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 Viens mon petit viens...

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Zack Guevara
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MessageSujet: Viens mon petit viens...   Viens mon petit viens... Icon_minitimeMar 4 Fév 2014 - 16:45


 
 
 

Viens mon petit viens... † Leya & Noah  
 La pulvériser, la trépaner, la démolir, l'exploser, la faire souffrir, l'étouffer et surtout lui faire regretter. Voilà, voilà tous les plans que j'avais dans la tête, voilà quel règlement elle aurait si un jour je voyais sa bouille d'ange dans les parages. Elle m'avait trompé, sali, trahi, menti, déshonoré. Non, mais que croyait-elle qu'elle pourrait me traîner dans la boue sans que rien ne se passe ? Non, bien sûr ! Mais qu'elle ne s'avise plus jamais de frapper à ma porte. Et jamais au grand jamais elle ne devra revenir ici. Sinon, je lui fais sa fête. Promesse ou pas, elle me le paiera. La vengeance est un plat qui se mange froid à ce qu'on dit, le mien sera polaire. Si elle pensait que Noah sera gentil, et ne lui en tiendrait pas rigueur car lui-même l'avait déjà fait, bah elle se foutait le doigt dans l'oeil. Non mais c'est vrai, j'avais tout pour qu'elle se sente bien avec moi et non menacée par mon passé, sauf que Miss Maïa avait décidé de me briser le cœur. Apprendre par quelqu'un d'autre qu'elle me trompait. Et encore parce que j'avais entendu une conversation sur mon lieu de travail. Au final et pour une fois j'étais comme Alexandre bafoué par une sœur Bezeyr. Mais bref, passons ce détail.

J'allais me ruiner la santé à la fin. Au lieu de me laisser descendre tranquillement, je préférais échafauder tous les plans possibles et inimaginables pour mettre hors d'état de nuire cette morue ! Enfin, je le méritais peut-être après tout. Mais, sérieusement, en ce moment tout ce que j'avais envie de faire c'était penser à elle et taper dans un sac de frappe. Me ruiner les mains, les jambes et le moral en pensant à elle et frapper. Encore, et encore toujours plus. Comme si, ces pratiques m'aidait à l'oublier. Mais non, je m'y étais attaché malgré moi, et pour elle j'aurais pu tout faire. Je lui avais même promis de changer encore plus et d'arrêter de chercher la merde là où il n'y en avait pas. D'être provocateur en somme, mon jeu favoris. Au moins, maintenant, je pouvais reprendre mes vieux desseins.  Revenir en arrière, comme si je venais d'oublier cette année passée aux côtés des chevaux.  Pour ma sœur, pour ma meilleure amie, mais aussi pour moi, je ne pouvais pas pourtant. Je rêvais de pouvoir aller voir Maïa et lui faire avaler son arrogance à la con. En plus, le pire de tout, c'est que quand j'ai voulu aller m'expliquer avec, elle avait déjà disparue. Non mais quelle … Je ne dirais pas le mot pour ne pas vous choquer encore plus mais, il faut savoir que j'aimais absolument pas être rabaissé. M'enfin, voilà encore une nuit à ressasser ces si beaux souvenirs. Ces belles journées, ce temps perdu. Oui, parce que j'en avais perdu du temps, avec toutes les filles que j'avais refusée de faire mienne pour une nuit car mon cœur était épris. Il fallait peut-être que je me rattrape. Non, bien sûr que non, je ne voulais pas devenir aussi décadent que mon cher ennemi. Lui avait préférer fuir, retourner sur Paris, se faire démonter la tête -j'avais bien ri soit dit en passant- se miner la tête à coup de cuite et ne rien faire d'autre que se laisser mourir. Pathétique ! En même temps, je n'étais ptet pas mieux, à ne vivre que pour la musculation et mon boulot pour le moment. Heureusement, j'avais eu une bonne nouvelle. Leya devait arriver dans la semaine, ma meilleure amie, ma confidente et même plus que cela. Elle pourrait me remonter le moral. Enfin espérons.

J'étais donc pour une fois, depuis quelques semaines dans mon appartement. Je n'étais pourtant pas assis dans mon fauteuil à regarder une film comme pourrait le faire quelqu'un de normal. Non, j'étais, en bermuda, les pectoraux à l'air, en train de faire des pompes sur le carrelage de la salle à manger. Je ne les comptais même plus. Trop absorbé à réfléchir. Mes muscles semblaient fatiguer, en effet, une douce brûlure irriguait chacun de mes mouvements. Pourtant, je ne voulais pas m'arrêter. Je me faisais souffrir, comme si la douleur pourrait me faire oublier Maïa. C'est alors que j'entendis un petit toc à la porte. Je grognai un j'arrive, puis stoppai mon sport. Non mais qui pouvait bien m'ennuyer à cette heure là. Surtout que les seules personnes de l'académie que je connaissais, je ne voulais pas les voir. Surtout pas maintenant, Alexandre, Florent, Camilla, ils étaient tous là pour me rappeler ce que j'essayais d'enfouir dans mes souvenirs. J'attrapai donc ma serviette qui n'était pas loin de moi, et la passai sur mon visage, puis sur mon torse avant de la mettre sur mon épaule, puis d'aller ouvrir. Agacé, l'ouverture s'en fit ressentir. Cependant, mon visage se radoucit immédiatement quand je vis qui se profilais devant chez moi. Un petit sourire, je m'effaçai pour la laisser entrer après un simple baiser sur la joue. Je n'avais pas besoin de plus. Même pas un mot. J'étais content qu'elle soit là, mais jamais aux grands jamais, je ne lui montrais ces sentiments là. Elle me connaissait par cœur. Elle saurait déchiffrer mon sourire. Je montrai ensuite le canapé, puis demandai.

