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 Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.

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Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Vide
MessageSujet: Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.   Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Icon_minitimeLun 8 Juil 2013 - 20:07


<< Si l'homme était parfait,
il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.>>


{Libre.}


    17h56. La journée avait été longue,éprouvante. De plus j'étais anxieuse. Je n'étais plus sur de ce que je faisais. Ma décision de partir était-elle la bonne ? Aucune idée. J'allais devoir le vivre pour le savoir. Mais avais je le courage de vivre une nouvelle défaite, si jamais s'en était une ? Les pensées s'emmêlaient dans ma tête, le doute m'envahissait tel un étau implacable. Stop. C'était trop. Je devais respirer. Précipitamment je demandai au chauffeur du taxi de s'arrêter. Une fois la voiture stopé sur le bas côté, je sortis.

    "Mademoiselle, il reste encore 6 kilomètres !"

     "Ce n'est rien, j'aimerais m'arrêter un instant ici."

     Il sortit mon sac, je le payai et il partit. Je restai immobile un instant, inspirant l'air frais à pleins poumons. Un doux soleil traversait les nuages, caressant ma peau. Je fermai les yeux et profitai de cette quiétude lorsque des embruns marins me parvinrent. J'ouvris les yeux, me retournant. La mer et les plages de Normandie me faisaient face. Après un léger soupir, je marchai vers la plage,ma valise à la main. L'académie attendra. Arrivé à mi chemin entre la route et la mer, je lâchai mon sac dans le sable. A cette heure si de la journée, l'air devenait plus frais, mais les rayons du soleil apportait toujours une douce chaleur. Je jetai un rapide coup d'oeil autour de moi, personne. J'enlevai rapidement mon t-shirt et mon short avant de courir vers la mer. Je m'arrêtai juste avant d'atteindre l'eau. Une vague glacée vint doucement s'échouer sur mes pieds. Un frisson me parcouru. Ce qu'on disait de cette mer était donc vrai, elle n'était vraiment pas chaude. Qu'importe. Je n'allais pas me laisser impressionner par un peu d'eau froide. Je pris une grande respiration, pris de l'élan et plongeai dans la mer glacée. Sur le moment ma respiration fut coupé, mon corps engourdi. Je remontai à la surface et pris une goulée d'air avant de retourner dans l'eau. Je m'habituai vite à la température, en fait j'étais tellement engourdie que je ne sentais presque rien. J'aimais cette sensation de n'appartenir qu'à la terre et d'être coupé du monde pendant un bref instant. Quand la douleur commença à se faire sentir, je sortis et m'allongeai sur le sable. Les yeux clos, je me laissai porter par la douce musique des vagues.
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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.   Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Icon_minitimeMer 10 Juil 2013 - 9:06






Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.
Florent & Jenna

  Les effets du braquage commençaient sérieusement à bien faire. Ca faisait maintenant quoi … bientôt quatre mois que cet événement tragique s’était passé ? Oui, quelque chose dans ce genre-là. Quatre mois longs et pénibles, sans fin, avec une seule illumination, un seul rayon de soleil : Céleste. Cette jeune femme était juste ce qu’il y avait de plus parfait et même si ça nous arrivait de nous disputer un peu parce que je râlais trop – j’assume ! – elle m’aidait à tenir le coup et je faisais pareil pour elle. Ensemble, on traversait cette dure épreuve, on essayait de positiver, de rire, de profiter à fond de la vie puisqu’on avait très bien compris à quel point elle pouvait être courte. Une des choses les plus pénibles, c’était la revalidation. Autant ma jambe était guérie – bon, à part l’énorme cicatrice que j’avais sur la cuisse – autant mon épaule me faisait toujours souffrir. Une balle en plein dans l’omoplate, ce n’est vraiment pas ce qu’il y avait de plus agréable, n’est-ce pas ? L’épaule brisée en mille morceaux, c’est vraiment très pénible. Au début, je ne pouvais rien faire sans l’aide de quelqu’un. Entretemps, ça allait déjà beaucoup mieux, je pouvais bouger tout seul, même un peu bouger mon bras sans que ça ne me fasse trop mal et puis bon, j’étais libre quoi. C’est juste que ça me faisait mal. D’ailleurs, à cause de ce foutu bras, j’avais dû arrêter la pratique de ma passion, c’est-à-dire la guitare, pour ceux qui ne le savaient pas encore. J’avais l’habitude de gratter pour tuer le temps, pour me détendre ou alors tout simplement parce que j’adorais ça, ça m’était arrivé tellement souvent de sortir ma guitare dans une sorte de réflexe que sur le coup, ça me faisait très bizarre de ne plus pouvoir le faire. Evidemment, il y avait le piano, que je gérais plus ou moins, mais ce n’était pas du tout la même chose et même si je m’amusais quand même un peu, j’avais hâte de pouvoir recommencer la guitare.

