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 TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian &

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Alexandre L. Leroy
Alexandre L. Leroy
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TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian & Vide
MessageSujet: TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian &   TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian & Icon_minitimeMar 25 Nov 2014 - 9:22




« I let it fall »

ҩ
Cette journée d'orage avait ressemblé à toutes celles de mon enfance. Longue et promettant sous peu les caprices de Dame Nature. En bon normand que j'étais, né à Etretat, ayant grandi à Etretat et étant revenu à Etretat après ma formation professionnelle, un temps pareil m'impressionnait à peine et, sur le midi, j'avais été marcher sur la digue désertée, emmitouflé dans un long manteau de pluie. Je m'étais senti seul au monde, un moment, confronté aux éléments. J'avais pu réfléchir et me rappeler un peu de tout ce qui s'était passé dans ma vie, sur cette digue. Même si le vent me cinglait les joues, même si le froid transperçait mes os, cette digue était comme une part de moi, cette mer mon lieu de calme. Si je n'avais pas tant aimé les chevaux, ce serait vers la mer que je me serais tourné. Et Etretat serait toujours resté mon port d'attache.

Entre deux, j'avais bien entendu travaillé aux écuries, comme toujours. Des chevaux à monter, des cours à donner... La vie suivait son cours normal bien que la Nature semblait s'être dressée complète contre nous. Les chevaux étaient pratiquement ingérables, le temps nous donnait envie de nous terrer. Quand bien même, je m'étais mis au travail et accroché à ce que je faisais. Une étrivière autour de l'encolure d'un quatre ans habituellement rétif, une paire de rênes allemandes sur un sang chaud un peu compliqué à canaliser en temps normal... Peu de choses auraient pu m'empêcher de monter à cheval. La météo apocalyptique n'en faisait pas partie puisque le manège était disponible et lissé du matin. Ma journée s'était terminée comme chaque semaine à ce jour à dix-sept heures, heure à laquelle j'aurais du partir avec Sallie en balade à cheval, du moins en théorie. Maintenant que j'avais retrouvé ma meilleure amie, nous avions aussi retrouvés certains automatismes, comme nous programmer au moins une sortie par semaine, histoire que l'on se voit, que l'on profite d'être l'un avec l'autre, de parler. Entre les horaires d'urgentistes de la blonde et mes propres horaires pas toujours fort sympathiques, nous avions du mal à nous voir, sinon, et je ne supportais pas très bien l'idée qu'elle habite à côté de chez moi à nouveau et que nous ne nous voyions pas pour autant. Elle était partie et m'avait manquée bien trop longtemps pour que je la laisse s'éloigner de nouveau. Nous étions très attachés l'un à l'autre, c'était une certitude.

Même si la sortie à cheval n'était plus vraiment à l'ordre du jour, j'avais quand même proposé à Sallie de passer aux écuries. Même si j'avais fini mes heures, il me restait un peu de travail. Rien de méchant, un peu d'entretient et d'inventaire en sellerie, le genre de tâches que je faisais assez régulièrement moi-même pour n'avoir rien à me reprocher quant à l'état des cuirs portés par les chevaux de l'académie. En tous cas, cela ne me prendrait pas la nuit, et puis rien ne m'empêchait de faire mes heures supplémentaires gracieusement offertes à Monsieur Osvald grand-père en profitant de ma meilleure amie. Et puis, dans le bâtiment, il ne faisait pas si mauvais que cela. A l'arrivée de la demoiselle, je l'accueillis comme toujours avec chaleur. J'avais passé mes bras autour de ses épaules avant de poser un kiss sur sa joue, d'excellente humeur malgré le temps médiocre. C'était typiquement l'effet Sallie sur mon humeur, quelque soit le temps ou les nouvelles.

Et connaissant ma meilleure amie, si jamais je voulais en placer une sur un sujet en particulier - parce que les conversations ne tournaient jamais vraiment comme je l'espérais - il valait mieux que je démarre la conversation. Pour l'occasion, c'était mon beau-père, avec lequel j'étais beaucoup plus en relation depuis le décès de ma mère, qui demandait des nouvelles de Sallie. En ayant grandi avec la jeune femme, il était logique que nos parents se soient côtoyés. Il y avait régulièrement un échange de prise de nouvelles à travers les enfants, et visiblement ça convenait aux deux. Avec tout ça, j'avais pris la direction de la sellerie pour mon inspection. Bon, et aussi pour que d'un côté les palefreniers n'aient pas trop de ragots à faire circuler sur mon dos. Le marathon des potins était quand même le deuxième sport de haut niveau d'une écurie, qu'on soit à l'Académie ou ailleurs.

