Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?!

Messages : 4161 Date d'inscription : 16/09/2008 ▌AGE : 30

21h05 et tout bascula
Chef de bande & cie
« Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour »

Avant de commencer ce petit sujet je refais un récap'. Si vous êtes là c'est que vous n'avez pas peur de blesser vos petits protégés, ensuite promis y'aura pas de morts. Je vous rappelle que nos loulous ne sont pas des super héros et que donc ils seront blessés (c’est quand même le but de ce sujet^^). On va commencer par un tour avant l'intervention de nos bandits pour dire de savoir ou les gens se situent tout ça, sinon je vais avoir du mal. J'ai donc fais un ordre de passage, si ça vous convient pas dites le dans le sujet de l'event', pas ici. Bref, n'oubliez pas que le centre commercial est grand donc ne soyez pas tous au même endroit, de même dans la boutique ensuite il serait judicieux de former de petits groupes plutôt que tous au même endroit. Et pour finir, il n'y a pas que nos chers persos qui sont présents, vous pouvez aussi faire intervenir (pas trop souvent quand même) une personne fictive si cela fait avancer votre affaire.

Allez place à l'ordre et ensuite on commence les festivités !
→ Bandits/Sacha
→ Elisha/Amrita/Tiffany
→ Eliot
→ Florent
→ Céleste/Alexandre/Gwen
→ Stan
→ Zack/Aleera
→ Isaure

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

Messages : 4161 Date d'inscription : 16/09/2008 ▌AGE : 30

Sacha

Vendredi soir et voilà qu'il devait rester pour travailler. Ils en avaient de bonne à Etretat des fois... Non mais sérieusement, ouvrir tous les magasins jusque 22h et en plus de ça mettre des promos d'enfer, c'était certain qu'il y aurait du monde. Bon peut être pas jusque 22h, quoi que, ça pouvait passer vite. Sacha grognait donc à moitié pendant sa pause, oui il avait quand même le droit de manger. Il se mit à discuter avec une collègue tout en mangeant dans l'arrière boutique. Bientôt 19h. Il y avait du monde mais ça allait encore. En même temps, pour monter à l'académie, le jeune mexicain savait que les palefreniers ne finissaient pas de bonne heure, de même pour les moniteurs. Avec la chance qu'il avait, il allait surement avoir droit au gros rush vers 20h... Mouais, bah d'abord il allait profiter de son repas. Avant de repartir il mit sa veste sans manche noire sur laquelle était indiquait son prénom. Il portait en dessous une chemise blanche et un jean noir accompagné de chaussure de ville noire. Merci au patron de demander à être bien habillé... un t-shirt aurait pu suffire, mais non... Oui monsieur était d'humeur râleuse et alors !?

La pause terminée, il retourna dans son rayon, aujourd'hui c'était un rayon femme, allez savoir pourquoi... Peut être que le patron espérait mieux vendre en inversant les deux sexes... En tout cas Sacha accueillit ses clients avec le sourire, pas la peine d'être désagréable avec eux, ils n'avaient rien fait eux. C'était la direction qui avait eu cette merveilleuse idée. Il conseilla une femme sur quelques chemisiers et une robe et elle repartit ravie. Bon, au moins avec les promos qu'il y avait, ils allaient vendre et plutôt bien même. Après avoir donc aidé sa cliente, il rangea soigneusement les affaires qu'il avait sorti, pas la peine que ça soit le bazar, d'ailleurs certains clients ne se génaient pas et retournaient tout. Comme les femmes présentes n'avaient pas besoin de son aide, il replia les différents t-shirt, pantalon, gilets et les replaça au bon endroit. L'air de rien, la soirée avancée et la boutique ne se désemplissait pas, le patron aurait au moins la joie de faire un bon chiffre d'affaire. Parce qu'il ne fallait pas s'y tromper, même avec des promos pareilles ils arrivaient à garder une marge suffisante pour bien gagner. Sacha continua sa tache, observant par moment les clientes, prêt à intervenir si l'une d'elle avait besoin d'un avis, d'un renseignement ou de quoi que ce soit...
code by stitch

Invité Invité

Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

La Belle au Bois Dormant version Sha : On est pas sûrs que ça finisse bien...

J'avais vu plusieurs affiches dans Étretat à propos d'une rallonge de l'ouverture du centre commercial, jusqu'à 22h et avec des promos dans les magasins. Je n'avais pas résisté et décidé d'y aller. En plus, je venais de recevoir ma paie du mois, alors quoi de mieux ? Mais au matin, je me rendis compte que je n'avais personne pour y aller... Toute seule ? Vous rigolez j'espère, les promos ou les soldes, ça se fait à plusieurs et même en bande ! Et j'avais bien l'intention d'en profiter avec quelqu'un. Et allez savoir pourquoi, mais j'avais tout de suite pensé à... Alex. Ça vous étonne pas tant que ça, je suppose. Mais la fête de Flo' et notre partie de soirée passées ensemble avait causé un déclic, et même si pour lui je n'en avais aucune idée, je ressentais plus que de l'amitié pour lui. Parlez pas amour tout de suite, plus une sorte de complicité que je ne m'expliquais pas. Pourtant, on n'avait pas grand-chose en commun... C'était peut-être justement ça qui nous rapprochait ?
Bref, j'avais plus ou moins bataillé pour le convaincre de venir avec moi, et même si ça n'avait pas été facile, j'étais sorti vainqueur de la bataille. Avec un ton persuasif et de l'insistance, il avait fini par dire oui, bien que de mauvaise grâce, pour venir avec moi aux promos. En chemin, je ne pus m'empêcher de l'embêter un peu :
« Je t'embête, hein ? »
J'étais comme ça, on me referait pas ! Nous nous dirigeâmes ensuite vers les boutiques qui nous intéressaient surtout. En rentrant dans l'une d'elles, je trouvai un T-Shirt (Oui, c'était le début du printemps et l'air se réchauffait) pendant qu'il regardait côté hommes. En chemin, je croisai une brune que je connaissais, mais dont le nom ne me revint pas sur le coup, jusqu'à ce que je la revoie de nouveau en compagnie d'un brun que je reconnus de suite. Céleste et Florent ! J'en fis part tout de suite à Alex :
« Dis, c'est pas Céleste et Florent qu'on voit là-bas ? »
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Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

La peur nous habite à chaque pas, chaque minute que nous vivons.

Les affiches et annonces sur la radio locale avaient vite mis Amrita au courant pour les promos qui auraient lieu dans quelques jours au centre commercial d'Étretat. Elle avait décidé d'y aller, autant pour s'acheter de nouveaux vêtements que se faire plaisir. Malgré sa timidité, sortir ne la dérangeait pas et elle ne demandait même que ça ! Dommage qu'elle dût y aller seule... Kay' avait autre chose de prévu, elle n'avait pas de moyens de communiquer avec Florent qu'elle avait rencontré quelques jours plus tôt, et elle ne connaissait pas grand-monde... Fichue timidité. Ne se donnant pas la peine de ternir sa soirée juste pour un passé mitigé, elle prit son sac, ses clés de voiture et fila vers le centre commercial. Le parking était déjà pas mal rempli, même si ça n'avait pas encore vraiment commencé. Malgré ça, l'Indienne ne mit pas longtemps à caser son véhicule avant de s'introduire dans l'allée. Elle ne voulait pas se l'avouer, mais elle se sentait bizarre, comme un pressentiment sur la soirée. Une boule d'angoisse dans le ventre qui ne voulait pas partir... Elle ne se fiait pas forcément à ses impressions, mais la sensation était insistante et la rendait anxieuse pour pas grand-chose. Elle finit par l'ignorer pour de bon lorsqu'elle entra dans la première boutique venue. Elle n'y resta pas longtemps puisque les produits n'avaient pas l'air en bon état, même neufs, et se dirigea vers H&M, qui proposait une gamme de vêtements pour des prix moins hauts. Ça tombait bien, elle avait eu un coup de cœur sur ce haut... Et ce jean était sympa... Ces chaussures lui plaisaient bien ! Bref, elle trouvait son bonheur quoi. De loin, elle vit une brunette qui lui était totalement inconnue, à côté de... Florent ! Il semblait en bonne compagnie et elle préféra le laisser, se contentant de lui envoyer un signe du bras avec un grand sourire. Puis elle retourna vers d'autres boutiques, en espérant vaguement trouver quelqu'un qu'elle connaissait ici.
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Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

Dur la vie !

Bonne soirée en perspective pour la petite brune ! Les promos d'Étretat, ça ne se ratait pas ! À peine fini son dernier cours à l'université, elle prit sa voiture direction les appart' de HB, se changea et repartit en sens inverse vers le centre commercial. Sa petite voiture trouva vite sa place, et c'est presque d'une démarche dansante qu'elle se dirigea à l'intérieur. Elle vit bien quelques rares visages croisés dans les écuries, ou pendant la fête d'il y avait deux semaines, mais son asociabilité la dissuada de les aborder. Et puis après tout, qui disait qu'ils voulaient la voir ? Elle ne se dirigea pas vers la première boutique venue, mais vers celles où elle avait déjà repéré ce qu'elle aimerait acheter. Elle entra dans la première, rayon femmes, et fut surprise de constater que la personne qui s'en occupait était un homme, et qu'il s'agissait en plus de Sacha, qu'elle avait croisé plutôt que rencontré, lors de la fête de Florent. Même si elle ne l'avait vu que de loin, il lui avait paru gentil comme gars, et regrettait même presque de ne pas être allée voir les autres personnes présentes ce soir-là. Elle lui sourit timidement avant d'aller voir du côté des vêtements qui l'intéressaient. Elle trouva vite un pull à col en V à la bonne taille. Elle rangea les autres qui n'allaient pas et se retrouva nez à nez avec le brun. Surprise, elle eut un mouvement de recul, et faillit tomber. Écarlate, elle aurait voulu battre en retraite, mais un rayon derrière elle l'en empêcha. Elle allait devoir lui parler, et puis même si elle ne le montrait pas, c'était volontiers si elle pouvait discuter avec lui. Dommage qu'il ai été en train de travailler...
« Salut... Tu es Sacha, c'est ça ? »
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Invité Invité

Eliot J. Cooper

Titre
EVENT

Entres les réseaux sociaux, les journaux, les annonces divers au haras cela était facile de savoir THE nouvelle : super promo à la galerie commercial jusqu'à 22H de plus j'étais en manque de nouveaux noeux papillon . Enfin bref, je dévalais les escaliers et regardais ma montre de couleurs mauve : 19h30. Et zut.... J'avais oublié d’enlever mes lunettes sur mon nez : je l’avoue je déteste porter mes lunettes mais encore plus mes lentilles donc... Je haussais les épaules et sortis tout de même pour me changer les idées, comme il se le devait lorsque j'étais énervé ou alors complètement déprimer où à plat -non non tous les raisons ne sont pas bons pour faire du shopping- il y avait que deux choses qui me calmaient : chanter et faire du shopping comme une girly en folie. En arrivant en scooter se pouvais se faire en dix petites minutes, j'arrivais enfin vers la galerie commerciale remplie de monde que je ne connaissais pas encore, j'étais impressionné par la diversité des magasins et reconnus mon paradis sur terre : un magasin de noeux papillon et ressortis une heure plus tard avec 4 nouveaux bébés, je les mis dans ma sacoche en cuir. J'errais entre les autres magasins j'avais envie de tout partout. Je m'achetais encore une costume et un chapeaux ainsi que des lunettes en plastique rose avant d’apercevoir deux tête non inconnue... oh mais ce ne serait pas... Florent ? Je m'approchais doucement
"Hey ? Je ne savais que tu été une fashion victime !"

Je sourie alors que moi a peine rentré j'avais déjà 4 sac remplie. Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! 2752390508

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! 2752390508

fiche faite par night sky.
Arrangée par Morue & Popoc

Louis T. Delmas Admin Kay' ; P'tite Belge d'amour

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?
→ Florent

Magasins ouverts jusque vingt-deux heures, vous dites ? Ah mais, ça sonnait bien, ça ! Enfin, je n’aimais pas plus que ça le shopping, mais j’étais sûr que ma chérie voudrait y aller et avec elle, ça devait juste être trop top ! Je pourrais l’admirer dans de petites robes magnifiques, dans des pantalons juste trop beaux … En fait, tout lui allait, alors j’allais pouvoir l’admirer, tout simplement ! C’était d’ailleurs ce que je faisais sans cesse. Elle était tellement belle que j’avais des étoiles plein les yeux en la regardant, même quand elle était pas maquillée et qu’elle était en pyjama ! Bref, je l’avais donc appelée, ma petite brune, et comme prévu, elle avait accepté, et même avec beaucoup d’enthousiasme ! De toute façon, entre nous, c’était toujours la joie et la bonne humeur, donc c’était pas très dur. C’est donc joyeusement qu’on s’était retrouvés au centre commercial, à un endroit qu’on avait convenu à l’avance. En la voyant, un énoooooorme sourire s’afficha sur mon visage – pour pas changer ! – et j’ouvris donc mes bras, l’invitant à s’y blottir.

« Voilà la plus jolie de toutes les filles jolies de la terre ! » Je posai un baiser sur son front, profitant un peu de sa présence dans mes bras. « Comment tu vas ? » lui demandais-je d’une voix douce.

Bon alors, passons à l’épisode shopping. Je n’y connaissais absolument rien, en marques, ou en tout cas pas les marques de vêtements. Ben oui, les marques de guitare, c’était une autre histoire ! Là, je connaissais tout sur tout et j’étais imbattable. Du coup, je ne savais pas du tout où on pourrait aller, et j’espérais de tout cœur qu’elle sache quels magasins valaient le coup et lesquels non. J’avais aussi appris par je ne sais plus qui que Sacha, le gars avec qui j’avais joué de la guitare à ma fête, était vendeur dans un des magasins. Par contre, le nom, ça…

« Tu veux aller où ? » lui demandais-je donc, un petit sourire aux lèvres.

Après un petit moment de réflexion, nous entrâmes donc dans un des magasins et je laissai ma petite brune fouiner un peu à son aise. Pour ma part, je regardai un peu les différents vêtements, mais pas en profondeur. Je ne pensais rien acheter, à moins de trouver un truc génial de la mort qui tue mais là pour l’instant, je ne voyais rien de très spécial. J’entendis ensuite une voix qui m’était familière, et ça ne me prit que peu de temps pour trouver à qui elle appartenait. Je me retournai donc, un sourire aux lèvres, avant de saluer Eliot.

« Hey, salut ! Ben je pouvais pas rater ça quand même, hein ! Et puis en fait, je suis plus là pour elle que pour moi. » j’avais pointé ma chérie du doigt tout en parlant, et je continuai : « Je vais aller la rejoindre d’ailleurs, j’veux absolument la voir dans cette petite robe là-bas ! » je ris joyeusement, avant de rejoindre ma n’amour.

Je l’approchai par derrière et passant mes bras autour d’elle, doucement. Je regardai par-dessus son épaule, collant ma joue contre sa tête (vous voyez le truc ? ) avant de lui souffler à l’oreille:

« T’as trouvé quelque chose ? » je lui montrai ensuite la petite robe blanche du doigt, avant de lui dire : « J’aimerais bien te voir là-dedans… Tu m’accorderais ce plaisir ? » Je ris doucement, avant de poser un baiser sur sa joue.

Je me redressai ensuite, regardant autour de moi. Ah, tiens, Amrita ! C’était ma première rencontre ici, à Etretat, et c’était une des meilleures, d’ailleurs. Elle était bien sympathique cette fille, pas très bavarde, mais ça, c’était pas grave. Elle me vit aussi et me fit un signe de la main, que je lui rendis, un sourire étirant mes lèvres. Apparemment, j’allais connaître pas mal de monde, ici ! Même si je n’étais pas là depuis longtemps, ma fête m’avait permis de rencontrer beaucoup de gens, ce qui était une très bonne chose. D’ailleurs, il ne manquait plus qu’Alex, là ! Le shopping n’avait beau pas être son truc, y’avait bien quelqu’un qui avait dû l’emmener avec lui hein… Elliana, ou alors Elisha, une fille qui avait l’air d’être plutôt proche de lui. Je me mis donc à le chercher des yeux, mais pour l’instant, j’étais incapable de le trouver.

Alexandre Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Moi, râleur ? Moi, de mauvaise humeur ? Moi, désagréable ? Oui non mais laissez-moi m'expliquer, je vous prie. Déjà, soirée de merde au taf la veille. J'avais fini contre un mur parce qu'un mec n'avait pas apprécié que je serve sa copine. Oui bon bah voilà, pour une fois je n'avais rien fais de mal, pas même un léger clin d'œil ou un compliment alors on se calme ! J'aurais déconné, OK, mais là, non, sérieusement... Et bien entendu dans ce cas-là... Interdiction de réagir, surtout que le gars, là, il était un peu beurré sur les bords. Bref, rien que pour ça j'avais eu ma dose. J'en avais mal au dos... En prime j'avais du faire des heures, rentré à six heures du matin, endormi à sept... Et réveillé à huit heures. La loose totale. Bon, ça aurait été Florent à la guitare, ou sa copine deux étages en dessous, un SMS et c'était réglé. Mais déjà c'était même pas de la musique c'était... Des travaux dans la cage d'escaliers. Et là, pas moyen de dormir, je vous assure. Toute la journée à traîner avec juste une heure de sommeil... Je m'étais crevé tout l'après-midi, je m'étais échiné comme pas possible. Je ne vous dirais pas comment mais j'étais courbaturé de partout. Bon, OK, d'accord, je vous dis. Pompes, abdominaux, j'en passe et des meilleures. Du coup... J'avais dormi une heure l'après-midi, appelé le boulot pour être sûr et certain qu'on n'aurait pas besoin de moi – congé hebdomadaire, voilà un mot que j'aime ! – avant de faire opération douche...

Et Elisha était venue me chercher pour qu'on aille faire les boutiques à deux. Bon, j'étais super content de la voir, ne croyez pas ! Il y avait un truc entre nous, un nouveau feeling et j'aimais passer du temps avec la jeune femme. Strange de ma part, c'était bien nouveau. Je ne savais pas trop où j'en étais, personnellement. Bon, sinon, ce que je savais, c'était que je l'appréciais beaucoup, que sa compagnie me faisait du bien, que je m'entendais bien avec elle, aussi. Léger quand même... Mouais, mais elle avait du batailler sévèrement pour pouvoir m'embarquer avec elle si vous voulez mon avis. Ce n'est qu'à contrecœur que j'acceptais, pour lui faire plaisir. Mouais, bon... Nous étions arrivés lorsqu'elle me posa une question. Je ne pus m'empêcher de lui sourire avant de la bousculer très gentiment et très doucement avant de passer mon bras autour de ses épaules – ils faisait froid !

« Ce soir un peu oui... J'ai dormi deux heures depuis hier huit heures du matin... Maiiiis... Je suis content d'être avec toi. »

Mais qu'est-ce que tu racontes Alexandre Leroy, là ? Je vous jure des fois je me mettrais des claques. Enfin, juste en ce moment. Surmenage sûrement ? Ouais peut-être, la fin d'hiver me réussissait à peine moyennement. J'avais besoin de soleil, là ! Oui bon, il paraît qu'Etretat ce n'était pas top pour ça... Pas pire que Liévin quand même, si ? Sinon je déprime là. Enfin bref, j'étais grave dans mes pensées pour le coup... Pas très agréable pour la demoiselle et j'en étais bien désolé. Alors lorsqu'elle me demanda si ce n'était pas Flo' plus loin, je haussais un sourcil avant de laisser échapper un « hm ? » interrogatoire. Je levais ensuite le nez pour en effet apercevoir le parisien, occupé avec sa petite brune et un mec, inconnu au bataillon.

« Ah ouais ! Allez viens, on va les embêter ! »

J'avais un sourire plutôt amusé, pour le coup. Ebawi. En riant, toujours un bras autour de ses épaules, j'entraînais Sha' vers Flo' et sa petite chérie. Qui soit dit en passant avaient bougé ! Grrr ! Mais bon, c'était juste trop bon d'imaginer pouvoir aller le faire chier. D'un regard, je vérifiais que cette idée ne barbait pas trop la jeune femme qui m'accompagnait. Sinon ce n'était pas tip top quoi... Bon, par contre ils étaient tout câlin donc je ne voulais pas non plus faire le boulet qui vient casser le truc trop mignon. Enfoiré mais pas que. Du coup... Ben du coup j'attendis que la petite brune s'éloigne toute guillerette pardi ! Allez, hop, Alex mode on.