Bref ! Je m’égare. Voilà pour la petite intro, comme ça vous vous imaginez un peu l’état dans lequel je me trouvais et c’est plus facile à suivre, vous ne trouvez pas ? :hehe:Re-bref. La journée n’avait pas été très longue pour moi et avait défilé à toute allure, puisque je m’étais levé assez tard – enfin, vers neuf heures – et je m’étais alors mis au piano pour travailler un peu les partitions d’une de mes chansons. Autant vous dire que j’avais eu du mal, m’enfin bon. J’avais alors mangé, puis j’avais dû aller travailler au café, quelques heures, pour reprendre petit à petit. Ca faisait trois ou quatre semaines que j’avais repris le boulot mais c’était toujours assez dur et je ne pouvais pas porter de plateaux avec mon bras gauche, je faisais tout de mon bras droit et c’était assez fatigant, je vous l’accorde. Pendant deux petites heures, j’avais donc travaillé, deux heures qui étaient passées à toute vitesse, sans que je ne m’en aperçoive. J’aurais bien aimé bosser plus, d’ailleurs, mais dans ce cas, Céleste me râlerait dessus parce que j’allais me tuer l’épaule. Ben oui, elle était comme ça, ma belle brune :siffle:Donc voilà, à la niche, Florent ! J’étais retourné chez moi et j’avais fait un petit coucou à ma sœur chérie, qui était assez occupée. Puis, petit tour chez Céleste – enfin petit, pas vraiment – où j’avais passé un super bon moment. Elle réussissait à me donner la pêche, celle-là ! Le tout s’était passé dans la joie et la bonne humeur, c’était parfait, parfait, parfait. Je m’étais un peu remis au piano, puis, n’en pouvant plus de rester à l’intérieur, j’avais décidé de faire un petit tour dehors et à la plage, tant qu’à faire. C’était un bel endroit et il n’y aurait pas trop de monde, puisque même s’il y avait du soleil, il faisait encore un peu frisquet.

Rapide changement de tenue avant : je passai de mon jogging à une chemise bleu nuit et un jean simple, bleu aussi et pour finir, j’enfilai mes converses fétiches – ben oui, les rouges à carreaux ! – pour finalement prendre mon portable, mes clés et de sortir de mon studio. Petite promenade à pied pour aller à la plage, puisque je n’avais de toute façon pas le permis et que le vélo, dans mon état, c’était plutôt une mauvaise idée. Ce qui était bien à Etretat, c’était que c’était tellement petit comme endroit que rien n’était loin, et qu’en à peine un quart d’heure, je me retrouvais sur la digue, la brise fraîche dans les cheveux, un très léger sourire en coin. J’aimais cet endroit, et j’y étais déjà venu souvent, souvent en compagnie de Céleste mais pas toujours. Je descendis à la plage, tout en profitant des rayons de soleil qui nous offraient un peu de chaleur. Décidément, il n’y avait vraiment personne, ici. Ah, si, une… une valise ? :suspect:Vous m’expliquez ou … ? Je m’approchai, intrigué, les sourcils froncés et lorsque j’aperçus, derrière cette valise, une jeune femme couchée, je compris. Euh oui bah par contre, la tenue, voilà quoi. Ca ne me choquait pas plus que ça, j’avais vu bien pire – je venais de Paris, je vous rappelle – mais on aurait pu me prendre pour un pervers en étant seul à côté de la jeune femme comme ça. Oui ben non, j’ai une copine ! :Nah:Finalement, je m’approchai quand même encore un peu et m’assis à côté de la jeune femme, mon petit sourire amusé habituel aux lèvres.

