Spoiler: Cela faisait maintenant deux jours que nous étions à New York et pour le moment, je n'avais pas trop pu visiter la ville. Nous étions pourtant aller faire les boutiques la veille, histoire d'avoir des vêtements à se mettre pour la soirée de promotion qu'y avait lieu ce soir. On avait fait plus de boutiques masculines que féminines d'ailleurs. J'avais assez vite trouvé la robe qu'il me fallait mais je ne l'avais pas montré à Leo, je voulais que cela reste une surprise jsqu'à la soirée. C'était pas facile d'ailleurs, il était du genre cirueix le bougre. J'avais du m'enfermer à clé dans la salle de bain, non celle qui été dans la chambre de leo, mais une autre, je lui laissais la sienne. J'allais avoir besoin de beaucoup de temps pour me préparer... Ne serais ce que pour ma coiffure, dont la préparation prenait déjà une trentaine de minute. Une magnifique coiffure que j'avais déjà essayé et qui m'allait super bien. Je me préparais donc, enfilant ma robe bleue, fendue sur le côté gauche. J'avais vraiment eu le coup de coeur pour cette robe qui allait surement faire craquer Leo. Elle était d'une soie bleue avec des ornements en argent... Je n'osais même pas vous dire le prix de cette robe mais sachez que Leo avait tenu à me l'acheter alors que j'avais insister pour me la payer... J'avais les moyens moi aussi de faire des petites folies. Une fois calfeutrer dans ma robe, je commençais pas m'occuper de mon maquillage. C'était un fard à paupière avec des petits brillants pour faire ressortir la couleur grise de mes yeux. Je n'étais pas du genre à mettre du rouge à lèvres ou du crayon mais j'ornais mes cils d'un peu de mascara. Une fois cela fait, je pus m'attaquer à ma coiffure... J'avais été rapide pour tout ce qui avait précédé... Mais là, d'après mes souvenirs, j'allais galérer. Je commençais par d'abord faire un chignon tout en laissant deux mèches venir me chatouiller les joues. Mais c'était un chignon complexe qui me pris 15 minutes à la création. Déjà une grande partie du temps écoulé... Et autant vous dire que pour refaire des bouclettes que je me tuais à détruire la plus part du temps, cela me pris une vingtaine de minute... 35 minutes, juste pour une coiffure. J'eus cependant le temps de mettre mes chaussures en essayant de ne pas me casser la figure... Mince affaire quand on sait que je suis d'une maladresse maladive. C'était une belle paire de chaussures à talons hauts et avec des petits diamants sur la bride du milieux. Me regardant dans la glace, je fixais une rose noir en plastique, même si cela ne se voyait pas, dans mes cheveux. J'étais prète en... 45 minutes... Un record de longueur pour moi. J'ouvris la porte de la salle de bain et regardais si Leo était là... Mais aucune trace de lui. Il était passé où? Je partis donc à sa recherche et le trouvait dans son salon, en grande conversation avec ses gardes du corps. Faisant signe à ses deux derniers de faire aucun mouvement, je marchais sur la pointe des pieds pour surprendre leo. Posant donc mes mains sur ses yeux, je lui murmurais à l'oreille. "Devine qui qu'est là!"