« Robe blanche ? La corail est plus jolie je trouve... Tu devrais l'essayer, Elisha, je suis sûr qu'elle t'irait très bien. »

Et toc ! Et d'un sourire à l'intention de la belle brune, j'étais sérieux en sortant ça en plus, et d'une moue amusée en regardant Florent. Il allait se dire que j'avais le chic pour arriver et faire chier mon monde. Je posais mon regard d'azur sur la petite Céleste, avant de lui faire un sourire plutôt à fondre sans être charmeur, enfin mon sourire quoi. Bah, d'un côté je savais que tant que je n'approchais pas de trop près le p'tit Flo' il n'allait pas m'étriper, et puis pour ce qui était de Sha', elle avait souvent le droit à bien plus craquant comme sourire. Alors tout baignait. Mouais, bon. Je fis un signe de main à la demoiselle en saluant joyeusement. Pour Florent, ce fut notre check. Ebawi !

« Salut vous deux ! La forme ? »

Le tout en bousculant le brun qui avait définitivement l'habitude d'une moitié de chieur dans mon genre. Non mais franchement il en voyait un peu de toutes les couleurs avec moi mais ça restait bon enfant et puis voilà, je le connaissais, il me connaissait et on se rendait la pareille, voilà tout. Mais voilà qui promettait une très bonne soirée dites-moi !

fiche par century sex.

Céleste Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Je ne vous fais pas tout le début de la journée. Et bah voui ! J'ai la flemmingite aiguë internationale. Mais autant vous dire que j'avais attendu avec une impatience grandissante le rendez-vous de fin de soirée pris avec mon chéri. Je m'étais faite toute belle : un slim noir en toile huilée, on aurait dit un cuir tellement il était bien fais, ainsi qu'une paire de chaussures à talons noires, un chemisier blanc et un pull avec un col en V crème. Toute en beauté. J'avais aussi lissé soigneusement mes cheveux, mis une touche subtile et splendide de maquillage... Je ne faisais jamais les choses à moitié quand c'était pour mon beau brun, voyez-vous. J'avais ensuite pris la voiture, direction notre rendez-vous.

Bref, me voilà donc au centre commercial, pleine de hâte ; Et que dire de mon sourire quand j'ai vu mon beau brun debout au milieu du hall ? Il s'était élargit comme rarement. J'avais hâté le pas de manière assez significative, presque jusqu'à devoir courir. Il m'avait manqué, toute la journée... Déjà, il avait ouvert ses bras et semblait n'attendre que moi. Câline et tendre, je passais mes bras autour de sa nuque avant de me coller à lui, mon regard sombre sur son sublime visage. Raaah mais qu'est-ce que je pouvais l'aimer celui-là. Comme à l'accoutumée j'ai envie de dire, il me complimenta avec son ton tout tendre. Je fronçais le nez avec amusement. Non, il n'y a pas, j'avais vraiment du mal avec les compliments. D'après lui, j'étais la plus belle, sauf que je m'en sentais à des kilomètres, à vrai dire. Non pas que je me trouvais moche, mais pas superbe, loin de là même. Puis il me demanda comment j'allais, et j'embrassais tendrement ses lèvres, avant de lui répondre.

« Salut mon parisien favori ! Tu sais que quand je suis avec toi je vais très bien ? C'est pas nouveau ça ! Et toi alors, comment tu vas ? Tu passes chez moi ce soir ? »

Non, on n'en étais pas encore aux petits surnoms vraiment affectueux comme mon chéri, mon cœur et compagnie mais ça faisait à peine plus d'un mois qu'on était ensemble, alors bon.... Mais ne vous y trompez pas ! Moi, je l'aimais quand même plus que tout et je ne voyais plus ma vie sans lui. Intolérable. Inimaginable. Si un jour il lui arrivait quelque chose... Pas sûre que je m'en remettrais. Et pour ce qui était de mon humeur... Quand il était là, je ne pouvais que me porter bien, il m'offrait tellement... J'étais une chanceuse comblée. Je savais pertinemment que jamais il ne me ferait une crasse du genre me tromper, voyez-vous. Même bourré à ne plus savoir son nom j'étais sûre de mon coup. Ebawi, ça s'appelle la confiance mes amis. Je ne pus néanmoins m'empêcher de rire un peu en voyant sa tête. Comment faisait-il pour être toujours aussi splendide s'il n'aimait pas le shopping ? Avec moi, il allait être servi, croyez-moi ! Je pris néanmoins la direction de l'organisation de la soirée. Non mais oh, il allait apprendre !

« Il y a une paire de boutiques que j'ai envie de faire. Histoire de renouveler un peu mon placard et aussi de te trouver de quoi t'habiller pour la soirée qu'Alex a organisé dans... Oh bah tout ça au moins en fait. Allez, viens ! »

Je le pris par la main, toute joyeuse, avant de l'entraîner à ma suite dans l'une des boutiques assez proche, pour commencer. Et vous savez ce qui est bien, avec mon chéri ? C'était qu'il me laissait vivre ma vie, vadrouiller à mon aise et qu'il n'était pas du genre à soupirer toutes les trente secondes en me demandant si j'avais bientôt fini. Heureusement pour lui j'ai envie de vous dire ! Je regardais donc dans les tee-shirt et autres pulls légers. Le printemps arrivait, j'allais devoir faire en conséquence ! Mais bon, malgré qu'il y ait des choses qui me plaisent et dans mon budget, il était déjà assez tard et comble de l'ironie, il ne restait que de très grandes tailles en pantalons et autres ou de très petites tailles en hauts. Moi avec mon M en haut et mon 34 en bas, j'allais franchement avoir l'air bien tiens... Grrr, de quoi me faire râler ! Non je rigole en fait. Bref, tout à mon fouillage je n'avais pas vu que Florent était occupé avec Eliot ni même la jeune femme qui lui faisait signe. Bah, de toute manière je n'étais pas du genre jalouse moi... Tant qu'elle ne voulait pas mettre le grappin dessus, moi, ça m'allait.

Et après un infructueux moment de recherche, je sentis des bras passer autour de ma taille. Mes mains se posèrent sur celles de mon amoureux je me laissais aller contre lui, au moment où il posait sa joue contre la mienne. Ce qu'il me souffla à l'oreille me fit rire, tout doucement. Il voulait vraiment que j'essaye cette robe blanche, là ? Bon et bien... Si c'était ce qu'il désirait... J'eus un sourire tout tendre lorsqu'il posa ses lèvres contre ma joue. Vous en connaissez autant des parfaits vous ? Il finit par se redresser et je restais contre lui. Il fit signe à une fille. En fait, je me contentais de regarder dans sa direction. Je lui adressais d'ailleurs un sourire, à cette inconnue, pas la peine de faire croire que j'étais possessive. C'était même tout le contraire. Enfin, je daignais répondre à mon chéri.

« Hm... Et bien, si ça te fait plaisir... »

Je m'écartais en riant. Et c'est ainsi que j'entendis la voix d'Alexandre. Comment vous expliquer que je n'étais pas forcément enchantée ? Non mais bon, voilà quoi. Je fis en sorte de paraître avenante. Même si je n'appréciais pas le jeune homme, inutile de me montrer hostile. Il y avait mon chéri entre deux, hein... Et puis Elisha m'avait tout de suite paru sympathique. Dooonc. Don't worry, be happy ! Même si, sérieusement, le courant passait à peine moyennement avec le blondinet beaucoup plus grand que moi. Vous voulez sûrement que je m'explique, non ? Et ben non ! Parce qu'il me saluait sympathiquement et que donc hors de propos de dire des méchancetés sur son dos. J'allais passer pour la médisante de l'histoire sinon. Je farfouillais donc tranquillement dans le rayon en cherchant la bonne taille de la jolie robe blanche que mon chéri voulait me voir enfiler. Mais bon, je me retournais tout de même pour les saluer dans les règles de l'art.

« Salut Alex ! Ça va plutôt pas mal et toi ? Salut Elisha ! Je vais essayer la robe, tu viens avec moi ? Qu'on leur fasse un peu tourner la tête, quand même. »

Le sourire et la moue complice en lui posant cette question, à la miss. Je ne la connaissais pas plus que ça mais elle avait vraiment l'air très gentille et j'étais naturellement plutôt ouverte aux autres. Alex restait une exception au niveau des personnes qui ne passaient pas dès le premier abord. Et même, je n'avais pas un avis fermé sur lui. Bref, je pris la robe qu'il me fallait avant de disparaître du côté des cabines d'essayage avec la demoiselle. En deux temps trois mouvements j'étais changée. Et mes chaussures allaient plutôt bien avec la robe. C'était un rappel de la ceinture noire nouée autour de ma taille. Et visiblement Elisha aussi était prête à sortir. Ran comment on était canons là ! Les mecs ils allaient baver... J'aimais beaucoup cette perspective. Mouahah. Et puis c'est avec la brune que je sortis des cabines d'essayage pour atterrir dans le magasin et régaler un peu mon petit amour. En entrant dans son champ de vision, je tournais sur moi-même avec plaisir avant de dire :

« Alors, vos avis ? Je vois déjà arriver le compliment gros comme une maison. »

J'avais le sourire aux lèvres et je m'étais approchée de mon chéri, pour passer mes bras autour de sa taille et l'embrasser, toute tendre, le regard portant tout l'amour que j'éprouvais pour lui.

fiche par century sex.

Gwen Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Ouverture tardive et gros soldes, voilà qui faisait bien mon affaire ! Avec mon emploi du temps de journaliste limite impossible, j'étais toujours en mode misère pour aller faire les boutiques. Surtout que j'essayais de rester à la pointe de la mode et ça c'était pas gagné. Mais bon j'adorais bien présenter quand je travaillais. Là pour le coup, j'avais enfilé une robe. J'avais opté pour une robe bicolore, écrue en haut grise en bas, à bretelles croisées, un joli effet drapé, une jupe droite avec basque, la taille ajustée avec une ceinture à nouer dans le dos. Voilà qui était très élégant avec une paire de talons et un sac à main discret. Pour ne pas avoir froid, une veste noire, chic, un peu style costard masculin, vous voyez ? Mais en tout à fait féminin et à croquer. Il était presque vingt-deux heures pour le coup. J'avais fais tout un tas de petits achats. Ici un foulard, là un vernis, plus loin un collier avec les boucles d'oreille assorties... Tout un tas de petites choses passe-partout. Et il ne me restait plus qu'une seule boutique à visiter.

J'entrais donc dans la dernière boutique, tout sourire. Non mais bon, j'étais du genre adorable moi, quand même ! Une petite pile électrique attachante. Sûrement agaçante, aussi. Pour ça il aurait suffi de demander à Jonathan ou à Stan. Le premier aurait répondu sans hésiter que plus usante que moi on ne faisait pas. Et quant à Stan... Honnêtement, pas sûre que ma présence dérange l'Apollon. Après tout, c'était lui qui m'avait invité à plusieurs reprises chez lui, pas l'inverse ! Nah ! Oui je sais, je dis ça genre je m'en tape... Mais en fait à chaque fois c'était trop le plaisir parce qu'à vrai dire... J'étais un peu tombée sous son charme ravageur quoi. Et là, en entrant dans la boutique... Devinez qui est-ce que je venais d'apercevoir ? Impossible de m'empêcher de virevolter jusqu'à lui.

Tu parles d'un lutin ! Là j'étais branchée en mode Stan et tout allait pour le mieux. Une bonne journée de travail, plus une bonne soirée de shopping et sûrement une très bonne fin de soirée en compagnie de mon beau bulgare... Que demander de plus ? C'était le pied total ! Bref, une fois à côté de Stan je ne pus m'empêcher de lui sauter à moitié dans les bras. Tant piiiiiiis ! Et surtout, moi, je savais pertinemment qu'il était célibataire, alors il n'y avait pas de mal, pas de copine jalouse éventuellement dans les parages. Breeeeeeef, il avait reçu une petite furie directement dans les bras quoi ! Petite furie toute joyeuse qui enchaîna.

« Staaaan ! Comment je m'attendais pas à te voir ici ! Ça va ? »

C'est définitif, un jour, celui-là, j'allais finir par le tuer.

fiche par century sex.

TheShoppingNight

Feat. Kellan Lutz

Ouverture spéciale

jusque 22h,

qui sera là ?!

History
History

♦ Stan avait bossé toute la journée. Oui, encore une longue et dure journée durant laquelle il avait été chargé de s'occuper des chevaux d'un club situé à une bonne trentaine de kilomètres de l'académie. Sans compter qu'il était tombé sur quelques chevaux plutot récalcitrants avec lesquels il avait fallu batailler en évitant les coups. Enfin... il avait l'habitude et à force cela ne l'inquiétait même plus. Il ne se formalisait plus et restait de marbre, sauf pour gueuler afin de remettre les choses en ordre. Bref, il avait taffé comme un malade et était rentré aux alentours de dix-neuf heures dans son petit studio de Horse Beautiful. Là, il se rappela qu'il avait des courses à faire s'il voulait pouvoir manger les jours suivants.

♦ Et puis en plus ce jour là, le centre commercial et tous les magasins qu'il contenait ouvrait jusque tard le soir. Il en profiterait surement pour aller se racheter quelques chemises. Même s'il était rarement habiller avec ce genre de vetements, il aimait etre bien habillé lorsqu'il sortait en ville ou autre... et puis bon, toutes celles qu'il avait commençaient à se faire vieilles, autant en profiter pour faire le plein... sans vider son porte monnaie non plus quoi ! Le bulgare prit donc une douche en rentrant, s'habille d'un jean simple, d'un t-shirt bleu marine ainsi que d'un pull de la même couleur. Enfin, il se prépara un diner tout simple : un plat tout préparé ~~à base de boeuf chevalin~~ qu'il mit au micro-onde afin de le réchauffer.

♦ Une fois mangé, il mit ses chaussures, prit ses clés et quitta le studio, direction le parking de l'académie. Il s'installa au volant de sa voiture et démarra tranquillement. Il ne lui fallut pas plus d'un quart d'heure pour arriver à destination et trouva de la place rapidement juste à coté d'une entrée. En plus il avait de la chance ! Bref, le jeune homme quitta son véhicule et fonça à l'intérieur du centre afin de faire ses courses. Cela lui prit une bonne demi-heure, sans compter les vingt minutes de queue à la clé. Mais ensuite il put emmener le tout jusqu'à sa voiture, enferma le tout dans le coffre, puis retourna à l'intérieur dans le premier magasin de vêtements qu'il trouva.

♦ Pouah, il y avait un de ces mondes ! Stan hésita franchement à faire demi-tour. Tant pis pour ses chemises parce que là... il soupira puis se retint finalement de mettre les voiles. Ben oui, maintenant qu'il était là autant aller jusqu'au bout parce que ce n'était pas le lieu qu'il convoitait le plus donc d'ici là qu'il y retourne... c'était maintenant qu'il lui fallait ses chemises, pas dans trente ans ! Du coup le bulgare s'enfonça davantage à l'intérieur du magasin et farfouilla dans les rayons. Au bout d'une dizaine de minutes il trouva une jolie chemise bleue clair, puis une autre rose ~~très~~ pale. Il flasha ensuite sur une toute noire avant de se faire harponner par une furie brune.

- Ah ! Salut Gwen, ça va bien et toi ? Qu'est-ce que tu fais là ? Enfin... j'veux dirrre, moi non plus je m'attendais pas à te voirrr !

fiche faite par night sky.
Arrangée par Morue & Popoc

code:

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?!

J'avais eu une bonne journée de congé, passé totalement à dormir et à récupérer de ma longue semaine de travail à l'hôpital. Mais voilà, j,'avais deux chiens à m'occuper et des courses à faire donc il allait quand même falloir que je me bouge. Ainsi, ma journée passa rapidement et j'étais bien décidé à sortir toute seule, sans Bingo ou Banzai. Mais pour faire quoi? J'avais besoin de vêtements et d'aliments pour les jours à venir. Alors quoi de mieux à faire que de passer sa journée au centre commerciale? Mais un coup de fil m'empêcha de passer ma matinée à faire les boutiques. Je dus faire un saut à l'hôpital pour m'occuper d'un grand bruler qui venait d'arriver. Je pus reparti en début d'après midi quand l'équipe du soir arriva.

Direction le centre commerciale. Après avoir mangé un morceau dans un bon restaurant, je pus aller faire mes courses pour ma petite semaine, sans oublier de prendre de la nourriture pour mes deux monstres. Une fois celles ci faites, je pus m'occuper de moi en allant faire les magasins pour moi. Je savais parfaitement ce que je voulais pour moi mais je voulais en profiter pour regarder un peu ce que je n'avais pas l'habitude de porter. Et puis, j'avais du temps pour choisir, les magasins du centre étaient ouverts jusqu'à 22h, c'était très intéressant de prendre son temps pour choisir. L'après midi avait bien avancé et il était presque le temps de rentrer chez moi. Mais je voulais d'abord faire un dernier magasin avant de terminer ma journée shopping. Et sur qui je tombais alors que j'avisais une belle robe? Stan et Gwen.

"Coucou vous deux, qu'est ce que vous faites ici?"

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

Zack Guevara La Caliméro Râleuse !

[ça va être édité, z'en faites pas ! ]

Ouverture spéciale jusquà 22h. Qui sera là?

Ne jamais tenter un OGM... Ca fait toujours des dégâts...

Zack se coulait la belle vie, il avait surmonter le chagrin de la rupture avec Jessica et avait rencontré une fille géniale, nommée Juliette, avec qui il était en couple à présent. Alors quand il entendit parler de l'ouverture spéciale du centre commercial d'Etretat, il se mit en t^te d'aller chercher un cadeau à sa belle.

Après sa journée de travail, Zack se précipita dans son studio et se prépara. Un souche rapide sous un jet brûlant, puis un choix cornélien de vêtement par la suite. Après un petit moment Zack sortit de son appartement habillé d'un jean noir, d'une chemise blanche aux manches remontées jusqu'aux coude, d'un gilet sans manche, ainsi que des chaussures de ville noir. Un peu de parfum et du gel complètait sa tenue. Il était classe notre Ecossais national! 'Fin bref, Il descendit les escaliers, puis se rendit jusqu'à sa voiture. La belle Audi noire ronfla soudain, et le moteur vrombit dans la cour de l'académie.

Après quelques minutes, le bolide noir fit claquer les plaques du parking souterrain, le bruit du moteur enmpli alors l'espace, puis les pneus crissèrent quand Zack se gara. Ah ben oui, hein, les pneus chauds sur de la résine ça couine toujours, mais bon. C'est pas le sujet. Le jeune homme vérifia sa place, troisième étage, place 905, puis il sortit de la TT et la verrouilla. L'Ecossais prit ensuite la direction de la galerie marchande et se retrouva bientôt dans le centre commercial. Tout d'abord, il fureta un peu partout pour trouver une bijouterie. Une fois devant, il observa les différents objets, puis entra dans la boutique, observa une nouvelle fois puis ressortit. Il n'était là que pour une repérage. Il se dirigea ensuite vers une boutique de vêtements où il reconnut aisément Alex et Elisha. Tiens, ils semblait être en couple ces deux là, ou alors sur le point de s'y mettre. Voila, le fin mot de l'histoire. Enfin, ce n'était pas ses affaires et l'Ecossais vaqua à ses occupations, plutôt que d'aller enquiquiner son ennemi. Oui. Il n'était pas là pour ça.

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Ouverture spéciale jusqu'à 22h, qui sera là?!