Je ne m'attendais pas à te voir aujourd'hui. Tu m'avais dis dans la semaine. Tu veux boire quelque chose ?

Ton neutre, masquant mon envie de la voir, mais en même temps la rage qui bouillonnait en moi. Elle ne devrait pas attendre longtemps avant que le pression ne remonte.     

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Viens mon petit viens...   Viens mon petit viens... Icon_minitimeJeu 6 Fév 2014 - 17:15




Leya & Noah

" Viens mon petit, viens ! "

Ca sentait le déménagement ! Ca ne faisait pas que le sentir, d’ailleurs, parce que je déménageais pour de vrai. J’allais passer de la grande ville au village de campagne, des immeubles à la plage, des lumières aux… bah au lumières, en fait, sauf qu’il y en aurait moins, de l’agitation au calme, du bruit au silence. Et contrairement à d’autres, ça ne me faisait pas du tout peur, parce que j’adorais les nouvelles expériences et puis ça me permettrait de découvrir d’autres choses, de ne pas toujours rester dans le même environnement à côtoyer les mêmes personnes. Je ne comptais pas vraiment rester à Etretat très longtemps, tout au plus quelques mois, alors je n’avais pas vidé tout mon loft pour amener toutes mes affaires dans ce trou perdu, et je l’avais encore moins vendu. Je pourrais y revenir quand je le souhaitais, j’avais simplement deux chez-moi maintenant et si je le voulais, je pourrais passer de l’un à l’autre. Pas trop souvent non plus, mais voilà, j’avais toujours une deuxième option si jamais je ne me plaisais pas du tout en Normandie. Voilà pour le côté pratique. Le fait que je n’aie pas à déménager toutes mes affaires mais seulement une partie faisait que j’étais bien en avance et que je pouvais très bien partir une semaine plus tôt si je le souhaitais. Autant vous dire que je n’avais pas hésité une seule seconde ! J’avais rapidement prévenu ma mère de mon départ, qui n’avait pas été très contente à l’idée, mais honnêtement, je m’en fichais pas mal. Ce n’est pas que je ne l’aimais pas, mais je lui en voulais de m’avoir mis la pression pendant toute mon enfance et de m’avoir séparée des gens que j’aimais, il y a toutes ces années. Alors quand j’étais avec elle, l’ambiance était pour le moins tendue, même si j’essayais d’être gentille. Hypocrisie bonjour, mais voilà, au moins je faisais des efforts, c’était le principal, non ?

Voilà. Une fois mes bagages faits, j’avais pris la voiture, une magnifique Porsche noire qu’on m’avait offerte pour mon anniversaire, il y a un an. J’avais d’abord refusé de me faire offrir ce genre de choses par mon père parce que je voulais être indépendante et m’acheter tout ça moi-même, mais il avait fort insisté et puis bon, je n’allais pas laisser une occasion pareille passer, quand même. Donc voilà, ma voiture me plaisait énormément et j’en étais fière, mais je ne me vantais pas, loin de moi cette idée-là. Même si j’aimais bien la vitesse, je respectais bien les consignes, pas comme certains autres propriétaires de voitures comme celle-là. Et sur le chemin, j’avais réfléchi. Réfléchi à ce que je dirais à Noah une fois que je le reverrais, parce que ça faisait quand même plusieurs longs mois que je ne l’avais pas vu. Réfléchi à l’état dans lequel il serait. Brisé, sûrement. Très en colère, certainement. Ca allait être dur de réussir à le calmer pour éviter qu’il pleuve des gifles, mais j’allais tout faire pour, parce que mine de rien, j’étais un peu nerveuse. Les bleus de sa part, je connaissais et ils ne me faisaient plus très peur, surtout que ça s’arrêtait là et qu’il ne faisait rien d’autre, mais quand même. J’avais souvent hésité à lui tourner le dos, pour assurer ma sécurité, mais j’en avais été incapable parce que je voulais continuer à le soutenir et à l’aider. J’étais sûre qu’il y en avait quelque chose à faire, de ce mec-là, il n’était pas un cas désespéré. Et cette espérance, que je gardais au plus profond de moi, elle me donnait la force de continuer. La persévérance. Mon point fort. Agaçant pour certains, mais une qualité à mes yeux, parce que je n’abandonne jamais, au grand jamais. Je ne baisse pas les bras. Et certainement pas pour Noah.

Une fois arrivée à Etretat, j’avais cherché quelqu’un pour m’aider à m’installer et j’étais tombée sur une personne bien gentille avec laquelle je l’avais été tout autant, souriante et pleine d’énergie. Ca m’avait pris quelques heures pour m’installer, surtout qu’il fallait transporter tous les cartons, les valises et tout jusque dans l’appartement. Même s’il y avait un ascenseur, c’était plutôt galère mais quelques heures après, je fus enfin satisfaite de mon travail. Mes affaires étaient rangées dans les armoires et les placards, j’avais décoré un minimum mon chez-moi et pour le reste, je verrais bien au fil du temps. Pendant mon déménagement, j’avais mis la musique à fond dans mes oreilles pour éviter d’avoir à supporter ce silence qui régnait déjà, à part un ou deux hennissements de temps à autres. Les chevaux. Je mourais d’envie d’aller les voir, de passer du temps avec eux, de retrouver cette passion abandonnée il y a des années de cela.  Mais pour l’instant, j’avais plus important à faire. Un ami à aider et à soutenir. A consoler, sûrement. Alors je ne pouvais pas me permettre de ne penser qu’à moi en allant voir les chevaux.