Je peux dire que j'avais du en surprendre plus d'un. Déjà le garde du corps qui avait eu du mal à ne pas réagir. Heureusement que son acolyte avait plus de cervelle que lui... Mais en même temps, un garde du corps ce doit d'avoir des muscles pour protéger... Mais avec un peu de cervelle, cela serait encore mieux. Déjà, je plaisait à un garde du corps... Mais c'était à Leo que je voulais plaire moi. Je m'en fichais un peu que le garde du corps me trouve à son gout. Leo finit par enlever les mains que j'avais posé sur ses yeux et se tourna vers moi. J'eus alors la réaction que je voulais. Il écarquilla les yeux et se leva. Je crois pouvoir dire sans me tromper que ce qu'il voyait lui plaisait beaucoup. Il finit par se lever et me regarda un peu plus longuement, son éternel sourire cloué au lèvres. Je fus ravie de l'entendre dire que j'étais splendide. Il me trouvait à son goût, plus que d'habitude on va dire, et j'avais donc très bien choisit ma robe. Il finit par m'annoncer qu'il avait un petit quelque chose pour moi. Soudain très curieuse, je le suivis du regard alors qu'il allait vers un petit buffet. Les gardes finirent par nous dire qu'ils allaient préparer la limousine, histoire de nous laisser seuls quelques instants. Je commençais à bien les aimer moi, ses deux gardes du corps. Il farfouilla un temps dans un tiroir et en sortit une boite. De là où j'étais, je ne pouvais voir si il s'agissait d'une boite de chocolat, mon péché mignon, ou d'une autre boite, cachant un petit trésor. En tout cas, il avait trouvé une super bonne cachette. Comme si j'allais fouiller chez lui non mais. Certes, si on était marié... J'aurais pas hésité mais là, cela faisait à peine trois semaines qu'on était ensemble et... Bah c'était pas dans mes manières de fouiller ainsi chez quelqu'un. Il revint vers moi et je découvrit une boite plate et rectangulaire. Pas assez grande pour y cacher des chocolat. Remarque, c'était pas plus mal, je me sentais déjà assez nauséeuse comme cela. Le stress de la soirée à venir, certainement. Prenant donc la boite qu'il me tendait, je l'ouvris, assez impatiente on va dire de découvrir ce qu'il renfermait. Je dois dire que je fus très surprise. La boite cachait en son sein un magnifique collier assortis à un paire de boucle d'oreille et une bague. Et je ne voulais pas savoir combien cela avait coûté et je préférais même ne pas me le demander. Cela avait du coûter très cher vu ce qu'il me dit par la suite. Il finit par me décrire ce que j'avais sous les yeux. Donc oui, c'était relativement chère. Après avoir passé un temps sans réaction devant la beauté du cadeau, parce que oui le cadeau était sublime, je finis quand même par réagir. Je n'étais pas du genre matérialiste mais ce genre de cadeau valait bien que je fasse une exception! Écartant la boite de devant moi, je me serrais contre Leo tout en posant mes lèvres sur les siennes. "C'est magnifique merci." Posant la boite sur la table près de moi, j'installais les bijoux. J'eus un peu plus de mal avec le collier mais, habitué, je réussis à le mettre toute seule. Un regard dans le miroir me fit me dire que cela m'allait comme un gant mais je préférais avoir le verdict de Leo. Alors que j'attendais sa réaction, un des gardes du corps vint nous dire que la limousine était prète... Quoi que lui, j'allais pas trop l'apprécié... Enfin bref, une fois que Leo m'eut dit si cela m'allait ou pas, on peut prendre la direction de la limousine, limousine qui partit presque aussitôt pour la soirée de promotion. Je ne savais même pas où cela se passait, j'avais oublié. Là, j'avais d'autres problèmes à régler. J'angoissais légèrement... Plein de questions se bousculaient dans ma tête comme: est ce que cela va bien se passer? Vais je être reconnu par un journaliste hongrois, car il y en aurait forcément? Le temps de trouver une réponse à mes questions, on était déjà arrivé. Déglutissant avec un peu de difficulté, j'attrapais la main de Leo. C'était pas le moment d'avoir une crise d'angoisse. Le garde du corps au volant arrêta le véhicule et en sortit pour venir nous ouvrir la porte. L'heure avait sonné.

