Sujet: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Sam 14 Juin 2014 - 21:06
Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer
D'un silence radio, d'un océan solaire qui nous porte ensemble et qui nous enferme Zacharie & Jenna
Je n'étais là que depuis quelques mois et déjà je m'étais pris la tête pas mal de fois avec mon cousin. En effet, lors de l'anniversaire de son meilleur ami j'avais cracher mon venin sur une nana qui se tenait là et qui avait des vues sur lui. Bine sur une réplique acide avait suivi et l'affaire s'était stoppée là. Enfin, à choisir j'aurais ptet préféré qu'il choisisse la brune, plutôt qu'il s'adonne à ses parties de jambes en l'aire avec une plantureuse blonde. Bon d'accord, elle était hyper sexy et n'était pas farouche mais quand même ! Je n'appréciais vraiment pas. Mais de toute façon, je n'avais pas mon mot à dire et devais subir la décadence de mon parrain. En surface il allait bien mais dans le fond, je ne suis pas sûre que le brasier était éteint, et à vrai dire je ne voulais pas trop creuser. J'avais vu comment il était rentré quand il eut croisé son ex au hasard d'un couloir des écuries. Non, mais sérieusement, si je tenais cette garce, je lui ferais regretter ce qu'elle faisait subir à Mon Alex. Oui j'insiste sur le Mon, car c'est Ma famille et personne n'a le droit d'y faire offense comme elle l'avait fait. Le jeune homme avait tout fait pour elle, s'était rangé et elle tout ce qu'elle avait trouvé de mieux à faire c'est lui arraché le cœur, le brûler, le carboniser pour ensuite le piétiner et l'éparpiller aux quatre vents.
Bref, j'étais là et pour autant que je me souvienne, je ne m'étais fais aucun ami, enfin j'avais des connaissances, mais rien comme j'avais pu avoir sur Paris, et ça me manquait terriblement ! Je n'avais presque aucune vie sociale. Les cours, l'équitation, les devoirs, dormir. Je ne me reconnaissais plus. Ou était la jeune fille qui sortait tous les soirs, qui n'en avait rien à faire de l'école ? Non, non ça n'allait plus cette situation. Et puis, celle que j'étais devenue n'était pas moi, tôt ou tard ça referait surface et la petite fille parfaite volerait en éclat. D'ailleurs, pourquoi ça ne serait pas aujourd'hui ? J'avais cours et alors ? Nous étions en fin d'année à ce que je sache, et puis même s'ils appelaient Alex', ce dernier aura bien d'autre chat à fouetter. Ou peu importe. C'est donc tout naturellement qu'à la fin du cours de philo, que je quittai le lycée. Je pris, cependant, bien garde de ne pas me faire remarquer en arrivant à l'académie. Ce que j'espérais surtout c'est que mon cher et tendre cousin ne soit pas en train de batifoler dans l'appartement quand j'arriverais. Je me voyais mal le surprendre dans une position douteuse. C'est vrai que ces temps-ci Monsieur se prenait du bon temps avec une superbe blonde et à en croire les marques que je voyais sur son corps quand il était torse nu, ils ne devaient pas que jouer au scrabble. Heureusement pour moi, il n'y avait personne, je me faufilai donc dans ma chambre et pris quelques affaires.
Dehors, il faisait chaud, lourd, rien que de faire le trajet entre le lycée et l'académie tout à l'heure, je transpirais, alors je décidai d'aller à la piscine. Au moins dans l'eau on souffrait moins de la chaleur et qui plus est c'était parfait pour faire des rencontres. Draguer, se mettre en valeur. Jouer au chat et à la souris avec un jeune homme qui nous avait taper dans l'oeil. Voilà le programme. J'eus un petit sourire satisfait quand l'entrée fut payée. Je me mettais déjà en chasse. Une fois la case vestiaire passée, je me dirigeai vers les douches. C'était le premier endroit avant de pénétrer dans la piscine où l'on pouvait apercevoir le potentiel de l'endroit. Aujourd'hui comme je l'imaginais, c'était parfait, il y avait du monde mais ce n'était pas non plus la cohue. Et ça me rassurait un peu, non mais très peu pour moi l'idée de jouer les sardines dans une piscine. Je laissai donc mes affaires à l'entrée des douches communes puis me glissai sous l'une d'elle. Mes yeux balayèrent alors les personnes qui se trouvaient déjà présentes. Une femme assez jolie, brune, bien foutue, avec sa petite fille de cinq – six ans. Un homme plus âgé, une quarantaine d'années, encore pas mal conservé, charmeur, il reluquait déjà la petite brune. Je souris amusée, puis mon regard se décala sur la gauche pour tomber sur un blondinet au visage d'ange. Une vingtaine d'années à tout cassé, juste ce qu'il fallait de muscle. Mignon quoi. Je souris de plus belle quand nos yeux se croisèrent, mais ne voulant pas trop être insistante et ayant fini de me mouiller, je rompis le contact, pour ensuite me chercher une place dehors.
