Mini Cooper bleue, puis levai les yeux vers le jeune homme.

« Je suis désolée, j’y ai pas pensé… J’ai encore pas mal de trucs à apprendre en tant qu’infirmière, visiblement. »

Je secouai la tête et soupirai, puis accompagnai Alexey jusqu’à la portière avant droite et l’ouvris pour lui, l’aidant tant bien que mal à s’installer confortablement. Oui, enfin, c’était un bien grand mot. Parce que de un, il avait dû se plier en dix mille pour entrer et de deux, sa tête touchait quasiment le toit de la voiture, alors c’était vraiment très moyen. Je me dépêchai alors de m’installer à mon tour et conduisis la voiture direction l’académie, à une vitesse inférieure à celle que j’avais d’habitude, mais quand même assez rapidement pour qu’il ne souffre pas trop longtemps. Et pour lui changer les idées, je me mis à papoter de tout et de rien, à raconter ma journée et à écouter la sienne. C’était assez banal comme conversation mais les rires se faisaient de plus en plus fréquents et ça faisait autant de bien à Alexey qu’à moi. Finalement, je garai habilement ma voiture dans la cour de l’académie et m’empressai d’aller aider le grand blessé, même si ce fût plus compliqué que prévu. Mais bon, je faisais de mon mieux et il se retrouvait finalement debout, appuyant sur sa béquille, me disant que je n’avais pas à hésiter de prendre sa voiture la prochaine fois.

« J’y penserai, c’est vrai que c’est beaucoup plus pratique. » J’eus un rire léger, pas vraiment amusé puisque je me sentais mal, mais je me moquais un peu de moi-même, en fait.

Nous nous mîmes donc en route pour le bâtiment des appartements et c’est là que je remerciai intérieurement celui qui s’occupait de l’organisation de celui-ci. En effet, nous étions voisins de palier tous les deux et pour le coup, ça tombait super bien, ça m’éviterait de faire trop d’escaliers en une journée. Une fois arrivés devant la porte, il m’invita à entrer puisque j’avais les clés et je déverrouillai donc la porte, passant devant lui pour passer celle-ci. Tout de suite, un chien nous sauta dessus et un sourire étira mes lèvres tandis que je lui fis quelques caresses, attendant qu’Alexey entre à son tour.

« Coucou toi ! » lançais-je joyeusement, fermant la porte juste après.

Bon, vu que mon ami était resté à l’hôpital toute la nuit et que Yelena n’était pas là, ce chiot avait dû rester enfermé pendant un bon bout de temps et j’avais peur pour l’état de l’appartement, mais visiblement, il avait été tout sage. Alexey fit la remarque – transmission de pensées, bonjour – et je félicitai Malcolm, dont je connaissais le nom depuis que je connaissais Alexey. Ce dernier me souhaita alors la bienvenue chez lui d’une manière toute mignonne et je lui répondis sur le même ton :

« Merci monsieur Alexey. » je jetai un coup d’œil autour de moi, ravie de constater que l’appartement était entièrement propre, et je ne pus m’empêcher de sourire. « Voilà un homme bien organisé, y’a rien qui traine ! T’iras dire ça à mes cousins, d’accord ? Parce qu’en général, c’est moi qui faisais le ménage dans la maison et je t’avoue que c’était pénible Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] 2752390508» Petite séance racontage de vie ! Juste après, j’enlevai ma veste et l’accrochai au porte-manteau, avant de proposer à Alexey : « Je vais aller promener cette adorable boule de poils pour éviter qu’elle devienne moins adorable, puis j’irai chercher quelques affaires et après ça… tu pourras me demander tout ce que tu voudras ! »

Je fis une petite révérence, amusée, puis posai mon regard sur Malcolm. Je l’avais déjà côtoyé plus d’une fois et il était vraiment trop mignon comme chien. Je déposai mon sac un peu à l’écart pour ne pas qu’il soit dans le chemin, puis je lâchai mes cheveux et passai une main dedans, me reconcentrant sur Alexey.

« Si tu me dis où je peux trouver la laisse, je pars tout de suite sortir Malcolm. » Après avoir suivi les instructions du jeune homme, j’accrochai donc la laisse au collier du petit chou, le gratouillant un peu au passage. Il avait passé une nuit enfermé, ce pauvre p’tit loup, alors il était temps qu’il sorte. J’enfilai à nouveau ma veste – je n’aurais pas dû l’enlever, tout compte fait – et ouvris la porte, plus motivée que jamais. Je lançai encore à mon ami : « T’as besoin de rien, hein ? Je serai de retour dans un quart d’heure, le temps que je prenne mes affaires. »

Bon, direction l’académie ! Je me dépêchai de sortir, prenant les escaliers pour éviter de perdre du temps avec l’ascenseur et une fois dehors, je fis une petite balade avec le chien à bout de bras. Je pris le temps de l’éduquer un peu aussi, pour éviter qu’il tire de trop sur la laisse, m’arrêtant à chaque fois qu’il le faisait. Une fois tous ses besoins faits, je rentrai et me frottai les mains pour éviter qu’elles gèlent complètement. J’en étais pas loin, c’était pénible. Une fois au bon étage, je partis chercher dans mon studio des vêtements pour le lendemain, un pyjama, des affaires de toilette et quelques autres choses dont je ne pouvais pas me passer. Pendant ce temps-là, le chiot reniflait tout ce qu’il rencontrait et je me contentai de le surveiller du coin de l’œil pour ne pas qu’il fasse de bêtises. Ensuite, je retournai voir Alexey et enlevai la laisse de Malcolm, déposant mes affaires dans la chambre, accrochant une nouvelle fois ma veste au porte-manteau, puis je m’affalai dans le canapé à côté du jeune homme.

« Bon alors, qu’est-ce que tu veux manger ? Je ne dis pas que j’ai beaucoup de talent en cuisine, mais je me débrouille alors je pense que je suis capable de te faire un plat pas trop mauvais. »

J’étais crevée, mais fallait pas qu’il le voie, sinon il allait encore me dire d’arrêter de m’occuper de lui, alors que c’était justement ce pourquoi j’étais là. Non mais je commençais à le connaître, celui-là, alors je me méfiais. Pour la peine, je me rapprochai un peu de lui et me posai contre lui, fermant les yeux pendant quelques secondes, soupirant d’aise. Juste cinq minutes de repos et la Cassiopée était de nouveau aux taquets. Cinq minutes, pas plus.  



Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeMer 20 Nov 2013 - 21:40



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Cassiopée avait profité du fait qu'une infirmière m'avait proposé une canne pour se moquer de mon âge... Comment ça j'étais vieux? J'avais que 28 ans, le bon âge pour une carrière de tennis ou même pour la vie tout court. Même si, enfant, j'avais eu du mal à accepter les ans qui passaient, je m'étais fait à l'idée qu'un jour, j'allais mourir. Le plus tard possible mais c'était comme cela, la vie était une maladie mortelle. Bref, tout cela pour dire que je tournais les yeux vers elle avant de tourner carrément la tête et de... Bah de lui tirer la langue. Ouais, ok, ça fait pas trop mec de 28 ans mais bon, fallait que je sois au même niveau que la jeune femme, elle était encore jeune. "Oh, la petite, elle va se calmer oui?" Bien sur, je n'avais aucune menace dans la voix, juste un petit air de rigolade. Non, je n'avais pas pris la mouche pour si peu. Bon, la même réplique par quelqu'un que je détestais, cela aurait été différent. Mais je ne détestais pas Cassiopée, loin de là même. Bref, l'infirmière revint avec une vraie béquille et je pus quitter l'hôpital pour me retrouver coincer dans une boite à sardine. Nan sérieux, une mini cooper, quand vous faites un mètre quatre-vingt huit, c'était loin d'être pratique. Pourquoi j'avais pris une grosse voiture loi, à votre avis? Mais avec l'aide de Cassiopée, je réussis tant bien que mal à entrer dans le véhicule. Je lui fis un petit sourire quand elle annonça qu'elle avait encore des choses à apprendre en tant qu'infirmière. En même temps, comment pouvait elle savoir que j'aurais du mal à entrer dans sa boite à sardine? Bon, j'aurais pas été blessé, j'y serais entré sans soucis mais bon, là, c'était pas le cas. Le trajet jusqu'à l'académie fut assez rapide avec Cassiopée qui me changea les idées en parlant de sa journée et en me faisant raconter la mienne. Même si la mienne était moins fun que la sienne. On arriva finalement à l'académie en moins de temps qu'il n'en faut pour se rendre compte qu'on a un bouton qui nous ait poussé sur le nez au court de la nuit. Bon, c'était pas classe mais c'était vrai. Je fus presque étonné quand Cassiopée s'arrêta dans la cours de l'académie. Je réussis à sortir de la voiture je ne sais comment en ajoutant que la prochaine fois, elle prendrait ma voiture. Elle fut d'accord avec moi et on monta jusqu'à mon appartement. Et au moment d'ouvrir la porte, nous fûmes assailli par Malcolm, le chien de Yelena, dont j'avais hérité après son accident. Et fut sa tête, il avait envie de faire ses besoins. On pénétra dans l'appartement et Cassiopée fit une réflexion sur la propreté et l'ordre qui y régnait.

