Sports d'hiver, nous voilà

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Cassiopée, Yelena & Alexey.

Quatre semaines, quatre longues semaines... C'était le temps que Yelena avait passé dans le coma suite à son accident de voiture avec Sanchez. Son réveil avait été un soulagement pour moi même si une mauvaise nouvelle était venu ponctuer cet événement: ma meilleure amie était devenue amnésique. Pas une grosse amnésie mais quand même, elle avait oublié les sept mois entre son premier accident et son deuxième. Elle avait oublié son arrivée à l'académie, les rencontres qu'elle y avait fait et même le fait que j'étais son nouvel entraineur. Et pendant le coma de Yelena, bien des choses avaient changés. Je m'étais fait poignarder par un inconnu en faisant le con, dixit Cassiopée. Aujourd'hui, ce n'était qu'un mauvais souvenir mais j'avais du supporter des points de suture pendant trois semaines ainsi que d'être épaulé par Cassio' pendant la même période. Mais aujourd'hui, aucun drame n'était prévu: Cassiopée, Yelena et moi même avions pris un appartement dans une station de ski pour des vacances bien méritées. Et j'étais content que Cassiopée ait accepté de supporter l'étrange duo que Yelena et moi faisions. Parce que des vacances au ski sans Cassiopée, ce n'était pas des vacances. Enfin, dans mon esprit. Je ne savais toujours pas ce que j'éprouvais pour la jeune femme mais je savais que c'était très profond. Si profond que j'avais du mal à passer une semaine sans la voir. Alors, imaginer une semaine au ski sans Cassiopée, c'était une torture. Alors, j'avais été heureux qu'elle accepte de venir avec nous au ski.

Au programme de la journée: bagages à faire, bourrage de mon audi et départ dans la soirée. Je faisais des allées retours entre mon appartement, celui de ma voisine et celui de ma sœur, à l'étage au dessus. J'avais la pêche et j'essayais de la communiquer aux deux jeunes femmes. J'avais toujours aimé les sports d'hiver. C'était toujours fun, surtout depuis que j'avais appris à faire du snowboard avec Yelena quand on partait tous les deux avec la mère de la jeune femme. Yelena et moi avions notre matériel, qu'on nous avais gentiment ramené de Paris spécialement pour les vacances. Mais je ne savais pas si Cassiopée en avait. Au pire, on pourrait très bien en louer à la station. Et il était hors de question qu'elle paye pour des vacances. Je l'avais en partie obliger à venir alors je prenais tous les frais à ma charge. Une fois les bagages fait, j'entrepris de charger le coffre de ma voiture car c'était elle qu'on prendrait pour la longue route. Avec Yelena, je nous voyais mal installer dans la mini cooper de Cassiopée vu que l'on faisait tous les deux plus d'un mètre quatre-vingt, pas loin des quatre-vingts-dix. Et la voiture de Yelena... Bon, j'avais rien contre les camaro mais la couleur laissait à désirer. Je n'aimais pas particulièrement le jaune mais je trouvais cela vraiment moche sur une voiture. Alors, on prenait ma voiture, point à la ligne. Les deux jeunes femmes m'apportaient les valises et j'essayais d'optimiser la place dans le coffre. J'avais également installé un coffre de toit pour installer tous le matériel de ski. C'est à dire mon snowboard et les skis de Yelena. On pourrait y ajouter ceux que je louerais pour Cassiopée une fois que l'on serait à la station. Il était pas loin de seize heures quand la voiture fut chargée. Mais le départ n'était prévu que pour la fin de l'après midi, après le repas du soir. Au programme du repas du soir, on allait se mettre dans l'ambiance des sports d'hiver: fondue savoyarde. Oui, le truc où si jamais tu fais tomber ton morceau de pain, tu te retrouves à poil dans l'escalier. J'avais acheté le fromage et Yelena était chargé de faire la cuisine. On s'était donné tous les trois rendez vous à dix-neufs heures chez ma sœur mais je fus un peu en avance sur l'horaire. C'est aux alentours de dix-huit heures cinquante que je toquais chez Cassiopée pour la conduire jusqu'à l'appartement de ma sœur. Le repas fut un réel amusement, l'entente entre Yelena et Cassiopée étant parfaite. Je n'aurais pu rêvé mieux comme entente entre celle que je considérais comme ma sœur et celle qui prenait de plus en plus de place dans ma vie. On sortit de table vers vingt-et-une heures du soir et après avoir fait la vaisselle, on embarqua Malcolm avec nous et on monta en voiture, direction la montagne. J'étais à l'avant avec Cassiopée et Yelena avait toute la banquette arrière pour elle et Malcolm. Elle avait encore des douleurs dans le dos suite à son accident mais le ski lui ferait du bien selon son médecin. La route jusqu'à la station de ski fut longue et laborieuse car, vers Lyon, nous eûmes droit à de la neige. Yelena s'était endormi dés que nous avions quitté Etretat et elle ne se réveillait que pendant les courtes pauses obligatoire toutes les deux heures. Alors, pour passer le temps, j'avais mis la radio sur une chaîne qui passait beaucoup de chanson même si je zappais souvent sur la radio de l'autoroute pour connaître les conditions de circulation même s'il n'y avait pas grand monde à cette heure de la nuit.

Après six heures de voiture, je fis une courte sieste d'une demie heure sur une air de repos pour ne pas avoir les douze heures de voiture sans dormir. On repris la route pour les six heures restantes alors qu'il était environ quatre heures du matin. On arriva donc aux alentours de dix heures du matin à la station de ski. Le temps étaient bouchés et heureusement que j'avais eu l'idée de monter les pneus neige sur ma voiture. Une fois devant l'immeuble qui avait été réservé par Monsieur Osvald, je réveillais Yelena qui dormait toujours. Je récupérais les clés de l'appartement que j'avais loué pour les deux jeunes femmes et pour moi même. Une fois dans l'appartement, j'entrepris de déposer les bagages de Yelena et de Cassiopée dans la chambre qu'elles allaient partager pendant que j'allais dormir sur le lit qui trônait dans le salon. Pendant que les femmes rangeaient leurs affaires, je m'installais sur le balcon d'où d'ordinaire, on pouvait voir la vallée qui s'étendait au pieds de la station. Aujourd'hui, il n'était pas question d'aller skier mais de faire les touristes dans la station, de louer le matériel pour Cassiopée ainsi que de remplir le frigo pour les soirées. La journée, on mangerait tous dans les restaurants d'altitude pour ne pas avoir besoin de rentrer à l'appartement. Je soupirais de bien être. Ces vacances s'annonçaient très bonnes. Je rentrais dans l'appartement parce que dehors, il faisait quand même froid. J'étais décidé à aller ennuyer les deux filles qui devaient toujours ranger leurs affaires. « Alors les filles, contentes? »

Sujet: Re: Sports d'hiver, nous voilà Sam 23 Nov 2013 - 18:55

Sports d'hiver, nous voilà
Cassiopée & Alexey & Yelena

J'étais réveillé depuis quelques semaines. Après un coma de quatre semaines, cela faisait environ trois semaines que j'étais enfin sorti du coma dans lequel j'avais été plongé. Même s'il avait été artificiel, il c'était éternisé à cause de mon incapacité à me réveiller. Mais j'étais bel et bien réveillé maintenant... Et amnésique au passage. Les seuls souvenirs qu'ils me restaient étaient ceux de mon accident à Paris. J'avais donc du réapprendre ce qu'ils s'étaient passés pendant sept mois et refaire connaissance avec les personnes que je connaissais à l'académie où j'avais élu domicile. Le plus dur était cette proximité avec Sanchez. Je ne comprenais pas pourquoi mais mon coeur se serrait dés que je pensais à lui, comme s'il c'était passé des choses pendant les sept mois qui avaient disparus de ma mémoire. Mais arrêtons de penser à Sanchez et revenons au moment présents. J'avais également du réapprendre à vivre avec malcolm, mon chiot golden retriever qui m'avait fait une fête monstre quand j'étais sortis de l'hôpital. Et j'avais croisé Cassiopée, une jeune femme qui me disait quelque chose. Alexey disait que je l'avais rencontré parce qu'il me l'avait présenté. Et je voyais bien dans le regard de mon frère que quelque chose se passait entre lui et cette jeune femme. Même s'il me maintenait le contraire, je sentais qu'il était en train de tomber réellement amoureux de cette Cassiopée. Et vous voulez le fond de ma pensée? J'en étais ravie. Car, en peu de temps, j'étais vraiment tombé sous le charme de la jeune femme. Oh rassurez vous, c'était purement amical. Mais Cassiopée était tout ce qu'il fallait pour Alexey. D'ailleurs, je m’apprêtais à passer une semaine entre les deux futurs amoureux. Parce que cela ne faisait aucun doute pour moi qu'Alexey et Cassiopée finiraient ensemble. D'ailleurs, en parlant de vacances, nous partions tous les trois au ski. Mr Osvald avait privatisé un immeuble dans une grande station de ski et Alexey avait loué un appartement pour la jeune femme, moi même et lui. J'avais déjà hâte d'y être. Après avoir passé un coup de fil à mes parents, ces derniers m'avaient envoyés le matériel de ski que j'avais laissé sur Paris. De plus, madame Strogonov avait également envoyé le snowboard d'Alexey. Il n'y aurait que le matériel de Cassiopée à louer et compter sur Alexey pour tout payer. Il ne pouvait résister au charme de la bruxelloise. Remarquez, moi aussi j'avais fondu pour Cassiopée. Et comptez sur moi pour rapprocher nos deux tourtereaux pendant cette semaine au ski. J'allais partager la chambre avec Cassiopée alors je comptais bien en profiter pour approfondir ce que je savais de la relation entre ses deux là.

Pendant une grande partie de la journée, j'avais fait mes bagages avec l'aide d'Alexey qui faisait la navette entre son appartement, celui de Cassiopée qui se trouvait juste à côté du sien et le mien, à l'étage au dessus. Et il était de bonne humeur, comme souvent quand on avait prévu de partir à la montagne. Alexey était un grand enfant quand il s'agissait de la neige et des sports d'hiver. Une fois les bagages faites, je descendis mes deux valises pour qu'Alexey les charge dans sa voiture. J'aurais aimé prendre ma camaro mais bon, Alexey avait mis des pneus neiges sur son audi alors, autant prendre la voiture qui était prête pour la neige. Une fois la voiture chargée, nous remontâmes dans nos appartements respectifs après avoir pris rendez vous pour dix-neuf heures pour manger une bonne fondue savoyarde. J'avais la rude tâche de la cuisiner. Et attention, celui qui perd son pain, le gage d'aller tout nu dans l'escalier. Il était dix-huit heures cinquante-cinq quand mon petit futur couple préféré tocqua à ma porte. Malcolm leur fit une fête monstre. Après tout, il avait été chez Alexey pendant quatre semaines et il avait également vécu avec Cassiopée quand cette dernière était venu vivre avec Alexey quand ce dernier s'était fait poignarder. J'avais paniqué quand ce dernier m'avait appris qu'il avait pris un coup de couteau. Je l'avais d'ailleurs engueulé, en disant qu'il avait été en compagnie d'une jeune femme et que la prochaine fois, il faudrait qu'il ferme sa grande gueule. Pendant tout le repas, mon regard passait de Cassiopée à Alexey, que j'avais fait exprès de mettre côte à côte. J'espérais juste qu'ils aient pas compris où je voulais aller. Une fois le repas fini, Alexey embarqua Malcolm pour l'installer dans la voiture le temps que je ferme mon appartement en compagnie de Cassiopée. Puis, avec Cassiopée, on rejoignit le jeune homme dans son Audi. Je m'installais à l'arrière, en compagnie de mon toutou pendant qu'Alexey se mettait au volant, devant avec Cassiopée. Le trajet? Quel trajet? A peine parti d'Etretat, je m'étais endormi, couchée de tout mon long sur la banquette arrière. Je sais, c'était pas bien mais que voulez vous... Je ne me réveillais que toutes les deux heures, pendant les pauses qu'Alexey faisait. Il était très respectueux des règles dictées par la sécurité routière même si, à une époque, il était plus casse cou. Notamment quand il participait à des courses de voiture complètement illégales. Mais bon, la présence de Cassiopée l'obligeait à être plus calme.

On arriva à la station de ski vers dix heures du matin et pendant qu'Alexey récupérait les clés, je restais seule en compagnie de Cassiopée. Mais je n'eus pas le temps d'aborder le sujet Alexey que ce dernier revenait avec les clés. Au programme: déchargement de la voiture et installation avant d'aller louer le matériel pour Cassiopée. J'avais hâte de flâner dans la station. Alexey monta nos bagages et les déposa dans la chambre où deux lits trônaient. Il s’éclipsa le temps que Cassiopée et moi même rangions nos affaires dans les deux armoires. Malcolm trainait dans nos pattes mais loin de moi l'idée de l'envoyer voir ailleurs. J'étais retombée sous le charme du toutou. Finalement, Alexey revint pour nous demander si nous étions contentes d'être à la montagne.