« Belle journée, n’est-ce pas ? »

En espérant que je ne l’aie pas effrayée, quand même. Sinon ça serait vachement moyen. Non et puis j’espérais vraiment que Céleste ne m’en voudrait pas de me retrouver seul avec cette fille, parce que je vous avoue que c’était douteux comme situation, mais je n’avais aucune mauvaise arrière-pensée, je voulais juste discuter. Je n’appartenais qu’à Céleste, propriété privée, pas touche :Nah:Finalement, j’ajoutai encore d’une voix pleine d’entrain, comme d’habitude :

« Moi c’est Florent. »

J’avais posé mon regard sur elle en parlant, mais je le détournai aussitôt, pour ne pas l’oppresser et lui faire mauvaise impression. Ben oui, pas con à ce point le p’tit Flo’ ! Je me mis à observer la mer, vraiment heureux d’être là. C’est fou comme ça me changeait de la capitale, mais ce n’était pas plus mal, en fait.  
 




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MessageSujet: Re: Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.   Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Icon_minitimeMer 10 Juil 2013 - 18:25

"Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons."
Florent & Jenna


    Allongé sur le sable, les yeux clos, je profitai depuis quelques minutes de la quiétude du lieu. C'était magique il fallait bien le dire, tout ce calme. D'un coup je me sentis apaisé, comme si tous mes doutes c'étaient envolés. Cet apaisement ne durerait sans doute pas,je le savais me connaissant, mais pour l'instant, je profitai de l'instant présent. Tellement perdue dans mon doux rêve, je n'avais plus fait attention à ce qui m'entourait réellement. Les bruits me paraissaient lointains. Si lointains que je ne perçu pas les bruits de pas dans le sable se dirigeant vers moi. Non, moi j'étais perdue dans mes pensées, mes sens bloqué au monde extérieur. En moi même je m'étais pourtant dit que rester ainsi couché sur une plage en sous vêtements n'était peut-être pas la meilleure des idées et surtout, il fallait que je me rende à l'Académie pour finaliser mon inscription, si j'arrivais trop tard, c'était foutu pour aujourd'hui. Bon, allez. Au moment où je me décidai à retourner à mes affaires, une voix me prit de cour et me sortit de ma torpeur.

     "Belle journée, n'est-ce pas ?"

     Mes yeux s'ouvrirent d'un coup et d'instinct je fis un bond sur le côté. Un homme se tenait assis près de ma valise. Il n'avait pas l'air bien méchant à première vue mais tout de même, m'abordé d'une telle façon. Et surtout vue ma tenue, il aurait très bien pu passer son chemin..Et justement, ma tenue ! J'avais presque oublié avoir enlevé mon short et mon t-shirt. Je baissai les yeux, ne sachant trop où me mettre. Le rouge me montais déjà aux joues. En toute hâte je rattrapai mes vêtements et les enfilai en vitesse.

    "Excuse moi.. je.. je croyais qu'il n'y avait personne. Ce n'est pas dans mes habitudes de.. me promener comme ça."

     J'étais gêné je devais bien l'avouer et, si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais déguerpi en vitesse. Mais bon, je n'avais pas envie de passer pour une folle dès mon premier jour dans cette ville. Je pris donc mon courage à deux mains et me rassis ou je me tenais couché quelque instant plus tôt. Posant mon regard sur l'horizon qu'offrait la mer, je lui répondis sur mon ton posé habituel.

     "Belle, je ne sais pas.."

    Ok. Ce n'était peut-être pas très sympathique comme réponse mais je n'avais que ça en réserve. Et puis c'était la vérité, ma journée n'avait pas été particulièrement belle pour l'instant. Ni pour la plupart des gens dans le monde je pense.

     "Moi c'est Florent."