J'avais le choix entre poser ma serviette sur l'herbe ou sur un petit transat. Je pris la chaise longue, et une fois installée, je recherchai des yeux le jeune homme que j'avais vu précédemment. Mais, ne le trouvai. Dommage. Il devait sûrement être à l'intérieur. Je soupirai déçue, haussant les épaules en signe de contrariété, puis me glissai dans l'eau. Elle était fraîche, je frissonnai, mais continuai d'avancer dans la piscine. Je me mouillai, insistant bien derrière la nuque, les bras, pénétrant dans l'étendue avec précaution. Bah oui, je ne voulais pas risquer l'hydrocution. Quand je fus rentrée à mi-ventre et mon corps habitué à la température, je me glissai complètement sous l'eau, relevant ensuite mes cheveux comme dans les pubs. Ma chevelure fit un arc de cercle parfait autour de ma tête avant de se coller contre ma nuque et mes épaules. C'est vrai que les nanas dans les pubs paraissaient plus sexy quand elles le faisaient. Mais bon, je n'étais quand même pas à jeter, alors je continuai de nager sans plus faire attention au monde extérieur. J'avais perdu de vue ma potentielle proie, je profitai donc juste de l'instant, mes membres de délassant dans la fraîcheur aquatique, avant de trouver une autre victime éventuelle.
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Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Dim 15 Juin 2014 - 21:45
« Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer »
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Une bonne journée, en toute logique. Déjà, du soleil. Pas mal pour ma journée de congé hebdomadaire ! Surtout qu'il faisait bon, j'avais l'impression d'être revenu à mon Sud natal le temps d'une journée. Et ça, c'était juste très bon. J'avais donc projeté de prendre la journée pour m'occuper de moi : coup de téléphone à papa-maman, à Diane - mon aînée, celle avec je m'entends bien - et puis ça m'avait déjà mangé ma matinée - en me levant à dix heures aussi... Bref, la journée avait démarré dans le calme et la décontraction, et là j'avais un jean usé et près du corps et un simple tee-shirt gris avec « Believe in yourself » en rouge, écrit avec de belles courbes. J'étais vautré dans le canapé, les deux pieds sur la table basse du salon, en train de zapper nonchalamment à la télé en attendant de me faire livrer chinois pour le repas du midi - pris sans le petit déjeuner préalable. Une journée à m'occuper de moi j'vous dis ! J'étais donc en mode paraissage avec un sauté de bœuf et de légumes dans les nouilles chinoises avec une sauce épicée. Après c'était clafoutis aux Litchis et beignets de banane. Très peu calorique et excellent pour la ligne ! Hm... Bon, je pouvais me permettre, moi, gaulé comme une crevette que j'étais. Un peu de gras ne serait pas forcément superflu, et puis il n'y avait pas de mal à se faire du bien, hein. J'étais un grand adepte de la cuisine étrangère, et même quand ça vous arrachait la tronche. J'avais la chance d'avoir un palet qui supportait les épices, parce que je peux vous promettre qu'il y a des saveurs qu'on ne retrouve pas sans épices et dont il était dommage de se priver, réellement. Bref, pour le midi, j'étais occupé d'engraisser dans mon salon, devant la télé, avec mon plat livré, la porte-fenêtre du balcon ouverte pour laisser entrer un peu de frais. Il avait tendance à faire étouffant. Même pour moi.
Je commençais à avoir réellement chaud lorsque l'idée d'aller à la piscine me traversa la tête. Il y aurait peut-être un peu de monde mais, ma foi, nous étions une après-midi de semaine en période scolaire, alors il y avait franchement pire comme créneau horaire. Je me décidai donc à passer par la case baignade cette après-midi, ce qui me permettrait aussi de bronzer un peu, j'en avais besoin. Bon, de toute façon je ne serait jamais mate, mais si je pouvais être moins blanc, ma foi, ça serait vraiment bien. Mais avant ça, j'eus un soupir en voyant un peu l'état de ma garçonnière. C'était le bazar total, pour le coup. Des fringues qui traînaient, des photos éparpillées sur la table basse, mon livre du moment ouvert et abandonné sur le divan... Zéro de rangement ! Heureusement quand même que ma vaisselle était à jours sinon c'était opération pendaison. Les vestiges de mon repas atterrirent donc dans la poubelle et je pris le temps de ramasser le linge qui traînait pour le mettre dans le panier - la machine on repassera plus tard - avant de coincer un marque-page dans mon livre - une photo des années lycée de Benjamin et moi, prise au hasard dans celle qui traînaient sur la table - pour le refermer et le poser contre le montant du divan. C'était un peu plus rangé, déjà. Les photos en vrac, ça ne me dérangeait pas spécialement.