"Tu parles si je suis contente!! C'est trop bien!"

Code by Silver Lungs

Louis T. Delmas Admin Kay' ; P'tite Belge d'amour

Sports d'hiver, nous

voilà !

Je partais en vacances ! Enfin, on partait en vacances. On, c’était Alexey, Yelena et moi. Et comment vous dire que l’idée de partir pendant une semaine avec ces deux-là, j’aimais grave ? Non parce que déjà, Yelena était une fille géniale et je m’entendais à merveille avec elle alors que d’habitude j’avais du mal à apprécier les gens et inversement, mais le top c’était quand même que j’allais passer énormément de temps avec Alexey, le meilleur ami de Yelena. Lui, c’était mon confident depuis quelques temps et j’avais d’ailleurs habité chez lui le temps qu’il se remette de son accident, chose qui s’était plus ou moins bien passé, si on ne compte pas les mini prises de tête inévitables qu’on avait eues. Pour de bêtes raisons, vous savez, mais nos deux caractères faisaient que tout ne se déroulait pas toujours comme prévu et le fait que l’un soit aussi têtu que l’autre, ça ne jouait pas vraiment en notre faveur. Mais pourtant, la plupart du temps, ça avait été le paradis avec lui. Je ne sais pas ce que je ressens envers le jeune homme mais c’est quelque chose de très, très fort. De l’amour ? Je ne sais pas. Je n’ai aucune expérience et je ne sais pas si c’est ce que je ressens. Mais en tout cas, je m’attachais plus à lui que ce que j’aurais cru et je ne pouvais plus me passer de lui, maintenant. Une semaine c’était impossible. Deux jours c’était très long. Un jour, à la limite, ça passait. Mais c’était dur quand même.

Le jour précédant notre voyage, c’était un peu le bordel. Alexey faisait des aller-retour entre son studio, celui de Yel et le mien et heureusement qu’il s’était entièrement remis du coup de couteau, sinon ça aurait été pénible. Moi, je restais bien sagement dans le mien et je préparais mes bagages de manière rapide et efficace. Pourtant, j’avais assez peur d’oublier quoi que ce soit et je stressais pour ça, mais je me disais qu’au pire, il y aurait Yelena pour me sauver. Oui, bon, je comptais un peu sur elle, mais je veillais quand même à ce que j’aie tout ce dont j’avais besoin. Faut pas croire hein ! Pour le ski, je n’avais qu’une tenue toute simple mais pas de skis ni rien, alors il faudrait louer sur place. J’avais beau en avoir fait quelques fois en étant petite, je n’étais pas très douée et on n’y avait pas été souvent alors on trouvait ça inutile d’acheter des affaires qu’on n’utiliserait que très rarement. Une fois les bagages de tout le monde faits, je descendis ma valise et laissai Alexey se charger du reste, après tout je lui faisais confiance sur ce point-là. On partait avec sa voiture, qui était la plus adaptée aux conditions hivernales et ça m’allait très bien, c’était confortable et idéal pour faire de longs trajets. Une fois toutes les valises chargées dans la voiture, les deux sportifs m’invitèrent à dîner avec eux le soir même, on ferait une fondue. J’adorais ça, donc inutile de vous dire que je ne me fis pas prier pour accepter l’invitation.

Le repas se déroula dans la joie et la bonne humeur et je m’étais retrouvée à côté d’Alexey tout le long, chose qui m’avait grave plu. Avec Yelena, j’étais très complice et les fous rires n’étaient pas rares du tout, au contraire. J’apprenais à la connaître, petit à petit, et le jeune Russe semblait ravi de nous voir si souriantes toutes les deux. Lui aussi était heureux, visiblement, et je n’en étais que trop contente car c’est la seule chose que je voulais. Ils sortaient tous les deux d’une période difficile et j’essayais de leur faire oublier tout ça en riant et en racontant des anecdotes amusantes sur moi, mais je n’hésitais pas non plus à écouter leur histoire, qui m’intéressait beaucoup. Ca faisait du bien de rire sans avoir à se forcer, de se sentir appréciée et aimée, de compter aux yeux de quelqu’un. Ca faisait bien trop longtemps que je n’avais plus eu ça et le fait qu’Alexey et Yelena m’acceptent comme j’étais, c’était incroyable. Je me sentais bien avec ces gens-là, simplement.

Après le repas, nous avions fait la vaisselle et moi qui détestais faire ça d’habitude, je le faisais cette fois avec le sourire. Je souriais parce que j’allais revivre ça pendant une semaine entière. Je souriais parce que c’était les vacances. Je souriais parce que j’avais hâte de partir. Je souriais parce que j’aimais Yelena. Je souriais parce que j’aimais encore plus Alexey. Je souriais parce que j’étais heureuse. Après la vaisselle, nous montâmes dans la voiture, Alexey et moi devant et Yel derrière avec Malcolm, qui venait avec nous. Ca permettait à la blonde de se mettre à l’aise puisqu’elle avait encore des douleurs suite à son accident, et puis moi, ça m’allait très bien parce que je me retrouvais une nouvelle fois à côté d’Alexey et c’était parfait.

Sur le trajet, qui fût plutôt long, Alexey mit une station de radio où passaient beaucoup de chansons et je ne me privais pas de chanter tout doucement lorsque je les connaissais. Pas tout le temps non plus, mais quand même un peu parce que j’adorais ça. Bon, ma voix n’était pas des plus belles, mais ce n’était pas complètement horrible non plus. Souvent, je jetais un petit coup d’œil au jeune homme et à chaque fois, un sourire s’affichait sur mes lèvres. Yelena s’était très rapidement endormie à l’arrière et elle ne se réveillait que pendant les pauses, tandis que moi, je luttais contre le sommeil, voulant être solidaire avec Alexey, sauf que comme l’autre fois, je finis quand même par piquer du nez. Je ne dormais pas profondément, mais je n’étais pas tout à fait consciente non plus de ce qu’il se passait autour de moi. Vers trois heures et demie du matin, Alexey s’arrêta pour dormir un peu lui aussi et je me réveillai alors que lui dormait, l’observant pendant deux petites minutes, toujours en souriant un peu. Il était beau quand il dormait. Et pas que quand il dormait, d’ailleurs. Il était canon tout court, ce gars-là. Trop canon. Je me rendormis.

Vers dix heures du matin, nous arrivâmes à la station de ski alors que je m’étais réveillée une petite heure avant, discutant calmement avec Alexey, pas trop fort pour ne pas réveiller la blonde qui dormait toujours à l’arrière. Pourtant, c’est ce que le Russe fit quand même pour finir et nous sortîmes de la voiture, moi grimaçant à cause de ma jambe qui me tirait. Rester sans bouger trop longtemps ne me réussissait pas du tout et je boitais toujours un peu après, enfin, plus fort que d’habitude je veux dire. Le jeune homme déposa nos bagages dans la chambre que nous allions partager Yelena et moi et j’entrepris de ranger mes affaires en même temps qu’elle, papotant joyeusement. Après quelques minutes, Alexey rentra à nouveau dans la chambre et nous demanda si on était contentes. La réaction de la Russe ne se fit pas attendre et tout de suite après, je répondis à mon tour :

« Grave ! C’est trop beau ici, j’ai hâte de sortir ! »

Pour le coup, j’étais toute sourire et ma bonne humeur se lisait sur mon visage. Les yeux pétillants, le sourire de gamine dans un magasin de jouets, les pommettes de mes joues visibles alors qu’elles ne l’étaient pas souvent… y’avait pas, j’étais contente. Même pas besoin de me poser la question ! Ayant terminé de ranger mes affaires, je m’avançai vers Alexey et ébouriffai ses cheveux, joueuse, même si vu le genre de cheveux qu’il avait, ça ne changeait pas grand-chose. C’était juste l’idée qui comptait, en fait. En faisant le geste, je lui dis tout gentiment :

« Pas trop crevé monsieur le tennisman ? Merci d’avoir conduit, et au retour, on échangera les rôles ! »

Et je comptais bien tenir ma promesse ! Ben oui quand même, là il était resté éveillé quasi toute la nuit alors chapeau l’artiste. Je me tournai vers Yel et fis basculer mon regard de la jeune femme au jeune homme tout en continuant :

« Alors, qu’est-ce qu’on fait ? Cette fois, je dis rien et je m’adapte, à vous de voir ! »

Très peu pour moi l’idée de m’imposer, je n’étais pas du genre à le faire et j’allais laisser mes deux amis décider de l’activité qu’on ferait. Pas de ski pour aujourd’hui, ça c’est sûr, mais il y avait tellement d’autres choses à faire que je ne savais plus !

Cassiopée & Alexey & Yelena

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Sports d'hiver, nous voilà

Cassiopée, Yelena & Alexey.

Autant vous dire que la route avait été longue, même quand vous êtes habitués à parcourir des dizaines de milliers de kilomètres chaque année de part votre métier de tennisman. Mais bon, conduire douze heures d'affilées, c'était pas l'idéal pour commencer des vacances. J'enviais un peu Yelena qui avait passé le trajet à dormir, Malcolm sur les genoux. Mais je ne m'ennuyais pas. J'avais la radio pour me changer les idées et puis Cassiopée qui chantait de temps en temps. J'aimais vraiment entendre la jeune femme chanter. Elle avait une belle voix mais si jamais je lui disais, elle me soutiendrais le contraire et on allait partir dans une bataille de « nan-Si » alors autant éviter les hostilités avant même le début des vacances. Mais je n'allais pas tenir les douze heures de voiture d'affilées si je ne dormais pas un peu. Alors, vers trois heures et demi, pause pour roupiller sinon j'allais m'endormir au volant. J'avais bien entendu verrouillé la voiture de l'intérieur pour éviter que l'on se fasse attaquer et j'avais éteint le moteur. On m'avait bien dit qu'il ne fallait jamais s'endormir avec le moteur allumé, c'était prendre le risque de ne jamais se réveiller. Et au bout d'une demi heure, je rouvris un œil et pus reprendre la route, frais comme un gardon. On arriva finalement six heures après, aux alentours de dix heures. Une fois les clés de l'appartement récupérées, je conduisis les deux jeunes femmes et leurs bagages jusqu'à leur antre. J'avais un peu peur de ce que Yelena allait bien pouvoir raconter à Cassiopée. Parce que, n'allez pas croire que voilà quoi, mais bon, j'avais pas toujours été sage quand j'étais enfant. Et même adolescent. Mais je n'avais jamais eu de démêlé avec la justice. Sauf peut être à l'époque de mon affaire de dopage. Mais bon, j'avais été innocenté donc cela ne comptait qu'à moitié. Je pris un peu l'air pour me réveillé avant de retourner voir les jeunes femmes qui rangeais leurs affaires. Personnellement, je n'avais pas vraiment besoin d'armoire, ma valise me suffisait. En tout cas, les deux jeunes femmes papotaient joyeusement et cela faisait chaud au cœur à voir. Yelena était comme moi, pour le moins asocial, et la voir parler et rire avec quelqu'un, c'était un instant précieux et pour le moins rare. Lorsque je leur demandais si elles étaient heureuses, les réactions fusèrent des deux côtés comme des fusils mitrailleurs. J'eus un petit sourire: si elles étaient contentes, alors moi aussi je l'étais. Cassiopée s'avança vers moi et m'ébouriffa les cheveux. Ouais enfin, elle essaya. Parce qu'avec mes cheveux coupés courts, bah sa rendait pas trop bien. Mais en tout cas, cela démontrait qu'elle était vraiment heureuse d'être ici. J'éclatais de rire avant de serrer le point et de le poser gentiment sur la joue de la jeune femme.