"Faut dire que j'ai été à bonne école. A notre arrivée en France, ma mère a pris un petit appartement et pour ne pas se perdre tous les deux, elle ne faisait que ranger. De plus, elle était femme de ménage à l'ambassade de Russie alors..." Pas un mot sur mon père. En même temps, il n'était pas venu avec nous en France alors je ne l'avais pas connu. Qu'était il devenu quand ma mère avait quitté la Russie de la guerre froide pour suivre Mr Adamovitch en France? Nul ne le sait. Enfin, ma mère avait bien son idée mais personne n'avait pu lui dire si oui ou non mon père avait été arrêté et exécuté par le régime en place à l'époque. Personnellement, je n'avais pas cherché à savoir ce qui était arrivé à mon père. Non pas que je sois ingrat mais je ne l'avais connu que pendant deux années et je n'en avais pas le moindre souvenir. Revenons au moment présent et non à un passé qui ne peut être changé. Cassiopée avait salué Malcolm et elle proposa d'aller promener Malcolm, chose que je ne pouvais pas faire. J'acceptais du regard et ajoutais un sourire, lui indiquant où trouver la laisse du chiot. Le temps qu'elle parte, je me décidais à changer de chemise parce que le rose ne m'allait mais alors pas du tout au teint. J'allais donc dans ma chambre pour changer de chemise, mettant une chemise blanche comme celle que j'avais la veille quand je m'étais fait poignarder. Le temps que je réussisse à enfiler et à boutonner ma chemise, Cassio' n'allait pas tarder à revenir. Je décidais alors de me poser sur le canapé pour réfléchir un peu à ce qu'il c'était passé depuis hier. Pas tant sur le coup de couteau que je m'étais pris mais sur les sentiments que m'inspirait la jeune femme. J'étais accoudé à l'accoudoir du canapé, les yeux regardant dans le vague au travers de la fenêtre. Je ne savais que penser. Je ne pensais pas être amoureux mais en même temps, ce que j'éprouvais pour la jeune femme, c'était plus qu'une simple amitié, plus encore que ce que j'éprouvais pour Yelena. Cela semblait difficile à croire mais c'était comme ça. J'étais tellement plongé dans mes pensées que j'entendis à peine Cassiopée rentrer de sa promenade avec Malcolm. Je ne repris contact avec la réalité que lorsque la jeune femme s'installa sur le canapé en me demandant ce que je voulais manger. Tournant la tête vers elle, je fis qu'elle avait un sac à la main. Elle avait du passer à son appartement avant de rentrer. Je ne savais que lui répondre parce que j'avais pas spécialement faim à vrai dire. Je ne lui avais pas répondu, trop occupé à l'observer. Elle vint se poser contre moi et je passais mon bras autour de ses épaules, posant délicatement ma tête contre la sienne. Elle devait vraiment être fatiguée car elle finit par ne plus bouger. Peut être c'était elle endormi. Si c'était le cas, autant ne plus bouger et recommencer à penser. Des sensations contradictoires se succédaient en moi. Le besoin de la protégée, de la rendre heureuse mais aussi le besoin de fuir. Je ne savais pas encore ce qu'il venait de faire là mais j'avais peur. Peur de ne pas être apprécié pour ce que j'étais mais pour ce que j'avais été. Une star du tennis français, certes déchu, mais une ancienne star. J'avais beau savoir que ce n'était pas le genre de Cassiopée, ce sentiment de peur irrationnel était présent. Je finis par me lever, en faisant bien attention à ne pas déranger la jeune femme. Je la recouvris d'une couverture qui traînait sur l'un des fauteuils avant de me diriger vers la cuisine. Je me passais un peu d'eau sur le visage, espérant calmer les sensations qui grandissaient en moi. Je revins dans le salon pour voir que la jeune femme n'avait pas bougé. Sur, elle aurait pas la foi pour faire un bon repas après sa petite sieste. Autant commander de la nourriture. Je passais alors un coup de fil au japonais du coin où j'étais d'ailleurs un bon client. Ils commençaient à me connaître. Je commandais un petit assortiment de la carte et pris rendez vous pour une livraison à vingt heures quarante cinq. Cela laisserait le temps à Cassiopée de se reposer un petit moment avant de manger. Je m'installais sur le fauteuil, Malcolm couché sur mes pieds alors que je regardais la jeune femme dormir. Je ne saurais dire si le sommeil la rendait belle ou pas, mais elle avait un air détendu et doux que je ne lui avais peu souvent vu. Non pas qu'elle ait une tête de bouledogue mais bon, elle avait souvent les traits tirés et là, elle était totalement détendu. Je restais bien une bonne dizaine de minute à la regarder quand je fus déranger par le téléphone. Voulant ne pas réveiller la jeune femme, je pris le téléphone qui était installé sur la petite table de chevet juste à côté du fauteuil. Comme tous les soirs, ma mère m'appelait. C'était devenu un petit rituel depuis que j'avais quitté la maison à 15 ans pour devenir professionnel de tennis. Et on avait du mal à s'en défaire même si j'avais 28 ans aujourd'hui. Pile au moment où je raccrochais, on toqua à la porte. C'était le livreur de sushis. Je récupérais ma commande et dressais la table avant d'aller réveiller Cassiopée. Je m'assis sur le canapé, juste à côté d'elle. Me penchant, j'embrassais délicatement le front de la jeune femme avant de lui murmurer à l'oreille. "Hey trésor, il est l'heure de manger."

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeJeu 21 Nov 2013 - 21:11




Houston, on a un

problème !

Si j’aimais me moquer d’Alexey ? Oh que oui ! Je n’avais d’ailleurs pas hésité une seconde lorsque l’infirmière était partie chercher une béquille et tout ce qu’il trouva à me faire était de me tirer la langue. Oh, le gamin ! Et ça avait vingt-huit ans, ça ? J’éclatai de rire et mon sourire s’agrandit encore suite à sa petite phrase me traitant de petite. En général, ces phrases-là me mettaient toujours en rogne parce que je n’aimais pas le fait d’être toute petite en taille, même si là, il visait plutôt mon âge. Mais lui, il avait le droit. Et rien que lui. Alors faites gaffe à vos fesses si jamais vous osez me dire que je suis petite, parce qu’elles risquent de ne pas survivre ! Amusée, je lui répondis donc :

« Si tu n’étais pas blessé je t’aurais chatouillé à mort, jusqu’à ce que t’en puisses plus, mais je ferai ça une autre fois ! Tu vas mourir, Strogonov. »

Je l’avais pointé du doigt d’un air faussement menaçant, mais mon sourire témoignait de ma bonne humeur. Non, je n’avais pas envie de lui faire la gueule ou encore moins de me prendre la tête avec, alors que d’habitude, c’était souvent ce que je faisais avec les gens, vu que j’avais un super caractère qui plaisait à tout le monde. Et je vous interdis de dire que c’est pas vrai ! Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] 1950736702 Finalement, nous rentrâmes donc à deux, inutile de m’éterniser là-dessus parce que je vous ai déjà tout expliqué en détails et une fois la porte de l’appartement d’Alexey franchie, un chiot me sauta dessus. Oui bah par contre, il allait devoir faire gaffe avec Alexey, le toutou, sinon il allait encore plus le casser et j’allais me fâcher tout rouge. Ben oui quand même, j’avais promis de prendre soin du jeune homme et je comptais tenir ma promesse, même si ça allait sûrement être pénible pour lui parce que j’allais faire la mère poule vingt-quatre heures sur vingt-quatre et que je n’arrivais pas à me tenir tranquille très longtemps. Enfin, pour Alexey, j’allais faire de mon mieux et il n’avait qu’à me le demander s’il voulait être seul ou quoi que ce soit, je le respectais tout à fait et j’étais capable de me taire pendant quelques instants, quand même. Finalement, j’entrai donc dans l’appartement, suivie par le jeune homme et je lui fis la remarque que son appartement était parfaitement rangé. Il me répondit qu’il avait été à bonne école puisque sa mère n’arrêtait pas de ranger, étant femme de ménage à l’ambassade de Russie, qui plus est. Je souris en hochant la tête, répondant d’un air rêveur :

« Ah, la Russie… j’ai jamais été là-bas mais ça a l’air génial. Faudra que tu m’en parles un peu, ça m’intéresse beaucoup. »

C’était un pays dont je ne connaissais pas grand-chose, à vrai dire, après tout je n’avais jamais beaucoup voyagé et je ne connaissais presque que la Belgique et la France. J’avais beau avoir lu des livres sur les différents pays, je ne m’en souvenais plus très bien, seulement de certaines petites choses importantes à savoir sur la Russie ainsi que des traditions en tout genres. Alors oui, j’attendais avec impatience le moment où il m’en parlerait, surtout que lui connaissait sûrement bien le pays. Je proposai alors au jeune homme d’aller promener le chiot, ce qui permettrait à ce dernier de se détendre un peu et à Alexey d’être un peu seul aussi, surtout qu’il n’allait l’être que lorsque j’étais en cours ou que je montais à cheval. Enfin, y’avait moyen que je rentre chez moi pendant quelques heures hein, mais je préférais garder un œil sur lui pour qu’il ne fasse pas trop de bêtises, parce que je savais qu’il en était tout à fait capable. Je sortis donc Malcolm et passai chez moi pour prendre quelques affaires, puis revins dans le studio du jeune homme et défis la laisse du chien avant de m’affaler dans le canapé, complètement crevée. Je demandai au jeune homme ce qu’il voulait manger et il ne me répondit pas, m’observant simplement, la tête visiblement un peu dans les nuages. Ca me mit un poil mal à l’aise et du coup, je baissai les yeux en souriant, préférant me blottir contre lui, comme je l’avais fait la veille. Il passa son bras autour de moi, posa sa tête contre la mienne et je soupirai d’aise, fermant les yeux pendant ce qui était censé être cinq minutes. Sauf que j’étais tellement bien contre lui et que je me sentais tellement en sécurité, que je m’endormis sans le vouloir, oubliant complètement ma promesse de ne pas m’assoupir.

Je ne sentis pas Alexey se lever, ni la couverture se poser sur moi, et j’entendis encore moins la sonnerie du téléphone ainsi que le livreur qui venait nous apporter du japonais. Je ne me réveillai que lorsque le jeune homme posa un baiser sur mon front, me soufflant une petite phrase toute douce en même temps. J’ouvris donc les yeux, ne réalisant pas encore tout à fait ce qu’il s’était passé, puis ça fit tilt dans ma tête et je me redressai d’un coup, les yeux écarquillés. Je frottai dans ceux-ci et je m’exclamai :

« Merde, je me suis endormie ! Rhan, j’suis trop nulle ! » En voyant l’heure qu’il était, je continuai : « Neuf heures moins le quart ?! Mais fallait me réveiller plus tôt ! »

Je soupirai et me levai, réarrangeant mes cheveux en passant une main dedans. N’empêche que la phrase qu’il m’avait soufflée pour me réveiller était juste trop adorable et j’aurais tout donné pour pouvoir l’entendre une deuxième fois. Sauf que je ne laissai rien paraître, pas douée du tout en matière de sentiments. Et j’arrivais encore moins à les exprimer. Je fis alors le tour de la pièce du regard et quand je vis la table dressée et un petit sac avec des motifs japonais dessus, je fus encore plus étonnée. Je fronçais les sourcils et commençai à râler un peu sur Alexey :

« C’est moi qui dois prendre soin de toi, pas l’inverse ! » Tais-toi la petite, il a été adorable alors tu ferais mieux de te la fermer deux secondes. Je lui fis un petit sourire innocent et tout mignon, avant de le remercier tout gentiment, changeant d’humeur très rapidement, pour le coup : « Merci d’avoir commandé à manger, c’est génial. »

Je me dirigeai donc vers la table, et entrepris de sortir la nourriture du sac. Je pouvais au moins faire ça, n’est-ce pas ? Histoire de ne pas me sentir trop ridicule après. En plus c’était du japonais, c’était super ! J’en fis part au jeune homme et le laissai s’installer à table, avant de faire pareil. Je lui servis donc ses sushis et sortis les baguettes du sac, souriant à la vue de celles-ci. Une question me traversa alors l’esprit.

« Tu sais manger tes sushis avec des baguettes, au moins ? »

Parce que moi, j’y arrivais ! Enfin, je n’étais pas non plus incroyablement douée, mais je me débrouillais et j’arrivais à ne pas faire tomber le moindre truc à chaque fois. Alors ça tombait plutôt bien ! Après avoir lancé un petit bon appétit, je me mis donc à manger et mon regard se posa automatiquement sur le jeune homme de temps en temps, tandis qu’un léger sourire étirait mes lèvres. J’étais heureuse. Presque trop heureuse même.

