Sujet: Retour Mael et libre Mer 18 Fév 2015 - 22:12
*Retour*
Double jeu..
Toujours la même rengaine, le début de rp, en fait, je ne sais jamais comment le commencer, alors on va revenir quelques mois en arrière. Ce jour là, où j'avais tout prévu, où la matinée s'annonçait des plus charmantes et la journée des plus délicieuses. Elliana et moi avions fini les écuries et nous avions alors toute la journée pour nous. Enfin, c'est ce que je croyais. Car tout ne s'était pas passé comme prévu. Alors que j'attendais la jeune femme dans mon appartement pour que nous allions au restaurant et que je lui fasse ma demande. Cette dernière m'avait clairement dit qu'elle ne souhaitait plus que l'on se côtoie. Je l'avais très mal pris et presque jetée dehors. Sur le coup de la colère. Puis, après quelques jours, j'avais réfléchi et voulu aller lui parler, cependant, elle ne se trouvait pas dans son studio, sûrement était-elle encore avec son meilleur ami. J'avais donc capitulé, et évité de la croiser lorsque que nous travaillions dans les écuries ensemble, enfin pour la forme. Dans le fond, j'attendais qu'elle m'oublie puis la couvait du regard , caché derrière un mur. Oh non, ça ne pouvait pas durer ainsi. Je serais devenu fou ! C'est pourquoi, j'étais parti. Un congé sans solde. Histoire de me ressourcer.
Biscarosse, mon pays natal, ma famille, mes sœurs, etc.. Et bien sûr les jolies filles et mes anciennes conquêtes. Je savais que certaines ne c'était toujours pas remises de notre rupture. J'allais donc jouer avec, voir si je savais toujours séduire. Et je dois dire que je n'étais pas mécontent de moi. Toutes étaient tombées comme des mouches. Et ça, ça m'avait redonné confiance en moi. Je sais, vous allez me dire que je suis un enfoiré, vous n'auriez pas tort, pourtant, j'avais besoin de cela pour revenir. Me retrouver. Et puis, je n'allais quand même pas dire non aux plaisirs de la chair, je n'étais qu'un homme après tout, et puis je ne les forçais pas non plus à me suivre dans mon lit... Donc bon, les torts étaient partagés, non ? D'ailleurs aucunes n'avaient tenté de me retenir quand j'avais fais mes bagages pour la Normandie.
La Normandie, Etretat, mon pays d'adoption, là où je me fixerais, mais pas maintenant, pas tout de suite. D'abord, je devais m'amuser un peu, profiter de ma jeunesse. Un demi siècle, c'est trop jeune pour se poser, non ? C'est donc avec cet état d'esprit que j'avais redébarqué à l'académie. C'était il y a de ça deux jours. Le temps de tout remettre en ordre. En fait, j'avais tout laissé en plan dans le studio. Seule la nourriture était partie avec moi. Quand j'avais ouvert la porte, l'odeur de renfermé me pris à la gorge et j'ouvris les fenêtres pour ne pas suffoquer. J'avais passé un coup de balai, puis fais la poussière, puis un petit coup d'aspirateur pour que tout soit rangé. Ensuite, je m'étais coulé sous la douche, puis avais dormi comme un loir dans un petit lit tout frais. Un rayon de lune c'était lové dans ma chambre, et m'avait tiré de mon sommeil. Je m'étais donc étiré, levé, puis habillé simplement. Un t-shirt, un sweat à capuche, un jogging, des baskets de course et voilà le travail.