Moi trouillouse, vous braqueurs? Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! 106316

Une ouverture spéciale au centre commercial d'Etretat? Pourquoi ne pas y aller? En effet, j'avais entendu mes élèves en parler pendant mes cours de Français et vu que j'adorais faire du shopping, ben ça tombait on ne peut mieux! Comme dans mes jeunes années, non pas que j'étais vieille, mais je n'étais plus dans le monde des bisounours, je travaillais maintenant. Donc, je reprends, comme avant, j'avais terminé la journée en comptant les heures. Comme une gamine, je n'attendais qu'une seule chose, que la cloche de fin de cours retentisse. D'ailleurs, quand cette dernière tinta, je congédiai rapidement mes élèveset expédiai plus vite que prévu le trajet de retour entre Etretat et l'académie. Non mais c'est vrai j'étais toute excitée par cette soirée boutique, et surtout il ne me restait plus que deux heures pour m'occuper de mon cheval, ainsi que me préparer. Néanmoins, je réussis à tout faire et a vingt et une heures je foulai le sol de la galerie marchande. Je volai de droite à gauche dans les boutiques afin de trouver la perle rare. J'essayai quelques fringues, mais rien ne m'enchanta. Finalement, j'allai m'asseoir dans un des fauteuils non loin de là et observai les passants. Mon jeu favori à vrai dire.

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21h05 et tout bascula
Chef de bande & cie
« Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour »

Ce vendredi était à marqué dans le calendrier, une ouverture exceptionnelle au centre commercial, de quoi remplir les caisses des magasins ! La fermeture serait le moment idéal pour agir, pour se glisser dans la galerie et braquer tous ces magasins quasiment vides. Vous l'aurez donc compris, Etretat et plus précisément le centre commercial d'Etretat allait être l'objet d'un hold up des plus conséquents. Pourquoi cette ville me diriez vous ?! Et bien du monde savait qu'il y avait quelques stars présentes dans l'académie d'équitation de la ville et mine de rien ça ramenait bien des touristes qui espéraient croiser le célèbre Jacob, ou le grand Leo, bref rien que ces deux américains ramenaient pas mal de personnes, même si depuis quelques mois le plus jeune des deux n'étaient plus visibles en France, après tout il pouvait rentrer n'importe quand !

Toujours est-il qu'un groupe de braqueurs avaient décidé de s'ne prendre à la petite ville d'Etretat, bien moins desservie en police et gendarmerie qu'une ville comme Paris, Lyon, Toulouse... Ils avaient programmé tout minutieusement, avec quatre conducteurs à quatre sorties différentes comme ça il serait moins facile aux forces de l'ordre de les suivre et le butin était donc plus en sécurité. 18 personnes étaient présentent, y compris les conducteurs, après tout la galerie était de bonne taille et il y avait de nombreux magasins qu'ils allaient devoir vider de leurs occupants et ensuite vider de leur argent. La bande était équipée de fusil, de pistolet et de grand couteau de chasse, parfois même de canifs, de poings américains et autres objets bien amusants de rencontrer. Ils n'étaient pas non plus totalement nul en bagarre à main nue, la plupart sortaient de taule, ou bien avait fait parti d'une bande dans une grande ville, de grands gaillards qui savaient ce qu'ils faisaient. Le chef de leur équipée était un homme d'une petite quarantaine d'années, le visage usé par les dures nuits passées dehors et les bagarres à répétitions, une véritable armoire à glace d'un mètre quatre-vingt douze. Tous vêtus de noirs, masqués, personne ne pouvaient les reconnaître, on pourrait également difficilement les identifier avec les vidéos surveillance.

21h05 : Tout débuta, cela ne changea rien pour les clients du magasin mais pour les responsables ce fut une autre affaire, après s'être glissé dans une salle régissant toute la galerie, deux braqueurs assommèrent et ligotèrent et bâillonnèrent les agents en service. Ils s'occupèrent ensuite des différentes alarmes qui devaient se déclencher en cas d'intrusion ou même d'incendie. Personne ne serait au courant de leur attaque avant un moment, à moins que quelqu'un ne s'échappe. Mais même dans si c'était le cas, ils avaient nettement le temps de prendre tout ce qu'ils souhaitaient avant que la police et la gendarmerie ne soit sur place. Il ne restait maintenant plus qu'à attendre le bon moment. Le magasin était plein à craquer, mais petit à petit les clients s'en allèrent et quand arriva le moment de la fermeture, à 21h50 pour être précise, les lumières de tout le centre s'éteignirent, ne restèrent que les lampes de sécurité.

C'est à ce moment que firent leur apparition les 12 braqueurs armés jusqu'aux dents. Ils n'hésitèrent pas à tirer dans le vide, en direction du plafond mais également dans quelques vitrines dont les bijouteries et quelques autres enseignes. Très vite ils se répartirent dans la galerie et toujours dans l'obscurité forcèrent les gens à sortir des magasins les lançant parfois eux-même en dehors. Quand les lumières réapparurent une scène d'une inouïe violence se dessinait sous les yeux des clients. Les braqueurs n'hésitèrent pas à taper sur des hommes essayant de se rebeller, s'aidant de matraque ou parfois même juste de leur fusil. C'est ainsi que Eliot se retrouva matraqué par un agresseur avant d'être balancé près de la boutique ou Sacha travaillait, Alex et Flo' eurent droit à une arme pointée sur leur belle gueule pendant que Céleste et Elisha étaient poussées avec un peu plus de douceur vers ce même magasin. En face de celui ci se trouvait le chef, il venait de faire le tour de la boutique et décida que ce serait le lieu de rassemblement des otages. Après quelques ordres tous furent poussés avec plus ou moins de douceur dans un coin. Il n'y avait pas beaucoup de blessé, mais le plus touché restait Sacha, il était assis par terre essayant désespérément de retenir le sang qui s'échapper entre ses doigts. Une balle l'avait touchée à l'épaule gauche et il avait une multitude de coupure au visage.

Les braqueurs avaient rassemblés tout le monde en moins de 3 minutes et n'avaient pas hésité à arracher les portable et autres engins électroniques des mains, poches, sacs de leurs victimes lorsque celles-ci ne réagissaient pas assez vite. Ils se retrouvèrent donc 8 entourant le magasin, arme à la main. Scrutant le moindre mouvement suspect. Ils avaient été rapide et c'était le but, ne pas laisser le temps aux clients de réagir, ne pas les laisser avoir l'occasion de penser d'appeler la police. Il fallait prendre le dessus tout de suite, s'imposer, les impressionner pour qu'il n'y ait pas de rébellion.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

Messages : 4161 Date d'inscription : 16/09/2008 ▌AGE : 30

Sacha

Le jeune mexicain ne s'arrêta pas de travailler, de ranger pour être plus exacte, il aimait son travail, vraiment, sauf que les moments de grosses promos ou des soldes c'était juste un enfer. Les gens ne faisaient pas attention, ils se fichaient aussi de remettre les articles au bon endroit et ce n'était pas rare d'ailleurs de trouver un pull, une écharpe ou autre par terre à moitié piétinés. Sacha était donc en plein pliage lorsqu'il croisa le regard d'une jeune brune qu'il avait déjà croisé. Assez vite il put remettre un nom sur le visage, il s'agissait de Tiffany, elle avait participé à la soirée que Florent avait organisé pour son arrivée. Il répondit au sourire de la jeune femme mais ne fit rien de plus, il était en plein boulot et si un supérieur le voyait se précipiter vers la jeune femme alors qu'elle était tranquille dans son coin ça ne le ferait pas.

Une fois sa pile de maillot correctement repliée il scruta le magasin, enfin ses rayons afin de voir ce qu'il lui restait à faire et décida que pour le moment ça resterait comme ça. Il se dirigea donc vers Tiffany. Bizarrement il avait quelque chose à faire par là. Deux articles en main, il alla les ranger sur le portique derrière la jeune femme et quand il se retourna il se retrouva nez à nez avec elle. Un sourire s'afficha sur ses lèvres et il s'élargit un peu quand il vit le mouvement de recul qu'elle eut tout en rougissant. Elle le salua ensuite et demanda s'il était lui. D'un geste de la tête il acquiesça.

"C'est ça et toi c'est Tiffany ?"

Le jeune homme observa un instant ce qu'elle avait trouvé dans le magasin et vit un ravissant pull à col en V. Elle avait de bon gout la demoiselle et en plus de ça il savait que cet article était une bonne affaire. Relevant les yeux sur la brunette, il réfléchit un instant avant de se retourner, de chercher un instant ce qu'il cherchait et surtout à la bonne taille, oui il arrivait à juger la taille en observant quelqu'un et une fois qu'il eut trouvé, il présenta une veste en cuir rouge. Il fallait savoir que c'était en promo car il n'en restait plus beaucoup et était bien caché.

"Si tu veux mon avis tu devrais essayer cette veste là avec le pull, ça sera parfait... Enfin tu fais ce que tu veux, mais c'est une bonne affaire."

Son sourire ne quittait pas son visage et il allait tendre la veste quand il y eut une coupure de courant, Sacha posa l'article et se dirigea vers la vitrine pour constater que c'était tous les magasins qui étaient touchés. Un froncement de sourcils plus tard, il entendait des coups de feu sans voir pour autant exactement de ou ça provenait, en tout cas il n'eut pas le temps de se jeter au sol qu'une balle traversait la vitrine et venait se ficher dans son épaule gauche et avec le passage de la balle, le verre s'était brisé et quelques morceaux étaient venus couper le visage du jeune homme. Après un grognement il s'affala par terre, s'appuya sur le portique et plaça sa main sur la blessure qui saignait assez abondamment. Tout s'était passé très vite et il n'avait pas eu le temps de comprendre que le centre commercial était victime d'un hold up. Il ne vit qu'avec horreur ce qu'il se passait quand les lumières se rallumèrent. Tout en pressant sa blessure il essaya d'analyser la situation. Il se trouvait donc près de la vitrine, proche de la caisse, il n'avait que quelques mètres à faire pour déclencher l'alarme, sauf qu'un grand baraqué habillé de la tête au pied en noir arriva et demanda portable et autres objets du genre. De sa main pleine de sang il tendit l'objet et ne chercha plus à bouger, ce n'était même pas la peine. Cela ne l'empêcha pas de râler en grognant à moitié, mais pas suffisamment fort pour que les braqueurs ne l'entendent.

"Hijo de p**a ! Donde esta la securidad ?! Mierda, me han tenido bien, cabrones !"
("Fils de p**e ! Ou est la sécurité ? Me**e, ils m'ont bien eu, sal**ds !")

Rapidement le magasin fut le lieu de regroupement de tous les clients et de petits groupes se formèrent, la collègue du jeune homme devait être de l'autre coté, dans ses rayons car il n'arrivait pas à les voir. Il peut par contre apercevoir des têtes connues, comme Alexandre, Céleste, Florent, Elisha... C'était vraiment un beau bazar, personne ne pouvait s'échapper, ils étaient trop nombreux, trop bien armés. Et Sacha se douta que s'il tentait quelque chose il avait de grande chance de mourir, ce n'était nullement son intention, pas à son âge et surtout pas de cette manière. Il tourna sa tête couverte de coupures vers Tiffany qui avait eu la chance d'être en retrait et donc de ne pas avoir subi l'explosion de la vitrine. Elle ne semblait pas blesser, c'était déjà ça. Serrant les dents il appuya un peu plus fort sur son épaule, le sang imbibant sa chemise blanche et sa veste noire. La douleur était lancinante, mais il n'avait pas l'impression qu'une artère ou une veine vitale n'était touchée, c'était un bon point parce que sinon il était certain qu'il ne serait plus de ce monde avant la fin du braquage.
code by stitch

Invité Invité

Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

La belle au bois dormant version Sha' : On n'est pas sûr que ça finisse bien...

J'avais bien galéré à inciter Alex à m'accompagner à la soirée promo du centre commercial. Mais finalement, il avait accepté de venir avec moi. J'étais contente qu'il ait finalement dit oui, parce que je l'aimais beaucoup et me sentais bien en sa présence. J'avais du mal à mettre des mots là-dessus et encore plus à m'expliquer, je savais juste ce que je ressentais. J'sais, j'suis compliquée Juste avant d'entrer dans l'allée commerciale, je lui demandai (et affirmai un peu aussi) que je l'embêtais. Il répondit par l'affirmative, surtout ce soir parce qu'il n'avait pas beaucoup dormi. Mais il aurait dû me le diiiire j'aurais pas insisté ! Il sembla vouloir me détromper sur ce que je pensais en disant ensuite qu'il était content d'être avec moi, en me bousculant légèrement. Je fis de même, même si il ne parut pas plus ébranlé que ça par ma légère poussée. Il me prit ensuite par les épaules, comme pour me protéger du froid qui, bien que ces jours-ci les températures redeviennent positives, restait vif. Je me blottis légèrement contre lui, presque timide. Tant mieux s'il était content d'être en ma présence, vous me direz Un air un peu plus tiède nous enveloppa lorsque nous entrâmes, et nous commençâmes ensuite à faire nos emplettes.
Peu après, je croisai une brune alors que je regardais le rayon femmes. Elle ne m'était pas inconnue, mais son prénom m'échappa sur le moment. En rejoignant Alex un peu plus tard, je la revis un peu plus loin, cette fois-ci en compagnie d'un garçon plus grand, à qui le nom me revint vite et par la même occasion, celui de la fille. J'en fis part à mon compagnon, qui sembla sortir de ses pensées et les regarda. Il les reconnut et décida d'aller les embêter. J'eus un grand sourire et lui répondit :
« Les pauvres ! »
Je me doutais qu'il n'allait pas faire ça méchamment, mais que justement, c'était parce qu'il les connaissait qu'il allait les enquiquiner un peu. Il se dirigea vers eux en me tenant toujours par les épaules, juste au moment où Flo' demandait à Céleste si elle voulait bien essayer la robe blanche du rayon voisin. Alex s'incrusta discrètement en me proposant la corail qui était accrochée à proximité, avec les différentes tailles de la plus petite à la plus grande. En accompagnant cela d'un sourire à faire craquer les plus indifférentes... En espérant qu'il ne le leur faisait pas trop souvent quand même. Alex salua le brun en le bousculant un peu. Je les saluai tous les deux avec un grand sourire enthousiaste, avant que Céleste ne m'invite à choisir la taille qui me correspondait pour aller les essayer ensuite. J’acquiesçai vigoureusement, puis la suivit. Je me changeai, et je me sentis assez à l'aise dedans. Elle était moulante au niveau de la taille, sans trop serrer, ne tombait ni trop bas ni trop haut, et la coupe au niveau du buste me plaisait bien, avec des manches semi longues qui s'arrêtaient un peu au dessus du coude. Je la voyais bien avec des chaussures à talons compensés en osier tressé et aux lanières oranges ou rose vif. Je sortis lorsque Céleste m'y incita, pour finir en face des deux garçons. Céleste alla vers Florent, et bien que j'aie envie d'en faire autant avec Alex, je n'osai toutefois pas.
Plus loin, il semblait y avoir un sacré remue-ménage, jusqu'à ce que j'entende des détonations. Je me crispai de suite, surtout que les déflagrations se rapprochaient... Finalement, alors que je m'y attendait le moins, la vitrine explosa sous l'impact d'une balle. Apeurée, j'eus un sursaut et faillit perdre l'équilibre. Je devais être blanche comme un linge. Vous connaissez la gazelle qui veut fuir la meute de lionnes ? C'était exactement ça que je ressentais... Je voulais partir loin, je ne savais où, mais la seule issue était encombrée par des armoires à glace avec des passe-montagnes et cagoules qui masquaient leur visage. En deux temps trois mouvements, ils nous ramenèrent vers une boutique un peu plus loin, plus confinée. L'un d'eux m'attrapa en premier, et deux autres dirigèrent leurs armes à feu vers Flo' et Alex. J'avais envie de me recroqueviller, avec ces deux armes qui pouvaient mettre fin à leur vie en un seul coup... Je n'avais pas d'autre choix que de suivre. Un homme se trouvant déjà dans la boutique jurait en ce qui me semblait de l'espagnol. Il semblait avoir pris une balle en plein milieu de l'épaule. Les braqueurs demandèrent les portables de tout le monde, et je donnai le mien sans rechigner, fixant les armes blanches et à feu, terrorisée à l'idée qu'elles puissent se diriger contre moi. Un blond que je ne connaissais pas était allongé par terre et semblait inconscient, il avait sûrement pris des coups... Tremblante, je me tassai dans un coin et essayai de me faire oublier le plus possible.
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Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

La peur nous habite à chaque pas, chaque minute que nous vivons.

Les promotions... À ne pas rater ! Amrita s'était dépêchée pour être sûre d'être à l'heure et de pouvoir en profiter le plus longtemps possible. Elle n'avait trouvé personne pour venir avec elle. Dommage, même si ça n'allait pas l'empêcher de passer du bon temps. Juste qu'à plusieurs, c'était mieux quoi. Il y avait encore de la place et elle n'eut pas à chercher longtemps pour trouver un endroit où ranger sa voiture. Elle ne se l'avouait absolument pas, mais une gêne l'habitait, comme si la soirée allait se terminer d'une manière que personne ne devinait... Elle n'écouta pas cette impression et préféra s'intéresser aux produits en promotions. Elle trouva une boutique avec plusieurs vêtements qui lui plaisaient, et tous à quasiment moitié prix ! Des bottines noires à talon aiguilles, un jean slim noir et un pull moulant à torsades marron et crème. Elle continua ensuite à flâner de boutiques en boutiques, un peu au hasard. Elle trouva une paire de boucles d'oreille bleu azur et un collier de la même couleur, et décida de retourner par là où elle était arrivée pour voir s'il y avait un petit resto sympa, car elle commençait à avoir faim. En passant, elle croisa Flo' qui était en compagnie d'une petite brune, et le salua de loin. Il semblait être bien accompagné, pas la peine de déranger. Elle s'apprêtait à rentrer dans un des restaurants alentours lorsqu'elle vit plusieurs personnes se diriger dans sa direction, l'air terrorisé et même paniqué pour certains. Un mauvais, très mauvais pressentiment l'envahit, surtout lorsqu'elle entendit comme des coups de tonnerre qui venaient de là où arrivaient les quelques personnes. Ses jambes fléchirent comme si elles allaient se mettre à courir, mais c'était déjà trop tard. Plusieurs silhouettes habillées de noir déboulèrent dans l'allée, armées à feu et à blanc. Tétanisée de peur, Amrita ne songea pas à fuir et de toute façon, ils auraient peut-être été capables de la courser ou de lui tirer dans le dos... Deux hommes qui faisaient au moins une tête et demie de plus qu'elle l'attrapèrent pour l'emmener vers un magasin de vêtements qui semblait avoir été pris d'assaut. Plusieurs clients, pour la plupart pâles et choqués, s'y trouvaient déjà, attendant la suite des évènements. Un blond à lunettes gisait au sol, apparemment assommé, et un autre se trouvait au sol. Il essayait vainement de retenir le sang qui s'échappait d'une blessure, vraisemblablement faite par une balle. Bien qu'elle n'ait pas été une chochotte, à la vu du sang, ses jambes faiblirent et sa vue se brouilla. Elle tituba légèrement et détourna le regard pour ne plus voir le flot écarlate qui la gênait, avant de s'asseoir contre un mur. Sa respiration était saccadée soulevait nettement sa cage thoracique, et son cœur battait la chamade. Évidemment, lui il était pas bête, il voulait sortir et s'enfuir pour ne pas se faire peut-être percer ! Recroquevillée sur elle-même, elle regardait la suite des évènements, voir ce qu'il allait advenir d'eux.
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Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

Même dans les plus profndes ténèbres, il ne faut pas oublier qu'allumer la lumière rend tout plus chaleureux