Bon bah après cette crise de la motivation de l'ordre... Je préparais mes affaires pour aller à la piscine. Maillot de bain, serviette, gel douche, papiers, monnaie. Nickel parfait, le tout dans un sac de sport noir dont je passai la bandoulière sur mon épaule avant d'attraper mes clés de studio et de voiture. Verrouillage du studio, démarrage de la voiture, piscine. Bien ! Et facile en plus. J'étais de top humeur en prime. Je payais donc mon entrée avec un sourire avant d'aller me changer dans les cabines. Bon, je préférais quand même ma tenue de ville à mon maillot de bain, mais on faisait avec, hein. Il était noir, tout simple, mais c'était crevette blanche mode action un peu, voyez-vous. Mais tant pis. Je me dirigeais donc vers la zone de douche, parce que c'était un peu obligatoire. Il y avait un peu de monde, mais ce n'était pas la fin du monde non plus. Pour le coup j'évitais de mouiller mes cheveux tout de suite, ne sachant pas si je commencerais par le bain de soleil ou le bain tout court. ça dépendrait, je pense. Bref, je ne cherchais pas vraiment de midi à quatorze heures et mon regard glissait sur les personnes autour de moi, jusqu'à accrocher sur celui d'une jolie et jeune demoiselle, dont le sourire s'agrandit lorsqu'elle croisa mon regard. Le mien devint un peu charmeur et, lorsque ses yeux quittèrent les miens, je la regardais sortir. Mouais, vraiment mignonne la miss...
Je pris ma serviette que j'avais laissée dans un coin - avec mon portable caché dedans - avant de sortir. Bon, où est-ce que j'allais m'établir pour prendre le soleil, moi..? Ah, là. De la pelouse, pas de mioches, pas de parasols, pas de boue, pas de sable, pas de déchets, enfin... Rien pour m'emmerder, et puis du soleil et pas de raison qu'on me fasse de l'ombre. Pas trop loin de l'eau aussi, histoire que je surveille ce qui était à moi. Bien. Parfait. Maintenant... L'eau ou le soleil ? Hm... Dilemme ! Surtout que pour lézarder au soleil je pouvais être une vraie gonzesse ! Mais après l'eau me paraîtrait encore plus froide aussi, histoire d'avoir pris chaud avec l'astre et de prendre froid avec la flotte... Donc piscine ? Mouais, c'était pas mal comme option. Donc à l'eau ! J'entrai donc en prenant relativement mon temps, enfin, sans sauter d'un seul coup, mais sans prendre de gants non plus, c'était débile et inutile. L'hydrocution, quand même, ça serait un peu fort, là. Une fois avec de l'eau au dessus de la taille, soit déjà un bon fond parce que je faisais mon mètre quatre-vingt passé de grande asperge, je me baissais pour nager, sur quelques mouvements, pour arriver plus vite vers le bout de la piscine, où il y avait deux mètres de fond mais relativement peu de monde, donc c'était un peu l'endroit idéal pour faire trempette en prenant un peu le soleil sur ma bouille d'amour. Je m'accoudais donc au rebord du bassin, rejetant en arrière d'un mouvement de main mes cheveux mouillés - qui est-ce qui allait onduler comme que c'est pas permis ? - avant de regarder autour de moi. Il y avait un peu de monde, de tout âge, des familles, des jeunes en groupe, des célibataires, mais c'était relativement encore assez calme. Le début de la saison, quoi. Mon regard passa de nouveau sur la fille des douches, et mon sourire s'étira légèrement en coin. Ce n'était pas méchant, ça avait un soupçon de charme, rien de provocant ni d'inquiétant. En somme ? Mon sourire habituel en un poil plus sexy. Finalement, mon sourire étira de nouveau les deux coins de mes lèvres de la même façon et je montai un peu le menton, les yeux clos, pour prendre le soleil. Là. C'était bon, ça.
Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Dim 15 Juin 2014 - 22:49
Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer
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Une journée de farniente, enfin après midi c'était tout ce qu'il me fallait. J'avais donc décidé d'aller à la piscine, en oubliant volontairement mon téléphone à l'appartement. Oui, je ne voulais pas que mon cher cousin me gâche mon après-midi en m'appelant pour me demander où j'étais au lieu d'être en cours. Maline la petite, non ? Satisfaite de ma supercherie, je me rendis à la piscine, bien déterminée à trouver un petit mec ou nana -je n'avais pas encore choisi de camp- pour passer du bon temps. Cela vous choque qu'une gamine de seize ans, parle ainsi ? Non, mais vous devriez savoir que Paris, les ruelles surtout, font évoluer beaucoup plus vite que les autres villes, alors oui j'avais déjà expérimenté certaines choses. Il est vrai que ce serait mieux pour la paix dans le studio que je n'en pipe mot au parrain. Bref, je payai mon entrée et déjà, je me mettais en chasse. Sensuellement, dans la douceur et la finesse. Je savais faire aussi, et puis, il fallait dire que je faisais un peu plus vieille que mon âge, donc c'était tout bénef'. Dans les douches, je remarquai, alors, le beau blond, ou peut-être blanc, parce qu'il y avait un contraste très marqué entre son slip de bain et le reste de son corps. Enfin, tout ceci n'enlevait rien à son charisme. Un petit jeu de regard s'en suivit, et tel un félin je quittai l'espace obligatoire. Pas de petit regard en arrière, non ne pas lui montrer l'intérêt que je lui avais porté. J'aurais peut-être la chance de faire mieux un peu plus tard.
Je laissai donc le jeune homme derrière moi, espérant le recroiser, puis je m'installai près de la piscine. La serviette étalée, la crème solaire mise, les lunettes de soleil sur le nez, je me glissai dans l'eau. C'est vrai que l'écart de température se faisait sentir, mais la douceur de l'eau était agréable. Je fis quelques longueurs de piscine sans vraiment faire attention autour de moi, jusqu'à ce que mes yeux soient attiré de nouveau par le blondinet. Tiens, son sourire était là aussi, avec un petit quelque chose en plus. Cette fois ci, c'est lui qui rompis le contact en relevant la tête vers le ciel afin de profiter du soleil. Je m'arrêtai de nager, pour aller à sa rencontre, mais perdis pied. Ah oui, je n'avais pas calculé que le fond de la piscine était plus profond qu'au début. Je bus donc la tasse et me mit à tousser. Super l'approche Jenna ! Tu me la referas celle là, niveau sensualité c'est le top ! Je battais des pieds pour ne pas me noyer et reboire la tasse. J'arrivai à rejoindre le bord de la piscine tant bien que mal, toujours en toussant. Non, mais personne ne viendrait me donner son aide, pff je pouvais bien mourir, ils me laisseraient tous crever. Alala, sont pas possibles ces gens.
En même temps, je m'en voulais aussi, pourquoi je n'avais pas réfléchis un peu ? La c'est sûr, j'étais grillée ! Je me maudissais intérieurement tout en essayant de reprendre une respiration normale. Entre deux quintes de toux, je soupirai, puis secouai la tête mécontente. Je devais être toute rouge à force de rejeter l'eau qui était rentrée par mégarde dans mes poumons, je ne vous dis même pas la tronche de warrior que je devais avoir. Bon, tout d'abord, se calmer, ensuite remettre ses cheveux en ordre, puis tenter une nouvelle approche, tout en mettant en place mon plan, je remarquai une ombre près de moi. Je me tournai alors avec un large sourire, croyant voir mon bel inconnu, mais non c'était juste l'homme des douches. Celui qui draguait tout ce qui bougeait, du coup mon sourire s'effaça d'un coup alors qu'il me demandait si ça allait. Je lui répondis que oui, c'est alors qu'il me prit par la taille tout en me susurrant :
Vous savez, il ne faudrait pas que vous restiez seule dans la piscine, après un choc comme celui-ci. Venez prendre un verre avec moi...
Je lui rétorquai alors du tac au tac
Je ne suis pas seule, mon copain est juste là, voulant montrer le jeune homme de tout à l'heure, j'indiquai, le bord de la piscine, mais manque de bol, le beau blond avait disparu. Je jurai dans ma barbe avant de continuer. Enfin, il était là, il a du partir nous chercher des boissons, donc laisser moi tranquille ! J'avais dis cette phrase avec aplomb, sûre de moi comme d'habitude. Non mais oh ! Je n'étais pas une Leroy pour rien.
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Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Lun 16 Juin 2014 - 20:05
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Il faisait bon comme tout, vraiment, c'était agréable, et mon idée piscine avait quelque chose de parfait par un temps pareil. Dans mon sud natal, on serait descendu à la rivière qui coulait à travers le village, sur la plage de galets derrière le camping, là où les vacanciers ne seraient pas encore arrivés, à part quelques curistes venues profiter des thermes, mais eux n'étaient pas du genre à aller à la rivière, ils préféraient les structures fermées. C'était vrai que le barrage pouvait être dangereux en cas de lâchers, mais, ma foi... On savait tous quand il risquait d'y avoir un lâcher d'eau et dans ce cas-là on ne s'y risquait pas. Tous les ans il y avait des imprudents qui se blessaient, un peu moins souvent des noyés, mais il y en avait, je le savais bien. J'avais suffisamment vécu en Provence pour le savoir. Ici, c'était la mer ou la piscine, et j'étais moins plage, quand même. Le sable n'était pas trop mon copain, et puis voilà, si c'était pour croiser les touristes, les vrais, ça n'était même pas la peine. Je n'avais jamais tant aimé les touristes, qui se permettent un tas de choses et nous laissent une vague de merdier derrière eux. Ce n'était pas mon genre du tout, et je n'étais pas ce touriste-là.