Je pris un rapide petit déjeuner, un café, une biscotte, un jus d'orange, le tour était joué. Il devait être quatre heures du matin quand je sortis de mon appartement. Je commençai à courir une fois arrivé dans la cour. Je pouvais faire une course avant de prendre mon travail, une longue ballade dans les bois. La cascade, la forêt, le terrain de cross, l'ex écuries des entiers. Un sursaut de souvenir vint m'assaillir, je m'arrêtai, laissant cette vague m'envahir. Je soupirai en revoyant la scène. Même mourante, elle était si jolie... D'un geste exaspéré, je chassai cette idée, puis repris ma course à un rythme plus soutenu. Quand je fus à l'entrée des écuries, je me stoppai une nouvelle fois puis pénétrai dans le bâtiment. Je respirai une grande bouffée d'air avant de passer devant les boxes. Je caressai plusieurs bêtes, puis je clanchai la porte de la sellerie. J'avais vu qu'il y avait quelques cuirs à nettoyer, j'avais le temps de les briquer avant de commencer mes heures. Je m'y attaquai donc dans la pénombre.
C'est quand une personne entra dans la sellerie que je me réveillai. L'eau de ma bassine était froide, le savon glycériné bullait dans l'eau, et une marque de licol me collait à la joue. Mes yeux étaient rougi de sommeil et à vrai dire ma coupe de cheveux ne devait pas être des plus acceptables. Avec auto-dérision, je souris à l'inconnue, puis me passai une main dans les cheveux.
Bonjour, moi c'est Maël
Oui, alors, là si elle ne t'avait pas pris pour un fou maintenant, c'était chose faite. Enfin, ça ne pouvait pas être pire... Quoique...
Dernière édition par Mael Vernier le Lun 23 Fév 2015 - 14:11, édité 1 fois
Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Sujet: Re: Retour Mael et libre Jeu 19 Fév 2015 - 8:07
« Retour. »
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Une journée d'astreinte, ça me changeait. Normalement c'était ma journée de repos, mais bon, vu le nombre d'absences pour grippe et maladies en tous genre, j'étais susceptible d'être rappelée au travail à n'importe quelle heure ou presque. Autant vous dire que ce n'était pas le jour de se lever avec une envie de virée shopping sur Deauville ! Parce que sinon le temps de faire l'aller-retour et c'était mort pour aller travailler, vous voyez. Ce n'était pas non plus le jour de faire mes premières armes à cheval, parce que rien que le temps de seller de manière complète et de commencer à prendre mes marques... Après il faudrait que je desselle, me douche et me change une fois que j'aurais été appelée... Trop long aussi ! J'étouffais un soupir avant d'émerger des couvertures. Bon, eh bien le programme de cette journée serait promenade avec Gulliver, pansage - au moins je pouvais l'écourter sans souci - de Fair Play, le joli alezan qui m'avait été attribué, et puis du ménage, aussi, s'il me restait du temps. Et peut-être même qu'en me préparant cette journée qui s'annonçait longue mais pratique, je ne serais pas appelée à travailler, finalement. Un autre soupir s'échappa de mes lèvres et je sortis du lit.
Je vous passe les détails de mon petit déjeuner et de celui de mon chien-loup, parce que je suis sûre que vous n'avez qu'un intérêt médiocre pour la brioche à la confiture de fraises et les croquettes vétérinaires. Et puis il fallait aussi avouer que j'avais un appétit assez médiocre dès le matin, contrairement à mon monstre que je nourrissais en deux fois pour qu'il n'avale pas tout rond l'intégralité de sa ration en cinq minutes top chrono. Enfin voilà, suite à ce petit déjeuner rapide, léger mais dans les règles de l'art, je passais par ma chambre, histoire de prendre une tenue assez décontractée pour aller suivre mon programme. J'optais donc pour un jean des plus simples, bleu jean, une coupe droite mais qui m'allait vraiment bien. Avec ça, un tee-shirt noir avec une inscription dorée et un motif dessus, et un gros gilet bleu flash avec de larges boutons. On ajouterait à ça une petite paire de boots et ça serait parfait, surtout qu'il faisait beau, et visiblement correct en température, si j'en jugeais par l'activité très matinale de l'académie. Dans le même temps, je préparais une tenue que j'enfilerais pour partir u travail ; cette fois-ci, c'était un slim noir huilé, un chemisier blanc et un pull a col en V bleu pétrole. Je sortis du placard mes échasses de 12 centimètres noires avec de la bouclerie dorée. Si j'étais rappelée pour le boulot, je n'aurais plus qu'à sauter en trois minutes sous la douche puis en trente secondes dans ma tenue. Après ça 5 minutes de voiture jusque l'hôpital, 5 minutes pour badger, me changer, être opérationnelle... Vous voyez, 20 minutes à tout casser et j'étais prête à travailler. C'était pas beau tout ça ?
