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 Une distraction comme une autre [Alex & Raph]

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Clarissa Charmant
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MessageSujet: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeVen 2 Mai 2014 - 14:27



Une distraction comme une autre

Raphaëlle


Il y a des jours comme ça ou rester dans son lit aurait été la meilleure des idées ! Et bien Raphaëlle vivait l'un de ces jours, elle avait pourtant pas trop mal commençait sa journée : levée à 7h00, douche, petit-dèj, habillage et direction le bâtiment administratif pour récupérer des papiers. Sauf que voilà, dans le bureau se trouvait Osvald grand père et il ne paraissait pas très bien luné, Raph en eut la confirmation lorsqu'il lui ordonna de revoir les comptes de l'académie depuis le début d'année car il y avait un trou et qu'il souhaitait, non exigeait comprendre ce qu'il s'était passé. La jeune femme avait du passer la journée à parcourir des factures et des rentrées d'argent afin de comprendre le problème. Devoir observer des factures dans les moindres recoins étaient loin d'être amusant et plaisant à faire, au milieu de la journée elle dut même se mettre aux lunettes car ses yeux fatigués et forcément elle n'avait pas pensé à ses lentilles. Vers 15h30 elle se décida quand même à faire une pause déjeuné et alla se mettre contre un mur d'écurie, au soleil et à l'abris du vent pour manger sa salade de pâtes. Elle se gorgea de soleil, de bonnes ondes pour affronter la suite. Non mais ne croyez pas qu'elle avait fini sa journée, il fallait encore qu'elle rédige un court rapport expliquant ce qui s'était passé dans les comptes. Après un bon quart d'heure de pause, Raphaëlle retourna dans son petit bureau et termina de lire les derniers papiers. En réalité c'était le problème de finance était juste du aux travaux fait dans toutes les écuries afin que plus une de prenne feu, ce n'était pas des travaux obligatoires, mais Mr Osvald avait exigé qu'ils soient faits.

Bon au moins il y avait une explication ! La jeune femme présenta son rapport au directeur qui n'était toujours pas de meilleur humeur. Dans la tête de Raph s'était un peu Bagdad, entre les pensées de meurtre et celle ou elle se disait qu'il avait besoin de tirer son coup... Elle reçut donc un nouvel ordre, celui de trouver une solution pour rentabiliser ses travaux, enfin elle devait trouver un moyen de gagner plus et de dépenser moins. Sur le coup elle eut envie de lui hurler qu'il n'avait qu'à engager un comptable digne de ce nom et qu'elle n'était que stagiaire ici, mais c'est un impeccable sourire qui s'afficha sur ses lèvres lorsqu'elle acquiesça avec bonne humeur. Heureusement elle avait une semaine pour lui présenter un dossier bien monté. Il est donc facile de comprendre que l'humeur de la demoiselle avait bien chuté depuis son réveil, elle avait simplement des envies de meurtre et de plage, de soleil et vacances. Raphaëlle allait quitter le bureau lorsque son portable posé sur la table sonna, sa chère maman, elle décrocha et répondit d'une voix enjouée, cela faisait quelques semaines qu'elle n'avait pas eu une longue discussion avec sa mère et quand elle comprit que toute sa petite famille se trouvait en vacances aux canaris... elle eut envie de hurler. La conversation coupa court donc, elle n'avait pas de vacances elle et sa mère la narguait presque en lui racontant les bienfaits du soleil et du calme qui les entouraient.

Excédée la jeune femme se laissa tomber dans son fauteuil et soupira. Elle avait besoin d'un exutoire ! Elle avait besoin de se vider la tête et pas dans une semaine, maintenant, au plus tard dans l'heure. Son portable en main, elle tapa rapidement un message. Alex serait l'exutoire parfait. Pas de question, pas d'explication à donner, juste eux deux. Ce n'était pas la première fois qu'ils se voyaient, en fait ça serait la 5ème ou 6ème fois. Leur rencontre les avait amenés à se rendre compte qu'ils étaient pareils, du sexe sans attache, c'était tout ce qu'il leur fallait et c'était tout ce dont elle avait besoin. Raph fourra son téléphone dans la poche de son jean et rentra chez elle, elle avait donné rendez-vous au blond 20 minutes après son message afin de se laisser le temps de se calmer un peu. Sauf que le temps qu'elle eut était loin de la calmer, elle se retrouva dans la salle de bain à se déshabiller et à balancer ses vêtements dans le paniers de linge sale tout en jurant. Elle injuria son patron avec une bonne dizaine de mots différents, puis sa mère et son père, elle en était à injurier les canaris mêmes lorsqu'on frappa à sa porte.

Il était temps ! La blonde enfila un peignoir blanc et elle alla ouvrir à Alex. A peine la porte fut elle entrouverte qu'elle le tira à elle et claqua la porte derrière, elle laissa tomber son peignoir et le plaqua contre le mur, ses lèvres frôlant celle de son invité et ses mains pressant son torse contre le mur. Elle laissa échapper un léger soupir tellement c'était agréable de pouvoir faire sortir cette frustration et cette colère. Avant qu'il ne puisse entreprendre quoi que ce soit, elle lui sourit de ce sourire enjôleur
.

"Déshabille toi !"

Et elle s'éclipsa sans autre mot, elle rejoignit sa salle de bain ou elle attrapa shampoing et gel douche sur une petite armoire avant de les poser sur le rebord du lavabo, elle détacha ses cheveux encore en queue de cheval et sentit un frisson la parcourir lorsqu'ils frôlèrent le bas de son dos. Ca commençait à ce calmer dans sa petite tête, elle pensait déjà beaucoup moins à son patron ou à sa mère, elle s'imaginer juste Alex se déshabillant, chaque vêtement ôté découvrant un peu plus son corps, ses tatouages, elle avait les yeux à moitié fermé s'imaginant parfaitement la scène, et un sourire naquit sur ses lèvres, c'était un sacré spectacle que d'imaginer le strip tease du jeune homme !

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Alexandre L. Leroy
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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeVen 2 Mai 2014 - 16:36




« Une distraction comme une autre »

ҩ
Journée pourrie dès le réveil. Le téléphone avait sonné tout un tas de fois vers neuf heures alors que j'avais fini à cinq heures. Dure la vie. Et en plus c'était pour me vendre des fenêtres. Il y en a qui avaient donc entendu parler du pays et j'avais été tout sauf aimable. Et après bien entendu, la guerre pour me rendormir. Mais j'avais réussi, quand même, hallelujah. Bon, par contre, là j'étais en mode démoli depuis le réveille, parce que dormir trois grosses heures, être coupé, mettre une heure pour se rendormir et faire à peu près quatre heures de mauvais sommeil... Très peu pour moi. J'étais donc d'humeur massacrante depuis que le sommeil avait totalement fui et j'avais essayé de combattre ça en faisant du sport. Donc, un café noir et bouillant plus tard, j'étais parti courir une demie-heure, histoire de faire un peu de décrassage, puis j'étais rentré et j'avais enchaîné sur quelques abdos et quelques pompes. Résultat ? La douche c'était le bien. Non mais parce que j'étais déjà mort, que ça me saoulait et que j'allais être de sale humeur pour la journée. Sans vous parler de retourner bosser ce soir !

Donc au programme aujourd'hui : douche et traînage de compet' tout le reste de la journée, jusqu'à ce que Jenna rentre de je ne sais pas trop où elle avait filé vu que c'était les vacances scolaires, télé, musique, rien du tout, bref, un vrai bon glandage dans les règles de l'art... Mais en tenue correcte ! Non mais j'avais enfile un jogging propre et un tee-shirt banal, parce que... La dernière fois Jen' avait débarqué à l'improviste avec une de ces copines pendant que j'étais en jean avec une serviette sur les épaules et... Très peu pour moi d'ouvrir à une gamine de seize ans dans cette tenue. Pas que ça me dérange foncièrement, après tout j'assumais pleinement mon corps, mais plus que... avec mon passif, je ne vous dis même pas comment ça aurait été drôle si jamais les parents avaient décidé de se monter contre moi ou quoi... Donc maintenant méfiance... et tee-shirt ! Même pour traîner comme une larve devant la télé. Et ça devenait un sport qui me plaisait bien, tiens, le marathon zapping.

Il était un peu moins de cinq heures, j'étais occupé de m'endormir devant une nullité internationale à la télé lorsque mon portable, posé sur la table basse, se mit à vibrer. J'ouvris donc un œil avant d'étouffer un énorme soupir qui respirait la démotivation. C'était quoi cette fois ? Je consultais donc le message que j'avais reçu, vaguement intéressé, appuyé dans le fond du vieux Voltaire rouge. En fait, pour l'ouvrir, je n'avais pas trop fait attention à l'expéditeur, et en le consultant je fronçais les sourcils. Chez qui dans vingt minutes ? J'aurais volontiers répondu sans regarder le destinataire que j'étais occupé, mais finalement je ne le fis pas. Non mais sait-on jamais que la visite ait de l'intérêt... Je regardais donc de qui il provenait et un sourire étira tout seul mes lèvres. Raphaëlle, et donc visite très intéressante. Je ne pris pas le temps de lui répondre, mais en même temps, aucun de nous n'avait jamais manqué un rendez-vous depuis que l'on se fréquentait quand l'envie nous en disait. De la chair fraîche et du bon sexe, voilà ce qu'il y avait entre nous. Et ça, je prenais, parce que cette fille... C'était un brasier sexy.

