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 « Petite poupée brisée » † Cléia C. Mazurier

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Ruby C.-M. Delcourt
Ruby C.-M. Delcourt
Admin Bloody; La plus méchante (a)

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Date d'inscription : 24/01/2016






« Petite poupée brisée » † Cléia C. Mazurier Vide
MessageSujet: « Petite poupée brisée » † Cléia C. Mazurier   « Petite poupée brisée » † Cléia C. Mazurier Icon_minitimeJeu 24 Mar 2016 - 9:49


Cléia Constance Mazurier

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness


Nom : Mazurier.
Prénom(s) : Cléia Constance.
Surnom(s) : Clé.
Âge : 22 ans.
Date & Lieu de naissance : 12.06.1993 ; Nancy.
Situation familiale : En couple.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Particularités : Clé sursaute très facilement, surtout en présence d'hommes, et rougit de manière incontrôlable. C'est un petit bout de femme qui a bien du mal à tenir tête à ceux qui l'embêtent, ou simplement la taquinent.
Habitudes : Lorsqu'elle parle à quelqu'un, elle détourne instinctivement le regard, incapable de regarder dans les yeux quelqu'un qu'elle ne connaît pas bien. ○ Lorsqu'elle se sent nerveuse, elle se mordille la lèvre inférieure. ○ Quand on lui pose une question qui la dérange, elle se tait, faisant comme si elle n'avait rien entendu.
Métier-Etudes : L3 Biologie.
Groupe : Etudiante
Avatar : India Eisley

Anecdotes
C'était encore un bébé lorsqu'elle a été adoptée. Elle aurait du s'appeler Constance, c'est le prénom que sa mère biologique, une adolescente ne se sentant pas d'assumer un enfant si jeune, lui avait choisi avant d'abandonner tous ses droits maternels et de laisser sa fille à l'adoption. Sa mère adoptive n'a jamais approuvé que quelqu'un d'autre choisisse le prénom de sa fille et a décidé de l'appeler Cléia.
Ses parents adoptifs l'ont brisée ; mère violente et père à comportement incestueux. Elle a été poussée à bout, physiquement comme mentalement. Obligée d'exceller à l'école sous peine d'être punie, obligée d'exceller sportivement sous peine de subir le même sort, son enfance a été un véritable calvaire dont elle garde des cicatrices qui, à défaut d'être visibles sur son corps, ne passent pas inaperçus dans son comportement. Elle est irrationnellement méfiance, principalement avec les hommes, mais aussi peureuse, angoissée principalement à l'idée d'un échec, mais aussi tout simplement au contact avec les autres, agoraphobe sur les bords et extrêmement rigoureuse, à l'excès, même. Elle est devenue perfectionniste et généralement ça lui bouffe royalement la vie. Elle ne supporte qu'à peine les contacts physiques. Tous ces souvenirs lui rendent la vie infernale, malgré tous ses efforts pour retrouver un semblant de normalité.
Elle a fui de chez elle peu après ses dix-huit ans, traversant la France pour rejoindre à Etretat sa meilleure amie, qu'elle a rencontré grâce à internet et qui sait tout. C'est grâce à elle qu'elle a eu le courage de partir, de remonter la pente, et surtout de recommencer à s'ouvrir au monde. Elles sont toutes les deux très proches, et Cléia ne la remerciera sûrement jamais assez de la tirer vers le haut à chaque fois.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, elle a désormais un homme dans sa vie. Ce n'est pas vraiment le genre d'homme avec lequel on l'imagine. Il n'a vraiment rien d'un enfant de cœur, mais elle en est bien consciente, de cela. Pourtant, elle se sent en sécurité, avec lui. Il n'a jamais rien fait pour la blesser, et au contraire même. Il est prévenant, et elle se sent protégée lorsqu'elle est à ses côtés. Le bémol de cette belle relation qui débute, c'est qu'elle a beau vouloir lui faire confiance, elle est encore pratiquement incapable de supporter un réel contact physique, même si ça va un peu mieux qu'au début et qu'elle commence timidement à se glisser dans ses bras quand l'envie lui en prend soudainement. Mais cette aversion du contact est maladive, chez la demoiselle, malgré le fait qu'elle l'aime sincèrement et sache qu'il ne lui fera pas volontairement de mal. Elle fait des efforts pour que cela cesse, mais pour le moment, ils en pâtissent tous les deux.