Leo essayait de me réconforter en me souriant mais cela ne m’aidais pas trop. Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas croisé les photographes mais il n’y avait aucune raison pour qu’on me reconnaisse… Du moins, je me disais sa pour me rassurer plus qu’autre chose à vrai dire. Enfin bref, j’accompagnais Leo quand ce dernier sorti de la limousine. J’eus un temps d’hésitation quand les flashs se mirent à crépiter autour de nous et j’eus du mal à retenir un puissant mouvement de recul qui me prit soudain au cœur. Autant vous dire que je dus prendre sur moi pour ne pas prendre mes jambes à mon cou et ne pas reprendre la direction de la limousine et rentrer à la villa. Mais je fis un gros effort pour ne pas faire sa et laisser Leo comme deux ronds de flancs seul face aux paparazzis qui ne rateraient aucun moment de cette scène surréaliste. Je ne fus rassuré que lorsque l’on fut dans l’enceinte protectrice du restaurant et que les questions embarrassantes des photographes tels que la célèbre « qui est cette jeune femme avec vous ? » qui était revenu de façon assez récurrente dans les nombreuses questions des journalistes de tabloïds qui se massaient devant l’entrée du restaurant. Je ne pus retenir un profond soupir de joie une fois que l’on fut séparé des photographes par la lourde porte d’entrée du restaurant. Un coup d’œil vers l’endroit où Leo regardait m’appris qu’on était les derniers à arriver. Une jeune femme vint directement vers nous et je la reconnus au premier coup d’œil : Elizabeth Reaser… Comment ne pas se sentir jalouse devant la belle femme que c’était ? J’avais beau faire un effort, je n’arrivais pas à étouffer la pointe de jalousie mesquine qui me perçais le cœur. Une fois un câlin fait, un peu trop long à mon goût, on put se rapprocher de la table où Leo me présenta comme sa compagne. Je retins au dernier moment un mouvement de recul et de stupeur mêlée. Je m’attendais à tout sauf à sa mais cela me fit chaud au cœur. Savoir que j’étais assez importante pour lui pour qu’il me présente à ses amis comme sa compagne, c’était en quelque sorte une déclaration d’amour, celle que je n’avais pas eu avant. Je ne pus m’empêcher de rougir légèrement. Ah non, pas le retour de Svetlana la courge qui n’en rate pas une. Enfin bref, je saluais d’un coup de tête les personnes suivantes dans les visages ne m’étaient pas inconnus. « Bonjour… » Que dire de plus sinon… Ah merde, plutôt bonsoir Svet… Bah trop tard. Alors que Leo et moi, on rejoignait les autres à table, un serveur avec un broc de je ne sais pas quoi passa trop près de moi. Manque de bol, pas ma faute hein, le serveur trébucha et m’envoya le liquide en plein dessus. Heureusement, ce n’était que de l’eau. Mais voilà, je venais juste de montrer que je n’avais pas de bol devant tous les amis de Leo. Je ne pus retenir une insulte en hongrois. Le vieux reflexe venait de me sauver la vie, tant que personne ne parlait hongrois autour de la table. « Eletbe… Euh, désolé, c’est partit tout seul. Vous voulez pas savoir ce que sa veux dire ! »

Le repas était excellent et je m'amusais comme une folle avec l'équipe de Twilight. L'équipe était tout en humilité et cela ne m'étonnait pas. Leo était ainsi et pour qu'il s'entende aussi avec l'équipe, c'est qu'ils étaient tous ensemble. Heureusement que l'on m'avait mise à côté de Leo, j'aurais très mal supporté être loin de lui pendant toute une soirée. Si bien sur dés que personne ne regardait et que j'étais sur que les paparazzis ne faisaient pas attention à moi ou à Leo, je me permettais de lui faire du pieds sous la table. Bah quoi? J'avais le droit, si je ne me faisais pas remarqué. En entrée, on nous servit un carpaccio de boeuf et sa vinaigrette ainsi que des amuse gueule. Et avec tout cela, un excellent champagne... J'aurais peut être du lui demander une boisson sans alcool. J'avais un défaut: je ne tenais pas l'alcool. Je ne savais pas ce que cela allait donner mais sur que j'allais vite avoir la tête qui tournait.

On mangea assez vite l'entrée et on finit par se commander chacun un plat différent. Pour ma part, j'avais opté pour une entre cote salade avec une lichette de frites. J'attendais tranquillement mon plat en sirotant mon verre de champagne. Heureusement que je n'en avais pas accepté d'autres, sinon je serais déjà à rire ridiculement à tout ce que l'on me disait. Mais je me balançais juste sur ma chaise, trouvant sans problème le point d'équilibre de cette dernière. En tant qu'ancienne danseuse, je trouvais vite un point d'équilibre. Alors que j'allais me remettre sur mes pieds, Kellan me fit rire à une blague qui était assez marrante. Manque de bol cela me fit perdre l'équilibre et chuter au sol. J'eus pourtant le réflexe de ma rattraper à Leo... Mais il ne devait déjà plus tenir sur ses jambes si bien que je l’entraînais dans ma chute. La rencontre avec le sol fut assez violent. Et le choc de me prendre Leo sous les reins fut rude également. Je venais une fois de plus de montrée que je m'étais ridiculisé... Et que j'avais absolument pas de bol. Je tournais mollement la tête vers Leo.

"Sa va? Pas trop mal?"