J'avais le temps de me changer. Et même au cas contraire, j'aurais pris le temps. Non mais pas que j'allais sortir le grand jeu, mais plutôt que je ne me voyais pas vraiment rejoindre une fille pareille en vieux jogging difforme ! Je disparus donc dans ma chambre, histoire d'attraper le nécessaire pour me changer : jean usé un peu slim et petit pull à enfiler au dessus du tee-shirt. Ça la changerait de la chemise, au moins ! Tout en simplicité et sans prise de tête, mais plus efficace qu'un vieux pantalon de sport trois fois trop large. Et avec tout ça j'avais encore le temps de mettre un peu d'ordre dans mes cheveux, de mettre une touche de parfum - quand même ! - et de boire un grand verre d'eau. Portable en silencieux dans le jean, clés... Hop ! Direction chez ma voisine de palier. Au moins j'étais carrément à l'heure.

J'avais tout juste toqué que la porte s'ouvrit sur une superbe blonde en peignoir et que je fus vivement invité à entrer dans le studio. Un large sourire joueur fendit mon visage tandis que je plantais mes yeux d'azurs dans ceux de Raph'. Mademoiselle menait sans conteste possible la danse ! J'avais à peine mis les pieds dans son studio qu'elle se retrouvée en tenue d’Ève, collée contre moi, tandis que j'avais le dos plaqué au mur. Le brasier prit dans mon regard d'azur en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire et mes mains trouvèrent d'elles-même le chemin du corps de la demoiselle : une dans ses cheveux, l'autre sur le creux de ses reins. Sauf qu'elles y étaient à peine que la demoiselle ne me file entre les pattes en me donnant un seul ordre. J'eus un ricanement doux, parce que la situation était un peu inhabituelle pour moi - Obéir ? Jamais ! C'était bien la première fois qu'on me la faisait, celle-là ! - mais ça ne m'empêchait pas de sentir la température de la pièce. Moment brûlant en prévision ! C'est pour cette raison que j'obtempérais, ne laissant qu'un tas de chiffon derrière moi, avant de me glisser dans la salle de bain.

Et cette fois-ci, à moi de mener la danse. Je commencerais presque à me sentir agacé qu'une demoiselle puisse me tenir sous sa coupe dans un moment pareil... Néanmoins, mon sourire était bien là, et je me glissais derrière elle avant de l'attraper avec comme un air d'autorité, mon corps rejoignant le sien, mes lèvres trouvant le chemin de sa nuque dans une caresse brûlante tandis que mes mains descendaient le long de sa peau parfaite. Je commençais à savoir ce qu'elle aimait vraiment. Je n'avais encore rien trouvé lui déplaisant d'ailleurs, et ça me rendait curieux. Nous avions passés plusieurs très bons moments à deux, et à chaque fois c'était la même chose : un SMS, chez l'un ou chez l'autre, et hop. Ça m'allait, au final, c'était ce que je recherchais. Pas d'attaches, pas de promesses. Si ce soir je rencontrais une fille, je n'aurais pas à me demander "bon... je peux ou je peux ps ?". Non, je n'avais pas d'obligation, pas non plus de restriction, je faisais ce que je voulais, j'étais libre. Et ça n'en était que meilleur. Sur cette idée, je me mis à mordiller la nuque de la miss. Moi, de plus en plus entreprenant ? Sûrement, mais on avait tous les deux notre marge de manœuvre, pour le coup.  


Alexandre ҩ Raphaëlle

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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeVen 2 Mai 2014 - 19:11



Une distraction comme une autre

Raphaëlle


D'accord Raph ne laissait pas le temps de respirer à Alex, à peine avait il franchi le pas de la porte que celle ci se refermait et qu'il se retrouvait plaqué contre le mur avec une Raphaëlle nue et très entreprenante. Elle en avait assez de cette journée merdique et rien que la présence du jeune homme aidait à la rendre meilleure, en perspective un très très bon moment ! Non pas qu'elle tienne à lui, elle l'appréciait c'était certain, mais ils connaissaient tout deux plus le corps de l'autre que son passé ou juste ses goûts. Quoi que niveau gout ils pourraient toujours y remédier ! Elle profita donc un instant des lèvres de son invité qui lui ne se priva pas de placer ses mains ou il voulait. L'une dans les cheveux, la seconde dans le bas du dos, il savait ce qu'il faisait le jeune homme ! Raphaëlle avait quelques caresses préférées, et ce qu'elle adorait par dessus tout c'était les cheveux, elle aimait qu'on lui caresse la tête, et pas comme un chien ou en arrachant une poignée de cheveux avec, elle était plutôt sensible à cet endroit et assez peu d'hommes prenaient le temps de poser leur main à cet endroit de son corps, il faut dire qu'elle embrassait rarement les hommes avec qui elle couchait, elle avait l'impression de les obliger à revenir vers elle par la suite. Alors que coucher sans que leurs lèvres ne se soient rencontrés ça n'engageait absolument à rien. La jeune femme ne laissa pas pour autant Alex prendre les commandes, après un soupir elle s'éclipsa après lui avoir donné un ordre.

Oh elle devinait facilement que monsieur Leroy n'était pas du genre à recevoir des ordres, enfin à les accepter, un peu comme elle en réalité, mais elle savait aussi qu'il n'allait pas dire non, sinon il ne serait pas venu. Elle le laissa donc seul dans l'entrée et rejoignit la salle de bain. L'attente ne dura pas bien longtemps, elle vit Alex apparaître dans le miroir en face d'elle mais ne bougea pas, préférant observer son reflet se rapprochant. Elle sentit son corps contre le sien et ses bras autour d'elle, un sourire vint se dessiner sur ses lèvres alors que sa tête partait légèrement sur le coté pour laisser le champs libre aux lèvres du blond. Raphaëlle plaça l'une de ses mains sur la nuque du jeune homme alors que la seconde venait agripper le rebord du lavabo. Elle regardait le maître à l'oeuvre dans le miroir, elle voyait le haut de sa tête près de son épaule, elle voyait ses mains parcourir sa peau. La jeune femme était quelque peu coincée entre le lavabo et le corps d'Alex, mais elle ne resta pas longtemps passive, elle fit glisser la main qui se trouvait sur sa nuque le long de leur corps et attrapa sa main. D'un léger mouvement de bassin elle le fit reculer et se retourna pour lui faire face, la main qu'elle tenait vint se poser sur sa cuisse et elle remonta celle ci le long de la hanche d'Alex. Les yeux plantés dans ceux du jeune homme elle lui caressa le torse sensuellement avant de prendre son air aguicheur et de coller un peu plus leur corps. Raph approcha sa bouche de son oreille et lui glissa quelques mots, quelques mots, qu'elle savait, allaient faire effet. Ses lèvres rencontrèrent la peau de son cou et elle laissa son souffle légèrement accéléré faire son effet sur Alex.

Raphaëlle et Alex terminèrent leur terrible parcours dans la chambre de la demoiselle, trempés, allongés sur le lit. Ils avaient pris du bon temps, plusieurs fois de suite même, mais bon c'était quand même ce que Raph recherchait. Sa journée si pourrie venait de prendre un tournant des plus agréables, elle avait pu extérioriser toute cette frustration, cette tension et cette colère en elle et d'ailleurs Alex en avait fait les frais, il se retrouvait avec des griffures sur le corps et même une trace que Raph lui avait laissé à la base du coup. Heureusement c'était une partie facile à cacher, il n'allait pas devoir porter de col roulé. En tout cas maintenant la jeune blonde se sentait bien, elle avait pu oublier tous ses petits problèmes et avait même montré deux trois trucs qu'elle appréciait à Alex, pour "une prochaine fois". Elle était allongée dans son lit, sur le dos, toujours nue et elle jouait sur son téléphone, après la tempête il fallait bien un peu de calme quand même. D'ailleurs elle n'était pas si calme que ça puisqu'elle n'arrivait pas à passer ce niveau et que ça commençait à la gaver
.

"Tiens fais le ça me gave !"

Tout en parlant elle tendait son téléphone à Alex et se redressa pour ensuite se mettre sur le ventre. Elle entreprit de se faire des tresses rapides pendant qu'il jouait mais bon les tresses ça occupe les mains et non l'esprit alors elle se demanda un peu qui était Alexandre Leroy, à part ce barman séducteur et particulièrement doué au lit, ou ailleurs... Elle savait de lui qu'il avait un fils qu'il ne connaissait pas et aussi que ce n'était pas un adepte de l'amour, sinon ils ne seraient pas là, mais c'était à peu près tout ce qu'elle savait... Balançant ses jambes en l'air elle posa ses yeux bleus sur le jeune homme. Elle se rapprocha doucement de lui et vint lui caresser l'épaule.

"Pourquoi tous ces tatouages ?!"