Des promos, des promos ! Ça faisait longtemps que Tiff' n'avait pas fait les boutiques ! Et ce soir était tout juste la bonne occasion, elle décida d'en profiter. Elle flâna dans quelques boutiques, sans vraiment trouver de vêtements ou breloques qui l'intéressaient vraiment et à des prix attirants. Elle se balada quelques temps dans les allées, avant d'entrer dans une boutique où des panneaux indiquaient des remises qui lui semblaient intéressantes. Elle salua Sacha de loin, qui semblait travailler ici, avant de regarder dans les rayons en prenant son temps. Elle trouva des pulls noirs avec un col en V qui lui plaisait, à un prix plutôt pas mal. Elle chercha ensuite la taille qui lui convenait, avant de ranger ce qu'elle avait mis un peu en bazar. Ç'allait pas être super pour les clientes qui suivraient sinon... Ou pour les employés qui devaient tout ranger ! Elle se retourna pour se diriger vers la caisse et se retrouva en face de Sacha qui était venu ranger des produits dans ce coin-là. Surprise, elle eut un mouvement de recul et trébucha sur ses talons aiguilles. Et lui ça le faisait sourire ! Pour le gentleman, on repassera... Pour passer à autre chose, elle lui demanda de lui rappeler s'il était bien Sacha. Il acquiesça et répondit en lui demandant si son nom était bien Tiffany.
« Oui c'est bien ça ! »
Il regarda ce qu'elle avait dans les mains, avant de la regarder de nouveau et de s'éloigner fourrager dans un autre rayon. Perplexe, Tiffany le regarda faire et le vit revenir avec une veste en cuir rouge. Il lui proposa ensuite la veste pour aller avec le pull en précisant que ça pouvait être une affaire. Un petit sourire timide mais pas dépourvu de charme naquit sur les lèvres de la brune en réponse à celui, chaleureux, de Sacha. Il lui tendait la veste et elle s'apprêtait à le prendre lorsque tout devint noir. Surprise, elle eut un hoquet d'inquiétude en voyant que tout était noir partout. Elle vit vaguement Sacha qui allait voir quelque chose à travers la vitrine, celle-ci qui explosait et un projectile l'atteindre. Ses yeux s'agrandirent de peur froide, comme si elle se trouvait dans une salle frigorifique, lorsqu'elle comprit ce qu'il se passait. Un braquage dans le centre commercial... Et Sacha qui s'effondrait au sol à cause du choc. Les lumières revinrent ensuite, et elle vit les braqueurs mettre en joue plusieurs personnes pour les amener « en sécurité » si on pouvait dire, jusqu'à... la boutique où ils se trouvaient. Deux armoires à glace se chargèrent de demander les téléphones aux otages, et un blond aux yeux foncés sembla vouloir les provoquer. Deux brunes s'étaient recroquevillées dans un coin, et un couple suivait la scène d'un air apeuré. L'un des colosses lui demanda son téléphone et elle obtempéra, non sans le gratifier d'un regard noir. Elle aurait juré avoir remarqué un sourire sous la cagoule, et ses yeux de glace la firent frissonner. Il s'apprêta à la prendre par un bras pour l'obliger à s'asseoir avec les autres, mais elle recula, provocante, et cette fois-ci sans trébucher. Elle le toisa d'un regard noir et réfrigérant.
« Pas la peine de poser tes sales pattes sur moi, j'crois que j'ai compris »
Cette phrase était sifflée, menaçante, et même si elle vit une flamme de mauvais augure s'allumer dans les yeux du braqueur en face d'elle, elle ne détourna pas le regard et alla s'asseoir non loin de Sacha. Le sang imprégnait maintenant le sol, et bien que la nausée ne fut pas loin, elle se rapprocha de lui. Elle ne pouvait pas faire grand-chose en attendant la police ou les secours, mais c'était déjà bien de tenter quelque chose.
« Allonge-toi sur le dos, ça empêchera à l'afflux de sang qui monte au cerveau de diminuer. »
Elle attrapa un vêtement pas loin et s'en servit pour faire un tampon sur la blessure. Ben attendez, quand on veut devenir prof, on apprend les gestes de premiers secours, même si ce genre de blessure devait être rare, et heureusement d'ailleurs ! Elle ne faisait pas attention aux braqueurs, qui devaient sûrement voir cette scène d'un mauvais œil, mais elle s'en foutait comme de sa première purée. On laissait pas mourir les gens comme ça, merde !
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Louis T. Delmas Admin Kay' ; P'tite Belge d'amour

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?
→ Florent

Le shopping, c’était pas vraiment mon truc, voyez-vous. J’aimais pas trop et je n’y connaissais absolument rien aux différentes marques et tout ça, en plus je ne suivais pas du tout la mode – mais attention, j’étais bien habillé quand même hein - et donc voilà, je n'avais aucune idée de ce que j’allais faire au centre commercial. Sauf que pour ma petite Céleste, je faisais tout ! Et en plus, je savais qu’avec elle, ce serait juste génial, le shopping. Dooooonc je ne m’étais pas fait prier et j’avais donc tout de suite accepté de me rendre au centre commercial avec elle. Je m’étais tranquillement préparé, puis direction les promos à pied ! En passant par les ruelles, bien entendu.

Rapidement, j’avais retrouvé ma petite brune d’amour qui, quand elle me vit, me rejoignit presque en courant. J’ouvris les bras, l’invitant à s’y blottir l’espace de quelques secondes et je la saluai joyeusement. Elle me répondit avec enthousiasme en me disant que quand elle était avec moi elle allait très bien, en me demandant comment j’allais, moi, et puis elle me demanda aussi si je passais chez elle ce soir. Je lui posai un bisou sur la joue, avant de lui répondre joyeusement, d’une voix limite enfantine :

« Bien sûr ! Et on va faire quoiiiii ? » je ris légèrement en la serrant encore un peu plus fort dans mes bras. « Et sinon, moi ça va aussi. Mais c’est normal quand y’a une brune nommée Céleste dans les parages ! »

Avec elle, je n’avais pas peur de faire le con et de me laisser aller – dans le sens positif, hein – et puis quand elle était là, je m’amusais, peu importe la situation. On n’avait encore jamais passé de temps ensemble sans avoir de fou rire, alors vous vous imaginez ? Non mais on devait être assez marrants à voir en fait, et puis vraiment fatigants, aussi. Mais ça, fallait s’y faire ! Je lui demandai ensuite où elle voulait aller, parce que bon, je ne savais pas ce dont elle avait envie, même si je penchais plus pour un magasin de vêtements qu’autre chose. Ben ouais, avec les super promos, c’était pas vraiment dur de le deviner, hein ! Comme prévu, elle m’expliqua qu’elle avait quelques boutiques en tête et qu’elle voulait remplir son placard, ainsi que me trouver des vêtements pour la fête d’Alex. Ah, donc moi aussi, je devrais m’acheter des trucs ? J’avais pas prévu ça, tiens ! Enfin, ma carte bancaire se trouvait dans mon portefeuille, qui était dans ma poche, donc pourquoi pas, après tout. Sauf que je voulais absolument que ce soit elle qui me conseille ! J’apprendrais à connaître ses goûts point-de-vue vêtements et puis comme ça, j’étais sûr d’avoir la classe ! Elle me prit donc par la main et m’entraîna dans un des magasins, telle une petite gamine dans un magasin de jouets. Elle était adoraaaaaaaable ! *-* Je la laissai donc fouiner un peu à son aise, après tout je ne voulais pas faire le chiant à être à côté d’elle en demandant quand elle aurait terminé. Parce que bon, même si j’aimais pas trop le shopping, pour elle, c’était le paradis, apparemment ! Donc voilà, je la laissai tranquille, regardant un peu les vêtements sans vraiment m’y intéresser. Tout à coup, j’entendis la voix d’Eliot, un ami à moi que j’avais rencontré quelques jours auparavant. Je me retournai donc et le saluai avec enthousiasme, lui disant que je ne pouvais pas rater ça et que j’étais surtout là pour Céleste. J’ajoutai que j’allais d’ailleurs la rejoindre, puis, après l’avoir cherchée des yeux pendant quelques secondes, je m’en approchai, pour la prendre par la taille et l’attirer contre moi, regardant par-dessus son épaule. Je lui dis alors sur un ton rieur que j’aurais bien aimé la voir dans la petite robe blanche qui se trouvait un peu plus loin. Je me redressai alors pour faire signe à Amrita, qui était elle aussi présente ce soir. Ma petite brune me dit que si je le voulais vraiment, elle allait essayer la robe.

« Yes ! » lançais-je sur un ton enthousiaste, un grand sourire aux lèvres.

Non mais si elle aimait pas la robe elle n’était pas du tout obligée de la mettre hein, mais bon voilà, elle semblait prête à le faire donc évidemment, je ne la retenais pas ! C’est alors qu’Alex’ apparût juste à côté de moi et je me retournai donc pour me retrouver face à lui. Il ne put se retenir de faire une remarque sur la robe que j’avais choisie, en disant que la corail irait mieux à Sha’. Je ris légèrement, puis je fis le check avec Alex’ pour le saluer. Les filles partirent donc essayer leurs fameuses robes – j’avais hâte des les revoir sortir de la cabine, surtout Céleste ! – et lorsqu’Alex’ me bouscula pour rire, je ne me laissai pas faire et résistai, pour finalement le bousculer un peu aussi.

« Depuis quand t’aimes le shopping, toi ? » je ris d’une façon un peu moqueuse, avant de continuer sur un ton doux : « Qu’est-ce qu’on ferait pas pour elles, quand même. »

Ben oui, je jouais les jolis-cœurs, mais c’était exactement ce que je pensais ! D’ailleurs je n’aurais peut-être pas dû sortir cette phrase parce que le blond, là, il allait sûrement se moquer ! Rapidement, les deux filles sortirent des cabines d’essayage, toutes joyeuses. Je posai donc mon regard sur celle à la robe blanche – tiens, comme par hasard – et sifflai donc pour lui montrer que j’adorais. Elle s’approcha de moi et m’embrassa, chose à laquelle je répondis avec plaisir.

« Mais c’est que t’as vraiment la classe toi t’sais ! T’es magnifique. » mon sourire s’agrandit encore un peu et je l’embrassai une nouvelle fois, tendrement.

C’est à peu près comme ça que la soirée à évolué : on s’est bien amusés, les filles ont acheté plusieurs choses et on a même trouvé des trucs pour nous ! C’est-à-dire un t-shirt pour moi, un pantalon et puis des chaussures, aussi. Bon, au moins, j’aurais de quoi m’habiller pour aller à la fête d’Alex’, du coup ! Malheureusement, l’heure de fermeture approchait à grand pas et on n’allait pas tarder à sortir du centre commercial. Pourtant, on tenait à rester jusqu’au bout et même quand les lumières s’éteignirent à 21h50, on traîna encore un peu à quatre, c’est à dire Céleste, Alex’, Sha’ et moi. Tout à coup, des coups de feu retentirent et je j’entendis quelques vitrines se briser une à une. Je regardai vivement autour de moi, serrant Céleste un peu plus fort contre moi. Qu’est-ce qu’il se passait ?! Je voyais à peine ce qui se trouvait trois mètres devant moi, alors impossible de voir plus loin. Nous nous étions arrêtés tous les quatre et j’avais pris Céleste contre moi, mais je n’avais pas pensé à quelque chose : en se tenant contre moi comme ça, elle sentirait à quel point mon cœur battait vite. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait et je lui dis d’une voix faussement calme :

« Ca va aller. »

Mon seul but était de la rassurer, mais je ne savais même pas si ce que je disais était vrai. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait, je n’entendais que des coups de feu, et ça n’annonçait rien de bon. C’était même tout le contraire. C’est quand les lumières se rallumèrent qu’on vit enfin à quoi, enfin plutôt à qui on avait affaire. Plusieurs types baraqués, armés jusqu’au dents qui obligeaient les gens à sortir des magasins et qui ne le faisaient pas calmement du tout. Certaines personnes furent jetées dans un coin, ils nous rassemblaient tous dans le magasin de Sacha. Je le reconnaissais, maintenant, on y était passé un peu plus tôt. Je ne lâchai plus Céleste désormais, je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose, c’était la pire chose que je pouvais m’imaginer. Je regardai autour de moi, cherchant un endroit où on pourrait s’échapper, mais on était pris au piège, y’avait plus moyen de sortir. Lorsque je vis un type surgir derrière nous, mon cœur se mit à battre dix fois plus rapidement encore et là, il n’y avait plus moyen de faire quoi que ce soit. J’aurais pu tenter de me défendre, et je pariais que c’était ce qu’allait faire Alex’, mais moi, j’avais bien trop peur pour Céleste. Si je me défendais, elle allait peut-être prendre cher à ma place et ça, c’était hors de question. Je la tenais toujours fermement contre moi, je ne la lâcherais plus maintenant. Le type pointa son arme sur nous, les mecs, et les deux filles furent poussées avec un peu plus de douceur vers le magasin. Ne pas la lâcher. La garder dans mes bras. Contre moi. Ne pas abandonner. Ne pas bouger pour éviter qu’elle ait mal. Elle ne pouvait pas souffrir.

Une fois arrivés au magasin, ils nous lancèrent dans un coin, brusquement, sans pitié. Je n’avais toujours pas lâché ma brune, elle se trouvait contre moi, et c’était la seule chose qui m’incitait à garder espoir. Elle n’avait rien, donc ça allait. Je regardai autour de moi et vis Eliot assis dans un coin, il avait l’air inconscient. A un autre endroit, je vis Sacha assis par terre, se tenant l’épaule, la main pleine de sang. Mais qu’est-ce qui se passait, bon sang ? Ca ne pouvait pas être réel, c’était juste impossible. C’est là que je réalisai. Un hold up. Un hold up à Etretat, un braquage. Je me reconcentrai ensuite sur ma chérie, posant un baiser sur ses cheveux, juste pour essayer de la rassurer un minimum. Lorsqu’ils nous obligèrent à donner nos portables, je ne me fis pas prier et leur donnai le mien, presque sans hésiter. Je ne comptais pas me laisser faire, c’est sûr, mais là, Céleste n’était pas en sécurité, donc c’était même pas la peine d’entreprendre quoi que ce soit. Bon, Flo’, réfléchis. Tu ne peux pas passer à l’action, ta chérie est trop près de toi et risque de souffrir à cause de toi, si tu fais quelque chose. Mais si tu ne fais rien, les gens autour de toi vont prendre cher, c’est clair. Tu ne sais pas ce qu’ils veulent, sûrement de l’argent, mais ils ne vont pas se priver de faire souffrir toutes les personnes que tu vois. Ils sont sérieux, ils ne rigolent pas. Alex’ va sûrement pas se laisser faire, le connaissant. Mais ça risque de mal tourner, dans ce cas. Tu vas devoir le venger, c’est presque sûr. Mais tu ne peux pas abandonner Céleste. Ni Elisha, qui ne sera plus protégée s’il arrive quelque chose à Alex’. Y’a pas mal de mecs dans les environs, mais tous ne te connaissent pas et le seul avec qui tu peux expliquer quelque chose rien qu’avec le regard, c’est Alex’. Faut que tu coopères avec Alex, y’a pas d’autre solution. Tu prendras des risques peu importe ce que tu fais. Mais fais attention à ta chérie. C’est tout. Céleste ne peut pas souffrir. Hors de question qu’elle ait mal.

[Eliot poste après moi, c'pas dramatique, on interagit pas ensemble...]

Alexandre Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Voilà une sortie qui promettait d'être plaisante ! Bon, même si je n'étais pas en top forme pour sortir, mine de rien Sha' arrivait à être assez persuasive avec moi. J'aimais beaucoup les moments passés en sa compagnie. Méfiance Alex, tu sors de tes vieux travers... Le plaisir par contre, ce fut lorsque je passais mon bras autour de ses épaules et qu'elle se blottit, presque timide, contre moi. J'adorais. Ça me faisait du bien, vraiment, honnêtement. Et donc ça me motivait pour faire chier mon monde. Pour ça, j'étais juste professionnel moi. C'est donc sans compter sur le fait que j'avais croisé mon p'tit Flo'. Bon, c'était surtout Elisha qui l'avait vu, mais ça revenait au même. J'étais donc allé le taquiner. Et visiblement la petite Céleste n'avait pas décidé de me fuir. Non mais bon, j'avais bien remarqué son mouvement de recul dès que j'étais dans les parages. Ça m'amuserait presque, ça. Enfin, voilà, les deux demoiselles disparurent pour essayer les robes. Je restais d'ailleurs un moment seul avec Flo', un sourire un peu effrayant aux lèvres. Amusé, sûr de moi, presque carnassier sur les bords. Toute la dangerosité de ma personne sur mes lèvres, et pourtant j'étais vaguement zen. Sauf qu'il y avait l'autre nazebrok qui venait de passer dans mon champ de vision et que du coup il eut le droit à un regard et un sourire moqueur, tandis que je redressais orgueilleusement le menton.

Encore heureux qu'il y ait Flo' pour m'éviter de traverser le magasin. Résultat, je restais plutôt calme malgré l'apparente provocation dont j'avais gratifié le miniature. Si si, il est vraiment petit Zack ! Bref, ce n'est pas trop le sujet du jour si vous voulez mon avis. Le p'tit brun, là, il résistait depuis quand quand je le poussais ? Et pire encore, depuis quand il répliquait ? Cela m'arracha un rire léger. C'était plutôt amusant, si vous voulez mon avis. Parce qu'à moins d'y mettre du sien il ne m'ébranlerait même pas. Il continua alors en me taquinant. Depuis quand j'aimais le shopping ? Ben déjà à la base, je n'avais rien contré, même si ce n'était pas mon grand kiffe quoi. Par contre sa façon de se moquer... Je lui mis un coup de coude dans les côtes sans vraiment lésiner – mais sans le briser non plus, faut pas abuser – avant de rire à mon tour. Avec ce qu'il ajouta, je le regardais avec un regard lourd de sens. Qu'est-ce que lui ne ferait pas pour elle ! Moi je restait maître de mon destin. D'ailleurs j'étais célibataire et c'était plutôt pas mal pour le moment. Je ne savais pas trop où j'en étais, de toute manière, et pour une fois j'allais limiter la casse et n'embarquer personne dans une micro crise existentielle à la Alex.

« Elli' serait là, elle te qualifierait de 'moqueux d'gins' ! J'ai jamais rien eu contre le shopping. Et Elisha est très persuasive, même quand j'ai pas trois heures de sommeil en bientôt quarante-huit heures... » Soupir faussement exaspéré d'un mec qui le vivait plutôt bien. « T'es vraiment grave Flo'. Supporter le shopping pour une fille c'est une chose, rien pouvoir lui refuser c'est... Pfu, t'es amoureux quoi... Pauvre de toi ! »

Non mais j'étais sérieux là en plus. Aimer c'était juste se couper les ailes, se condamner au plancher et à finir malheureux. Aurait dit le garçon blessé un jour. Peut-être, ou peut-être pas. Vous n'en saurez rien. Peut-être que j'avais ma raison pour être un salaud fini habitué aux one-night et qui changeait de copine aussi souvent que de chemise pour peu qu'on lui monte un peu la tête. Dis comme ça je suis tout de suite moins charmant non ? Mais bref. Les filles venaient de revenir, et avec la crevette qui se jeta à demi aux bras de son chéri, je pris le temps de la regarder dans sa robe, avant que mes yeux ne se posent sur Elisha qui était juste... Wahou quoi ! Je fis un pas vers elle, peut-être le pas à ne pas faire parce qu'il finirait par me trahir. Oui mais non, n'essayaient pas de rentrer dans ma tête, c'est dangereux.

« J'avais raison Sha', cette robe te va très bien. »

Je lui tendis doucement la main, pour qu'elle s'approche de moi, et là... Paf. Le noir. Total. Les déflagrations. Violentes. Impossibles à localiser. Directement, mon visage se ferma. C'était imperceptible, désormais. Mes muscles se tendirent. Je m'étais raidi comme rarement à cette vitesse. Mon cœur battait la chamade. Ce qui m'inquiétait surtout, c'était que la belle Elisha se retrouvait loin de moi. Lorsque la lumière revint, j'étais froid d'apparence et je n'eus pas le temps de la rejoindre. Mon regard tourna. Sha' n'avait rien. Céleste était comme tétanisée dans les bras de Florent, qui essayait de faire bonne mine mais je le savais tout aussi peu sûr de lui que sa miss. Je n'avais rien non plus. Mais pas le temps de faire un pas vers la brune à la peau mate. Déjà, une arme à feu visait mon visage. Plutôt que de me faire petit petit, je relevait la tête, fier, hargneux. Mon regard était tout à fait provocant. Qu'il tire. Si Elisha, Céleste et Florent s'en sortaient tous les trois vivants, qu'il me fasse la peau. Qu'il me foute une balle dans la tête. J'avais analysé très vite la situation. Toutes les issues étaient bouchées alors là... On était vraiment très mal. Un des braqueurs poussa Sha vers l'avant et elle obtempéra, tandis que je restais figé. Visiblement ce n'était pas de la peur, mais de la fierté, de l'arrogance et de la colère qui me clouaient là. Je n'avais pas peur. Pauvre fou que j'étais. Lorsque la belle passa à côté de moi, je l'attrapais par le bras, une seconde, avançant en même temps qu'elle pour lui glisser :

« Ne quitte pas Florent d'une semelle et obtempère, ça va aller. On va sortir de là tous ensemble. »

J'étais calme et j'avais à peine murmuré, d'une voix tendre et pleine de promesse. Je l'avais ensuite lâchée, trop hargneux comme mec pour dire de me laisser pousser sans réagir. Quitte à prendre une balle, autant le faire pour quelque chose. C'est pourquoi je fis en sorte de m'arrêter et de défier du regard l'un des braqueurs. Je me doutais que j'allais prendre très cher à refuser d'obtempérer. Mais il était hors de question que je reste là, les bras croiser, sans même tenter de montrer mon caractère. Satanée fierté mal placée. J'avais vraiment un problème d’ego. Prêt à me faire transpercer pour avoir l'arrogance de dire que j'avais campé sur mes positions. A coup sûr ma cadette me tuerait si je survivais. Mouais, enfin bon, je parle, mais vous devez bien vous douter que là j'avais quand même été contraint et forcé de bouger au bout d'un moment. Ebawi quand même...