     Encore une fois il me sortit de mes pensées. Je ne savais trop que répondre. Je n'étais pas du genre à parler aux inconnus et encore moins à ceux que je rencontre dans de pareil circonstance. Mais quelque chose dans sa voix, enjoué et pleine d'entrain, me disait que je pouvais lui faire confiance, du moins en partie. Pour la première fois je m'autorisai à le regarder en face et lui dit, toujours d'un ton calme ;

     "Jenna.. " je marquai une pause avant d'enchaîner ; "Par tout hasard, je dois me rendre à l'Académie Horse Beautiful, tu ne saurais pas où ça se trouve ?"
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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.   Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Icon_minitimeMer 10 Juil 2013 - 21:38






Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.
Florent & Jenna

  Oui, j’étais d’un naturel bavard, sociable et pas timide pour un sou. Et je n’y pouvais rien, d’ailleurs. Mais j’avoue que j’aurais peut-être dû réfléchir deux fois avant d’aborder la jeune femme qui se trouvait dans une tenue pareille couchée sur la plage. Non mais rien que l’idée en fait, c’était du grand n’importe quoi, vous ne trouvez pas ? C’est juste qu’il n’y avait personne d’autre à ce moment-là et que je ne pouvais pas rester longtemps sans causer. Une raison valable pour que j’aille vers cette jeune femme ? Je ne sais pas. Mais tant pis, je m’étais dirigé vers elle de mon pas confiant naturel, sans vraiment trop me poser de questions mais j’aurais peut-être dû, finalement. Je m’assis près de sa valise – et près d’elle aussi, pour le coup – puis lui adressai la parole de ma voix habituelle, pleine d’entrain, enthousiaste. On entendait rarement ma voix froide, d’ailleurs, la dernière fois c'était quand quelqu’un avait touché à ma copine, je crois. Et on n’avait pas réussi à éviter les bousculades, cette fois-là. En même temps, vu de l’endroit d’où je venais, c’était pas vraiment exceptionnel, me direz-vous. En entendant ma voix, la jeune femme sursauta, ouvrit les yeux et fit un bond de côté, instinctivement, sûrement. Bah oui, les chevaux avaient peut-être tendance à fuir par instinct mais les humains aussi, apparemment. Surtout quand y’a un Parisien aux cheveux noirs trop méchant et effrayant assis à côté de vous ! Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. 2752390508 Hum, oui bon, pour le coup, je déconnais un peu moins quand même. Mon visage avait d’ailleurs changé en une moue surprise, parce que je ne pensais pas qu’elle aurait une telle réaction. Autant pour moi. Elle baissa les yeux, visiblement gênée et je le fus également, d’ailleurs, je me sentais un peu coupable. Elle se leva et dépêcha d’enfiler ses vêtements – ouf – tout en me disant qu’elle ne pensait pas voir quelqu’un et que ce n’était pas dans ses habitudes de se promener comme ça. Bah, j’espérais bien, aussi ! Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. 1990738599 

« C’est moi qui suis désolé, j’avoue que la situation est étrange. » rire léger pour détendre l’atmosphère, puis je continuai : « Va vraiment falloir que j’arrête d’aborder les inconnus comme ça, ça me réussit pas. »

Je fis une fausse moue déçue en secouant la tête, puis souris une nouvelle fois. Pas la peine de montrer mon embarras, quelques conneries et ça serait vite oublié. Enfin, pour ma part, en tout cas, ça restait à voir pour la jeune femme.  A ma plus grande surprise, elle se rassit au même endroit qu’avant et j’en fus plutôt content. Elle aurait très bien pu s’en aller pour ne plus avoir à m’adresser la parole, hein, d’ailleurs ça m’étonnait qu’elle ne le fasse pas. Elle posa son regard sur la mer et répondit alors à la question que je lui avais posée. Elle ne savait pas si c’était une belle journée ? Je haussai un sourcil et posai mon regard sur elle, pour finalement répondre d’une voix calme :

« Ah bon ? Quelque chose ne va pas, alors ? » deux secondes de réflexion, puis je poursuivis : « Ah oui, c’est moi, sûrement. J’ai le don d’être con, parfois, même pas besoin de me le dire, je le sais. » sourire amusé, puis je continuai : « Pas tout le temps non plus hein, attention. »

