Liz M. Dubois Admin Dori ; La codeuse de l'équipe (a)
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Sujet: Re: « Du soleil, comme s'il en pleuvait » † Topic de groupe ; Le bal d'été d'HB. Mar 17 Sep 2013 - 17:48
"Du soleil, comme s'il en pleuvait"
Tout semblait se dérouler convenablement pour un bal d'été. Le temps était au rendez vous et tout se déroulait bien. Iry était seule dans son coin mais cela ne dérangeait pas la jeune femme, plus à l'aise avec la solitude qu'avec du monde autour d'elle. Elle avait fait honneur au buffet ainsi qu'aux boissons non alcoolisées qui s'y trouvaient. Irydessa ne buvait pas d'alcool et cela était tant mieux vu ce qui allait arriver par la suite. Alors qu'elle allait rejoindre la piste de danse, elle entendit le cri d'une jeune fille qui disait qu'il y avait le feu à l'académie. Comme tout le monde, elle se rua vers l'écurie en proie aux flammes. Alors que certains restaient dehors, tétanisés par la vue des flammes ou alors retenus par d'autres personnes, je me ruais à l'intérieur du bâtiment, bien décidé à sauver des chevaux. Je réussis à en sauver un avant que le drame n'arrive. Alors que j'allais ressortir, poussée dehors par les fumées qui me brulaient la gorge, j'entendis soudain un sinistre craquement au dessus de moi. Redressant la tête, je vis soudain une poutre me tomber dessus et je réussis à l'éviter mais elle coinça une de mes jambes sous elle. Je souffrais, j'avais peur. Mais très vite, j'entendis la sirène des pompiers à l'extérieur: les secours étaient enfin là.
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Louis T. Delmas Admin Kay' ; P'tite Belge d'amour
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Sujet: Re: « Du soleil, comme s'il en pleuvait » † Topic de groupe ; Le bal d'été d'HB. Ven 20 Sep 2013 - 22:12
« Du soleil, comme s'il en pleuvait » Florent & les autres
Retrouvailles tout en douceur avec ma chérie, avec petites conneries par ci par là, évidemment. J’étais content d’entre là, d’humeur légère, souriant, profitant de la vie à fond. J’avais réalisé à quel point elle pouvait être courte en voyant la mort de près, et depuis, j’essayais de profiter de chaque instant passé aux côtés de ma chérie, et même de ceux que je passais sans elle, même si c’était plus dur. You only live once, comme on dit Je lui avais donc dit que je ne pouvais pas rater ça et elle me répondit que non, en effet, que je ne l’aurais pas laissée toute seule. Je ris, amusé, puis lui répondis :
« Bien sûr que non ! J’peux pas me passer de toi, de toute façon… » je l’embrassai doucement, puis vint le compliment sur l’organisation de ma part. Ma brune me répondit qu’Elli était pleine de bonnes idées et que c’était super agréable de travailler avec elle. « Beuh, toi aussi t’es pleine de bonnes idées ! Vous formez une belle équipe, vraiment. »
Et j’étais tout à fait sincère, s’il vous plaît ! C’était vraiment magnifique tout ça. Enfin voilà ! Vint alors la séance de petits compliments, sincères, eux aussi, et Céleste qui était juste trop mignonne dans ses réponses. Non mais j’allais foooondreuuuuh ! C’pas juste ! Moi j’essayais tant bien que mal de lui prouver qu’elle était la plus magnifique des filles de la terre, mais bon, à chaque fois elle trouvait un truc à redire donc comment voulez-vous, aussi ? J’allais finir par lui donner raison si ça continuait, mais dans ma tête, ce serait toujours la plus parfaite. Ebawi Je finis quand même par lui dire que je l’aimais même le matin, pas coiffée et en pyjama et elle me répondit qu’elle savait, mais qu’elle savait aussi que j’aimais quand elle faisait quelque chose en plus. Ah ben ça, c’est clair ! Là, c’était plus que la perfection… Par contre, c’est un peu bizarre comme idée, quand on y réfléchit ! Mais c’est vraiment ça en fait… Si je continue comme ça j’vais partir dans des sujets philosophiques tout seul et vous serez mal barrés donc… passons ! Elle continua en disant qu’elle adorait me faire plaisir, qu’elle aimait encore plus la façon dont je la regardais et qu’elle avait l’impression d’avoir trouvé sa place et son utilité, qui était de me rendre heureux. Elle m’embrassa suite à cette phrase et je lui répondis, avec un regard fou amoureux qui allait parfaitement avec mon état d’esprit :