« Un petit peu mais l'air de la montagne, ça fait du bien et sa ravigote. Et évitons de parler du retour, on vient tout juste d'arriver, mademoiselle. » Mais j'acceptais bien volontiers que la jeune femme conduise sur le trajet du retour. Elle avait déjà conduit ma voiture le soir de mon agression et je lui faisais confiance. C'est pas comme ci elle ne l'avait jamais conduit. Et puis, il y avait principalement que de l'autoroute et avec le régulateur de vitesse, ça allait tout seul. Finalement, Cassiopée demanda ce qu'on allait faire. Je jetais un court regard à Yelena, lui demandant si elle avait des obligations. Mais elle garda le silence, me rendant mettre de la situation. Je proposais alors un tour dans la station, histoire de se dégourdir les jambes après les douze heures de route. Cela nous permettrait de visiter, de sortir Malcolm et puis, surtout, d'acheter les forfaits de remontées mécaniques et de louer le matériel dont Cassiopée avait besoin. Une fois les deux femmes décidés, je partis prendre ma veste de snow dans ma valise. J'étais assez fière de cette veste bleue et blanche que j'avais acheté l'année dernière, en même temps que mon snowboard. Sans me vanter, j'avais assez la classe dedans. Et sur le snow, je pouvais faire mon frimeur. Car,après tout, j'étais un bon snowboarder. Avec les Adamovitch ont allait minimum deux fois par an au ski alors j'avais un très bon niveau. Bon, j'étais pas professionnel non plus mais je tirais assez bien ma carte du jeu. Je passais sa laisse à Malcolm et attendit que les deux femmes sortent de l'appartement pour le verrouiller. Il était à peine dix heures et déjà la station fourmillait de monde. C'était assez animé, surtout dans la rue principale. On commença d'abord par aller faire faire ses besoins à Malcolm puis, direction les caisses des remontées mécaniques. Au programme, tout le domaine pour les 7 jours qui allaient venir. Et franchement, vu la taille du domaine, on allait juste pouvoir s'éclater. 250 kilomètres de pistes, quelque soit la couleur. On allait avoir du temps pour toutes les faire. Sans oublier les pistes de luge et le snowparc, où j'allais passer beaucoup de temps si vous voulez mon avis. J'adorais tout ce qui était freestyle, half-pipe et parcours de bosses. Mais j'attendrais le dernier jour pour y aller, autant ne pas se casser quelque chose dés le premier jour. Surtout que je ne savais pas le niveau de Cassiopée. On allait commencer doucement pour ne pas la dégouter si elle ne savait pas skier et on allait aller en augmentant. Peut être qu'elle arriverait à faire une piste noire d'ici à la fin de notre séjour. Enfin, tout cela ne se ferait que si elle ne savait pas skier. Si elle savait, alors on allait pouvoir s'éclater dés le début. Bon, je dois vous avouer un truc... Yelena et moi, nous étions un peu des malades quand on était tout les deux sur les pistes. Adeptes des tout schuss et surtout du hors pistes. Mais attention, le hors pistes responsable. On était pas du genre à y aller quand le hors pistes était déconseillé voir interdit. Je voulais pas mourir dans une avalanche et en plus que des sauveteurs risquent leur peau parce que j'avais fait le con. Enfin bon, bref. Je suis un peu parti en vrille là... Revenons en au moment présent plutôt que de se perdre en hypotèse. Une fois les forfait en poche, nous prîmes la direction du magasin de location de matériel de ski le plus proche. Pendant que Yelena restait dehors avec son chien, j'accompagnais Cassiopée pour l'aider à choisir son matériel, avec l'aide d'un vendeur. En fait, pour la location du matériel, tout dépendait du niveau de la jeune femme. Bah oui, on allait pas lui donner des skis difficiles si elle ne savait pas skier, on était pas fous, on voulait pas qu'elle tombe et qu'elle se fasse mal. Je laissais Cassiopée entre les mains du vendeur mais tout en gardant un œil sur elle. Je m'y connaissais assez bien en matériel de ski, même si j'étais pas un spécialiste, et je ne voulais pas que le vendeur ne loue un matériel de compétition à Cassiopée. Non pas que le prix soit un soucis mais qui dit matériel de compétition, dit bon niveau. Et si c'était pas le cas de la jeune femme, elle aurait vite fait d'être dégoûtée de skier.

Mais le vendeur fut sympathique et conseilla correctement ma jeune amie. Une fois le matériel choisi, on passa à la caisse. Et là, je me suis promis un truc... Si jamais j'avais l'occasion de repartir au ski avec Cassiopée, je lui achèterais son propre matériel. Parce que bon, j'avais dit que le prix n'était pas un soucis mais quand même, les prix étaient parfois un peu exorbitant... 25€ la journée pour une paire de batons, je trouvais ça un peu... Comment dire... De l'arnaque. Mais cela s'expliquait peut être par le fait que nous étions dans une grande station de sports d'hiver assez connu par les professionnels. Une fois le matériel sous le bras, Cassiopée et moi rejoignîmes Yelena et on reprit la direction de l'appartement. On rangea tout le matériel dans un casier à ski qui nous était réservé et on remonta dans l'appartement. Et il était bientôt l'heure de manger. Mais le frigo était vide. Et là, j'avais juste la flemme d'aller faire les courses. Et je crois que les filles aussi. Alors, j'avais eu l'idée de génie. « Bon, les filles, je vous invite au resto. Le frigo est vide et j'ai la flemme de faire les courses puis la cuisine. On les fera dans l'après midi. »

Sujet: Re: Sports d'hiver, nous voilà Sam 23 Nov 2013 - 23:30

Sports d'hiver, nous voilà
Cassiopée & Alexey & Yelena

J'étais contente de pouvoir prendre des vacances avec mon meilleur ami et une amie commune. Parce que c'était ce que Cassiopée était devenue assez rapidement. Une fois dans l'appartement, je rangeais mes affaires dans l'armoire que nous avions à disposition dans la chambre. J'étais en pleine forme vu la nuit que j'avais passé. En même temps, sur les douze heures de trajet, j'avais bien dormi dix heures et demies. Finalement, Alexey vint nous demander comment cela allait et on lui répondit joyeusement que c'était super comme vacances. Cassiopée poussa même le vice à aller ébouriffer le peu de cheveux qu'Alexey avait sur le caillou. J'eus un petit sourire en coin: sur qu'ils formeraient un jolie petit couple quand ils se rendraient compte qu'ils s'aimaient. Mais vu comment ils étaient aveugles tous les deux, ils allaient avoir besoin de mon aide. Et compter sur moi pour aller fourrer mon petit nez chafouin dans leurs affaires. Finalement, Cassiopée demanda ce qu'on allait faire et Alexey me regarda genre: T'as un truc de spécial de prévu? Mais je gardais le silence, ayant juste prévu de sortir Malcolm pour que mon bout de chou se dégourdisse les papattes. Alors Alexey prit la décision de nous emmener en station pour acheter les forfaits et louer le matériel de Cassiopée. Le temps qu'Alexey enfile sa veste, j'avais changé de chaussures. Bah oui, les converses, c'était pas top pour marcher dans la neige. Alors j'avais enfilé une paire de bottes spécial neige ainsi que ma doudoune blanche. Nous sortîmes de l'appartement, direction la station. J'avais toujours aimé l'ambiance dans les stations de ski. Mais j'étais plus à l'aise dans les petites et celle là était légèrement trop grande pour moi. Pour ne pas être reconnue, j'avais chaussé un bonnet blanc pour aller avec ma doudoune ainsi qu'un col en tricot blanc et une paire de lunettes de soleil. Oui, je sais, y a pas de soleil... Pour le moment. En effet, le ciel était couvert et quelques flocons tourbillonnaient autour de nous de temps en temps. Les forfaits furent rapidement achetés et Alexey prit la direction d'un magasin où louer le matériel pour Cassiopée. Pendant que la jeune femme et mon frère entrait, je restais dehors, à tenir compagnie à Malcolm. Mon jeune chien s'amusait à courir partout, à se rouler dans la neige et à essayer de manger les quelques flocons qui tombaient du ciel. Il était rigolo à voir et, bien vite, des enfants vinrent le voir. Malcolm, très friand de caresses, n'hésita que très peu de temps avant de se précipiter vers les enfants. Je ne pus retenir un sourire. Ce chien allait me rendre complètement gaga. Une fois le matériel loué, on reprit tous les trois la direction de l'appartement pour ranger le matériel qu'Alexey venait de louer pour sa jeune amie et surtout pour manger. Parce que franchement, l'air de la montagne, sa creuse. Sauf qu'on avait oublié un léger détail: le frigo on ne peut plus vide. Alors, Alexey eut l'idée du siècle: il nous invita au restaurant de la station. Sauf que je m'étais bien renseigné et ils ne faisaient que des spécialitées régionales... Donc à base de charcuterie et de fromage. Non pas que j'aimais pas cela mais ma ligne elle, elle détestait. Enfin bon, avec le sport que l'on allait faire par la suite, difficile de dire non.

"Vas pour un resto... Surtout si c'est toi qui invite Al'."

Al', c'était le surnom que j'avais toujours donné à Alexey. En hommage au surnom que le génie donnait à Aladdin. Aladdin avait toujours été mon disney préféré. Ouais, je n'étais pas une adepte des contes de fées nunuches avec la princesse qui doit être sauvé par son prince charmant. Alors adieu les blanche-neige et autre belle aux bois dormant. Je remis la doudoune que j'avais pris le temps d'enlever et suivit Alexey à l'extérieur après avoir glissé mon bras sous celui de Cassiopée. Croyez moi, si c'est deux là n'étaient pas en couple avant la fin de la semaine... Je me faisais bonne sœur.

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Sports d'hiver, nous

voilà !

Je n’avais pas hésité une seconde à dire à Alexey que j’étais super contente d’être là et que ça s’annonçait trop bien, comme vacances. Enfin, je n’avais pas exactement dit ça, mais c’était quelque chose dans le genre et je ne voulais pas qu’il sache pourquoi j’étais si contente. Il connaissait beaucoup de raisons pour lesquelles je l’étais, mais pas la principale. Et taisez-vous, parce que je ne vous avouerai rien, c’est même pas la peine de me le demander ! Je partis ébouriffer le peu de cheveux qu’il avait en le remerciant d’avoir conduit, tout en lui demandant s’il n’était pas trop fatigué et je finis aussi par lui proposer de conduire en retournant à la maison, c’était la moindre des choses. Ben oui quand même, il conduisait très bien, mais très peu pour moi l’idée de le laisser au volant pendant vingt-quatre heures en tout. Il éclata de rire et m’avoua qu’il était un peu fatigué mais que l’air de la montagne lui faisait du bien. Je hochai joyeusement la tête et il ajouta encore qu’il fallait éviter de parler du retour puisqu’on venait d’arriver.

« Je suis d’accord ! Faut d’abord qu’on passe une superbe semaine à trois. »

Desmoulins aux taquets ! Fallait qu’ils profitent de ma bonne humeur, parce qu’une fois rentrée à Etretat, ça allait être beaucoup moins drôle. Enfin, sauf si je pouvais repasser tout mon temps avec ces deux zouaves, là ce serait pareil ! Voilà que je reparle encore une fois du retour… non Cassiopée, c’est pas bien ! Revenons à nos moutons. Je demandai aux deux Russes ce qu’ils comptaient faire et après un petit moment de réflexion, nous nous mîmes en route pour la station après que j’aie enfilé ma veste de ski mauve foncé qui me permettrait de ne pas mourir de froid. Alexey avait aussi mis sa veste – trop la classe, d’ailleurs Sports d'hiver, nous voilà 1588531251

– et Yel avait changé de chaussures parce que c’est vrai que les converses dans la neige, ce n’était pas l’idéal.

Nous étions donc sortis tous les trois, plus motivés que jamais et Yel s’était un peu cachée sous ses lunettes de soleil et son bonnet, pour éviter d’être reconnue. Je l’aimais tellement en tant qu’amie que j’en oubliais qu’elle était célèbre, parfois, alors même si j’avais été un peu étonnée sur le coup, je ne comprenais que trop bien la jeune femme. Non pas que j’avais déjà vécu la même chose, mais je la comprenais quand même. D’ailleurs, c’était un honneur de partir en vacances avec elle, même si le fait qu’elle soit connue ou non m’importait peu, elle était géniale comme elle était. Il s’était mis à neiger un peu et j’enfilai le bonnet noir que j’avais pris avec moi, mes petites oreilles étant beaucoup trop en train de souffrir. Et elles étaient toutes rouges, en plus de ça, j’en étais sûre ! Les forfaits furent rapidement achetés et je suivis Alexey en direction d’un magasin d’équipement de ski et de snowboard qui m’émerveilla. Le nombre de skis qu’il y avait ici était incroyable et ça faisait rêver, mais ça me faisait assez peur en même temps car même si je m’y connaissais un peu, j’étais loin d’être une pro. Pourtant, un vendeur m’embarqua avec lui et me demanda mon niveau – réponse ? Pas débutante mais pas confirmée non plus – et m’indiqua deux sortes de skis en m’expliquant les qualités et les défauts de chacun. Après un petit moment d’hésitation, je fis mon choix et optai pour de jolis skis à planche bleu ciel, tout simples mais assez classes quand même. Une fois à la caisse, Alexey me rejoignit et me paya la location des skis avant que je ne puisse protester. Mais fallait pas qu’il me paye tout ça, je pouvais très bien me démerder toute seule ! Bon, je ne dis pas pour tout le séjour puisque je ne travaillais pas et que je ne gagnais pas des masses d'argent, mais au moins pour certaines choses. Mais soit, on avait toute une semaine devant nous donc il y aurait encore assez d’occasions de faire un cadeau à mes deux amis.