Eh question facile pour commencer et puis elle était réellement curieuse, elle voyait beaucoup de monde tatoué, mais rarement autant et cela devant quand même avoir une explication non ?! En tout cas elle doutait qu'il ait le même charme sans toute cette encre sur son corps, il avait un corps magnifique, mais ça ajoutait tellement à ce qu'il dégageait. Elle prit le temps cette fois d'observer les motifs, laissant ses longs cheveux blonds chatouiller la peau du jeune homme. Ses doigts suivirent un motif. Rien que ça aurait pu être un prétexte pour recommencer mais elle voulait une réponse à sa question et puis il fallait lui laisser un peu d'énergie au pauvre, il avait quand même réussit à lui glisser entre deux baisers qu'il bossait ce soir alors ils allaient surement arrêter là pour le moment. En plus de ça elle n'avait plus tous ses sentiments qui l'habitaient alors ça serait nettement moins charnel, ça aurait donc nettement moins d'intérêt.

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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeVen 2 Mai 2014 - 23:30




« Une distraction comme une autre »

ҩ
Madame avait peut-être pris les devants et m'avait obligé à obtempérer, chose que je ne faisais jamais sans qu'on m'y oblige vraiment, et j'avais peut-être été contraint à me déshabiller – quoi que, vous parlez d'une contrainte ! – mais maintenant c'était moi qui menait la danse. La preuve dans la salle de bain. Je savait parfaitement ce que je faisais, c'était parfaitement maîtrisé. Mon corps plaqué contre celui de la miss, mes mains qui couraient à des endroits stratégiques de son corps parfait, mes lèvres qui cherchaient les failles sensibles de son corps... Un véritable avant goût de ce que je pourrais bien lui inventer pour la suite relativement imminente du programme. Et là, pour le coup, je menais la danse, même si Raphaëlle repris bientôt sa part d'initiatives en me faisant face. Sourire plein de charme et d'un soupçon d'arrogance. La température continuait petit à petit de monter. Ma main le long de sa cuisse, sa cuisse remontée contre mon corps, ses mots murmurés à mon oreille – qui faisaient bien plus que leur effet – et son souffle contre ma peau. Mes doigts glissèrent de nouveau le long de son corps, pour lui donner de plus amples indications sur mon inspiration du jour et...

Ce qui devait arriver arriva. C'était pour ça qu'elle m'avait contacté, de toute façon. Mais au moins ce petit jeu de séduction, avant, donnait un aspect plus acceptable à la scène qui s'était déroulée dans la salle de bain. Son corps contre le mien, sous l'eau chaude de la douche et... Je vous tairais les détails, mais vous imaginerez bien que ça avait été loin d'être désagréable. Visiblement, la miss avait été sous pression toute la journée, parce qu'elle avait été... encore plus passionnée que d'habitude. Ce n'était pas moi qui allais m'en plaindre, loin de là. M'en sortir avec quelques griffures et plus car affinités, ça n'était pas vraiment dérangeant pour moi. Pas quand tous les stimulus avaient été un prétexte à remettre le couvert. Quoi ? Ne vous donnez pas cet air choqué ! Je ne faisais qu'appliquer au fur et à mesure les idées que Raph' me glissait, et elle faisait de même ! Bon, sauf qu'à un moment il fallait garder des idées, et puis bon, en sachant que je travaillais le soir, au moins elle avait la décence de ne pas complètement m'user. Et elle avait carrément illuminé ma journée, pour le coup. Je partirais travailler avec un boulet moins lourd accroché au pied.

Bref, c'était le genre d'idées qui me traversaient la tête alors que j'étais avec elle dans son lit, appuyé sur un coude, l'autre bras reposant au travers de mon torse. Pour le moment, le silence et le calme ne me dérangeaient pas le moins du monde, et pour un peu j'aurais aussi bien pu m'endormir, m'enfin... Quand même pas, il ne fallait pas abuser ! En tous cas, j'observais silencieusement la demoiselle, en me demandant ce qui nous attendait. Ben oui... Pas d'attaches, pas d'attentes... J'étais pour tout ça, bien sûr, mais enfin... A un moment, notre petit jeu de message et de passages n'aurait plus tant d'intérêt. La question qui me turlupinait était donc : est-ce qu'un jour les messages cesseraient simplement et qu'on ne se retournerait pas l'un de l'autre ou est-ce que les parties de jambes en l'air cesseraient plus progressivement. Non mais bon, il fallait bien meubler, donc je réfléchissais. Bon, c'était inutile comme réflexion, j'en conviens, parce que pas d'attaches et pas d'attentes, on l'avait déjà dit, et puis bon, on n'y était pas non plus quoi... Alors la réponse était : on aviserait, et pour le moment je m'en fichais bien. J'appréciais la jeune femme, sinon je crois bien que je ne serais pas là, et que c'était logique, mais voilà, ça s'arrêtait là. Et ce qui s'arrêtait aussi, c'était mes réflexions, puisque la miss venait de me tendre son portable pour que je m'attaque à un niveau qui lui prenait le chou. J'eus un léger rire en la regardant droit dans les yeux.

« Je te trouve bien autoritaire aujourd'hui ! Mauvaise journée ? »

Oui, je sais que ça tombait sous le sens. Et puis bon, on couchait ensemble, alors je pouvais bien m'intéresser un minimum à elle ! Et savoir si elle avait passé une mauvaise journée pourrait vraiment m'aider à comprendre la raison pour laquelle elle s'était transformée en tigresse. Ça, ça m'intéressait, par contre. Mais bon, j'étais quand même relativement conciliant pour le coup et je me redressais un peu, appuyant mes deux épaules contre la tête de lit, tout en regardant ce que c'était comme jeu qu'elle m'avait fichu entre les doigts, et en essayant bien entendu de me débrouiller pour gagner. Je jetai un rapide coup d'œil à la miss, avant de me reconcentrer sur son jeu. Un véritable casse-tête chinois, duquel je me désintéressais en sentant les doigts de la belle blonde contre mon épaule. Sa question me prenait un peu au dépourvu, et c'est pour cette raison que je posais le téléphone sur le côté avant de reporter mon attention sur elle. Ses cheveux frôlaient ma peau, me déclenchant un délicieux frisson, tandis que ses doigts poursuivaient une courbe. Mes doigts passèrent dans sa longue chevelure tandis que la réponse me venait, instinctive, et m'échappait, avec un soupçon d'arrogance :

« Trophées de guerre et cicatrices en couleur. »

Mon sourire me donnait quelque chose de légèrement dangereux, pour le coup. La réponse était vague et avait de quoi attiser la curiosité, sûrement, mais c'était la vérité. C'était ce qui me démarquait, dans le monde où je vivais, et les messages étaient clairs. Seul Dieu pouvait me juger. On ne pourrait jamais me voler ma liberté, mes ailes étaient gravées dans ma chair. Pour le reste, tout avait de l'histoire, mais ce n'était pas de cette histoire que je vous parlerais. C'était mes secrets, mes peines et mes douleurs, mais aussi mes gloires et mes fiertés. Raphaëlle voulait des réponses à mon sujet ? Qu'elle pose ses questions alors, et peut-être qu'elle aurait ses réponses.


Alexandre ҩ Raphaëlle

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Dernière édition par Alexandre L. Leroy le Mar 18 Avr 2023 - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeSam 3 Mai 2014 - 0:24



Une distraction comme une autre

Raphaëlle


Calme et patience, voilà ce dont Raphaëlle manquait, elle n'était pas totalement calme à cause de ce jeu débile qu'elle avait commencé et elle n'avait jamais été la reine de la patience, ce qui était utile pour ce genre de jeu. Alors, au lieu de péter un câble sur son pauvre portable, elle le tendit à Alex et lui demanda, bon d'accord, lui ordonna à moitié de finir ça parce qu'elle n'y parvenait pas et qu'elle n'allait pas garder son calme encore bien longtemps. Bien sur elle ne baissa pas le regard lorsqu'il la fixa et elle ne se préoccupa même pas qu'il la dévisage ainsi. Par contre ce qu'il lui dit la fit rire, d'un rire sans aucun amusement. Une mauvaise journée c'était pas autant de mauvaises choses, enfin d'après elle, à la rigueur une mauvaise nouvelle, un patron un peu trop pressant pour un dossier ou exigeant quelque chose qui prend du temps, mais pas ça et en plus apprendre que sa famille profite du soleil des îles sans elle. Etretat c'était sympa mais bon il y avait souvent de la brume le matin et le soir, les températures étaient loin d'être celles de Canaris et puis ça restait Etretat, avec ses français et ses petits magasins touristiques bien typiques. Raph soupira tout en laissant tomber son bras alors que le jeune homme venait de récupérer son téléphone.

"Mr Osvald est loin d'être une lumière parfois... et mes parents sont en ce moment même aux Canaris en train de se dorer la pilule, alors qu'ici... Bref j'crois que j'ai besoin de vacances."

Non Raph ne se plaignait pas, ou peut être un peu, mais elle étouffait un peu ces derniers temps et les seules bouffées d'air qu'elle arrivait à prendre c'était pendant les courtes pauses qu'elle s'accordait au soleil ou les moments torrides avec un homme. Le fait de se confier comme ça à Alex lui parut d'abord bizarre, puis l'idée même que cela soit étrange lui passa, elle se dit plutôt que c'était un peu une réaction normale après avoir couché avec lui, elle ne lui faisait pas confiance, enfin pas pour certaines choses, après tout ils ne se connaissaient pas vraiment, mais elle était suffisamment à l'aise pour lui dévoiler une partie de sa vie. C'était un moyen de ne pas totalement être hors du temps. Pas qu'elle n'apprécie pas le fait de se sentir assez loin du monde lorsqu'ils étaient à deux, mais cela pouvait devenir néfaste pour son bien être. Elle n'avait aucune envie de devenir accro à leurs parties de sexe alors autant rendre tout ça bien réel, ça l'aidait à ne pas espérer d'autres rendez-vous.

