Neige= chose froide et blanche qu'on adore se lancer dessus l'hiver.

Cela faisait désormais quelques petites semaines que Maxime était amoureux. Et pas qu'un peu, voyez-vous ce que je veux dire? C'était le paradis, pour lui. Et oui, c'était réciproque, et en plus ce n'était pas n'importe qui, cette fille: c'était un canon mondialement connu, Camille Hantor, un mannequin. Et l'ex de Leo Carter mais ça, le nordiste s'en foutait royalement. Il l'aimait pour ce qu'elle était et, même si sa plastique de rêve n'était pas un facteur écarté de tout le reste. En tout cas, le résultat était le même: Maxime était absolument amoureux. Il était à des lieux de se douter que tout n'était pas si rose que dans son monde d'amoureux et que Cam' n'était pas si amoureuse qu'elle le laissait croire. Il était incapable de songer que le dessein noir de la jeune femme était de récupérer sa star mondiale d'ex-copain.

Et les deux amoureux avaient rendez-vous, ce jour-là, en pleine campagne. Et la magie de la rencontre était poussée à son maximum avec la neige tombée en abondance dans la nuit. Max' était comme un gamin, pressé de sortir, sûrement une histoire de froid qui donne l'envie de bouger. Le rendez-vous était fixé dans les alentours de l'académie, vers onze heures, pour sortir manger après une petite balade romantique. Et comme à son habitude, le jeune homme fut près à l'heure, chaudement habillé. Et oui, neige rimait avec froid! Hors de question de tomber malade. Déjà que c'était tout un programme de survivre en ce moment, pour le jeune homme, alors si en plus il tombait malade, c'était la fin! Bien vêtu donc, il sortit.

Il était dans les temps, un peu à l'avance peut-être, aussi prit-il le temps de marcher jusque leur lieu de rendez-vous, un lieu perdu mais dont Camille avait eu l'idée, ce qui était donc nécessairement une bonne idée. Maxime arriva donc dans la plaine avec un soupçon d'avance, et il put admirer le paysage immaculé. Oui, le manteau de poudreuse blanche était juste magnique à voir. L'académie, en contre bas, était comme un petit hameau de civilisation au milieu de cette étendue cotoneuse à perte de vue. Regardant l'heure rapidement, il finit néanmoins par voir que Cam' était en retard. Assez habituel, avec elle, dès leur première rencontre elle avait été en retard. Il prit donc son mal en patience, debout, seul au milieu de l'étendue neuve.

J'étais en retard... Je détestais être en retard! Encore plus quand il s'agissait de retrouver un beau jeune homme appelé Maxime. Plus je le cotoyais, plus je me rendais compte qu'il était spéciale pour moi. Mais je ne savais pas pourquoi. Je ne comprenais pas ce que je ressentais pour Maxime, persuadé d'être toujours amoureuse de Leo. Mais pourquoi donc étais je en retard? C'est une longue histoire.

FLASH BACK
J'étais prête à partir pour rejoindre Maxime. Impatiente, j'avais enfilé un collant, un leggings et un pantalon, 2 paires de chaussettes et 4 pulls. Je détestais avoir froid. Ainsi, j'avais fait comme les oignons: j'avais mis des couches de vêtements. Mais au moment de sortir, mon téléphone portable se mit à sonner. Un oeil à l'écran m'apprit qu'il s'agissait de mon agent. J'étais donc obligé de répondre. Si bien que le temps que je parle avec lui, j'étais en retard alors que j'étais prête à l'heure. Sur le coup, je me suis mise à maudire mon agent et ses idées de défilés qui ne m'intéressaient pas pour le moment. Mais il allait falloir que je retourne bosser un petit peu, la nouvelle collection de Victoria's Secret allait sortir.
FIN FLASH BACK

Voilà pourquoi je me dépêchais de rejoindre Maxime dans la clairière où je lui avais donné rendez vous. Arrivant dans son dos, j'eus soudain une petite idée pour le surprendre. Prenant mon élan, je courus jusqu'à lui et lui sautais sur le dos.

"COUCOU!!"

Manque de chance, emporté par mon élan, je nous fis tombé tête la première dans la neige.