Bref, à la piscine il y avait déjà cette petite jeunette pas mal. Sinon c'était des couples, des gamins de quatorze ans ou la quarantaine passée, alors en même temps je n'avais pas trop d'autres personnes sur lesquelles me focaliser, quoi qu'il en soit. Mais j'étais au fond du bassin, bien tranquille avec pas trop de monde autour de moi - je n'avais plus pieds, ça limitait le monde, pas mal de personnes n'aimaient pas rester où il y avait trop de fond pour elles - occupé de profiter de la tiédeur de l'eau qui rafraîchissait ma peau pâle pas encore tannée par le soleil - qui serait de toute façon moins fort ici que là où j'étais né. J'avais de nouveau croisé le regard de la jeune fille des douches, avec un léger sourire de chat, avant de tendre mon visage fin vers l'astre de jour. J'étais vraiment bien, là, c'était super agréable, pour le coup. Il n'y avait pas trop de bruit dans l'eau autour de moi, juste un peu reposant comme situation.
Et puis paf, bruit de gerbes d'eau et quinte de toux, ce qui fit tout de suite moins de calme et c'est avec étonnement que je regardais autour de moi pour voir la miss des douches occupée de crachoter de l'eau et de patauger pour rester tant bien que mal à la surface. Qu'est-ce qu'elle avait fichu ? Mon regard clair devint un brin perçant et j'attendis de voir si ça allait - non mais parce que si jamais elle donnait l'air de faire un malaise je n'allais pas la laisser au milieu de l'eau non plus - avant de retourner nager sur une demie longueur, histoire d'étouffer mon rire avant qu'il ne franchisse mes lèvres. Non mais à par son orgueil qui avait du en prendre un coup et ses poumons qui risquaient de brûler un peu - et ce n'était pas mortel -, elle semblait aller assez bien, alors je préférais en rire qu'en pleurer. Si elle n'avait pas été en forme je ne l'aurais pas fait. Mais voilà, j'étais un peu moqueur de nature, et là en prime j'étais de très bonne humeur alors... Bref. Je retournais où j'avais pieds, à vrai dire, parce qu'un truc venait d'attirer mon attention. La demoiselle n'était pas très loin de moi, à peines quelques ridicules petits mètres, et elle était avec un quadragénaire.
J'entendais ce qu'ils disaient, et rien que la technique d'approche de l'homme me faisait me hérisser le poil. Il n'avait pas honte ? Elle avait quoi, dix-huit ans à tout casser ? Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'elle était toute jeune. Et lui, il était très lourd, et limite inquiétant quand même, surtout en sachant que tout à l'heure il draguait la maman célibataire pas si célibataire que ça, donc moi à la place de la gamine je n'apprécierais pas. Et en effet, elle n'appréciait pas, puisqu'elle se défendit en disant qu'elle n'était pas seule, qu'il y avait son copain... Où j'étais juste avant. Ah bah content de l'apprendre. Je secouais la tête avec un sourire en coin, pesant le pour et le contre d'aller la sortir de cette mauvaise passe. Si j'y allais, je ne savais pas trop ce qui pourrait se passer, c'était dur de se faire une idée. Mais si je n'y allais pas... Je n'aurais pas la conscience tranquille de la laisser. Donc à la limite je préférais tranquilliser ma petite conscience d'angelot et de modèle de perfection masculine en avançant jusque là où ils étaient. Et oui, moi j'avais pieds ! Un mètre quatre-vingt-trois, il en faut du fond pour me noyer ! Et là, attention Zac' est dans la place. Je posais ma main sur l'épaule de l'homme pour le tirer légèrement en arrière, visiblement pas très content, mais pas non plus du genre complètement fou furieux.
« Eh oh, faut pas vous gêner vous ! »
Je n'étais pas du genre très avenant du tout avec le mec, sans être du genre prêt à lui sauter à la gorge. Un peu du genre chasse gardée si vous préférez.
« Vos mains, loin d'elle, c'est clair ? »
Et ouais, et pour lier le geste à la parole, je passais à côté de la miss en poussant les mains de l'homme pour passer le miennes autour de sa taille. Je suis censé être son copain alors je fais en sorte d'être crédible. Je me penchais finalement à l'oreille de la miss avec un sourire.