Nous retournâmes alors à l’appartement pour aller déposer tout ça et Alexey nous proposa gentiment un resto, vu que le frigo ne pouvait être plus vide et qu’il avait la flemme d’aller faire les courses. Je ris, amusée, puis écoutai la réaction de Yelena. Bon ben, puisqu’elle était partante, moi aussi !

« Ca me va, allons-y ! »

Répondis-je joyeusement. Qu’est-ce que ça faisait du bien d’être en forme comme ça. Je n’avais aucun souci à me faire pendant toute une semaine, pas de cours à gérer, pas de cheval à monter ou à soigner, non, rien de tout ça ! Je devais simplement m’éclater pendant sept jours et revenir reposée, voilà tout. Et j’allais tout faire pour atteindre cet objectif, soyez-en sûrs. Finalement, nous nous mîmes donc en route et Yel me prit le bras, chose qui me fit sourire de plus belle et d’un regard malicieux, j’invitai Alexey à venir me rejoindre de l’autre côté, enfin à prendre mon autre bras. Ben oui, on n’allait pas le laisser tout seul, quand même hein Sports d'hiver, nous voilà 1950736702

Je sais, je cherche des excuses… Mais j’aimais bien être tout près de lui. Mon dieu, je crois que je deviens vraiment folle. Encore plus qu’avant, je veux dire. Et ce n’est pas vraiment désagréable. Mais folle comment ? Folle de lui ?

En sortant de l’appartement, je m’arrêtai au premier restaurant sur notre chemin et posai mon regard sur le nom. L’ours blanc ? Rien que le nom, j’adhérais ! Je jetai un petit coup d’œil au menu et aux prix, qui étaient plutôt raisonnables malgré que tout soit assez cher ici. Je lançai un regard interrogatoire à mes deux amis et après avoir eu leur confirmation, nous entrâmes dans le petit bâtiment et tout de suite, le feu de la cheminée nous réchauffa. Je soupirai d’aise et souris une nouvelle fois, suivant les deux amours vers une des tables. Une fois installés, un serveur arriva et je commandai une tartiflette, laissa mes amis faire leur choix, puis je leur demandai avec un petit sourire mignon :

« Alors, expliquez-moi, comment vous vous connaissez, tous les deux ? Parce que j’avoue que j’ai pas tout compris, en fait. »

Cassiopée & Alexey & Yelena

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Cassiopée, Yelena & Alexey.

Vous voulez que je vous dise? J'étais certainement le plus heureux des hommes qui puissent exister. J'avais retrouvé ma meilleure amie que j'avais un court instant pensé perdre à jamais, si elle ne se réveillait pas de son coma, et j'était également en compagnie d'une jeune femme que j'appréciais énormément, peut être trop si vous voulez mon avis. Parce qu'après tout, nous n'étions qu'amis. Enfin bon, bref. Nous étions tous les trois dans une super station de sports d'hiver et je n'allais pas laissé un événement extérieur venir gâcher la fête. Mais déjà, il allait falloir trouver un restaurant car le frigo était vide de chez vide et là, juste... La flemme attitude. Parce qu'on était quasiment tout en haut de la station et les commerces étaient quasiment tout en bas... Alors il allait falloir descendre à pieds par le petit chemin que nous venions d'emprunter, faire les courses (chose que j'avais toujours détesté), puis remonter avec nos sacs bien remplis et super méga trop lourd. Cela nous prendrait bien entre trente minutes et une heure alors non, il était hors de questions que j'attende pratiquement treize heures pour manger. J'avais faim non mais oh! Alors, ni une ni deux, j'invitais mes deux amis au restaurant. La réaction de mes deux compagnes de vacances ne se fit pas attendre. Je renfilais ma veste et direction le cœur de la station.

En descendant à la station, je vis Yelena prendre le bras de Cassiopée. Et là, j'étais réellement heureux. Savoir que ma meilleure amie, celle que je considérais comme une soeur, pouvait réellement apprécier Cassiopée, jeune femme qui comptait de plus en plus pour moi, c'était juste le pieds. Cassiopée me prit le bras et je ne pus retenir un sourire. Ce fut Cassiopée qui choisit le restaurant. Après tout, je me fichais pas mal d'où on mangeait tant que l'on mangeait. Oui, parfois, je pouvais être un véritable ventre sur pattes et j'assumais mais alors pleinement. J'étais aussi gourmand que je pouvais être déconneur alors, c'est dire. En tout cas, on observa tous les trois la carte et Cassiopée pénétra la première dans le restaurant. Nous fûmes accueillis par un feu de cheminée qui nous réchauffa. Bah oui, dehors, il devait faire minimum zéro degré vu qu'il continuait de neigeotter. Je m'installais à côté de Cassiopée, en face de Yelena. Un serveur vint nous apporter la carte et je dois dire que j'eus du mal à choisir. Tout avait l'air bon. Mais le choix fut rapide. mes yeux étaient tombés sur une pizza avec des morceaux de reblochon et de jambon de pays... Le rêve. Nous commandions donc. Pour Cassiopée, ce fut une tartiflette, pour moi, ma fameuse pizza qui me faisait saliver d'avance et pour Yelena... Bah c'était un nom trop galère pour que je m'en souvienne. Comme boisson, j'avais commandé une bouteille de coca. Je ne buvais aucun alcool en dehors des fêtes de fin d'années et des anniversaires. Pendant que nous attendions d'être servi, Cassiopée demanda comment nous nous étions connu, Yelena et moi. « Oula... T'es sur de vouloir entendre cette histoire? »

Mais il semblerait que oui, que Cassiopée avait réellement envie d'entendre quel petit con j'avais été à 2 ans, avant de rencontrer Yelena. Nan mais quand je vous dit petit con, je ne mâchais pas mes mots. J'avais été insupportable, que cela soit avec ma mère, mon père ou même ma soeur quand ces deux derniers étaient toujours vivants. Rien que de penser à ma soeur, j'eus un petit pincement au cœur. Cette dernière avait fugué quand elle avait 15 ans et moi 10. Du moins, on avait toujours pensé que cela avait été une fugue. Sauf ma mère. Elle n'avait pas arrêté de penser que sa fille avait été kidnappée puis assassinée par un malade. Mais personnellement, je me faisais très bien à l'idée que ma sœur avait fugué, c'était moins traumatisant pour moi. Parce que même si je considérais Yelena comme ma sœur, ma vraie sœur me manquait terriblement. Mais je m'étais un peu éloigné du sujet. Ce dernier était comment Yelena et moi nous étions rencontrés. Toute cette histoire remontait à il y a 26 ans maintenant. Peu de gens pouvaient se vanter d'avoir une amitié aussi longue et qui tenait malgré les épreuves. « Pour commencer, il faut savoir que j'étais... Comment dire... Un sacré petit branleur quand j'avais deux ans. Je ne faisais que des conneries. Et puis, un jour où j'étais malade, ma mère m'emmena avec elle à son travail. A l'époque, mon père était secrétaire d'état dans un ministère russe. Cette journée là, j'avais passé une grande partie de la journée couchée dans le bureau où mon père travaillait. Mais, aux alentours de seize heures, n'en pouvant plus, je m'étais levé et j'avais marché dans le ministère. Et au détour d'un couloir, j'avais percuté un petite fille de deux ans qui marchait main dans la main avec sa mère. Cette petite fille, c'était Yelena. Bien sur, Madame Adamovitch se demanda qui j'étais et elle demanda à mon père s'il savait qui j'étais. Après cet épisode, mon père m'emmena avec lui au ministère jusqu'à ce que je soit en âge d'aller à l'école. Bien sur, entre temps, je m'étais grandement lié d'amitié avec Yelena et on nous envoya dans la même école. »

C'était réellement la première fois que je parlais de mon père à quelqu'un d'autre que Yelena. Même avec ma mère, je refusais d'aborder le sujet de mon paternel. C'était comme pour ma sœur, trop traumatisant de ne pas savoir ce qu'il était devenu quand ma mère s'était exilé en France pour éloigner la guerre froide de ses deux enfants. Je tournais les yeux vers Yelena, voir si elle avait quelque chose à rajouter.

Sujet: Re: Sports d'hiver, nous voilà Dim 24 Nov 2013 - 14:07

Sports d'hiver, nous voilà
Cassiopée & Alexey & Yelena

Le temps était maussade et j'espérais qu'il allait se dégager dans la semaine parce que je détestais skier alors qu'il neigeait. Mais marcher sous la neige, c'était d'un romantique, surtout pour les deux autres personnes qui étaient avec moi. Enfin bon, pour l'instant, on se trouvait dans l'appartement quand Alexey nous proposa d'aller au restaurant. Sois disant monsieur avait la flemme d'aller faire les courses puis de cuisiner. En même temps, je comprenais qu'il ne voulait pas faire une montée assez rude avec des sacs de courses plein à craquer. Alors, j'avais accepté volontiers un bon petit restaurant. Et Cassiopée fit la même chose. On allait bien s'amuser parce que j'avais déjà une idée de quoi faire pour l'après midi... Une petite descente sur les pistes de luge, cela tenterait certainement Cassiopée et mon frère. Personnellement, j'adorais faire de la luge et j'avais eu la bonne idée de demander à mes parents d'en inclure à mes affaires de ski. Mais il n'y en avait que deux. Alors il faudra que Cassiopée et Alexey partage la même luge. Ouais, je sais, j'étais machiavélique quand je voulais. Mais bon, pour l'instant, on avait rendez vous dans un petit restaurant de la station pour manger. Marchant dans la rue, je glissais mon bras sous celui de Cassiopée qui glissa son autre bras sous celui d'Alexey. Nous étions une sacrée bonne brochette tous les trois, à sourire à pleines dents. C'était mes premières vacances au ski sans mes parents et je devais dire que c'était agréable de pouvoir ce qu'on voulait sans avoir à rendre des comptes.

Alors que nous marchions dans la station, Cassiopée s'arrêta devant un restaurant et on entreprit de regarder la carte. Les prix étaient abordables et les plats avaient vraiment l'air bon. Alors, quand Cassiopée nous demanda ce qu'on en pensait, je n'hésitais pas à lui banco. On pénétra donc dans le restaurant où nous fûmes accueillis par un feu de cheminée qui réchauffa mes os. C'était toujours plus agréable que le froid qu'il faisait à l'extérieur même si je n'avais pas spécialement froid. Un serveur vint nous installer à une table et nous distribua des menus. Personnellement, j'allais prendre un plat du jour, un risotto à la tomme de Savoie qui avait l'air sublime. Le serveur revint et nous pûmes commander avant de se remettre à parler le temps que les plats n'arrivent. Cassiopée demanda alors un peu plus d'explications sur les conditions de la rencontre entre Alexey et moi. Ce dernier n'hésita qu'un court instant avant de parler. Je haussais un sourcil étonné: C'était la première fois que je l'entendais parler de son père avec une autre personne que moi même. Mais ce qui m'étonna moins, c'est qu'il ne fit aucune mention de sa grande sœur, disparu il y a maintenant 18 ans. C'était encore trop douloureux pour lui, il avait adoré sa sœur. Et sa fugue avait été un réel traumatisme pour Alexey qui, depuis, refusait de parler de Sofya. Très peu de gens connaissaient l'existence de Sofya et je me doutais que si Alexey n'en parlait pas à Cassiopée, cela voulait qu'elle n'était pas au courant de la triste vie de famille de mon frère. Même si nous étions frère et sœur de cœur, jamais je ne pourrais remplacer la présence ou plutôt l'absence de Sofya dans le cœur d'Alexey. Mais peut être qu'avec Cassiopée, on pourrait aider le jeune homme à refermer cette blessure qui était encore profonde et ouverte.

Finalement, Alexey se tourna vers moi pour me demander si j'avais des choses à rajouter. Je secouais la tête, il avait fait un beau résumé et j'avais trop peur de mentionner des choses dont il ne voulait pas encore parler. J'espérais juste que mon visage n'avait pas trahi l'étonnement ni la tristesse suivant le discours du jeune homme. Parce que, même si je ne la connaissais que peu, j'avais beaucoup apprécié Sofya et sa fugue avait été un choc. Bon, je m'en étais remise assez rapidement, faisant mon deuil. Mais pas Alexey. Alors que j'allais poser une question, nos plats arrivèrent. On commença à manger en silence et je devais dire que j'avais très bien choisi mon plat. Le riz avec la tomme de Savoie, c'était juste divin. Profitant qu'Alexey avait la tête ailleurs, je lui piquais un bout de sa pizza. Mais à choisir, je préférais de loin mon risotto. Je laissais ma fourchette en suspens avant de passer mon regard entre Alexey et Cassiopée. Je mettais les pieds dans le plat tout de suite ou j'attendais un peu? J'étais tiraillé entre le fait de me dire que si je faisais cela, je risquais de mettre mes deux amis dans une fâcheuse situation mais en même temps, j'étais trop curieuse pour garder ma langue dans ma bouche.