Enfin bref, pour le moment je n'avais pas besoin d'aller travailler donc c'était parfait. Je pouvais donc prendre un peu de temps sous la douche, pour me laver les cheveux et tout. Ca au moins ça serait fait. Là aussi je vous passe les détails de ma préparation, il n'y a pas grand intérêt. Le seul intérêt était de savoir à quoi je ressemblais après la douche alors... J'avais laissé mes longs cheveux bruns boucler légèrement comme à leur habitude, me contentant d'un coup de sèche-cheveux pour que tout aille pour le mieux et que je ne choppe pas la crève. J'avais ensuite sauté dans mes vêtements avant de me maquiller de manière relativement discrète ; un soupçon de blush, un smokey sur une déclinaison de doré - trente secondes top chrono avec les bons pinceaux ! -, un trait d'eyeliner, mascara. Une pointe de gloss rose venait terminer le tout dans la discrétion. Parfait, j'étais opérationnelle ! En sortant de la salle de bain, je vérifiais mes appels ; aucuns. Je n'avais donc plus qu'à enfiler ma paire de boots et enfiler son collier au monstre.
Il était quelque chose comme à peine plus de 8 heures lorsque je sortis avec Gulliver en prenant la direction de la forêt, pour une promenade d'un bon quart d'heure, allant même jusqu'à le lâcher pour le laisser courir librement. Il avait du rappel, le monstre, mine de rien. Alors mis à part si un faisan ou un lapin décidait de lui passer directement sous le nez, aiguisant ses facultés de chasseur à leur maximum, il n'irait pas bien loin. Le truc c'était de me méfier, histoire qu'un promeneur ou un cavalier ne passe pas. Sinon là ça deviendrait problématique, parce que mon chien-loup était capable d'attaquer, surtout s'il sentait la peur de la personne. Mais bon, j'avoue volontiers, Gulliver avec ses airs de grand loup roux était suffisamment impressionnant, surtout s'il commençait à être méfiant et donc à gagner en volume et à gronder. Enfin, tout se passa sans accrochage durant la sortie, et mon téléphone n'avait toujours pas sonné pour me rappeler au travail. Voilà qui s'annonçait bien. Je ramenais donc Gully à l'appartement avant de repartir. J'avais dit d'aller panser Fair Play, alors j'allais y aller, et plus vite que ça même !
J'entrais donc dans le bâtiment où le joli hongre était. Sa jolie tête était sortie et son regard doux se posa sur moi. Pour le moment, c'était le calme, entre les deux grands rush matinaux. Les aliments avaient été distribués et avalés, maintenant les chevaux attendaient après leur foin, qui ne devait pas arriver trop tôt après le repas pour qu'ils puissent profiter des bienfaits de leur alimentation. Et oui, je n'étais pas cavalière mais je n'en étais pas moins documentée sur l'organisation et la vie d'une écurie. Voilà qui m'empêcherait - ou limiterait au moins le risque - de faire une grosse bêtise. En tous cas, j'avais été caresser le hongre afin de voir un peu son état, et mise à part un peu de poussière, il était plutôt propre. Cette constatation me fit sourire, je n'aurais pas de travail trop physique pour le rendre propre comme un sou neuf, c'était déjà ça ! Je me dirigeais finalement vers la sellerie, histoire de récupérer ce qu'il me faudrait. Et avant de pénétrer dans la sellerie, je me figeais sur le seuil, n'osant plus vraiment entrer. Il y avait là un jeune homme qui... Ah ben j'allais dire dormais mais à vrai dire il venait d'émerger du sommeil avec mon approche, et laissait court à un tableau plutôt amusant. J'essayais donc de sortir mon professionnalisme à toute épreuve pour ne pas rire, et un simple sourire étira mes lèvres, tandis qu'il se présentait. Je fis de même en entrant dans la pièce.