Finalement, atterrissage non loin de Flo', sa belle et ma compagne de la soirée. Mes traits étaient durs et impressionnants, mes muscles tendus et mon regard restait braqué sur les braqueurs – jeu de mot pourri bonsoir – le temps d'un mouvement. Je finis par regarder autour de moi. Mon regard était plus doux lorsque je regardais Elisha, à quelques pas à peine. Mais bouger pour la rejoindre, c'était la mettre en danger. Je me contentais de faire bouger mes lèvres, pour esquisser un « aie confiance, je suis là » rassurant à son égard. Pour sûr que si quelqu'un s'en approchait avec un mauvais but en tête, j'allais me lever, bondir comme un fauve hors de ma cave, quitte à finir complètement matraqué. Je ne pouvais pas accepter qu'elle prenne le moindre risque sans avoir essayé de l'aider. Puis mon regard glissa sur Flo' et sa belle. C'était le seul avec qui je pourrais communiquer. Mais il y avait Céleste et il ne la mettrait jamais en danger. Je fis en sorte de croiser son regard. Le mien était dur, il était toute la violence de mon être. J'étais l'Alex de Paris, avec cinq ans de plus, de la masse musculaire et l'affirmation qui allaient avec. J'étais vraiment le gars qu'on ne veut pas croiser. Le plan d'attaque ? « Reste tranquille, fais pas le con. » Voilà ce que j'avais à lui dire. Regard rassurant pour sa petite brune. Et finalement j'avisais Sacha. Il semblait touché à l'épaule. J'étouffais une insulte avant de la proférer. Zen Alex, faut que tu sois capable de réfléchir avant de faire quoi que ce soit.

Pour commencer, je me fis suffisamment prier au moment de donner les téléphones pour être la cible, le rebelle, celui qu'il faudrait abattre le premier. Hors de propos de coopérer. On pouvait bien me tuer. J'aurais résisté et j'aurais fais en sorte de protéger les miens. A ma façon, certes, et pas forcément la bonne, mais j'essayais de les mettre à l'abri en prenant pour eux. J'allais mal finir, c'était certain. Mais je m'en contrefichais. Eux, ils devaient ressortir vivants et entiers. C'était l'impératif. C'était ma seule idée encore en tête. Tout n'était que froid et méthode. Le cerveau humain est parfois une chose étonnante, n'est-ce pas ?

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Céleste Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Bon avec mon chéri, c'était juste parfait. Et bien oui ! Puisqu'il avait accepté de passer chez moi dans la soirée. Il m'avait demandé ce que l'ont ferait. Bon, il le faisait sur un ton d'enfant, que je devinais peut-être un peu moqueur envers moi. Mais je le vivais tellement bien que mes doigts caressèrent sa nuque d'une manière assez équivoque avant de je ne lui dise qu'on ferait ce qui lui plairait. D'une voix plus aguichante qu'à l'accoutumée, voyez-vous ? Sûre qu'il allait apprécier. Et finalement boutiques. Je vous fais la très courte sinon vous allez vous pendre. Nous voilà donc au débarquement d'Alex, très vaguement. Juste pour vous dire que finalement Elisha avait pris une robe, qu'on était parties les essayer à deux et que maintenant... On était de retour rien que pour le plaisir de leurs yeux ! D'ailleurs je sentis le regard appréciateur d'Alexandre sur moi et je me blottis tout de suite contre mon chéri. Qui ne manqua pas de me complimenter. Je ris légèrement avant de sentir ses lèvres glisser sur les miennes. Voilà qui était un plaisir au goût exquis... Je m'en délectais presque. Je lui rendis son baiser. Une soirée parfaite qui s'annonçait.

Jusqu'à ce que l'on finisse dans le noir. Bon, de prime abord je ne m'inquiétais pas outre mesure non plus, le transformateur avait peut-être juste sauté et ça allait revenir à la normale. Je restais donc contre mon chéri, essayant de deviner des choses aux alentours. Et là, comme dans un mauvais rêve... Les vitres exposèrent sous l'impact de balles. Rapidement, la peur me tétanisa sur place et mes bras entourèrent mon beau brun, contre lequel je me serais. Il était mon refuge, il était ma protection. Il était celui avec lequel je n'avais pas peur. Enfin, là, j'étais littéralement livide et terrorisée. Mais il était là, alors je pris le temps de respirer. Même si son cœur battait la chamade dans sa poitrine, je savais qu'on resterait à deux, quoi qu'il advienne. Il me murmura, pour me rassurer, que ça irait. Je me serrais plus fort contre lui, fermant les yeux, incapable de lui répondre dans un premier temps. Mais au final j'avais un truc à lui dire. Ma voix était tremblante et un peu rauque.

« Je t'aime Flo'... »

Retour des lumières et scène d'horreur. Mon regard balaya la galerie. Les vitrines avaient toutes volé en éclat. Alexandre et Elisha n'étaient pas à deux, séparés par une certaine distance que je trouvais détestable. Des armoires à glace vêtues de noir nous barrait la route. Mais mon beau brun était sain et sauf, tout comme moi. Tout irait bien. J'entendais en boucle sa voix rassurante me le dire. Tout ira bien, Céleste, tant que tu resteras avec Florent. Ne le lâche pas, pour quelque raison que ce soit. Ne le lâche pas, jamais. On fut poussés vers un magasin. Pour moi, il n'y avait plus de détails qui comptaient, à part le cœur de mon parisien qui battait la chamade et la chaleur de son corps contre le mien. Je suivis le mouvement sans me faire prier, parce qu'il était là et qu'on ne nous séparait pas. Je me sentais plutôt mal, j'étais incapable aussi de faire attention à ce qui se passait autour de moi. J'avais peur, terriblement peur, horriblement peur. Je sentis les lèvres de Florent sur mes cheveux et je me blottis contre lui, me sentant tout petite et impuissante. Ils réclamèrent les portables et, comme mon amoureux, je tendis le mien sans hésiter. Je n'avais même pas une pochette dans laquelle j'aurais pu cacher quelque chose d'autre, c'est vous dire ! Je restais contre mon beau brun, envahie de terreur. Et, à cet instant précis, je priais intérieurement qu'il ne lui arrive rien, à lui, parce que je n'étais pas sûre de me reconstruire si c'était le cas. Il était devenu le centre de mon monde, et sans lui je n'étais plus rien désormais.

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Gwen Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Voilà une soirée qui s'annonçait très bien : shopping & Stan. Parfait alliage pour rendre une petite Gwen contente ! Surtout que bon, ce n'était pas comme si je m'attendais à creuser le Bulgare à une grande soirée promotionnelle durant laquelle la galerie était blindée de monde ! Non, disons que je le savais plus solitaire et pas forcément boutiquier dans l'âme, donc le fait qu'il soit là en même temps que tout le monde... Étonnant. Bref. J'étais troooop contente de le voir. Et avec la motivation de la Blood à sept heures et demi du matin, je ne vous dis même pas l'état de la réponse. Pitoyable, ça vous va ? Allez, enjoy les amis ! Parce que Stan était visiblement surpris de me croiser aussi et je ne pus m'empêcher de rire légèrement. Non mais moi j'étais une fille du monde alors ce n'était pas bien étonnant, quand même, si ?

J'allais lui répondre et là, tadam, Isaure powa ! Non mais c'était trop cool qu'elle arrive la miss ! J'étais bien contente de la croiser ! Je la saluais donc avec ma joie de vivre habituelle. On aurait dit une gamine over électrisée. Bon, j'étais déjà naturellement électrique, mais faut que je vous avoue que c'était aussi un peu l'effet que l'Apollon avait sur moi. Dangereux, n'est-ce pas ? Surtout que même s'il n'y avait rien entre nous – enfin, pas de réciproque, pas de concret, pas d'officiel – et bien j'avais une légère tendance à la jalousie et la possessivité. Bon, avec la jeune femme ici présente c'était différent, elle je savais bien qu'elle n'allais pas lui faire tourner la tête et me le ravir non plus, du coup j'avais confiance. Bref, à vouloir faire des lignes je m'écarte du sujet. Répondons donc à Isaure, voyons ! Bon, Stan il a pris un vent du coup, en espérant qu'il ne m'en veuille pas...

« Salut Isaure ! J'étais justement en train de dire la même chose à Stan ! C'est quand même fou qu'avec le monde qu'il y a ce soir on se soit tous retrouvés dans la même boutique ! »

Enlevez les piles, par pitié ! Mais euh ! Non en fait, l'écoutez pas elle derrière son clavier. J'étais donc bien contente avec mes deux amis là, tout n'annonçait que du beau, du bon, du délectable. Alors hors de question de commencer à farfouiller tout de suite. Et là, paf le chien. Ou la lumière devrais-je dire. Noir complet, coupure de courant. J'étouffais un hoquet de surprise. La première seconde pas si inquiète que ça, parce que les sautes de plomb ça arrivait quoi, ben juste après je me raidis à un point... Juste inimaginable. Vous avez déjà vu un journaliste pris au milieu d'événements méritants un flash spécial mais qui ne peut rien faire ? Non mais un braquage à Etretat pile quand je faisais les boutiques, chaud patate, flip total. Les vitres explosaient autour de moi – dont une juste à côté de moi et j'eus de la chance sur le coup. Le flip total. Lorsque les lumières revinrent, les braqueurs nous obligèrent à sortir. Complètement livide, je regardais Stan et Isaure, abasourdie, avant d'obtempérer. Non mais moi je n'étais pas une rebelle dans l'âme. Résultat, je me retrouvais dans la boutique voisine, et là c'était the carnage. Un mec avec une balle dans l'épaule sûrement, un petit couple d'amoureux qu'on devinait pas rassurés, un genre d'énergumène qui foutait le bazar, un type complètement sonné dans un coin... Moi en tout cas, je leur tendis mon portable à la demande. Pas folle la guêpe ! Et j'attendis, tentant de me faire oublier. J'étais pas fière, là, je vous jure. Si j'en avais eu le cran, je crois que je me serais planquée contre Stan pour disparaître... Mais voilà, pas possible .

fiche par century sex.

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Eliot J. Cooper

Titre
EVENT

Ce shopping m'avais totalement changer les idée et j'avais rencontré breffement, certes, Florent et sa petite copine... Céleste je crois ? Mais du coup j'avais complément oublier l'heure, que j'en fus surpris moi même en regardant ou plutôt essayant vainement de regarder ma montre avec tout mes paquets . Bin oui, j'avais une dizaine de sac avec moi comme même et la moitie de mon argent encore dans mon porte monnaie en poche. C'était vraiment des bonnes affaires avec mes petits article -non non ce n'est pas qu'en nœud papillon Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! 337664734

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! 337664734

- j’anticipais de sortir lorsque que je sentis une sorte de tension. Le noir total, une panique imminente m'avais parcourus tout le corps et oui j'étais claustrophobe comme pas possible et le noir complet me coupais la respiration et mon clame ne se reprit pas lorsque j'entendis des crampon envahir l'espace. La lumière se remit a mon grand soulagement mais que fut le spectacle ? Des gens masqué était un peu partout dans le magasin et je fus projeter violemment à terre et matraqué de coup violent et mon portable éclater au sol, je ne voulus pas contredire le monsieur car il était plutôt costaud par rapport à ceux de la dernière fois et la vue la position de la chose Flo' ne pourrais pas venir me sauver. Je restait tranquille même si cette scène de violence gratuite me rappelais mes sceance au quotidien au lycée des contre-gays cette image me terrifiait et remarquais un jeune homme a terre... du sang ? Je m'approchais tant bien que mal du jeune homme avec mon accent américain :

"Je sais que ma question est totalement stupide... Mais vous aller bien ? Tenez du tissue"

Je lui tendais avec gentillesse un bout de chemise, que j'avais acheter a l'instant et qui avait glisser pas très loin de moi. La seul chose a quoi je priais pour que, à ce moment là, les hommes ne remarquaient pas en train de faire ça car sinon ça allait très mal finir pour moi, je regardais autour de moi avec crainte.

fiche faite par night sky.
Arrangée par Morue & Popoc

TheShoppingNight

Feat. Kellan Lutz

Ouverture spéciale

jusque 22h,

qui sera là ?!

History
History

♦♦ Stan avait à peine terminé sa tirade qu'une femme -et pas n'importe laquelle- vint à leur rencontre et les salua : Isaure ! Cela faisait maintenant un bon moment qu'il n'avait pas eu l'occasion de la voir, du moins de passer du temps avec elle, puisqu'ils se croisaient régulièrement dans l'académie mais cela restait des passages courts. Son regard s'attarda donc sur elle, à la fois content de la voir et surpris qu'elle même montre si peu d'enthousiasme. Cela ne lui ressemblait pas... Cependant, il préféra ne pas le montrer pour l'instant, il ne voulait pas s'attirer les foudres de la jeune femme en lui cassant les pieds devant Gwen ! Le bulgare la salua à son tour d'un ton chaleureux avant de s'exclamer avec amusement.

- T'as rrréussi à te débarrrrasser de tes deux monstrrres ?!

♦♦ C'était une très bonne chose quand même qu'il soit venu ce soir là au centre commercial et même encore mieux qu'il soit passé dans ce magasin précis pour se racheter quelques vêtements après avoir fait ses courses. D'ailleurs en parlant de courses, heureusement quand même qu'il n'avait pas acheté de produits frais parce que même s'il ne faisait pas spécialement chaud, le temps qu'il jacte avec ses amis, qu'il achète tout ce qu'il avait à acheter et qu'il rentre, ça avait largement le temps de tourner ou alors de fondre si ça avait été des produits surgelés... bon d'un autre coté il ne serait peut être pas resté dans cette échoppe de prêts à porter si ça avait été le cas...

♦♦ Bref, le bulgare s’apprêta à demander à Isaure et Gwen ce qu'elles devenaient -histoire de lancer une conversation quoi- lorsque les lumières s'éteignirent. Stan en fut un peu étonné, d'autant plus que ce ne fut pas uniquement celles du magasin mais celle de l'ensemble du centre commercial de telle sorte qu'ils ne puissent absolument plus rien voir. Ce n'était pas normal un truc pareil ! Il y avait forcément une anomalie grave... Le feu ? Non impossible, les alarmes anti-incendie ce seraient déclenchées... qu'est ce qui pouvait bien donner une chose pareille ? La réponse ne se fit guère attendre ! En effet, il entendit alors des gens donner des ordres, d'autres personnes affolées crier... il entendit également des bruits de verre brisé ainsi que des coups de feu. Par réflexe le bulgare jeta alors ses chemises sans même savoir de quel coté il les avait balarguer puis il regarda tout autour de lui au moment ou les lumières se rallumaient.

♦♦ Des hommes cagoulés poussaient à présent des gens dans un coin, l'un des vendeurs que Stan avait l'impression d'avoir déjà vu à l'académie était assis et se tenait l'épaule, la main ensanglantée tandis que Gwen tendait son téléphone portable à celui qui le leur demandait. Au moins elle n'était pas blessée, Isaure non plus, c'était déjà ça ! Sous le choc et affolé, il n'entendit même pas le gugusse en noir lui demander à présent son propre portable et sursauta quand ce dernier tenta de fouiller lui-même ses poches. Fronçant alors les sourcils, Stan eut un mouvement de recul et se rebiffa légèrement.

- Hey, bats les pattes ! Je suis assez grrrand pourrr sorrrtirrr mon téléphone de ma poche !

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Arrangée par Morue & Popoc

code:

Zack Guevara La Caliméro Râleuse !

Ouverture spéciale jusquà 22h. Qui sera là?

Ne jamais tenter un OGM... Ca fait toujours des dégâts...

Une soirée tranquille en perspective, faire du shopping et regarder les passants, voilà comment Zack avait prévu sa soirée. Bien sûr, il avait en tête d'acheter que des choses pour sa belle. Mais au final, il n'avait rien trouvé. Ah si, si, il avait entre-aperçu Alex & Elisha et avait longuement hésité entre aller les voir ou pas. Enfin, il ne voulait pas remuer le couteau dans la plaie ou mettre de l'huile sur le feu. Du coup, il s'était éclipsé sans que les deux jeunes gens ne le remarque. Une de ses spécialités, en même temps, il était entraîné pour ça.

D'ailleurs, quand les lumières s'éteignirent, les sens de Zack s'émoustillèrent, ce n'était absolument pas normal. Et évidemment, toutes ses doctrines lui revinrent en mémoire. Tel un chat, il se faufila à travers la foule, en vrai mode furtif. Personne ne pouvait savoir qu'il était là, car il virevoltait entre les passants sans les toucher. Quelle classe d'avoir la vision d'un félin dans le noir. Ce n'était pas les lumières pâles des bornes de sorties de sécurité qui amenaient la luminosité nécessaire pour voir quelque chose. C'est ainsi, que l'OGM se glissa sans bruit derrière l'un des braqueurs, avec technique, il lui brisa les cervicales, puis accompagna le corps sans vie jusqu'au sol. Oui, oui, ne jamais faire de bruit... Ensuite, il entendit les coups de feu et resta figé un instant. L'Ecossais redoubla alors de vigilance et 'activa le temps que les lumières étaient encore éteintes. Il fallait jouer avec son avantage.

Ainsi, il suivit un des braqueurs telle une ombre et lui offrit le même sort qu'à son petit copain. Seul hic, les lumières revinrent alors que le jeune homme tenait toujours l'ex malfrat dans ses bras. Du coup, il le laissa mollement s'écrouler sur le sol, et quand les autres hommes le virent et lui imposèrent de les suivre il en assomma un de plus, puis se rebella encore quand les braqueurs lui demandèrent son portable.

Ca va, je sais faire tout seul!

Ses yeux lançaient des éclairs, ses muscles étaient bandés, prêt à agir. Oui beaucoup de personnes croirait qu'il ne jouait que les caïds, mais non, ce n'était même pas ça. Il avait juste été programmé pour protéger les autres, se battre et tuer si nécessaire. Une vraie machine de guerre, sans émotions, sans état d'âme normalement. Enfin, bref, Finalement, l'Ecossais atterrit par terre on ne sait par quelle méthode mais voilà. le ton était donné, Zack ferait tout pour sauver le plus de vie possible quitte à abréger la sienne. C'était son devoir.

(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia Amélioré par Ewi ♥

Ouverture spéciale jusqu'à 22h, qui sera là?!

Moi trouillouse, vous braqueurs? Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! 106316

Une belle soirée qui s'annonçait, j'avais pris ma peugeot, réparée depuis peu je précise, pour me rendre au centre commercial où des tas de bonnes affaires n'attendaient que moi. Un soupir s'échappa de mes lèvres quand je me garai, une certaine ferveur parcourait mon corps. Oui, j'adorais le shopping, mais surtout ce que ,je préférais c'était observer les clients, les détailler, me moquer quelques fois, me faire des films souvent.

D'ailleurs, à chaque fois que je tournais la tête, je voyais des couples se formés à mesure que mes yeux se posaient sur eux. Oui le petit vendeur là, et la cliente ici. Tiens, ce couple là rejoint par deux autres personnes, qui allaient bien ensembles. Pourquoi n'étaient pas en couple d'ailleurs? Aucune idée, peut-être fallait-il un élément déclencheur. Et puis là, sur ma gauche, trois personnes qui se sautaient dans les bras. L'une devait être l'ex de l'autre et la troisième la nouvelle copine. Enfin voilà le genre de petites scènes que je m'imaginais dans ma tête quand les lumières disparurent tout à coup.