Une fois tout ça en ordre, j’avais pris une bonne douche brûlante et très longue, me lavant les cheveux au passage. Voilà qui me faisait du bien, parce que même si je n’étais pas spécialement stressée en général, le déménagement me rendait un peu nerveuse. Enfin ça, c’était ce que je me tuais à me dire, parce que vous savez tout aussi bien que moi qu’il n’y avait pas que ça. Revoir Noah, c’était… génial, oui. Mais aussi un peu effrayant, parce qu’il était imprévisible et vu ce que l’autre connasse lui avait fait, il n’allait pas être très souriant, à mon avis. Je le connaissais par cœur et je savais qu’il serait bouillant de rage, mais je n’arrivais pas à anticiper ses réactions, parce que ça c’était mission impossible. J’avais peut-être bien une petite idée, mais ça s’arrêtait là, surtout que ça dépendait des jours. En sortant de la douche, je me séchai les cheveux, les arrangeai dans un rapide chignon, puis attaquai le maquillage. Rouge à lèvres rouge écarlate, gloss transparent par-dessus, crayon noir, mascara noir pour donner du volume à mes cils, fard à paupières couleur taupe et le tour était joué. Pour la tenue, je mis un jean moulant, un haut qui mettait mes formes en valeur, blanc et une veste en jean bleu foncé par-dessus. C’était simple mais plutôt sexy, c’était exactement ce qu’il me fallait pour aller retrouver Noah. Je revins dans ma chambre et pris mes chaussures noires à talons, assez fins mais pas aiguilles. Bon par contre, avec ça, je serais un peu plus grande que mon ami puisqu’on faisait à peu près la même taille – j’étais un tout petit peu plus petite – mais ce n’était pas vraiment un problème. Je pris encore un sac à main en daim noir et y mis mon portable, des mouchoirs et quelques autres petites affaires, notamment le maquillage que j’avais mis, au cas où ça coulait ou quoi que ce soit.

Une fois prête, je vérifiai ma coiffure et ma tenue dans le grand miroir à l’entrée de mon appartement, puis sortis et le verrouillai derrière moi, avant de partir en direction du studio de Noah, que j’avais repéré un peu plus tôt déjà. Il y avait les noms sur les portes, et c’était franchement pratique. Une fois devant la porte, je pris une grande inspiration et toquai, entendant tout de suite râler derrière. Ca m’arracha un très léger sourire en coin, mais mon cœur battait la chamade parce que ça ne signifiait rien de bon, qu’il râle à l’avance comme ça. Finalement, la porte s’ouvrit sur Noah, torse nu, la serviette sur les épaules et je ne pus m’empêcher de baisser le regard sur son torse musclé, mais j’avais l’habitude de le voir comme ça alors je reposai mon regard sur son visage, pas même dérangée par cette apparition pire que canon. Son expression du visage agacée changea immédiatement lorsqu’il me vit et il devint visiblement plus serein, souriant doucement. Je m’avançai donc et lui fis la bise, souriant moi aussi. Il m’annonça alors qu’il ne s’attendait pas à me voir là puisque j’étais censée arriver dans une semaine, puis il me demanda ce que je voulais boire. D’une voix toute gentille, je lui répondis :

« Il m’a pas fallu beaucoup de temps pour quitter Paris. Je pensais qu’il m’en faudrait plus, d’ailleurs, c’est pour ça que je t’ai dit que j’arrivais dans une semaine. » J’eus un sourire un peu ironique et continuai : « Ma mère a essayé de me retenir, j’ai cru que j’allais la tuer. C’est ma vie quand même hein, c'est pas comme si j'allais la laisser faire des choix à ma place. »

Je soupirai, puis jetai un coup d’œil à l’appartement. Ah ouais, c’était Bagdad. Il s’était visiblement défoulé sur le mobilier, presque toutes les chaises étaient renversées et des assiettes cassées gisaient au sol. Très honnêtement, je m’attendais à pire, venant de lui. Parce que quand il y mettait du sien, il était capable de bien plus que ça ! Pas forcément côté rangement parce qu'il n'était pas bordélique, mais plus du côté violence et défoulement sur n'importe quoi. En m’avançant dans le studio, je relevai une chaise, puis répondis distraitement à sa question quant à la boisson :

« Euh, je prends la même chose que toi. »

Je ne savais pas ce qu’il avait dans son placard et puis je voulais être aussi saoule que lui, si vous voyez ce que je veux dire. En gros, s’il nous servait une boisson alcoolisée, on serait au même niveau, et c’était toujours assez pratique. Sans plus tarder, j’attaquai le rangement dans le salon, ou en tout cas en ce qui concernait les chaises. Pour les éclats de verre, on arrangerait ça plus tard parce que je me voyais mal ramasser ça à mains nues et me couper juste après. Ca ne l’aurait pas fait, hein ? Non, non, décidément pas. Alors lorsque Noah revint avec nos boissons, j’acceptai mon verre, puis agrippai son poignet et l’entraînai jusqu’au canapé, le poussant gentiment pour qu’il s’y laisse tomber, le tout en ayant un sourire adorable. Je pris une gorgée de ma boisson, avant de lui demander :

« Alors, qu’est-ce qu’elle t’a fait, cette salope ? Explique-moi tout, vu qu’au téléphone tu semblais pas décidé à m’en parler. » Je souris une nouvelle fois, avant de continuer : « Elle a eu la bonne idée de disparaître d’ici, au moins ? Parce que sinon je ferai en sorte qu’elle en bave et qu’elle regrette à mort de t’avoir fait du mal… » J’eus un sourire sadique et continuai, plantant mon regard dans celui de Noah : « J’ai déjà quelques idées pour lui pourrir la vie, alors c’est quand tu veux. »