"Alors Cassiopée, tu as quelqu'un dans ta vie ? A part Alexey, je veux dire."

Et voilà, j'avais pas pu me retenir. Sur qu'Alexey allait vouloir m'égorger mais je ne pouvais pas me retenir de dire des conneries. C'était au dessus de mes forces et mon meilleur ami le savait. Je ne pus que leur faire un grand sourire avant de replonger mon nez dans mon risotto, incapable de contenir un petit rire qui naissait dans ma gorge. J'espérais que Cassiopée avait compris où je voulais en venir parce que sinon, j'allais devoir être cash. Là, j'avais un peu noyé le poisson par une formulation qui laissait planer un doute mais je savais parfaitement où je voulais en venir: était elle amoureuse oui ou non? Et je voulais une réponse à ma question. Et si c'était oui, je voulais savoir de qui!

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Pas de doutes là-dessus : nous étions comiques à voir, tous les trois. Un petit trio de bonne humeur, d’énergie qui papotait joyeusement en marchant dans la rue bras-dessus bras-dessous direction le restaurant, éclatant de rire à la moindre remarque. C’est clair que ça me changeait ! Mais c’était vraiment top. Finalement, après avoir marché dans la neige pendant quelques minutes à la recherche d’un bon resto, nous étions tombés un peu par hasard sur l’Ours Blanc, qui proposait des plats régionaux à un prix raisonnable, contrairement à d’autres restaurants que j’avais aperçus sur notre chemin en revenant de la location du matériel de ski. Nous nous étions rapidement concertés avec mes deux amis mais le choix avait vite été fait, puisqu’Alexey semblait crever de faim et j’avoue que je n’allais plus tenir longtemps, moi non plus. Nous étions donc rentrés dans ce petit bâtiment et tout de suite, une vague de chaleur était venue nous réchauffer les joues. Bon, les deux Russes à mes côtés avaient l’habitude du froid et ça ne leur faisait pas grand-chose, mais moi j’allais crever si ça continuait, surtout que pour la route en voiture, je ne m’étais pas habillée très chaudement et que j’avais simplement enfilé une veste de snow pour sortir. Et vous voulez entendre un truc trop mignon de ma part ? D’accord, comme vous voulez. Rien que la présence de ces deux n’amours me réchauffait le cœur et me faisait sourire à pleines dents, quoi qu’ils fassent. C’est beau, hein ? Oui, et c’est incroyablement sincère, en plus de ça.

Nous nous étions tranquillement installés à une petite table un peu à l’écart à l’aide d’un serveur et il nous avait distribué les menus. Pour ma part, j’avais rapidement opté pour une tartiflette, plat incontournable dans la région où l’on se trouvait, et j’avais laissé mes deux amis faire leurs choix. Une fois le serveur reparti, j’avais demandé à Alexey et Yelena de m’expliquer plus précisément comment ils s’étaient rencontrés, car je n’avais pas tout compris. Le jeune homme me demanda alors si je voulais réellement connaître cette histoire et je hochai vivement la tête, impatiente de l’entendre raconter tout ça. Et il commença à raconter leur histoire d’une voix entraînante. Tout le long, un sourire attendri s'était affiché sur mon visage et je ne pus m’empêcher de fondre devant une telle histoire, tellement adorable et tellement innocente. Il tourna alors les yeux vers Yelena pour lui demander si elle avait encore quelque chose à ajouter et celle-ci secoua la tête, tandis que je répondis :

« C’est tellement beau… C’est incroyable qu’un lien pareil puisse s’installer entre deux personnes et surtout, qu’il puisse durer comme le vôtre… » J’en étais devenue rêveuse et secrètement, je les enviais. Je n’avais jamais eu l’occasion de vivre une telle chose et pourtant, j’aurais tellement aimé que ce soit le cas. Je fis basculer mon regard d’Alexey à Yelena et inversement, un léger sourire adorable aux lèvres. Ils étaient trop mignons. Et je sais que j’abuse de ce mot, mais il n’y en a pas d’autre pour décrire la situation. « Vous avez de la chance de vivre un truc pareil, vous savez. Moi, mon caractère pourri fait que je me lie rarement d’amitié avec les gens… vous êtes une exception. » Je pris mon verre de Fanta, que j’avais commandé au passage, en main et le levai tout en disant : « A vous ! »

J’invitai mes deux amis à toaster à leur santé et à leur amitié, surtout. Quelques minutes après, le serveur arriva avec nos plats et je le remerciai brièvement, avant d’attaquer ça tout de suite. Je vis Yel piquer un bout de pizza au jeune homme, qui ne sembla rien remarquer, et je lançai un sourire amusé à la jeune femme, reprenant une bouchée de mon plat, qui était vraiment succulent. Le nez presque plongé dans mon assiette, je ne vis pas le regard de la blonde sur nous deux et sa question après le petit silence qui suivit me cloua sur place. Je manquai d’ailleurs de m’étouffer avec une bouchée de tartiflette et dus me forcer à ne pas trop tousser, mais ne pus m’empêcher de le faire quand même un peu. Je me repris et posai un regard incertain sur la jeune femme, ne sachant pas du tout quoi répondre, pour le coup. La vérité ? Non, c’était bien trop risqué et puis je ne savais même pas ce que je voulais ou ce que je ressentais réellement. Tout doucement, les joues sûrement toutes rouges j’osai donc :

« Euhm non… personne pour le moment. » Je baissai les yeux, gênée, et repris une bouchée de mon plat, n’osant plus regarder dans la direction du jeune homme à mes côtés, ni même dans celle de Yelena. J’hésitais à ajouter quelque chose. Mais ça gênerait peut-être Alexey, c’était même presque évident. Presque en chuchotant, n’osant pas le dire très haut, très fort, je me lançai quand même : « Mais j’ai beaucoup aimé vivre avec Alexey ces dernières semaines. »

Tais-toi et mange, miss pipelette. Je repris une gorgée de ma boisson et osai un petit coup d’œil dans la direction de mon ami, puis me reconcentrai tout de suite sur ma fourchette en la fixant, ne sachant plus quoi faire, pour le coup. J’avais peut-être été trop directe, non ? Alors que je ne savais même pas ce que j’attendais de lui. Je ne comprenais pas mes sentiments, c’était très vague et j’avais zéro expérience en matière d’amour, alors c’était vraiment compliqué. Pourtant, j’étais presque sûre qu’il n’en faudrait que très peu pour me faire craquer pour de bon. Je le sentais, et ça, c’était une pensée bien réelle dont je ne doutais quasiment pas.

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Cassiopée, Yelena & Alexey.

Nous étions bien dans ce restaurant. Même si je trouvais qu'il ne faisait pas spécialement froid dehors. En même temps, j'avais eu la bonne idée de glisser un sous pull sous mon pull et de mettre ma grosse veste de snowboard. Mais je savais que Cassiopée n'était pas une habituée des températures trop froides. Je l'avais bien vu lors d'Halloween, lorsque nous avions passé la soirée ensemble. Cassiopée avait fini avec ma veste de costume sur les épaules. Et là, elle était certes en manche longue mais elle avait juste passé un petit haut tout froid sous sa veste de snow. Alors elle devait être bien contente d'être rentrée dans un restaurant où une douce chaleur était venu l'accueillir. Toujours est il que maintenant que nous étions installés assez calmement à une table, Cassiopée demanda à l'un d'entre nous de lui expliquer comment nous nous étions rencontrés. Et j'avais bien vu au fil de mon histoire que Yelena tiquait sur certains détails. Oui, je parlais de mon père à Cassiopée mais je ne me voyais pas parler de ma sœur à la jeune femme. En tout cas, Cassiopée semblait trouver l'histoire à son goût car elle avait pris un air juste trop mignon qui aurait fait fondre le plus grand iceberg possible. Lorsque Cassiopée se remit à parler, disant que c'était une histoire incroyable, j'échangeais un regard avec Yelena. Ma jeune amie avait totalement raison. Rien jusqu'à présent n'avait pu briser notre amitié et je savais désormais que rien ne pourrait le faire car nous étions trop proche et trop soudés pour supporter d'être séparé. Par dessus la table je donnais une petite pichenette sur le nez de Yelena, chose que je ne faisais qu'avec elle. Mais il y avait des gestes que je ne faisais qu'avec Cassiopée alors cette dernière n'avait pas à se sentir jalouse. Par exemple, je n'avais jamais pris Yelena dans mes bras quand cette dernière se réveillait après un cauchemar. Simplement parce que la jeune femme ne me l'avait jamais laissé faire la fois où j'avais essayé. Et après, je n'avais jamais réessayé de le faire. Je reportais mon regard vers Cassiopée et eus un petit sourire quand cette dernière ajouta qu'elle avait un trop mauvais caractère. « T'inquiète pas, moi, je t'...Adore comme tu es. »

Oui, ma langue avais faillit fourcher. J'avais faillit dire « t'aime » mais je n'était pas totalement sur que c'était réellement ce que j'éprouvais pour Cassiopée. Même si je savais que cela s'en rapprochait. Enfin bon, stop, arrêtons de nous perdre en conjoncture. Je portais un toast avec mon verre de coca avec les deux jeunes femmes. Je me mis à manger un bout de ma pizza mais Yelena profita que j'avais le regard ailleurs pour piquer un morceau de ma pizza. J'avais bien remarqué en retournant à mon assiette qu'il me manquait un petit morceau de pizza. Mais loin de moi l'idée d'en vouloir à ma sœur, car je savais pertinemment que c'était elle qui était derrière tout cela. Au même moment, Yelena demanda si Cassiopée avait quelqu'un dans sa vie. Heureusement que je n'avais rien dans la bouche sinon je crois que je me serais étouffé. Je ne pus m'empêcher de jeter un regard noir à ma sœur quand j'entendis que Cassiopée s'était légèrement étouffé à cause de ce qu'elle avait dit. Cassiopée lui répondit que non, qu'elle n'avait personne. Pour le coup, je fus déçu. Pourquoi? Mais je vous en pose des questions moi?! Nan je crois pas alors lâchez moi... Je pris une bouchée de ma pizza quand Cassiopée ajouta doucement quelque chose. Je manquais de m'étouffer pour le coup et je dus boire une gorgée de ma boisson pour faire passer mon morceau de pizza. Ainsi, elle avait apprécié les quelques jours que nous avions passé tous les deux? Vous m'en voyez flatter. J'eus un petit sourire avant de me pencher sur la jeune femme et de l'embrasser doucement sur la joue. « Moi aussi Cassio'. Moi aussi. »

On termina de manger assez rapidement avant de commander le dessert. Yelena garda le silence mais je sentais qu'elle préparait quelque chose malgré tout. Une fois le dessert commandé et mangé, nous pûmes sortir après avoir payé l'addition. Le ciel c'était dégagé pendant que nous mangions et un beau soleil brillait à présent sur la station. Je me glissais entre les deux jeunes femmes et les embrassai chacune sur la joue avant de les prendre par les épaules. Je leur proposais alors de continuer à se balader sans moi parce que j'étais fatiguée. Je repris la route de l'appartement seul, repensant à ce que Yelena avait dit pendant le repas. Etait elle au courant de quelque chose que je ne savais pas à propos de Cassiopée? Une fois à l'appartement, j'ôtais ma veste et m'installais sur le lit où j'allais dormir pendant toute la semaine. Je ne mis qu'un court instant avant de m'endormir, couché sur le dos, un bras sur les yeux pour les protéger du soleil qui brillait désormais dehors. Je comptais dormir juste quelques minutes avant d'appeler Yelena ou Cassiopée pour savoir où elles étaient et les rejoindre pour passer le reste de l'après midi avec elles avant d'aller faire les courses.