« Tu viens ? »
Je l'entraînais un peu plus loin à travers les gens, d'abord en la tenant par la taille puis juste par la main, histoire de ne pas lui donner envie de me fausser compagnie, sinon crédibilité dans l'action zéro. Un fois qu'on fut un peu plus loin de l'homme, et surtout hors de portée de voix, je laissais un rire m'échapper. Non mais alors celle-là...
« Toi tu manques pas d'aplomb comme fille ! Je te paye un verre et tu m'expliques ce qui t'es passé par la tête ? »
Je m'étais tourné vers elle, mon sourire aux lèvres, mon regard pétillant, tout en lui lâchant la main. Elle avait au moins réussi à me faire rire là, non mais c'était vrai qu'elle avait eu du culot avec son « Mon copain est là » ! On ne me l'avait encore jamais fait, mais à la limite ce n'était pas moi que ça dérangeait parce que je le prenais bien pour le coup, et à la limite je comprenais parfaitement qu'elle ait voulu se débarrasser d'un pot de glu un peu pervers sur les bords. Et donc Zac' à la rescousse, mais Zac' voudrait quand même une explication.
Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Lun 16 Juin 2014 - 22:26
Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer
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Je profitais de mon après-midi dans l'eau de la piscine, j'étais zen. Une nage tranquille, le soleil, les oiseaux que l'on entendait gazouiller non loinde là. C'était parfait. Je me pris à penser qu'Alex serait fou de rage s'il l'apprenait, d'ailleurs je m'attendais à une engueulade maison en rentrant le soir, mais bon j'avais l'habitude. Eh ! Vous croyiez quoi ? Que tout était rose à Leroycity ? Non pas vraiment, nous avions tous deux des caractères biens trempés et malgré le fait qu'on se vouait un amour inconditionnel bah il arrivait que ça clash. D'ailleurs à l'anniversaire de Florent, ça avait failli virer au cauchemar quand le cousin m'avait confisqué mes clopes, puis incité à aller parler à sa conquête du soir. Mais, j'y repense, elle n'avait jamais terminé dans son lit, enfin peut-être qu'Alex avait fini dans le sien, mais à vrai dire je n'avais pas eu d'écho, c'était bizarre comme histoire. Pourtant, je n'étais pas folle, ils jouaient bien ensemble ce soir là. Je devrais creuser à l'occasion pour avoir des éclaircissements. Tout en divaguant par pensée, je captai l'attention du bel inconnu des douches. Je lui souris, puis quand son regard me quitta, j'arrêtai de nager pour le rejoindre en marchant.
C'est à ce moment là, que je bus la tasse, en effet, n'ayant pas réfléchis je me retrouvai la tête sous l'eau en pleine respiration. La réaction fut immédiate, quinte de toux et tout le tralala. Je vous dis même pas la honte. Ma fierté en avait pris un sacré coup. Je rejoignis donc la rive, en sautillant et en toussant. Quand je fus près de celle-ci, je posai mes avants bras sur le bord de la piscine, la tête basse, les yeux fermés, je reprenais peu à peu contenance. Quand l'orage fut passer et que j'eus fini de m'insulter intérieurement, je soupirai et avisai une silhouette près de moi. Espérant voir le jeune homme de tout à l'heure, je posai mon regard sur la personne avec un immense sourire. Ce dernier s'effaça bien vite quand je vis un quarantenaire, aux attitudes douteuse. Déjà sous les douches il draguait une jeune femme et là je sentais bien que si je ne trouvais pas vite une solution, j'allais me le coltiner l'après midi.
C'est alors qu'il me prit par la taille en me glissant une phrase qui me fit frissonner d'horreur. Non, mais pour qu'il se prenait ce type. J'aurais pu être sa fille, il ne le remarquait pas ? Mon cerveau prit de court sorti la première chose qui passait par là, et le beau blond fut donc proclamé petit ami du jour. Sauf qu'il n'était plus là. Je fus alors prise de panique, mais n'en montrait rien. Préférant me retrancher dans un mensonge plutôt que de m'avouer vaincue. Je toisai l'homme derrière mes lunettes avant d'entendre une voix par dessus mon épaule. Le psychopathe fut alors tiré vers l'arrière par mon sauveur et pseudo petit ami. Je le remerciai par pensée de toute mes forces d'avoir bien voulu jouer le jeu et de m'avoir débarrasser de ce lourdaud. Quand ses mains se glissèrent autour de ma taille, je souris de plus belle, c'était vraiment la classe là. Il me demanda ensuite de le suivre, j'acquiesçai d'un petit mouvement de tête, agrémenté d'un sourire, histoire que ça fasse vrai, puis je le suivis dans la foule. Je me retenais de rire, c'était vraiment une bonne après-midi ça ! Bon j'aurais des comptes à rendre au jeune homme, mais au final c'était moins pire que de se retrouver avec un porc sur les basques. Au départ, le jeune homme continua de me tenir par la taille, puis une fois que nous fûmes un peu plus loin, il me retint par la main. Non, mais il pouvait tout aussi bien me lâcher, je n'allais pas m'enfuir. J'assumais.