« Je suis contente d’être là, avec toi. » Lui dis-je simplement, presque en chuchotant, comme si j’avais peur qu’on entende mon aveu, même s’il n’y avait que lui, moi et le chien dans la pièce. J’eus un petit sourire mignon, repris un sushi et ajoutai doucement : « Vraiment contente. »




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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeJeu 21 Nov 2013 - 22:48



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




La jeune femme me fit bien rire en disant que si j'avais pas été blessé, elle m'aurait chatouillé jusqu'à la mort. Je prenais les paris quant au fait qu'elle réussirait à se protéger de mes représailles. Mais je ne relevais pas. Enfin bon, on finit par rentrer à l'académie et elle partit sortir le jeune chien qui n'en avait pas eu l'occasion depuis hier soir. Une fois dans mon appartement, je dévoilais quelques éléments de ma vie à la jeune femme. Elle avait intérêt à en profiter parce que je n'aimais pas trop parler de moi et surtout du passé de misère que j'avais vécu à Paris même si ma mère avait pu avoir un appartement de fonction dans un des plus beaux quartiers de la capitale. En même temps, l'appartement était entièrement payé par Mr Adamovitch pour la simple et bonne raison que j'étais le meilleur ami de sa fille. C'était également lui qui m'avait payé mes cours de tennis. Il avait remplacé mon père lorsque ce dernier avait du rester en Russie. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je considérais Yelena comme une sœur. J'eus un petit sourire devant le regard rêveur de la jeune femme à la simple mention de mon pays d'origine. "Oh tu sais... C'est pas aussi classe que ce que le gouvernement veut bien le laisser paraître..." J'y étais allé pendant 13 ans, entre mes deux et mes quinze ans, jusqu'à la mort de mes grands parents à vrai dire. Et je n'en gardais pas forcément un parfait souvenir. La jeune femme quitta l'appartement avec le chien et je pris le temps de réfléchir le temps qu'elle revienne. Une fois la jeune femme revenu, elle vint s'installer contre moi et finit par s'endormir. Elle resta assoupi pendant une bonne demi heure avant que je n'aille la réveiller. Quand elle se releva d'un bond, j'eus le réflexe de me redresser en même temps qu'elle pour éviter de me prendre un coup de boule de la part de Cassiopée. J'eus un petit rire quand elle dit que j'aurais du la réveiller plus tôt.

"Tu dormais tellement bien que je pense que je me serais senti mal si je t'avais réveillé pour rien." Par contre, je vis bien vite que quelque chose ne lui plaisait pas. Tournant la tête vers ce qu'elle regardait, je vis qu'elle fixait le repas. Bah quoi, elle était pas contente de pouvoir se reposer un peu? Il fallait croire vu qu'elle râla pour le coup. Je dois dire que je fus un peu vexé de la réaction de la jeune femme. J'étais peut être blessé mais j'étais pas non plus sur mon lit de mort alors je pouvais très bien m'occuper de quelques petites choses. Quand elle me remercia, j'étais encore sous le coup de la vexation alors j'eus juste un petit haussement d'épaule. Je me relevais donc et me dirigeais vers la table, m'appuyant sur ma béquille. Je me laissais servir par la jeune femme toujours silencieux. Elle finit par s'installer face à moi et me demanda si je savais manger mes sushis avec mes baguettes. Je lui lançais un regard genre: Je suis pas un demeuré. "Je crois que je mange japonais depuis plus longtemps que toi alors oui, je sais manger avec des baguettes." J'entrepris alors de lui prouver que je savais manger avec des baguettes. Le silence finit par se faire autour de la table alors que nous commencions à manger. Je sentais de temps en temps le regard de la jeune femme sur moi et parfois, mon regard tombait sur elle. Je n'étais plus de mauvaise humeur et un léger sourire flottait même sur mes lèvres. Sourire qui s'élargit quand la jeune femme déclara qu'elle était heureuse d'être avec moi. J'espérais qu'elle comprendrait que moi aussi j'étais content qu'elle soit présente à mes côtés. Le reste du repas se déroula dans le silence. Je ne savais pas vraiment quoi dire à la jeune femme. Mais très vite, j'étouffais un léger bâillement dans le dos de ma main. Je finis par me lever avant de me diriger vers la jeune femme. "Bon, au lit mademoiselle Desmoulins. Vous vous levez demain parce que vous avez cours." J'eus un petit rire avant de lancer un coup de tête en direction de la chambre. "Viens, je vais te montrer où tu vas dormir."

Je pris la jeune femme par les épaules et la dirigeait vers ma chambre à coucher. Oula, je vous calme tout de suite, il n'allait rien se passer ce soir! Personnellement, j'allais dormir sur le canapé pendant que je laissais ma chambre à la jeune femme. J'étais un parfait gentleman, qu'est ce que vous croyez. Et puis, je crois que j'aurais été trop mal à l'aise de dormir dans le même lit que la jeune femme. J'ouvris la porte de ma chambre et allumais la lumière. La chambre était à l'image du reste de l'appartement: bien rangé et avec une bonne odeur de propre. Le mobilier était classieux et dans les couleurs blanches et métal gris. C'était ici que la jeune femme allait dormir pendant que je squatterais le canapé du salon et que je tiendrais compagnie à Malcolm qui dormirait dans son panier, comme chaque nuit. "Voilà, laisse moi juste récupérer mon pyjama et tu auras la chambre rien que pour toi." Je me dirigeais vers mon armoire et ouvrit la porte du placard. Je mis rapidement la main sur mon pantalon mais impossible de retrouver le haut qui allait avec le dit pantalon. Comme souvent avec moi, la couleur était grise avec deux rayures rouges sur les côtés extérieurs des jambes. Cela faisait un peu penser à un pantalon de jogging mais cela n'en n'était pas un. Je sortis de la chambre pour laisser le temps à Cassiopée de se changer. Pour ma part, je pris la direction de la salle de bain qui se trouvait juste à côté du salon pour me changer. Je me mis en bas de pyjama, bien décidé à retrouver le haut une fois que la jeune femme aurait fini de se changer. Je sortis donc de la salle de bain torse nu. Avec le temps, mes muscles avaient légèrement fondus mais j'étais quand même resté assez musclé. En tout cas, suffisamment pour ne pas avoir honte de me montrer torse nu devant une femme. Le seul point négatif était le pansement que j'arborais dans le bas du dos et qui rappelait l'événement qui avait eu lieu hier. Je me dirigeais vers la chambre, toquant légèrement à la porte pour dire à Cassiopée que j'étais derrière. Sauf que je n'eus besoin que de me rendre dans le salon pour voir la jeune femme posé sur le canapé. "Je peux savoir ce que tu fais sur le canapé???"

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 22 Nov 2013 - 21:03




Houston, on a un

problème !

Alexey m’avait rapidement parlé de sa mère et je lui avais répondu d’un air rêveur que la Russie devait être un pays magnifique et qu’il devrait m’en parler un de ces quatre, puisque ça m’intéressait beaucoup. Il m’expliqua que ce n’était pas aussi classe que ce que le gouvernement voulait laisser paraître et je haussai un sourcil, un peu étonnée, pour le coup. Ah bon, ce n’était pas si génial que ça ? Je hochai légèrement la tête, me disant qu’il avait sûrement raison puisqu’il connaissait le pays beaucoup mieux que moi, et que je n’avais fait que lire des choses dessus. Pourtant, je voyais qu’il n’était pas spécialement enthousiaste à l'idée de parler de son pays natal et je ne forçai donc pas la chose, partant simplement sortir le chien sans chercher à poursuivre la conversation. Je finis par rentrer une nouvelle fois dans l’appartement et partis me blottir contre le jeune homme, décidée à ne pas m’endormir, sauf que… c’est quand même ce qui arriva. C’était pénible, ça. J’étais tellement crevée que je n’arrivais même plus à rester éveillée et j’étais censée m’occuper de mon ami, alors je me maudissais intérieurement de m’être assoupie. D’ailleurs, je me relevai d’un bond lorsqu'il me réveilla et Alexey s’écarta. Il avait sûrement dû être penché sur moi et je ne l’avais pas réalisé, encore un peu endormie, pour le coup. Mais je m’étais rapidement reprise et je lui avais dit qu’il aurait dû me réveiller plus tôt, chose qui le fit rire. Il s’expliqua alors en me disant que je dormais tellement bien qu’il s’en serait voulu s’il m’avait réveillée pour rien. Je ris doucement à mon tour et je lui lançai un regard désolé, avant de répondre :

« Je suis désolée, j’essayerai de tenir, la prochaine fois. »

Finalement, mon regard se posa sur la table, qui était mise, et mon réflexe fût de râler un peu, pas contente à l’idée qu’il s’occupe de moi alors qu’on était censés faire l’inverse. Sauf que c’était vraiment gentil d’avoir fait tout ça et en plus, il avait payé la nourriture pour moi, alors il fallait que je sois un minimum gentille avec lui, c’était la moindre des choses. Sauf qu’être gentille, voyez-vous… ce n’était pas mon point fort. J’avais du mal à me rattraper en ayant fait ou dit quelque chose de mal et je n’étais pas spécialement douée en matière de remercier les gens, alors je lui avais sorti une petite phrase censée être mignonne et il devait faire avec. Sauf qu’en réponse, il haussa les épaules et je baissai le regard, un peu déçue. Fallait pas m’en vouloir si je râlais souvent, c’était dans ma nature et j’avais déjà essayé maintes et maintes fois de me reprendre, mais en vain. Alors le fait qu’il fasse le vexé ne me plaisait mais alors pas du tout. Je m’installai donc à table et me mis à servir les sushis du jeune homme tandis que celui-ci venait dans ma direction en s’appuyant sur sa béquille. J’avais mal pour lui. Surtout que les sportifs, ça déteste les blessures, et je sais de quoi je parle. Je lui demandai alors gentiment s’il arrivait à manger avec des baguettes et il me répondit assez froidement qu’il mangeait japonais depuis plus longtemps que moi alors que oui, il savait manger avec des baguettes. J’eus un soupir presque inaudible et entamai le repas, silencieuse, pas comme à mon habitude. C’était surtout le fait que le jeune homme m’en veuille, visiblement, qui me mettait grave mal à l’aise. Parce que j’avais peut-être l’habitude que les gens me râlent dessus, mais je n’avais pas l’habitude que les gens que j’aimais me fassent la tête. Et ça, ça me faisait vraiment mal au cœur, en réalité. Sauf que j’étais beaucoup trop têtue pour me l’avouer et je me contentai donc de rester silencieuse, mangeant mon repas. Sauf qu’au bout d’un moment, l’atmosphère se détendit et mon regard se posa de temps en temps sur le jeune homme, un léger sourire aux lèvres, et lui aussi en avait un. Je finis par lui avouer que j’étais vraiment contente d’être là avec lui et son sourire s’agrandit, mais il ne répondit pas. J’allais devoir apprendre à comprendre les sentiments des hommes, moi, parce que là, je ne savais pas. Il devait sûrement être content aussi, mais peut-être pas autant que moi. Je n’en savais trop rien.