« Salut, moi c'est Ruby. »
Mon regard le détailla rapidement, sans rougir. J'étais trop à l'aise pour ça. Donc si on omettait la trace rouge sur sa joue, ses cheveux en pagaille et ses yeux au bord de l'explosion, il était plutôt mignon, à vrai dire... Mais là, il ne ressemblait pas à grand-chose. Une remarque un peu moqueuse mais loin d'être méchante m'échappa.
« C'est confortable comme coin pour faire la sieste ? »
Mon regard pétillait de malice et mon sourire en disait long sur ma bonne humeur et surtout sur la bonne intention de ma petite moquerie.
Sujet: Re: Retour Mael et libre Ven 20 Fév 2015 - 18:52
*Retour*
Double jeu..
Les deux jours étaient passé à une vitesse monstre. Je ne voyais pas les journées passer, entre palefrenier et barman, je ne savais plus où donner de la tête. Pourtant, ca ne me gênait pas, au moins les souvenirs que j'avais ici ne m'assaillaient pas. J'avais cru que l'orage était passé que la page était tournée, cependant, voir ne plus entendre les éclats de rire dans les écuries, ne plus sentir ses muscles se tendre pendant que l'on chahutait, et surtout ne plus voir son sourire tout cela me manquait terriblement. C'est d'ailleurs à cela que je pensais quand j'avais pénétré dans la sellerie. J'avais encore deux heures avant qu'il soit huit heures, c'était largement bon pour pouvoir nettoyer les cuirs que j'avais repéré hier. Je pris donc une bassine, le savon glycériné, la graisse et m'installai à califourchon sur un banc, juste à côté de la table où les moniteurs posaient les attributions cavaliers/chevaux pour les cours d'équitation. Le seau d'eau tiède devant moi, le savon juste derrière la bassine et la graisse ensuite. Tout était à portée pour me faciliter le travail. Tout en commençant, je laissai mes pensées s'enfuir vers l'inconnu.
Je devais être à mon troisième licol quand une silhouette s'appuya sur le chambranle de la porte, par habitude, je lançai un bonjour avant de tourner la tête en direction de la personne j'étais vraiment en pleine concentration voyez vous, mon cœur rata alors un battement. Elliana se trouvait là, habillée d'un robe fourreau noire, laissant apparaître ses courbes parfaites, je haussai un sourcil et avant que je n'ai pu poser une question elle s'avança vers moi, passa une main dans mes cheveux avant de m'embrasser avec passion. Je mis un petit temps avant de répondre à son baiser puis de me reprendre en la repoussant gentiment. Non, sérieusement, ça ne pouvait pas être la réalité, connaissant la jeune femme de un elle n'aurait pas enfilé cette robe pour aller dans les écuries, de deux, elle devait toujours m'en vouloir un peu de la manière dont je l'avais congédiée des mois plutôt, et de trois, à cette heure ci elle devait être en cours ou sur le point d'y aller vu qu'elle avait repris des études de médecines. J'allais pour lui poser la question quand soudain un bruit me réveilla.
