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 « Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre

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Alexandre L. Leroy
Alexandre L. Leroy
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« Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre Vide
MessageSujet: « Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre   « Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre Icon_minitimeVen 10 Juil 2015 - 20:55


« Je suis une poupée de cire, une poupée de son »
Sarah & Libre
Mon cœur est gravé dans mes chansons, poupée de cire, poupée de son.

Mon regard se pose enfin sur ma jolie petite commune normande chérie. D'un geste impatient, j'ôte les écouteurs de mes oreilles pour éteindre mon baladeur miniature. Ah c'est fou ce qu'il peut y avoir comme musique, là-dessus. Plus de mille titres. Et pas encore les miens. Ce serait orgueilleux que de m'écouter chanter à longueur de temps. Je pense que je me fatiguerais vite moi-même, en réalité. Le chauffeur du taxi lève les yeux dans son rétroviseur intérieur et m'observe, presque curieux. Je lui souris. Je ne lui ai pas adressé la parole depuis notre départ de Paris, mais je ne sais pas trop quoi lui dire, et visiblement il n'a pas envie de me faire la conversation. J'ai mis de la musique après une longue demie heure de silence, et c'est la première fois que je m'agite depuis le départ. Il doit être intrigué. Et surtout se demander ce que je trouve à mon petit village. C'est vrai, pour beaucoup de personnes, la Normandie, c'est avant tout la pluie ... Même si aujourd'hui il fait un superbe soleil et pas mal de degrés. Il fait chaud, en fait, vraiment. Je suis bien contente d'être habillée légèrement. Une vraie canicule ici, et heureusement que l'air marin adoucit ce monde autour de nous ... Les touristes ont l'air ravis du temps. Et moi, je redécouvre ces ruelles dans lesquelles j'ai grandi pendant des années. Il y a eu de grands changements.

L'ébéniste, qui avait laissé les rênes à un jeune, serait bien déçu de voir la boutique fermée et la pancarte « A céder » posée de guingois sur le store baissé. C'était pourtant une entreprise rentable. Peut-être ce garçon, avec ses sonorités d'ailleurs dans la voix, avait-il décidé de partir vers l'Espagne ou l'Italie ; d'autres contrées en somme. Cette échoppe fermée fut le premier changement que je vis. Puis, un peu plus loin, un autre changement. La vieille maison qui si longtemps avait manqué de s'écrouler avait enfin fini de faire peau neuve, et elle accueillait un bar, désormais bien ouvert. J'en avais raté l'ouverture puisque j'étais à Paris, en pleine aventure, mais j'en avais entendu du bien. Ma mère avait même été jusqu'à me conseiller d'y passer une soirée. On me garantissait une ambiance toute neuve dans la ville. Ce n'était pas la boîte de nuit, c'était plus intime, mais tout aussi grisant, paraissait-il. Un sourire rêveur s'accrocha à mes lèvres. Et puis, quelques mètres plus tard, le taxi s'arrêta, m'annonçant ma destination. Mon chez moi. Ma maison de famille. Ma collocation toute neuve, à vrai dire. Je descendis de la voiture, le cœur léger, mon sac de voyage sur l'épaule. La course serait réglée au retour du taxi à Paris, c'était un arrangement pris d'avance. Je n'avais plus qu'à entrer dans mon petit chez moi.

Tout était comme je l'avais laissé en partant. Ma mère était venue faire un peu de ménage, et un large bouquet de roses trônait sur le centre de la table de salon. Un paquet de lettres attendait sagement son ouverture sur le chevet qui jouxtait un antique Voltaire à matelassure rouge, à côté de la baie vitrée donnant sur la petite cour. Du courrier de la famille, d'amis ... Un tas de courrier que je n'avais pas eu le temps de lire à Paris, et que ma mère avait ramené pour moi quelques jours plus tôt. Mon retour à la tranquillité normande me permettrait de le lire à tête reposée, loin de toute cette agitation médiatique, avec tout le loisir d'y répondre à mon gré, et dans les plus brefs délais. Mais pour le moment, j'avais passé trop d'heure assise oisivement, et il était grand temps que je profite un peu de mon retour à la calme réalité. Je passai donc rapidement dans ma chambre pour récupérer un chapeau avant de passer à la salle de bain. Opération ? Mise en pli ! J'avais attaché mes cheveux pour le voyage, alors il fallait les démêler un peu avant de sortir, et heureusement ils tombaient vraiment bien. Un léger raccord sur le liner qui coulait et une touche de gloss, le chapeau sur la tête ... Et j'étais prête à sortir. J'attrapais mes lunettes de soleil et mon portable avant de sortir de chez moi, verrouillant et rangeant les clés dans ma poche de short bleu marine.