La blonde laissa donc jouer Alex un court instant avant de se rapprocher de lui. Elle lui demanda pour ses tatouages et elle le vit poser le téléphone à coté de lui avant de passer une main dans ses cheveux, ce qui la fit sourire. La réponse qu'il donna élargit ce sourire, elle imaginait un peu, enfin elle ne connaissait pas les épreuves qu'il avait traversé mais elle comprenait le besoin de devoir écrire quelque part et d'une certaine façon les combats effectués. Raph comprit aussi qu'il éludait un peu la question et elle n'insista pas, peut être qu'elle était curieuse, mais elle sentait bien qu'il y avait certaines choses qu'il ne valait mieux pas aborder avec lui et apparemment ça touché beaucoup son passé. Elle avait aussi quelques petits passages de sa vie qu'elle préférait ne pas énoncer mais ce ne devait pas être aussi terrible que ce qu'il semblait avoir vécu. La jeune femme fit parcourir ses doigts le long d'un nouveau tatouage et leva les yeux un instant vers lui avant de les reposer sur les motifs
.

"Monsieur se veut poète en plus ! Tu... ça c'était pas un accident...ou alors tu t'es fait rentré dedans en beauté !"

Son index était posée sur une cicatrice irrégulière placée près du flanc gauche, très près du coeur il fallait le dire. D'accord, elle couchait avec un mec qu'elle ne connaissait pas du tout et au lieu de prendre peur, elle se sentit proche de lui. Pas proche dans le sens elle avait vécu la même chose, mais juste qu'il avait connu des moments difficiles et surement plus difficiles qu'elle. Elle releva les yeux vers le visage d'Alex et attendit une réponse. Elle aurait surement du lui demander comment il s'était fait ça car la cicatrice était assez grosse et la blessure dont elle résultait devait être profonde. Non elle n'était pas médecin, mais elle en avait vu des cicatrices, elle avait quand même vécu dans un monde d'hommes et de motos alors elle connaissait les dégâts que pouvait faire une blessure profonde. Raph faisait néanmoins assez confiance à Alex pour savoir qu'il ne risquait pas de lui faire du mal et puis de toute façon que pouvait il lui faire ?! Ils étaient allongés là tous les deux après avoir couché ensemble.
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Alexandre L. Leroy
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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeSam 3 Mai 2014 - 20:08




« Une distraction comme une autre »

ҩ
Le calme après la tempête. Ça faisait du bien quand même. J'étais plutôt détendu en plus, quoi qu'un peu pensif, et la fatigue que je ressentais avait comme un arrière-goût délicieux. Ce genre de fatigue, je voulais bien la ressentir... Mais je détestais me sentir crevé de n'avoir rien fait. En fait, je me sentais juste... Bien dans ma peau et dans ma tête. Un esprit sain dans un corps sain. Bon, d'accord, l'esprit sain c'est pas toujours, mais niveau corps... Je n'étais pas le plus à plaindre ! Et c'est d'ailleurs grâce à cet espèce de point d'équilibre que j'avais atteint qui me permettait de prendre plutôt bien l'ordre de la demoiselle, que je regardais de mon grand regard clair. À ma question, le rire sans joie qui éclata éluda bien la chose : journée pourrie. J'eus un rapide froncement de sourcils avant de prendre le téléphone et de commencer à jouer, lui portant quand de l'attention. La réponse ne tarda pas : le patron lui avait cherché des noises et... Ses parents étaient en mode touristes sur une plage pleine d'UVs. Ah ben oui, mauvaise journée du coup ! Enfin, bon, moi je vais être honnête, mon père partait une semaine dans les Ardennes en vacances et il était content... Là c'était les Canaries, alors bon, visiblement, on ne jouait pas dans la même cour, sa famille et la mienne. N'empêche que je pouvais comprendre que ça foutait un coup au moral.

« Ah oui, mauvaise journée... »

Très constructif comme réponse Alex ! Mais bon, d'un autre côté, je n'avais rien de plus à ajouter mais ça restait une preuve que je l'avais écoutée parler et pas que j'avais été totalement absorbé par le jeu. D'ailleurs j'étais un peu en bataille contre le jeu, m'enfin, ce n'était pas ça qui allait avoir raison de mes nerfs, si vous préférez. Raph' se rapprocha finalement de moi, et à vrai dire ça ne me rendait pas farouche pour deux sous. Non mais vu ce qu'on avait fait avant... Et puis la question qu'elle me posa me prit légèrement de court, alors je laissais son téléphone de côté et la réponse qui m'échappa finalement était totalement instinctive, mais aussi totalement sincère. À quoi bon lui mentir ? Je n'y avais aucun intérêt. Il y avait d'autres sujets sur lesquels j'étais prêt à m'étendre un peu, et sur ces même sujets je refusais par ailleurs d'avoir à mentir. Peut-être bien que ça allait ternir ma belle image de charmeur assuré, peut-être bien que si ça venait aux oreilles de certains il y aurait des ragots à mon sujet qui circuleraient... Mais moi, je m'en foutais. Je me connaissais et je me foutais pas mal de ce qu'on pouvait penser de moi.

Les doigts de la demoiselle couraient de forme en arabesques, je le sentais, et ça me donnait un sourire plein de charme. Le calme après la tempête, je vous le dis. C'était délicieux, comme moment. Pas de jugements, pas d'attentes, juste Raphaëlle et moi. Le silence était un peu retombé mais, ma foi, ce n'était pas ce qui me dérangeait le plus. Lorsque la miss reprit la parole, sa réponse me fit rire assez doucement. Oui, parfois poète à mes heures perdues... Mais pas trop souvent parce que je n'étais pas juste un beau parleur baratineur comme certains pouvaient l'être. Puis elle démarra. Je..? Eh bah non raté. Lorsque son doigt avait frôlé la marque rose et irrégulière sur mon torse, j'avais frémi un peu. Elle n'était plus douloureuse depuis un bon moment, m'enfin... C'était le réflexe. D'instinct, je regardais exactement ce qu'elle pointait, et c'était bien cette cicatrice-là. Je pris la main de la jeune femme, pour l'éloigner de ce tracé tortueux, montant ses doigts jusqu'à mes lèvres pour essayer de faire dévier la conversation, mais je sentais dans son regard qu'elle attendait une réponse. Et je devinais qu'elle l'obtiendrais d'une façon ou d'une autre. Je lâchais dans sa main avant de soupirer et de m'appuyer sur un coup pour la regarder et lui répondre.

« C'était tout sauf accidentel. Tu as entendu parler du braquage du centre commercial d'Etretat ? » Mon regard froid scruta le sien, un seconde, et je poursuivis, avec une certaine désinvolture. « J'y étais, avec des amis. » Mon ex, mon meilleur ami et sa femme, mais ça, elle n'avait pas besoin de le savoir. « J'ai foncé tête baissée contre un braqueur. » Sourire un peu méchant. Bah, pour maintenant que j'en avais dit le plus gros, je n'étais plus à ça près. Je m'étirais paresseusement avant de reprendre. « Ça, c'est la cicatrice du coup de couteau que j'ai pris. »

Mes doigts avaient tapoté la marque. Je secouais la tête. Tous mes muscles s'étaient tendus au fur et à mesure. Je détestais cet événement. Je détestais les conséquence de mon coup d'éclat manqué. J'avais juste réussi à me faire tailler, à faire prendre deux balles à Flo' et à avoir fait claque la tête d'Elisha au sol. Bon, le tout indirectement, mais c'était quand même de ma faute. Si j'étais resté tranquille, le bain de sang n'aurait peut-être pas eu lieu. Mais qu'est-ce qui me prenait d'aborder le braquage ? Non mais parce que personne ne m'obligeait à répondre à la curiosité de Raphaëlle, surtout pas sur un sujet qui ouvrait carrément sur ce que j'étais. C'était sorti trop froidement pour être un incident totalement isolé. Ça laissait entrevoir mes frasques passées, et ça, je ne me voyais pas les aborder avec une presque inconnue. Je ne savais rien d'elle et elle me menait par le bout du nez. Elle en savait bien plus sur moi que je n'en savais sur elle. Voilà qui me donnait une petite idée. Mais déjà, me détendre un peu, parce que pour le moment j'étais encore tous muscles tendus et ça n'était pas vraiment top. Là, voilà, quelques secondes pour me calmer, puis un sourire amusé étira mes lèvres. Je passais d'un extrême à l'autre, encore une fois.

« Je crois que t'en sais beaucoup plus sur moi que j'en sais sur toi alors à mon tour de poser quelques questions. » Rire léger. Bah, c'était rien de bien méchant. « Je parie que t'es pas d'Etretat alors... Qu'est-ce qui t'as amené ici ? » Mon regard clair s'était fait perçant. Bah quoi ? Il fallait bien que je commence mon petit interrogatoire par quelque part, vu que j'étais dans le flou total la concernant. Bon, visiblement, elle était célibataire sans enfant et elle bossait pour l'académie, dans la paperasse... Un peu léger, même si on ne faisait que coucher ensemble, surtout quand elle pouvait effleurer du doigt que j'avais eu un passé un peu chargé et qu'elle savait désormais que je pouvais être assez fou pour me jeter sur un couteau. Ça éclairait pas mal ma personnalité, avec ce qu'elle avait déjà pu comprendre d'elle-même.