Nous étions dans la sellerie lorsque la tempête se déchaîna, me faisant lever un regard prudent vers les fenêtres. Visiblement, c'était une mini fin du monde qui nous tombait dessus. Rien de bien rassurant, si vous voulez mon avis. De la pluie, du vent, des éclairs, du tonnerre. Bon, d'accord, ça avait été un peu comme ça tout la journée, c'était vrai mais... Là c'était vraiment le niveau plus plus d'un seul coup. A croire que l'orage qui grondait en mer était venu s'installer juste au dessus d'Etretat. Et d'un coup, plus d'électricité. Les plombs avaient sauté, tout simplement, à cause de l'orage. Un juron m'échappa. L'orage avait eu l'art et la manière de couper la conversation agréable que j'avais avec ma meilleure amie. Je cherchais sa main, pour pouvoir sortir de la sellerie où le courant ne reviendrait que si on sortait le réamorcer. Je connaissais pour ainsi dire l'itinéraire par cœur, même à l'aveuglette. Il me suffisait de passer une main devant moi pour m'assurer que le mur ne se présentait pas.

Je sortis avec Sallie de la sellerie, rejoignant l'allée principale de l'écurie, où c'était l'effervescence. Les chevaux ruaient dans les brancards, ce qui n'était guère inhabituel. Les palefreniers s'affairaient en vitesse autour d'eux dans un brouhaha démentiel avec les éléments qui s'acharnaient sur la toiture. Un rapide coup d'œil à la situation m'appris qu'on avait laissé quelques fenêtres ouvertes ; celles qui n'avaient pas été exposés à la pluie durant la journée. Et il était maintenant impossible d'entrer dans les boxes pour les fermer, car les chevaux trop agités pouvaient devenir un danger imminent pour les palefreniers. Il faudrait donc affronter la tempête et les fermer de l'extérieur avec les loquets. Et il faudrait aussi aller réamorcer l'électricité car le générateur de secours c'était mis en marche, on le savait, mais suite à l'incendie électrique qui avait fait brûler une écurie entière de l'académie, la sécurité électrique était telle qu'il fallait aller pousser le fusible pour faire revenir l'énergie d'appoint. Et il fallait agir, tout de suite. Profitant d'une très légère accalmie qui me permettrait de me faire entendre sans hurler, je lançais : « Les fenêtres ! » par dessus le boucan. Je me tournais ensuite vers Sallie.

« Il faut que j'aille relancer le disjoncteur. Je risque d'avoir besoin d'un petit coup de main, tu m'accompagnes ? »

Bon, le coup de main en question c'était de m'éclairer un peu pour que j'y vois clair, car malgré la présence de lumière de secours dans la cour on ne voyait pas grand-chose. Je pris mon courage à deux mains avant de sortir, puisque je n'avais pas mon blouson de pluie sur moi et qu'il n'était pas vraiment une priorité à chercher. Je sortis donc sous le pluie, me dirigeant au pas de course vers l'imposante boîte grise enfermant tous les fusibles, bien à l'abri dans une espèce d'armoire hermétique accolée au bâtiment principal, éclairé à la lumière du réverbère.


Killian ҩ Sallie

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Liz M. Dubois
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MessageSujet: Re: TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian &   TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian & Icon_minitimeMar 25 Nov 2014 - 15:45




     

 
Killian & Sallie
Putain de tempête
Ma nuit aux urgences avait été relativement calme. Enfin, mise à part les quelques petits accidents de la nuit, notamment les quelques SDF qui ne savaient pas où passer la nuit qui s'annonçait pluvieuse et venteuse. Nous avions les trois qui c'étaient présentés et en tant que médecin urgentiste, je prenais sur moi les responsabilités si jamais cela devait tourner mal. En clair, je risquais mon poste et peut être même la radiation de l'ordre des médecins. Après tout, ils n'étaient pas réellement malades ou blessés mais voilà, je n'étais pas un monstre et je n'allais pas renvoyer les trois hommes dans la rue alors qu'ils demandaient juste une nuit au chaud et au sec. Mise à part cela, rien de bien important et j'avais rapidement pu retourner chez moi, aux alentours de sept heures du matin. A peine arrivée, je m'effondrais sur le canapé, incapable de rejoindre mon lit pour dormir. Je me réveillais vers quatorze heures, les batteries rechargées et prête pour la promenade que Killian et moi avions prévu pour dix sept heures cet après-midi... Mais en regardant par la fenêtre, je me rendis compte que la pluie qui avait accompagné ma sortie avait redoublé d'intensité. C'était certainement mort pour la sortie, même sure. Killian ne risquerait pas la sécurité des chevaux. Mais j'avais quand même décidé de le rejoindre après sa journée de travail. Je pris une bonne douche bien chaude pour enlever l'odeur des urgences que je sentais sur mes vêtements. C'était purement psychologique mais que voulez vous... J'avais l'impression de sentir le désinfectant et l'hôpital tout court quand je sortais du travail.