Je finis par visser sur mon nez mes lunettes de soleil en regardant autour de moi. La rue était plutôt animée, comme toujours l'été. C'était dans les ruelles que la cité balnéaire vivait. Bon et sur le front de mer aussi, mais avec la très grosse tempête hivernale, il fallait dire que la plage avait perdu un peu de son charme, et les visiteurs qui n'étaient pas de grands adeptes de la crêpe plagiste avaient tendance à visiter les ruelles. Il y avait le café, le bar tout neuf, pléiade de boutiques de souvenirs ... Et à mon goût le meilleur glacier du coin. Là ce n'était pas l'heure d'aller au restaurant, mais c'était vrai que le splendide Galion où l'on mangeait très bien pour un prix très raisonnable - et je ne disais pas du tout ça parce que c'était les enfants du patron qui avaient mis un grand coup de pied pour faire basculer ma vie - se trouvait aussi dans les ruelles ... Bref, elles avaient un millier de choses intéressantes à proposer. Et j'y connaissais presque tout le monde. Les échoppes qui n'étaient pas saisonnières m'avaient vu grandir, et je ne savais pas trop comment ces gens avec qui j'avais grandi pourraient réagir fasse à ma notoriété naissante. J'avais un peu peur d'être le nouvel appât à clients, c'était stressant. Mais ça n'allait pas m'empêcher de vivre ma petite vie ... Après tout au bout d'un moment les choses reviendraient dans l'ordre, non ? Je finirais par revenir dans le décor classique d'Etretat et les gens que j'avais toujours côtoyés finiront par faire comme si je faisais simplement partie du paysage ... C'est avec cette pensée que je me dirigeais vers mon glacier d'enfance, et même si je ne pus y passer inaperçue en commandant une glace, la propriétaire des lieux eu la délicatesse de ne pas afficher ma présence dans la rue. Pas que tout le monde risquait de me reconnaître mais ... Je n'étais pas encore spécialement familière de ma nouvelle notoriété.

Un selfie et un autographe sur mon album - vous comprenez, l'enfant du pays faisait quelque chose qui rendait fier les connaissances de longue date - et je repartais incognito avec une glace à savoir. Les lunettes et le chapeau ça changeait un visage, et j'étais en mode touriste, pour le moment. Bien sûr, des gens qui me connaissaient bien me reconnaissaient, s'arrêtaient et me parlaient de la pluie et du beau temps, et j'essayais de garder ma simplicité, ma tête sur les épaules ... Mais ça évitait que tout le monde se retourne sur mon passage, et ça me permettait de flâner tranquillement et sans vraiment de but dans les ruelles tout en mangeant ma glace qui fondait à vitesse grand V.

Emi Burton
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Clarissa Charmant
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« Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre Vide
MessageSujet: Re: « Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre   « Je suis une poupée de cire, une poupée de son » † Sarah & Libre Icon_minitimeMer 15 Juil 2015 - 1:10



“C'est que quand on a tout perdu qu'on est libre de faire ce que l'on veut.”



« Je suis une poupée de cire, une poupée de son ». Robin & Sarah
Les jours, les mois mêmes, passés réellement trop vite, Robin avait l'impression de n'avoir le temps de rien. Entre la fin de son installation, l'ouverture de la banque et bien sur tout ce qui allait avec, ainsi que son travail habituel, le jeune homme ne voyait pas le temps défiler. Ce n'était pas plus mal car il était venu sur Etretat pour oublier, prendre un nouveau départ et être continuellement occupé lui permettait d'avoir les idées claires et aucune pensée plus ou moins noire. Pourtant il aurait pu réfléchir à bien des choses, même sur Etretat, puisque c'était dans cette ville que se trouvait son demi frère, demi frère qui n'avait aucune envie de connaitre son existence... Mais Robin s'y était fait très vite, il n'était pas là pour cette famille qu'il ne connaissait pas, il avait essayé de nouer un certain lien, mais Alexandre avait juste refusé d'être un tant soit peu aimable. Robin avait sa propre famille depuis bien des années, il n'avait donc pas besoin de s'encombrer d'un frère qui ne voulait même pas de lui, peut être qu'un jour ce dernier aurait envie d'en savoir plus sur lui, et ce jour là le lyonnais serait présent, en attendant il vivait sa petite vie dans cette ville normande.