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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: Viens mon petit viens...   Viens mon petit viens... Icon_minitimeSam 8 Fév 2014 - 11:17


 
 
 

Viens mon petit viens... † Leya & Noah  
 Je ne savais pas comment ca se faisait qu'elle m'ait aussi bien berné, c'est vrai je n'étais pas du genre à faire confiance aussi facilement. C'était peut-être son caractère qui m'avait séduit en premier, et puis apprendre que je n'étais qu'un jouet pour elle ça faisait mal. Non, mais vous n'aviez quand même pas cru qu'elle était avec un autre gars que moi, si ? Non, non elle me trompait mais dans le sens, elle ne m'utilisait juste pour ne pas être seule les soirs et savait très bien faire pour que je crois qu'elle s'intéresse vraiment à moi. Oui, en fait, elle attendait juste la première occasion pour me jeter. Elle n'avait pas eu besoin de le faire. Partie sans laisser de trace. Comme si elle avait été prévenue de mon arrivée, et surtout de l'état de rage dans lequel j'étais. Pourtant, elle m'vaait parue si fière d'elle, j'attendais donc de sa part une explication, mais rien. Pour le coup, dans mon estime, elle était descendue bien bas. Je pense que je mettrais des années avant de lui pardonner. A moins que ça ne devienne comme Alex. Une haine viscérale. Oui, je pense, d'ailleurs ils feraient un beau couple, ne trouvez vous pas ? Ils se ressemblaient tellement à présent. Dès que j'entendais son nom, je faisais comme les félins, le poil hérissé, les crocs sortis prêt à bondir à la moindre occasion, c'est une image, hein, -j'ai pas de poils, enfin pas autant – Cependant, si ça me faisait si mal, c'est que je devais encore l'aimer, peut-être que tout ce que je voulais c'était une explication et la retrouver dans mes bras, comprendre que ce n'était qu'un malentendu. Mais, non, rien ne me laissait un petit espoir.

J'essayais donc de l'oublier par n'importe quel moyen. Me noyer dans le travail, le sport. D'ailleurs mes formes s'en ressentaient, mes muscles étaient plus saillants, bien plus marqués et mieux dessinés, tout compte fait, cette « rupture » ne me faisait que du bien, enfin musculairement parlant. Moralement, j'étais en miette. Je n'arrivais plus à réfléchir correctement. J'avais de nouveau envie de frapper, n'importe qui, surtout des femmes et jamais au grand jamais je ne devais ressombrer. Néanmoins, l'invitation était si tentante. Qui a dit que le meilleur moyen de résister à la tentation était d'y céder, c'était vraiment un génie celui-là. Moi j'étais à deux doigts de franchir le pas. Je vous jure, ce n'était vraiment pas facile. Toutes ses pensées qui se mélangeaient dans ma tête. J'en avais mal au crâne. Mais je l'avais promis, à ma petite sœur. Elle m'avait fait jurer quand j'étais en prison de ne plus me venger sur les femmes, sinon, si je retournais un jour en taule pour ça, elle couperait les ponts avec moi. Définitivement. Elle m'en avait fait froid dans le dos. J'avais signé un pacte. Elle l'avait encadré et accroché au mur, chez elle. Je me vengeais donc sur tout ce que je trouvais, mon appartement s'en ressentait d'ailleurs. Les meubles avaient morflé, les assiettes aussi, les chaises. Enfin tout ce qui me passait à portée. Le pire c'était dans ma chambre. Mon lit était défait, en même temps, il était en cathédrale donc bon, c'est plus compliquer de faire tenir les couvertures ainsi. Mais bref. De toutes façon, je ne dormais presque pas. Préférant, frapper dans mon matelas. Voilà pourquoi, je l'avais mis ainsi.


C'est pourquoi, quand j'entendis quelqu'un frappé à la porte, je grognai, car, la personne aurait certainement peur, de la vue apocalyptique de mon studio. Mais, bon, elle ne pourrait pas comprendre. J'ouvris donc la porte avec férocité, et me radoucit de suite quand je vis Leya. Mon cœur s'apaisa d'un coup. La jeune femme avait toujours eu cette effet sur moi, je lui souris donc et m'éclipsai pour qu'elle entre et estime les dégâts dans ma tête. Quand je lui dit que je ne l'attendais pas aussi tôt, elle me répondis qu'elle n'avait pas mis longtemps à faire ses bagages, même si sa mère avait essayé de la dissuader. Je haussai simplement les épaules, puis parti dans la cuisine pour chercher notre bonheur. Je passai distraitement une main derrière ma nuque, quand je vis que je n'avais plus aucun verre valide. Je cherchai alors dans les placards des gobelets en plastiques, -incassable !-, puis je nous servi deux whisky. Je revins alors avec les « verres », puis me laissai guider par Leya jusqu'au canapé, un petit sourire espiègle se dessina sur mes lèvres. Quoi, déjà ? Je savais que je l'avais accueilli torse nu, mais de là à me sauter dessus comme ça, je ne savais pas que je lui avais fait autant d'effet. J'étais déjà en train de me faire des petits films. Films qui s'arrêtèrent bien vite avec sa petite phrase, je me rembrunis d'un coup. Je serrai les mâchoires et les poings. Oui, j'étais en colère, mais non, je n'acceptais pas que le jeune femme insulte Maïa de salope. Je me redressai alors, avant de me lever et de me poster à la fenêtre. Le regard dur, je fixai la jolie blonde les bras, contre mon torse, croisés. Ma voix était sans appel. Froide et menaçante.