Maxime prenait son mal en patience. Même si Camille était en retard, il était sûr et certain qu'elle arriverait: c'était beau l'optimisme! Et même s'il gelé, même si le froid était démentiel dehors, il attendait, immobile dans la campagne, regardant l'immensité blanche. C'était apaisant, tout cela, le calme, la tranquilité, la solitude... Et au moment où il s'y attendait le moins, le jeune homme reçut Cam' sur le dos, qu'il lui hurlait un splendide "coucou". Bien, sûr, très peu préparé à tout ça et emportait par l'élan de la jeune femme, Max' se retrouva le nez dans la neige sans pouvoir réagir. Super! Oui, ça c'est ironique. Très surpris sur le coup, il finit par en rire assez vite. Mais bon, coincé le nez dans la neige avec un mannequin sur le dos... ben mine de rien, tout ça, c'était bien beau, mais ça donnait froid. Avec un sourire, le nordiste lança à la jeune femme:

« Salut toi! T'as un don pour les entrées fracassantes ma parole. Bon accroche-toi, ça caille la neige! »

Et le premier qui ose après ça aller voir Maxime en lui disant que ce n'est rien qu'un gringalet sans muscles, je pense qu'il pourra courir très vite.Et oui, en effet, le nordiste venait de se relever, un sacré tour de force mine de rien, parce qu'il avait surtout fait attention à ne pas faire tomber Camille en route. Vous imaginez le bazar si elle tombait dans l'autre sens? Aie aie aie la crise de nerf je pense, personnellement. En tout cas, à peine debout, il fit en sorte de la prendre tendrement dans ses bras. C'était bon ça, vraiment très bon... D'ailleurs, un sourire très léger en témoignait.

« Tu m'as manqué... Ca va? »

J'étais contente de revoir enfin Maxime. Il m'avait tellement manqué. Je ne pus que rire quand il me dit que j'étais douée dans les entrées fracassantes. J'étais même devenue une experte. Sans que je ne comprenne comment, Maxime réussit à se redresser sans me faire tomber et il se remit sur ses jambes. Moi même debout sur les cannes, j'étais impressionnée par la façon dont il s'était redressé. Je n'avais jamais soupçonnée que Maxime serait aussi fort malgré son physique de maigrichon. Autant pour moi Max. Je rendis son étreinte à Maxime, une étrange sensation dans le coeur, comme ci un bonheur sans fin m'envahissait soudain. Je lui souris en retour.

"Toi aussi tu m'as manqué."

Et pour la première fois depuis un certains temps que je disais ces mots, je les pensais réellement cette fois ci. Et il était rare que je dise les choses que je pensais. Dans mon métier, il valait mieux être focu que franc. Et surtout quand on était pas loin de devenir l'égérie d'une célèbre marque de lingerie. Je me décollais légèrement de Maxime pour l'embrasser à la commissure des lèvres. Oui, il m'avait manqué, même plus que cela.

"Alors, tu as fait quoi depuis la dernière fois?"

Maxime avait toujours était le genre de garçon pas fort épais, même sec, mais avec ce qu'il fallait là où il le fallait et quand il le fallait. Il n'avait pas à se plaindre et n'avait pas non plus à être complexé devant les corps d'athlète de certains hommes de son âge. Il avait ce qu'il avait et s'en contentait faire bien, car il savait même exploiter son corps de crevette. La preuve de tout ce que je viens d'avancer était Camille. Et oui, notre "crevette du nord" s'était relevé avec elle sans plus de mal que cela. En plus, il avait su faire avec son physique sans avantage et encore moins de désavantages pour lui plaire, à cette miss des magazines. Mais pour Max', l'avoir dans ses bras c'était juste le mieux de ce qui pouvait lui arriver, tant il était amoureux.

Alors comme ça, il lui avait manqué? C'était plaisant à entendre. Surtout venant de Cam', la fille qui faisait chavirer son coeur. Mais c'était pire que chavirer, en fait. C'était une explosion de bonheur et d'amour à chaque fois que le jeune homme voyait la mannequin. et alors qu'elle se décalait, il se demandait ce qu'il lui prenait jusqu'à ce qu'elle l'embrasse. Max' lui rendit tendrement son baiser avant de lui répondre. Ce qu'il avait fait? Mais ça n'allait pas vraiment loin en fait...

« Ce que j'ai fait? J'ai pensé à toi. Et je suis allé au restaurant avec une amie. Et toi? Ta vie est bien plus passionnante que la mienne en générale. »

Et c'était vrai. Maxime ne faisait pas grand chose. N'ayant pas de travail et ayant repris ses études, il n'avait pas beaucoup de temps mais ne faisait pas grand chose en somme. Il allait passer son temps libre à l'académie, pour s'occuper de Cendrillon et de la pouliche, Désirée, mais aussi d'Hurricane, qu'il avait une certaine tendance à laisser en plan par moments... Tout dépendait du temps... Parce que pour s'occuper de Cendrillon, c'était au moins deux heures qu'il fallait. Enfin, là n'était pas la question. Les yeux bleus du jeune homme étaient planté dans ceux noisette de sa chérie alors qu'il l'embrassa tendrement juste après qu'elle lui ait répondu.

