Vent d'Automne Elvey ”

Ne jamais renoncer, toujours essayer.

CRÉDIT - FICHE feat. nom de la célébrité

JE SUIS CE QUE JE SUIS Age: 4 ans Date et lieu de naissance: 14 avril dans l'élevage Elvey Sexe: Jument Race: Welsh Cob Caractère : Vent d'Autone est une jument très sensible, qui est encore un poulain dans sa tête. Elle voit voler un bâche, ou alors un branche par terre qui n'était pas là le jour d'avant, et c'est tout de suite la panique !! Malgré ça, elle fait confiance à celui qui la monte et qui s'occupe d'elle. Elle n'aime pas les cavaliers qui la prennent pour un locomotive (jusque là il n'y en a pas eu beaucoup)et ceux-là, elle les vire vite fait si ils sont trop exigeants ! Elle est gourmande et adore le son ! Points forts: cross et saut Points faibles:certaines figures en dressage car elle a du mal à s'incurver ou a faire des épaules en dedans ou autres... CE QUE JE VEUX ________ Age: 13 étés ^^ Comment as-tu connu le forum: c'est un partenaire de lgdcwarriors :) Suggestions: non pas pour l'instant Code: Valid by Piazor

♥ Histoire ♥

[justify]Vent d'Automne est née en avril dans l'élevage Elvey. Au début, encore mouillée, elle semblait baie brune mais en séchant elle était baie cerise. Elle était en même temps craintive et curieuse de tout. Elle s'intéressait à tout ce qu'elle ne connaissait pas, mais elle ne s'approchait pas trop près au cas-où cette chose bizarre lui sauterait dessus... Elle grandit au pré avec d'autres poulains, puis vint le jour du sevrage. C''était la panique : la pouliche courait le long de la clôture, grattait dessous, puis a même essayé de passer dessous ! Mais elle était déjà trop grande et elle abandonna.

Elle continua de grandir et devint une très belle jument baie cerise et avec une longue liste qui allait du toupet jusqu'aux naseaux. On l'habitua tôt à lever les pieds, porter le licol, être brossée... cela a été très prgressif : d'abord regarder, puis renifler, toucher... Cette jument est méfiante, mais quand elle donne sa confiance, c'est pour toujours ! Après avoir gagné sa confiance, son éleveur progressait à tout vitesse, même si il faisait des séances de 10 mn environ. Puis, deux ans et demi plus tard, vint le jour du débourrage.

Encore très progressif : regarder, renifler... le mors dans la bouche fut une formalité, car son éleveur et le lad dégainèrent leur arme fatale : le miel sur la partie qui est dans la bouche. Elle mâchonnait un peu nerveusement son mors, mais cela ne dura pas longtemps. Pour le tapis, la selle et l'amortisseur, ce fut pareil : progressif. au bout d'un mois, la ponette acceptait la selle et le filet comme si elle les avait portés dès la naissance. Son premier cavalier fut le fils d'un lad, qui avait 11 ans mais qui était déjà un très bon cavalier, à la main lègère et aux jambes discrètes. Ils firent d'abord connaissance, puis il se mit un peu en sac à patates sur le dos de Vent d'Automne, ensuite il bougea légèrement des deux cotés pour habituer à la jument aux mouvements sur ses côtés : ce fut la catastrophe ! la jument partit en coup de culs, saut de mouton, le nez tout en bas, et Dimitri (son cavalier) se retrouva par terre. Il remonta, mais cette fois-ci resta le plus immobile possible sur Vent, en lui parlant. Puis il se mit à califourchon sur la ponette, sans cesser de lui parler doucement, sans que ses paroles aient vraiment un sens. Puis l'éleveur fit marcher, puis trotter un peu. Ce fut tout pour cette fois, et la ponette était un peu inquiète car elle ne comprenait rien.

Le lendemain, ce fut pareil. Puis au bout d'une semaine, vint le temps du galop : ce fut un peu la débandade, mais une fois à l'allure voulue, tout rentra dans l'ordre. On refit la même chose dans l'autre sens et au moment de prendre le galop, Dimitri recula sa jambe extérieure. Cela la surprit un peu, mais elle partit quand même sur le bon pied. A chaque fois qu'elle se préparait à prendre le galop, Dimitri reculait sa jambe. Elle finit par comprendre que c'était le signe du départ au galop. On laissa ensuite Dimitri la guider seule. Cela fit tout drôle à Vent, qui eut du mal à comprendre ses mouvements de mains. mais finalement, elle devina que : tirer doucement à gauche = tourner à gauche, tirer doucement à droit = tourner à droite, tirer les deux en même temps et le cavalier qui serre légèrement les jambes = arrêt, et enfin de légères pressions sur l'avant du ventre : démarrer ou accélèrer. Quand elle comprit à peu près tout, on la fit aller sur de petits obstacles. Elle s'avéra bonne sauteuse et adorait cela.