Sujet: Re: Sports d'hiver, nous voilà Mar 26 Nov 2013 - 20:13

Sports d'hiver, nous voilà
Cassiopée & Alexey & Yelena

J'étais assez fière de ma connerie. Bon, ok, j'avais mis les deux protagonistes mal à l'aise mais s'il fallait ça pour qu'il se rende compte qu'ils s'aimaient tous les deux, j'étais prête à tout. Même à les enfermer dans une même pièce juste en sous vêtements. Oui, pour le bonheur de mes deux amis, j'étais capable de tout. Et là, la chute. Cassiopée avait dit qu'elle n'avait personne dans sa vie. Nan mais Cassio' c'était pas ça que je voulais entendre. Et là, le en ce moment m'avait bien plus. Cela voulait dire qu'elle avait des vues sur quelqu'un. Et j'espérais grandement que cette personne était mon frère de meilleur ami, j'ai nommé Alexey. Et croyez moi, je n'allais pas les lâcher de sitôt maintenant que je savais ça. En tout cas, la fin du repas se passa dans le calme et dans la bonne humeur. On commanda des desserts et pour ma part, j'optais pour une crème brûlée faite maison. Une fois le dessert avalé et l'addition payé, je sortis du restaurant accompagné par Cassiopée et Alexey. D'ailleurs ce dernier nous embrassa sur la joue avant de nous prendre par les épaules. Il nous annonça alors qu'il allait rentrer à l'appartement, nous laissant l'après midi entre filles car monsieur était fatigué. En même temps, il était près de quatorze heures de l'après midi et il n'avait dormi que trente minutes cette nuit alors qu'il avait fait toute la route. Personnellement, je l'excusais pleinement de nous abandonner. Une fois le jeune homme parti, je pris la jeune femme par le bras et entrepris de marcher à ses côtés. C'était agréable de marcher uniquement entre filles.

Rapidement, nos pas nous menèrent aux pieds des pistes de ski et à la tête des pistes de luge. Je n'avais pas envie d'attendre la journée de demain pour commencer à glisser. Même si les forfaits de ski étaient valides à partir de demain, les pistes de luge étaient ouvertes à tout le monde, forfait ou pas. Je tournais les yeux vers Cassiopée, lui demandant silencieusement si cela l'intéressait. Je finis par faire demi tour, direction l'appartement pour récupérer les luges et peut être Alexey si ce dernier était réveillé. On marcha calmement, histoire de laisser un peu plus de temps au jeune homme pour se réveiller même s'il ne savait pas qu'on arrivait. Une fois devant l'appartement, je posais mon doigts sur ma bouche genre 'chute, pas de bruit'. J'entrais doucement dans l'appartement, Cassiopée sur les talons. Un regard dans le salon m'apprit qu'Alexey dormait toujours. Ouf, on ne l'avait pas réveillé. Laissant la jeune femme dans le salon, j'allais dans la chambre. J'avais moi même rangé les luges alors j'allais rapidement les retrouver. Mais je fis durer le plaisir de laisser Cassiopée et Alexey ensemble, même si ce dernier dormait.

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Sports d'hiver, nous

voilà !

Yelena m’avait vraiment prise au dépourvu, là. Tellement que j’avais failli m’étouffer et que j’avais eu tout le mal du monde à ne pas tousser, pourtant c’était une question comme les autres mais je savais où la blonde voulait en venir. Enfin, à mon avis, elle voulait me faire avouer que j’avais des sentiments pour son meilleur ami mais le fait qu’elle le fasse avait un peu eu l’effet contraire. Je m’étais renfermée sur moi-même et je n’avais rien avoué du tout, d’ailleurs j’avais fait tout le contraire et ça n’avait pas dû lui plaire. Mon mauvais caractère refaisait surface et malgré que je ne veuille pas, je ne pouvais rien y faire. J’adorais Yelena, pas de doutes là-dessus, mais je n’aimais pas ce genre de questions parce qu’il se cachait tout un truc derrière et j’avais l’impression d’être prise au piège, comme dans un coin de la pièce sans pouvoir faire demi-tour et je n’aimais pas du tout ce sentiment. Pourtant, vu que je ne me voyais ni casser l’ambiance ni décevoir Yelena, j’osai quand même avouer que j’avais passé un très bon moment avec Alexey en lui tenant compagnie ces dernières semaines et je le vis s’étouffer un peu aussi, enfin c’est ce que je crus apercevoir. Bien, on était quittes. Il eut un petit sourire et se pencha sur moi pour m’embrasser sur la joue, disant que lui aussi avait passé un bon moment. Mon sourire se fit léger mais quand même toujours un peu mal à l’aise, mais ce sentiment d’inquiétude disparut au fil du repas, qui se passa merveilleusement bien.

Finalement, nous nous retrouvions dehors et nous étions heureux de constater que le ciel s’était dégagé pour laisser place à un agréable soleil qui réchauffait un peu le paysage. Un peu, j’ai dit, parce qu’il faisait toujours très froid, mais très peu pour moi l’idée de m’en plaindre. Le jeune homme nous prit toutes les deux par l’épaule et nous embrassa sur la joue, chose qui m’arracha un petit sourire amusé. Après quelques petites minutes de promenade, Alexey nous proposa de nous laisser seules toutes les deux parce qu’il était fatigué et je ne pus m’empêcher de faire la moue mais je me remis à sourire juste après, après tout il avait tout à fait le droit de rentrer parce que mine de rien, il n’avait quasiment pas dormi cette nuit. Loin de moi l’idée de lui en vouloir et je lui fis d’ailleurs part de cette pensée, avant de le regarder s’éloigner tout seul, puis je me reconcentrai sur Yelena qui m’avait repris le bras entretemps. Elle était vraiment trop n’adorable, celle-là, en plus quand on la connaissait bien elle avait un super caractère, contrairement à ce qu’on disait sur elle. Elle avait souvent l’air un peu distante mais une fois qu’on apprenait à la connaître, ça allait beaucoup mieux et elle s’avérait être une jeune femme pleine de vie et géniale à côtoyer. En marchant, je ne pus m’empêcher de lui dire :

« Quelle idée de me poser cette question au resto, tout à l’heure ! Tu m’as coincée, c’est fourbe ! » Je ris et la pinçai au niveau de la hanche, puis, un sourire malicieux aux lèvres, je lui demandai : « Là, j’ai le droit de te retourner la question… Y’a quelqu’un dans ta vie en ce moment ? »

Parce que mine de rien, elle n’en avait encore jamais parlé ouvertement et après ce qu’elle m’avait demandé, je trouvais que j’avais tout à fait le droit de lui poser la même question, non ? Surtout que ça m’intéressait pas mal et mon côté curieux refaisait surface, alors elle avait intérêt à m’expliquer tout ça ! J’en profitais d’ailleurs d’être seule avec elle pour lui demander ça, même si Alexey était sûrement le premier à le savoir si jamais il se passait quelque chose d’important dans la vie de Yelena. Un meilleur ami, c’est fait pour ça, mais pourtant, le fait d’être seules entre filles me rassurait un peu, en réalité. J’avais moins peur de dire certaines choses et même d’exprimer mes sentiments. C’est pourquoi j’ajoutai encore, doucement et un peu hésitante :

« Tu sais, tout à l’heure… » Je me mordis la lèvre, changeant presque d’avis, pour le coup. Mes joues rougirent sûrement et tout en fixant mes pieds, je continuai quand même : « J’ai pas été tout à fait honnête. Enfin, je veux dire, y’avait Alexey à côté de moi et… » Je soupirai et terminai en un coup : « J’ai peut-être bien quelqu’un en tête. Mais je ne sais pas exactement ce que je ressens et j’arrive pas à comprendre mes sentiments, alors c’est compliqué. Mais j’apprécie fort quelqu’un, oui. »

Pourtant, je m’autorisai à taire son nom, il ne fallait pas qu’elle sache tout en une fois. Sauf que là, c’était évident qu’elle devinerait. Mais je ne comptais pas l’avouer de sitôt, sinon elle allait me taquiner avec ça, encore plus que maintenant et je n’avais pas vraiment besoin de ça. Un peu ça allait et c’était même trop mignon, mais il ne fallait pas exagérer parce que sinon c’en devenait vraiment gênant. Après un petit moment de marche, nous arrivâmes au pied des pistes de ski et à la piste de luge et lorsque Yelena m’interrogea du regard, je hochai la tête avec un petit sourire complice, bien partante, pour le coup. On fit alors demi-tour direction l’appartement pour aller chercher les luges et je remarquai que Yelena marchait lentement pour laisser un peu plus de temps à Alexey, chose qui m’allait très bien parce que le pauvre allait vraiment crever de fatigue avant la fin de la journée, sinon. On discuta de tout et de rien sur le chemin et les rigolades n’étaient pas rares, chose qui me fit trop du bien, encore une fois. J’étais d’humeur légère et le fait que je n’aie aucun souci en tête m’apaisait et me donnait envie de rire et de m’amuser. Ca faisait bien trop longtemps que je n’avais plus été dans un état pareil.

Une fois devant la porte de l’appartement, Yel posa son doigt sur ses lèvres pour m’inciter à garder le silence et c’est ce que je fis, la suivant tranquillement dans le salon. Le jeune homme semblait toujours profondément endormi et je laissai la jeune femme s’éloigner, avant de m’approcher de son lit, un sourire attendri aux lèvres. Quand je vous disais qu’il était mignon quand il dormait ! Je m’assurai que Yelena soit bien toujours dans la chambre, avant de m’asseoir sur le lit, de me pencher sur Alexey et de lui poser un petit baiser sur la joue, comme il avait fait pour me réveiller moi, sauf que lui s’était plutôt dirigé vers mon front. J’accompagnai mon geste de paroles et lui dis doucement :

« Alexey, on va faire de la luge… Tu veux venir ? » Lorsqu’il ouvrit les yeux, je souris doucement et poursuivis : « Tu peux aussi rester là si tu veux hein, on ira rien que toutes les deux, dans ce cas. »

Cassiopée mode toute gentille et attentionnée on ! Bon, on devait peut-être profiter de ces vacances, mais il avait le droit de se reposer quand même hein, et s’il n’avait pas envie de venir il n’était pas obligé. Passer un moment avec Yelena ne me déplaisait pas, même si c’était largement mieux avec le jeune homme, quand même. Quand la blonde revint dans le salon, je me relevai d’un coup en rougissant, par réflexe, n’aimant pas être vue assise sur son lit comme ça. Bon, elle savait que j’avais dormi à ses côtés et tout ça mais quand même… c’était gênant !

Cassiopée & Alexey & Yelena

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Cassiopée, Yelena & Alexey.

Je ne saurais vous dire combien de temps j'avais dormi. Mais cela faisait juste le meilleur bien du monde. J'aimerais bien vous voir tenir une journée en ne dormant que trente minutes avec une route d'à peu près douze heures. J'étais juste naze quand j'étais rentré dans l'appartement et je m'étais effondré sur le lit, m'endormant presque instantanément. Ce fus un sommeil digne d'une sieste sans rêve ni images désagréables. M'enfin, j'aurais bien aimé avoir des images agréables. Enfin bon, j'avais dormi peut être une bonne demie heure jusqu'à ce que les jeunes femmes ne rentrent de leur promenade. Je ne les entendis pas rentrer, elles avaient fait le moins de bruits possible et je leur en était très reconnaissant. Parce que si elles étaient rentrées dans l'appartement en rigolant comme je sais pas quoi et que j'avais été réveillé de cette façon, je crois que je n'aurais pas été de bonne humeur. Bon, il y avait pire comme réveil, n'est ce pas Yelena? Mais quand même, y avait plus agréable comme réveil. Un réveil en douceur, comme j'eus droit de la part de Cassiopée. Je ne sentis pas le lit légèrement s’affaisser quand elle vint s'asseoir à côté de moi et je repris légèrement pieds avec la réalité quand je sentis ses lèvres sur ma joue. Je l'entendis alors me dire qu'elle et Yelena partaient faire un tour sur les pistes de luge et elle me proposa de venir avec elles deux. J'ouvris alors les yeux après avoir écarté mon bras et le posais sur Cassiopée. Je frottais mes yeux, encore sous le coup de mon sommeil et regardait ma montre. J'avais bien dormi aux alentours de quarante-cinq minutes. Et le réveil avait été parfait, de quoi me donner encore plus de forces que le sommeil lui même. Parce que Yelena ne m'aurait jamais réveillé ainsi. Cette dernière pouvait être une vraie garce quand elle le voulait même si elle c'était calmé depuis ses deux accidents de voiture. Mais juste un petit peu quoi. Alors être réveillé par Cassiopée c'était juste super agréable. Je me redressais sur le lit, prenant appuis sur l'oreiller. Au même instant, Cassiopée se redressa en vitesse, rougissant à vue d'oeil. Tournant la tête, je vis que Yelena était de retour dans le salon, les deux luges dans les mains. Ah oui, on avait que deux luges. Bah, je suis sur que Yelena allait se battre pour que je partage au moins une fois la mienne avec Cassiopée. Mais sur le coup, j'en voulais quand même un petit peu à Yelena. Bah oui, à cause d'elle, Cassiopée c'était écarté de moi avant même que je ne puisse faire mon idée à la con... J'avais eu l'idée de me redresser, de la prendre dans mes bras et de me recoucher sur le côté, entraînant Cassiopée avec moi. Mais à cause de Yelena, je n'avais pas pu embêter Cassiopée. Je finis par me lever du lit avant de m'étirer.