Finalement, à la fin du repas, il me proposa d’aller au lit parce que j’avais cours demain et je souris en réalisant qu’il parlait comme mon père. Sauf que là, la façon de me le demander était bien meilleure que celle de mon père et je me levai donc, puis souris et lui répondis :

« Je crois que pour une fois, je vais faire ce que tu me demandes, j’en peux plus. »

Je soupirai doucement, puis il me montra l’endroit où j’allais dormir. Ah non, je n’allais pas dormir dans le lit ! C’est lui qui devait s’installer là, parce que de un, c’était son appartement, et de deux, moi, je n’étais pas blessée et je n’avais pas besoin de beaucoup de confort pour m’endormir. Alors malgré le fait que je fasse mine d’accepter de dormir là, je préparai un autre petit plan dans ma tête, oubliant tout de suite l’idée de laisser Alexey dormir dans le canapé. Il alluma la lumière de la chambre et j’y jetai un coup d’œil, réalisant que là aussi, c’était super bien rangé et très agréable. Il me demanda  de bien vouloir attendre qu’il retrouve son pyjama et je hochai la tête, toujours un sourire en coin aux lèvres. J’attendis patiemment, et un poil mal à l’aise aussi, qu’il sorte de la chambre, puis ouvris mon sac et en sortis mon pyjama. Pour le coup, débardeur tout simple, noir un peu moulant – chut, je n’avais rien trouvé d’autre ! – et un pantalon de pyjama d'un tissu tout doux à carreaux rouges, roses et blancs pour le bas. Je coiffai très rapidement mes cheveux en chignon comme à mon habitude pour aller dormir, puis je frissonnai – le débardeur n’était pas spécialement chaud – et me faufilai dans le salon, direction le canapé. Je m’installai donc dedans et m’enroulai dans la couverture que m’avait donnée Alexey un peu plus tôt, me mettant en boule pour avoir un peu plus chaud. Ca allait venir, c’était simplement le fait que la couverture soit encore un peu froide qui me faisait frissonner, c’est tout. Lorsqu’Alexey sortit de la salle de bains, je levai les yeux vers lui et ne pus m’empêcher de poser mon regard sur son torse musclé qui faisait presque rêver. Je dis presque pour ne pas qu’on me prenne pour je-ne-sais-quoi après, mais en fait, j’avais vraiment besoin d’un bavoir, là. Surtout que je n’avais pas eu beaucoup l’occasion de voir des mecs torse nu en face de moi à part mes cousins alors ça ne me connaissait pas trop, mais je savais qu’Alexey était plutôt bien foutu grâce au tennis et tout ça. Pourtant, je relevai vite les yeux vers son visage, un petit sourire malicieux aux lèvres puisque je savais qu’il ne s’attendait pas à me voir là. D’ailleurs, il me fit la remarque et je souris de plus belle, avant de lui dire, plus sérieusement mais toujours très gentiment :

« Je savais que tu ne voudrais pas que je dorme ici mais moi je te veux dans ton lit, alors je ne bougerai pas de ce canapé, que tu le veuilles ou non. » Mon sourire se fit doux et attendri et je poursuivis : « Je veux que tu dormes bien, et ne t’inquiète pas pour moi, je dors partout. »

Il n’avait pas intérêt à traîner de trop, le choupinet, sinon on allait encore se prendre la tête et je ne le voulais pas… Il ne serait sûrement pas content de me voir là, mais je répète, je ne comptais pas bouger, j’étais d’ailleurs très bien là et j’avais fini par avoir chaud. Alors pour finir, je me défis de ma couverture, me dépêchai de rejoindre le jeune homme, lui posai un rapide baiser sur la joue et tout en me précipitant vers le canapé pour ne pas qu’il me le prenne entretemps, je lui lançai :

« Bonne nuit, monsieur Strogonov. »

Je me blottis à nouveau dans ma couverture et posai mon regard sur lui, attendant qu’il parte dans sa chambre, toujours ce petit sourire aux lèvres qui ne s’effacerait plus de sitôt. Malgré le fait que je sois un peu mal à l’aise, j’étais incroyablement contente d’être seule avec lui et ça me faisait quand même de l’effet, je vous l’avoue. Mais je n’allais pas lui dire pour autant, j’étais bien trop têtue mais aussi bien trop timide pour ça. Lorsqu’il s’engagea dans la chambre, je baissai le regard et le posai sur Malcolm, qui me regardait de ses yeux tout mignons depuis son panier. Je chuchotai joyeusement :

« Dors bien p'tit loup, fais de beaux rêves ! »

Oh, oui, beaucoup d’humour la Cassiopée. Surtout le soir en étant crevée. Je m’assurai que mon portable soit bien à côté de moi – c’était une habitude que je ne risquais pas de perdre tout de suite – puis fermai les yeux et soupirai d’aise, passant la couverture à moitié sur mon visage. Je ne mis pas longtemps à m’endormir et le début de mon sommeil se fit calme et sans rêves. C’est la deuxième partie de la nuit qui fût plus compliquée.

Je revis une nouvelle fois mon accident en escalade, revivant les moindres frayeurs encore et encore, les images de pluie dans les yeux et de rochers glissants me passant à toute vitesse à travers l’esprit. J’entendais mon professeur me crier de ne pas lâcher mes prises, de rester là où j’étais jusqu’à ce que ça se calme, mais la crampe que j’avais dans la jambe m’empêchait de rester immobile. Obligée à la bouger, je glissai et réussis à me rattraper, écorchant la paume de ma main au passage. Je jurai et m’agrippai au rocher de toute mes forces, mes doigts devenant blancs petit à petit à force de serrer la roche. Je jetai un coup d’œil en haut mais ne vis rien à cause de la pluie qui coulait dans mes yeux et les baissai à nouveau, prise d’une irrésistible envie de les frotter. Prudemment, je lâchai une main et réalisai mon souhait, mais un bout du rocher se déroba sous mon pied et je glissai vers le bas, lâchant un petit cri au passage. Encore des cris, incompréhensibles, de mon professeur. Je jurai et vis du sang couler le long de mon bras, venant tout droit de ma main. Mes yeux se mouillèrent de larmes et je dus me forcer pour ne pas qu’elles coulent. Je tentai de me redresser un peu, la crampe dans mes jambes et dans mes bras devenant intenable. Le moindre mouvement tirait sur mes muscles et me faisait grimacer au possible. Il se mit à pleuvoir de plus en plus et je paniquai, même si je n’étais pas du genre à le faire très rapidement. Ma respiration était rapide et saccadée, mes yeux me piquaient et je ne sentais presque plus mon corps. A un moment donné, je fus obligée de lâcher, n’arrivant plus à tenir. Je descendis brusquement de quelques mètres, ma peau se frottant contre la roche, laissant des traces affreuses sur toutes les parties de mon corps non protégées, mais je gardais espoir. La corde me tenait, je ne pouvais pas tomber. C’était fait pour, il n’y avait aucun danger. Je m’en sortirais bien. Puis la corde lâcha. Tout bêtement. Je rebondis contre le gros rocher, puis plus rien, le noir. Mais une douleur intense me fit perdre entièrement conscience.

Dans un cri aigu, je me réveillai en sursaut, me redressant d’un coup dans mon lit. Ma respiration rapide sifflait et j’étais complètement en sueur, paniquée par ce que je venais de rêver. Tentant de me calmer, je passai une main dans mes cheveux et dégageai la couverture qui me faisait plus transpirer qu’autre chose. Par réflexe, je pris mon portable et envoyai un message à Matthieu, le plus âgé de mes cousins, que j’avais l’habitude d’appeler dans ces moments-là mais le fait que je sois dans l’appartement d’Alexey me poussait à ne pas faire de bruit. Quoiqu’avec mon cri, j’avais dû le réveiller… espèce d’idiote. Je laissai mes doigts courir à toute vitesse sur le clavier, tentant de me reprendre petit à petit. Encore un cauchemar, ça me saoule. J’en peux plus.



Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 22 Nov 2013 - 22:28



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Le repas s'était déroulé dans le silence. J'étais encore sous le coup de la vexation mais cette dernière passa très rapidement et je retrouvais même un petit sourire. A la fin du repas, je décidais de laisser la table comme elle était. Après tout, j'aurais le temps de tout ranger demain, quand la jeune femme serait à ses cours. Je conduisis la jeune femme jusqu'à la chambre, là où elle allait dormir le temps qu'elle vivrait avec moi. J'étais loin de me douter que lorsque j'allais sortir de la salle de bain, je la trouverais en pyjama, installé confortablement sur mon canapé. Je lui demandais alors ce qu'elle faisait là et je ne pus retenir un soupire quand elle m'annonça qu'elle allait s'installer sur le canapé, me laissant ma chambre. J'allais avoir une petite conversation avec elle. Mais je compris bien vite que rien n'y ferait, elle ne comptait pas me laisser le canapé. Alors, plutôt que d'engager les hostilités, je décidais de faire selon le bon vouloir de la jeune femme et de lui laisser le canapé, vu qu'elle l'avait décidé. Je pris en silence la direction de ma chambre et entrepris de chercher mon haut de pyjama. Mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. Alors, je décidais d'aller me coucher comme cela, torse nu. Après avoir écarté la couette, je posais ma béquille au pieds du lit et me glissais sous les draps. Le chauffage marchait à plein régime mais je mis un certains temps à m'endormir. Ma blessure me tirait sur la peau et je ne trouvais pas de bonne position pour trouver le sommeil. Finalement, je restais sur le dos et réussit à m'endormir.

Je n'étais pas un habitué des réveil en sursaut, surtout aux alentours de 2h du matin. Et pourtant, ce fit bel et bien le réveil auquel j'eus droit. Incapable de me redresser d'un bond, je me glissais sur le côté et sortis mes jambes du lit. J'avais du mal à émerger du sommeil dans lequel j'étais plongé mais je me rappelais parfaitement ce qui m'avait réveillé: un hurlement à glacer le dos. Et il n'y avait qu'une seule personne dans mon appartement en plus de moi: Cassiopée. Soudain bien réveillé en ayant compris que c'était la jeune femme qui avait hurlé, je me levais après avoir récupéré ma béquille. Direction le salon. Il y avait une faible lumière, provenant surement du téléphone de la jeune femme. Elle semblait écrire un sms. Bon, au moins, elle n'avait pas été agressé par un voleur qui aurait réussi à s'infiltrer dans mon appartement. Sortant silencieusement de ma chambre, je me dirigeais vers le canapé. "Cassiopée?" J'avais préféré m'annoncer plutôt que de faire peur à la jeune femme. Je finis par m'installer juste à côté d'elle sur le canapé. "Tu veux en parler?" Si elle me disait non, je comprendrais. Mais j'allais revenir à la charge une prochaine fois. Je n'allais pas la lâcher tant qu'elle ne m'aurait pas dit quelle était la raison de mon réveil en sursaut à 2h du matin. Je glissais ma main le long de sa joue pour remarquer que le visage de la jeune femme était couverte de sueur. Et une simple chaleur un peu trop élevé ne pouvait expliquer une telle chose. Personnellement, ce qui me faisait transpirer en plus de la chaleur, c'était les cauchemars alors je me doutais bien que c'était ce qu'il venait d'arriver à la jeune femme.