Dix sept heures arriva rapidement et comme convenu, je rejoignis Killian dans les écuries. J'avais mis un gros manteau à capuche pour braver la tempête qui semblait bien décider à s'installer sur Etretat. J'eus l'impression d'être ballottée dans tous les sens pendant que je traversais rapidement la cours de l'académie pour rejoindre les écuries. Comment vous dire que c'était loin d'être agréable et plutôt effrayant. Une fois aux écuries, je secouais la tête, contente d'être au sec. Je n'arrivais pas à comprendre ce que nous faisais mère nature sur le coup. En tout cas, je retrouvais rapidement Killian qui me prit rapidement dans ses bras avant de m'embrasser sur la joue. J'étais contente de le revoir et je le suivis dans la sellerie car il avait un inventaire à y faire. C'est à ce moment là que la tempête se déchaîna. Alors que je l'aidais un peu pour son inventaire, le courant se coupa, nous plongeant dans le noir. Killian m'agrippa la main et m'aida à sortir de la pièce pour rejoindre l'allée centrale de l'écurie, légèrement plus éclairée bien que très sombre. Cela ne plaisait pas aux chevaux et ils le faisaient bien sentir. Les fenêtres ouvertes battaient l'air, rendant l'atmosphère encore plus apocalyptique si tout fois cela était possible. Killian ordonna de les fermer mais comme il était impossible de passer par les boxs des chevaux rendus nerveux par la tempête, les palefreniers allaient devoir passer par l'extérieur. Pendant ce temps, Killian en profiterait pour rétablir le courant via le tableau d'alimentation générale qui se trouvait hors de l'écurie. Et il avait besoin de mon aide.

J'acceptais immédiatement de le suivre, refusant de laisser mon meilleur ami aller tout seul dans un endroit potentiellement dangereux. Bah oui, dés fois qu'il lui arriverait quelque chose. Bon, je ne l'espérais pas mais il fallait palier à toute éventualité. Attrapant une lampe torche dans le bureau de Osvald, je le suivis dehors, là où la tempête faisait rage. J'avais beau essayer de garder ma capuche en place, cette dernière trouvait toujours le moyen de s'en aller, si bien que je laissais tomber. La pluie ruisselait sur mon visage depuis mes cheveux et allait se perdre sous mon manteau, me frigorifiant sur place. Mais je devais tenir, Killian avait encore besoin de moi. Une fois devant le tableau électrique, Killian entreprit de remettre le courant en place. Sauf que rien ne se passa comme prévue. Un coup de vent fut plus violent que les autres et le réverbère qui nous éclairait à moitié décida d'aller jouer les filles de l'air. Je laissais tomber ma lampe torche tout en m'écartant violemment.

« Attention! »

Je tombais à la renverse, me prenant les pieds dans mes propres pieds... Ma tête heurta violemment le sol et j'entendis un léger craquement. Sûrement un traumatisme crânien vu que j'étais tombée de tout mon poids en arrière, incapable de me retenir de chuter. Je mis un certains temps à reprendre mes esprits. Me redressant sur les coudes, je glissais une de mes mains derrière ma tête pour la ramener pleine de sang. Super, j'allais être bonne pour aller aux urgences mais en tant que patiente cette fois. Soupirant, je m'inquiétais plus pour Killian. Je ne savais pas s'il avait eu le temps d'éviter le réverbère.