Je me serrais contre Maxime, incapable de me décoller de lui. Dire qu'il m'avait manqué était un doux euphémisme. J'avais attendu ce jour avec beaucoup d'impatience et il avait fallut que mon agent m'appelle pile quand j'étais prête à partir. Bref, j'écoutais avec attention ce que me disais Maxime... UNE FILLE?!!!!! C'était qui cette pouf*****e?! Oula, Camille, calme. Pourquoi te montrer jalouse? Tu ne sors pas avec Maxime et tu est encore moins amoureuse de lui... Enfin couple... Si, techniquement elle pouvait dire qu'il formait un couple. Bref, là n'était pas la question. Il finit par me demander ce que moi même j'avais fait.

"Oh... Pas grand chose. Je suis montée un peu à cheval et sinon j'ai eu mon agent au téléphone aujourd'hui. C'est à cause de lui que je suis en retard d'ailleurs. Il me dit que le défilé pour Victoria's Secrets débute bientôt et qu'il va falloir que je rentre aux Etats-Unis..."

Mais je n'avais aucune envie de partir. Même si j'étais venu uniquement pour récupérer Leo à la base, je m'étais faite à la vie en France et surtout à la présence de Maxime. Alors je ne voyais pas comment faire pour supporter de m'éloigner du jeune homme. Et moi qui continuais à me dire que je n'étais pas amoureuse de lui... Enfin, bon... Soudain mon cerveau eut une idée. Et oui, cela m'arrive. ET une idée gentille, chose encore plus rare. Nan parce que des idées de salope, sa, je savais faire, mon métier me l'avait appris. Mais des idées gentilles, c'étaient plus difficiles. Je souris à Maxime.

"Et si tu venais avec moi?"

Maxime tenait tendrement la jeune femme dans ses bras. Il était juste beaucoup trop bien avec elle et chaque fois qu'ils se voyaient, c'était un moment meilleur. En plus, ils ne se voyaient pas souvent, donc c'était encore pire, et une impression de manque, cruelle et ravageause, s'installait parfois, lors des soirées en solitaire du jeune homme. Chaque seconde avec la mannequin en était d'autant plus précieuse, pour lui. Il ne fit pas attention au changement d'état de Camille qui passa en mode pas contente à l'énonciation de la soirée avec Océane. Pour lui, c'était normal, Océ' était tout comme sa petite soeur... Il n'y voyait pas le mal, au bout du compte. Le jeune homme rit légèrement lorsque la belle lui dit que c'était son agent qui l'avait retardé. Il cessa néanmoins de rire lorsqu'il su qu'elle repartirait sous peu aux Etats-Unis. Pourtant, il ne voulait absolument montrer sa déception, aussi continua-t-il sur une pointe d'humour.

« Ton agent est un casse-pieds professionel... Un de ces quatre je lui expliquerai ma façon de penser. »

Le sourire qu'elle arbora ensuite était tout simplement à croquer et sa question prit de court le jeune homme, qui sourit néanmoins. Lui, aller avec elle? Pourquoi pas, après tout, il n'avait pas tant d'obligations que cela, par ici... Il n'y avait que ses montures qui le retenaient ici, et ce souci serait vite rêglé. Oui, la France pouvait, l'espace de quelques temps, se passer de lui. Il répondit donc avec plaisir:

« Je pense pouvoir venir avec toi, oui. Enfin, tout dépend de la date de ton départ, mais je ne pense pas que cela soit un souci. »

Et il l'embrassa tendrement.

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

Je regardais Maxime. J'avais peur de sa réponse mais je voulais absolument qu'il réponde à ma question. Je voulais qu'il vienne avec moi aux Etats-Unis, qu'il voie ce qui était ma vie avant que je n'arrive pas Horse Beautiful. Une partie de moi voulait qu'il se rende compte qu'il n'était pas fait pour cette vie là et qu'il décide de m'aider à reconquérir Leo. Mais étais ce réellement ce que je voulais? Difficile de le dire. Voulais je toujours récupérer Leo? Une partie de moi le voulait. Mais est ce que cette partie de moi disait la vérité? Rien n'était moins sur. Je ne pus que sourire quand le jeune homme me dit que mon agent n'était qu'un casse pied. Qu'est ce que je le comprenais. Plus d'une fois j'avais voulu en changer mais non, je l'avais gardé car il était peut être casse pieds mais il était également un ami et un bon conseiller. Je ne serais certainement pas le mannequin que je suis actuellement sans lui.

Et enfin, la réponse que j'attendais sans vraiment l'avouer. Enfin si, je voulais qu'il accepte de venir avec moi aux Etats-Unis mais pas pour les même raisons que je pensais. Bref, tout cela pour dire que Maxime accepta de venir avec moi aux Etats-Unis. Je lui rendis avec plaisir son baiser, heureuse de savoir qu'il viendrait avec moi. Je le pris dans mes bras, souriante. Et le coeur assez joueur. Même si je l'avais envoyé une fois dans la neige par surprise... J'avais une folle envie de recommencer. Si bien que très très heureuse, je lui fis une grande poussée au niveau des épaules, m'échappant de ses bras pour le voir tomber tout seul. Lui tirant légèrement la langue, je lançais un très beau

"La guerre est ouverte!"