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeVen 22 Nov 2013 - 23:45




Houston, on a un

problème !

Je lui avais piqué son canapé euh ! Avant qu’il puisse faire quoi que ce soit euh ! Et j’en étais fière, parce que je savais que c’était le seul moyen de le faire dormir bien au chaud dans son lit, tranquillement. Lui avait besoin de plus de confort que moi alors c’était naturel que je propose de m’installer dans le salon. D’ailleurs, quand il m’avait retrouvée dans le canapé, je lui avais donné ces explications, tout gentiment, et il n’avait même pas protesté, ce qui était génial. Sauf que j’avais vu à sa tête qu’il n’aimait que très peu l’idée, même si au fond, il devait quand même être heureux de ne pas se taper le truc le moins confortable de l’appartement pour dodoter, non ? Enfin voilà, il s’était donc rendu dans sa chambre et je m’étais endormie sans trop tarder, pensant bien dormir, pour une fois.

Sauf que non. Encore et toujours ce même cauchemar, ça tournait en rond, je n’arrivais pas à m’en débarrasser et c’était incroyablement pénible. Ce n’était pas quelque chose de très grave en soi, mais revivre ce moment était très douloureux et je finissais toujours en sueur, réveillée et redressée dans mon lit avec mon cœur qui semblait pouvoir me lâcher en moins de deux. Ca faisait maintenant quelques années que je cauchemardais chaque nuit et que je n’en parlais qu’à Matthieu, préférant ne pas ennuyer mes parents avec tout ça. Bon, ils avaient dû le remarquer entretemps, surtout ma mère, mais je refusais d’en parler et encore moins d’en discuter avec un psychologue, parce que je n’avais pas du tout besoin de ça et le fait que je sois têtue comme une mule n’allait pas y changer grand-chose. Personne de ma famille à part mon cousin aîné ne savait réellement ce qu’il m’arrivait et c’était bien comme ça, je ne cherchais pas à crier sur les toits à quel point c’était affreux de revivre tout ça parce que je savais que ça ne changerait rien. Je ne m’étais même pas confié au plus jeune de mes cousins et je ne sais même pas pourquoi. Sûrement parce que ce dernier répétait plus souvent les secrets, malgré qu’on lui dise de se taire, mais c’était presque inconsciemment qu’il le faisait donc je ne pouvais pas lui en vouloir. Il fallait simplement que je fasse attention en lui disant certaines choses.

Bref. Je m’étais donc réveillée en hurlant et j’avais presque honte d’avoir poussé ce cri, parce que ça avait forcément réveillé mon ami et j’avais l’impression de ne pas l’aider du tout, mais au contraire, de lui apporter encore plus de problèmes. D’être un poids sur ses épaules, et ça me rendait triste. Je voulais qu’il se sente bien avec moi, pas qu’il se préoccupe de choses dont il n’était même pas au courant. Par réflexe, je pris mon portable en mains – vous voyez pourquoi je l’avais toujours près de moi, maintenant ? – et envoyai un message à Matthieu, chose qui m’aidait à me calmer et à me rassurer. Quand on habitait encore ensemble, je partais souvent me coucher dans son lit, à l’insu du petit frère, et je repartais me coucher dans le mien un peu avant qu’on nous réveille. C’étaient des petites habitudes qui avaient disparu au fil du temps et qui me manquaient énormément, à vrai dire. Mais on n’allait pas rattraper le passé et il fallait faire avec. En appuyant sur le bouton envoyer, j’entendis la porte s’ouvrir et une grande silhouette se dressa devant moi, à quelques mètres. Je l’avais donc bien réveillé. Je jurai intérieurement, mais ne pus m’empêcher de sourire faiblement en voyant Alexey. Il dit mon nom, me prévenant de sa présence, puis il s’approcha et je sentis le canapé s’abaisser un peu lorsqu’il vint s’asseoir à côté de moi. La lumière de mon portable s’était éteint et il n’y avait plus que la lumière venant de dehors qui éclairait faiblement la pièce, à travers les rideaux. Il passa sa main sur ma joue et je fus un peu gênée en constatant qu’il allait sentir que j’avais transpiré, mais ne m’écartai pas de sa main, au contraire. Je la pris dans les miennes et en caressai doucement le dos de mes pouces. En chuchotant, je lui soufflai :

« Je suis désolée d’avoir crié, je ne voulais pas… » ma voix trembla légèrement et je repris ma respiration, puis il me demanda si je voulais en parler.


UC'.




Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeSam 23 Nov 2013 - 11:37




Houston, on a un

problème !

Je lui avais piqué son canapé euh ! Avant qu’il puisse faire quoi que ce soit euh ! Et j’en étais fière, parce que je savais que c’était le seul moyen de le faire dormir bien au chaud dans son lit, tranquillement. Lui avait besoin de plus de confort que moi alors c’était naturel que je propose de m’installer dans le salon. D’ailleurs, quand il m’avait retrouvée dans le canapé, je lui avais donné ces explications, tout gentiment, et il n’avait même pas protesté, ce qui était génial. Sauf que j’avais vu à sa tête qu’il n’aimait que très peu l’idée, même si au fond, il devait quand même être heureux de ne pas se taper le truc le moins confortable de l’appartement pour dodoter, non ? Enfin voilà, il s’était donc rendu dans sa chambre et je m’étais endormie sans trop tarder, pensant bien dormir, pour une fois.

Sauf que non. Encore et toujours ce même cauchemar, ça tournait en rond, je n’arrivais pas à m’en débarrasser et c’était incroyablement pénible. Ce n’était pas quelque chose de très grave en soi, mais revivre ce moment était très douloureux et je finissais toujours en sueur, réveillée et redressée dans mon lit avec mon cœur qui semblait pouvoir me lâcher en moins de deux. Ca faisait maintenant quelques années que je cauchemardais chaque nuit et que je n’en parlais qu’à Matthieu, préférant ne pas ennuyer mes parents avec tout ça. Bon, ils avaient dû le remarquer entretemps, surtout ma mère, mais je refusais d’en parler et encore moins d’en discuter avec un psychologue, parce que je n’avais pas du tout besoin de ça et le fait que je sois têtue comme une mule n’allait pas y changer grand-chose. Personne de ma famille à part mon cousin aîné ne savait réellement ce qu’il m’arrivait et c’était bien comme ça, je ne cherchais pas à crier sur les toits à quel point c’était affreux de revivre tout ça parce que je savais que ça ne changerait rien. Je ne m’étais même pas confié au plus jeune de mes cousins et je ne sais même pas pourquoi. Sûrement parce que ce dernier répétait plus souvent les secrets, malgré qu’on lui dise de se taire, mais c’était presque inconsciemment qu’il le faisait donc je ne pouvais pas lui en vouloir. Il fallait simplement que je fasse attention en lui disant certaines choses.

Bref. Je m’étais donc réveillée en hurlant et j’avais presque honte d’avoir poussé ce cri, parce que ça avait forcément réveillé mon ami et j’avais l’impression de ne pas l’aider du tout, mais au contraire, de lui apporter encore plus de problèmes. D’être un poids sur ses épaules, et ça me rendait triste. Je voulais qu’il se sente bien avec moi, pas qu’il se préoccupe de choses dont il n’était même pas au courant. Par réflexe, je pris mon portable en mains – vous voyez pourquoi je l’avais toujours près de moi, maintenant ? – et envoyai un message à Matthieu, chose qui m’aidait à me calmer et à me rassurer. Quand on habitait encore ensemble, je partais souvent me coucher dans son lit, à l’insu du petit frère, et je repartais me coucher dans le mien un peu avant qu’on nous réveille. C’étaient des petites habitudes qui avaient disparu au fil du temps et qui me manquaient énormément, à vrai dire. Mais on n’allait pas rattraper le passé et il fallait faire avec. En appuyant sur le bouton envoyer, j’entendis la porte s’ouvrir et une grande silhouette se dressa devant moi, à quelques mètres. Je l’avais donc bien réveillé. Je jurai intérieurement, mais ne pus m’empêcher de sourire faiblement en voyant Alexey. Il dit mon nom, me prévenant de sa présence, puis il s’approcha et je sentis le canapé s’abaisser un peu lorsqu’il vint s’asseoir à côté de moi. La lumière de mon portable s’était éteint et il n’y avait plus que la lumière venant de dehors qui éclairait faiblement la pièce, à travers les rideaux. Il passa sa main sur ma joue et je fus un peu gênée en constatant qu’il allait sentir que j’avais transpiré, mais ne m’écartai pas de sa main, au contraire. Je la pris dans les miennes et en caressai doucement le dos de mes pouces. En chuchotant, je lui soufflai :

« Je suis désolée d’avoir crié, je ne voulais pas… » ma voix trembla légèrement et je repris ma respiration, puis il me demanda si je voulais en parler.


Il fallait que je fasse un choix. Est-ce que je devais vraiment en parler à quelqu’un que je ne connaissais que depuis quelques semaines alors que je n’en avais presque pas parlé à mes proches ? C’était un peu étrange, non ? Mais d’un autre côté, je faisais tellement confiance à Alexey que je sentais que ça allait me faire du bien si je lui racontais tout. Les sentiments que j’éprouvais envers lui n’étaient pas clairs pour moi, mais je sentais que si je ne lui disais rien, ça serait le trahir, en quelque sorte et puis le connaissant, il allait revenir à la charge plus tard. Il n’abandonnait pas, ce gars-là, alors autant lui dire ce que j’avais sur le cœur tout de suite pour que je puisse me rendormir après, non ? Je n’avais encore jamais dû éviter d’appeler Matthieu jusque là, et je ne savais pas si j’allais pouvoir me recoucher en n’ayant pas parlé. Tout doucement, je me lançai, sur un ton qui basculait entre le chuchotement et ma voix normale, que j’essayai d’ailleurs de ne pas faire trembler de trop.