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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeDim 4 Mai 2014 - 0:15



Une distraction comme une autre

Raphaëlle


Raphaëlle avait exposé sa journée en quelques mots, elle n'allait pas s'étendre sur le sujet car c'était le moyen de se retrouver énervée encore une fois et ils allaient devoir recommencer ce qu'ils avaient fait dans la salle de bain... Pas qu'elle n'ait pas envie de remettre ça, juste que c'était inutile de se prendre de nouveau la tête pour des choses qu'elle ne pouvait contrôler. Donc une petite phrase était amplement suffisante pour dépeindre sa journée assez merdique. D'ailleurs Alex trouvait aussi que c'était une journée pourrie et cela la fit sourire, il l'amusait beaucoup avec ses réponses un peu... courtes et directes. Pas qu'elle n'appréciait pas, juste qu'elle n'avait pas trop l'habitude et que ça la changeait agréablement. Il était direct, franc et de ce qu'elle voyait plutôt du genre sincère. Raph lui laissa donc son téléphone et après s'être retournée le rejoignit et se mit en tête de parcourir la peau couverte d'encre de ses doigts. Cela lui fit forcément poser une question, la question. Se couvrir de tatouage n'était pas anodin tout de même, surtout qu'ne y regardant de plus près il devait y en avoir qui avait une histoire, une signification. La réponse qu'il lui donna confirma l'hypothèse du passé surement pas simple et des épreuves qu'il avait subi et avait eu besoin de marquer.

La jeune femme laissa le silence s'installer un court instant entre eux, elle n'était pas mal à l'aise par cette absence de parole et puis elle avait les yeux posés sur le corps du serveur, les doigts continuant leur chemin sur sa peau colorée. Elle prit néanmoins le temps de lui répondre avec le sourire, ce qui eut pour effet de le faire rire, un peu. Soit cette réponse l'amusait car elle était totalement dans le faux ou alors c'était juste amusant, en tout cas elle ne prit rien mal car là il se voulait poète et il ne pouvait le nier. Et puis de toute façon elle n'eut pas vraiment le temps de poursuivre sa réflexion puisqu'elle découvrit une cicatrice assez impressionnante et qui ne devait pas être très vieille. La question lui échappa des lèvres et elle donna même un semblant d'hypothèse pour expliquer pareille blessure. En relevant la tête elle constata qu'il regardait également la cicatrice et pour finir lui prit la main et la porta à ses lèvres. Elle ne comprit pas vraiment cette réaction, il semblait vouloir amener son attention ailleurs. Son regard bleu gris planté dans celui du jeune homme, elle ne baissa pas les yeux, elle souhaitait savoir, se pensait dans le droit de savoir. Pas qu'ils se doivent quelque chose l'un l'autre, juste qu'elle avait quand même le droit de connaitre le mec avec qui elle couchait, de savoir s'il était dangereux, avait été dangereux, ou juste dans le genre malchanceux. Raph sentit la tension monter dans le corps d'Alex, après tout elle était presque collée à lui alors c'était difficile de ne pas remarquer la dureté de son corps contre le sien. Elle reposa sa main sur son épaule lorsqu'il la lâcha, prête à l'écouter, mais ne baissant toujours pas les yeux.

Alexandre lui avoua que ce n'était pas accidentel, et il lui parla ensuite du braqua qui avait eu lieu à Etretat, au centre commercial, elle acquiesça d'un signe de tête pour lui faire comprendre qu'elle en avait entendu parlé. En même temps ça avait fait le tour de la France, les braquages de petits magasins devaient arriver régulièrement, mais celui ci... Il y avait eu des blessés, des blessés graves et les magasins saccagés. Donc oui elle en avait entendu parlé, cela remontait à un an environ, enfin elle ne pouvait pas le jurer. La suite fit retenir la respiration de Raph, elle ne pensait pas vraiment que des gens qu'elle avait rencontré depuis son arrivée avaient pu être présent lors de cette attaque. La surprise se peignit nettement sur le visage de la demoiselle et lorsqu'elle commença à baisser la tête pour observer cette marque, elle eut la réponse complète, il avait sauté sur un braqueur. Acte d'héroïsme ou de pure folie, c'était difficile à dire, il fallait certainement être fou pour s'en prendre à ses agresseurs. Raphaëlle releva donc la tête et vit le sourire qu'Alex arborait, il n'avait rien du sourire charmeur qu'il lui servait régulièrement, mais plutôt un sourire froid et loin d'être annonciateur de bons actes. Elle écouta la suite et ne put s'empêcher de se redresser et de s’asseoir contre le mur
.

"Je sais pas ou t'as grandi, mais ça c'est quand même bien barré !"

La demoiselle si bien élevée en perdait son langage correct, elle posa de nouveau ses yeux bleus sur le jeune homme et soupira. Elle ne le connaissait pas, cette vérité s'imposait à elle et même si elle en savait beaucoup plus sur lui que lui sur elle, elle ne savait rien. Pourtant cela ne la dérangea pas, le jeune homme lui avait fait bon impression dès le départ, il semblait droit, sur de lui et même si elle sentait cette partie brisée en lui, ça ne le rendait que plus humain et surtout ça montrait à Raph que les femmes n'étaient pas les seules à pouvoir souffrir de la méchanceté du sexe opposé. Elle se laissa glisser dans sur son lit et se retrouva de nouveau contre Alex, il y avait toujours cette tension en lui et elle entreprit de caresser sa nuque, son épaule et son bras pour l'aider à ce détendre. Elle avait conscience que l'état dans lequel était le jeune homme était totalement de sa faute et elle ne souhaitait pas que cette journée qui se finissait bien ne se termine en réalité comme elle avait commençait, plutôt moyenne. Il ne lui fallut pas longtemps pour retrouver son calme et il lui dit ce qu'elle pensait déjà : il ne savait rien d'elle, elle doutait même qu'il connaisse son nom de famille, il ignorait son âge et sa nationalité, son métier ou même ce qu'elle faisait là. Raph lui sourit donc en faisant oui de la tête, elle n'aimait pas spécialement les questionnaires mais bon il y avait bien des choses qu'elle pouvait lui dire. La première question était facile, vraiment facile ! Le visage de Raphaëlle s'illumina, son sourire s'élargit et ses yeux se mirent à pétiller. Elle prit le temps de se mettre à califourchon sur lui avant de répondre.

"Tu es un grand détective ! Je suis belge, enfin franco-belge, mais je suis née en Belgique... Et je suis ici pour mes études, je suis en stage en gestion avec notre bon directeur monsieur Osvald."

Les mains plaquées sur les épaules du jeune homme, elle se baissa pour pouvoir caresser de ses lèvres le cou du jeune homme. Non mais elle n'avait aucune honte à dire qu'elle était belge et qu'elle terminait juste ses études. Surtout que bon elle avait choisi cette voie donc pourquoi le cacherait-elle ?! Elle se redressa suffisamment pour faire face aux yeux azurs de son partenaire, plus pratique aussi de ne pas avoir les lèvres collées contre sa peau pour parler.

"Et pour information je m'appelle Raphaëlle Erica Lancaster... D'autres questions monsieur Alexandre Leroy ?"

De sa main droite elle tira ses cheveux de ce coté afin d'être moins gênée par toute cette cascade blonde et continua ses baisers le long de son cou, sur son torse, elle attendait la prochaine interrogation.
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Alexandre L. Leroy
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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeDim 4 Mai 2014 - 23:08




« Une distraction comme une autre »

ҩ
Pas que ça me dérange de trouver ce calme maintenant, loin de là même. Les doigts de la demoiselle qui se baladaient sur ma peau n'avaient rien pour me déplaire. Non mais vraiment, je n'avais aucun complexe avec mon corps. Je m'entretenais suffisamment pour présenter bien, et puis bon, dites ce que vous voulez mais j'avais une belle petite gueule quand même, et ça c'était de naissance. Je n'avais pas vraiment non plus de complexe à lui dire d'où venaient mes nombreux tatouages, même si au final je sentais qu'elle me menait un peu par le bout du nez. Mais, ma foi... si jamais il y avait des questions qui me dérangeaient, je n'y répondrais même pas. Mais pour le moment, pas de prise de tête, je me contentais de profiter des doigts frais de la miss le long de ma peau pâle, suivant le motif d'un tatouage sur mon torse. Pour un peu j'aurais légèrement fermé les yeux, au risque  de somnoler. Mais non. La réponse de Raphaëlle me fit rire. Ce n'était pas tant une de ces moqueries que j'adorais tant c'était plutôt que... Bah, moi, un poète... C'était un peu ça, mais un peu amusant. Non mais enfin, vous me connaissez, non ? Puis la miss mit le doigt sur un problème épineux : la cicatrice. Je n'échappai bien sûr pas à la question, ni même à son hypothèse. Mais c'est qu'elle était dans le vrai la petite demoiselle ! Ce n'était en aucun cas accidentel. J'avais d'emblée essayé de changer le sujet mais ça n'avait pas trop marché alors...