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Camille semblait soucieuse de la réponse du jeune homme. Après tout, s'il disait non, ils viendraient à être séparés. Et juste pour éviter ce genre de choses, Maxime était près à faire beaucoup d'efforts. Elle était devenue beaucoup trop importante pour lui, cette jeune mannequin. Elle détenait son coeur, sans qu'il puisse faire quoi que ce soit pour le reprendre. Il était juste fou amoureux et avait beaucoup trop peur de la perdre. Alors, il préférait partir avec elle. Ce fut la réponse qu'il lui donna.

Elle fut apparament très contente de cette réponse, car elle lui rendit son baiser et eut l'air un peu soulagée juste après. Alors que les bras de la demoiselle entouraient le jeune homme, ce dernier posa ses mains sur ses hanches, avant qu'elle ne le pousse. Pas du tout préparé à cela, il finit dans la neige, une nouvelle fois, seul cette fois. Il se sentit très bête, allongé dans la poudreuse. Bien sûr, il avait reculé lorsque Cam’ l’avait poussé et avait perdu l’équilibre, mais il était surtout tombé à cause de quelque chose dans lequel son pied avait tapé. Il soupira et croisa les mains derrière la tête. La guerre était déclarée, hein ? Mais est-ce qu’elle se rendait bien compte, la demoiselle, de ce que cela impliquait ? A ce genre de petits jeux, Maxime était très fort. Il avait beau ne pas être épais pour deux sous, il était relativement agile, souple et rapide. Certains sont taillés pour impressionner par la force, d’autres par la rapidité, par exemple. Il n’était pas si désavantagé par rapport aux bœufs qu’on voyait souvent dans les rues, qui roulaient des mécaniques sous prétexte qu’ils étaient musclés.

Mine de rien, la neige, c’était froid et il n’appréciait pas du tout d’y atterrir une seconde fois, et de surcroît seul. Il soupira pourtant en se redressant, restant assis et époussetant la neige qu’il avait sur le manteau. Il retint un frisson et croisa les bras autour de ses genoux, qu’il avait ramenés contre lui. Son regard riait et un sourire en coin apparut sur son visage.

« T’es sûre de vouloir la guerre ? Parce qu’à ta place, je commencerai déjà à courir tu sais… Tu vas voir toi… »

Il se releva d’un air nonchalant. Pourtant, son regard riait et il haussa les sourcils. Il enleva tranquillement la neige qu’il avait partout et avança calmement vers Camille, dans un premier temps. Tout vient à point à qui sait attendre…

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

J'étais contente de moi en regardant Maxime ainsi couché sur le dos dans la neige. Bon, je ne devais pas cette chute à ma force mais à l'effet de surprise. Mais je sentais que Max' n'allait pas rester éternellement allongé dans la neige, à se geler le cul. Si bien que bientôt, je vis Maxime s'asseoir dans la neige. Je riais mais je riais jaune. Je savais que ce n'était plus qu'une question de seconde avant que Maxime ne se relève et ne me fasse ma fête. Et je savais que j'allais mordre la poussière. Enfin, la neige en l’occurrence. Il me demanda si je voulais réellement la guerre. Mais ne dit on pas "qui veut la paix prépare la guerre"? Si bien qu'une petite bagarre présageait de belles retrouvailles. Alors si pour cela, je devais me "battre" avec Maxime, j'étais prète à tout.

"Nan, pas peur du tout. Je te battrais "le gringalet"."

Il allait me tuer. J'étais morte et enterrée. Maxime se releva et commença à avancer vers moi. Prenant peur, enfin, faisant semblant de prendre peur, je fis demit tour et partis dans le même sens d'avancé de Maxime. J'avais la chance d'avoir la vitesse et la légèreté à mon avantage.

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C'était gelé, le sol... Et autant dire que Maxime n'était pas du genre à laisser passer sans prendre sa petite vengeance. En général, ça restait gentil, avec ses amis. Alors avec Camille, ça allait être adorable et juste pour la forme. En fait, ce n'était pas tant à cela qu'il avait envie de jouer. Il rélféchis à ce qu'il pouvait bien lui faire avant de se relever. Il prit donc son temps et se retrouva trempé au final. Mais au moins, il avait une stratégie. Ce fut sans compter sur Camille qui fuit. Si elle comptait l'avoir... L'avantage d'être pas épais, c'est qu'en général on court vachement plus vite! Là, il fut quand même tout tué par Cam'. Elle l'avait appelé comment? Mais elle voulait signer son arrêt de mort là? Il retint une réplique acerbe, préférant continuer sur le ton de la plaisanterie même si, au fond, il était vexé. Il y avait des choses sur lesquelles on ne pouvait pas vraiment dire quoi que ce soit et sur lesquels Maxime prenait vite la mouche. Sur son physique tout sec, par exemple...