« C’est… un cauchemar. Il revient souvent, pas toutes les nuits mais quand même assez régulièrement et je ne peux rien y faire. Il me hante l’esprit depuis des années et je n’ai jamais réussi à le chasser. » Ma voix prit de l’assurance et je continuai : « A chaque fois, je revois mon accident en détails, comme si j’y retournais une nouvelle fois et que je revivais tout. Je ressens les mêmes émotions, j’ai les sensations de douleur qui vont avec et j’entends les cris de mon prof d’escalade qui me dit de rester où je suis… Sauf que je peux pas, je suis accrochée au rocher dans une mauvaise position et ça me donne des crampes partout… » Ma voix trembla une nouvelle fois et quelques larmes se mirent à couler, que j’effaçai avec colère parce que je ne voulais pas qu’elles coulent. Pourtant, je ne m’arrêtai pas, je voulais que ça sorte une fois pour toutes. « Puis la corde lâche, comme à chaque fois, et je pousse ce cri qui t’a réveillé et qui me fait tellement honte. Et je tombe. Je me casse deux jambes, quatre ou cinq côtes, un bras et ma peau est une horreur dont je ne te ferai pas la description. Mais j’ai eu du bol, presque trop de bol. Car je suis en vie. Et quand je te disais qu’il en fallait plus pour m’abattre, c’était vrai. La seule chose que j’ai en souvenir de cet accident c’est une jambe qui me tire de temps en temps et qui me fait un peu boiter, un bras droit que je ne peux plus pleinement utiliser mais quand même et quelques cicatrices. Et puis, ce cauchemar. »

Je m’arrêtai et m’entêtai à essuyer les larmes que je ne pus m’empêcher de couler. Voilà, je lui avais tout dit et s’il voulait en savoir plus, il n’avait qu’à me le demander. Je m’étais lancée et je n’allais pas m’arrêter s’il me posait des questions, et d’ailleurs, malgré le fait que ça me fasse pleurer, ça me faisait grave du bien d’en parler. Surtout à lui, parce que je savais qu’un lien très fort s’installait entre nous et il avait besoin de savoir ce qui me tracassait, si jamais ça arrivait à nouveau. Il avait le droit de savoir pourquoi je me sentais mal, et ce qui avait forgé mon caractère de chieuse, entre autres. Parce que oui, c’était un peu ça, même si avant mon accident, je n’étais pas spécialement simple non plus. Je levai les yeux vers Alexey et m’empressai d’essuyer quelques dernières larmes, avant de terminer :

« Voilà, tu sais tout. Je n’en avais parlé qu’à l’aîné de mes cousins, c’est tout. D’ailleurs c’est à lui que j’ai envoyé un message, j’ai l’habitude de lui téléphoner quand ça va pas mais je me voyais mal parler en pleine nuit en étant chez toi… »





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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeSam 23 Nov 2013 - 14:54



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Cela me faisait bizarre de me dire que je dormais dans mon lit alors que la jeune femme était inconfortablement installé dans mon canapé. Juré, la prochaine nuit, on inverserait. Parce que cette idée m'empêcha de trouver le sommeil rapidement. J'avais l'impression d'être un goujat en ayant pas insister pour que la jeune femme lâche le canapé pour le lit ultra confortable où j'étais installé maintenant. Mais malgré ce sentiment, je réussis à m'endormir, certes moins rapidement que d'habitude. D'ordinaire, il me fallait une bonne demie heure de repos les yeux fermés pour que je finisse par dormir. Mais là, je mis au moins une heure. Il fallait d'abord que je trouve une bonne position pour dormir et ma position ordinaire, couché sur le côté droit, ne l'était pas spécialement. Mais à cœur vaillant, rien d'impossible comme disait Yelena. Alors je réussis à m'endormir alors qu'il était bien vingt deux heures trente. Et je ne dormis que trois heures et demie avant d'être réveillé en sursaut par un cri où transperçait beaucoup de peur. Encore sous le coup du sommeil, j'avais mis un certains temps à comprendre que c'était Cassiopée qui avait crié. Ayant enfin compris que quelque chose avait fait peur à la jeune femme, je me levais et me dirigeais vers le salon. Je m'installais à côté d'elle, espérant être une présence rassurante. Posant ma main sur sa joue, je constatais qu'elle avait transpiré. Le chauffage n'était pas si chaud que cela même si elle avait eu une couverture assez chaude alors je me doutais que c'était un cauchemar qui avait réveillé et fait transpirer la jeune femme. J'avais été adepte des cauchemars moi aussi entre le moment où j'avais été accusé de dopage et le moment où la supercherie d'un de mes adversaires avaient été révélé. Depuis, il m'arrivait encore d'en rêver mais cela ne me réveillait plus en hurlant. Et pourtant, cela c'était déroulé il y a moins longtemps que pour l'accident de la jeune femme. Mais ce n'était pas comparable non plus. Mon affaire de dopage était moins grave que l'accident d'escalade de Cassiopée. Après tout, même si j'avais tout perdu avec cette affaire, Cassiopée aurait pu perdre la vie alors que la mienne n'avait jamais été en danger. J'eus un faible sourire quand la jeune femme s'excusa d'avoir crié. Ce n'était pas grave. Je préférais être réveillé par un cri que pas réveillé du tout car, dans la première situation, je savais ce qu'il se passait et je pouvais y faire quelque chose. Je détestais être impuissant face à quelque chose qui touchait mes amis alors je n'en voulais pas à Cassiopée d'avoir crié. Et puis, ce genre de chose ne se contrôlait pas, elle n'y pouvait donc rien.

"Ne t'inquiète pas pour moi. Je préfère encore être réveillé par toi que par un seau d'eau froide." Oui, je parlais d'expérience. Yelena m'avait réveillé une fois comme cela et je l'avais poursuivit dans l'appartement de ses parents jsuqu'à l'attraper et la fourrer dans la douche, sous un jet d'eau froide, lui faisant vivre la même chose que ce qu'elle m'avait fait. Je finis par lui demander si elle voulait en parler. Si elle acceptait, tant mieux. Mais si elle refusait, je ne m'en formaliserais pas. Mais si elle refusait de m'en parler, je finirais immanquablement par revenir à la charge un jour ou l'autre et elle le savait. Alors autant qu'elle parle maintenant. Et elle finit par le faire. C'était donc bel et bien un cauchemar qui avait réveillé mon amie. Elle finit par me raconter l'accident dont elle avait été victime lorsqu'elle avait 16 ans. Je savais qu'elle avait fait une chute en escalade mais j'étais loin de me douter de l'horreur qu'elle avait subit. Même ma vie, que je pensais galère, n'était rien comparé à l'horreur qu'avait été la chute de la jeune femme. Je ne savais dire quel était le sentiment le plus présent quand j'écoutais la jeune femme me parler de son cauchemar: la peine, un sentiment d'horreur ou un sentiment plus fort que tout, le besoin de la protéger. Je remarquais bien vite les larmes qui perlaient de ses yeux même si elle faisait tout pour que cela ne se voient pas. Elle aurait du les laisser couler plutôt que de les essuyer, je n'aurais peut être pas remarqué ses pleurs. Et puis, plus amer sont les larmes qui ne coulent pas. C'était les mots que ma mère me disait quand je n'étais pas bien mais que je refusais de pleurer. Et elle avait raison ma maman. Plus d'une fois, j'avais refusé de pleurer et cela n'avait rendu les choses que plus difficile par la suite. Je n'avais pleurer que trois fois pendant ma jeunesse ou même ma période d'adulte: Une fois enfant, quand je m'étais cassé une jambe et un bras, lorsque j'avais tout perdu après mon affaire de dopage et lorsqu'on m'avait annoncé l'accident de Yelena. Mais revenons à Cassiopée. Elle me parla alors des séquelles que sont accident lui avait laissé. J'avais bien remarqué que la jeune femme boitait de temps en temps mais loin de moi l'idée que cela soit du à son accident d'escalade. Puis, elle s'arrêta et entreprit d'essuyer les quelques larmes qui continuaient de couler sur ses joues. J'étais resté silencieux pendant toute la période où elle avait parlé, respectant son choix de bien vouloir me confier ce qui n'allait pas. Elle m'expliqua alors que j'étais le deuxième au courant pour ses cauchemars après un de ses cousins. Je me sentais honoré que la jeune femme accepte de m'en parler alors que cela ne faisait pas longtemps que nous nous connaissions. Elle releva alors la tête vers moi en m'expliquant qu'elle ne se voyait pas appeler le dit cousin alors qu'elle était chez moi. Mais personnellement, je ne voyais pas où était le problème. Si elle voulait l'appeler, elle pouvait très bien le faire, qu'elle soit chez moi ou chez elle. "Tu aurais pu."

Mais elle avait préféré me parler à moi, qu'elle connaissait moins que son cousin. Et cela me faisait chaud au cœur. Cela voulait dire que je comptais ne serais ce qu'un peu pour elle. Je ne savais pas ce que j'aurais fait si cela avait été l'inverse, si ça avait été moi qui aurait fait un cauchemar et qu'elle était venue voir. Je pense que je lui aurais parlé de la fin de ma carrière. Elle ne savait pas encore ce qu'il c'était passé pour que j'arrête parce que jusqu'ici, je ne m'étais pas senti près à lui raconter que j'avais été trompé par un de mes adversaires. C'était de là que me venait ma méfiance envers les personnes que je ne connaissais pas. Mais bizarrement, cela n'avait pas eu lieu avec la jeune femme, comme ci je savais dés que je l'avais vu que je pourrais lui faire confiance. Et aujourd'hui, je me rendais compte que j'avais eu raison de faire confiance à mon instinct. Alors, sur un coup de tête, je pris la jeune femme dans mes bras et la serrais contre moi. J'espérais que cela la rassurerais et lui ferait autant bien que cela m'en faisait. J'avais posé la tête de la jeune femme contre mon épaule et j'avais enfoui mon visage dans ses cheveux. Je voulais qu'elle aille mieux et je serais capable de faire n'importe quoi pour que cela arrive. Mes deux mains étaient posés contre le dos de la jeune femme et, du bout des pouces, je frottais légèrement le dos de la jeune femme. Je m'écartais légèrement avant d'embrasser les joues encore humides de la jeune femme. "Ca va un peu mieux maintenant que tu as pus parler de ce qui n'allait pas?"

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeDim 24 Nov 2013 - 21:54




Houston, on a un

problème !

J’avais honte d’avoir crié. Non seulement j’avais réveillé Alexey, mais j’avais aussi l’impression d’être complètement impuissante face à la situation et ça me tuait à petit feu. Heureusement que je pouvais en parler à chaque fois, sinon ça aurait été encore plus intenable et j’aurais vraiment dû aller voir un psy’, chose qui ne m’emballait absolument pas. Je n’avais pas besoin d’aide et surtout pas d’un inconnu qui ne ferait qu’empirer les choses, selon moi. En me réveillant, j’avais envoyé un message à Matthieu pour lui expliquer brièvement la situation, préférant ne pas l’appeler pour ne pas déranger mon ami qui dormait – enfin, sûrement plus maintenant – dans la chambre d’à côté. Sauf que celui-ci s’était levé et était venu me voir, tout gentiment, en s’asseyant à côté de moi. Je fus un peu gênée lorsqu’il passa sa main sur ma joue en sueur et je m’excusai alors d’avoir crié, vraiment pas bien pour le coup. Je me sentais tellement coupable… Pourtant, Alexey me rassura en disant de ne pas m’inquiéter pour lui, qu’il préférait encore être réveillé par moi que par un seau d’eau froide. J’eus un léger rire de circonstance et lorsqu’il me demanda si je voulais en parler, je ne mis que très peu de temps avant de me lancer. En effet, j’avais entièrement confiance en lui et c’était sûrement la chose à faire pour qu’on se sente mieux chacun de notre côté. Alors j’avais commencé à parler.

