Liz M. Dubois Admin Dori ; La codeuse de l'équipe (a)
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Sujet: Killian . Fais-moi voir les étoiles Lun 9 Mar 2015 - 21:26
killian . sallie
Les jours avaient passé depuis que la tempête s’était abattue sur Horse Beautiful. Deux semaines même pour être précise et vous savez à quel point j’aimais la précision. En tout cas, les dégâts sur l’académie commençaient à être effacés mais les dégâts humains, eux, seraient plus long à disparaître. Personnellement, je m’en sortais avec juste une légère fracture du crâne qui me déclenchait des migraines mirobolante quand il y avait trop de soleil si bien que je ne travaillais que de nuit et que je restais enfermée dans mon appartement le reste du temps, sauf quand le temps était gris. Mais Killian s’en sortait bien moins bien que moi. Il avait quatre côtes de fracturées ainsi que la clavicule, et tout ça du côté gauche. Le pauvre, il faisait peine à voir. Mais surtout, n’allez pas lui dire que j’avais pensé ça. Il était tellement fier parfois qu’il détestait qu’on lui dise qu’il faisait de la peine. Bref, tout cela pour dire qu’il était bien plus amoché que moi. En même temps, il c’était pris un lampadaire en plein sur lui alors que je n’avais que trébuché sur mon propre pied. C’était donc logique qu’il soit plus blessé que moi. Il était resté deux-trois jours à l’hôpital mais il avait préféré rentrer chez lui. Depuis, j’allais le voir tous les soirs pour voir comment il s’en sortait et je devais dire qu’il se débrouillait assez bien même s’il avait un bras en moins à cause de sa clavicule. Et ce soir n’allait pas dérogé à la règle. Je ne savais pas si cela dérangeait Killian de me voir débarquer tous les soirs mais je pense que s’il ne m’avait rien dit, c’était qu’il était assez content d’avoir de la compagnie. Killian ne me cachait rien alors il me l’aurait dit si ma présence le dérangeait. Enfin, je l’espérais. Je réfléchissais à ça tout en regardant par la fenêtre le soleil se coucher sur cette froide journée de Février, mes lunettes de soleil agrafées au nez pour éviter la migraine. Une fois le soleil couché, je pus retirer ma paire de lunettes pour regarder les étoiles apparaitre dans le ciel sans nuage. Il allait surement geler cette nuit et demain, tout serait recouvert de gel, obligeant les lèves tôt à gratter leur voiture pour partir au travail. Mais pas moi, je ne travaillerais que demain soir à partir de vingt-deux heures, me permettant de ne pas avoir à gratter. Je soupirais avant de prendre mon sac à main pour rejoindre Killian, dont l’appartement se trouvait deux étages plus bas. Alors que j’allais fermer mon appartement, mon téléphone sonna. Je ne pus que rentrer et répondre, sachant qu’il s’agissait de ma mère. Elle m’appelait toujours à cette heure-là même si cela faisait bien un mois que nous ne discutions que par sms à cause de son travail et surtout u fait qu’elle sortait désormais avec un autre homme. Je ne l’avais pas encore rencontré mais il m’avait l’air très sympathique et surtout, terriblement amoureux de ma mère. Cela me faisait bien sourire: ma mère qui avait pourtant juré de ne jamais se remettre en couple après ce que mon beau père m’avait fait, venait tout simplement de retomber amoureuse. J’aurais tellement aimé que cela m’arrive mais je n’avais pas le temps et surtout l’envie de me mettre en couple. Disons que j’avais bien quelqu’un en tête mais il était tellement inabordable de ce point de vue-là que je préférais me contenter d’une simple amitié entre lui et moi. Les sentiments amoureux ne devaient pas être faits pour moi. Ma mère me parla longtemps de son nouveau petit ami avant de me demander des nouvelles. Je lui parlais donc de la tempête qui avait sévi en Normandie et elle me demanda comment j’allais. Je lui expliquais donc le déroulement du drame, ajoutant que j’allais justement voir Killian. Elle me demanda de lui souhaiter un bon rétablissement et exigea que je