Ouais bon Flo’, tais-toi, tu parles trop. Je reposai mon regard sur la mer, toujours la trace de mon sourire amusé aux lèvres. Ouais, j’étais plutôt relax comme mec, pas du genre à me prendre la tête. Ca avait de bons côtés mais aussi des mauvais, et ça, fallait faire avec. Je pouvais être intelligent quand je le voulais, je n’étais pas étudiant en médecine pour rien. Sauf que souvent, je faisais l’imbécile et ça me faisait passer pour un abruti de première. Oui bah tant pis, j’étais comme ça ! Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. 1950736702 Je finis par me présenter en disant simplement mon nom, peut-être que ça inspirerait un peu plus confiance à la jeune femme, je ne savais pas. Mais autant essayer, non ? Elle finit alors par me regarder en face pour la première fois – ah, bien, ça ! – et elle me dit son prénom à son tour. Jenna. C’était plutôt facile à retenir, ça, parce que y’avait des gens qui avaient de ces noms … j’vous jure. Bref ! Elle poursuivit juste après en me demandant si je savais où se trouvait Horse Beautiful. Je lui lançai un regard étonné, avant de lui sourire amicalement.

« Bien sûr que je sais, j’habite là-bas ! Une nouvelle, donc. Bon, et bien… si je ne t’ai quand même pas trop effrayée, je peux te montrer le chemin, c’est pas loin du tout, je viens de le faire. »

Le tutoiement était venu tout seul puisqu’elle aussi le faisait, et ça m’allait assez bien parce que le vouvoiement, c’était tout sauf mon truc. Je me levai donc, conscient que ma petite virée à la plage n’aurait pas duré longtemps. Mais tant pis, je n’allais quand même pas laisser Jenna toute seule ? Ca serait vraiment dommage, ça. Je jetai alors un coup d’œil à sa valise et lui dis :

« Je t’aiderais bien à la porter, mais j’ai eu … un grave accident, et mon épaule a déclaré forfait. Et puis l’autre je préfère la protéger un peu, j’en ai besoin, quand même… »

Moue embêtée en regardant la jeune femme, puis je soupirai légèrement. J’avais parlé d’un grave accident, alors que ce n’était pas tout à fait ça. Enfin, en quelque sorte, si, mais là on pensait surtout à un accident de voiture. Elle ne devait pas savoir, pas encore, pas maintenant. Elle venait d’arriver et lui parler de ce braquage au centre commercial d’Etretat ne ferait que l’effrayer encore plus et je ne le voulais pas, je me sentais redevable, en quelque sorte. Alors j’allais me retenir de lui en parler. Un simple accident. C’est tout. Je retrouvai rapidement mon sourire habituel, et je lançai donc à Jenna :

« On y va ? »


 



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MessageSujet: Re: Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.   Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Icon_minitimeMar 16 Juil 2013 - 0:05

(Encore désolée pour le retard :s)

Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gommes au bout des crayons.
Florent & Jenna


    Mon malaise finit par tout doucement se dissiper. C'est vrai qu'il n'avait pas l'air bien méchant ce Florent, mais bon tout de même, on est jamais trop prudent. Je l'avais appris à mes dépends d'ailleurs. Il m'avoua être désolé et que la situation était étrange, plus qu'étrange, en effet. Enfin, je décidai de ne pas m'attarder sur la façon dont on s'était rencontrer, ça ne devait pas être courant c'est sur mais.. à quoi bon s'attarder la dessus, si ce n'est que pour être plus embarrassé l'un que l'autre. J'aurais pu partir aussi, c'est vrai. D'ailleurs habituellement cela aurait été ma réaction. Mais aujourd'hui c'était un nouveau départ, donc nouvelles habitudes obligés. Et puis je ne connaissais rien de cette ville, et si je voulais dormir sous un toit ce soir, j'avais interêt à trouvé quelqu'un qui la connaissait. Tout ça m'éloigne du moment présent. Assise dans le sable, les yeux fixés sur l'horizon, je venais de répondre à sa première question. Pas très amicalement je dois l'avouer.