Ma première sensation fut le terrible mal de dos qui m'envahit quand j'ouvris les yeux, mon bras gauche était posé sur la table et ma main tenait toujours le licol, du coup ma joue s'était posée sur le cuir et m'avait barré la joue d'un magnifique trait rouge, ma colonne vertébrale s'était donc retrouvée coincée dans un position bancale, mes muscles s'étaient raidis sous l'effort, et je mis plusieurs secondes avant de retrouver un semblant de prestance. Secondes durnat lesquelles la personne qui se trouvait en face de moi mis à profit pour ne pas rire certainement. En même temps, je serais entré dans une pièce où un mec se trouvait affalé sur un banc, en train de pioncer un licol à la main, je ne crois pas que j'aurais résister à l'envie de rire. Non mais c'est vrai, je devais vraiment être dans un état pathétique. En plus, quand je tournai la tête pour faire face à mon interlocuteur, je me sentis encore plus désappointé.
En effet, dans l'encadrement de la porte se trouvait une mannequin tout droit sorti d'un magazine de mode. Jean, qui la mettait visiblement en valeur, gilet bleu flash, rien de bien extraordinaire mais parfaitement accordé pour souligner le charme de la jeune femme. Un léger maquillage soutenait cette revue de presse. Son visage encadré par de belles boucles brunes, finissait de ravir le cœur de plus d'un homme. Comment ne rester de pierre devant pareille beauté. Enfin... Moi et ma trace sur le visage qu'est ce que nous devions être niais avec cette bassine d'eau froide devant nous. Il n'y aurait manqué plus que le filet de bave et là le tableau aurait été parfait, grillé à vie le mec...
Après des secondes qui me parurent une éternité, je me présentai à l'inconnue, cette dernière fit de même avec un léger sourire. Au moins, elle eut la grâce de ne pas se foutre de ma gueule ouvertement. Mon sourire se fit plus présent quand elle me dévoila son prénom. Ruby, ce n'était pas commun mais cela lui allait comme un gant. Je n'eus pas le temps de sortir une petite phrase enjôleuse que déjà la jolie brune m'envoyait une pique. Avec le même regard pétillant et le sourire malicieux je lui répondis du tac au tac.
Il y a surtout pire que de se faire réveiller par une aussi jolie femme.
Avec un petit clin d'oeil, je détournai le regard puis ôtai le savon de l'eau. Je me levai ensuite pour vider ma bassine. A vrai dire, j'avais les écuries à nettoyer à présent, du coup, pour m'avancer dans le boulot bah c'était râpé. Je rangeai donc mes petites affaires sans plus trop faire attention à l'inconnue. Je croisai de nouveau son regard alors que je finissais de ranger le dernier filet. Après avoir arrangé mes cheveux, d'un geste de la main, je lui adressai un de mes plus beaux sourires avant de lui demander
Vous venez d'arriver ? Je peux peut-être faire quelque chose pour vous ? Vous inviter à boire un verre après mon service ? Par exemple
Ton enjoué, regard de braise, un peu charmeur, bah quoi. Ce n'était pas parce que je ne n'étais pas à mon avantage que je ne pouvais pas tenté une approche. Et puis, elle m'avait vu dans la position la plus ridicule qui soit, alors je ne pouvais pas faire pire n'est-ce pas. Et puis qu'est-ce que je risquais ? De prendre un râteau ? Bah, il y avait plus grave dans la vie...
Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Sujet: Re: Retour Mael et libre Sam 21 Fév 2015 - 21:10
« Retour. »
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Vous parlez d'une découverte matinale, vous ! Moi qui passais juste par la sellerie pour attraper de quoi m'occuper de Fair Play, je venais de tomber sur un jeune homme endormi dans une position plutôt inconfortable. À peine eus-je le temps de me figer sur le pas de la porte que ce jeune homme se redressait, plein de sommeil. Je pris quelques secondes pour ne pas tout bonnement ne pas exploser de rire avec ce jeune homme. Parce que bon, là, quand même... La scène avait de quoi être hilarante, très sérieusement. Mais bon j'avais un soupçon de professionnalisme qui m'empêchait d'exploser dans un fou rire juste sous son nez. Mais bon, mine de rien, il était mignon aussi, ce mec. Tout à fait mon genre de mecs, si vous voulez mon avis. Lorsqu'il se présenta, un sourire délicat étira mes lèvres et je fis de même, laissant s'échapper mon petit prénom. Il était mignon tout pleine, mon prénom, non ? Enfin bref, ce n'était pas trop la question, puisque je m'amusais plutôt à chambrer cet inconnu nommé Maël pour le moment. Sa réponse m'arracha un rire plein de douceur tandis que je passais une main dans mes cheveux bruns. Tiens donc, il voulait jouer, peut-être ? Son clin d'œil me fit sourire avec un brin de charme.