prenne soin de mon meilleur ami. Cela me fit bien rire. Ma mère savait très bien qu’elle n’avait pas besoin de me demander de prendre soin de mon meilleur ami pour que je le fasse. Cela était quelque chose de naturelle pour moi de prendre soin de Killian. Je pus enfin raccrocher, sortir de mon appartement et le fermer après avoir passé au moins une bonne vingtaine de minute au téléphone avec ma mère. Remontant mon sac sur mon épaule, je pris l’ascenseur pour rejoindre le premier étage, les escaliers me fatiguant trop. Même si je ne devais que les descendre, ma tête avait tendance à me tourner quand je faisais ce genre de chose alors si je ne voulais pas m’effondrer dans l’appartement de Killian, épuisée et incapable de l’aider, je me devais de prendre l’ascenseur. Heureusement, ce dernier ne se bloqua pas. C’était monnaie courante que l’ascenseur du bâtiment B des logements de Horse Beautiful se bloque. Surtout que cela faisait bien deux-trois mois qu’il ne l’avait pas fait alors tous les habitants redoutaient d’être celui sur qui cela allait tomber. Et ce n’était pas tomber sur moi… Enfin pour l’allée. Je croisais les doigts pour qu’il ne se bloque pas quand j’allais remonter dans mon appartement. Enfin, il pouvait se bloquer. Avant ou après mais pas pendant que je serais dedans. Une fois au premier étage, je toquais légèrement à la porte de Killian avant d’entrer dans l’appartement, préférant éviter que Killian ne soit surpris de voir la porte s’ouvrir mais n’ayant pas non plus envie qu’il ne se fatigue en venant m’ouvrir.
« Hey Killian, c’est moi. »
Je posais mon sac sur la table basse du salon avant de chercher mon meilleur ami du regard. Mais il ne se trouvait pas dans la pièce ni dans la cuisine de ce qu’en voyait. Pensant qu’il était dans sa chambre, je préférais donc m’asseoir sur l’un des fauteuils, attendant sagement que mon meilleur ami se montre. Bah oui, imaginez qu’il soit occupé de se doucher ou je ne sais pas quoi dans sa chambre… Je n’allais pas le déranger alors qu’il était peut-être dans le plus simple appareil. Nous serions tous les deux gênés pour le reste de la soirée et je ne voulais pas ça. Alors j’allais patiemment attendre.
Dernière édition par Yelena M. Adamovitch le Lun 6 Avr 2015 - 13:59, édité 1 fois
Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Eh voilà. Deux semaines étaient passées depuis cette foutue tempête. Il fallait l'avouer, ces deux semaines n'avaient rien eu de simple pour moi. Entre une clavicule cassée et tout le chapelet de côtes qui avaient connue la même sentence, je n'étais pas vraiment au top de ma forme. J'avais l'impression de me traîner. Il fallait aussi dire que dès que je voulais faire un effort, mes côtes se rappelaient à mon bon souvenir, alors me traîner était la solution la moins douloureuse. Heureusement que ça ne me retombait pas trop sur le moral, tout ça. Il n'aurait plus manqué que ça, tiens. Bon, je n'étais pas forcément aussi vif et souriant que d'habitude si quelqu'un venait sonner à ma porte sans être attendu, mais bon, je n'avais pas encore eu de grand coup de gueule. C'était pas mal, ça. Enfin bon, c'était quand même sans compter sur l'espèce de syndrome grippal carabiné que je me coltinais depuis deux ou trois jours. Fièvre, muscles raides et endoloris, toux. Le pire, c'était la toux, qui ne me laissait pas des masses tranquille. La fièvre et les courbatures passaient bien avec quelques cachets, mais alors la toux... Rien à faire ! Et ça avait des résultats douloureux sur mes fractures costales. Bien évidemment, sinon ça n'était pas drôle. J'avais donc passé une journée de plus sous la couette. Il fallait le dire, je n'étais pas bien fringuant, et je n'étais sorti de mon lit que pour avaler rapidement quelque chose à midi. Autant vous dire que je n'avais pas vraiment faim. Pas faim du tout, même. Mais bon il fallait quand même que j'avale quelque chose sinon ça ne pourrait pas aller en s'améliorant, j'en étais conscient.
