Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle "Elle rêve."
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Sujet: Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle "Elle rêve." Mar 15 Juil 2014 - 22:32
Elle voulait une vie d'aventure, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle : « Elle rêve. »
Eden et libre →citation
Après neuf heures de route, Eden fut bien contente de voir le panneau « ÉTRETAT » à côté de la route. Enfin ! Elle avait fait deux pauses, mais pas vraiment assez pour pouvoir se dérouiller vraiment. Elle n'était pas recroquevillée à proprement parler dans sa voiture, mais bon, elle n'avait pas une grande liberté de mouvement dedans, quoi. Elle trouva un parking avec un chemin qui permettait d'aller vers la mer et s'y gara vite. Il était presque vide. Mais avec le temps qu'il faisait, elle devina que les habitants préféraient y aller à pied ou en vélo aujourd'hui. Malgré un vent un peu frais, il faisait chaud et elle se félicita de s'être mis en short, vans et débardeur, et pas en jean et manches longues. Elle avait relevé ses cheveux en queue de cheval haute pour avoir moins chaud dans la nuque aussi. Elle descendit sur le sable pour s'approcher de l'eau qui frappait la côte inlassablement. Ses vans la gênaient, aussi les enleva-t-elle pour être plus à l'aise. Elle regarda l'eau avec un mélange de peur et d'envie. Pour avoir vu des films où des créatures venues des profondeurs remontaient pour dévorer des baigneurs imprudents, elle se sentait intimidée. Et en prime, elle ne savait pas nager. Elle se rappela, un peu triste, la première fois où elle était allée à la plage. C'était un de ses meilleurs souvenirs, une très bonne journée... Mais aujourd'hui, tout était différent. Pas de crique, la mer était plus grise que bleu azur, et elle était seule, aussi. Pas de moyens de rire. D'ailleurs, rire ou sourire sincèrement, elle ne savait plus. Tout n'était que façade, faire comme si tout allait bien. Mais en vrai, à l'intérieur, une tempête avait tout ravagé, et si on avait pu la comparer à la couleur du ciel, elle aurait été un gris triste, uniforme, comme un ciel de pluie. Elle était même sûre que si on ouvrait, tout ne serait que débris par-dessus lequel il pleuvait. Plus rien d'intact. Un cœur en charpie d'avoir vu toute sa vie réduite en cendres, sans jeu de mots, un sang figé comme si la vie s'était arrêtée en elle, l'impression d'être gelée de l'intérieur et de sentir un grand vide au fond de la poitrine. Un vrai bordel là-dedans. Et qu'elle ne savait pas comment réparer. Elle s'approcha de l'eau en laissant ses chaussures derrière, sur le sable sec. En la regardant de loin, on aurait pu croire qu'elle découvrait quelque chose. En même temps, ça faisait plusieurs années déjà qu'elle avait vu la mer. Elle s'en approcha, comme on approche un animal dont on ne connaît pas les intentions, dont on ne sait pas s'il peut être dangereux où s'il est inoffensif. On progresse par arcs de cercle, on regarde, on s'arrête, on fait quelques pas en étant prêt à détaler... Bon, elle jouait un peu aussi à faire la méfiante, la mer n'allait pas se dresser pour se jeter sur elle, et on devait sûrement la prendre un peu pour une folle quand on la voyait faire un pas en avant et deux en arrière devant l'étendue d'eau salée... Mais ça l'amusait. Lorsqu'elle fut devant, elle la regarda tout en se mettant sur la pointe des pieds, les bras un peu écartés, prête à prendre son envol... enfin, à déguerpir dans le sens inverse. Une vague glacée recouvrit ses pieds. Elle ne s'attendait pas à la température, fit un saut de chat et s'éloigna, l'air effrayé, mais avec une étincelle amusée dans les yeux. Elle se rapprocha de nouveau, le pas léger, puis fit un bond de nouveau en arrière avant d'être atteinte par une vague qui revenait à la charge. Ce jeu était loin d'être ennuyeux. Fuis-moi, je te suis, suis moi, je te fuis. Elle finit par entrer dedans jusqu'à mi-cuisse, insensible à la température glaciale maintenant qu'elle s'y était habituée, s'amusant à remonter les jambes au dessus de la surface pour faire jaillir des gerbes d'eau, avec le sourire radieux de ceux qui ont réussi à dompter un animal réputé dangereux. Pour un peu, elle aurait essayé de nager dedans. Mais comme elle ne savait pas nager, elle ne le fit pas. Après s'être bien éclaboussée et être presque aussi mouillée que si elle s'était baignée jusqu'au cou, elle se calma et s'absorba dans une rêverie qui concernait les sirènes. Elle s'en imaginait qui sautaient au-dessus de l'eau, comme des dauphins, près de l'horizon. Elle pouvait même voir leurs colliers de perle de nacre, leurs yeux au pupilles ovales de chat dont les iris passaient par tous les tons de bleu et de vert, leur visage aux traits fins de poupée de porcelaine, leur queue de poisson irisée au soleil et les fleurs marines qui s'entrelaçaient dans leurs cheveux, et entendre leur chant enchanteur qu'elle assimilait aux sons cristallins de son violon. Puis elle se retourna pour sortir et vit que quelqu'un l'observait. Depuis combien de temps ? Elle savait que sa façon d'agir était différente de celle des personnes plus « normales », et qu'elle faisait plus comme les enfants que les adultes, ce qui pouvait déranger ces derniers. Mais elle n'en avait cure, et même, s'en rendait très rarement compte. Sans être égoïste, elle agissait comme elle l'entendait, et n'écoutait pas, ou alors très rarement, ce que les gens plus raisonnables qu'elle lui disaient. Un peu comme les enfants, en fait. Elle la regarda aussi, un sourire encore rêveur des sirènes auxquelles elle pensait il y a quelques secondes aux lèvres. Elle sortit en continuant d'éclabousser l'air, faisant sauter des gouttes qui prenaient des teintes arc-en-ciel sous le soleil.
Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Sujet: Re: Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle "Elle rêve." Lun 22 Sep 2014 - 23:38
La plage d'Etretat ◈ Nathanaël de Rickems & Eden Garcia
Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle.
Voilà une superbe journée d'été qui s'étirait sur Etretat. L'Aiguille avait été bondée de monde toute la matinée. Touristes et habitués s'étaient mêlés à nous. Nous, c'était Claire et moi, évidemment. En période estivale, nous avions aussi des vendeurs, qui étaient là pour nous décharger un peu du travail et nous permettre de continuer de dessiner et d'assembler nos nouvelles créations. L'été était propice à mon inspiration, et à ma sérénité aussi. Tout comme la présence de mon adorable collègue. En apparence, tout n'était que professionnel à la boutique. Pourtant, nous étions ensemble. Bien ensemble, même. Claire me rendait totalement heureux, et même si en apparences, à la boutique, rien n'avait changé, lorsque mon nez quittait mon travail, je ne regardais plus le vague dans la pièce. Je l'observais à la dérobée, le plus discrètement possible, affichant juste un petit sourire à fondre lorsque je me faisais prendre. J'allais avoir vingt-six ans à la fin de l'année, mais elle me faisait juste redevenir un gamin. Vous n'avez même pas idée d'à quel point c'était merveilleux, comme sensation. Mais il fallait faire comme si de rien n'était au travail. C'était ça ou ça pourrait nous porter préjudice. Du coup, parfois, j'avais besoin de sortir cinq minutes prendre l'air de temps à autres.
Là, par exemple. C'était l'habituelle heure creuse du midi. Les touristes étaient au restaurant, et les habitués, eh bien... Ils passaient tôt le matin ou tard le soir, pour éviter un peu l'agitation estivale, pour avoir pour eux seuls notre attention, à ma collègue et moi, et ne pas devoir supporter des vendeurs qui, il fallait l'avouer, n'étaient pas vraiment habitués à une boutique comme la nôtre. Le prêt-à-porter de grandes marques n'était pas notre couture privée. De la à parler de haute couture, peut-être y avait-il encore un monde. Nous n'avions rien des grandes enseignes. Chanel, Saint Laurent, Lagerfeld... Nous n'y étions malheureusement définitivement pas. Enfin, tout ça pour dire que c'était l'heure calme, et que s'il n'y avait réellement eu que moi et ma brune à la boutique, les choses auraient été beaucoup plus simples. Déjà, nous aurions pu parler plus facilement. Même si les deux saisonniers avaient pris l'habitude de ne pas rester autour de nous, l'idée de savoir qu'ils étaient là et pouvaient éventuellement nous écouter, voilà qui ne me plaisait pas du tout. Alors, après un repas pris dans un silence relatif, j'étais parti marcher sur la plage. Bien entendu, je l'avais dis à mon adorable brunette. Je ne faisais plus grand chose sans lui en parler, d'ailleurs.