Je ne te permets de parler d'elle comme ça, Angela.

Je savais très bien quel effet ça avait sur elle d'utiliser son deuxième prénom. Elle détestait ça. Comme quand elle utilisait le mien. Oui, le nom de mon pire ennemi en deuxième prénom ça fait mal quand même. Je restai mon regard planté dans le sien, la défiant de continuer. Elle voulait lui faire payer, c'était très gentil de sa part, mais je m'en chargerais. Je ne comprenais pas pourquoi, je voulais défendre Maïa. Car en effet, les paroles que venaient de prononcer Leya, m'avaient touchées, et même si j'en voulais à mort à mon ex, je n'acceptais pas que quelqu'un lui veuille du mal. J'étais contradictoire. Je l'aimais encore. Je baissai ensuite, le regard, préférant regarder par la vitre. Je soupirai avant de poser, de nouveau, mon regard sur la jeune femme et de lui dire avec lassitude.

Tu vois, tout ce dont j'ai besoin pour le moment, c'est de ne plus penser à elle. Mon ton changea juste après, tel un avertissement. Alors s'il te plaît. Tais toi. Si tu es venue juste pour remuer le couteau dans la plaie vas-t-en! Je t'en prie. Je ne voudrais pas te faire de mal. Je l'ai promis. Et si tu continues je ne suis pas sûr de tenir ma promesse. Et les conséquences seraient beaucoup trop désastreuses.

Je me tus de nouveau, et repris mon observation de la fenêtre. Les chevaux galopaient dans les pâtures, je me laissai partir un moment avec eux, avant de fermer les yeux. De penser à Maïa de nouveau, aux si bons souvenirs que j'avais avec elle. A ce qu'elle m'avait enlevé, ce qu'elle avait brisé en moi. Mais non, je ne pleurerais pas. Pas une larme ne coulerait. Mon cœur s'en chargeait déjà pour moi.   

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MessageSujet: Re: Viens mon petit viens...   Viens mon petit viens... Icon_minitimeMer 12 Fév 2014 - 15:42




Leya & Noah

" Viens mon petit, viens ! "


Spoiler:

Oui, je stressais à l’idée de revoir Noah. Mais en même temps, j’étais toute contente parce qu’il restait quand même mon meilleur ami et on avait partagé tellement de choses ensemble que j’avais hâte que ça recommence. Sauf qu’en parallèle, le risque de me faire frapper était toujours existant, même s’il avait juré à sa sœur de ne plus toucher aucune fille. Je savais qu’il ne trahirait pas sa petite sœur, mais il en fallait peu pour l’énerver, surtout maintenant, alors il le ferait peut-être malgré tout, sans vraiment y réfléchir. Alors oui, j’avais assez peur, voire même la gorgée serrée en toquant à sa porte, mais je m’étais lancée quand même parce que je savais que si j’attendais trop longtemps, je n’oserais plus du tout y aller. C’est con hein, d’avoir peur de son meilleur pote ? Ouais, mais vous auriez fait pareil à ma place, je vous assure. Pourtant, lorsque je vis son expression du visage s’adoucir en me voyant, je me calmai moi aussi et le saluai simplement en lui faisant la bise, expliquant un peu le pourquoi du comment quant au fait que j’étais en avance. Il haussa les épaules, puis partit chercher nos boissons, tandis que je rangeais un peu son appartement, qui était un bazar pas possible. Je m’y attendais. A vrai dire, plus rien ne m’étonnait, venant de lui. Finalement, j’acceptai le gobelet en plastique qu’il me tendit, haussant un sourcil en remarquant qu’il n’avait pas pris de verres. Ils devaient tous être morts, visiblement. Je bus pourtant une gorgée de whisky sans râler, presque indifférente, puis l’entraînai vers le canapé et vis un sourire espiègle se dessiner sur ses lèvres. Oui, mais pas maintenant, monsieur Sebastian. J’avais quelques choses à lui dire avant de faire quoi que ce soit, parce qu’il avait refusé de m’expliquer ce qu’il s’était passé avec Maïa en détails au téléphone ou par Skype et puis bon, la curiosité était un vilain défaut mais j’avais quand même besoin de savoir, mine de rien. Alors voilà, je l’avais incité à s’installer dans le canapé et j’avais attaqué tout de suite, sans passer par quatre chemins. Bon, par contre, j’aurais peut-être dû réfléchir un peu avant, c’est vrai. Mais en général, ce genre de paroles ne dérangeaient pas Noah, puisqu’il s’attachait très, très, très rarement et d’habitude, il s’en fichait pas mal, de ce qu’on pouvait dire sur certaines personnes.