« Et c'est une crevette comme toi qui parle? On aura tout entendu! »

Bien sûr, elle ne tarda pas à prendre la poudre d'escampette la miss. Il ne lui laissa pas prendre trop d'avance, s'élançant à sa poursuite. Elle était rapide la gazelle, dans le genre! Mais Max' réussit à la rattraper. Il l'attrapa par la taille en s'arrêtant en enfonçant les pieds dans la neige. Gringalet ou pas, il avait assez de force pour l'empêcher de se carapater. Il commença par la soulever de terre, avant de la mettre dans la neige. Du coup, il se baissa avec, mais n'avait pas peur de tomber, avec les appuis qu'il avait prit. Ok, c'était pas une chute mémorable, mais c'était surtout la suite qui allait être pas mal.

Le jeune homme avait pu se relever quand bon lui semblait, mais là... Il voulait entendre quelque chose avant de lâcher sa chérie. Elle l'avait relativement énervé, en le traitant de gringalet. Et si cela avait quelqu'un d'autre, ç'aurait été une explosion de mauvaise humeur condensée. Genre le truc pas agréable du tout quoi...

« Tu disais quoi tout à l'heure, à propos de mon physique? »

Max' avait bien entendu un sourire assez amusé. Pour réussir à la retourner où à bouger, elle pouvait toujours y aller, la miss!

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

Je regardais Maxime, un rire contenu dans la gorge. Bien sur, j'avais fuit quand Maxime s'était relevé. Mais voilà, j'avais beau être rapide, Maxime me rattrapa quand même. M'attrapant par la taille, il me mis le dos dans la neige. C'était froid!! Trop froid. Poussant un petit cri de surprise quand mon dos entra en contact avec le sol, je ne pus m'empêcher de rire. J'essayais de bouger mais tout ce que j'arrivais à faire c'était à me mettre de la neige dans le pantalon. Et c'était encore plus froid. Je me fis soudain sensuel.

"Je suis désolé Maxime, ne m'en veut pas... Je ferais tout ce que tu voudras."

J'ouvris soudain son manteau, glissant mes mains sous son haut. Mais j'avais une idée derrière la tête. Alors que je glissais une main sous son haut, mon autre main se glissa discrètement dans mon dos. Pourquoi faire? A votre avis? Sans qu'il comprenne ce que je faisais, je glissais en vitesse une poignée de neige contre son ventre tout en riant.

"La vengeance est un plat qui se mange froid très chère."

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C'était mignon l'amour, n'empêche. Maxime et Camille se battaient à moitié dans la neige mais on ne cessait de les entendre rire. Donc mignon, marrant et bruyant l'amour. Comment ça, une narratrice qui caricature? Non, je ne fais qu'énoncer des faits visibles. A deux, ils formaient un joli couple, vraiment. Pauvre Maxime, s'il savait qu'il n'était qu'un instrument de vengeance! Il était trop naïf, trop amoureux... Pathétique! Lui qui n'y voyait que du feu! Mais comment est-ce qu'un mannequin du style de la miss Hantor aurait pu s'intéresser à un simple mec dans son genre si ce n'était guère intéressé? Il était tombé dans le panneau. Pire, il avait mis les deux pieds dans le plat et y était resté glué sans même tenter de se dégager. Le piège s'était refermé sur lui.

Tout ça pour dire que les deux amoureux avaient roulé dans la neige - enfin, façon de parler parce que Max' y avait sympathiquement déposé la miss - et que c'était avec quelques éclats de rire d'ailleurs. Le pire, c'était que Cam', espérant se libérer, se tortillait dans tous les sens et que le jeune homme la regardait faire avec amusement alors qu'elle se mettait de la neige plein le dos toute seule. C'était le plus comique. Lorsque sa voix se fit sensuelle, le jeune homme déposa un baiser sur ses lèvres et la regarda de ses grands yeux. Il ne répondrait pas pour cela, mais il n'en pensait pas moins, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure.

Il ne protesta donc pas lorsque la jeune femme ouvrit son manteau et passa une main sous son pull. Il frissonna, parce qu'elle avait les mains gelées, mais bon, dans la neige, c'était un peu normal quoi! Mais il ne l'avait pas vue venir celle-là. Il n'eut pas le temps d'esquiver l'arrivage de glace qui lui glaça le ventre. Il eut une moue surprise avant de rouler sur le côté. Il se releva rapidement pour enlever les morceaux glacés qui fondaient sous ses habits. Il secoua après la tête et se recoiffa un soupçon avant de regarder le mannequin.