L'été avait débuté depuis quelques temps déjà, pourtant le brun quittait rarement sa veste ou son sweat pour sortir, ce n'était pas les températures de son sud natal et il avait un peu de mal à s'y faire. Néanmoins, il avait quand même réussi à aller se baigner une fois, par grand soleil et forte chaleur. A Lyon il n'y avait pas la mer, et se retrouver à deux pas de celle ci était presque magique. L'air sentait toujours un peu la mer et puis il y avait toujours un peu de vent, même par beau temps. Le fait de pouvoir aller sur la plage, d'aller se baigner comme bon lui semblait était agréable, il n'avait pas à faire des heures de routes pour atteindre la cote ou alors un lac. La Normandie avait bien des avantages, comme ses paysages, l'odeur de la nature, les petits villages et les villes qui n'étaient jamais bien grandes, l'air y était pur et il n'y avait que rarement du monde dans les ruelles. Bien sur, avec l'été c'était une autre histoire, les touristes affluaient, mais ce n'était pas la fréquentation que le jeune homme avait connu dans le sud.

La journée était belle, mais lorsque Robin avait quitté son appartement, il ne faisait pas très chaud, il avait donc enfilé une veste de costume sur sa chemise grise et son pantalon de costume. Il était tout de même directeur de la banque et il se devait d'être plus que présentable. Ce n'était donc pas pour lui les bermudas et les t-shirt par beau temps. Le jeune homme avait donc passé sa journée en costume et il ne regrettait pas, pour une fois, d'avoir la clim' dans la banque. Il y avait peu de rendez vous en ce jour, il savait donc qu'il pourrait quitter à une heure décente son lieu de travail, et cette perspective l'enchanté ! Peut être qu'il aurait le temps de passer à la salle de sport... Toujours était il, qu'il resta dans son bureau durant la journée entière, déjeunant sur place afin de faire les papiers qu'il lui restait à faire et de consulter les virements et autres choses de ses clients. Il ne fouillait pas dans la vie de ses clients, loin de là, mais des fois ceux ci voulaient faire un point et alors il devait consulter les relevés et préparer un peu les différentes options.

Quand arriva enfin la fin, Robin sortit du bâtiment et fut frappé par la chaleur dans les ruelles. C'était fou comme le temps pouvait être changeant dans cette région, mais pour une fois, il était agréablement surpris. Il ôta sa veste qu'il déposa sur son épaule et se mit en marche vers sa voiture, il n'était pas garé très loin, mais suffisamment pour avoir chaud avant de l'atteindre. Peut être qu'une petite balade dans la ville serait bon pour son cerveau surmenait. Le sudiste rangea donc sa veste de costume dans sa voiture, il enleva sa cravate, ouvrit deux boutons de chemise et remonta ses manches jusque ses coudes avant de passer une main dans ses cheveux légèrement ébouriffés par la petite brise. Après une courte réflexion Robin attrapa son chapeau et le vissa sur sa tête avant de fermer la voiture et de faire demi tour vers le bord de mer. Les ruelles étaient plus fréquentées que d'ordinaire et c'était plaisant de voir les touristes vaquer à leurs petites occupations, se baladant en observant les vitrines, discutant... Le jeune homme traversa une ruelle et tout en marchant il réfléchit à son programme de début de soirée. Il avait encore bien le temps d'y penser, mais l'ordre faisait partie de sa vie et il aimait savoir à l'avance ce qu'il allait faire. Pour commencer, il allait passer un peu de temps devant la mer, ensuite il passerait à la salle de boxe et pour finir il rentrerait et s'occuperait comme tous les soirs. Tout en réfléchissant, il vit un peu plus loin une jeune femme avec un chapeau sur la tête, des lunettes de soleil, et surtout une glace. Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas profité d'une glace sur la plage... Sauf que voilà... il ne savait pas ou pouvait se trouver un glacier dans cette ville. Robin continua d'avancer et quand il arriva pratiquement en face de la demoiselle, il l'intercepta avec le sourire
.

"Excusez moi... Je vous ai vu avec votre glace et je me demandais ou je pourrais en acheter une. Ça fait quelques mois que je suis là mais j'ai pas encore visité toutes les ruelles."

Le lyonnais avait posé ses yeux gris-bleus sur la jeune femme et il se passa une main sur sa petite barbe de trois jours. Déranger quelqu'un dans la rue comme ça n'était pas un problème, il avait bien passé l'âge d'être gêné par ce genre de chose, et puis il était curieux de savoir ou se trouvait le glacier et il avait désormais envie d'une glace. Bref il se trouvait à présent arrêté au milieu de la rue en face d'une jeune femme à moitié dissimulée derrière ses lunettes et son chapeau.

BY .SOULMATES

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