« T’es vraiment trop mignonne. Moi, c’est rien qu’en te regardant que je suis heureux, pas besoin de plus. » Je lui dis alors que je n’arriverais jamais à être à la hauteur par rapport à elle, et elle secoua la tête, pas d’accord. J’étais le plus parfait et elle m’aimait comme j’étais, quelque soit la manière dont je m’habillais, c'est ça ? « Donc si je m’habille en costume de lapin rose et que je fais le tour d’Etretat en criant que j’aime les carottes, tu m’aimeras toujours ? » je ris, imaginant la scène, puis je serrai doucement ma princesse dans mes bras, posant mon menton sur sa tête. Je redevins sérieux, puis ajoutai : « Je t’aime, Céleste. »
Oui, avec moi ça passait de conneries à de petites phrases toutes mignonnes, mais j’étais comme ça et fallait faire avec ! Je partis ensuite rejoindre une jeune femme blonde que j’avais déjà dû croiser dans l’académie et qui se retrouvait seule. Grosse erreur, m’enfin. Je la saluai joyeusement et engageai la conversation sur mon ton enjoué habituel. La jeune femme semblait plutôt mal à l’aise avec moi et ça m’étonnait, parce que d’habitude, ma bonne humeur était communicative et les gens se sentaient bien quand ils me parlaient. Non pas qu’elle n’était pas sympathique ou qu’elle ne souriait pas hein, au contraire, c’est juste que dans ses réponses, elle avait l’air plutôt hésitante, et son expression du visage en témoignait. Je lui demandai alors si elle connaissait des gens ici et elle fit le tour des personnes présentes, puis elle me dit que non, qu’il n’y avait que Gabriel de Bressac qu’elle connaissait, qui était son maître de stage. Elle ajouta encore qu’elle bossait beaucoup ces derniers temps et qu’elle se demandait ce qu’elle faisait ici.
« Faut bien se détendre un peu, aussi ! Je connais pas Gabriel, mais j’en ai déjà entendu parler. Tu fais quoi comme boulot ? »
Ben oui, avec tout ça, elle ne me l’avait pas encore dit et je ne connaissais pas du tout Clarissa, donc impossible pour moi de deviner quel travail elle faisait. Notre conversation se poursuivit donc un peu, puis Céleste arriva avec Louis, qu’elle tirait par la main. Je souris, amusé, en voyant à quel point ma chérie était de bonne humeur et en arrivant, elle vint se blottir dans mes bras, que je passai autour de sa taille, doucement, sans que ça ne se voie trop. Ben oui quand même, un peu de tenue, en public ! Elle salua Clarissa en se présentant joyeusement, et pour ma part, je serrai la main de Louis, amicalement, après tout, plus besoin de me méfier de lui ni rien. On s’était peut-être rencontrés d’une manière un peu spéciale, mais j’avais fini par l’accepter et je le traitais comme un ami, dorénavant. Bon attention, un faux pas et je montrais les dents hein, mais pour l’instant, relax ! J’allais rien lui faire, à ce pauvre jeune homme qui n’avait rien demandé Bref ! Les présentations s’étaient faites entretemps et Louis avait fait la bise à la blonde, qui ne semblait toujours pas plus à l’aise. Mais je n’en dis rien, après tout elle n’y pouvait rien et c’était plutôt mignon. Mais Céleste était encore beauuuucoup plus mignonne ! J’allais relancer la conversation, comme à mon habitude, lorsqu’un cri se fit entendre. Je tournai vivement le regard vers l’endroit d’où il provenait, incroyablement inquiet, sur le coup. Les mauvais souvenirs refaisaient surface et les images se remirent à s’afficher en boucle dans ma tête et devant mes yeux. De nombreuses personnes avaient les yeux rivés sur le bâtiment des écuries des étalons et je fis de même, avant de sursauter en voyant la fumée et les flammes s’en échapper. Mon cœur se mit à battre la chamade et je regardai autour de moi, ne sachant plus trop quoi faire. De nombreuses personnes se dirigèrent vers le bâtiment en feu et par réflexe, je resserrai ma prise sur la taille de Céleste, la serrant contre moi. Je ne la lâcherais pas. Pas encore une fois. J’avais commis une erreur qui m’avait coûté cher et je ne la referais pas, hors de question. J’essayai de respirer normalement, mais les images d’horreur me hantaient l’esprit, c’étaient exactement les mêmes que celles dans mes cauchemars. A croire qu’elles ne me quitteraient plus jamais. Je me bougeai, de sorte à être face à Céleste et je pris sa tête entre mes mains, caressant doucement ses joues de mes pouces tremblants.