Mon coeur s'emballa ce n'était pas normal, je fus prise de panique et me leva d'un bond de mon fauteuil. La terreur s'empara de moi lorsque j'entendis les coups de feu et les balles siffler dans les vitrines. Je n'écoutai alors que mon courage et prit mes jambes à mon cou et courut loin, très loin, loin de ce massacre, je plongeai jusqu'à la sortie et mle vautra lamentablement devant la portée d'entrée. La tête contre le sol, je ne mit pas longtemps pour me relever et ressentir une vive douleur dans la cheville. Oye, pas cool! Cependant, je ne m'éternisai pas devant le centre commercial, j'étouffai un juron puis m'activai pour rejoindre mon auto. Je priai le ciel pour ne pas que les hommes masqués m'entendent où ne me voient. Toute tremblante, je ratai plusieurs fois la serrure de la voiture. C'est là que je me maudis de na pas avoir investi dans une voiture à fermeture centralisée des portes. 'Fin, bref, je m'installai dans le poste de conduite, refermai la porte à clé en appuyant sur le bitogno, puis j'essayai de me calmer un peu avant de démarrer. La douleur lancinante dans ma cheville était presque insupportable, mais je n'vais pas le choix, si j voulais m'en sortir vivante, il fallait que je conduise avec la jambe en vrac.

Je calai plusieurs fois avant de faire fumer les pneus et ainsi de me libérer de ce cauchemar, une véritable vision d'horreur. Une fois loin, je me dirigeai vers le poste de police d'Etretat, à moitié en train de sangloter comme une gosse j'entrai dans le commissariat. D'une voix ressemblant à celle d'une chèvre je leur expliquai la situation, ils me prièrent de les suivre. Je refusais en leur montrant ma cheville qui avait doublé de volume. Ils appelèrent donc une ambulance, puis firent le nécessaire pour stopper le braquage qui se préparait au centre commercial.

(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia Amélioré par Ewi ♥

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?!

J'étais contente de voir mes deux amis même si je ne le montrais pas. Après tout, j'avais un peu peur que Stan apprenne que j'étais en semi couple avec Ulrick. Mais comment l'apprendrait il si je ne le disais pas? Bref, l'histoire n'était pas là. J'étais quand même heureuse de revoir mon frère que je n'avais pas vu depuis super longtemps. Enfin, avec qui je n'avais pas parlé. Je le croisais tous les jours à Horse Beautiful mais je lui parlais que rarement, souvent dans mes pensées. Gwen était en pleine forme, comme souvent.

"Oui, je les ais laissé à Kate, ma frangine. Elle est bien contente de pouvoir me rendre service."

Kate était ma nouvelle soeur. Mais une vraie soeur, issue des même parents que moi et non pas sœur de cœur comme Stan pouvait l'être. Nous étions jumelles et avions du temps à rattraper. Alors quoi de mieux pour le rattraper que de la laisser s'imprégner de mon univers et donc des deux monstres qui me servaient de chiens. J'avais un Groenlandais, Bingo mon partenaire de toujours, et un berger d'anatolie, Banzai un cadeau d'Ulrick. Alors que j'allais demandé quelque chose à Gwen, les lumières s'éteignirent, plongeant le magasin dans le noir. Je n'étais pas froussarde de nature, plutôt tête brulée même, mais le noir complet d'un coup ne fut pas rassurant. Et la suite me donna raison. J'entendis soudain des cris et des coups de feus alors qu'un braquage s'engageait dans le centre commerciale. Mais cela, je ne le comprit qu'en voyant des hommes cagoulés pénétrés dans le magasin lorsque les lumières revinrent dans le centre commercial. Sous le choc, je sentis tout de même la main se glisser dans mon sac, à la recherche de mon téléphone portable. Soudain furieuse de ne pas avoir le choix de tendre moi même mon téléphone, ce que j'aurais fait si on me l'avait demandé gentiment, c'est à dire en pointant une arme sur moi, je me retournais et collait une gifle au braqueur qui avait toujours la main dans mon sac à main.

"Nan mais vous êtes malade! Demandez moi mon téléphone avant de me le prendre de force!"

Sur ces mots, je récupérais mon smartphone et le lançais au visage du braqueur en face de moi.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL

Messages : 4161 Date d'inscription : 16/09/2008 ▌AGE : 30

21h05 et tout bascula
Chef de bande & cie
« Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour »

Le départ avait été donné avec la coupure de courant, les 12 braqueurs firent irruptions dans le bâtiment de manière assez silencieuse jusqu'à ce que chacun soit placé, là les coups de fusils résonnèrent et les vitrines explosèrent sous les coups. Des cris se firent entendre et il commença à y avoir de l'agitation. Mais ce n'était pas de l'agitation que les devaient se méfier, mais bien du silence de certaines personnes. Ainsi deux des leurs ne purent survivre au coup fatal d'un client de la galerie. Ils s'effondrèrent silencieusement sur le sol. Ce ne fut que lorsque les lumières se rallumèrent que deux des hommes cagoulés constatèrent les dégâts avec celui qui avait causé ces dits dégâts. Le jeune homme eut droit à 3 grands gaillards l'entourant, ils le pointèrent avec leur arme et l'un d'eux s'approcha méfiant, il asséna un puissant coup de crosse au niveau de la tempe de Zack, mais la réaction ne se fit pas attendre et il se retrouva au sol à moitié inconscient, incapable pour le moment de se relever. Les deux braqueurs restant n'hésitèrent pas et posèrent leur arme sur la tempe et au niveau du coeur du jeune homme, ils avaient le doigt posé sur la détente, au moindre de ses gestes il était mort. Ils réclamèrent son portable et le ton qu'il employa ne plut pas vraiment aux braqueurs et l'un des deux n'hésita pas à répondre avec un mauvais sourire.

"Ce sera peut être bientôt plus le cas... Méfie-toi !"

Sur ce, le petit groupe se dirigea vers la boutique, ils n'hésitèrent pas à balancer Zack dans un coin et pendant que l'un le gardait à l'oeil, le second allait prévenir leur chef qui était en prise avec un autre numéro. Il toisa le grand blond d'un oeil mauvais et montra d'un signe de tête Zack un peu plus loin. La mission des portables ne se fit pas sans anicroches. Pour commencer Tiffany n'obtempéra pas, ne se laissant pas fouiller. Le braqueur qui s'occupait d'elle voulut la mettre avec les autres, mais elle s'échappa souplement de son emprise et il avisa le gars à ses pieds, pas la peine d'avoir des morts ça ne servait à rien, alors elle pouvait bien rester pour "s'occuper" de son copain. Mais il n'apprécia pas du tout le ton qu'elle avait employé et une promesse de torture était nettement visible dans son regard, si on lui laissait l'occasion de la faire souffrir il ne s'en priverait pas ! Il y eu également Alex qui eut droit lui à la visite du chef, du haut de son mètre 92, il observait le comportement de cet individu qui ne rangeait pas sa fierté dans sa poche. Qu'il en soit ainsi, il remarqua néanmoins qu'il s'attardait plus sur tris personnes en particulier, très bien, c'était bon à savoir et d'après ce qu'il voyait le brun tatoué dans le cou et la brune étaient ensemble, la seconde brune devait donc être une bonne amie, ou peut être même plus. En tout cas il allait devoir se méfier de ce petit groupe. En réaction assez fatale pour les clients il y eut Stan qui ne répondit pas à son agresseur assez vite, celui ci alla donc fouiller lui même les poches du bulgare, son mouvement de recul fut mal interprété et le braqueur ne se priva pas de lui mettre un coup de poing, une lame dans la main, laissant une grande trace sur sa joue.

"Fallait réagir plus vite mon gars, on a pas toute la journée"

Le braqueur récupéra donc le téléphone tout en pointant son couteau sur le coeur de Stan, un mouvement trop rapide, trop suspect et il se retrouvait avec un manche dépassant de sa poitrine. A coté il y avait Isaure qui flanqua une baffe à l'homme qui prenait son portable. Il n'hésita pas non plus quand il reçut le téléphone en pleine figure. Il lui attrapa les cheveux et déposa une lame sur sa gorge.

"Encore un mouvement dans ce genre et t'es morte ma jolie, alors on va rester bien sage, car je peux t'assurer qu'on ne va pas perdre notre temps avec des filles comme toi !"

Le braqueur fit une fine entaille dans la gorge dégagée d'Isaure et la balança sans scrupule au sol. Il se tourna ensuite vers Gwen et d'un regard bien plus que menaçant lui intima de s'asseoir. Tout le reste obtempéra suffisamment pour ne pas marquer l'attention des agresseurs. Le magasin était particulièrement bien gardé, il y avait 3 braqueurs, le chef en plus. Les autres commencèrent à dévaliser les magasins, vidant les caisses, récupérant bijoux et objets de valeur. Cela ne leur prit que quelques minutes ils avaient des sacs plus que bien remplis, sauf que ce n'était pas encore le moment, pour ne pas éveiller plus que ça les soupçons, le magasin se trouvait au milieu de nulle part donc pour le bruit il n'avait pas à s'inquiéter, les fourgons n'arriveraient qu'à une heure précise. Le chef remarqua quelques regards trop appuyés du coté d'Alex et de Florent et sans ménagement il s'approcha d'Elisha qu'il tira par les cheveux plus loin, sans ménagement, sans se préoccuper de ses protestations. Tout autour les braqueurs veillaient, ils étaient prêts à tirer au moindre mouvement. Du coté de Sacha, Eliot fut pris en grippe, on la souleva sans effort et le claqua sur le mur, le braqueur qui le maintenant par le col planta une dague dans l'épaule du jeune homme en souriant.

"On aide pas les autres, c'est chacun pour sa poire, laisse le vider de son sang à coté de sa copine..."

Et il le lâcha le laissant tomber lourdement sur le sol et le verre brisé. Un braqueur déposa son sac à coté d'Amrita et observa la jeune femme un instant avant de lui mettre une puissante baffe, il n'appréciait pas ce genre de fille... Raciste ?! Tout à fait, il allait s'acharner sur elle quand un de ses collègues siffla, les choses allaient dégénérer ils pouvaient tous le sentir. Tous avaient leur arme sortie, les otages bougeaient, ils seraient transpercés par des balles.

Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr

Messages : 4161 Date d'inscription : 16/09/2008 ▌AGE : 30

Sacha

Le jeune homme venait de rejoindre Tiffany, il n'avait pas était très sympa en souriant alors qu'elle venait de manquer de se ramasser, mais bon si vraiment elle était tombée il aurait eu le temps d'agir et de faire en sorte qu'elle ne touche pas le sol trop violemment. Il avait de bon réflexe le grand brun. En tout cas elle lui affirma que son nom était bien Tiffany et il fut heureux de ne pas avoir dit de bêtise, non mais avec les prénoms ça pouvait aller vite et ça ne le faisait absolument pas de se tromper. Sacha se détourna ensuite de la jeune femme et attrapa un article qu'il lui présenta en lui indiquant que ça pouvait être très bien avec le pull qu'elle avait choisi et qu'ne plus de ça c'était une bonne affaire. Le sourire qu'elle lui fit était timide, mais tout à fait charmant. En réalité ça le changeait des sourires francs et parfois même des avances un peu trop explicites. Ne vous méprenez pas toutes les clientes ne cherchaient pas à le draguer, loin de là, mais ça arrivait et au bout d'un moment les choses devenaient lassantes. Il était là pour travailler, pas pour trouver quelqu'un, que ça soit un coup d'un soir ou plus.

Toujours est-il que la mexicain tendit la veste en souriant, sourire qui s'effaça bien vite quand les lumières s'éteignirent. La suite fut rapide et violente, la vitrine devant laquelle il venait de se poster explosa et il reçut une balle dans l'épaule. Il s'effondra avec une certaine lenteur au sol et quand la lumière revint, le vendeur put constater les dégâts, ils n'épargnaient personne et s'il l'un des clients faisaient un peu trop de zèle, ils ne tergiversaient pas des heures, la menace d'un arme se faisait vite ressentir. Sacha vit arriver un homme et il ne chercha même pas à le contredire, son épaule le faisait souffrir et il n'avait aucune envie de mourir ici, alors il tendit son portable maintenant couvert de son propre sang. Un peu plus loin il entendit Tiffany répliquer et il espéra qu'elle ne ferait rien de stupide, ce n'était pas le moment. Autant les laisser agir, ils étaient nombreux, méthodiques, déterminés, ils ne s'embêteraient pas avec un client un peu trop chiant à leur gout. Pendant ce temps il ne vit pas arriver Eliot à ses cotés et quand il lui tendit un morceau de chemise Sacha l'observa et attrapa le tissu qu'il appliqua sur sa blessure. Un sourire quelque peu crispé s'afficha sur son visage légèrement tendu par la douleur.

"J'suis encore vivant donc ça peut encore aller..."

C'est à ce moment que Tiffany les rejoignit et elle ajouta du tissu afin d'empêcher le sang de s'échapper. Elle lui conseilla ensuite de s'allonger en lui expliquant pourquoi et le jeune mexicain fit ce qu'on lui demandait, il prit soin néanmoins de faire attention au verre qui l'entourait car pas la peine de se percer le dos, il perdait suffisamment de sang comme ça. Le plafond se mit à tourner avec les mouvements qu'il fit, sa mâchoire se crispa avec la force qu'il mit quand il serra les dents pour ne pas se plaindre de la douleur qui devint plus importante. Mais peu à peu la douleur reflua et sa respiration se calma, il posa ses yeux verts sur le visage de la brune et eut un sourire triste.

"J'ai préféré notre première rencontre, j'étais en meilleur forme... Un peu moins ensanglanté d'après mes souvenirs..."

Phrase qui n'avait aucun intérêt, c'était sur, mais bon il avait l'impression que le temps passait à une vitesse terriblement longue et bon il se vidait quand même de son sang, malgré que le flux ait nettement ralenti. Sacha appuyait toujours avec force sur son épaule, n'ayant toujours aucune envie de finir vider de son sang au boulot. Oui, le fait de pouvoir mourir au travail le gênait, il aurait surement moins râlé si ça avait été dans une boite, ou une ruelle, bref un endroit autre qu'une boutique. Quoi que là on pouvait pas dire qu'il ne se tuait pas au travail... Cette rapide pensée le fit esquisser un sourire. Mais c'était sans compter sur un des braqueurs qui empoigna le jeune homme qui l'avait aidé et alla le placarder contre un mur. Le regard suivant la scène, il ne manqua pas la dague se planter dans l'épaule d'Eliot et avec difficulté il se redressa tant pis pour son épaule, il ne pouvait rester allonger comme un mourant, alors que les choses dégénéraient sérieusement. Le vert de ses yeux se posa sur le visage de Tiffany et il se rapprocha d'elle un peu plus afin de pouvoir se pencher à son oreille.

"C'est pas le moment de faire quoi que se soit, j'ai l'impression qu'ils s'impatientent et ça c’est plutôt mauvais pour nous..."

Il désigna d'un signe de tête Elisha qui était traînée par le plus grand et le plus fort des braqueur. Par là ça chauffait sérieusement, de leur coté ça commençait également à devenir un peu craignos avec le jeune américain qui venait de se faire planter. La mexicain n'avait pas spécialement envie de voir la jeune femme dans le même état qu'eux. Peut être pas très gentleman mais quand même un peu, assez en tout cas pour ne pas souhaiter à Tiffany un sort identique au sien. Il s'éloigna d'elle et s'appuya sur le portique qui se trouvait dans son dos et serra la dents quand la douleur revint. Quelle plaie d'avoir été touché comme ça, saleté curiosité !
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Invité Invité

Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

I want suffer, be broken...

J'étais en train de sortir de la cabine d'essayage après avoir enfilé une robe corail que m'avais conseillée Alex. Il confirma avec un sourire que cette robe m'allait bien, en s'approchant et en me tendant la main. Je m'apprêtai à y poser la mienne timidement, lorsque toutes les lumières s'éteignirent. Et les détonations qui se firent entendre me firent marquer un mouvement de recul par la frayeur. Des cris résonnèrent en dehors de la boutique, et je n'osai pas me rapprocher d'Alex à cause de l'électricité qui semblait régner autour de lui. Puis les lumières revinrent, avec deux armes à feu dirigées vers Alex et Flo'. On m'intima de façon menaçante de me diriger vers une boutique en face et j'obtempérais, lorsqu'Alex m'attrapa par le bras pour me rassurer. Je l'écoutai avec une sensation proche de la panique froide, où je paniquais intérieurement avec une expression calme sur le visage. Lorsqu'il eut fini, j'avais envie que tout soit déjà terminé et, en désespoir de cause, avant de me retourner pour aller vers la boutique d'otages, je l'embrassai brièvement, juste au coin des lèvres. C'était venu spontanément et je n'avais pas réfléchi. Mon cœur qui ne s'y attendait pas fit un bond, puis après l'avoir regardé une dernière fois, je pris le chemin du magasin à moitié traînée par le braqueur.
Je m'assis dans un coin à peine arrivée, pas loin de Florent et Céleste qui ne s'étaient pas quittés. Alex fit le fiérot devant l'un des braqueurs lorsqu'on lui demanda son téléphone, et je ne pus m'empêcher d'avoir envie de la baffer cette fois-ci. Il voulait mourir jeune ou quoi ?! Et bien qu'il ait été grand, lorsque l'un des gars s'approcha de lui, j'eus le souffle coupé. L'autre le dépassait d'une bonne tête et aurait pu l'aplatir au sol, bâti comme il l'était. Un brun que j'avais vu à la fête de Flo', qui me semblait bien loin à ce moment-là, avait dû être touché par une balle et le sang gouttait au sol. Une brune, Tiffany apparemment, semblait savoir ce qu'il fallait faire pour essayer de le garder en vie. Un blond voulut lui proposer une chemise pour aider à arrêter l'hémorragie, lorsqu'un braqueur plus que costaud l'attrapa pour le plaquer violemment au mur en lui plantant un couteau dans l'épaule. Je me recroquevillai plus encore, rêvant d'un coup de devenir souris pour disparaître dans un trou. Alex qui arpentai les lieux de regard, me regarda et je lui rendis, maintenant avec le trouillomètre à moins vingt. Notre manège n'échappa pas à l'armoire à glace qui avait toisé Alex plus tôt. Il s'approcha de moi et je le regardai venir, les pupilles dilatées, le visage décomposé et tout les muscles contractés. Il tendit la main vers mon visage et m'attrapa par les cheveux pour me traîner plus loin. Un cri strident m'échappa lorsqu'il tira sans ménagement, j'avais l'impression que ma tête allait se détacher de mon corps tellement ça faisait mal.
Il me lâcha dans un coin, et j'étais pour le coup totalement acculée et à sa merci s'il avait décidé de me faire quelque chose.
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Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

La peur nous habite à chaque minute que nous vivons, à chaque bouffée d'air que nous respirons. Même discrète, elle ne se fait jamais oublier...