J'ai donc passé une journée presque complète à dormir, du moins quand les quintes de toux ne me réveillaient pas par phénomène de côtes douloureuses. Non mais parce que la toux ça pouvait passer, les côtes pas vraiment. Enfin soit, ce n'était pas trop le problème. Vers la fin de l'après-midi, j'avais fait l'effort de sortir de mon lit pour passer par la case douche. C'était une étape de ma journée assez délicate parce que bon, il fallait quand même que je veille à ne pas me faire mal, mais plutôt nécessaire. Et puis si je gérais bien l'affaire ce serait un moment des plus agréables, en théorie. Et sans m'appesantir là-dessus, ce fut une victoire de la théorie. En prenant mon temps et en gardant un peu de prudence, Tout c'était parfaitement bien déroulé. Du moins aussi bien que possible étant donné que mes côtes étaient sensibles lors du plus simple contact. Mais c'était le genre de douleurs auxquelles je m'étais habitué en quinze jours. J'avais rejoint ma chambre pour me changer lorsque j'entendis toquer à la porte. Je m'apprêtais à dire quelque chose lorsque la porte s'ouvrit, et un sourire étira mes lèvres. Pile à l'heure, comme tous les jours depuis que j'étais de retour dans mon studio ! Je ne m'inquiétais plus vraiment d'entendre Sallie arriver, et lorsqu'elle s'annonça, j'étais en train de me battre pour remettre l'attelle de ma clavicule brisée. Lorsque j'en arrivais enfin à bouts, un frisson glacial me parcourut le dos. La fièvre avait visiblement refait son entrée dans le jeu, et je me demandais bien quelle petite mine je pouvais avoir. Un coup d'œil dans la glace de la commode m'apprit qu'en effet, j'avais de petits yeux et le teint pâle, avec les joues légèrement rosées par la fièvre. Pourtant il allait bien falloir que je sorte de cette chambre, petite mine ou non, parce que ma meilleure amie était là. Étouffant un soupir avant qu'il ne me meurtrisse les côtes, je poussais la porte de ma chambre, sortant dans le petit couloir, que je traversais à pas mesurés. Inutile de partir d'un bond, mes côtes n'apprécieraient certainement pas. Un sourire franc s'afficha sur mon visage lorsque je vis ma meilleure amie.
« Salut toi ! Comment tu vas ? »
Me retenant de mon bras valide au dossier du fauteuil, je me penchais vers elle pour poser un baiser sur son front, protecteur, avant de m'asseoir avec un peu de prudence à sa gauche. Bah oui, un peu de prudence ! C'était généralement dans ce genre de moment qu'une quinte de toux me prenait, et cette fois ne fit visiblement pas exception. Difficile après ça de dire que tout allait bien, puisqu'une fois la quinte terminée, je ne pus retenir un petit grognement. Non mais il fallait me comprendre aussi ! Là ça faisait juste super mal ! Surtout qu'avant cette saleté de grippe, ça commençait à aller mieux à ce niveau-là... Et maintenant ça n'allait de nouveau plus du tout. C'était à la fois douloureux et rageant ! Et si depuis trois jours ça avait pu passer plutôt inaperçu auprès de ma meilleure amie, aujourd'hui c'était raté.
Sallie ҩ Killian
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Liz M. Dubois Admin Dori ; La codeuse de l'équipe (a)
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Une fois dans l’appartement de Killian, je me surpris à penser à l’époque où nous nous disions tous, avant le drame avec mon beau père. Peut-être qu’à cette époque, je n’aurais pas hésité à parler de mes sentiments à Killian mais désormais, ce n’était plus le cas. Parce que nous avons grandi. Et puis, il avait été marié. Je ne voulais pas le mettre dans une position difficile s’il avait décidé de ne plus jamais se mettre en couple. Alors autant ne rien dire. Je préférais garder mes sentiments secrets et garder mon meilleur ami que de le perdre en dévoilant ces derniers. Alors que je réfléchissais à cela, j’entendis la porte de la chambre de Killian s’ouvrir alors que des bruits de pas se dirigeaient vers le salon, là où je me trouvais. Je vis rapidement le jeune homme apparaitre dans le salon et me sourire. Killian me demanda comment j’allais et je ne pus que lui répondre que j’allais bien. En même temps, je m’en sortais bien mieux que lui de cette tempête Je n’avais pas une clavicule et des côtes de cassées. Il se pencha pour déposer un baiser sur mon front, comme avant. Je lui souris avant de le regarder s’installer sur ma gauche, dans le fauteuil identique au mien.