    "Non ce n'est pas toi, je te rassure, elle avait dejà assez mal commencer."

    Pas très subtil comme réponse. Qu'importe, sa réaction me fit esquisser un sourire, il était plutôt sympa en fin de compte. Oh et.. habitant de l'Académie, tient donc. J'avais peut être un peu de chance aujourd'hui pour finir. Je lui répondu sur un ton un peu plus enjoué.

    "Oui je suis nouvelle.. ah merci, ça me serait bien utile quelqu'un qui connait le chemin."

    Si je devais le recroiser un jour, autant être sympa. Surtout que je manquais cruellement de connaissance ici, une ne serait pas de trop. Je me levai et pris mon sac. Florent, visiblement galant, me proposa de la prendre mais m'expliqua plus ou moins son problème à l'épaule.

    "Oh pas de soucis, je l'ai porté de Paris jusqu'ici alors.. le dernier kilomètre devrait aller."

    Je parlai d'un ton amical. Certe je ne l'avais pas vraiment porté de Paris jusque ici, bien entendu, je voulais juste dire par la que la porter n'était nullement un problème pour moi. Malgré ma maigreur qui en impressionnait certain, j'avais l'habitude. De plus j'étais une inconnue pour lui, il n'avait donc pas à le faire, de mon point de vue. Je ne lui posai pas plus de question sur son "accident". C'était son passé et je ne voulais pas poser de question qui pouvait se révéler indiscrète. Je reportai mon attention sur lui et lui répondit en souriant ;

    "On y va."
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MessageSujet: Re: Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.   Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Icon_minitimeMar 16 Juil 2013 - 12:12






Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.
Florent & Jenna

 Finalement, je me retrouvais assis dans le sable avec la jeune femme que je venais de rencontrer – oui, on peut dire ça – et j’avais commencé à discuter un peu avec elle, vu que j’étais de nature bavard et que donc, ça ne me posait aucun problème. Elle était peut-être un peu plus réservée par rapport à moi mais ça non plus ça ne me dérangeait pas, je respectais tout à fait. Elle m’avait donc avoué que pour elle, la journée n’était pas si belle que ça et tout de suite, je m’étais excusé, pensant que j’en étais la cause. Ben oui, j’avais le don de faire l’imbécile parfois, et ça ne plaisait pas forcément à tout le monde. Mais tant pis, ça plaisait à Céleste et c’était le plus important !  Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. 337664734  Elle répondit rapidement que non, ce n’était pas ma faute et qu’elle avait déjà assez mal commencé. Je hochai la tête.

« Ca me rassure. »

Réponse toute simple pour une fois, sans conneries dedans. Oui, attention, j’y arrivais ! C’était juste plutôt rare, voyez-vous. Enfin bref ! Elle me demanda alors si je connaissais HB et ça, ça me fit plutôt rire parce que j’y habitais et que je connaissais l’endroit comme ma poche. Et puis je connaissais plusieurs chemins pour nous y rendre, sauf qu’on ne prendrait pas le plus court parce qu’embarquer cette jeune femme dans les ruelles le jour de son arrivée, ce n’était peut-être pas la meilleure idée, même en journée. Ces ruelles, je les connaissais par cœur, comme j’avais connu celles de Paris par cœur avant. Et peut-être encore toujours maintenant, mais une chose est sûre, je ne testerais pas. Je retournerais peut-être à la capitale, qui sait, mais pas dans les endroits où je trainais avant. J’avais changé, ma vie avait changé. J’étais devenu plus calme, moins con, aussi, et j’avais tout ce qu’il me fallait ici, donc très peu pour moi l’idée d’aller me bousiller la vie là-bas. Enfin bon, la jeune femme me tira de mes pensées en me disant que oui, elle était nouvelle et qu’un petit coup de main pour trouver le chemin ne serait pas de trop. Le ton enjoué qu’elle avait prit me faisait plutôt plaisir, parce que ça voulait dire qu’elle se sentait déjà un peu mieux par rapport à quelques minutes auparavant et je n’en étais que trop content. Parce que moi, faire peur aux gens, ce n’était pas trop mon truc, voyez-vous.