D'abord, le bon temps passé à flâner de boutique en boutique, à essayer quelques vêtements malgré une boule d'angoisse au ventre depuis l'arrivée. Puis ensuite, on bascule dans le sombre et la peur. D'abord, les lumières qui s'éteignent puis des sifflements de balles et des vitrines brisées par les impacts. La lumière qui revient et qui pourrait être rassurante, si des malfrats habillés en noir et cagoulés n'emmenaient pas les quelques personnes encore présentes dans le centre commercial, de façon plus ou moins brutale.
Amrita aurait voulu déguerpir, mais la peur lui avait coupé les jambes et elle avait juste pu regarder ce qu'il se passait avant d'être emmenée à son tour par deux gars plus grands et qui pesaient le double de son poids au moins. Ils l'emmenèrent dans la boutique où plusieurs otages étaient déjà présents, dont un salement amoché. Le sang tachait le sol... Elle sentit le sol tanguer sous pieds et sa vision se brouilla quelques secondes ; elle dut détourner le regard pour ne pas basculer dans le coaltar. À la place, elle choisit d'aller s'asseoir quelque part contre un mur, un peu éloignée des autres. Elle reconnut Florent qu'elle avait déjà salué de loin un peu plus tôt, mais toutes les autres personnes lui étaient inconnues. Elle avait très, très envie de fuir, de braver la présence des braqueurs et de partir loin, de ne jamais revenir. Ici, ça finissait donc aussi par être pareil qu'ailleurs ?
Même si ce n'était pas à proprement parler un événement raciste ou visé sur eux tous, la violence qui était déjà présente la faisait intérieurement paniquer, faisant ressortir au grand jour des souvenirs profondément enfouis et qu'elle n'aurait plus jamais voulu se rappeler. Pourquoi, alors qu'elle allait mieux et que sa timidité s'amoindrissait, fallait-il un événement qui la fasse rechuter ? Déjà, elle avait l'impression de ne plus pouvoir compter sur personne, peut-être sur elle-même non plus...
Un cri strident retentit dans la boutique, la faisant trembler. Une brune à la peau mate se faisait emmener dans un autre coin, et le braqueur, grand comme une perche, la traînait par les cheveux... Là-bas, un blond à lunettes qui avait déjà été assommé plus tôt se fit plaquer brutalement au mur et se prit un poignard dans la clavicule...
Mal lui avait pris de s'asseoir à l'écart. Un braqueur amena un énorme sac près d'elle, sûrement rempli du fruit de leur hold-up. Son regard glissa vers elle, et semblait vide. Il la regarda à peine quelques instants, avant que la violence ne se déchaîne. Amrita vit la main du gars partir, et la gifler avec une force qui la sonna à moitié et la fit presque basculer sur le côté. Il aurait peut-être pu continuer à la frapper comme ça, mais un autre l'appela et il s'éloigna. La joue cuisante, elle se recroquevilla sur elle-même pour essayer de se faire oublier.
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Nous voilà pour vous jouer un mauvais tour...

Même dans les plus profondes ténèbres, il ne faut pas oublier qu'allumer la lumière rend tout plus chaleureux

Sympa, ce Sacha, vraiment. Il était de ces vendeurs qui donnaient facilement conseil aux clients ou clientes, dans le cas de Tiffany. Il avait pensé à une veste en cuir rouge qui pouvait très bien aller avec le pull qu'elle avait choisi, et le lui tendit.
Tiffany allait prendre l'article lorsque toutes les lumières s'éteignirent. Pas seulement dans la boutique où ils se trouvaient, mais aussi dans l'allée et les autres magasins adjacents. Ensuite, des détonations firent vibrer l'air, dont une qui traversa la vitrine pour percuter Sacha.
La boutique fut vite prise d'assaut par les « Men in Black » suivis par les otages dont elle reconnut certains visages sans toutefois réussir à mettre de noms dessus. Sacha semblait salement touché de son côté. Lorsque deux ou trois braqueurs firent une ronde pour récupérer les téléphones, Tiffany ne se rebiffa pas et le tendit tout en soutenant le regard de glace du voleur qui le lui demandait, d'un air bravache. Évidemment si, elle avait peur. Mais le montrer n'allait pas arranger les choses, loin de là. Il voulut l'attraper pour l'emmener vers les autres otages, mais elle se rétracta juste avant qu'il ne prenne son bras. Une phrase lui échappa, menaçante et dite d'une voix sifflée. Le regard qu'il lui lança en réponse lui fit deviner que leur « histoire » n'était pas terminée et qu'elle aurait affaire à lui plus tard. Pour l'instant elle s'en fichait royalement et se préoccupait plus de Sacha. Un brun (t'as vu Kay', j'ai retenu ) lui avait tendu un morceau de tissu pour commencer à enrayer le flot de sang qui s'échappait. Mal lui en prit, car il se fit clouer au mur par l'un des colosses qui lui planta ensuite une dague en plein dans l'épaule. Les yeux de la brunes s'écarquillèrent en grand, choquée qu'elle était par la cruauté des braqueurs.
Pour attirer son attention ailleurs, elle conseilla à Sacha de s'allonger sur le dos pour faciliter la circulation sanguine. Elle se doutait qu'il allait avoir des difficultés à bouger, mais il fallait au moins ça pour éviter qu'il ne tombe dans les vapes avant l'arrivée des secours. En effet, il afficha une grimace de souffrance en changeant de position, mais lorsqu'il se retrouva sur le dos la tension de son visage descendit de quelques crans. Tiffany le regarda avec un mine désolée, presque d'excuse.
Le visage pâle du jeune homme reprit qu'elle couleurs au fur et à mesure que le sang remontait. Mais du coup, le sang imbibait d'autant plus le tissu appliqué sur la blessure... Pourvu que les secours aient pu être prévenus et ne tardent pas... Les braqueurs allaient finir par passer leur nerfs sur les personnes présentes... Un sourire un peu triste se dessina sur les lèvres de Sacha, qui fit remarquer que leur première rencontre avait été plus calme et qu'il avait été en meilleur état à ce moment là. Tiffany aurait voulu répondre, mais n'eut pas le temps car un brun (t'as vu Kay', j'ai retenu ) qui lui avait tendu un morceau de tissu pour commencer à enrayer le flot de sang qui s'échappait, se fit clouer au mur par l'un des colosses qui lui planta ensuite une dague en plein dans l'épaule. Les yeux de la brune s'écarquillèrent en grand, choquée qu'elle était par la cruauté des braqueurs.
Les choses commençaient sérieusement à dégénérer. Sacha se redressa après le supplice du brun à lunettes, en faisant remarquer à Tiffany qu'il valait mieux ne pas se faire remarquer, car les braqueurs commençaient à avoir les nerfs à fleur de peau et ce n'était pas bon signe. D'un signe de tête il désigna une brune qui se faisait emmener celui qui semblait être le chef, qui la tirait par les cheveux. Tiffany se recula en imaginant ce qui pouvait lui arriver de pire. Je ne le formulerai pas ici pour ne pas choquer les petites natures
"Fais attention qu'ils ne t'amochent pas plus..."
Mais Sacha s'éloignait déjà pour s'appuyer contre un portique, et elle le suivit du regard, avant de le tourner de nouveau vers un braqueur pour le défier du regard. Peur, toujours. Mais ne comptez pas à ce qu'elle s'aplatisse. Ça n'arrivera jamais. Elle aurait voulu oser ajouter un sarcasme, mais préféra s'abstenir avant de commettre un impair.
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Invité Invité

Eliot J. Cooper

Ouverture spéciale jusque 22h
EVENT

J'avais deux solutions de mort qui m'arrivais à l'esprit... Soit mon cœur lâchait dans quelques instants, et, je mourrais sur le coup ou alors avec très peu de chances de survivre, ou je n'arriverais plus à respirer à cause de mon envie de nausée pressente. Le stress m'avait développé c'est symptôme qui était fort désagréable, le violent choc pour me pousser vers le magasin m'avait totalement déboussolé et m'avait donné une espèce de crise de nerfs, mais je me repris en marmonnant quelque chose comme oh my good mum j'aurais voulu avoir Mike avec moi pour m'aider à surmonter ça... Mais j'étais seul désemparer. J'avais deux envies soit je sautais par-dessus les balles soit je courais comme un poulain qui sort pour la première fois à l’extérieur. Mon regard se tournait quasi automatiquement vers Florent, mais il était déjà occupé avec Céleste et mon regard suivant passait devant un caissier, vu la tenue couverte de sang, et, comme si j'avais été rappeler à l'ordre je lui donnais un bout de tissue qui traînais dans mon champ de vision mais, malheureusement, je fusse pris en flagrant délit par un des gros malabars s'approcher de moi et me prendre par le col avant de me lever comme si j'étais une légère plume et c'était plutôt désagréable en plus ! Je savais que je n'étais pas super-bien bâti mais comme même ! Enfin bref, je le regardais lorsqu'il me disait que c'était chacun pour sa poire... WTF non mais allô quoi ? Que venait faire un fruit dans cette histoire ? Je ne connaissais pas encore très bien encore les expressions françaises : elles étaient vraiment bizarres. Mais je fus enlevé de mes pensées lorsqu'il me mit une dague sur l'épaule, je lui crachais au visage sous la douleur insoutenable. Je me sentis retomber violemment au sol, je commençais sérieusement à me sentir mal : ma vue devenais floue et la panique montais en moi. Je tournais frénétiquement la tête, partout, pour trouver du réconfort mais personne... J'étais vraiment seul sur ce coup là. Mais comme si on m'avait donner du dopage je hurlais à la mort sur le braqueur qui m'avais agressé:

"Vous pouvez bien me tuer ! Je ne manquerais à personne ! Je donnerais l'exemple.

J'explosais de l'intérieur comme si j'étais un magma en fusion. J'étais sous pression, prêt a éclatée a n'importe quel moment, je pensais à ma mère à mon père à Mike à tout les gens que j'ai pus rencontrer jusqu'à maintenant... Si bien sûr, je manquerais à quelqu'un, mais peut importe il fallait que quelqu'un trouvais un plan sinon sa allais finir en steak haché cette histoire. J'arrivais à voir toutes les scènes de ma vie... Tout sans exception ma vie n'étais pas si pourrie que ça et même que cette vidéo de ma vie me faisais sourire, les braqueurs penseraient sûrement que me fou de leurs gueule mais je m'en fichais bien !

Zack Guevara La Caliméro Râleuse !

Ouverture spéciale jusquà 22h. Qui sera là?

Ne jamais tenter un OGM... Ca fait toujours des dégâts...

Comment vous dire? Zack était dans la mouise la très grosse mouise. oui dès que les lumières avaient disparu ce dernier avait tout de suite pensé à quelques chose de pas très catholique. E bien sûr, ses souvenirs lui étaient revenu en mémoire sur le champs. Du coup, telle une ombre, il s'était glissé derrière deux braqueurs et leur avait signé leur arrêt de mort. Ebawi, une fois les cervicales brisées, c'était rare que le gars demande son reste. Et puis, c'était la méthode la plus simple et la moins bruyante pour mettre quelqu'un hors état de nuire. Tout ce petit manège aurait pu durer encore bien longtemps, et le petit massacre des braqueurs continuer ainsi dans la pénombre, aussi tranquillement qu'il n'avait commencé, si, oui évidemment il y a un si, sinon ç'aurait été trop facile, donc si les lumières ne s'étaient pas rallumées. Imaginez donc la tête des braqueurs quand ils avaient découvert Zack en train de tenir l'un des leurs, le corps sans vie, dans les bras. C'était du plus mauvais effet croyez-moi!

Du coup, l'écossais se retrouva entourés de trois caïds et malheureusement pour l'un deux, qui tenta de l'assommer à grand coup de crosse de flingue dans la tempe, il se retrouva dans les choux. L'OGM eut un petit sourire satisfait et vociféra quand un des braqueurs essaya à son tour de récupérer son portable par la force. Le jeune homme obtempéra en pestant, deux armes étaient pointées sur lui a bout touchant, pas la peine de faire quoique ce soit pour le moment, sous peine de se faire trouer comme un lapin. Bref, après la phrase de l'écossais, le gaillard lui dit de se méfier Zack monta un peu dans les tours et s'approcha de l'oreille du braqueurs qui le tenait en joue au niveau du coeur. Il lui murmura d'un air mauvais

Tu ferais mieux de faire attention à toi et à tes petits camarades si tu ne veux pas finir comme eux.

D'un signe de tête il montra les deux corps sans vie puis, il s'assit là où les braqueurs l'avaient balancé. Le jeune homme échafaudait un plan dans sa tête. il suivit des yeux l'homme qu'il avait menacé. Ce dernier s'était dirigé vers un homme plus âgé, le leader sûrement, ben oui hein, si le petit monsieur faisait des messes basses avec un autre c'est que c'était leur chef! L'OGM fit ensuite un tour d'horizon. Certaines personnes de l'académie étaient présentes et n'étaient pas épargnées pour moins que lui. En effet, Stan et Isaure se retrouvaient lacérés au niveau du visage pour l'un et pour l'autre au niveau de la gorge, Eliot s'était fait planté comme un vulgaire papillon, Amrita avait reçu une gifle assez violente pour rien. Et voilà que le regard du brun se posa sur le leader. Il le vit choper Elisha par les cheveux et la traîner sans ménagement à l'autre bout du Hall. Loin d'Alex par conséquent.

Le regard de l'écossais changea, il devint plus dur, il tenta de rentrer en contact visuel avec Alex, et quand ce fut le cas il lui fit signe pour qu'il comprenne que Zack allait l'aider à récupérer Elisha. POur se faire, Zack réfléchit l'espace d'un instant. Il devait attirer l'attention sur lui. Et quoi de plus facile quand un braqueur vous surveillait personnellement? L'écossais ferma les yeux, inspira profondément, puis se leva à une vitesse fulgurante, on aurait pu croire qu'il volait tellement l'action avait été rapide. Après avoir neutralisé les mains du gangster, Zack passa son bras droit armé d'un des poignards que la victime portait, sous la gorge de son otage, tandis que son bras gauche récupéra le flingue que le malfrat portait dans son holster. Oui Zack savait faire vite et bien pour avoir un minimum d'avantage. Ce dernier glissa à l'oreille du détenu.

T'inquiètes, ta mort sera sans douleur. Et à l'intention du chef il lança en visant un de ses autres acolytes. Bon maintenant deux choix s'offre à toi. Soit, on négocie, soit je te négocie.

Une voix sans appel, froide et parfaitement maîtrisée. Une chose était sûre, il avait attiré l'attention. Bon maintenant tout demeurait dans la rapidité d'action d'Alex. Pour l première fois de sa vie, Zack laissait à quelqu'un le succès d'une opération. L'écossais était serein, aucune peur ne troublait son esprit, tout allait pour le mieux.

(c) mise en forme roleplay par Never-Utopia Amélioré par Ewi ♥

Louis T. Delmas Admin Kay' ; P'tite Belge d'amour

Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?
→ Florent

Le noir complet. Ma respiration qui accélérait son rythme. Mon cœur qui faisait de même. Les bruits assourdissants des coups de feu incessants, les bruits des vitres qui se brisaient une à une. Impossible de voir ce qu’il se passait, je ne sentais que la présence de Céleste dans mes bras et je la serrai un peu plus fort contre moi, pour la rassurer mais aussi pour me rassurer moi-même. Qu’est-ce qu’il se passait ? D’où venaient ces coups de feu ? Qui étaient ces gens ? Puis, toutes les lumières s’allumèrent à nouveau. Je me mis à regarder vivement autour de moi, cherchant une sortie où un endroit où on pourrait se réfugier, mais il n’y avait pas moyen, impossible de se cacher où que ce soit. Mon second réflexe, après avoir cherché une issue, était de rassurer ma brune tant bien que mal, en lui murmurant, de ma voix la plus rassurante possible, que tout irait bien. Je n’en étais pas sûr du tout et au fond, je pensais même tout le contraire, mais je voulais absolument éviter qu’elle soit trop terrorisée. Evidemment, c’était pas une chose facile et elle était déjà comme tétanisée, mais je pouvais toujours essayer, non ? Juste après, j’entendis sa petite voix tremblante à travers les coups de feu, elle venait de me murmurer qu’elle m’aimait. Ces paroles me donnèrent du courage à moi aussi, j’avais envie de me battre, je tiendrais bon, je n’abandonnerais pas. Je ne l’abandonnerais pas, elle.

« Moi aussi. » lui dis-je encore d’une voix assez forte pour qu’elle m’entende malgré le boucan infernal qu’il y avait, mais j’étais pas sûr du tout qu’elle m’ait entendu.

En me retournant, je vis une arme pointée sur moi et un type baraqué qui faisait partie de la bande des braqueurs derrière. Il se tenait là d’une façon franche et il ne montrait aucune pitié, il n’hésiterait pas à tirer s’il y en avait besoin. J’obtempérais donc, serrant ma petite brune fort contre moi, encore et toujours, je ne la lâchais pas. Alex’ était séparé d’Elisha, et cette idée me fit frissonner, surtout que le jeune homme ne se laissait pas faire, et ça aurait pu avoir de terribles conséquences pour ‘Sha. Il faisait le fiérot, encore et toujours, il n’arrêtait pas. Hors de question pour lui de se laisser faire, d’obtempérer, il avait sa fierté et il ne voulait pas la perdre. Il n’avait pas changé, c’était exactement pareil à l’époque où on était à Paris tous les deux, je reconnaissais l’Alex que j’avais connu là-bas, le dur, le courageux, aussi. Là, j’avais juste envie de lui balancer à la gueule qu’il devait arrêter ses conneries et se laisser faire, parce que sinon ça finirait mal pour lui, mais il s’en ficherait, de toute façon. Je le connaissais bien, il ne m’écouterait pas. Il s’en fichait sûrement, qu’ils l’abattent sur place, du moment que ses amis soient sauvés. Son comportement était exaspérant mais là, j’avais bien d’autres soucis et je préférai me concentrer sur la route vers le magasin de Sacha, où ils avaient décidés de tous nous rassembler. Ce serait plus facile pour eux, dans ce cas, comme ça ils pourraient encercler tout le monde et dès que quelqu’un bougeait, bim, fini. Ils avaient tout minutieusement organisé, ils avaient compté sur le moindre détail et leur sens de l’organisation était même effrayant, d’ailleurs. Ils savaient ce qu’ils faisaient et surtout, ils ne rigolaient pas, loin de là.

Ils nous balancèrent donc dans un coin de la boutique, tous les trois, c’est à dire Céleste, Elisha et moi. Alex’ arriva un peu après, parce qu’il avait compliqué la vie à quelques braqueurs. Qu’est-ce qu’il était con, n’empêche… Ils se mirent à faire le tour des clients et à leur demander leurs portables, la plupart obtempéraient, moi aussi et je vis ma petite brune faire exactement la même chose que moi. Evidemment, le seul qui ne coopéra pas était Alex’, qui se fit suffisamment prier pour énerver les braqueurs, qui le choisiraient comme cible désormais. Non mais c’était quoi, son but ? Se faire abattre en premier ? Pour une fois, je ne le comprenais pas. Il était fier, certes, mais à quoi bon de faire le malin comme ça ? Une fois que le braqueur disparut de mon champ de vision, je regardai autour de moi, il y avait beaucoup de monde dans le magasin, beaucoup trop de monde. Eliot, Sacha et Tiffany étaient à trois, Sacha était gravement blessé à l’épaule, ça sentait l’hémorragie et l’idée me fit un peu paniquer, intérieurement. Mais je me repris et observai ce qu’il faisait. Eliot tendait un bout de tissu au Mexicain, un geste bien pensé mais pas assez discret, et une des armoires à glace le plaqua violemment contre le mur, lui plantant une dague dans l’épaule. Je sursautai légèrement, et réalisai encore une fois à quel point ces braqueurs étaient sérieux. Ils n’avaient aucune pitié et s’en fichaient de faire mal, du moment qu’ils avaient ce qu’ils voulaient. Je tournai légèrement la tête vers Céleste et lui dis sur un ton léger, presque inaudible :

« Ne regarde pas. »

Je ne voulais pas qu’elle voie ça, c’était bien trop horrible et bien trop sanglant, elle en garderait une vision d’horreur toute sa vie et ça la boufferait. Je posai sa tête contre mon torse, doucement, en restant le plus discret possible. Je lui cachai un peu la vue avec ma main, mais je n’arriverais pas à la faire tourner la tête plus, puisque ce serait trop voyant. Il fallait juste qu’elle ferme les yeux pour ne rien voir du tout, mais je ne savais même pas si elle le voulait, ça. Parce que tout entendre et rien voir, c’était parfois bien plus inquiétant encore. Je continuai à observer la situation dans la boutique. Sans que je ne sache pourquoi, un des braqueurs mit un coup de poing à un gars que j’avais déjà aperçu à HB, un gars d’une autre nationalité, à mon avis. Je posai ensuite mon regard sur une jeune femme, qui n’hésita pas à flanquer une énorme gifle à un des braqueurs, et qui lui balança son portable à la gueule. Elle n’aurait pas dû… Elle se fit violemment tirer par les cheveux et l’homme posa une lame sur sa gorge, puis n’hésita pas à lui faire une fine entaille. J’observai tout ça d’un air horrifié, dégoûté et surtout apeuré. Non, je n’étais pas fier, je ne voulais pas cacher ma peur, qui était bien là et qui envahissait mon esprit. Je vis ensuite Amrita, dans un coin, toute seule, et un des braqueurs lui mit une puissante baffe. Mes yeux s’écarquillèrent encore plus et je fus même tenté de me lever pour aller l’aider, sauf que je n’avais absolument aucune chance. Amrita, je la connaissais, elle. Je l’avais rencontrée au café et on s’était bien entendus dès le début. Je ne supportais pas de la voir comme ça, recroquevillée sur elle-même, la joue rouge écarlate. Sacha avait rejoint Tiffany tant bien que mal, ce qui était une bonne chose. Il valait mieux être à deux plutôt que tout seul, ça c’était clair. Je serrai Céleste encore un peu plus fort contre moi – j’allais finir par l’écraser, vraiment ! – et je vis ensuite Eliot hurler sur un des braqueurs. Mais qu’il se taise, bon sang ! Ils voulaient tous jouer les héros mais ils ne se rendaient pas compte du danger qui régnait ici…

Puis, il y eut un grand changement. Un des braqueurs s’avança vers nous et sur le coup, je ne montrai plus ma peur. Mon regard était franc et je me mis à bouillonner intérieurement. Il s’avança vers Elisha et la souleva par les cheveux, la tirant dans un coin, sans pitié. Son cri me fit rager encore plus et je me relevai, gardant toujours mes bras autour de Céleste. Je voulus réagir et leur balancer quelques mots à la gueule, sauf que là, Zack fit son entrée. Lui, je le connaissais aussi, c’était un des pires ennemis d’Alex’. Enfin, ils ne se supportaient pas, en fait. Une histoire de jalousie… Je ne le connaissais pas personnellement, par contre. Il réfléchissait, ça se voyait. Puis, une minute plus tard à peine, je le vis s’en prendre à un des braqueurs d’une vitesse incroyable, et rapidement, il le maîtrisa presque entièrement. Il s’adressa ensuite au chef, le menaçant presque. Je comprenais ce qu’il faisait : il voulait attirer l’attention sur lui. Peut-être pour sauver quelqu’un, je n’en savais rien, surtout qu’il n’y avait personne à sa portée. Mon regard se posa sur Amrita et je réfléchis rapidement, en essayant de mettre toutes mes pensées à leur place. Elle était seule, ce qui n’était pas forcément une bonne chose, mais elle essayait de se faire toute petite donc finalement, elle n’avait pas vraiment besoin d’aide, elle n’était pas dans le centre de l’attention. Même si elle avait reçu une bonne claque, elle s’en remettrait et je ne ferais qu’empirer les choses en la rejoignant. Mon regard bascula ensuite vers ‘Sha, et en réfléchissant un peu, il était évident qu’Alex’ allait essayer de la sauver. Et puis quelque chose me disait que Zack allait essayer de faire exactement la même chose… Pourquoi ne pas les aider, du coup ? A trois, on arriverait peut-être à quelque chose, si ça se trouvait. C’était très, très risqué, mais faisable quand même. Je tournai lentement la tête vers Céleste et fis semblant de l’enlacer encore un peu plus fort, mais j’approchai juste ma bouche de son oreille, du côté du mur, histoire qu’ils ne puissent pas voir mes lèvres bouger.