Caractère

Notre petite demoiselle, là... Voyons-voir, qu'on vous parle de son caractère ! Cléia est une jeune fille plutôt effacée. Elle préfère se fondre dans la masse. Elle est vraiment du genre passe-partout que l'on remarque à peine. Enfin, c'est sans compter sur sa maladresse lorsqu'elle est entourée de nombre de personnes. Et oui. Elle a un léger côté agoraphobe. Elle n'est pas asocial, loin de là. Mais généralement les bains de foules, ce n'est pas son grand amour. Elle peut apparaître comme timide au premier abord, mais généralement sa langue se délie assez vite, du moins en présence de femmes, car avec les hommes, c'est plutôt la frousse internationale qui lui ferme la bouche et la ferait presque fuir. A côté de ça, elle est méfiante et vite apeurée par les autres personnes qu'elle peut côtoyer. Elle ne supporte pas les contacts physiques. Elle encaisse tout sans broncher extérieurement. C'est sa force. Mais cela n'empêche pas que la belle demoiselle soit très fragile. A l'intérieur, elle est cassée. Je ne peux pas dire qu'elle ne sache plus faire confiance, mais plutôt, et simplement, qu'elle ne sait plus si elle peut vouer toute sa confiance à une personne. C'est une petite bouille adorable et à croquer, fragile, brisée mais qui, malgré ce qu'elle laisse apparaître d'une fille plus forte, plutôt du genre à se barricader sans extérioriser, souffre en silence, et souffre beaucoup. Tout son passé la ronge petit à petit, et elle ne sait plus à qui se confier, car sa meilleure amie sait déjà ce qu'il y a à savoir, et elle ne voudrait pas avoir l'air de ressasser.

acidbrain



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Derrière l'écran
Prénom-Pseudo : Bloody.
Âge : 19 ans.
Pays : France.
Fréquence de connexion : Sans interruption.
Inventé ou scénario : Inventé.
Commentaires : Love !
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Ruby C.-M. Delcourt
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MessageSujet: Re: « Petite poupée brisée » † Cléia C. Mazurier   « Petite poupée brisée » † Cléia C. Mazurier Icon_minitimeJeu 24 Mar 2016 - 9:51


Histoire




Cléia est la fille d'une gamine de seize ans et de son copain sensiblement plus âgé avec ses vingt-cinq ans. La jeune demoiselle croyait aux belles paroles et quand elle a su qu'elle était enceinte elle a décidé de garder le bébé qu'elle portait. Et le père finit par aller voir ailleurs. Se sentant incapable à presque dix-sept ans à la naissance de la petite de s'en occuper, elle choisit de laisser ses droits de parenté et de la faire adopter. Elle la prénomma juste Constance. Le couple qui adopta la petite n'aimait pas l'idée que ce soit cette mère qui l'avait abandonné qui lui avait donné son prénom. La petite pitchoune devint donc Cléia, gardant Constance pour second prénom et prit le nom de famille du jeune couple qui venait de l'adopter. Cléia Constance Mazurier. Elle était devenue la petite chérie d'un couple de jeunes mariés qui ne pouvaient pas avoir d'enfants. Et elle resterait fille unique, c'était écris. Elle ne saurait jamais qu'elle avait été adoptée.