J'avais lâché la réponse en toute sincérité. J'étais plein de tension, c'était palpable, et j'avais tu certaines choses. Comme avec qui j'étais, la raison pour laquelle j'avais foncé tête baissée, les dégâts collatéraux qui en avaient découlés, autant pour moi que pour les personnes autour. Elle n'avait pas besoin de le savoir, après tout. On couchait ensemble, on ne vivait pas ensemble. Je gardais ma part de réserve. Après tout, elle n'avait pas besoin de tout savoir. Mais bon, je concevais que je pouvais bien lui en dire un minimum. Mais juste un minimum, parce qu'il y avait des choses qu'il était impossible de dévoiler sans parler à cœur ouvert, et... On ne parle pas à cœur ouvert avec la fille qu'on contacte quand on a envie de s'envoyer en l'air – ou vice-versa, d'ailleurs. Ma réponse et le sourire qu'elle m'étirait firent se redresser Raphaëlle et elle me répondit, ce qui, une fois de plus, me fit rire, mais cette fois-ci c'était plus un de mes petits ricanements secs, quelque chose d'un peu belliqueux mais aussi d'un peu dangereux. Ma réponse ne se fit pas attendre.

« J'ai grandi à Paris... qui peut être à peu près tout sauf la ville des amoureux, quand on y vit tout le temps. »

Toute cette tension, qui ne me quittait pas... J'essayais de la faire retomber, mais c'était un peu difficile, comme ça. Mais avec la demoiselle contre moi, ses gestes doux et calmes, eh bien... C'était bien plus apaisant. Ça allait donc mieux pour que mes muscles se détendent, ce qui ne tarda donc pas trop. Et puis bon, autant changer le sujet de conversation. Et c'est ce que je fis d'ailleurs, en admettant que je ne savais rien d'elle, et en lui posant une question facile et générale, pour commencer. Qui va piano va longo. Et visiblement ça allait à la demoiselle, parce qu'elle était totalement pétillante même si je commençais à chercher des réponses à propos d'elle. Elle prit juste le temps de se mettre à califourchon sur moi avant de répondre et une de mes mains caressa son dos. Bah eh, je n'étais pas non plus totalement indifférent ! Puis j'eus quelques petites réponses. Ah bah origines belges... J'eus un petit sourire en coin, du genre petite connerie en stock, mais pour le moment, c'était le silence, j'attendais qu'elle ait fini. Bah là j'avais appris des petites choses bien sympathiques au moins ! Je ne pus néanmoins m'empêcher ma petite bêtise suivante.

« Et c'est tes origines belges qui te donnent autant d'énergie ? Je connais pas beaucoup de françaises avec tout ce  pep's. »

J'étais carrément malicieux en disant ça, et puis, bon... Au même moment elle avait les lèvres qui se baladaient dans mon cou alors si jamais il lui fallait un dessin... On ferait du cours pratique à la place. Mais finalement ses yeux se fixèrent sur les miens et je soutins son regard avec mon air plein de malice. Eh ! Je pensais ce que vous pensez que je pense et je l'assumais bien plus facilement que vous ne pouvez le penser ! Et cette phrase n'est pas du tout une sacrée connerie façon Bloody. Le tout en rime s'il vous plaît. J'eus le droit à l'intégralité de son nom, chose qui me fit sourire un peu plus encore et elle me demanda si j'avais d'autres questions, tout en poussant ses cheveux de côté. Je m'emparais d'une mèche rebelle et sauvage, histoire de la repousser. Il n'y avait pas spécialement de tendresse dans ce geste, mais ce n'était pas non plus brutal pour autant. Puis les baiser dans le cou continuèrent et descendirent, et à vrai dire même si là je me sentais trop rincé pour rempiler, je n'avais pas forcément toute ma tête à réfléchir alors... Je laissais un léger silence se poser, avant de reprendre la parole, une nouvelle question sur les lèvres.

« Tu n'as jamais fait confiance aux hommes ou... Tu ne leur fais plus confiance ? »

Bah, pour ne pas vouloir s'engager dans une relation et préférer un partenaire d'ébats plutôt qu'un copain fixe – et dieu sait si elle aurait eu du mal à se trouver un mec bien belle comme elle l'était – il fallait ne pas avoir confiance. Peut-être que c'était dans son éducation, je n'en savais rien, mais admettez que c'était une question que j'étais en droit de me poser.. Ou alors il s'était passé quelque chose et là aussi c'était pas mal de le savoir parce que bon, si elle ne voulait pas en parler, OK, elle ne me devait rien et puis moi je ne lui dirais pas tout, mais si jamais elle me disait certaines choses ça m'éviterait les conneries. Non mais parce que tant qu'on couchait ensemble, autant éviter le malaise quoi. C'était plus agréable comme ça. Mais pour ça il fallait que je sache, au moins si c'était un choix ou une conséquence.


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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeLun 5 Mai 2014 - 11:24



Une distraction comme une autre

Raphaëlle


Le mec en face d'elle, celui avec qui elle venait de coucher et à qui elle avait donné quelques ordres était en fait un malade mental qui avait sauté sur un braqueur. Bon elle n'avait aucune idée de pourquoi, comment et tout ça, mais il était fou d'avoir fait une chose pareille ! C'était courageux, irresponsable et quand même super héroïque. C'était en tout cas la vision qu'elle en avait, mais bon le coté fou ressortait quand même un peu plus parce que même si elle était plutôt du genre courageuse et tenace, elle n'aurait surement pas fait la fière devant des hommes armés. Ce fut donc une phrase un peu spéciale qui s'échappa de ses lèvres et la réaction d'Alex la laissa sans voix. Il se mit à ricaner, mais pas le genre je me moque gentiment de toi, non le ricanement un peu dans le style machiavélique et malfaisant. Il lui dit qu'il avait grandi à Paris et que la ville avait des cotés plutôt sombres. Pour qu'il dise une chose pareille c'était bien qu'il faisait partie ou en tout cas qu'il avait fréquentait, volontairement ou non, ce coté obscur de la capitale française. Et si cette réponse expliqué son geste lors du braquage c'était bien qu'il avait du connaitre des moments durs dans Paris et cela expliquerait aussi le nombre de ses tatouages et la réponse plutôt poétique qu'il lui avait donné. Raphaëlle était très loin d'être bête, elle réfléchissait vite, ce qui était mieux lorsqu'on se trouvait sur un engin de la mort qui roule à plus de 200 km/h. Donc il était clair que le jeune homme, qui était donc parisien, avait un passé assez chargé et elle ne devait même pas s'imaginer ce qu'il avait vécu. Raph était une enfant de riche, elle avait toujours eu ce qu'elle voulait quand elle voulait, son seul travail avait été de se garder en forme et de poser ou de conduire des motos, ce qui n'était pas bien compliqué, ce n'était que depuis qu'elle était en stage à l'académie qu'elle trimait vraiment, et encore elle n'était jamais dans le besoin et pouvait bien s'acheter une paire de chaussure à 300€.

Il était donc largement temps de faire redescendre la pression et ça commençait par ne pas répondre, ne pas poser de nouvelles questions. Elle acceptait Alex comme il venait, à 25 ans tout le monde a un passé, et elle était la première à en avoir un assez atypique. Et puis il pouvait bien venir du fin fond de la capitale, elle ne s'en préoccupait pas, il n'avait jamais eu un geste ou une parole violente, il ne lui réclamait absolument rien, ne lui posait pas de questions. Il se contentait de demande ou de répondre à sa demande lorsque l'envie de coucher ensemble leur prenait. C'était ce qu'elle souhaitait et c'était amplement suffisant pour elle. Allongée à ses cotés, caressant son corps, Raph écouta ce qu'il avait à dire et arriva bien vite à califourchon sur lui pour lui répondre. Elle lui parla donc de ses origines franco-belges, et de son boulot à l'académie. Elle put voir le sourire du jeune homme et ne comprit pas vraiment ce qu'il y avait d'amusant dans le fait d'être belge, sauf que la réponse vint et un immense sourire vint se plaquer à son visage. Il devait bien y avoir des françaises avec autant d'énergie qu'elle, et puis elle n'était pas infatigable non plus, elle avait juste une très bonne résistance à la fatigue. Ses lèvres parcouraient le cou du jeune homme et entre deux baisers elle lui dit en riant presque
.

"On ne doit pas connaitre les mêmes françaises alors !"

Et puis elle se redressa pour faire face au jeune homme et lui donner son nom complet, non mais elle était certaine qu'il ignorait son nom de famille, ou alors elle l'avait donné le jour de leur rencontre ?! Peu importait de toute façon, maintenant elle attendait qu'il lui dise si oui ou non il avait une autre question. Elle sentit surtout la main d'Alex frôler son épaule lorsqu'il replaça une mèche rebelle et elle croisa son regard azur avec un sourire charmeur. La demoiselle reprit ses baisers, elle descendit jusqu'au torse mais s'arrêta là, elle n'allait pas le stimuler plus que ça sinon il n'aurait jamais la force de bosser cette nuit et puis là le but n'était pas de remettre ça, juste de faire passer un peu le temps et de ne pas se voir que pour du sexe. Les secondes passèrent et aucune question ne venait, Raph allait commencer à penser qu'il s'était endormi ! Sauf que sa voix résonna dans la pièce, elle se redressa et planta ses yeux bleus dans l'azur du regard d'Alex. Il posait une bien belle question, une question qui méritait une réponse même si elle n'aimait pas la raison pour laquelle elle ne faisait plus confiance aux hommes. Raphaëlle prit une seconde avant de répondre, il y avait des chose qu'il était en droit de savoir, comme le fait que c'était à cause d'un abruti fini qu'elle était ce qu'elle était, mais il n'avait pas à connaitre toute l'histoire, c'était trop personnel et douloureux.