« On reste ici, mon cœur, d’accord ? » ma voix tremblait et je déglutis, essayant de me reprendre. « On reste ici, et tout va bien se passer. »
J’essayais de m’en convaincre moi-même. Je pris Céleste contre moi, fermant les yeux, essayant d’oublier l’incendie pendant quelques secondes. Je ne réussis pas, et les images de Céleste prise au piège par un des braqueurs refirent surface, elles aussi. Sans pouvoir m’en empêcher, les larmes me montèrent aux yeux mais je clignai rapidement de ces derniers, je devais être fort, encore une fois. Pour elle. Pour Céleste. Pour toutes ces personnes qui s’en allaient vers cette maudite écurie, qui se feraient sans aucun doute piéger par les flammes, qui ne s’en tireraient pas sains et saufs. J’aurais aimé tous les arrêter, mais je ne pouvais pas, il y avait des chevaux dans ce bâtiment et le désir de les sauver était, chez la plupart des personnes présentes, plus fort que tout. Ils ne réfléchissaient pas, ils fonçaient, tout simplement. Tout à coup, en plein milieu de mes idées embrouillées, une bien distincte me vint à l’esprit. Il fallait que quelqu’un appelle les pompiers. Je regardai autour de moi, personne n’avait de portable en main. Nous étions tous trop choqués par la tournure que prenait cette fête qui s’annonçait si parfaite. Tenant Céleste d’un bras, je sortis mon portable de ma poche.
« Il faut que j’appelle les pompiers… » dis-je d’une voix peu assurée. Je formai le numéro de secours et tentai de leur expliquer la situation le mieux possible, leur demandant de se dépêcher de venir à l’académie d’Horse Beautiful. Je raccrochai alors et posai un baiser sur le front de Céleste, déjà un poil plus rassuré. Ils étaient en route, il n’y aurait pas de morts, tout le monde s’en tirerait vivant. J’étais loin de me douter de la mort d’une adolescente que je ne connaissais certes pas, mais qui allait énormément me toucher et m’attrister profondément. Je posai un baiser sur le front de Céleste, signe de protection, la serrant contre moi. « Je t’aime, ça va aller. » J'étais terrifié.
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Du soleil comme s'il en pleuvait. Kayleigh & les autres
Bon alors, ça sent la réponse pourrie, tout ça ! Mais soit, commençons. J’avais retrouvé Jesse chez moi et nous nous étions rendus au bal à deux, un bal qui, d’ailleurs, s’annonçait magnifique. L’organisation était top, les deux jeunes femmes avaient géré, sur le coup ! Franchement génial. Les premières minutes, nous étions restés un peu rien qu’à deux et ça me plaisait bien, mais un bal, ce n’était pas fait pour rester seuls dans un coin, même lorsqu’on s’appelait Jesse et qu’on n’était pas le gars le plus sociable du monde ! Donc, après une petite présentation des gens que je connaissais, j’entrainai le blondinet à ma suite pour rejoindre Amrita, qui était présente aussi et qui parlait avec Camille, le gars un peu mystérieux mais très sympa, que je ne connaissais pas plus que ça, finalement. Juste avant d’arriver près de mon amie, je suppliai Jesse d’être gentil parce que bon, je le connaissais, mon Américain, et inutile de vous dire qu’à chaque fois, c’était un peu le suspens pour savoir s’il allait être tout mignon ou pas. Bref ! Grand sourire pour l’Indienne en arrivant, ainsi qu’un petit signe de tête en guise de salut pour le Polonais. Je leur lançai un petit bonsoir en demandant comment ils allaient, me collant contre Jesse au passage. Mah que j’étais toute bien, là ! Cam’ nous salua tous les deux avec bonne humeur et nous retourna la question.
« Génial, la fête est vraiment réussie ! Céleste et Elli’ ont fait du bon boulot, chapeau. » sourire tout content et avec entrain, je poursuivis, après avoir jeté un petit coup d’œil à la tenue et au look tout court de mes deux nouveaux interlocuteurs : « Vous êtes tout beaux, vous deux ! T'as la classe, Cam’. » Autant lui donner un peu de confiance en lui sur ce point-là, hein ! Non pas qu’il en manquait mais bon, ça pouvait toujours faire plaisir. Je réalisai tout à coup que Jesse risquait de râler un peu et je lui posai un baiser sur la joue et lui fis d’un air tout mignon : « Mais c’est toi le plus beau à mes n'yeux ! »
Ben oui, je me rattrapais comme je pouvais… Mais c’était entièrement vrai, en plus ! Jesse, c’était le plus magnifique, le plus mignon – avec moi – le plus chou – avec moi – et le plus adorable – avec moi aussi – et vous n’avez rien à dire là-dessus ! La conversation avançait bien et c’était plutôt sympa, lorsqu’un cri terrifiant se fit entendre. Tout de suite, tous les regards se tournèrent vers l’endroit d’où provenait ce signe de détresse et en voyant la fumée au-dessus des écuries, mon cœur manqua un battement. Les chevaux ! Un incendie. Les gens dans les écuries ! Les chevaux, les chevaux, les chevaux… Ca brûlait ! D’un coup, je serrai Jesse plus fort contre moi, essayant de me blottir encore plus contre lui, en vain. Impossible de lui rentrer dedans, en même temps, mais ça, je n’avais pas les idées assez claires pour le réaliser.