« Je vous suis, en route. » Je remis ma paire de chaussures de neige et ma veste avant d'entraîner les deux jeunes femmes à l'extérieur. J'avais également pensé à emmener Malcolm avec nous. Il allait pouvoir se défouler un petit peu, lui qui était resté dans l'appartement depuis ce midi. Je passais la laisse au chiot avant de sortir de l'appartement. La route jusqu'aux pistes de luge se passa dans la bonne humeur et sous le soleil. Malcolm courrait de part et d'autres du chemin, sautant dans les congères de neige que le vent avait formé. Je finis par rendre son chien à Yelena. Profitant que cette dernière se trouvait un peu à l'avant du groupe, je me tournais vers Cassiopée. J'avais une question à lui poser après ce qu'il c'était passé au restaurant. « Ca c'est bien passé avec Yelena? Elle t'as pas trop embêté avec ses questions? »

Sujet: Re: Sports d'hiver, nous voilà Jeu 28 Nov 2013 - 15:13

Sports d'hiver, nous voilà
Cassiopée & Alexey & Yelena

J'avais été assez fière de mon petit coup bas. Bon, ok, cela me faisait peut être passé pour une garce mais voilà, je voulais donner un petit coup de main à ses deux là et s'il fallait passer pour la garce de service, banco, j'étais prête à avoir le mauvais rôle dans cette histoire. Mais parce que ça crevait les yeux qu'Alexey était fou amoureux de Cassiopée même si refusait de m'en parler. Et la réciproque? Je n'étais pas dans le cœur de Cassiopée mais vu sa réaction quand j'avais posé ma question, deux choix s'offraient à moi: soit elle était amoureuse d'Alexey mais ne savait pas comment le dire, soit elle aimait quelqu'un d'autre et elle ne voulait pas en parler devant Alexey de peur de le blesser car elle savait qu'il l'aimait. J'espérais juste que ce soit ma première hypothèse qui l'emporte. Parce que si jamais c'était la deuxième, Alexey aurait le cœur brisé par la tristesse et je ne voulais pas voir mon frère triste. Mais loin de moi l'idée d'obliger Cassiopée à tomber amoureuse de lui. Toujours est il que cela tournait dans ma tête. Une fois seule avec Cassiopée, cette dernière mle demanda qu'est ce qui m'avait pris de lui poser cette question au restaurant. J'eus un petit rire qui devint un petit cri quand elle me pinça la hanche. Elle était mignonne quand elle faisait cela. Mais j'étais fière de moi, elle reconnaissait que cela l'avait mis mal à l'aise et qu'elle avait donc bel et bien quelqu'un en tête. Et là, la question qui fâche... Est ce que moi même j'avais quelqu'un dans ma vie... Je fis la moue mais décidais quand même de répondre à ma nouvelle amie.

"Je ne saurais te dire Cassiopée. Ma raison me dit que non mais mon cœur me chante une tout autre chanson quand je vois un homme en particulier. Les sentiments que j'éprouve pour lui sont confus. Il y a beaucoup de colère envers cet homme mais aussi, étrangement, quelque chose qui pourrait s’apparenter à de l'amour. Mais je ne saurais t'en dire plus, mon amnésie me bloque..."

Et cet homme, c'était Derek Sanchez, mon rival et pire ennemi. J'étais dans sa voiture quand l'accident avait eu lieu. Et je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il c'était passé avant pour que je me retrouve dans la même voiture que lui. Je n'avais aucun souvenir des sept mois qui venaient de passer mais les médecins disaient que ce n'était qu'une question de temps avant que je ne retrouve tout ce que j'avais perdu. Cassiopée était la première à qui j'en parlais. Alexey avait une telle mauvaise image de Sanchez que je ne me voyais pas lui dire qu'il n'y avait pas que du mépris dans ce que j'éprouvais pour mon rival. Peut être était ce le fait de nous retrouver que toute les deux, sans Alexey justement, qui déliait les langues mais Cassiopée finit par s'ouvrir à moi, disant qu'elle n'avait pas été totalement franche tout à l'heure au restaurant, à cause de la présence d'Alexey. Je l'écoutais calmement, ne souhaitant pas la déranger dans ses révélations. Ainsi, elle avait bien quelqu'un en vue. Et suivant ce qu'elle me disait, mes idées se précisaient. Ainsi, elle éprouvait des sentiments forts pour quelqu'un... J'aurais aimé qu'elle me dise de qui il s'agissait mais en même temps, je n'avais pas vraiment besoin qu'elle me dise de qui il s'agissait car j'avais déjà ma petite idée en tête. J'eus un petit sourire avant de serrer la jeune femme contre moi, mon bras autour de ses épaules.

"Laisse moi deviner, son prénom commence par un A. Oh, et pas la peine de nier, je l'ai remarqué dés que je vous ais vu tout les deux ensemble."

Mais aucun mot sur ce que je savais des sentiments d'Alexey. Ah bah non, c'était à mon frère de prendre ces choses là en main en disant à Cassiopée se qu'il ressentait. Je ne voulais pas me méler de ce qui ne me concernait pas même si je n'avais pas hésité à le faire quelques temps plus tôt. Mais je n'étais pas du genre à dévoiler les sentiments de mes amis à d'autres amis. Alors il allait falloir que Cassiopée et Alexey aient tous les deux une petite conversation assez rapidement parce que je ne voulais pas qu'ils se perdent de vue. Mais tout cela ne marcherait que si Cassiopée et Alexey se rendaient compte de ce qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Et comptez sur moi pour les y aider si jamais il y avait besoin. Finalement, nos pas nous avait mené jusqu'aux pistes de luges et avec Cassiopée, on avait décidé d'aller en faire un peu. Nous avions donc repris la route de l'appartement, plus doucement qu'à l’allée pour laisser le temps à Alexey de se reposer. Une fois devant l'appartement, nous avions fait le moins de bruit possible vu que mon frère dormait toujours. J'avais laissé Cassiopée dans le salon pendant que je cherchais les luges. Enfin, chercher... Grand mot vu que je savais parfaitement où je les avais laissé. Je remis rapidement la main sur les deux luges mais j'attendis un peu avant de revenir dans le salon. Cinq bonnes minutes après, je rejoignis Cassiopée et Alexey. Ce dernier était réveillé et Cassiopée était assise à ses côtés. Mais elle se releva bien vite quand elle vit que j'étais de retour. Mais je fermais ma bouche pour une fois. Ils étaient juste trop mignons ainsi. Alexey me lança un regard noir genre: 't'aurais pas pu rester plus longtemps parti, toi?' et je lui fis un grand sourire en réponse. Il se leva du lit et se rhabilla, nous permettant de rejoindre les pistes de luge de l'autre côté de la station de ski.

Une fois hors du studio, Alexey me tendit Malcolm pour que je m'occupe un peu de lui. Ce dernier me traînait plus que je lui suivais. Il sautait partout, content d'être sorti. Alexey profita que je sois devant pour parler à Cassiopée. Bien sur, mes oreilles curieuses traînaient dans les parages et je ne perdis pas une miette de ce qu'il lui disait. Mais je ne fis aucun réflexe. Non, je n'avais pas embêté Cassiopée avec mes questions vu que je n'avais pas eu besoin de la questionner pour que la jeune femme ne s'ouvre à moi. Et toc, dans les dents frangin. On arriva bien vite à la piste de luge et je libérais Malcolm de la laisse. Ce dernier à toute ber-zingue vers la piste de luge et glissa tout en bas. Il atterrit alors la truffe dans une motte de neige et secoua la tête avant de tenter de remonter la piste gelé. Ce chiot me faisait bien rire. Posant les luges à mes pieds, je me tournais vers mes deux amis.

"Alors, qui commence?"

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voilà !

Je m’étais confiée à Yelena. Je ne savais pas si c’était la chose à faire parce que finalement, je ne la connaissais pas depuis très longtemps, mais il fallait que j’en parle à quelqu’un. Peut-être qu’elle pourrait m’aider à comprendre les sentiments que j’avais à l’égard d’Alexey et qu’elle pourrait m’en dire un peu plus sur ce que lui pensait, peut-être pas. Je n’en savais trop rien, mais j’espérais qu’elle était prête à m’aider parce que pour ma part, je ne savais plus ce que je faisais ou ce que j’étais censée faire. Je n’étais pas certaine de l’aimer dans le sens où je me voyais en couple avec lui et j’étais encore moins certaine de ce que lui voulait et pensait. Les mecs, ça ne me connaissait pas plus que ça, finalement, et même si je sentais que nous comptions beaucoup aux yeux l’un de l’autre, je ne savais pas si ces sentiments étaient aussi forts que ce que je pensais. Je n’avais aucune expérience, zéro, niente. Alors franchement non, je ne savais pas du tout. Bref, avant de me confier à elle, je l’avais taquinée en la chatouillant au niveau de la taille pour ce qu’elle m’avait fait un peu plus tôt, et elle avait crié, chose qui m’avait fait bien rire. Quelques personnes autour de nous s’étaient retournées mais en voyant que non, je ne l’agressais pas, ils s’étaient contentés de secouer la tête, certains en souriant et de se retourner. J’avais fini par lui retourner la question d’un air malicieux et elle fit la moue, chose qui me fit cesser de sourire. Ce n’était peut-être pas la question à poser, visiblement, mais elle avait fait exactement pareil alors j’avais le droit, à mon avis. Elle expliqua alors qu’elle ne saurait me dire puisque sa raison et son cœur se contredisaient lorsqu’elle voyait un homme en particulier. Qu’il y avait beaucoup de colère mais aussi quelque chose qui ressemblait à de l’amour et qu’elle ne pouvait pas m’en dire plus parce que son amnésie la bloquait. Je soupirai légèrement et là, une idée me traversa l’esprit, donc je fis directement part à la jeune femme, sans vraiment réfléchir.

« C’est Sanchez ? » Je la regardai d’un air compatissant, puisque j’étais presque sûre que c’était lui. Comme je détestais la voir triste et que là, elle avait une mine que je n’appréciais pas beaucoup, je continuai, rieuse : « Mais tu as tout à fait raison, Yel, c’est un bel homme ! Les Espagnols, ça a toujours beaucoup de charme… »

Je ris, amusée, puis redevins plus ou moins sérieuse parce que mine de rien, elle avait un petit problème, là. Alexey m’avait expliqué qu’elle s’était retrouvée avec lui dans la voiture le soir de son accident et que Derek Sanchez, c’était son rival depuis toujours. Je n’avais pas tout retenu et il ne m’avait pas expliqué tout ça dans les moindres détails non plus, mais en gros, ça devait être ça. J’avais aussi cru comprendre qu’Alexey le détestait par-dessus tout et que c’était réciproque, alors c’est vrai que c’était très délicat, comme situation. Enfin, je n’allais pas insister pour tout savoir puisque ça semblait la mettre assez mal à l’aise et ça la rendait visiblement triste, aussi, alors j’évitais soigneusement de continuer à parler de lui, sauf si elle le voulait vraiment. J’étais à l’écoute, mais je ne voulais pas m’imposer, voilà l’idée. Finalement, je décidai de me confier à elle, puisqu’elle avait fait pareil et que j’avais l’impression qu’elle ne l’avait pas encore fait souvent. D’abord hésitante, je terminai en un coup, comme pour en finir très rapidement de peur de ne plus arriver à continuer après. Elle sourit et me serra contre elle, me répondant quelque chose qui me fit rougir à n’en plus finir. Mais… mais… mais… ! Sports d'hiver, nous voilà 1845165763

Comment elle savait ? J’étais prête à protester lorsqu’elle ajouta que je n’avais pas besoin de nier puisqu’elle l’avait vu tout de suite. Je baissai le regard, sentant mes joues chauffer de plus en plus, puis répondis tout doucement, d’une voix à peine audible :

« J’aimerais bien te dire que c’est pas lui mais ça serait mentir… » Je fis une petite pause, puis continuai : « Enfin, je veux dire… j'aimerais que ça soit pas lui parce que j’ai l’impression d’être de trop. »

Je déglutis et détournai le regard vers le paysage qui se trouvait à ma gauche, n’osant plus trop la regarder en face, pour le coup. Non parce que bon, Alexey était quand même son meilleur ami, ils se connaissaient depuis des années et avaient tout partagé ensemble, alors qu’une petite blonde lui pique le mec qu’elle connaissait par cœur… voilà. D’ailleurs, je lui donnai rapidement ces quelques explications parce que sinon, elle ne comprendrait pas pourquoi je disais ça.