"Quand on a 17 ans, on ne se rend pas compte de la naïveté qui nous habite... J'étais naïve et amoureuse, ce qui est surement pire... Je me suis faite avoir en beauté, il était avec moi uniquement pour mon argent, enfin celui de mes parents et de mes grands-parents. On peut dire que ça pique un peu quand on apprend qu'on s'est fait piégée pendant presque deux ans."

Raph haussa les épaules, elle ne parla pas des circonstances dans lesquelles elle avait appris la chose, elle ne mentionna pas le fait qu'elle c'était tellement faite avoir qu'elle avait du avorter. En tout cas la douleur transperçait dans sa voix même si elle essayait de la masquer. C'était la seule véritable histoire tragique de sa vie, mais c'était celle qui avait tout changeait, celle qui faisait qu'elle préférait un Alex plutôt qu'un Roméo, qu'elle aimait tant la moto et qu'elle souhaitait aussi s'éloigner de la Belgique, même si de cela elle n'était pas totalement consciente. La blonde finit par se lever après avoir donné un léger coup de ses mains sur le torse du parisien.

"J'ai soif tu veux quelque chose ?"

La soif était un très bon moyen de détourner leur discussion, mais bon ce n'était qu'un retour des choses, elle avait senti qu'avec sa question elle avait touché une corde sensible chez Alex, alors c'était normal qu'il atteigne également celle de la demoiselle. Elle n'attendit pas vraiment la réponse et fit demi-tour pour rejoindre la cuisine, de toute façon le studio n'était pas assez grand pour qu'elle n'entende pas sa réponse. Une fois dans la pièce elle se servit un grand verre d'eau qu'elle bu d'une traite, observant le paysage à la fenêtre. Heureusement qu'elle avait des rideaux à chaque fenêtre sinon les gens qui avaient le malheur de lever les yeux seraient tombés sur une jeune femme nue chez elle. Tout en buvant elle se remémora un court instant le mal que cet homme lui avait fait, la torture qu'elle avait subi pendant des mois, elle se sentait presque infanticide et n'aimait pas se sentiment qui l'habitait, cette part d'ombre qui grandissait en elle par moment.
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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeJeu 8 Mai 2014 - 15:07




« Une distraction comme une autre »

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Je me dévoilais sûrement un peu plus que ce que j'aurais voulu, mais au final, ça partait tout seul. Mes tatouages, comme des reliques précieuses de mon passé violent. Cette cicatrice, marque d'un braquage où j'avais eu l'insolence de penser qu'un sacrifice permettrait de sortir mes amis sans problème. Et je m'étais doublement trompé, parce que j'étais toujours là, et qu'il y avait eu des dégâts. Paris, où j'avais grandi, où j'avais connu les chemins qu'on fait oublier, les rues qu'on ne traverse pas, les quartiers où on ne survit qu'à plusieurs. J'avais déjà croisé suffisamment de personnes pour savoir que lorsque je laissais échapper ce rire froid et méchant, les gens reculaient généralement. Je n'étais pas si avenant que ça, une fois que mes vieux travers reprenaient leurs droits. Et c'était... De plus en plus souvent, ces derniers-temps. Mais c'était, depuis toujours mon seul moyen de protection. Monter une armure de haine et de rage autour de mon cœur blessé de gamin abandonné à la naissance et dont le père ne pouvait pas souvent être là, à cause du travail. Je n'en voulais pas à mon père, pour ses absences, parce que je savais qu'il aurait mille fois préféré rester avec moi, mais j'avais quand même manqué d'affection en étant petit, et mon rapport au femme, maintenant... Le même que celui de ma mère et de ses enfants. Je prends et j'abandonne. Un millier de pensées qui traversaient mon esprit, le besoin de me calmer et Raphaëlle qui cherchait à m'apaiser. Voilà qui m'empêchait de monter en pression. Puis, une fois calmé, ce fut à moi de poser les questions. La miss avait encore de l'énergie à revendre, et je ne m'en plaignais pas vraiment, surtout qu'elle avait une façon qui m'était... tout à fait agréable de répondre à mes questions. Alors comme ça, elle avait des origines belges. Bien entendu, une connerie germa ensuite dans mon esprit, et je ne pouvais pas vraiment le cacher, parce que, définitivement, j'étais un livre ouvert, par moments. Alors je l'avais dit, et elle semblait s'en amuser, puisqu'elle riait, tout en me répondant. Un sourire insolent aux lèvres, j'eus une nouvelle réponse.

« Tu devrais peut-être me les présenter, alors... »

Non, je ne me gênais pas en lui disant ça, mais après tout, on ne faisait que coucher ensemble, entre deux elle couchait avec qui elle voulait et moi de même ! C'était un peu le but de la manœuvre, j'ai envie de vous dire. Passer du bon temps, garder sa liberté, n'avoir ni attaches ni devoir... ça me plaisait et c'était parfait pour moi. De quoi me remettre totalement et efficacement d'une rupture qui m'avait réduit à néant, sans vouloir exagérer. J'avais perdu du poids, surtout, mais aussi l'envie. L'envie de me battre, l'envie de sortir le soir, l'envie de rencontrer une fille pour une nuit, l'envie de passer du temps avec Elli' et compagnie... L'envie, tout simplement. J'étais retourné à mes vieux démons et pris une grande claque en pleine tête : je n'étais plus le bienvenue dans cette vie que j'aime tant, encore aujourd'hui. J'avais appris à mes dépens qu'on avait plus ou moins mis ma tête à prix. Perspective peu rassurante et résultat désastreux... Ma sœur et mon meilleur ami avaient été obligés de venir me chercher et de batailler pour que je rentre avec eux. Et depuis, j'étais allé passer quelques jours dans le Nord, avec mon père, ma belle-mère et ma petite puce, Savannah, j'avais eu des explications avec Nina, Jenna avait débarqué chez moi, j'avais commencé à fréquenter Raph'... Bref, depuis mon retour de Paris, ma vie bien chargée me permettait enfin de relativiser : je pouvais redevenir moi-même, je n'avais plus besoin de faire semblant d'avoir changé, d'être devenu plus doux. Enfin, si, en quelques sortes j'étais devenu plus doux, à un moment, avec Sha' mais... Mais pas avec tout le monde, et je n'avais pas pu briser le masque en sa présence de peur qu'elle ne s'éloigne. Maintenant, plus rien ne me retenait. Un millier de pensées, encore, mais les lèvres de la demoiselle, sur ma peau, m'empêchaient vivement de me tendre, dans mes réflexions. Mais pour en sortir, rien de mieux que de poser une question pleine d'intrigue.

Et la réponse qui suivit, je la comprenais bien. Elle avait du se sentir terriblement trahie, en apprenant que le garçon dont elle était amoureuse, aussi jeune, n'en avait que pour l'argent. Les amours d'adolescent, je ne connaissais pas trop. J'avais accroché avec une fille ou deux, mais j'enchaînais déjà les conquêtes et les one-shot. J'eus un froncement de sourcils. Vu comment ça faisait mal à 24 ans, je ne vous dis même pas à 17... Et puis, c'était palpable. Alors je caressai doucement son visage, presque tendre. Presque, parce que ma tendresse s'était depuis longtemps envolée, déjà. Ça n'était pas dans mes anciennes habitudes, et pas tellement dans les nouvelles, vous voyez. Mais quand même, je n'étais pas un rustre, et quoi qu'on en dise j'étais réceptif à la détresse que je sentais dans la voix de Raphaëlle. Elle ne s'était jamais plainte de rien, alors quand je sentais cette douleur modifier sa voix, j'avais du mal à m'empêcher de me vouloir rassurant. Je me foutais pas mal de son argent, si ça pouvait la rassurer. Néanmoins, la conversation était close si j'en croyais le mouvement qui suivit. Lorsqu'elle frappa légèrement mon torse de ses deux mains à plat, je lâchais un petit « He ! » de protestation, un sourire aux lèvres. Non mais tranquille ici ! J'étais vraiment devenu un homme battu aujourd'hui ! Quoi que, ce n'était définitivement pas crédible. Je me redressais donc dans le lit une fois qu'elle fut debout afin de lui répondre que non, merci, mais je ne voulais rien.

Miss Lancaster disparut donc dans sa cuisine. Sur le coup, j'étais déterminé à l'attendre ici, après tout, ça n'était pas vraiment la peine de la suivre comme un petit chien partout dans son studio. Sauf que voilà, elle était toujours dans la cuisine, visiblement, parce que je ne l'entendais plus bouger, mais elle commençait à y être depuis un petit bout de temps. Et étant donné que j'avais visiblement fait remonter de très mauvais souvenirs, je m'en voulais un peu, parce que j'avais l'impression très désagréable d'avoir fait une erreur. Je sortis donc du lit, avec un mouvement de tête agacé contre ma propre personne. Ah non mais je faisais de mieux en mieux tiens ! Je me dirigeais donc vers la cuisine, pas très dure à trouver dans le petit appartement qui ressemblait au mien, dans l'agencement, et y découvris Raph', visiblement pas au top. Nouveau froncement de sourcils avant que je n'aille passer mes bras autour de sa taille avant d'embrasser sa nuque, doucement. Il était peut-être nécessaire de s'excuser, et je m'y pliais de bon gré.