Il serra les poings et la mâchoire et se leva d’un bond, pour aller se poster près de la fenêtre, le regard rivé sur le paysage, puis sur moi juste après, les bras croisés. Il m’appelait par mon deuxième prénom. Pour le coup, ce fût à mon tour de lui lancer un regard noir, qui disparut bien vite en l’entendant parler. Il avait besoin de ne plus penser à elle. Ces paroles, venant de lui, me brisaient le cœur. Il l’aimait. Il l’aimait encore plus que moi, et ça, ça me mettait grave en rogne. Pourtant, je n’en montrai rien et je l’écoutai simplement parler. Il me disait de me taire, de m’en aller si je n’étais venue que pour remuer le couteau dans la plaie, et ses paroles me blessèrent. Je détestais qu’il m’en veuille, mais j’étais tout à fait en tort, cette fois. Il avait raison de s’énerver, j’avais été trop loin, surtout que j’avais tout de suite attaqué le sujet Maïa sans même lui laisser le temps de souffler et de se réjouir de ma présence. Quelle idiote. Lorsqu’il termina et qu’il se reconcentra sur ce qu’il se passait dehors, j’attendis quelques secondes, faisant travailler mon neurone. Fallait que je me rattrape, et vite. Je finis par me lever, déposer mon verre sur la petite table du salon et lentement, je le rejoignis, l’approchant par derrière, avant de passer mes bras autour de lui et de poser ma joue contre son dos. Je fermai les yeux et restai comme ça pendant quelques secondes, avant de reprendre, tout doucement :

« Je suis désolée, Noah. J’aurais dû réfléchir deux fois avant de parler. » Finalement, je me postai devant lui et passai ma main sur sa joue, un très léger sourire sincère aux lèvres. « Je veux juste que tu saches que si jamais tu veux en parler, je suis là, et je serai toujours là pour toi, d’accord ? Tu peux me raconter autant les bons souvenirs que les mauvais, je t’écouterai quoi qu’il advienne, c’est tout simple. »

Je ne l’avais encore jamais vu comme ça. Il l’aimait à en crever, cette fille, visiblement, et je la jalousais, mais il fallait que je l’accepte. Son cœur ne m’appartenait pas, j’étais simplement une amie, rien de plus. J’eus un pincement au cœur en le réalisant, et doucement, sans dire un mot de plus, je m’éloignai de lui, pour commencer à nettoyer les éclats de verre par terre, tout en faisant bien attention. Je remis une mèche de cheveux en place, derrière mon oreille, et continuai à ranger, afin de rendre cet endroit un peu plus accueillant. Parce que même si ça le défoulait, il ne fallait pas qu’il vive dans un truc pareil, ça avait le don de déprimer même la personne la plus heureuse de la terre. Une fois le plus gros des éclats de verre nettoyé, je soupirai et jetai un coup d’œil autour de moi, plutôt satisfaite. C’était pas trop mal, tout ça, même si ce n’était pas encore parfait. Pour finir, je retournai près de Noah et, tout sourire et en passant ma main dans ses cheveux d’un geste joueur, je lui lançai :

« Dis-moi, t’as encore pris du muscle depuis la dernière fois qu’on s’est vus ! Tu sais que t’as vachement la classe, comme ça ? » Je souris de plus belle et mis mes mains sur mes hanches, avant de continuer avec énergie : « Bon, t’as envie de sortir un peu ? Je connais rien ici, mais je suis sûre qu’il y a quelques endroits agréables à visiter, non ? Et puis faut que je te raconte deux, trois trucs de Paris. »

Oh oui, là, je comptais bien papoter un bon coup ! Enfin, s’il était prêt à m’écouter, bien sûr. S’il voulait parler, il avait tout à fait le droit et je me contenterais de l’écouter bien sagement. Energie et motivation powa ! Je comptais bien me rattraper en ce qui concernait mon erreur de quelques minutes auparavant, parce que là, à vrai dire, je me sentais trop mal. En espérant que Noah coopère un peu, parce que sinon, j’allais galérer !




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Zack Guevara
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La Caliméro Râleuse !

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MessageSujet: Re: Viens mon petit viens...   Viens mon petit viens... Icon_minitimeSam 1 Mar 2014 - 19:40


 
 
 

Viens mon petit viens... † Leya & Noah  
 Voilà Leya venait d'entre et déjà je pensais qu'on allait passer une petite soirée sans prise de tête et surtout sans parler de Maïa. Mon ex ? Comme si je pouvais l'appeler comme ça. Nous n'avions pas vraiment été ensemble, mais pour moi ça avait été si fort. J'aurais pu tout faire pour elle, et quand j'avais su qu'elle ne faisait que jouer. Cela m'avait brisé. Alors, ce soir j'étais content de voir ma meilleure amie avec qui je savais que j'allais passer une très bonne fin de journée. D'ailleurs, cette dernière m'avait déjà convié à m'asseoir dans le canapé, ce que j'avais fais avec un petit sourire espiègle. Sauf que, tout dérapa très vite, trop vite. Mon regard azur, se fit glacial quand Leya me planta un pieu en plein cœur, elle prononça le mot qui ne fallait pas. Je me dégageai de son étreinte avant de lui faire du mal. Juste comme ça, pour le plaisir. J'aurais pu lui faire regretter ses dires, lui enserrer la gorge de mes mains, pour la faire taire, pourtant, je pris sur moi et m'envolai très vite vers la fenêtre.

Je vrillai mon regard noir à celui de ma meilleure amie, elle me le rendit aussi, cependant, je savais lui faire mal aussi. En paroles, pas en actes, enfin plus maintenant, je ne détournai pas le regard, puis vociférai. J'aurai voulu frapper dans les murs jusqu'à ce que je ne puisse plus lever le bras, ne plus pouvoir penser. Je continuai pourtant d'appuyer mes dires. Puis me tut. Je lâchai donc prise puis me concentrai sur le paysage. Je fermai les yeux. J'entendis ensuite le sofa craqué. Tiens la demoiselle se levait. Je ne fis aucun mouvement. Fermé dans mon mutisme. Je la laissai cependant se coller à moi, sa joue contre mon dos en me prenant par la taille. Je tressaillis. Non pas d'excitation, mais de colère encore. Je me contrôlais. Je ne voulais pas lui faire de mal, plus lui faire de mal serait plus juste. Je n'étais pas du genre à redescendre aussi facilement en pression. Mes muscles tendus, je la laissai s'exprimer en serrant une nouvelle fois la mâchoire.

