Durant le trajet, je n'étais pas seul, une jument se trouvait juste à coté de moi, une jument très agitée qui tapée du sabot et qui gigotait de tout les sens. Ce voyage était complétement horrible étant donné que je détestai être enfermée, alors si en plus ça bouge dans tout les sens, c'est l'horreur. Après quelques heures de route, le véhicule s'arrêta, que se passait-t'il ? Je n'en savais rien. Deux hommes ouvrit la grande portes et prit la jument et moi par la longe. La première réaction de l'arabe fut de partir au galop, malheureusement pour elle, elle fut rapidement rattrapé. Quand à moi, je trottais simplement autour de l'homme sans lui bruler la main. J'observait la jument d'un regard amusé, au moins je n'étais pas seule à détester être enfermé. Arrivé devant un grand pré, les hommes nous lâchèrent à l'intérieure et c'était à coups de cul que nous partîmes au galop. Après cette longue détente, je m'approcha de l'arabe avant de lui demander d'un souffle régulier, toujours autant en forme.

« Dit moi, comment tu t'appels ? »

Je tournais autour de la jument tout en gardant mes distances, contemplant la belle jument grise. Finalement, je m'écarta un peu et observa autour de moi. L'herbe verte, l'air frais, le temps un peu nuageux. Que demander de plus au final ? Ce voyage m'avais finalement apporté de bonne chose, en plus de ça, j'avais fais une nouvelle rencontre. Je baissa a tête, approchant mes naseaux de l'herbe fraiche et commença à brouter tranquillement avant de relever l'encolure, repartant au petit trot et hennissant, heureux d'être dans un si bel endroit. Après tout, cette endroit était grand, spacieux, rempli de chevaux avec plusieurs prés, un manège, grandes écuries... Au final, j'étais bien mieux là bas qu'en Allemagne. Je retourna au près de la jument, soufflant cette phrase, légèrement gêné.

« Excuse moi, je ne me suis pas présenté, je suis Tiago. »