Il faisait grand soleil, dehors, et le température était vraiment agréable. Ainsi, j'étais sorti sans emporter ma veste. Les manches de ma chemise noire étaient roulées jusqu'au dessus de mes coudes pour que je prenne un peu de soleil. Je jetais un coup d'œil sur l'épaisse montre argentée à mon poignet. Bon, j'avais un peu de temps à exploiter sous le soleil. Je baissai mes lunettes de soleil sur mes yeux clairs, pour ne pas être totalement ébloui par cette belle journée estivale qui risquait de méchamment me brûler les rétines si je ne faisais rien. Mes petits yeux bleus n'avaient jamais supporté la lumière trop vive. C'était scientifique, ils étaient plus fragiles. Enfin, l'intérêt de cette nouvelle est médiocre, n'est-ce pas ? Une nouvelle avec un soupçon plus d'intérêt, peut-être, c'était que j'avais plutôt chaud dans mon jean sombre et droit. D'un autre côté, je pouvais difficilement travailler en temps que chef styliste en short et tee-shirt, n'est-ce pas ? Alors je faisais avec. Je pris la direction de la plage avec un sourire.
A cette heure-ci, il n'y avait du monde que sur la digue. Et, il fallait le dire, ça en faisait, du monde, vraiment. C'était blindé. Les bars et restaurants saisonniers, tout était blindé. Pour voir un peu de calme, j'étais persuadé qu'il faudrait aller au Galion. Perdu dans les ruelles, le Galion était moins visible, et pourtant d'un tout autre niveau. J'avais déjà projeté d'y emmener Claire un soir, maintenant, il fallait trouver le temps. En tous cas, je quittais rapidement la digue par la descente à bateaux, longeant le vieux ponton effondré, pour éviter les pique-niqueurs sur le sable. Je m'en allais où j'aurais un peu de calme et de solitude, en théorie. C'était vrai que l'été, c'était difficile de n'avoir personne à Etretat-Plage. Et d'ailleurs, alors que je m'éloignais un peu de la civilisation - mais pas trop parce qu'il faudrait que j'y revienne, et sûrement dans pas trop longtemps puisque Claire m'attendait à la boutique -, j'aperçus une personne en train de jouer dans l'eau. Tout d'abord, je pris cette personne pour une enfant. Elle n'était pas très grande, plutôt mince. Elle sautait dans l'eau, et cette idée me faisait sourire, rêveur. Où était mon insouciante jeunesse, lorsque je sautais moi aussi encore dans les bras de mer oubliés par la marée descendante ? J'avais l'impression qu'une vie entière s'était écoulée depuis car, à dix ans déjà, à m'orienter vers le patinage professionnel, j'avais laissé les jeux d'enfant derrière moi. Trop de risque de me blesser, trop de temps perdu durant lequel je ne m'entraînais pas. J'étais passé à côté de quelque chose.
J'avais continué de marcher vers l'enfant, qui s'avérait en réalité être une demoiselle, une toute jeune adulte. Et, finalement, je m'étais arrêté, face à la mer, mon profil légèrement tourné vers elle, à l'observer et à observer l'horizon tout à la fois, un air de douceur sur mes traits. Après tout, je n'avais jamais été dur, bien au contraire. Je faisais rager mon père, avec cette délicatesse naturelle que j'avais, cette fragilité qui ressortait parfois. A ses yeux, je n'étais pas un homme, je le savais. Mais je le vivais si bien. J'avais toujours été proche de ma mère, et c'était sûrement ce qui m'avait aidé à faire ressortir ma vraie nature, et pas des faux-semblants que mon père aurait trouvé favorables. En tous cas, je souriais, et lorsque le visage de la demoiselle se tourna vers moi, je lui trouvai quelque chose de frappant. Quelque chose de non conventionnel, sûrement dans la couleur de ses yeux clairs dans son visage hâlé et ses longs cheveux sombres. Je lui retournais son sourire, sûrement tout aussi rêveur qu'elle, puisque les rêves tournaient autour de moi, matin et soir, toujours.
Finalement, je m'assis sur le sol. J'étendis un jambe devant moi appuyant l'autre, repliée, dessus, tendant les bras légèrement derrière moi, pour m'appuyer sur mes paumes de main. Mon corps était une seule ligne de tension délicate. Au fond, ce n'était qu'un jeu d'enchevêtrement de muscles. Je tournais mon visage vers le soleil, repoussant mes lunettes sur mon front, fermant les yeux avec une expression délicieuse, laissant juste le bruit de l'océan me bercer, le bruit des éclaboussures et des vagues brisées me surprendre parfois, me donner l'ombre d'un sourire un moment, faisant saillir ma cicatrice parfois. Nous faisions une vraie drôle de paire, pour les regards extérieurs. La demoiselle, occupée de jouer dans l'eau, à quelques mètres de moi, et moi, me prélassant calmement au soleil. Sa peau hâlée, ma peau pâle. Sa tenue d'été, ma tenue de travail. Tout un contraste que j'aurais aimé pouvoir peindre. Seulement, je n'avais rien pour le faire, sur moi. Un léger rire m'échappa, rien de moqueur, et je rouvris les yeux, basculant de nouveau la tête vers l'avant. Mon regard intelligent se reposa sur la demoiselle. Un sourire paisible passa sur mon visage.