Quand elle eut 4 ans, on l'amena à son tout premier concours. Elle était nerveuse car elle n'avait jamais pris le camion, n'avait jamais vu autant de poneys à la fois... mais faisant confiance à Dimitri et à l'éleveur, elle exécuta ce qu'on lui demanda. On l'amena dans une petite carrière pour commencer l'échauffement. Comme Dimitri lui demandait des choses qu'elle connaissait, elle fut rassurée : il y aurait au moins son cavalier avec elle ! Elle sauta de petits obstacles, puis on l'amena dans une grande carrière pleine de barres colorées et où il n'y avait personne. Elle démarra dans un bon galop, un peu stressée tout de même, mais dès le premier obstacle, quelque chose de délia en elle : elle savait régler ses foulées aux abords des obstacles, prenait son appel au meilleur moment, comme si elle n'avait fait que ça. Elle termina avec un très bon temps, et un sans faute. Elle termina finalement deuxième. Comme elle était à vendre, un homme intéressé proposa un bon prix à l'éleveur, pour acheter Vent d'Automne. L'éleveur lui donna sa carte, et lui demanda de rappeler, il fallait qu'il réfléchisse. Il refusa finalement la vente, car l'homme avait une réputation de fermier brutal et Vent d'Automne était très délicate à manipuler. Pour l'instant, elle était confiée à Dimitri pour faire des concours car le cavalier et elle s'entendait bien et une relation de confiance et d'amitié s'était instaurée entre eux. La ponette était parfois surnommée la "Terreur" car elle donnait tout pour Dimitri et gagnait très souvent les concours.

Seulement, voilà Dimitri grandissait et il était limite sur la ponette. Il n'était plus très à l'aise et la ponette non plus car elle était oppressée par le stress des concours et elle était gênée dans ses mouvements par ce cavalier devenu trop grand. Quand elle eut 8 ans, Dimitri était définitivement trop grand pour elle, et il montait maintenant de petits chevaux et délaissait Vent d'Automne. Elle fut vendue dans une petite écurie de concours pour continuer à progresser dans ce domaine.

Elle fut d'abord laissée au pré avec d'autres poneys plus petits ou plus grand, racés et bons sauteurs. Elle fut d'abord rejetée puis se fit des amis. Elle appréciais particulièrement une ponette nommée Tanka et un hongre qui s'appelait Nuit d'été. Mais elle n'était pas heureuse : elle était trop sollicitée mentalement pendant les concours et devenait fébrile dans ses abords et ses sauts. Elle arrivait quand même à sauver la situation. Un jour, un nouveau cavalier qu'elle ne connaissait pas et qui était lourd sur son dos fit un parcours avec Vent. A la réception du 3e obstacle, il rebondit brutalement sur son dos et lui déplaca deux vertèbres. Elle avait très mal mais n'osait pas désarçonner le cavalier. Cependant elle avait trop mal pour sauter et se fit éliminer.
La coach - C'est quoi ce travail ? Elle n'avait jamais dérobé d'obstacles de toutes sa carrière ! Et toi, tu réussis à l'amener tellement de travers qu'elle se décale !
Le cavalier - Mais... tu as bien vu que c'était elle qui faisait des caprices !
-Oh non c'est toi le problème ! tu ne remettras pas les fesses sur Vent ! Et elle, elle sera remontée par James, qui saura la mener ! Et si elle pose des problèmes, il saura la corriger aussi.

Le lendemain, la ponette était toute engourdie, avait mal au dos, mais elle se laissa enfourcher par James. Dès qu'il fut dessus, la ponette ressentit comme une déchargé électrique à l'endroit où ses vertèbres s'étaient déplacés. Elle ne put se retenir et partit en coup de cul, saut de mouton, la grande panoplie de cheval sauvage. James réussit à tenir, et quand Vent d'Automne arrêta son rodéo, il lui asséna un coup de cravache sur la croupe. Surprise, elle fit un bond en avant, et elle eut très mal à la bouche car son cavalier avait tiré sur sa bouche pendant le bond. Il lui frappa l'épaule avec sa cravache, et Vent explosa. Elle était furieuse qu'on la traite ainsi. Elle se rebella tant et si bien que son cavalier fut mis à terre, le nez dans le sable. La ponette ne s'arrêta pas quand son cavalier fut tombé, elle galopa en tout sens, rua... Elle qui ignorait la selle depuis son débourrage, elle essayait maintenant de s'en débarrasser, car elle avait bougé pendant la chute de James, et lui causait maintenant une douleur atroce dans le dos. Essoufflée, elle finit par s'arrêter, les flancs fumants, en sueur. La coach s'approcha d'elle et sans le savoir, lui donna ce qu'elle voulait : elle enleva la selle. Le changement fut immédiat. La ponette était redevenue amicale, et poussait doucement la monitrice du nez.
-C'est à n'y rien comprendre ! Elle devient un fauve avec la selle, et maintenant elle est aussi douce qu'un agneau !
-Peut-être qu'elle a un truc qui la gêne sous la selle, ou quelque chose comme ça...
La coach regarda
-Non, il n'y a pas de blessure, ou de traces d'irritations...
-J'ai regardé son parcours avec Mathias hier, et après avoir sauté le trois, elle a refusé de sauter... Il a peut-être fait un mouvement qui a eu des répercussions ?
-Je vais appeler le véto, pour qu'il l'examine, ainsi que les autres chevaux.