Ca avait été assez dur, mais tout y était passé. La raison pour laquelle j’avais crié, tout d’abord, puis mon cauchemar plus détaillé mais toujours pas entièrement. Je ne voulais pas l’horrifier complètement avec tout ça, surtout pas à une heure pareille de la nuit. Tout en parlant, des larmes s’étaient mises à couler et je les avais essuyées avec colère, me sentant à la fois idiote et pas courageuse du tout à pleurer comme ça. En général, j’étais forte et je me disais que ce n’était rien, qu’il y avait plus grave dans la vie et que de toute façon j’avais survécu à un accident pareil donc que rien ne pourrait encore m’arriver de plus grave, et j’évitais de me sentir mal en pensant à ces idées-là. Mais là, c’est la présence du jeune homme qui faisait que je ne pouvais pas me retenir, le fait qu’il soit là à m’écouter, qu’il soit intéressé et intrigué, qu’il m’ait proposé son aide. Alors j’avais tout lâché, du moins tout ce qui devait sortir. Et ça m’avait fait du bien. Beaucoup de bien. Pour finir, j’avais confié au jeune homme qu’il était le deuxième à savoir ce qui se passait dans ma tête, à savoir ma plus grande peur à part celle de perdre mes proches et mes amis. Je lui avais aussi expliqué que j’avais l’habitude d’appeler mon cousin dans ces moments-là mais que je ne l’avais pas fait parce que je n’étais pas chez moi, et il me dit que j’aurais pu. J’eus un léger sourire et le remerciai d’une petite voix à peine audible.

« Merci. »

D’un geste franc et sans hésiter, il me prit dans ses bras et je fermai les yeux, le serrant contre moi tout comme il me serrait contre lui, essayant de respirer normalement et de retenir les autres larmes qui avaient envie de couler. Cette fois-ci plus vraiment de peur ou de tristesse, mais plutôt d’émotion, parce que je savais que je pouvais compter sur lui, même au beau milieu de la nuit. Le fait de pouvoir faire confiance à quelqu’un, c’était tout nouveau pour moi et je ne connaissais pas, mais ça me faisait me sentir terriblement bien. Il avait posé ma tête contre son épaule et je ne pus m’empêcher de l’enfouir dans son cou, tandis que je sentais son souffle chaud dans mes cheveux. J’avais à la fois envie de pleurer et de sourire, j’étais partagée entre tellement de sentiments que je ne me contrôlais plus, je ne savais plus ce qui m’arrivait ou ce que j’étais censée faire. J’aurais sûrement dû le laisser dormir tranquillement et ne plus l’embêter avec tous mes soucis, mais je me sentais tellement bien dans ses bras que j’avais bien envie d’être égoïste, pour une fois.  Pourtant, j’avais beaucoup de défauts, mais pas celui-là. Je ne pensais pas qu’à moi-même, mais dans ce cas-ci, j’allais attendre de me calmer un peu avant de me défaire de son étreinte pour me rendormir. J’étais peut-être une profiteuse, mais il me réchauffait le cœur et faisait disparaître toutes mes peurs, il me calmait et me rassurait et j’espérais pouvoir lui rendre la pareille un jour, lorsqu’il en aurait besoin. Être là pour lui autant qu’il l’était pour moi. Sentant ses doigts caresser doucement mon dos, je soupirai d’aise, un soupir que je ne pus empêcher de trembler un peu suite aux derniers sanglots. Il s’écarta un peu de moi, embrassa mes joues encore humides et me demanda si ça allait mieux maintenant que je lui en avais parlé. Je posai doucement mon front contre le sien et lui soufflai :

« Beaucoup mieux. Ca m’a fait tellement de bien, de t’en parler… » Je fis une petite pause et passai mes bras autour de son cou, laissant doucement mes doigts courir dans sa nuque. « Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu fais pour moi, tu sais. J’espère juste qu’un jour, je pourrai te rendre tout ça au centuple. »

Je fus prise d’une irrésistible envie de l’embrasser, mais je me retins tant bien que mal. Il ne le fallait pas, ce serait abuser de sa gentillesse et je ne voulais pas brusquer les choses, surtout que j’étais loin d’être sûre de mes sentiments et qu’un baiser, ce n’était pas rien. Ca confirmait pas mal de choses. Alors pour l’instant, je voulais garder Alexey en tant qu’ami, apprendre à le connaître encore un peu plus, passer beaucoup de temps avec lui. Attendre de voir ce que lui pensait de moi. N’empêche que là, contre lui comme ça… c’était parfait. Parfait, parfait, parfait. Je voulais que le temps s’arrête. Pour toujours.



Cassiopée & Alexey

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeLun 25 Nov 2013 - 17:22



Houston, on a un problème


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Le mal que procure la chute du bonheur est plus douloureuse qu'une souffrance stable. [Mathieu REY]




Cassiopée n'avait aucune raison d'être honteuse. Elle n'y pouvait strictement rien si elle faisait des cauchemars. Tout le monde pouvait en faire, moi y compris. En tout cas, la jeune femme avait eu un léger rire quand je lui avais dit que je préférais être réveillé par elle plutôt que par le seau d'eau froide de Yelena. Même si être réveillé en sursaut par un cri pouvait être désagréable pour certains, ce n'était pas mon cas. Au moins, avec un cri, on savait que quelque chose n'allait pas et on pouvait y remédier. En tout cas, Cassiopée accepta de me parler de ce qui n'allait pas. J'en fus flatté et l'écoutais sans l'interrompre. Ce n'était pas un exercice facile alors autant ne pas le rendre encore plus compliqué que ce qu'il était déjà. J'étais passé par là il y a quelques mois et je n'avais eu personne à qui en parler, Yelena n'étant pas près de moi. Aujourd'hui, mes cauchemars étaient en partis réglé même s'il m'arrivait d'en faire encore quelques fois. Mais c'était devenu rare. Pour en revenir à Cassiopée, je l'écoutais donc, à la fois curieux et en même temps effrayé. Après tout, ce n'était pas quelque chose de facile à entendre même si la jeune femme avait eu beaucoup de chance. Je remarquais bien vite que la jeune femme pleurait mais je ne fis aucun geste pour essuyer les dites larmes. Tout simplement parce que Cassiopée ne m'en laissa pas le temps.

Alors, quand je pus faire un geste, le seul qu'y me vint à l'esprit fut de la prendre dans mes bras. C'était un geste franc et sans hésitation. Je savais que c'était le mieux à faire pour réconforter la jeune femme, que cela lui ferait du bien de se sentir aimé. De plus, comme ça, elle savait qu'elle pouvait compter sur moi quelque soit le moment de la journée. Je sentais le souffle chaud de Cassiopée contre mon cou mais loin de moi l'idée de profiter de la situation. Déjà parce que je n'étais pas de ce genre là. Ensuite, parce que ce n'était très clairement pas le moment. Et pour finir, je n'étais même pas sur de ce que j'éprouvais pour la jeune femme. En tout cas, loin de moi l'idée de retourner me coucher tant que Cassiopée n'irait pas mieux. Même si cela devait prendre la nuit, je resterai près d'elle jusqu'à ce qu'elle aille mieux. Je finis cependant par m'écarter d'elle pour l'embrasser sur les joues et lui demander si ça allait mieux. Elle posa alors son front contre le mien. Et là, j'étais heureux qu'il fasse sombre dans la pièce, parce que je n'avais pu empêché mes joues de rougir. En tout cas, j'étais content, Cassiopée allait mieux maintenant. Elle me remercia même alors que ce que je venais de faire était quelque chose qui me paraissait normal. Elle ajouta qu'elle espérait, qu'un jour, elle pourrait faire la même chose pour moi. Je secouais doucement la tête, faisant se cogner nos nez. "Tu sais, sans moi, tu serais en train de dormir confortablement dans ton lit. Mais tu es chez moi alors je ne me voyais pas te laisser à tes frayeurs."

Classe, n'est ce pas? Ouais, je sais, j'étais comme cela de nature. Quoi? J'avais pas le droit de me lancer des fleurs de temps en temps? En tout cas, la proximité entre mes lèvres et celles de Cassiopée me mettait mal à l'aise. Pourquoi? Parce que j'avais une folle envie de l'embrasser mais je ne préférais pas, ne sachant pas quel sentiment j'avais pour la jeune femme. Mais je ne fis rien pour écarter mon front du sien car son contact me plaisait. Ouais, je sais, c'était assez paradoxal. Mais j'étais ainsi et rien ne pourrais me changer. Mais il était temps d'aller se recoucher. Après avoir déposé un bisou sur le nez de Cassiopée, je lui souhaitait à nouveau bonne nuit pour le temps qu'il lui restait à dormir. Mais au moment de passer la porte de ma chambre, de nouveau ce sentiment de culpabilité de laisser la jeune femme dormir sur mon canapé tout pourri, dans un salon peu chauffé. Et là, l'idée, celle qui vous fait vous sentir con de ne pas y avoir pensé plus tôt. Souriant, je fis demi tour, espérant que Cassiopée ne s'était pas déjà rendormi. Remarquant que non, je lui pris la main et l'obligeait légèrement à me suivre jusqu'à la chambre. N'allez rien vous imaginer, bande de pervers. J'étais pas en état pour sauter sur la jeune femme mais je ne comptais pas non plus la laisser dormir sur le canapé après la nuit qu'elle venait de faire. Et non, il ne se passerait rien ce soir. "Nan décidément, je ne te laisserais pas dormir sur le canapé, c'est au dessus de mes forces."

Je conduisis la jeune femme de son côté du lit avant de retourner de mon côté du lit. Je me reposais sur le lit et pris Cassiopée dans mes bras. J'allais pouvoir bien dormir ainsi. Mais dés que j'eus fermé les yeux, mon cerveau s'amusa à me donner son avis sur la chute de Cassiopée. Je voyais la jeune femme tomber de la falaise, rebondir contre le rocher pour finalement s'écraser au sol. Je voulais me défaire de ses images mais mon cerveau me le refusait, rembobinant à chaque fois pour me donner une version différente de sa vision des choses. Heureusement, une sonnerie vint me réveiller de mon pseudo cauchemar. C'était le réveil de la jeune femme qui indiquait qu'il était l'heure que cette dernière se lève pour aller en cours.

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MessageSujet: Re: Houston, on a un problème [Avec Cassiopée]   Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 22:09




Houston, on a un

problème !