Enfin, il retira sa main de la mienne et se mit à rire. Je l'observai, interloquée, oui bon en y pensant, c'est vrai que la situation était comique. Je souris alors avec mon plus beau sourire. Je relevai mes lunettes de soleil, pour faire vraiment face au blond, puis l'écoutai me demander des explications. J'étouffai un rire avant de répondre à la proposition de l'inconnu
D'accord pour le verre, je dois dire mon cœur ou ça ira ?
Nouveau petit rire avant de le suivre au café de la piscine. Je nous trouvai une table et avant que le serveur n'arrive, je décidai d'éclairer les lanternes de mon sauveur.
En fait, je n'ai pas vraiment réfléchis quand j'ai balancé cette bêtise, mais j'ai remarqué en arrivant que tu étais venu seul, donc si tu es en couple ta copine ou ton copain, n'est pas présent donc aucune chance de voir un ou une petite amie furieuse arriver. En plus, à part toi il y avait bien un vieilllard un peu plus loin, mais bon le mec ne m'aurait jamais crue, et la nana bah je la voyais mal me venir en aide. Quant aux gamins de treize- quatorze ans, ils n'auraient pas pu faire grand chose non plus. Non, vraiment, tu étais le seul qui pouvait me tirer d'affaire.
Un petit sourire timide comme je savais faire, la petite bouille désolée qui allait bien et le tour était joué. Je rajoutai après quelques instants de silence
Au fait, moi c'est Jenna. Je me relevai, ensuite de ma chaise, puis, fit face au jeune homme avant de me pencher vers lui et de déposer un petit bisou sur sa joue, un murmure s'en suivit Merci pour tout.
Dernière édition par Nina E. Chevalier le Mer 18 Juin 2014 - 21:41, édité 1 fois
Alexandre L. Leroy Admin Bloody; La plus méchante (a)
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Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Mar 17 Juin 2014 - 20:01
« Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer »
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Un vrai petit ange, voilà ce que j'étais, quand je le voulais. Mais que quand je le voulais vraiment parce qu'il était assez vrai que j'avais tendance à être plus un bon chieur qu'un ange, mais ma foi... Les conneries forgent la jeunesse, et il faut que jeunesse se fasse... Donc il faut que les conneries se fassent. Enfin, ma vie ne se résumait pas à des conneries, il fallait ajouter mes années scolaires où j'avais été la hantise des professeurs avec ma face trublion et ma face premier de classe. Je menais mes petits coups foireux d'une main de maître en restant très bon en classe. Bavard, dissipé, souvent occupé de faire rire mes camarades, désinvolte... Une vraie plaie scolaire, surtout que j'étais super frustrant pour mes professeurs : j'avais toujours l'air d'avoir la tête ailleurs, de ne pas les écouter, mais au final je savais toujours reprendre derrière eux et j'avais eu des moyennes plus qu'acceptables. J'étais kiné et toujours pas beaucoup plus sage. Un vrai jeune con quand même, et je le vivais super bien. Et il fallait aussi ajouter à mes conneries mes nombreuses conquêtes et relations plutôt courtes, plus mes écartades en relations plus longues... Une jeunesse tumultueuse et loin d'être finie.
Mais même si je pouvais être con comme un panier sans faire trop d'efforts, des fois j'arrivais à être adorable, serviable et gentleman, et sans me faire prier, parce que j'avais bon fond, même s'il fallait un peu gratter la couche de connerie qui recouvrait parfois mes qualités. M'enfin, j'étais tout sauf méchant depuis tout gamin, je ne voyais pas trop de raisons que ça change. C'est un peu ce fond de terrible gentillesse qui me poussa finalement à venir en aide à la demoiselle, et puis aussi le fait que son aplomb m'avait sincèrement amusé, sans même omettre que sinon dieu sait ce qui lui serait arrivé. J'avais donc été jouer le mec jaloux - et encore, heureusement que ce n'était pas vrai, parce qu'en réalité j'étais terriblement jaloux - et j'avais tiré le quadragénaire en arrière avec un soupçon d'autorité. Jeune crevette ne se laisse pas marcher sur les pieds. Et la demoiselle non plus d'ailleurs, parce qu'elle restait vraiment sûre d'elle dans ses propos, alors que n'importe qui lui aurait volontiers collé une crampe phénoménale. Pas moi, et heureusement pour elle.