« Tricheuse va, tu profites de mes faiblesses! Allez debout parce que sinon tu vas finir gelée. »

Il lui tendit la main, avec un seul espoir: qu'elle ne le tire pas vers le sol, sine qua non ce serait une vraie bonne bataille dans la neige et là, Maxime ne promettait pas que la demoiselle en ressortirait pas trop couverte de glace. Non pas qu'il soit mauvais ou quoi que ce soit, mais qu'il risquait juste de se venger un soupçon. Là, il était franchement gelé avec son haut trempé. Il frissonnait, d'ailleurs. Il n'avait rien contre une bonne douche chaude à deux tiens!

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

J'avais peur de la réaction de Maxime. Parce que bon, je devais avouer que lui mettre de la neige sous le pull, c'était pas cool. Je ne pus retenir un éclat de rire quand il se redressa en urgence pour enlever la neige que je lui avais collé sous le pull. Une fois la neige toute enlevée, il me traita de tricheuse. Même pas vrai d'abord! J’acceptais volontiers la main qu'il me tendit pour m'aider à me redresser. La tentation de le tirer dans la neige avait été forte mais je voyais bien que le jeune homme frissonnait. Alors cela ne serait pas une bonne idée. Sauf si je voulais faire un retour moi aussi dans la neige, ce que je préférais éviter. Une fois debout, je me collais contre Max.

"Laisse moi te réchauffer, tu es glacé."

Bon, y avait pas que lui qui avait froid. J'étais glacée moi aussi mais cela ne me gênait pas. J'avais déjà fait des shooting en plein hiver sous la neige avec pour simple tenue, un short et un débardeur en fourrure. Fausse bien sur la fourrure. J'étais de ses mannequins qui militaient contre l'utilisation de la vraie fourrure. Malheureusement, nous étions encore trop rare. Une fois dans les bras de Max, je me surpris à soupirer de bien être. Qu'est ce qu'on pouvait être bien dans les bras de quelqu'un qu'on aimait. Que... QUOI?!!! Tu viens de dire quoi là, Cam? Que je l'aimais bien. OK miss! Relevant la tête, je souris à Maxime.

"J'ai bien envie d'une bonne douche chaude, pas toi?"

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Camille eut l'intelligence de ne pas embarquer le jeune homme directement dans la neige après qu'il lui proposa d'un simple geste de l'aider à se relever. Et sans attendre, elle se colla à lui et le jeune homme passa se bras autour de sa taille. N'empêche qu'elle faisait de l'humour la Cam'! C'était la faute de qui si il était gelé? Il en rit. Non mais sérieusement, elle était comique celle-là!

« On se demande qui a eu l'idée saugrenue de me fourrer de la neige dans les fringues, franchement! »

Il fronça le nez avec amusement. Il ne devait pas être le seul à avoir froid quand même, si? En tout cas la jeune femme, elle, ne s'en plaignait pas. Bah elle n'avait pas les habits trempés collés contre son corps, elle! Mais bon, c'était de bonne guerre. Le garçon posa le menton sur l'épaule de la jeune femme - oui bon hein! Il n'était pas assez grand pour atteindre le haut de sa tête hein - tandis que cette dernière soupirait d'aise. Ils étaient cocasses tous les deux! Ça se battait comme des diables et ça finissait par se faire des petits câlins! Trop mignon. Ou pathétique selon certains. En tout cas, Maxime accueillit à bras ouverts la proposition de Camille. Il lui rendit son sourire.

« Je ne suis pas contre cette bonne idée! »

Il lui vola un baiser avec amusement avant de lui prendre la main avec tendresse. Il fallait qu'il bouge sans quoi il mourrait congelé! Max' prit donc d'un pas léger la direction de la civilisation. Il avaient un bon petit temps de route mine de rien, avec toute cette neige!

Cela n'avait pas manqué: un petit quart d'heure plus tard, les deux amoureux se retrouvaient au chaud dans l'appartement de la jeune femme. Cela faisait un bien fou tout de même! Maxime enleva son manteau trempé et glacé même et l'accrocha sur une paterne au mur.

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

J'attendais avec impatience la réponse de Max par rapport à ma proposition de douche chaude après avoir bien joué dans la neige. Je fus contente qu'il accepte d'aller jusqu'à mon appartement car je me voyais mal rentrer dans mon appartement toute seule après ma proposition. Je répondis avec joie à son baiser et le conduisit jusqu'à mon appartement. On discuta en chemin, collés l'un contre l'autre, désireux de se tenir chaud malgré la neige environnante.

Nous mîmes un quart d'heure pour rejoindre mon appartement. La route n'était pas facilement praticable avec toute cette neige. Mais nous arrivâmes entier à mon appartement, sans diverses chutes de la part de Maxime et de ma propre part. Avec mes doigts tremblant, j'eus beaucoup de mal à ouvrir la porte de mon appartement. Mais une fois ceci fait, la chaleur des radiateurs se diffusa jusqu'à nous, nous embaumant de sa chaleur. C'était magnifique et tellement bon. J'accrochais mon manteau à côté de celui de Maxime. Enfin je conduisis le jeune homme jusqu'à ma salle de bain.