« Vous êtes nouvelle sur la côte, non ? »
Un léger brin de moqueur passa. Oh, je ne me moquais pas vraiment d'elle, plutôt... C'était évident qu'elle connaissait peu la mer. Ceux qui la connaissaient de longue date, même s'ils l'aimaient, ne sautaient pas de la sorte dans les vagues. Alors, la question m'avait brûlé les lèvres, avant de les franchir avec naturel. Je passai une main dans mes cheveux mi-longs, un peu curieux de la réponse, à vrai dire.
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Sujet: Re: Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle "Elle rêve." Mar 4 Nov 2014 - 21:49
« Elle voulait une vie d'aventure, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle : « Elle rêve. »
Eden et Nath' →« Azur, outremer, vert, marine, trouble, transparente, d'huile, déchaînée, calme : Le langage de la mer est sûrement le plus poétique. »
Eden dénotait clairement dans le paysage, avec sa r »action irrationnelle face à la mer. Mais elle s'en fichait complètement. Elle n'y était allée qu'une fois de toute sa vie, et comptait bien en profiter pendant son séjour à venir. Elle avait en partie choisi Étretat pour l'océan qui se trouvait à côté. Elle sentait qu'elle pourrait s'y plaire, même si elle ne savait pas trop pourquoi au juste. Pour le moment, elle préférait se préoccuper des vagues qui jouaient au soleil en les fuyant, revenant les chercher, pataugeant dans l'écume en lançant de grandes gerbes autour d'elle... Le temps était heureusement doux et ensoleillé, de sorte que l'eau qui atterrissait sur ses vêtements de la refroidissait pas. Elle en avait jusque dans les cheveux. D'aucunes auraient pu se retenir de profiter du plaisir de jouer dans les vagues parce que le sel poisse les cheveux, blanchit les vêtements, mais elle n'en avait cure. Ça se lavait, non ? Elle finit par se calmer. Elle fit face à l'horizon, les jambes immergées dans l'eau jusqu'à presque tremper son short, le temps de s'absorber dans une rêverie à propos de sirènes, et se retourna en levant haut les jambespour de nouveau faire jaillir des gouttes qui étincelaient à la lumière du soleil. Elle ne connaissait pas la mer comme ceux qui vivaient à Étretat, mais elle avait l'impression de déjà l'aimer, comme on aime quelque chose qui fera partie intégrante de la routine. Elle vit quelqu'un qui l'observait à quelques mètres. Elle lui adressa un sourire doux, encore tout à son songe. On pouvait presque voir de la poussière de fée dans ses yeux couleur outremer. Elle finit par revenir à la réalité en clignant des yeux. Elle vit que celui qui la regardait était un brun aux yeux bleu foncé, l'air serein et âgé de peut-être quelques années de plus qu'elle. Son léger sourire à lui aussi laissait voir une profonde fossette sur sa joue gauche. Maintenant de nouveau consciente, le sourire d'Eden se fit plus vif. Il lui demanda si elle était nouvelle arrivante à Étretat, et par réflexe, elle ouvrit la bouche pour répondre avant de la refermer. Elle ne parlait plus... Elle se mordit la lèvre et hésita. Devait-elle aller chercher son bloc-notes qu'elle avait bêtement laissé dans la voiture, au risque de passer pour une fille bizarre ? Bon d'accord, elle était bizarre de toute manière. Mais bon, qui sait si il allait mal le prendre ? Surtout qu'elle s'était éloignée en s'ébattant dans l'eau... Puis elle se souvint que la plage était faite de sable. Or le sable, c'est meuble, on peut écrire dessus ! Elle s'approcha pour s'asseoir en tailleur à côté de lui, et enfonça son index dans le sable pour y tracer ses mots. Ça se voit tant que ça? Elle se redressa vers lui avec une moue déconfite, comme si elle avait pensé pourvoir passer inaperçue aux yeux de ceux qui vivaient ici. Puis elle effaça son air déçu pour se fendre à nouveau d'un sourire, passa le tranchant de sa main sur le sable pour l'aplanir et écrire autre chose. C'est vrai, je viens d'arriver. Depuis une demi-heure, pour être exacte ! Le sable était assez fin pour que son écriture soit nette, elle avait été chanceuse sur ce coup-là. Elle tressa ses cheveux sur le côté pour qu'il ne lui barrent pas la vue à cause du vent, d'une seule main, tout en regardant son voisin d'un air curieux.
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Sujet: Re: Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle "Elle rêve."
Elle voulait une vie d'aventures, une vie folle, une vie plus grande qu'elle. Et l'on disait tout autour d'elle "Elle rêve."
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