Comment ça va dans la tête ?

Whoua on commence déjà pour une question dure? Non mais parce que déjà que moi même je ne sais pas trop ce qui se passe dans ma tête, je vais galérer pour vous l'expliquer. Bon, pour être le plus clair possible, je dirais que mon caractère est assez étrange. Je ne suis n'y violent, n'y moqueur mais disons que mon air dérangé et mes réactions quelque peu incompréhensibles me donnent une certaine mauvaise réputation. J'ai un humour plutôt douteux enfin c'est ce qu'on me dit. Rieur de tout même de moi, je suis rarement (voir jamais) sérieux.

Tout à l'heure, je parlais de mes réactions incompréhensible. Pour être plus précis, je ne réagis jamais de façon cohérente. Je peux faire un refus sur un petit obstacle et quelques minutes plus tard, sauter une barrière de plus d'un mètre. Un autre exemple, je peux être passer mille fois sur un petit pont pendant des ballades et un jour refuser de le traverser. Ne me demander pas pourquoi, je n'ai toujours pas trouver de réponse.

S'il y a bien une chose que je déteste, c'est le faite d'être dans un endroit ou il n'y a pas de mouvement. C'est pour ça que parfois je chahutes avec d'autres chevaux. Je n'aime pas quand les choses restes immobiles, je dois toujours tout faire pour bouger les choses même si cela peut avoir des conséquences graves.

Comme vous le savez déjà, je suis né en Bretagne à Brest plus précisément, dans un petit haras. Étrangement, ma mère m'a mis au monde pendant le crépuscule. A ce que je pus comprendre, tout ce n'est pas passé normalement. Elle perdait trop de sang et je n'arrivais pas à sortir. Quand j'arrivai enfin, recouvert de sang, il était trop tard. Ma mère avait déjà rendu son dernier souffle. Ayant en quelque sorte tué la jument préférée de la jeune fille du propriétaire, personne n'eut le courage ni l'envie de me baptiser.

Six mois plus tard, le temps n'avait pas apaisé la douleur et la colère. Je n'avais toujours pas de nom. Ne voulant que se débarrasser de moi, le propriétaire du haras me vendit à la boucherie. Néanmoins pour cela il valait me faire des papiers et donc me donner un nom. C'est la jeune fille qui me le donna: "Ghoul". Plus tard, j’appris ce que cela voulait dire. Il n'a pas qu'une traduction mais plusieurs désignant les êtres les plus horrible: vampire, satin ou encore le déterreur de cadavres (merci google traduction).

Le temps que je passas à la ferme, qui engraissait les chevaux, n'était pas si horrible. Je n'avais d'importance pour personne mais aux moins je n'avais pas à supporter de multiples regard haineux. Seule l'odeur de la mort pouvait être désagréable pourtant, cela n'avait pas d'importance pour moi. Si valait que je meurs, si c'était ma destiné et bien soit. De toute façon, personne ne l'aurait regretté.

Alors que tout semblait perdu, ma vie prit un tournant qui m'était inimaginable. J'avais trois ans et je devait bientôt partir à l'abatoire mais un homme m'acheta moi et d'autre chevaux. C'était un homme qui rachetait des chevaux maltraités ou de la boucherie. Pour la première fois, quelqu'un m'avait choisis et aimé. Il avait même changé mon nom et cela avait beaucoup d'importance pour moi, même si sur les papiers, j'étais toujours Ghoul.

Deux années passèrent, les plus belles de toute ma vie. Je pensais que plus rien ne pouvais m'arriver, que j'étais en sécurité. Oui je le pensais. Alors que l'écurie était silencieuse, que tout les chevaux dormait, l'orage commença à tonner. Rien de bien exceptionnel surtout en Bretagne mais quand une odeur de brûler vint nous frotter nos naseaux, tout bascula. Les flammes se propagèrent à une vitesse affolante. L'homme qui nous avaient sauvé deux ans plutôt ouvrit toutes les portes des box grâce à un mécanisme et tous les chevaux sortir. Tous sauf moi, tétanisé au milieux des flammes, je ne pouvais pas bouger. L'homme vint vers moi et essaya de me faire avancer. Voyant que je ne bougeais pas, à contre cœur, il me cria de galoper et c'est ce que je fis. Je galopas le plus vite et le plus loin possible sans regarder derrière moi.

On me retrouva quelques heures plus tard et là j'appris quand partant, j'avais fait tombé l'homme. Il n'avais pas pu se relever. Je me suis dit et je me dis toujours que si j'étais parti tout de suite, rien se serait arriver. C'est surement pour ça que maintenant, je n'aime pas rester immobile. Aujourd'hui, je ne me dirige pas vers une boucherie mais vers une académie si j'ai bien compris. J'oublie mon passé et ne le dirait plus  personne. Tout ce que j'ai pu faire n'a plus d'importance. Mon nom est Ghoul.     

Maintenant que je te connais, je veux plus te connaitre.