« Eh bien, contente de ne pas trop vous déranger. »
Ma voix était relativement douce. Je ne voulais pas en faire trop mais bon, le compliment me touchait. Même si je ne lui dirais pas de but en blanc « merci ça me touche », il n'en était rien de moins. J'entrais donc dans la pièce tandis qu'il s'affairait à faire du rangement, et ce n'était pas forcément du luxe vu tout ce qu'il avait autour de lui. En même temps, qu'est-ce qu'il faisait là à une heure pareille ? Voilà une question qui me trottait dans la tête mais même si je n'avais pas forcément de soucis pour me sentir à l'aise, je trouvais cette question un peu trop directe et surtout la réponse ne me regardait pas du tout. C'était son truc, pas le mien. Je ne le connaissais même pas. Je me dirigeais vers le portant de Fair Play, attrapant son licol et le petit sac de pansage qui allait avec. Un sourire aux lèvres, je m'apprêtais à ressortir de la pièce lorsque mon regard pétillant croisa celui du jeune homme, que je soutins. Peut-être bien qu'il aurait fait se pâmer certaines filles mais, je vous le rappelle... Mon meilleur ami, confident, conseiller et emmerdeur professionnel était un mannequin reconnu. Autant vous dire que ça aidait à aborder un peu plus fluidement les hommes charmants que la vie pouvait mettre sur mon chemin. Quand bien même il m'adressait un sourire à faire tomber les filles comme des mouches.
« Je suis ici depuis quelques semaines maintenant. Je pense que je devrais me débrouiller, j'ai prévu d'aller faire un petit pansage. »
Mon sourire était doux, il partit légèrement en coin. Je passais une main dans mes cheveux. Bah quoi ? Il était plutôt mignon comme mec, et puis bon, je souligne un point qui à son importance ; j'étais célibataire, et c'était un peu la raison de mon arrivée à l'académie, accessoirement. Bon, les mauvaises langues, rangez un peu vos conneries, quand même... Aller boire un verre avec un mec charmant – et charmeur, parfaitement dragueur, il faut le dire – ça ne voulait rien dire... Passer une bonne soirée, voilà qui pourrait être pas mal. Je me dirigeais vers la porte, m'arrêtant dans l'encadrement, posant une main contre le montant avant de me retourner vers le jeune homme. J'étais bien consciente de ne pas avoir répondu à sa presque invitation, et là, c'était à mon tour de montrer ma petite part de charme. Un sourire, une façon de le regarder par dessus mon épaule. Voilà qui était parfait, mais pas non plus aguicheur.