J’étais bien contre lui. Tellement bien que je n’avais aucune envie de me défaire de son étreinte, je voulais rester là à tout jamais et profiter un maximum de cet instant qui ne se reproduirait peut-être plus de sitôt. J’avais doucement posé mon front contre le sien et je l’avais remercié en lui confiant que j’espérais pouvoir lui rendre ça au centuple. Ben oui quand même, il m’avait tellement offert depuis qu’on se connaissait que j’avais l’impression d’être très peu généreuse par rapport à lui et ça ne m’allait juste pas du tout, ça. Vous voyez, ce mec me changeait du tout au tout parce que je n’aurais jamais dit de choses pareilles avant… c’était d’ailleurs loin de me déplaire. Il secoua la tête et nos nez s’entrechoquèrent doucement, chose qui m’arracha un léger sourire, mais il disparut lorsqu’Alexey reprit la parole. Sans lui, je serais en train de dormir confortablement dans mon lit ? Ce n’était pas faux. Mais honnêtement, j’étais beaucoup mieux là parce que ce canapé était loin d’être inconfortable, un peu dur peut-être mais ça passait, et puis le fait d’être réconfortée par le jeune homme, ça n’avait pas de prix. C’était bien mieux qu’une conversation au téléphone ou qu’un simple verre d’eau pour me calmer et j’avais enfin l’impression de n’avoir rien à craindre pour le reste de la nuit. Parfois, je me rendormais et je revivais une partie du cauchemar et malgré le fait que je me réveille après quelques minutes, j’avais toujours très peur de continuer à rêver.

« Je suis bien mieux ici que toute seule dans mon appartement, si tu veux mon avis. » lui chuchotais-je doucement, ne dégageant pas mes doigts de sa nuque, presque inconsciemment. « C’est beaucoup plus rassurant. »

Je soupirai légèrement et Alexey me déposa un bisou sur le nez qui m’arracha un petit rire de gamine – d’ailleurs il sortait d’où, celui-là ? Je n’en savais trop rien – plutôt mignon, en fin de compte. A contre cœur, je m’éloignai un peu de lui et le laissai se lever, lui répétant la même chose lorsqu’il me souhaita bonne nuit. Pourtant, mon cœur se serra lorsque je le vis partir et je me blottis à nouveau dans ma couverture, observant sa grande silhouette s’éloigner depuis le canapé. Allez savoir pourquoi je n’aimais pas l’idée qu’il s’éloigne, après tout il n’allait se trouver qu’à quelques mètres de moi, y’avait pas mort d’homme, et pourtant… Je finis quand même par fermer les yeux et par remonter un peu la couverture, comme à mon habitude, mais lorsque j’entendis des bruits de pas près de moi, je les rouvris, curieuse. Il avait oublié quelque chose ? Pourtant, il n’avait rien sur lui, d’après mes souvenirs. Je dégageai à nouveau la couverture et levai légèrement la tête pour voir ce qu’il comptait faire, puis, quand il me prit la main, je ne compris pas tout de suite. Faut dire que je n’étais pas la plus douée lorsqu’il s’agissait d’hommes, mais lorsqu’il m’incita à venir avec lui, je n’hésitai pas à me redresser dans le canapé, puis à me lever, me retrouvant debout à côté de lui. Dans le noir, il avait l’air encore plus grand et c’en était presque impressionnant. Il m’expliqua alors qu’il ne me laisserait pas dormir sur le canapé, que c’était au-dessus de ses forces. Intérieurement, je me mis à sauter de joie mais en face, je me contentai de répondre, essayant en vain de cacher ma joie :

« D’accord. »

Ma voix avait un peu tremblé, mais plus de peur cette fois-ci, plutôt de… bah, d’excitation, en fait. Mais taisez-vous, bande de nuls ! Ca ne voulait rien dire, c’est juste que je n’avais plus dormi dans le même lit qu’un gars depuis au moins tout ça. Un mec autre que mes cousins, bien évidemment, parce qu’eux, c’était de la famille et je les connaissais depuis toujours. En plus, ça n’avait jamais été comme avec Alexey avait d’autres gars, je n’avais jamais ressenti quoi que ce soit de très fort envers eux alors qu’ici, il y avait clairement quelque chose en plus. Je ne savais pas quoi, mais c’était le cas. Je le suivis donc jusque dans la chambre, le cœur battant la chamade – tant pis, il ne le verrait pas – et il me guida donc jusqu’à mon côté du lit, enfin le côté qu’il avait choisi pour moi. Je m’allongeai donc et attendis qu’il fasse de même, ne sachant pas trop quoi faire, pour le coup. C’était délicat comme situation, voyez-vous. Non pas qu’il allait se passer quoi que ce soit, je le savais fichtrement bien, mais je ne savais pas ce qu’il attendait de moi. Quels gestes il s’attendait à recevoir de ma part. Pourtant, j’arrêtai bien vite de réfléchir lorsqu’il me prit spontanément dans ses bras, pour mon plus grand plaisir. Je me blottis contre lui, ma tête dans le creux de son épaule comme à l’hôpital et fermai les yeux, un léger sourire heureux aux lèvres. Après quelques minutes à peine, je m’endormis, partant dans un sommeil sans rêves et sans cauchemars.

C’est ma chanson préférée qui nous réveilla tous les deux, chanson qui n’était pas trop agressive au réveil mais qui n’était pas trop douce non plus, au risque de ne pas ouvrir les yeux. Et je vous donne un conseil, mes chers amis. Ne mettez jamais, au grand jamais votre chanson préférée comme réveil. Parce que c’est pénible et vous allez finir par la détester à fond. J’ouvris les yeux, soupirant et tournai la tête, constatant que je ne me retrouvais plus contre Alexey. J’avais dû beaucoup bouger pendant mon sommeil, pourvu que je n’aie pas dérangé le jeune homme. Je m’empressai d’éteindre le réveil et me couchai ensuite sur le côté, face à Alexey. Je posai mes yeux encore endormis sur lui et frottai dedans pour éviter de voir flou. Première pensée du jour : mon ami avait du bol d’avoir peu de cheveux comme ça, au moins ils ne partaient pas dans tous les sens au réveil. Je sais, c’est très intéressant, comme idée, mais sachez que le matin, je n’étais pas fort capable de réfléchir. Un nouveau sourire doux étira mes lèvres et je chuchotai – parce que je détestais qu’on parle fort à mon réveil alors autant faire pareil pour Alexey :

« Bonjour, monsieur Strogonov. » Je me redressai doucement dans le lit et passai une main dans mes cheveux, m’étirant au passage. Je soupirai et jetai un coup d’œil autour de moi, encore un peu dans les vapes. Je bâillai – trop la classe hein la Cassiopée ?  – et me tournai vers Alexey, pour finalement poser un baiser sur sa joue et de lui dire : « Prends ton temps, je passe à la salle de bains et je nous prépare un petit déjeuner. Et inutile de venir m’aider parce que je ne te laisserai pas faire. »

J’eus un léger sourire malicieux et me levai finalement, prenant ma tenue du jour dans mon sac. Chemise de bûcheron – enfin, le truc à carreaux rouges, vous voyez ? – jean bleu foncé tout simple et un pull à col rond, noir. Ce n’était pas une tenue très spéciale mais assez élégante pour aller en cours et pas trop élégante non plus, pour ne pas exagérer. Je pris mes affaires de toilette au passage et passai à la salle de bains, m’assurant qu’Alexey reste bien couché. Non mais parce que s’il se levait, j’allais me fâcher tout rouge, hein ! Je me brossai les dents, puis fis tout de suite couler la douche et attendis que l’eau soit chaude, avant d’y entrer et de me laver les cheveux très rapidement pour ne pas gaspiller toute l’eau chaude de mon ami. Ben oui quand même, il allait râler, sinon. Pourtant, la douche me fit du bien parce que vu l’état dans lequel je m’étais retrouvée en me réveillant après le cauchemar, y’en avait besoin.

Je sortis de la douche, m’essuyai et m’enroulai dans la serviette, ayant oublié mon peignoir tout doux chez moi. Et je me voyais mal traverser le palier dans cette tenue-là, en fait. Je m’occupai de mon maquillage – je vous avais dit que je n’en mettais pas pour aller en cours, mais là je voyais Alexey avant, alors c’était pas pareil – en mettant un petit coup de crayon, de mascara et de fard à paupières un peu plus foncé que ma couleur de peau. En cinquième vitesse, je me séchai les cheveux, préférant ne pas les lisser pour ne pas perdre trop de temps. Y’avait un tennisman qui m’attendait, juste à côté ! Je les laissai librement retomber sur mes épaules, les laissant onduler à leur guise. Je m’habillai alors rapidement, faisant bien attention à bien fermer tous les boutons de ma chemise – j’avais déjà oublié d’en fermer un, une fois, je vous dis pas l’effet que ça avait fait – et je réarrangeai mes cheveux, vérifiant mon maquillage pour enfin sortir de la salle de bain, toute propre et toute jolie.

En réalisant qu’Alexey était bien resté dans son lit comme je le lui avais demandé, je souris, satisfaite. Voilà qu’il m’écoutait enfin. Pourtant, j’évitai soigneusement de passer par la chambre, il avait pas le droit de voir à quoi je ressemblais avant que j’aie préparé le p’tit déj’ Houston, on a un problème [Avec Cassiopée] 1950736702 Je me mis donc à faire ça, fouillant un peu dans les placards pour trouver ce que je cherchais, du coup. Non parce que bon, je n’étais pas chez moi et je ne savais pas où se trouvaient les couverts et tout ça, ne m’en voulez pas. Je pris donc un plateau et y disposai deux assiettes, des couverts et deux verres, avant de prendre le pain et d’en poser deux tranches sur chaque assiette. J’irais en rechercher s’il le fallait hein, puisque je savais qu’il mangeait quand même beaucoup, ce gars-là. Je déposai aussi un pot de confiture, de miel et de Nutella – hallelujah, il y en avait – sur le plateau et sortis une bouteille de jus d’orange du frigo pour en verser dans chaque verre. Incapable de trouver quoi que ce soit d’autre à manger, j’observai le résultat, plutôt satisfaite. Je ne savais pas ce qu’il aimait manger mais j’apprendrais à connaître toutes ces petites choses-là au fil du temps, et puis vu que c’est ce qu’il avait dans ses placards, il devait sûrement aimer ce que j’allais lui offrir.

Je pris donc le plateau en mains et toquai doucement à la porte pour le réveiller en douceur si jamais il s’était rendormi et sinon pour le prévenir de ma présence. J’ouvris donc doucement la porte et m’engageai dans la chambre encore plongée dans le noir. J’entrepris d’ouvrir à moitié les rideaux pour avoir un peu de lumière mais pas trop. Un sourire tout mignon aux lèvres, je m’assis à côté de lui sur le lit, de son côté, le plateau sur les genoux.

« Je sais pas ce que tu aimes manger le matin, alors je t’ai préparé ça au hasard… Et si jamais tu en veux encore, j’irai en chercher. » Je lui présentai donc le plateau et posai mon regard sur le jeune homme, grave heureuse. Pourquoi tous les réveils ne pouvaient-ils pas être comme celui-ci ?  


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