« Au fait, ma mère te souhaite un bon rétablissement. Et elle te conseille de ne pas chercher à valser avec un lampadaire la prochaine fois que tu veux jouer aux héros. »
Ma mère avait toujours eu un humour un humour un peu douteux. Mais cela avait parfois le don de faire rire Killian. Il était habitué à l’humour étrange de ma mère. En tout cas, le jeune homme fut soudain pris d’une quinte de toux à vous décoller les poumons. J’en avais mal pour Killian, lui qui avait des côtes de cassées… Il devait déguster à cause de ça. En tout cas, il avait une petite mine et ce n’était pas beau à voir. Enfin, je ne voulais pas dire que mon meilleur ami était moche, loin de là mais bon, je préférais le voir avec de l’énergie plutôt qu’avec cette tête de malade. Je me levais de mon fauteuil pour m’approcher de mon meilleur ami et le regarder plus en détail. Il avait vraiment une mine à faire peur. Il était certainement bien malade pour avoir une telle tête.
« Oh toi, tu es malade… Reste assis, je vais te préparer un bon thé bien chaud. »
Je me dirigeais donc vers la cuisine pour commencer par faire chauffer l’eau avec la bouilloire qui se trouvait là. Je fouillais dans les placards pour trouver le thé de mon meilleur ami. Je tombais sur un thé anglais dont je sortis uns achet avant de partir à la recherche du miel. C’était comme ça que Killian aimait boire son thé. Sans lait et avec du miel. Et puis, c’était parfait pour son état. Une fois l’eau chaude, je revins dans le salon avant de tendre la tasse à Killian quand le thé eut fini d’infuser.
« Tiens. »
Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Sujet: Re: Killian . Fais-moi voir les étoiles Jeu 16 Juil 2015 - 14:34
« Fais-moi voir les étoiles. »
ҩ
Sallie et moi, c'était une longue et vieille histoire, maintenant. On se connaissait pour ainsi dire depuis toujours, et on avait toujours été très proche. J'étais tombé amoureux d'elle quand j'étais minot, et je n'en étais toujours pas vraiment remis. À l'époque je m'étais tu par manque de confiance en moi, et puis je m'étais renfermé avec le décès de ma mère, oubliant qu'elle puisse elle aussi avoir besoin de moi. Et puis elle avait disparu, laissant un creux dans ma poitrine que rien ni personne ne réussissait à combler. Il y avait bien eu Marie … C'était une fille charmante et adorable, et j'étais plutôt bien en sa compagnie. Et puis on s'était marié, parce que c'était ce qu'elle voulait. Ce n'était pas vraiment un mariage heureux pour moi. Pour ce qui était de la fidélité, ça, il n'y avait pas de souci du tout mais … Je n'avais jamais réussi à être assez fou d'elle pour continuer la mascarade. Alors on avait divorcé d'un commun accord et j'avais quitté Saumur, où nous nous étions rencontrés, pour revenir à Etretat, où j'étais né. Et j'avais retrouvé Sallie et appris la raison de son départ. Ça avait été un choc, et un mélange d'émotions. Je m'en voulais de n'avoir rien vu, de n'avoir rien fait surtout. J'étais furieux contre son beau-père, au point d'être capable de le tuer, je crois. Et puis ça me faisait mal d'imaginer ce qu'elle avait enduré sans que je puisse la protéger alors que je lui répétais sans cesse que je serais toujours là pour elle. Aujourd'hui, on se voyait régulièrement, et j'étais beaucoup plus cajoleur que lorsque j'étais plus jeune. J'étais plus attaché, aussi, et je ne l'aurais laissée partir une nouvelle fois pour rien au monde. J'étais à la fois protecteur et jaloux. Tous mes sentiments d'enfance ne s'étaient pas étiolés au cours du temps, contrairement à ce que j'aurais pu croire. Sauf que j'avais démérité une fois déjà, alors je ne la méritais pas. Toujours est-il qu'elle était là, et que je ne me fis pas non plus prier pour la rejoindre au salon. Tandis que j'étais occupé de la saluer, elle me raconta que j'avais le bonjour de sa mère, le tout avec un petit conseil. Un sourire tout ce qu'il y a de plus amusé vint finalement étirer mes lèvres. Je pris juste le temps de m'asseoir en contenant un rire avant de lui répondre.