« Et si, par exemple, je me laissais tenter par un verre après votre service... ça ferait quelle heure ? »
Une fois le mal de dos passé, je m'amusai à plaisanter avec la jeune femme qui me faisait face. A vrai dire, quand je me réveillais, j'étais plutôt du genre ours mal léché, ça me surpris donc une peu que je puisse aussi aisément me laissé aller. Peut-être était-ce à cause de la petite brune justement. Bien qu'habillée simplement, elle était ravissante. Et puis, vu son regard, elle me paraissait mordre la vie à pleine dent et ne pas se laisser faire si des fois quelque chose l'ennuyait. Donc, autant m'abstenir de l'envoyer balader, car de un j'en avais pas envie, et de deux j'avais déjà assez de problème en ce moment. Oui, je ne pourrais pas éviter éternellement mon ex, et l'avoir en face de moi me déplaisait fortement. Affronter la réalité d'une rupture est toujours difficile et quoiqu'en dise certains, je savais que je pouvais encore plaire à d'autres nanas mais d'aucunes prendrait la place d'Elliana. C'était aussi simple que ça. Enfin, bref, peu importe, à cet instant précis j'étais en mode joueur, alors quand Ruby me remercia à demi mot de lui faire ce compliment je me contentai de lui rendre son sourire puis de me mettre à ranger mes affaires avec un regard entendu.
Je ne lui adressai de nouveau la parole que quand j'eus fini de tout remettre à sa place, et franchement il y en avait un peu besoin. Enfin bon, la moitié du bazar m'était dû donc, je ne pouvais pas trop faire la fine bouche sur le rangement. Bref, la jolie brune s'apprêtait à partir avec tout le matériel de pansage de Fair Play quand, je le retins au vol par une volée de question à laquelle elle répondit avec douceur mais fermeté. Un petit râteau parfaitement ajusté. En effet, elle avait habilement omis de répondre à ma dernière question, soit, elle ne savait pas ce qu'elle ratait. Eh, Oh ! Je devais arrêter moi, j'allais vraiment finir par prendre la grosse tête à la fin en me croyant, le plus viril des hommes. Là pour le coup dans mon jogging et mon t-shirt je n'étais pas des plus charmant ! Je haussai les épaules, avant de prendre ma fourche, puis remarquai une dernière chose. La brunette se tenait à l'entrée de la pièce, une main posée sur le chambranle, un petit sourire envoûtant sur les lèvres et une promesse se faufilant de celle-ci. Je ne pu m'empêcher de sourire en secouant la tête avec un regard pétillant de malice avant de lui indiquer avec entrain et charme à la fois
Je peux passer vous prendre au club house vers dix-huit heures si vous le souhaitez.
De nouveau un petit sourire avant de finir la conversation par un magnifique
je vous laisse demoiselle, des boxes attendent d' être curés par mes soins. Bonne journée et à ce soir.
Je brandis ma fourche en signe d'au revoir puis, quand Ruby fut partie je me tapai le front avec le manche de la fourche. Non mais, qu'est-ce qu'il m'avait pris de sortir cette phrase débile tel un preux chevalier querant une quête impossible. De nouveau, je haussai les épaules puis vaquai à mes occupations. Je devais nettoyer toute l'écurie des entiers, et tout seul c'était beaucoup moins plaisant qu'avec Elli. Je pris donc mon mal en patience et travaillai avec ferveur en pensant à la soirée prometteuse. Je finis donc mon job dans la bonne humeur, puis rentrai chez moi. Je pris un rapide déjeuner, puis reparti aux écuries. Un entraîneur m'avait appelé et me demandait de l'aide. J'avais donc sauté sur l'occasion, j'adorais rendre service, et puis cela me permettait d'apprendre encore sur ce métier que j'adulais.
La séance terminée, je ramenai l'équidé dans son box après lui avoir prodiguer les soins adéquats, puis, je repris le chemin de mon studio afin de me préparer. Après une petite douche, je me passai une serviette autour de la taille et choisi une tenue. Ce soir, ce serait, jean noir parfaitement ajusté, chemise noir, manche courte, petite veste de costume, chaussure de ville. Je domptai ma chevelure avec du gel pour être présentable, puis attrapai les clefs de mon appart', de ma voiture ainsi que mon téléphone et mon porte feuille. J'étais paré, avec le sourire, je descendis avec allégresse les escaliers tout en sifflotant. Une fois devant le club house, je m'adossais à la rambarde qui entourait les marches en attendant ma cavalière.