"On avait parlé d'une douche à ce que je sache..."

Je commençais par enlever mon pull et mon sous pull d'un même geste. Et après avoir enlevé mes chaussures du bout du pieds, j'enlevais mon pantalon et mon legging, me retrouvant en sous vêtements devant Maxime. Me collant à lui, je commençais par glisser mes mains sous son haut.

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Ils avaient bien papoté pendant leur chemin du retour et mis à part quelques petites pertes d'équilibres vite rattrapés l'un par l'autre et réciproquement, il n'y avait pas eu de moments de fou rire absolu pour cause de gadin monumental. Encore heureux d'ailleurs! Cela leur avait permis d'échanger pas mal de trucs et de se tenir aux chaud tous les deux. Bah oui, Max' frissonnait et il devait s'en falloir de peu pour que Camille soit dans la même situations. Ils avaient joué comme de grands enfants qu'ils étaient parfois et puis maintenant, ils devaient assumer. Elle était compliquée la vie de jeunes adultes!

Il se laissa entraîner par sa chère et tendre directement dans la salle de bain, où elle se retrouva vite en dessous. Très agréable spectacle, d'après le jeune homme. Oui, ils avaient bel et bien parlé d'une douche et on sait tous ce qui se passe dans ce genre de douches! Non je ne vous ferai pas de dessin à l'avance! La jeune femme, à moitié nue, se colla contre Maxime. Les mains du jeune homme descendirent jusqu'au creux des hanches de la jeune femme et il l'embrassa tandis que ses mains gelés se glissaient sous son pull trempé. Il se réchaufferait bien assez vite pour ne pas s'en plaindre. Néanmoins, Max' préféra ne pas tarder à enlever son haut glacial. Il était transi de froid et frissonnai. Il le ôta donc rapidement, se retrouvant torse nu, collé contre le mannequin. Rien que le fait de ne plus rien avoir de froid contre la peau le réchauffa. C'était plus agréable ainsi. Il n'y avait plus rien de gênant à prendre un peu de temps - et du bon tant qu'à faire - avant de filer sous la douche.

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

Je regardais Maxime. Il semblait aimer le spectacle qu'il avait sous les yeux. Je frissonnais en sentant les mains glaciales du jeune homme glisser jusqu'à mes hanches. Mais ce n'était pas des frissons de froids, au contraire. C'était des frissons de désirs. Je m'écarte légèrement du jeune homme quand il enlève son pull. Je me replaquais avec plaisir contre cette peau que j'avais appris à aimer. La jeune femme glissa ses mains dans son dos pour dégrafer son soutient gorge et l'envoyer balader plus loin. Maintenant tous les deux torses nus, Camille se replaqua légèrement contre le jeune homme, soupirante de bien être.

S'écartant légèrement de Maxime, elle alla jusqu'à sa douche pour commencer à faire couler l'eau, qu'elle soit bien chaude après la fin de leur déshabillage. Revenant près de Maxime, elle se frotta contre lui, heureuse. Glissant mes mains le long du corps de Maxime, je finis assez vite par rencontrer la frontière du jean du jeune homme. Portait il un éternel boxer ou avait il changé aujourd'hui? Je doutais que ce fus ce le cas, Maxime était assez constant dans sa manière de s'habiller: jean boxer.

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Il sentit Camille frisonner et, il le sut à son expression, cela n'avait rien avoir avec la température, avouons-le, un peu froide de ses mains. Non, c'était quelque chose de beaucoup plus fort, un sentiment qu'ils partageaient tous les deux. Oh oui, vous devinez bien. A défaut qu'il fasse chaud, l'ambiance commençait à chauffer lentement. Chacun se déshabillait lentement, enfin, sans trop en faire sur la vitesse mais... Cela n'avait rien de précipité. C'était d'autant plus agréable, du moins au goût du jeune homme. Il eut à son tour de légers frissons lorsque Cam' revint se coller contre lui, lorsqu'il eut enlevé son pull. Leurs peaux collées, il restèrent ainsi quelques instants avant que Camille ne fasse voler son soutien-gorge d'un mouvement délibérément sensuel aux yeux de Maxime. Après quoi elle fit chauffer l'eau et ils se recollèrent. Des glus...

Un long moment plus tard, les deux amoureux se retrouvaient enlacés dans le canapé. Il y avait juste une serviette sur leurs corps. Je vous laisse imaginer la douche chaude... Comment ça, faire plus explicite? Non. Vous êtes grands, vous comprenez. Vous êtes jeunes? Ce n'est pas de votre âge. Vous ne comprenez pas? Réfléchissez. Il y a des choses que la décence m'interdit de vous dévoiler. Enfin, vous imaginez bien ce qu'ils faisaient tous les deux présentement sur le canapé aussi. Les lèvres du jeune homme glissèrent dans le cou de Camille et ses yeux riaient pour lui.