« C'est gentil de sa part d'essayer de me faire rire en ce moment … Tu lui passeras le bonjour de ma part ? »
Et puis c'est là que la quinte de toux me secoua, laissant place à une douleur impressionnante au niveau des côtes, un sifflement respiratoire tout sauf engageant et un grognement que je ne pouvais pas retenir. Cela eut l'effet d'inquiéter Sallie, mais bon le contraire aurait été très étonnant connaissant mon adorable maman poule qui se leva pour regarder d'un peu plus près la tête de mort que je me traînais depuis trois jours en réussissant plutôt de temps à autres à la dissimuler derrière un sourire et l'idée que ce soit mes côtes qui me faisaient souffrir, et pas une satanée grippe qui en plus me pompait toute mon énergie toute la journée. J'eus un petit sourire ironique quand Sallie posa la phrase clinique type.
« Oui, c'est aussi ce que mon médecin a dit, quand je l'ai appelé. 'Vous devez être à l'article de la mort monsieur Gold pour m'appeler !' … » Puis elle me proposa de me faire un thé, et j'eus juste un petit sourire tout doux. « T'es pas obligée, tu sais. »
Pourtant elle le fit, me laissant dans le salon un petit moment, et j'en profitais pour fermer les yeux cinq minutes. J'étais exténué, avec tout ça. Si la personne présente n'était pas Sallie, je l'aurais congédiée pour retourner me coucher, mais j'appréciais beaucoup trop la présence de ma meilleure amie pour la mettre à la porte de cette façon. Lorsque les pas revinrent vers le salon, je rouvris les yeux au pris d'un léger effort, parce que j'avais été à deux doigts de m'endormir là et qu'il me fallait un peu de volonté pour refaire surface. Mais pour la jolie blonde, de la volonté j'en avais toujours un peu au moins. Lorsqu'elle me tendit la tasse de thé, je lui souris avec douceur et affection. Elle était vraiment adorable avec moi, et je ne le lui rappelais jamais assez.
« Merci beaucoup, t'es un amour. »
Et c'était le cas de le dire. Je soufflais délicatement sur la surface du thé avant d'en prendre une gorgée. Il était délicieux. Ma meilleure amie me connaissait à merveilles, lorsqu'il s'agissait de mes goûts. La plupart du temps, la réciproque était aussi vraie. Je la connaissais pour beaucoup de choses sur le bout des doigts, et j'en étais assez fier. Je savais par exemple qu'elle n'aimait pas laisser le silence s'étirer, et que si je ne prenais pas rapidement la parole, étant donné la fatigue visible sur mon visage, elle n'hésiterait pas à prendre congé pour me laisser me reposer, mais je n'en avais aucune envie. Je détestais toujours le moment où elle repartait, parce que j'avais cette peur, stupide mais bien ancrée, qu'elle ne revienne pas. Alors je pris la parole, doucement, pour sortir une banalité déconcertante mais ça valait le coup de le demander, parce qu'elle n'avait pas toujours des journées toutes roses toutes parfaites, il fallait le dire.
« Comment s'est passée ta journée ? »
Sallie ҩ Killian
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Sujet: Re: Killian . Fais-moi voir les étoiles
Killian . Fais-moi voir les étoiles
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