« Tu vois, Alexey et toi vous vous connaissez depuis presque toujours et j’ai l’impression de te le voler, en quelque sorte… »

Je soupirai et un sourire s’afficha à nouveau sur mon visage, quoi qu’un peu forcé malgré tout. Je serrai un peu plus Yelena contre moi pour lui montrer que je tenais à elle, et voilà qu’on était arrivés à la piste de luge. Nous étions retournées à l’appartement pour prendre les luges en prenant notre temps, spécialement pour Alexey, mais finalement, nous étions rentrées sans faire de bruit. Lorsque la blonde s’était éclipsée, je m’étais assise sur le lit de mon ami et je l’avais réveillé d’un baiser sur la joue et d’une parole toute douce pour qu’il soit de bonne humeur au réveil. Non pas qu’il avait l’habitude de ne pas l’être, mais je voulais passer une superbe après-midi alors il avait intérêt à sourire ! Il ouvrit les yeux et posa son bras sur moi, tandis que je posai ma main sur ce dernier, le serrant un peu, un petit sourire aux lèvres. Je ne savais d’ailleurs pas que je pouvais être si mignonne quand je voulais, c’était tout nouveau pour moi mais ça ne me déplaisait pas le moins du monde, en fait. Alexey se frotta alors les yeux et regarda sa montre, il avait dû dormir un peu moins d’une heure, voire trois quarts d’heure, peut-être. Ce n’était toujours pas beaucoup mais c’était déjà ça. Lorsque le jeune homme se redressa dans le lit, Yelena rentra dans la pièce et je m’empressai de me lever, rougissant une nouvelle fois. Après ce que je lui avais dit, je ne me sentais plus trop à l’aise, même si je faisais confiance à la jeune femme et que ça ne me dérangeait pas de lui avoir tout dit, en soi. Alexey se leva alors à son tour et nous annonça qu’il venait avec nous, chose qui me fit sourire à pleines dents. Trop top ! Il se rhabilla donc et nous entraîna en dehors de l’appartement, suivi par Malcolm. Bonne humeur et rires au rendez-vous, encore une fois ! C’était vraiment parfait, en plus j’étais trop contente parce que si on passait une semaine où tous les jours, c’était comme ça, on allait vraiment rentrer reposés et aux taquets ! Alexey rendit le chien à Yelena et lorsque celle-ci partit un peu en avant, le jeune homme s’approcha de moi et me posa une question qui fit battre mon petit cœur à cent à l’heure. Ils allaient finir par me tuer, ces deux-là, si ça continuait ! Un peu hésitante, encore une fois, je baissai le regard et lui répondis :

« Euh non, ça allait. » Je voulus encore ajouter qu’elle ne m’avait pas dérangée avec sa question au resto, mais comme je ne me voyais pas du tout lui mentir, je me ravisai, préférant ajouter : « On a passé un bon moment, ne t’inquiète pas. »

Je souris pour soutenir mes paroles et osai un regard en direction du jeune homme, regard que j’essayai de rendre assuré, même si ce n’était pas gagné. En espérant qu’il ne le remarque pas. Non mais en plus, j’étais tout à fait sincère parce que j’avais réellement passé un bon moment seule avec Yelena, c’est juste que je n’arrivais pas à rendre mes paroles convaincantes parce qu’à la base, je n’étais pas des plus sympathiques et que j’avais du mal à sourire lorsque j’étais mal à l’aise. Le sourire n’était pas quelque chose de naturel, chez moi, disons. Même si en compagnie de ces deux zouaves, ça l’était beaucoup plus ! Ici, je ne me forçais pas à sourire ou à être heureuse, ils m’y aidaient tout simplement.

Bien vite, nous arrivâmes à la piste de luge et Yelena libéra Malcolm, qui ne se priva pas de commencer à faire le fou dans la neige, glissant dans celle-ci et se retrouvant le nez dedans en moins de deux. J’éclatai de rire et lorsque la jeune blonde posa les luges à ses pieds en demandant qui commençait, j’eus un petit temps de réflexion, avant de prendre l’initiative :

« Allez monsieur Strogonov, on va lui montrer de quoi on est capables ! »

Juste pour faire plaisir à Yelena, hein. Et puis un peu à moi aussi. Un petit peu. Un petit, petit peu. Un touuuuut petit peu. Beaucoup Sports d'hiver, nous voilà 2752390508

Je pris Alexey par la main, pleine d’entrain et me posai à l’avant de la luge, attendant que le jeune homme me rejoigne. En fait, c’était aussi pour essayer de déstresser un peu, de ne plus être trop gênée en étant avec le jeune home parce que je n’avais pas l’habitude et le fait d’être presque timide ne me réussissait pas. Une fois tous les deux installés, je lui lançai, tout sourire :

« Prêt ? »

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Sports d'hiver, nous voilà

Cassiopée, Yelena & Alexey.

J'étais loin de m'imaginer que Cassiopée et Yelena parlait de moi... En même temps, je dormais alors je m'imaginais pas grand chose si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, j'avais fait un rêve tellement bizarre qu'à mon réveil, je m'en souvenais pas alors... Bref, toujours est il que j'avais été réveillé de la meilleure façon qui soit par Cassiopée pendant que Yelena était parti fureter dans la chambre à la recherche des luges. Après un regard à ma montre, je vis que j'avais dormi moins d'une heure mais je me sentais déjà en pleine forme, près à faire de la luge. En même temps, c'était peut être la façon dont Cassiopée m'avait réveillé qui avait regonflé mes batteries. Nan décidément, j'arrivais pas à comprendre ce qu'il m'arrivait. Yelena ne me faisait pas cet effet là et pourtant, j'étais persuadé qu'elle était la personne qui comptait le plus pour moi... Du moins, jusqu'à aujourd'hui. Je commençais à me rendre compte que Cassiopée prenait sa place dans mon cœur mais j'ignorais encore où cela allait me mener. Je n'étais pas du genre volage ou quoi que ce soit qui s'apparenterait à Sanchez, mais je ne me voyais pas en couple avec Cassiopée. Du moins, c'était mon opinion du réveil. Quand la jeune femme ajouta que je pouvais tout à fait rester seul à dormir, j'ajoutais quasi instantanément que je les suivais. Une fois rhabillé, veste et chaussures remises quoi, nous pûmes sortir avec le chien. Je profitais ensuite que Yelena soit devant pour demander à Cassiopée si elle ne l'avait pas trop embêté. Et là, j'eus l'impression que Cassiopée n'était pas dans son assiette, elle gardait la tête baissée et semblait être hésitante. Avais je fait quelque chose de mal? En tout cas, il semblerait que Yelena ait laissé la jeune femme tranquille pendant le temps où elles étaient restées toutes les deux. Elle tenta un regard vers moi mais ça n'y ressemblait pas trop. Nan, y avait un truc qui clochait. Et je comptais bien découvrir ce que cela était, tant pis si je devais par la suite me brouiller avec Cassiopée. Bref, le reste du trajet se déroula dans le silence. J'étais plongé dans mes pensées, essayant de comprendre ce qui avait bien pu mettre à l'aise Cassiopée pour qu'elle agisse ainsi. Mais l'arrivée à la piste de luge vint me couper dans mes idées. Yelena libéra Malcolm qui alla tout simplement se vautrer en bas de la piste de luge, la truffe dans une motte de neige. Cela réussit à m'arracher un sourire mais j'étais toujours en train de me demander ce qui arrivait à Cassiopée.

Mais j'eus un sourire franc quand Cassiopée, après que Yelena ait posé les luges au sol, me proposa de faire une descente avec elle. Et avant même que je n'ai eu le temps de lui donner une réponse, elle vint m'attraper la main et me conduisit à la luge deux places. Une fois la jeune femme bien installée à l'avant, je pris place juste derrière elle avant de glisser mes bras autour de ses épaules. Bah oui, j'allais pas les laisser traîner sur la neige... C'était le meilleur moyen de se faire mal avec la pseudo neige et très franchement glacé qui se trouvait sur la piste. J'espérais juste qu'on allait pas se prendre de gadin parce que si la poids plume devant moi se retrouvait écrasé par moi, ça allait pas le faire. Bref, c'était Cassiopée qui gérait la descente vu qu'elle avait accès aux freins de la luge. Et avant même que j'ai eu le temps de dire ouf, je sentis Yelena poser ses mains sur mes épaules et pousser assez fort en direction de la descente. Yelena, je remonte et je te tue!! J'avais pas eu le temps de me préparer psychologiquement à cet effet de chute qui rappelait légèrement celui des montagnes russes. Bon, j'étais moins flippé que pendant la montagne russe que j'avais fait avec Cassiopée le soir d'Halloween parce qu'on était directement sur le sol mais quand même. Heureusement, on eus à dénombré aucun blessé sur le chemin un peu bizarre que pris la luge et cette dernière s'arrêta sans encombre à la fin de la descente. Pas de chute, pas de perte d'organes vitaux, on était tous les deux entiers. Je me levais et tendis ma main à la jeune femme pour l'aider à se redresser. « Alors, tu t'es bien amusé? »

Sports d'hiver, nous voilà
Cassiopée & Alexey & Yelena

Avoir parlé de Sanchez à Cassiopée ne rendait pas mes sentiments plus clair envers le jeune homme. Et pas sur que le fait que Cassiopée m'ait parlé d'Alexey ait eu le même résultat pour la jeune femme. Elle ajouta que j'avais eu raison de craquer pour Sanchez, que c'était un bel homme... Oh de cela, je ne doutais pas, il était à fait à mes goûts... Nan ce qui me bloquait, c'était son caractère. Et surtout son petit côté qui faisait qu'il changeait de petite amie comme on change de chemise. Mais arrêtons de parler de Sanchez, cela me mettait beaucoup trop mal à l'aise. On revint alors sur le sujet Alexey. J'étais persuadé que Cassiopée était amoureuse avec ce qu'elle m'avait avoué. Mais je ne pus qu'être perplexe quand elle m'avoua qu'elle aurait aimé ne pas ressentir ce qu'elle ressentait envers Alexey parce qu'elle avait l'impression d'être de trop. J'avais pas tout compris là... Comment cela, elle avait l'impression d'être de trop? Je n'attendis pas trop longtemps avant d'avoir une réponse à mes interrogations silencieuses. Cassiopée semblait vraiment mal à l'aise et je ne comprenais pas pourquoi. Elle finit par m'annoncer qu'elle avait l'impression de me voler Alexey. Je ne pus retenir un éclat de rire avant de serrer la jeune femme contre moi.

"Je préfère que ce soit une jeune femme comme toi qui me le vole plutôt que ce soit une personne que je détesterais. Alors arrête de te sentir mal pour ça, je n'attendais que cela, qu'une femme vienne me 'voler' Alexey."

Une fois à l'appartement, je récupérais les luges et retournais dans le salon pour voir Cassiopée et Alexey ensemble. Nan décidément, ils étaient juste trop choux tous les deux. On reparti tous les trois avec Malcolm en direction de la piste de luge. Une fois arrivée, je libérais Malcolm qui alla courir tout en bas de la piste pour finalement se retrouver allongé par terre, la truffe dans une motte de neige. Cela nous avait fait rire tous les trois et j'avais finalement demandé qui voulait commencer. Le blanc ne dura pas longtemps et très rapidement, Cassiopée s'installa sur la luge deux places en invitant Alexey a la rejoindre. Une fois que ce dernier eut posé ses fesses sur la luge, je me glissais derrière eux deux et poussais la luge pour lui donner une impulsion. C'était ce que je préférais faire, pousser les autres quand ils étaient sur les luges. Pendant qu'Alexey et Cassiopée descendaient la piste sur la luge, je me surpris à prendre la deuxième pour les suivre. Alors que les deux jeunes gens s'étaient arrêtés, je frenais des pieds pour éviter de faucher Alexey qui s'était relevé et qui aidait Cassiopée à sortir de la luge. L'après midi passa à une vitesse terrible et rapidement, la pénombre vint arrêter notre après midi luge. On rentra donc tous les trois plus le chien, qu'on avait eu du mal à rattacher, jusqu'à notre appartement. J'avais qu'une hâte, me coucher parce que j'étais déjà crevé sans même avoir skié. Une fois dans l'appartement, je libérais mon chien et partit m'affaler sur le lit d'Alexey, les jambes tendues devant moi. Et dire qu'il fallait encore faire les courses.

"Qui se sent d'attaque pour faire les courses? Parce que moi, je suis juste crevé."

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