Bonjour! Je m'appelle William mais mes amis me surnomment Will. Je suis né à Los Angeles le 21/03/1987 et de ce fait j'ai donc 27 ans. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est hétéro. Je suis assistant vétérinaire et vous devez savoir que je suis le frère de Tiffany. Je suis à Horse Beautiful pour m'éclater et je recherche n'importe quel cheval. On dit souvent que je ressemble à Matt Dallas et je remercie les photographes pour les photos.

Un bisounours. Voilà ce qu’est William. Un vrai de vrai, parce que c’est quand même ce qui me ressemble le plus et c’est le moins dur à jouer pour moi. Hein Esteban ?  Bref, commençons ! Tout d’abord, il faut savoir que Will est très timide. Il n’ira pas facilement vers les gens et même s’il n’a aucun mal à se faire des amis grâce à son caractère absolument génial, l’initiative viendra de l’autre neuf fois sur dix. Ce n’est pas qu’il ne veut pas parler avec les gens, parce qu’au contraire, il adore ça, mais c’est juste que ce n’est pas dans sa nature. Il a du mal, voilà tout. Pourtant, une fois qu’il connaîtra un minimum la personne en face de lui, il sera plutôt bavard et très ouvert, il n’est pas du genre à cacher plein de choses ou à se faire passer pour quelqu’un d’autre que lui-même. Même si la sincérité est une de ses principales qualités, il ne le dira pas forcément si quelque chose lui déplaît, pour éviter de blesser son interlocuteur. Il sera plutôt du genre à toujours acquiescer, à dire que tout est beau et que oui, cette robe est magnifique alors qu’il la trouvera complètement hideuse. Certains aimeront ce côté de sa personnalité, d’autres non, mais il faudra que vous vous y fassiez parce que c’est comme ça ! Eh oui. A côté de tout ça, c’est aussi un grand artiste. Rêveur, toujours perdu dans ses pensées à s’imaginer plein de choses, toujours dans la lune, tête en l’air… Ca lui donne d’ailleurs un air vraiment très, très mignon. Ne vous étonnez pas s’il ne vous écoute plus à un moment donné, surtout ! Ce n’est pas de la méchanceté ou de l’indifférence, c’est juste naturel pour lui, ça vient tout seul et il n’y peut rien. Un artiste, donc. D’ailleurs, il adore peindre, dessiner, faire de la musique, bricoler et on dit qu’il danse très bien en soirée, surtout, surtout lors des slows ! Alors préparez-vous, mesdames. Même s’il est plus artiste que sportif, faire du sport ne le dérange pas et il en fera de temps en temps, de sorte à ce qu’il ait toujours un minimum d’abdos et des bras assez épais pour éviter de se ridiculiser auprès des filles qui le verraient éventuellement torse nu. Non pas que ça arrive souvent parce que ce n’est pas un tombeur – quoique avec ses yeux verts et son sourire absolument adorable il y a bien plus d’une fille qui lui tourne autour – mais il a déjà eu quelques aventures, sans plus.

Bon, après, il a encore beaucoup d’autres qualités que vous découvrirez au fur et à mesure, mais là il est plutôt temps de passer aux défauts. Des défauts ? Quels défauts ? Ouaip, là c’est tout de suite plus dur à trouver, voyez-vous. En lui parlant pour la première fois, vous ne remarquerez d’ailleurs que ses qualités, normalement. Tout d’abord, il est peut-être bien un peu trop naïf parfois. Tout est beau, la vie est belle, y’a pas de soucis, je prends tout avec le sourire, tout ça. Un bisounours, quoi ! Il est bien conscient que tout n’est pas toujours rose dans la vie, mais il s’en fiche pas mal et il préfère vivre au jour le jour, acceptant ses éventuelles erreurs en se disant qu’il ne les refera plus. Ensuite, il est très peu organisé : son appartement c’est Bagdad tout le temps, il est souvent en retard, il oublie même certains rendez-vous, chose qui agace fort les gens autour de lui. Ensuite, il est parfois un peu trop perfectionniste sur certains points. C’est complètement contraire à ce que je viens de vous dire quant à la façon dont il s’organise, j’en conviens, mais pour certaines choses, il va jusqu’au bout, jusqu’à en oublier qu’il doit manger et dormir pour rester en vie. Là, je parle entre autres de son boulot, il travaillera souvent jusqu’à s’endormir, la tête sur son bureau et ça inquiète parfois ses proches, même s’ils savent très bien qu’il est aussi tout à fait capable de prendre soin de lui. Et puis… qu’est-ce que je peux vous dire d’autre ? Ce caractère est déjà bien long, à mon avis, alors je vais m’arrêter là, vous découvrirez le reste par vous-mêmes ! Bref, un bisounours…  