« Je suis désolé, j'ai l'impression d'avoir fait remonter de mauvais souvenirs. » Je parlais d'une voix douce et calme. « J'ai tendance à oublier que, même si je fais fasse à mon passé, tout le monde n'a pas la même facilité... » Toujours cette même douceur. Ce n'était pas une critique, une simple constatation, tout au plus, avec un peu de pitié pour ces gens, dont j'en connaissais certain, qui avaient visiblement du mal à aller de l'avant. Ou au moins plus de mal que moi. Je passais une main sur son bras. Il était temps de réparer un peu mes dégâts, parce qu'après, il serait temps de partir, et je refusais de la laisser comme ça.


Alexandre ҩ Raphaëlle

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MessageSujet: Re: Une distraction comme une autre [Alex & Raph]   Une distraction comme une autre [Alex & Raph] Icon_minitimeJeu 8 Mai 2014 - 17:31



Une distraction comme une autre

Raphaëlle


Raph avait connu quelques françaises durant ses vacances, ses voyages pour le mannequinat et bien sur sur les circuits et elle en avait vu plus d'une avec un comportement digne du sien. Ce n'était surement pas une question de nationalité, quoi qu'elle avait croisé quelques espagnoles et avait été surprise de constater que parler sexe les gênait la plupart du temps et que derrière leurs airs de chaudières elles ne sont pas si entreprenantes que ça. Bref d'accord la nationalité pouvait peut être compter mais françaises et belges n'étaient vraiment pas si éloignées. En tout cas Alex lui demandait de lui présenter des française comme elle et elle rit un peu plus, peut être qu'à l'occasion... Non mais elle avait encore quelques contacts avec des filles dans le mannequinat avec qui elle s'entendait plutôt bien donc il n'était pas exclu qu'un jour elle lui envoie l'une de ses jolies françaises susceptible de lui plaire. Surtout qu'il ne semblait pas non plus super difficile pour le peu que la fille soit bien formée et qu'elle ne lui demande aucune attache. Cette pensée l'amusa car elle trouvait qu'ils se ressemblaient beaucoup, à la recherche de la même chose, avec surement des idées en commun. En même temps il y avait bien un proverbe qui confirmait ce qu'elle pensait : "qui se ressemble s'assemble" et ils s'assemblaient parfaitement pour de bons moments de plaisir. La jeune femme n'avait jamais pensé, jusqu'à présent à trouver une personne comme Alex, un homme qu'elle pouvait appeler, où qui pouvait l'appeler, quand le besoin de s'envoyer en l'air se faisait ressentir. Peut être parce qu'elle n'avait pas rencontré de mec comme le parisien, avec qui il y avait eu cette entente dès la première fois, un mec qui n'avait pas besoin d'attaches juste un plan quand bon lui semble. Et puis ils avaient tous les deux la liberté de voir ailleurs s'ils voulaient, ils étaient totalement libre, sans aucune contrainte, sans avoir peur de blesser l'autre, de mal agir. Là c'était quand même le plan parfait pour l'un comme pour l'autre.

La blonde avait reprit ses baisers, elle aimait bien titiller les hommes et même si là elle savait qu'ils ne remettraient pas ça, elle avait cette envie de s'en prendre au corps du jeune homme. Elle s'arrêta pourtant quand il lui posa sa question, elle n'était pas des plus à l'aise avec ce sujet de conversation, pourtant elle n'avait jamais eu aucun tabou avec personne... Peut être parce que ce n'était pas le genre de conversation qu'elle avait avec les autres, pourtant plus d'une fois les hommes lui avait demandé ce qu'elle avait pu vivre pour ne pas vouloir d'eux et à chaque fois la réponse avait été la même : "elle n'avait pas confiance et qu'elle n'avait pas envie d'avoir confiance" et ça s'arrêtait là. Avec Alex elle s'était un peu plus épanchée, elle se rendit compte qu'elle s'en voulait de lui avoir rappelé de mauvais souvenirs en lui posant sa question sur la cicatrice et elle se rachetait un peu en lui faisant par d'un propre moment de sa vie difficile, le seul en réalité. Raph lui répondit donc ne masquant pas cette douleur qu'elle avait toujours eu en mentionnant ce passage de son adolescence, de toute façon elle n'était pas du genre à savoir masquer quoi que ce soit, elle avait l'impression d'être un livre ouvert, et un livre très simple à comprendre. Elle remarqua le froncement de sourcil du jeune homme et elle eut un petit sourire en réponse, il n'y avait rien à ajouter de toute façon. Par contre, cette main sur son visage lui fit baisser les yeux et elle sentit comme un léger frisson la parcourir, il n'avait pas à avoir de la compassion pour elle, il n'avait pas à être aussi gentil. Juste à écouter la réponse et à la prendre comme elle venait. Raph se leva alors et se dirigea dans la cuisine.

Puisqu'il ne voulait rien, elle ne sortit qu'un verre et resta un instant le regard posait sur sa fenêtre. Elle repensa à toute cette période de sa vie, au bonheur intense qui l'habitait et à la chute si douloureuse qui avait suivi. Une chute violente et très rapide. Elle avait été prête à tout pour cet homme, prête à élever un enfant, à avorter même tant qu'il était avec elle, elle se sentait tellement forte. Sauf que la décision elle avait du la prendre seule, elle avait été si seule ! Peut être que sa famille l'entourait mais c'était comme perdre un bras et devoir encore s'amputer un jambe sous peine de mourir. Raphaëlle ne se rendit pas compte du temps qui passait, elle n'entendit qu'au dernier moment les pas d'Alex dans son dos et quand il posa ses mains sur elle elle ne put retenir un frisson. Ses lèvres rencontrèrent sa nuque et elle se détendit un peu, jusqu'à présent elle n'avait même pas remarqué les doigts serrés sur son verre et ses muscles tendus. Il eut alors l'idée de s'excuser et cela la fit se tendre de nouveau, il n'avait pas à s'excuser, elle n'avait jamais été obligée d'en parler. Il ajouta même de sa voix douce que certaine personne n'arrivait pas à aller de l'avant, elle restait accrochée au passé. Raph n'était pas l'une de ses personnes, elle pouvait l'assurer ! C'était juste une part d'elle qu'elle ne contrôlait pas toujours et qu'elle n'aimait pas, mais cela faisait longtemps qu'elle avait accepté ce qu'elle était et qui elle était, cela n'enlevait en rien qu'il y avait des choses chez elle qu'elle n'appréciait pas. Doucement elle prit la main du jeune homme et la posa sur son ventre, là ou aurait pu se tenir un foetus de 3 mois
.

"Ca fait longtemps que j'y ai fais face Alex... C'est juste que là... il y avait un petit être qui grandissait."

Après avoir bien insisté sur son ventre plat, la blonde se retourna pour faire face au serveur, elle planta ses yeux bleus dans l'azur de son regard. Elle n'avait eu aucune intention de lui raconter l'histoire, mais voilà, elle n'avait pas à lui mentir et puis elle n'avait pas peur du regard qu'il porterait sur elle. Bien sur elle ne voulait pas voir de pitié mais même si c'était le cas elle l'accepterait. Ce passage avait été le plus terrible pour elle et surtout il l'avait rendu bien plus forte qu'elle ne l'était. Une main posait sur le torse du jeune homme, l'autre toujours avec son verre en main, elle reprit la parole.

"Cet homme qui m'a lâchée à 17 ans m'a laissée me débrouiller avec notre enfant, pourtant j'étais prête à tout pour lui, sauf qu'apparemment c'était bien trop pour lui et il est parti en courant. J'ai avorté parce que un gosse à 17 ans... c'est pas vraiment une vie rêvée. La rupture en elle même m'a laissé un gout bien amer et est le résultat de mon peu de confiance aux hommes, par contre l'avortement... j'ai l'impression d'avoir tué ce bébé et même si mon geste était très réfléchis, je n'aime pas cette partie de moi, je n'aime pas ce qu'il m'a forcé à faire."

Ça avait été un long discours, prononcé avec assurance mais non sans douleur. Ils n'avaient jamais eu de pareille discussion et Raph avait conscience d'avoir dit beaucoup de choses qui ne concernaient en rien Alex et dont il devait se foutre, mais voilà, elle avait comme senti que c'était le moment de parler de ça, comme s'il lui tendait une perche et qu'elle n'avait pas d'autre choix que de l'attraper. C'était surement totalement faux, il n'avait pas besoin de tout savoir. La jeune femme se recula pour déposer le verre sur la table et finit par s'asseoir sur celle ci. Elle aurait surement du ajouter quelque chose, sauf qu'elle ne savait pas quoi. Alors elle resta silencieuse, prête à recevoir n'importe quel regard de la part d'Alex, n'importe quel geste ou n'importe quelle parole.


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