Elle regrettait ? La belle affaire, Qu'en avais-je à faire de ses excuses ? J'étais broyé, et elle jubilait de sauter sur les miettes de mon cœur. Elle se coula ensuite devant moi, et je ne pu que fuir son regard pour ne pas exploser. Mais, la fin de sa tirade fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase, je pris alors son visage dans mes mains et lui intimai l'ordre de fixer son regard au mien. La voix glaciale et dure, je sifflai, en articulant pour bien que ça rentre dans sa petite caboche.

Écoutes moi bien, Je ne veux pas en parler. C'est clair ? Pas maintenant, pas plus tard. Jamais !

J'avais bien insister sur le dernier mot. On aurait dit un chien qui montrait les crocs et mettait en garde quiconque qui voulait entrer dans son antre. Elle s'échappa ensuite, et fit comme si de rien n'était. Non, mais elle allait me rendre chèvre. La jeune femme croyait vraiment que j'allais passer l'éponge aussi facilement ? Je la suivi du regard pendant qu'elle rangeait mon appartement. Une fois qu'elle eut fini le pseudo ménage, elle me sourit, sourire que je ne lui rendis pas, puis essaya de se raccrocher aux branches. Le jolie blonde s'approcha de moi joueuse, pourtant, je ne lui laissai pas l'occasion d'être toute mielleuse avec moi et soupirai avec exaspération, avant de grogner un simple

Je reviens.

Je me dirigeai ensuite vers ma salle de bain. Oui, je venais quand même de transpirer comme un bœuf dans mon salon, hein. Je me glissai donc hors de mes vêtements, puis me coulai sous la douche. Le jet brûlant me fis un des plus grands biens. Je pensai à ce qu'il venait de se passer. Leya était quand même gentille avec moi et essayait de me remonter le moral et moi, je ne lui laissai pas l'occasion. Je soupirai donc et passai une main derrière ma nuque. Je restai sous la douche assez longtemps, et je me contrefichais pas mal de ce que pouvait faire Leya. J'avais juste besoin d'être seul et surtout loin d'elle. Je me sentais comme une cocotte minute prête à exploser. Je n'éteignis l'eau que lorsque je ressemblais à une écrevisse. Je passai donc une serviette autour de mes reins, puis me faufilai dans ma chambre. Une fois devant la penderie, je sortis de cette dernière une chemise blanche, mettant en valeur mes muscles par transparence, un jean noir, un boxer aussi, c'est mieux. Des chaussettes assorties au jean. Je rejoignis ensuite la demoiselle dans la pièce principale du studio. Je la détaillai vite fait, et vit qu'elle n'était pas mal habillée, du coup, avec un petit sourire, un peu plus chaleureux que précédemment, je lui proposai

Bon, tu voulais sortir ? Ya un petit endroit pas mal sur la plage. Un petit resto sympa. On peut peut-être se faire un ciné aussi avant. J'enfilai rapidement une veste, puis m'approchai une nouvelle fois de Leya. Très près cette fois, jusqu'à lui effleurer le lobe de l'oreille de mes lèvres. Avant de susurrer. Pas d'abeille ce soir d'accord ? Je lui fis ensuite un petit kiss au creux de la nuque avant de présenter mon bras, et de l'inviter à me suivre.
  

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Viens mon petit viens...   Viens mon petit viens... Icon_minitimeVen 28 Mar 2014 - 16:21


Leya & Noah  

« Viens mon petit, viens ! »

 J’avais fait une erreur, oui. Et les erreurs avec Noah, c’était tout sauf une bonne idée. Mais je n’avais pas fait exprès, j’avais simplement voulu lui remonter le moral et il l’avait mal pris, ce n’était pas entièrement ma faute. Il était sur les nerfs et je savais comment il pouvait se comporter dans ces cas-là, mais il avait intérêt à se calmer un peu d’ici quelques minutes, sinon j’allais partir en courant sans jamais revenir et il n’aurait plus personne sur qui compter à part sa famille. Parce que oui, comment vous dire que sur Paris, il n’avait plus beaucoup d’amis ? Ils avaient tous continué leurs vies en l’oubliant, mais pas complètement non plus. Ils se sentaient trahis, surtout ceux de la bande dont il faisait partie, et ils ne lui avaient pas encore pardonné son départ. Ca, je le savais parce qu’on me l’avait dit, je n’avais pas été leur parler, rassurez-vous. De toute façon, ce n’était pas du tout mon genre de trainer avec des personnes pareilles, alors j’en avais simplement entendu parler, c’est tout. Donc à part moi et sa famille, il ne lui restait plus beaucoup de monde… A moins qu’il ait des amis cachés ou quoi que ce soit, mais j’en doutais, en voyant son caractère. Eh, arrêtez ! Je ne le critique pas, je suis simplement réaliste. Libre à vous d’en penser ce que vous voulez.