« Killian? Ca va? »


     
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Alexandre L. Leroy
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MessageSujet: Re: TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian &   TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian & Icon_minitimeLun 12 Jan 2015 - 18:20




« I let it fall »

ҩ
C'était l'apocalypse qui venait de nous tomber sur le nez. Les chevaux ruaient dans un vacarme assourdissant, les fenêtres battaient au vent et la pluie s'infiltraient en rideau d'eau dans leurs boxes par les interstices restant entre les fenêtres déjà fermées et les murs. Les gouttières débordaient et d'ici peu, nous aurions un rideau de pluie à la porte des écuries, nous empêchant de sortir. C'était l'effervescence dans les écuries, tous les palefreniers étaient tous courants. Nous allions avoir un énorme problème si les choses continuaient à ce rythme-là. Et surtout, si le calme ne revenait pas au sein du personnel, il y aurait des accidents car les chevaux non plus ne se calmeraient pas. Et c'était à moi de crier les ordres. À peine sorti de la sellerie, j'avais vu l'effet de l'orage sur les chevaux. Ça avait déjà été le cas toute la journée mais... Il avait explosé bien plus fort au dessus de nous en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, ne nous laissant aucune alternative pour faire front d'avance. Nous avions tout bonnement été surpris par un orage. Par dessus le vacarme, je hurlais aux palefreniers de fermer les fenêtres. Sous entendu il allait falloir sortir sous ce temps parce que là les boxes étaient inaccessibles. C'était un coup à se faire tuer par le plus adorable des poneys. Il ne fallait vraiment pas commencer à jouer contre les accidents maintenant. Toute la main d'œuvre devait être à pied d'œuvre et si on pouvait éviter de faire se déplacer les pompiers c'était tant mieux. Pendant qu'ils s'organisaient pour la sortie, j'annonçais à Sallie que moi aussi je sortais, mais cette fois-ci pour aller relancer le courant électrique. Je lui demandai d'ailleurs de m'accompagner, parce que mine de rien j'aurais besoin d'aide pour m'éclairer sinon je ne pourrais pas le faire, et elle accepta immédiatement. Je n'attendis pas mon reste, m'engageant en simple pull sous la pluie battante, direction le lampadaire de secours qui éclairait le tableau de fusibles extérieur.

Je fus trempé en moins de trente secondes. Je dégoulinais littéralement, les cheveux et le pull plaqués contre mon corps. Sauf que ça ne serait jamais suffisant pour me faire rentrer et attendre. Il fallait que la lumière revienne au plus tôt pour permettre au personnel d'aller dans le fenil chercher du foin à distribuer aux chevaux histoire de les calmer. Arrivé à l'armoire électrique, sous le réverbère, Sallie me mit la lumière d'appoint à l'aide de la torche pour que je puisse regarder quel fusible avait sauté. Je n'étais pas électricien de profession mais j'avais été formé pour ce travail de remise en état en particulier. Il me fallait juste cinq petites minutes pour me rappeler de comment chaque chose était en place et ça irait. Je n'étais pas spécialement inquiet du vent qui faisait tanguer le vieux luminaire, après tout il tanguait dès qu'il y avait du vent. Peut-être que j'aurais du me soucier de ses grincements lancinants malgré les mugissements du vent. Quoi qu'il en soit, le moment où je remis en route la lumière en poussant le fusible correspondit exactement au cri d'alerte de ma meilleure amie. Je me retournais vivement, juste à temps pour voir le lampadaire s'effondrer droit sur moi sans que je n'ai le moindre temps de réaction devant moi. Le choc avait été rude, et douloureux. Un poteau de bois de plus d'une cinquante de kilos vous tombant droit dessus, imaginez un peu l'affaire. Il m'avait heurté de plein fouet, m'assommant d'emblée de jeu. Je vis des étoiles, un peu perdu dans ce qu'il se passait autour de moi, dans les sensations. Lorsque les sensations revinrent, ça commença par un fourmillement de tout le haut du corps, à gauche. Puis tout doucement la douleur, de plus en plus puissante, dans l'épaule, dans les côtes... Un grognement m'échappa et lorsque la voix de Sallie me parvint, j'essayais de me redresser, avant d'abandonner, sifflant entre mes dents.

« J'ai connu mieux... Et toi ? »

Ma voix était hachée. En même temps... Je me sentais un peu écrasé, là, et un peu à court d'air aussi parce que j'avais un énorme poteau de bois appuyé contre mon torse. Sans vous parler de la douleur lancinante que j'avais. J'étais plutôt du genre endurant à la douleur à la base, et pas vraiment adepte de laisser entrevoir que je pouvais avoir mal mais... Là quand même c'était super douloureux. Et ça s'entendait dans ma façon de respirer, ça se voyait dans ma façon de rester appuyé contre le mur, coincé par le poteau, et aussi dans mes traits tendus.