« Jesse… » lançais-je dans un souffle, la voix tremblante.
Plusieurs personnes se précipitèrent vers le bâtiment en feu alors que moi, même si j’en avais très envie, j’étais incapable de bouger d’un poil. D’habitude, je faisais souvent preuve de beaucoup de courage et d’esprit logique, mais là, mon esprit était beaucoup trop embrouillé pour faire quoi que ce soit. La seule chose à laquelle je pensais, c’était de garder mon amoureux contre moi, m’assurant qu’il ne se retrouve pas dans les flammes. Je ne le voulais pas, et il était obligé de rester à mes côtés, peu importe ce qui arrivait. La peur dans les yeux, je regardai les flammes dévorer le toit des écuries et j’entendis les hennissements effrayés des chevaux, qui m’horrifiaient. Un drame, voilà ce que c’était. Pour les chevaux, mais aussi pour les gens qui étaient prêts à les aider. J’aurais dû l’être aussi, très certainement, parce que ces chevaux, je travaillais avec tous les jours. Mais je restais là, clouée au sol, blottie dans les bras du seul homme, avec mon frère, qui aurait pu me rassurer à ce moment-là.
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Mar 17 Sep 2013 - 17:48
Je lui avais donc dit que je ne pouvais pas rater ça et elle me répondit que non, en effet, que je ne l’aurais pas laissée toute seule. Je ris, amusé, puis lui répondis :
Je finis quand même par lui dire que je l’aimais même le matin, pas coiffée et en pyjama et elle me répondit qu’elle savait, mais qu’elle savait aussi que j’aimais quand elle faisait quelque chose en plus. Ah ben ça, c’est clair ! Là, c’était plus que la perfection… Par contre, c’est un peu bizarre comme idée, quand on y réfléchit ! Mais c’est vraiment ça en fait… Si je continue comme ça j’vais partir dans des sujets philosophiques tout seul et vous serez mal barrés donc… passons ! 
Elle continua en disant qu’elle adorait me faire plaisir, qu’elle aimait encore plus la façon dont je la regardais et qu’elle avait l’impression d’avoir trouvé sa place et son utilité, qui était de me rendre heureux. Elle m’embrassa suite à cette phrase et je lui répondis, avec un regard fou amoureux qui allait parfaitement avec mon état d’esprit :
Bref ! Les présentations s’étaient faites entretemps et Louis avait fait la bise à la blonde, qui ne semblait toujours pas plus à l’aise. Mais je n’en dis rien, après tout elle n’y pouvait rien et c’était plutôt mignon. Mais Céleste était encore beauuuucoup plus mignonne ! 
J’allais relancer la conversation, comme à mon habitude, lorsqu’un cri se fit entendre. Je tournai vivement le regard vers l’endroit d’où il provenait, incroyablement inquiet, sur le coup. Les mauvais souvenirs refaisaient surface et les images se remirent à s’afficher en boucle dans ma tête et devant mes yeux. De nombreuses personnes avaient les yeux rivés sur le bâtiment des écuries des étalons et je fis de même, avant de sursauter en voyant la fumée et les flammes s’en échapper. Mon cœur se mit à battre la chamade et je regardai autour de moi, ne sachant plus trop quoi faire. De nombreuses personnes se dirigèrent vers le bâtiment en feu et par réflexe, je resserrai ma prise sur la taille de Céleste, la serrant contre moi. Je ne la lâcherais pas. Pas encore une fois. J’avais commis une erreur qui m’avait coûté cher et je ne la referais pas, hors de question. J’essayai de respirer normalement, mais les images d’horreur me hantaient l’esprit, c’étaient exactement les mêmes que celles dans mes cauchemars. A croire qu’elles ne me quitteraient plus jamais. Je me bougeai, de sorte à être face à Céleste et je pris sa tête entre mes mains, caressant doucement ses joues de mes pouces tremblants. 
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