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

J'avais gagné le jeune homme portait bien un boxer sous son jean. Prévisible le Maxime mais cela ne me dérangeait pas. J'aimais assez les petites routines qui c'étaient mise en place entre lui et moi et loin de moi l'idée de m'en plaindre. Une fois tous les deux en tenue d'Eve et d'Adam, nous pûmes prendre une douche bien méritée. Et sur ce qu'il s'y passa, vous n'aurez aucun détails, merci de faire marcher votre imagination... Ou pas.

Nous étions maintenant coincés tous les deux sur mon canapé, juste content d'êtrre ensemble, l'un dans les bras de l'autre. Autant vous dire que nous nous bécotions méchamment. Enfin méchamment... Amoureusement plutôt. Il commençait à se faire tard mais je n'avais pas faim, plutôt sommeil à vrai dire maintenant, avec ce qu'il s'était passé sous la douche. Pas de détail j'ai dit! Pervers! Bref, j'étais occupé à bisouiller le cou de Maxime... Si sa se dit bisouiller d'abord! Bref, j'embrassais le cou de Maxime quand je fus prise d'un réel coup de barre. Bayant, je levais la tête vers mon compagnon.

"Tu restes dormir ici? Tu veux manger ou tu préfères aller te coucher directement?"

Je devais dire que s'il décidait de rester dormir et de ne pas manger pour aller au lit direct, je serais aux anges. Mais j'accepterais également qu'il reste et qu'on mange avant d'aller dodoter. Je tolèrerais qu'il décide de rentrer dans son appartement mais gare à lui ou sinon, se sera soupe à la grimace pour tout le monde. Je lui fis mon plus beau sourire, essayant ainsi de faire pencher la balance pour la première des trois propositions.

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Autant dire qu'ils étaient très bien dans ce canapé, mine de rien. Petit bécotage en prime. Petit? Non, c'est de l'humour. Ils y allaient bon train les deux amoureux n'empêche. Et vas-y que je te fasse un bisou par-ci, et moi un bisou par-là... Vraiment, ces deux-là, ils en profitaient pleinement, de leur petite escapade entre amoureux! Bah, ils n'avaient pas tord d'un côté... Ils étaient mignon comme ça en fait. Un couple un peu pas classique en fait. Un mannequin, un simple mec... Ils allaient tout de même bien ensemble.

Et pour sûr, ce n'était pas Maxime s'en plaindre! Il était fou amoureux de Camille, lui. Et ce n'était pas juste pour son physique, non. Il l'aimait toute entière. Tant de naïveté, petit homme... Il n'avait pas compris que le but premier de la jeune femme était de récupérer son précieux Leo. Il ne rivalisait pas, le nordiste, à ce niveau-là... Et ça, il pouvait faire ce qu'il voulait... Pour l'argent, il était trop à la ramasse.

Lorsque Cam' lui proposa de rester, après qu'elle ait étouffé un bâillement, il ne put s'empêcher de lui sourire, de l'embrasser sur les lèvres avant de lui répondre, amusé, sans passer par quatre chemins.

« Allons nous coucher. »

Son regard était plein de malice lorsqu'il prit la jeune femme dans ses bras. Elle était légère alors il pouvait se permettre ce qui allait suivre. En effet, Camille se retrouva dans sa chambre sans toucher le sol. Facile avec un Max' qui la porte non? En tout cas, il se fourra avec elle jusque sous les couettes. Il n'allait pas jouer les casse-pieds non plus... Pas avec un pareil coup de barre! Morphée les appelait tous les deux, il fallait croire...

Camille Ҩ Maxime

« Quand tu as mal aux pieds, tu peux imaginer que ce sont les pieds de quelqu'un d'autre, évidemment. Mais quand tu as trop de chagrin, impossible de croire que ce n'est pas ton coeur qui étouffe, là dans ta poitrine. »

J'étais super méga fatiguée. Alors j'espérais que... Bah que Maxime resterait et qu'on irait directement se coucher. Non pas que je n'aimais pas notre petit câlin sur le canapé. Enfin, petit... Gros câlin même. Je commençais cependant à m'endormir au chaud dans les bras de Maxime. La douche avait réellement un effet soporifique sur moi... Et non, ce n'était pas du à ce qu'il s'était passé dedans! Nan mais qu'est ce qu'il fallait pas entendre. En parlant d'entendre, Maxime accepta de rester dormir avec moi et me porta même jusqu'à mon lit. C'était trop... Mignon!!!!! Quoi, vous pensiez que j'allais dire con?! Mes pauvres amis, le cœur d'une femme est un océan de secrets, moi je vous le dit! Je me glissais avec grand bonheur sous la couette après avoir enlevé ma serviette. Me glissant contre Maxime, je ne mis que très peu de temps avant de glisser de ses bras à ceux de Morphée.

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