Killian ҩ Sallie

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MessageSujet: Re: TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian &   TEMPÊTE SUR HB †« I let it fall » † Killian & Icon_minitimeDim 25 Jan 2015 - 21:34




     

 
Killian & Sallie
Putain de tempête
Je ne comprenais pas comme le temps pouvait avoir autant changé. Ce matin, on aurait dit un simple orage mais maintenant, on dirait que le ciel allait nous tomber sur la tête, que l'apocalypse prédit par les diverses religions allait avoir lieu. J'avais peur, j'avais toujours eu peur de l'orage, mais je devais aller aider Killian a remettre de la lumière dans l'écurie. Je le suivis dehors, la lampe torche à la main, me retrouvant mouiller jusqu'à l'os en moins d'une minute. Rapidement, on arriva à l'armoire électrique et je ne pus qu'éclairer les fusibles pour que Killian comprenne lequel avait sauté. Je regardais autour de moi pendant ce temps là, peu rassurée. Heureusement que j'étais avec Killian et qu'il comptait sur moi sinon j'aurais déjà pris mes jambes à mon cou pour aller m'enfermer dans mon appartement, cachée sous ma couette en attendant que cela passe. Je regardais surtout le bon vieux lampadaire qui éclairait légèrement l'endroit où mon meilleur ami et moi nous trouvions. Il tanguait beaucoup et cela ne me rassurais pas. J'aurais du prévenir Killian, lui dire que le lampadaire ne m'inspirait pas confiance... Mais j'étais persuadé que mon meilleur ami allait vite réparer l'électricité et qu'on allait vite pouvoir rentrer chez nous prendre une bonne douche bien chaude pour éviter de tomber malade. Sauf qu'au moment où la lumière revint dans l'écurie, le lampadaire fut brisé en deux et une partie tomba droit en direction de Killian et moi même. Je fis donc un bond en arrière, tombant lourdement sur le dos alors que ma tête allait heurter le sol en bitume. Je mis quelques secondes à retrouver mes esprits. Mais dés que cela fut fait, je ne pensais plus qu'à une chose: Killian. Avait il réussi à éviter le lampadaire? C'était pour savoir cela que je pris la parole, attendant sa réponse, qui ne tarda pas. Il avait connu mieux et je ne pouvais que le comprendre. Je finis de me redresser en jurant à moitié entre mes dents, j'avais super mal à la tête. J'espérais juste que je n'aurai pas d'hémorragie sinon, j'étais mal. Mais quand j'aperçus Killian, l'état de ma tête fut relégué au second degré.

Mon meilleur ami était coincé entre le mur de l'écurie et le lampadaire. Ce dernier reposait sur le torse de mon meilleur ami, l'empêchant de respirer correctement. Incapable de me redresser sans avoir un salopard de gringos qui joue des maracas dans ma boite crânienne, je m'approchais à quatre pattes de mon meilleur ami. Je me mis à chercher mon téléphone dans ma poche pour trouver mon téléphone. Mais ça, c'était avant de me souvenir que j'avais laissé mon portable dans la sellerie. Et je ne pouvais pas prendre le risque de laisser Killian seul. Et de toute façon, je n'étais pas persuadé que j'arriverai à atteindre la sellerie sans perdre connaissance. Alors que j'allais essayer d'appeler à l'aide, incapable de quitter Killian du regard, un des palefreniers sortit de l'écurie. Il s'approcha de nous en disant qu'il appelait les pompiers. Je ne quittais pas un seul instant Killian du regard. Je lui pris la main, voulant le retenir près de moi si jamais il venait à se sentir mal. Je ne sais combien de temps je restais là sans prononcer un mot, juste à regarder Killian et à lui serrer la main mais la sirène des pompiers me perça finalement les tympans. Je ne pus retenir une grimace de douleur, ma tête me faisant de plus en plus mal. Les pompiers arrivèrent près de nous et m'éloignèrent de Killian, voulant avoir de la place pour s'occuper de mon meilleur ami. Ils me firent monter dans une ambulance, me laissant à un médecin qui entreprit d'ausculter mon crâne. Je ne lui facilitais pas la tâche, je cherchais toujours à avoir un contact visuel avec Killian. Je savais que mon meilleur ami allait être mis dans la même ambulance que celle où je me trouvais, je savais donc que je ne partirais pas sans qu'il n'ai été dégagé de sous le lampadaire.


     
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