Je le rejoignis donc, passant mes bras autour de lui, posant ma tête contre son dos, m’exprimant, avant qu’il ne me reproche d’être incompréhensive. Ce n’était pas dans mes habitudes, mais je cédais, parce que ça ne servait à rien de lui tenir tête, surtout que j’étais en tort, ou en tout cas à moitié. Disons trois quarts, allez. Je passai alors devant lui, rendant mon regard le plus sincère possible. Il l’était réellement, je voulais juste le convaincre, alors je faisais de mon mieux pour qu’il le soit encore plus. Je lui dis, doucement, qu’il pouvait m’en parler s’il le souhaitait et il détourna le regard, tandis que le mien restait planté sur son visage. Je sentis ses muscles se raidir encore et j’eus un mouvement de recul, parce que je savais ce que ça signifiait. Je le connaissais par cœur, je savais exactement quels gestes il avait et quand, ce qu’il me dirait. Alors oui, j’aurais pu éviter de me faire engueuler, mais il fallait juste qu’il sache que j’étais là pour lui, et s’il ne le réalisait pas maintenant, il le ferait une autre fois. Il fallait juste que ça rentre dans sa tête, à un moment où un autre. Il prit mon visage entre ses mains et m’obligea à le regarder, chose que je fis sans hésiter. Aucune lueur d’inquiétude dans mon regard, je n’avais pas peur. Avant, oui, j’avais eu peur. Mais plus maintenant. Je l’écoutai parler, silencieuse, puis, lorsqu’il me lâcha, je ne pus m’empêcher de lui cracher :

« Dans ce cas, viens pas te plaindre lorsque tu exploseras. Parce que c’est ce que tu feras, un jour où l’autre. Et tu te sentiras encore plus mal que maintenant. »

Ma voix était glaciale, tout comme l’avait été la sienne. Il ne pouvait pas me traiter de cette façon, je n’étais pas un jouet, il n’avait pas à me donner des ordres. Je l’avais laissé faire bien trop longtemps, mais c’était fini, maintenant. Je l’aimais à mourir, mais il fallait qu’il apprenne où étaient ses limites. Je repris alors mon calme et passai à nouveau derrière lui, pour ranger son appartement, comme si de rien était. Ca me permettait de me calmer un peu, et de lui laisser le temps de réfléchir un peu aussi. Enfin, si monsieur avait envie de réfléchir, bien sûr, parce que ça ne lui arrivait pas bien souvent. Finalement, je lui lançai deux trois trucs sur un ton joueur, et il se contenta de soupirer en me montrant bien son exaspération. Il m’annonça qu’il revenait et je le suivis du regard, le voyant se diriger vers la salle  de bains. Une fois qu’il fut entré, je soupirai et chuchotai doucement :

« T’es fatigant, Noah. »

Finalement, je fis un tour dans son appartement, observant un peu plus tout ce qu’il s’y trouvait. C’était assez bien décoré et plutôt agréable. Bien plus que chez moi, en tout cas. Il y avait une photo de sa famille, qui me fit sourire doucement. Et il y avait à peu près la même un peu plus loin. Un cadre renversé gisait au sol et je m’accroupis donc pour le ramasser, mais j’eus un petit choc en voyant la photo. Ca devait être la dénommée Maïa. Il me l’avait décrite et elle correspondait parfaitement à ses descriptions, alors ça ne pouvait être qu’elle. Je m’assurai que Noah ne sortait pas de la salle de bains et m’assis sur une chaise, fixant la photo avec attention. Elle n’avait pourtant pas l’air méchante, ni même hypocrite. Elle avait un sourire sincère, heureux, d’ailleurs elle était magnifique. Mais si elle était tellement bien avec lui, qu’est-ce qu’elle avait cherché auprès d’un autre homme ? Noah avait tout. Il n’était certes pas très facile à vivre tous les jours, mais je savais que lorsqu’il aimait une personne, lorsqu’il s’attachait réellement, il s’accrochait à elle. Et c’était ce qu’il s’était passé maintenant. Il s’était fait avoir, et c’était nouveau pour lui. Le sourire de Maïa me faisait mal au coeur et je finis donc par ranger la photo dans un tiroir au hasard, évitant soigneusement de la remettre sur l’étagère, puisqu’il l’avait dégagée de là en moins de deux, visiblement. Le cadre s’était un peu brisé d’ailleurs, alors ça confirmait mon idée.

Finalement, je m’assis dans le canapé et lorsqu’il ressortit de la salle de bains, je me levai, une expression douce sur le visage. Je le détaillai un peu et remarquai sa chemise blanche qui mettait tellement en valeur ses muscles. Il était canon, mon meilleur ami. Et ça, c’était indéniable. Et étrangement, il arborait un sourire. Voilà qui était bien mieux. Il me proposa alors un resto et un cinéma, chose qui me fit sourire moi aussi. C’est fou ce qu’il était capable de changer du tout au tout en l’espace de quelques minutes. C’était pareil pour moi, en même temps, mais c’en devenait presque impressionnant. J’acquiesçai et lui répondis :

« Ca me va. » répondis-je simplement, avant d’enfiler ma veste, chose qu’il fit lui aussi. Il s’approcha alors de moi, très près, et m’effleura le lobe de l’oreille, un contact qui me fit frissonner, très doucement. En entendant ce qu’il avait à me dire, j’eus un petit sourire en coin, avant de lui répondre de la même façon, en approchant mes lèvres de son oreille : « Pas d’abeille ce soir. »

Le petit bisou au creux de la nuque me fit frissonner une nouvelle fois, puis je lui pris le bras qu’il me tendit. Ca allait être tendu ce soir, c’est clair, mais j’espérais juste que ça se passe bien. Parce que mine de rien, il m’avait fort manqué le gaillard et je n’aimais pas du tout ces retrouvailles. C’était souvent comme ça avec nous, c’est vrai, mais j’avais espéré que ça soit différent, juste le temps d’une journée. Sur le chemin, je lui dis sur un ton rieur :

« Alors, tu montes à cheval, maintenant ? » Je n’y croyais pas beaucoup, à vrai dire, parce que bon, c’était un Parisien pur race quoi. Et un Parisien sur un cheval ça donne… un sacré spectacle ! What a Face

©️flawless
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