Le lendemain, le vétérinaire l'examina, puis inspecta son dos, doucement.
-Ben ça... Elle a deux vertèbres déplacées !! Ma pauvre fille, tu devais avoir mal, hein ?
Il lui remit les vertèbres en place, et Vent d'Automne poussa un soupir de satisfaction.
-Là c'est remis en place. Vous la laisserez 3 jours en repos en la faisant marcher 15mn par jour, et lui donnerez du son trempé dans de l'eau 3 fois par jour pour qu'elle ne soit pas une bombe à retardement quand elle sera remontée. Une semaine de travail modéré avec moitié dose de granulés sans sauter, puis vous la remettrez très doucement au saut en faisant des exercices d'assouplissement pour la délier. Un mois sans concours, et elle sera comme avant.
La semaine suivante, tout se passa comme dans un rêve. Elle était au repos/travail modéré, et elle n'avait plus du tout mal au dos ! Elle retrouvait peu à peu son assurance sur les barres car elle était montée par un cavalier doux et compréhensif des chevaux. Elle reprit les concours sur des petites hauteurs pour retrouver ses marques, puis fut définitivement confiée au cavalier qui l'avait rééduquée.

Elle refit des concours avec seulement lui, mais malheureusement, la veille d'un concours très important, son cavalier attrapa la grippe et signala qu'il ne pourrait pas être là le lendemain. Au matin, la monitrice alla devant le box de vent d'Automne.
-C'est vraiment dommage... Rémi l'a tellement travaillée pour ce concours, quel gâchis ! Tiens ! Jacob ! Tu serais d'accord pour monter Vent d'Automne en plus de Five Right ?
-Oui si tu veux, j'espère qu'on sera sur la même longueur d'ondes...
Finalement, Venty fut montée dans le camion et ses affaires se retrouvèrent dans la partie sellerie. Elle savait qu'ils partaient en concours car on lui avait mis tout les protecs requises. Au bout de quelques heures, ils arrivèrent sur le lieu de concours. Jacob commença à préparer son cheval car il passait dans la première épreuve. Il revient avec le visage fermé et la machoire crispée.
-Enfin Jacob, tu as fait n'importe quoi et tu le sais ! Ton cheval était au top, et tu as tout gâché ! Tu as fait une faute de débutant. J'espère que ça se passera mieux avec la ponette.
Il la prépara sans se détendre, et Vent était de plus en plus stressée par ses mouvement secs et son attitude agressive. Il l'enfourcha et partit vers l'enclos, l'échauffa rapidement et sauta quelques petites barres, mais ses rênes étaient trop serrées et il avait des éperons alors que Venty détestait ça. Ils allèrent sur le parcours. Dès la ligne de départ, Jacob la boosta avec des coups d'éperons très douloureux et en criant "Allez ! Plus vite !!" La ponette avait très mal et commençait à sentir la révolte sourdre en elle. Elle en avait marre des punitions injustifiées du cavalier ! Aveuglée par son ras-le-bol, elle rua juste avant un obstacle et ne réussit pas à se redresser pour son appel. Ce qui devait arriver... arriva. Elle se prit les pieds dans la barre supérieure et tomba à terre. Elle cria de surprise et de douleur car elle se fit très mal au genou en touchant terre. Elle essaya de se relever en vain, car elle ne pouvait s'appuyer sur son genou blessé. Jacob se releva parès s'être remis du choc et essaye de relever Venty, mais la ponette couchait les oreilles et faisait mine de le mordre.
-Cette ponette est vicieuse !
-Non. Elle a mal. dit une voix derrière lui.
C'était le vétérianire du concours.
-Elle a dû se faire mal en tombant. Je vais lui administrer un calmant pour pouvoir l'approcher et la transporter.
Au bout de quelques minutes, la ponette s'était détendue et le véto l'examina. Elle a l'os en dessous du genou qui est cassé. Elle pourra guérir, mais la jambe sera fragilisée.
-Dans ce cas, je ne pourrai pas la garder. Sii j'ai des chevaux dans mon centre, c'est pour qu'ils progressent, pas pour qu'ils stagnent. Quand elle sera guérie, je la mettrai à vendre.

2 mois et demi plus tard, la ponette était guérie, mais elle sentait qu'elle ne pouvait plus faire autant de pointe de vitesse qu'avant. Elle se résolut donc à galoper à vitese modérée. Un homme qui dirigeait un centre équestre, Horse Beautiful, était intéressé par cette ponette qui savait sauter et dresser un peu. Il finit par taper dans la main de la monitrice et l'emmena avec précautions dans un van spacieux et clair, avec du foin qui sentait bon la pâquerette et un abreuvoir d'eau fraîche. Elle entra dans le van et se laissa paisiblement attacher. La route se fit doucement, presque sans à-coup. [...]