« Ah ben alors, j’avais peut-être raison de venir te parler, non ? » je ris légèrement, avant de continuer : « C’est… le destin, sûrement. Il voulait pas que tu passes la nuit sur cette plage, à mon avis. »

Mais tais-toi Flo’, tais-toi ! Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. 1990738599 Tu dis n’importe quoi, pauvre idiot. Non mais en plus, j’étais pire avec les gens que je connaissais bien, alors imaginez-vous le truc… C’est grave, hein ? Voui, j’suis d’accord. Finalement, nous nous levâmes donc tous les deux et je fis mes adieux à cette plage où je comptais passer pas mal de temps, mais en fait non. Tant pis, j’avais pas grand-chose à faire de mes journées à part bosser quelques heures, alors des occasions d’y revenir, il y en aurait beaucoup. Je lui confiai alors que j’aurais bien porté sa valise, mais que mon épaule ne me le permettait pas, malheureusement. Oui, je me sentais assez con sur le coup, mais je n’y pouvais pas grand-chose… Je restais aussi assez vague sur mes explications parce que je ne voulais pas oppresser Jenna avec ça, et puis c’était tout sauf joyeux comme truc alors… je laissais tomber. Peut-être après, si on restait au contact, mais pas maintenant. Elle me répondit alors qu’il n’y avait pas de soucis, qu’elle l’avait porté de … Paris ? Hey, une Parisienne à Etretat ? Je tournai vivement la tête vers elle et lançai :

« Paris ? » un léger sourire illumina mon visage et je poursuivis : « Tu viens de Paris ? »

Je ne sais même pas pourquoi, mais ça me faisait bizarre de rencontrer des gens venant de là-bas. Peut-être parce que je ne voulais pas renouer avec mon passé, que je voulais laisser  Paris derrière moi et que Jenna représentait… une menace pour ça ? Je sais que c’est étrange dit comme ça, mais vous voyez un peu le truc, non ? Réalisant que j’avais été un peu direct avec ma question, je me justifiai d’une voix calme :

« Moi aussi, je suis Parisien. Sauf que … je ne trainais pas vraiment dans les bons quartiers, on peut dire ça comme ça. »

Puis, silence radio. J’en avais déjà peut-être dit un peu trop, surtout que je ne voulais pas encore l’effrayer avec mon histoire hors du commun quoi… Ce qui s’était passé à Paris, je le gardais pour moi et je n’allais pas déballer tout ça au premier venu. C’était peut-être la seule chose pour laquelle j’étais vraiment réservé, en réalité. Mon histoire, peu de gens la connaissaient. Alex et Camilla, qui l’avaient vécue avec moi, Nina, ma sœur, mes parents, Céleste, évidemment. Et puis Noah, aussi. Cet abruti qui battait les filles. J’avais honte de le connaître, lui, et il ne méritait même pas d’exister, si vous voulez mon avis. Mais bon. A part ça, personne ne connaissait mon histoire, à mon avis, ou en tout cas pas dans les détails, ils ne savaient pas à quel point j’avais fait des conneries. Et c’était bien mieux comme ça. Je me reconcentrai sur la jeune femme, tout en la guidant à HB par la grande route, évitant à tout prix les ruelles. Un sourire aux lèvres, je lui demandai, pour changer de sujet :

« Qu’est-ce qui t’amène ici ? Tu montes à cheval depuis longtemps ? »

Si ça se trouvait, elle ne montait même pas à cheval, comme moi. Enfin si, j’avais déjà monté, mais comme une quiche, quoi. Mais j’apprenais petit à petit, et ça m’arrivait, de me retrouver sur le dos d’un cheval. Généralement avec Céleste, ou Nina, ça dépendait. En fait, je viens de me rendre compte que je parle beaucoup. Donc j’arrête ma réponse ici Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. 2752390508


 



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Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme  au bout des crayons. Vide
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Si l'homme était parfait, il n'y aurait pas de gomme au bout des crayons.

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