Je suis né à Los Angeles, il y a un peu plus de vingt-sept ans. Issu d’une famille relativement riche sans l’être de trop, j’ai toujours été capable de vivre ma vie à fond et j’ai eu une enfance heureuse et paisible aux côtés de parents qui m’aimaient de tout leur cœur. Quand j’avais six ans, un petit être a rejoint ma vie. Il s’agissait de Tiffany, ma petite sœur, celle à qui j’allais devoir montrer le bon exemple en tant que grand frère bien élevé. Même si au début je ne lui prêtais que très peu d’attention, j’ai commencé à m’y intéresser un peu plus tard, lorsqu’elle faisait ses premiers sourires et qu’elle avait un peu plus de cheveux. J’ai passé du bon temps avec elle et mes parents, nous partions souvent en balade au parc et ces petites virées en famille me faisaient du bien, elles me permettaient de m’échapper à la pression des cours et de l’école. Hé, ne rigolez pas, à huit ans on a déjà beaucoup de responsabilités : il faut apprendre à lire, à écrire, à compter… Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus simple, même si j’étais plutôt doué !

Evidemment, toute bonne chose a une fin, et c’est ce qu’il s’est passé pour nous aussi. Mes parents se disputaient souvent : ça commençait par de petites piques telles que « pourquoi tu n’as pas vidé le lave-vaisselle ? » et ça terminait par « t’es qu’un bon à rien, j’ai honte de t’avoir dit oui au mariage. » Tiffany était trop petite pour comprendre ce qu’il se passait, elle avait à peine deux ans et elle était bien insouciante, même si elle se mettait à pleurer de temps en temps, lorsqu’une assiette volait à travers la pièce sous le coup de la colère de ma mère ou de mon père. Pour ma part, j’ai souffert en silence. Lors des prises de tête, je partais m’enfermer dans ma chambre et je me cachais sous les draps, mon oreiller sur mes oreilles, pour ne pas être obligé d’écouter les insultes et les reproches. C’était dur, mais je me disais qu’ils finiraient par faire la paix et que tout ça allait cesser un jour. Oui, ça s’est arrêté. Mais pas exactement de la façon dont je l’avais espéré.

Nous n’avons pas passé le quatrième anniversaire de ma petite sœur en famille. Quelques mois auparavant, mes parents avaient signé les papiers du divorce, une nouvelle qui m’avait fort attristé et dont j’avais eu du mal à me remettre. Ayant à peine dix ans, je ne comprenais pas pourquoi ils ne faisaient pas d’efforts pour s’entendre, et je leur reprochais beaucoup de choses. Puis, du jour au lendemain, mon père m’a annoncé qu’on partait tous les deux. Et pas dans un autre état des Etats-Unis, pas au Kansas, ni même au Nebraska. En France. A Reims. Autant vous dire que l’inconnu me faisait incroyablement peur et que j’étais terrifié à l’idée de quitter tout ce que j’avais, en particulier ma famille. Tous mes proches habitaient à Los Angeles, ou en Californie, tout du moins, et en France, je ne connaîtrais absolument personne à part mon père. Mais la décision avait été prise et j’avais dit au revoir à ma mère et à ma petite sœur, qui ne réalisait pas le moins du monde ce qu’il se passait.

Arrivés à Reims, nous avons emménagé dans une petite maison plutôt agréable dans laquelle j’allais vivre avec mon père pour un bon bout de temps. Tous les soirs, je téléphonais à ma mère pour lui demander de ses nouvelles, mais les conversations au téléphone se faisaient de plus en plus rares, surtout qu’elle avait des journées assez chargées et qu’il en était de même pour moi. De tous les jours, nous étions passés à une fois par semaine, et cette distance me faisait souffrir. Même si j’en voulais à mon père, j’essayais de construire à nouveau une relation basée sur le respect avec lui, et les conversations à table étaient souvent tendues, mais je faisais de mon mieux pour ne pas le décevoir. J’étudiais comme il fallait, je faisais du sport, même si je préférais de loin les activités artistiques telles que la musique et le dessin, et je rentrais à des heures raisonnables. Même si je téléphonais à ma mère de temps en temps pour m’assurer qu’elle allait bien, je n’ai plus jamais reparlé à Tiffany. Je voulais à tout prix couper les ponts avec elle alors qu’elle était encore petite, pour éviter que le manque dans mon cœur ne grandisse au fil des années. J’avais de ses nouvelles, mais elle était devenue étrangère pour moi, et je m’entêtais à me dire que c’était mieux comme ça.