« Zack et Alex’ vont sauver Elisha. Si ça tourne mal, j’y vais aussi. Si je pars, cache-toi le plus vite possible derrière l’armoire du rayon dames derrière toi, et si t’y arrives, essaye de rejoindre Amrita, d’accord ? »

J’éloignai un peu mon visage et la regardai d’un air inquiet, puis la resserrai fort dans mes bras, lui soufflant doucement à l’oreille :

« Je t’aime, et t’inquiète pas, on va s’en sortir. »

Mon cœur battait toujours à toute vitesse, mais cette fois-ci, c’était plus de l’adrénaline que de la peur. J’espérais de tout cœur que les braqueurs ne m’aient pas vu parler à Céleste, sinon, je ne m’en tirerais pas comme ça… Je posai un rapide baiser sur les cheveux de ma brune, puis me concentrai sur ce qui se passait avec Alex’ et Zack. Fous comme ils étaient, ils n’allaient sûrement pas se laisser faire et allaient tenter les pires choses pour Elisha… Et c’était à leurs risques et périls, d’ailleurs. Enfin bon, je regardai attentivement tout ce qu’ils entreprenaient, restant sur mes gardes…

Alexandre Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Attendez deux secondes que je vous explique bien le truc. Il y a plusieurs manières efficaces pour que j'arrête de réfléchir. Pour que dans ma tête ça soit Bagdad. Pour que j'ai une raison de plus d'être le protecteur que j'étais. Ce soir, je vais vous parler simplement de la méthode Elisha. C'est d'autant plus rapide et efficace que c'est un déclic. Je lui avais murmuré, pour la rassurer, que ça irait si elle obtempérait, qu'elle restait non loin de Florent. Cela aurait très bien pu être mes dernières paroles d'ailleurs, puisque j'avais ensuite signé mon arrêt de mort, même à retardement. Et comment y avait répondu la sublime brune ? Elle s'était tue, les mots étant de trop dans un laps de temps trop court. Elle avait laissé un simple baiser s'échapper et venir frôler le coin de mes lèvres. Goût de trop peu, de trop de peur, de crainte de la perdre u de me perdre et de ne pas goûter avec délice à plus. J'avais arrêté de réfléchir avec ce baiser. Il y avait un bouton rouge qui clignotait dans ma tête. Et il s'intitulait simplement « sauver Elisha ». C'était la seule option imaginable. Pas sans elle. C'était le refus catégorique de ma part.

Une fois dans la boutique, je me fichais plutôt pas mal du sang qu'il y avait déjà, du nombre des braqueurs, de la présence de Zack, des victimes potentielles à l'autre bout de la pièce. Il n'y avait plus que Florent, Céleste, Elisha. Et accessoirement moi. On était arrivés à quatre – enfin indirectement mais quand même – et on repartirait à quatre. Sinon je n'en ressortirais pas. C'était une promesse que je m'étais faite. Je lançais un regard farouche au grand gaillard qui vint me toiser. Je n'avais pas peur. J'avais plus l'air brave et sauvage qu'apeuré. Mes grands yeux d'azur brillaient de défi. Toute l'arrogance du ciel dans deux pupilles claires mais chargées de sombre, de haine, de méchanceté. J'aimais ma vie moins que ma fierté. Stupide. Je savais par avance qu'on ne me pardonnerait pas ma fierté. Je ne trahis aucune émotion en regardant Eliot finir épinglé au mur par une dague, Stan se faire tailler la joue. Le fait qu'Isaure soit coupée au cou, comme égorgée en moins fort me fit chauffer un peu plus, intérieurement. Et voir Sacha se vider de son sang, essayer de garder la forme, refuser de rester les bras croisés. Mon regard s'arrêta sur lui, j'essayais de capter son regard, m'assurer qu'il allait encore assez bien, sinon j'allais agir. Je ne pourrais pas me pardonner d'avoir vu une connaissance, presque un ami si j'avais su créer le lien, mourir sous mes yeux. C'est le cri que j'entendis qui me fit tourner la tête brusquement.

Mon regard devint fou. J'étais prêt à n'importe quoi. Ce type... Il avait entraîné ma belle plus loin de moi, en la traînant comme on n'aurait pas traîné un chien. Je vis rouge. Mon regard à moitié fou chercha celui de Florent. Mais il s'occupait de sa crevette à lui. Il avait bien raison, je ne pouvais pas l'envoyer au casse-pipe pour mes propres intérêts. Je recherchais alors toute aide ou toute idée possible ou imaginable. C'est que je croisais le regard de Zack. J'imagine qu'il discernait bien mes yeux fourbes, peut-être même que j'écumais intérieurement, que j'étais prêt à en découdre, à y laisser jusque ma vie. Je compris aussi qu'il allait m'aider à mettre ma brune en sécurité. Rapidement clignement des paupières, puis je plaçais mes mains de façon à me donner une impulsion à la fois rapide et puissante pour tourner et ne pas perdre de temps. Tout était dans la rapidité. Alors, Zack se leva d'un bond. Je profitais qu'il soit en train de maîtriser un gars et de menacer le chef pour me lever dans seul mouvement et d'avaler l'espace qui me séparait d'Elisha. C'était bien entendu sans compter un léger pépin. Mais ça, j'allais le régler très vite, croyez-moi.

Ce pépin, c'était un braqueur. Pas énorme à côté de moi mais qui risquait de me mettre des bâtons dans les roues de manière sérieuse. Je vis son sourire et son regard. Il était arrogant. J'étais de même. Sauf qu'en plus j'étais fourbe et qu'il aurait pu y laisser sa peau, à me faire face. Je n'étais armé que de mes poings mais c'était suffisant. Il y a un mec qui avait failli ne pas se relever face à moi. Je lui avais laissé de très beaux souvenirs, comme un nez cassé. Alors celui-là... L'instinct de protection et l'adrénaline me donnaient des ailes. Je l'empoignais par le col pour lui faire goûter le mur le plus proche. On était à deux mètres de Sha', à peine, et j'avais peur de la blesser si jamais ça dérapait. Mais ce type avait goûté aux parpaings du mur avec beaucoup de violence. Toute ma force brute lancée avec l'élan du désespoir pour ainsi dire. J'aurais vendu mon âme – ou ce qu'il en restait – pour sortir Elisha de là. Pour empêcher le type de penser à crier à l'aide, je lui appliquais une bonne droite bien puissante qui avait eu le don de me défouler. Mon sourire et mon regard étaient mauvais. J'étais impressionnant, muscles tendus, toute la fureur, la rage brute, la haine, la méchanceté, le vice de mon être visibles à travers une mimique sauvage, un rictus digne d'un tueur. Ils avaient touché là où ça faisait mal. Et ils allaient le regretter. Du moins c'est ce que je croyais. Quoi qu'il m'arrive, je ne regretterais pas le moindre choix. Pas même celui de mes mots ou de ma voix. Un murmure rauque, glaçant de froideur et de méchanceté.

« Si tes petits copains rappliquent, je te brise sans une hésitation, sans un regret. »

L'Alex de la rue à l'état pur. La machine de haine et de rage. Celui qui, pour ses proches, ses vrais, aurait été prêt à tuer par nécessité. J'avais fais un bond de cinq ans en arrière. Une main à la gorge de l'homme, l'autre passée pour lui tordre un bras dans le dos, je le toisais, le regard haineux. Je n'avais qu'à tirer d'un coup sec pour lui démettre l'épaule. Mais j'hésitais à le faire hurler. Ce serait mettre à mort Zack, Elisha peut-être, avoir mis à sac tous nos efforts pour mettre la belle en sécurité. C'était me compromettre et jouer à encore plus con que je ne l'étais. Je ne pouvais pas me permettre de ne pas sauver la brune. Mais je devais commencer par mettre celui-là hors d'état de nuire, chose que j'aurais du mal à faire. Je commençais à serrer ma main contre sa gorge, pour l'asphyxier. Au bout d'un moment, ce serait la mort ou l'inconscience sans un bruit. Mon petit doigt me disait que je n'y arriverais pas...

fiche par century sex.

Céleste Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

On aurait pu passer une soirée parfaite. Mais il avait fallu que les lumières se coupent. Il avait fallu que ça cartonne dans tous les sens. J'aurais paniqué bien plus que cela si je ne m'étais pas trouvée contre mon beau brun. Sa voix me rassurait. Même si ce n'était pas encore le calme plat dans ma tête, ça n'était plus la panique totale. Tant qu'il serait là, tant qu'il resterait contre moi, je serais en mesure de le croire et de respirer plus sereinement. Même si la trouille me serrait la voix, même si j'étais paniquée d'avance. Parce qu'au fond de moi, je savais juste qu'on n'en ressortirait pas tous indemnes et j'avais l'intuition désagréable que si jamais Alex déconnait – et il allait le faire, je le savais, il était ainsi – et bien Flo' ne le laisserait pas se jeter seul dans la gueule du loup... J'avais peur qu'il réagisse et soit pris en grippe par les braqueurs. J'avais trop, trop peur pour lui. Sa réponse à mon murmure me rassura et je fermais plus mes bras sur lui.

Cette arme, braquée sur lui. Mes grands yeux sombres étaient écarquillés par la peur tandis que je fixais l'extrémité du canon, ce trou béant d'où pourrait sortir à tout moment une balle mortelle. Sentant comme Florent me tenait serrée et voyant qu'il obtempérait, c'était clair que moi je n'allais pas me faire prier, même si je lançais un regard un peu angoissé vers Alexandre et Elisha. Ils étaient séparés. C'était un crève-cœur cette situation, je le devinais au fait que le grand blond, pourtant sur ces gardes, fier et résolu, ralentisse son amie pour lui parler. Pour le reste, je suivais le mouvement, obtempérant tout comme mon beau brun. S'il le faisait, c'était que c'était la démarche à suivre. J'étais persuadée qu'il savait ce qu'il faisait. Il était loin d'être bête le bello, alors je crois sans mentir que je pouvais lui faire confiance. Mais à vrai dire, tout ce qui se passait me semblait irréel, et je me collais plus fort à lui, pour m'assurer qu'il était bien là. C'était un cauchemar éveillé.

Ce déchaînement de violence me rendait malade. Je sentais une boule d'angoisse quand je regardais Alex. Je savais que s'il se faisait descendre, je ne pourrais pas supplier mon amoureux de rester passif, il ne pourrait pas. Et puis je me mettais à la place d'Elisha. Ils étaient très proches. Mais dans ma tête c'était clair ; à ce petit jeu-là, Alex allait finir plus mort que vif. Je ne lui souhaitais pas. Mais il fallait se rendre à l'évidence. Il y avait aussi Sacha, qui avait chanté à la soirée de Florent, qui se vidait de son sang. Une flaque se constituait autour de lui et il ne semblait pas savoir comment se mettre pour soulager sa douleur. Je vis alors Eliot lui tendre quelque chose avant de finir cloué dans le mur. Je me mordis la lèvre inférieure, laissant échapper un gémissement qui aurait du être un cri aigu. Mon regard resta fixé sur le poignard dans l'épaule du jeune américain. Le murmure de Florent était bien tardif. Il m'attira lentement contre lui et je me laissais faire, sans hâter le mouvement, comme paralysée par l'horreur. Sa main entra dans mon champ de vision et je fermais les yeux, fort, en collant ma tête contre lui, doucement. L'heure était à la prudence. Malgré tout, j'entendais chaque bruit, sans savoir ce qu'il se passait et où. Pour le moment, l'angoisse ne m'obligeait pas à rouvrir les yeux. Je sentis l'étreinte de mon brun plus serrée sur moi et je resserrais aussi ma prise sur lui. Je pris le temps de respirer, son parfum si familier me rassurant incroyablement fort. J'aurais pu oublier ce qu'il se passait autour de moi...

Sauf qu'il y eut un cri soudain qui me fit rouvrir les yeux. Il avait aussi fait réagir mon bel amant au quart de tour. C'était Elisha, traînée par un braqueur. Je croisais le regard fou d'Alexandre. Il me faisait peur. Je me doutais bien qu'il allait réagir. Il tenait à Sha'. Je me dis, à cet instant précis, qu'il ne valait mieux pas être son ennemi ou vouloir du mal à ses amis. J'avais l'impression qu'il était capable de tuer. Je priais juste pour qu'il ne lui arrive rien, pour qu'il ne se fasse pas descendre et qu'il n'attire pas le danger sur la brune. Je sentais alors les lèvres de Flo' près de mon oreille et j'entendis son murmure. L'idée me fit me raidir perceptiblement et laisser un autre gémissement m'échapper. Non, il ne pouvait pas faire ça, pitié... Il se ferait descendre... Je ne voulais pas le quitter, je ne voulais pas prendre le risque de le perdre. Rien qu'à l'idée, je ressentis un coup dans la poitrine et comme une lame de glace au creux du ventre. Si je le perdais... Je ne m'en remettrais jamais... Mais je ne pouvais pas l'en empêcher. Je n'imaginais que trop bien son dilemme. Je hochais la tête, à peine un centimètre, imperceptible et lent mouvement, mais il était si proche de moi qu'il devinerait facilement mon acquiescement, même si j'étais rétive à l'idée.

Quand je vis son regard inquiet, le mien l'était tout autant. Pourtant, j'esquissais un très léger sourire, à peine visible, pour lui prouver que je serais forte, pour lui au moins. Il me sera de nouveau avec force contre lui et mon sourire put disparaître, pour laisser place à cette expression angoissée qui, je crois, ne me lâcherait plus avant longtemps. J'avais la gorge trop serrée pour lui répondre que, moi aussi, je l'aimais. Je fis donc glisser ma main jusqu'au niveau de son cœur, pour la laisser là. Je sentais sa chamade effrénée. Je fermais les yeux, pour essayer de respirer. Lorsque je les rouvris, Alex se jetait à la gorge d'un braqueur et un autre type menaçait les braqueurs. Ça allait mal tourner. Mon chéri allait bientôt s'élancer à son tour, j'en étais persuadée. J'essayais d'empêcher mon corps de trembler, mais c'était pour ainsi dire impossible. Ma respiration était de plus en plus compliquée. J'avais l'impression que j'allais finir par manquer d'air. Je posais ma tête contre lui, pour essayer d'y retrouver le réconfort suffisant. A cette seconde, je me dis que si jamais il lui arrivait malheur, je ne me le pardonnerais pas, parce que c'était pour moi qu'on avait fait cette soirée de shopping. Les larmes me montèrent aux yeux à l'idée.

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Gwen Ҩ Le braquage

« Ouverture spéciale jusque 22h, qui sera là ?! »

Panique à bord chez la petite Gwen ! Si si, je vous jure ! J'étais à deux doigts de faire l'énorme connerie de prendre la poudre d'escampette même si c'était plus dangereux que de ne pas bouger et d'obtempérer. Là, j'ai juste un souci : mon amie et le type pour lequel j'ai complètement craqué sont plutôt du genre décidés à ne pas se laisser faire. De là où j'étais assise, je les observais avec horreur se rebiffer. Je me recroquevillais sur moi-même après avoir donné mon portable et tout ce qu'ils voulaient bien prendre. J'étais devenue blême de peur. Je tremblais. Mes grands yeux noisettes dénotaient ma peur. Décidément je n'étais pas journaliste de terrain, en tous cas pas de ceux qu'on envoie en reportage spécial du côté de des combats au Moyen-Orient. Non non, j'étais tétanisée, terrorisée. Et les actions des braqueurs ne m'aidaient pas à me calmer. Ici, un mec plaqué au mur, un couteau dans l'épaule pour avoir voulu aidé un type qui se vidait de son sang, là deux jeunes filles violentées pour rien, une giflée sans raison, l'autre traînée sans pitié par les cheveux. Ce couple d'amoureux, au milieu de tout, dont le garçon semblait prendre grand soin de sa moitié... Et là, l'horreur sans nom, pour moi.

La rebuffade de Stan ne passa pas, mais alors pas du tout. Un type lui asséna un coup de poing. Sur le coup, j'aurais pu ne pas m'inquiéter, enfin ça c'était si je n'avais pas vu le reflet métallique d'une lame. Je fus rapidement prise de panique. Qu'allait-il lui faire ? Visiblement, il s'agissait d'une entaille, en plein milieu du visage. Un violent frisson s'empara de moi. Je portais ma main à mes lèvres, les yeux écarquillées, la bouche ouverte, pour m'empêcher de hurler. Cela ne s'améliora pas lorsque je vis un couteau entailler la gorge d'Isaure. Je ne pus retenir un petit cri d'horreur. Je tremblais littéralement de tous mes membres. Panique à bord, assurément.

Je crois que vous l'aurez compris, les choses se bousculaient et se mélangeaient dans ma tête. Parce que Stan et Isaure en avaient pris pour leur grade avant Eliot, avant que ça ne commence à chauffer dans le fond. Je vis alors Zack attirer l'attention et les mouvements d'un blond tatoué, du coin de l'œil. Si jamais je les regardais, je signais leurs arrêts de mort. Je ramenais donc mes genoux contre ma poitrine, les entourant alors de mes bras pour me rassurer seule. Je fermais les yeux, une seconde, avant de les rouvrir, écarquillés d'horreur. Entendre sans voir, voilà qui était bien plus horrible. Pourvu que cela cesse, pourvu que cela cesse... J'avais l'impression que mes nerfs allaient craquer dans une seconde à peine.

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