Vous vous dites sûrement que sa mauvaise chance d'être abandonnée à la naissance avait tourné, qu'elle n'avait pas grandi en foyer. Puis-je me permettre de vous assurer que la vie en foyer aurait sûrement été plus douce pour la pauvrette ? Je vous assure, vous n'en êtes pas à la fin de vos surprises dans cette histoire qui démarre déjà si durement. Continuons, voulez-vous ?

La petite Cléia était un bébé tout ce qu'il y a de plus agréable. Elle ne pleurait pas, ne râlait pas, faisait ses nuits sans réveiller à tout bout de champ ses parents. Très facile à vivre, pour dire vrai. Et cela ne changea pas, dès ses trois ans elle rentra à l'école et s'avéra être une petite puce intelligente, très intéressée par le travail. Et visiblement elle faisait la fierté de ses parents. Tout continua jusque ses cinq ans, tout allait pour le mieux. Là, elle commença à monter à poney, à nager, à faire du handball. Tout de front. Elle faisait au moins deux heures de sport tous les jours après les cours. Usant pour une crevette de son genre. Mais ça, ses parents ne semblaient pas le voir. Pour eux elle devait être capable de tout faire. Heureusement que ça ne se répercutait pas sur la qualité de la petite. Elle était très investie et très douée dans tout ce qu'elle entreprenait. Enfin, pour une fillette de cinq ans, j'entends bien. Parce que tout reste tout de même relatif. Mais cela continua tranquillement jusqu'à ses huit ans. Vous avez eu le temps de souffler ? Parce que là, c'était la partie soft de l'histoire.

La puce était au CE2 quand cela commença à se corser comme il faut. Enfin, comprenez qu'il s'agit juste d'une expression. Parce que la petite commençait à avoir plus de mal avec les cours. Elle avait baissé sa moyenne de 18 à 16,5 et ses parents la corrigèrent violemment pour la première fois de sa vie. Ils n'évitèrent que le visage. Ses bras et son corps étaient couverts de coups. Autant dire que la petite le vivait plutôt mal. Elle pensait vraiment avoir fait une bêtise, pauvre d'elle ! C'est pourquoi elle travailla encore plus. A huit ans elle commença les compétitions de natation avec plutôt pas mal de succès, les concours d'obstacle sans avoir l'air ridicule et rentra dans l'équipe de handball de son club. Et ses notes remontèrent, bien entendu. Elle se donnait à deux cents pour-cent.

Et le rythme effréné continua jusque les douze ans de la demoiselle, rythmés par les violences de sa mère lorsqu'elle ne remportait pas une compétition ou un match. Bizarrement, jamais pour l'équitation, parce que même si les résultats n'étaient pas toujours au rendez-vous, elle était douée et se donnait à fond, très visiblement. C'était une petite puce adorable, polie, sage. Vous devez vous dire qu'à douze ans cela s'améliora ? Raté. Au contraire. Quelqu'un pourra-t-il un jour m'expliquer pourquoi sa mère a voulu lui rajouter du tir à l'arc à son menu de travail déjà lourd ? En tout cas la petite essayait de garder la tête hors de l'eau parce que ça devenait très compliqué pour elle. Et les violences continuaient. C'était l'horreur sans fin. Elle n'avait plus que la peur et elle se méfiait, elle n'osait plus faire confiance à ses parents. Elle n'osait plus faire confiance à personne d'ailleurs. Sauf peut-être à Clarissa, une jeune fille qu'elle connaissait sans connaître. Vous savez, internet est un allié précieux. Clé avait rencontré une amie fidèle et compréhensive par écran interposé. Mais Clarissa savait tout, mais elle avait confiance en Clarissa en plus qu'en quiconque d'autre. Sa confidente, sa personne de confiance. Elle ne l'avait jamais vue, n'avait jamais pu la serrer dans ses bras pour lui dire à quel point elle lui était reconnaissante mais elle l'aimait tout comme si chaque jours elle la voyait.