Je n’avais que très peu d’amis. En effet, je ne sortais pas énormément et je n’étais pas non plus le plus bavard des mecs, et puis les gens ne semblaient pas trop apprécier les rêveurs, trop occupés avec les propres idées et ambitions. Ca ne me dérangeait pas plus que ça, parce que j’avais quelques personnes sur qui compter lorsque ça n’allait pas, et ils savaient qu’eux aussi pouvaient me demander de l’aide lorsqu’ils en avaient besoin. J’avais appris à parler français et je me débrouillais, même si je gardais toujours un très léger accent américain qui ne s’effacerait sûrement plus jamais.

Puis, un nouvel événement a changé ma vie. Nous nous trouvions dans un bus, mon meilleur ami et moi, et, au moment de sortir, il se dépêcha de traverser la rue juste devant le bus, sans même regarder. Malgré mes avertissements et ma tentative pour le sauver, il se retrouva sous les pneus d’une voiture qui était arrivée à toute vitesse, passant à côté du bus encore immobile. Je me souviendrai toujours du craquement sourd de ses os sous les pneus de cette stupide voiture. Des passants ont accouru et ont tenté de m’aider en appelant des secours et en me demandant si j’allais bien, mais j’étais incapable de bouger. Je restais là, immobile, les yeux rivés sur le corps inerte de mon ancien meilleur ami, tremblant de tout mon corps. J’avais dix-sept ans, et les dernières paroles qu’il avait prononcées étaient « ne laisse pas passer cette chance, saisis-là. »

Et c’est grâce à ces paroles que j'ai eu ma première aventure avec une fille. Il m’avait aidé à lui parler, et je me devais de lui montrer que ça n’avait pas été pour rien en tentant le coup avec elle. C’était peut-être ridicule comme idée, mais je voulais à tout prix faire ça pour lui. Et puis, mine de rien, j’avais des vues sur cette fille depuis des mois, sans être capable de lui adresser la parole ne serait-ce qu’une fois. Et c’est là que j’ai appris ce qu’était l’amour. Nous sommes restés ensemble pendant quelques mois, puis elle m’a quitté pour un macho plus vieux de trois ans. J’étais brisé, mais je m’en remettrais. J’avais déjà vécu bien pire, après tout.

J’ai continué à vivre ma vie de cette façon, plutôt tranquillement, passant beaucoup de temps à la maison pour m’exercer au piano, à la guitare, au dessin, à la peinture et à plusieurs autres activités du genre. Je n’ai plus rien vécu d’étrange depuis ce moment-là, j’étais un ado qui passait à l’âge adulte tout ce qu’il y avait de plus normal, je m’investissais à fond dans mes études et je profitais de la vie, avec ou sans filles. J'ai fini par trouver un boulot d’assistant vétérinaire, mais malheureusement, la clinique a fermé et j'ai perdu mon contrat, ce qui m’obligeait à chercher du travail ailleurs.

C’est ce qui m’a conduit à Etretat. A un peu plus de trois heures de la ville où j’avais passé la plus grande partie de ma vie, j’avais enfin l’occasion de quitter la maison de mon père pour commencer à construire une vie seul, en prenant un nouveau départ. Je ne serais pas trop dépaysé, et habiter non loin de la plage me plaisait bien, comme idée. Je n'ai pas hésité une seule seconde, alors... me voilà !

Bonjour! Je suis Kay et j'ai 16 ans. J'ai connu le forum un beau jour d'été ensoleillé (ou pas, d'ailleurs) et je dois dire que je le trouve à tomber par terre! Je serais présente 7j/7. Je dois dire que j'espère que ce beau gosse m'aidera à retrouver ma motivation, parce que je m'ennuie moi-même à plus Rper comme ça ! Pour finir, le code du règlement est caché dedans..