Vous pensez encore réellement que son horrible histoire peut s'arranger ? Puis-je vous rire au nez ? Non, c'était chaque fois pire. La pauvre Cléia eut bientôt quatorze ans. Elle était très intelligente, très concentrée sur ses études. Le brevet mention très bien, passage facile au lycée , en générale, pour entrer en scientifique dès la première. Un destin tout tracé. Sa mère avait décidé qu'elle deviendrait médecin. On lui brisait ses rêves. On lui brisait le caractère, on l'empêchait d'être elle-même. Elle n'avait plus d'échappatoire. Et elle savait aussi qu'elle que quand elle rentrait, bien qu'exténuée par les cours, les heures d'entraînements en tous genre – elle montait à cheval chaque jour une heure, tirait à l'arc une heure, soit faisait une heure de handball ou de natation, après six heures minimum de cours – elle prenait des coups. Puis, lorsqu'elle devint jeune fille, comme s'il ne suffisait pas que sa mère la violente, son père commença à avoir des gestes déplacés à son égare. Il avait un caractère à la limite de l'incestueux. Je ne tiens pas à vous raconter son calvaire dans son intégralité. Je me contente de reste très vague. Mais je sais chaque horreur, je sais tout, sans exception. Et je peux vous dire que je plains cette petite fille.

Tout continua, elle avait peur de parler. Il n'y avait que Clarissa qui savait. Et Clarissa l'épaulait tellement ... Vous n'imaginez même pas le courage qu'il a fallu à la pauvre Cléia pour un jour, à dix-huit ans, claquer leurs quatre vérités à ses parents et fuir, tout plaquer après un bac mention très bien. Elle partit du côté de Perpignan pour éviter les représailles. Elle arrêta l'équitation, la natation, le handball, le tir à l'arc, dégoûtée sûrement pour longtemps. Elle s'offrit une année sabbatique, pour se poser une question : que voulait-elle faire de sa vie ? Car maintenant ses parents ne choisiraient plus jamais pour elle et elle n'était pas prête de leur pardonner. Finalement, Clary' l'invita à la rejoindre sur Etretat. Il avait fallu un an à la jeune et fragile Cléia pour se décider. Mais elle a fini par accepter et par rejoindre son amie. Et puis ... Il s'avérait que l'équitation lui manquait, finalement. C'est ainsi que la jeune Mazurier prit la direction d'Etretat.

Etretat a été la grande bouffée d'oxygène dans sa vie. Elle y a repris ses études, en lycée de biologie, parce qu'elle le voulait, et pas parce qu'on l'y obligeait. Et elle a excellé dans ses études, bien évidemment. Elle est actuellement dans sa troisième année, et la grande question qui se pose est : quel master fera-t-elle ? Partira-t-elle à la prochaine rentrée ou restera-t-elle ? Elle préférerait la deuxième option, largement, puisqu'elle a sa petite vie bien rangée dans la cité d'Arsène Lupin. Des amies, des habitudes, des clubs sportifs aussi où elle a repris avec plaisir le tir à l'arc et l'équitation, mais cette fois plus dans une optique de loisir, même si elle garde cette application en toutes choses qui lui est propre. Mais surtout, elle a sa meilleure amie, Clary, de laquelle elle est inséparable, et ... Valentin. Ce qui est tout à fait extraordinaire, quand même. Ces deux-là n'avaient rien pour s'entendre, d'un premier abord. Il est brute de décoffrage et elle a peur des hommes. Pourtant, entre eux deux, il y a toujours eu un truc, un magnétisme. Sans trop savoir si elle devrait, elle se sent en sécurité avec elle, et il la protège, ça, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Entre eux, c'est assez récent, mais ils forment un petit couple un peu éclectique et c'est assez drôle. Alors voilà, ça lui fait un tas de raisons de rester. Seulement, les études ça lui fait une sacrée raison de peut-être partir. De toute façon, ce sont les admissions qui parleront pour elle, et rien d'autres.

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