Bon, ce petit numéro de comédie française marcha plutôt bien, visiblement. L'homme paraissait surpris, mais pas du tout honteux d'avoir tenté le coup. Je trouvais ça vraiment odieux, comme attitude. Et puis il n'avait pas lâché de bonne fois, le bougre... C'était donc impossible que je retourne vaquer à mes occupations sans embarquer la miss, et je lui demandais donc plus ou moins de m'accompagner. Pour faire bonne mesure, elle accepta avec un sourire, et un autre sourire doux et tendre étira mes lèvres. Nota bene : me reconvertir comme acteur le jour où kiné ça ne me plaît plus, ou le jour où je veux toucher plus. Bref, j'entraînais la miss derrière moi, en la lâchant progressivement ; d'abord je ne retenais que sa main, comme si j'avais peur qu'on la tire en arrière, puis je la laissais libre, bref, le mec qui veut juste garder sa copine près de lui mais qui a confiance, quoi. J'attendis d'être hors de portée de voix avant de rire et de remarquer quand même le toupet qu'avait la demoiselle, tout en l'invitant à boire un verre avec moi, parce que je méritais quelques explications quand même, non ?
J'eus le droit à un sourire en réponse de la part de la demoiselle et lorsqu'elle ôta ses lunettes de soleil, je plongeai mes yeux bleus dans les siens. J'avais un regard bourré de franchise, et un petit quelque chose qui invitait à la confiance. J'avais une bonne bouille quoi. La miss sembla se retenir de rire avant d'accepter de venir boire un verre avec moi, enfin bon en même temps on restait en plein milieu d'un lieu public alors ça n'était pas vraiment flippant comme idée, normalement. Je laissais m'échapper un nouveau rire avant d'avoir un tout petit sourire en coin juste craquant.
« Hm, nan. C'est pas nécessaire ça. »
Tout de suite l'affiche de la bonne humeur. Non mais moi j'étais genre toujours en forme et prêt à rire, alors autant le montrer, surtout aujourd'hui que le soleil avait un effet bénéfique sur ma petite vie. Je me dirigeais donc vers le café avec mes longues foulées plutôt lentes et souples. J'avais vraiment une démarche qui allait bien avec ma silhouette de grande asperge, tout en élasticité et en nonchalance. Je finis par m'installer en face d'elle à la table du café qu'elle avait choisi, posant avec ce petit quelque chose d'anodin mon coude sur la table et mon menton sur mon poing délicatement fermé. C'était toute une aura de calme et de détente qui s'auréolait autour de moi avec cette position un peu désinvolte, mon regard pétillant de malice et mon sourire un peu vague sur les lèvres. Avant que je n'ai le temps d'ajouter quoi que ce soit, la demoiselle se mit à son explication, et je l'écoutais attentivement. Je ne pus m'empêcher de rire au moment de la mention de mon célibat, parce que le copain ou la copine, je ne sais pas trop, mais ça avait tendance à me tuer, même si je me retenais d'éclater carrément de rire. Je la laissais donc finir après avoir étouffé mon rire - en rien moqueur pour le coup - avant de lui répondre sur un ton tranquille.
« Il n'y a personne à rendre jaloux, pour le coup. »
Petit rire léger, petite part de mystère.
« Ravi d'avoir pu faire ma bonne action du jour ! Mais rien que pour la tête du mec, c'était un plaisir. Juste, un conseil pour toi : évite ce genre d'excuse, si jamais j'avais eu des idées pire que ce mec derrière la tête... »
Ce fut un léger ricanement grave et étouffé qui m'échappa tandis que je balayais l'idée d'un revers de main. Je laissais le silence retomber, et finalement la petite miss se présenta, sous le nom de Jenna. Mignon, pas trop courant, mais pas rare ou choquant. Et bien plus passe-partout que mon petit prénom à rallonge. Puis elle se leva, et je la regardais avec intrigue, jusqu'à ce qu'elle pose un baiser sur ma joue et j'eus un sourire en coin avec ce petit murmure qu'elle laissait échapper. J'attendis qu'elle se rasseye avant de planter mon regard perçant de franchise dans le sien, avec confiance et calme.
« Moi c'est Zacharie. Enfin, Zac' quoi. »
Petite moue craquante, une seconde.
« De rien, j'aurais eu du mal à me regarder en face si je t'avais laissé. »
Et ça aurait été dommage quand même. Un peu d'orgueil et de narcissisme, j'en conviens bien volontiers. C'était un soupçon de famille. La serveuse arriva pour prendre commande et je l'observais de haut en bas, du coin de l'œil avant de me redresser. Pour moi ça serait thé glacé, ça passait top en cette saison, avec un temps pareil. Je laissais la demoiselle commander à son tour, puis la serveuse repartit et j'eus un regard vers la piscine, pour voir qu'on était plus ou moins épiés par l'homme de tout à l'heure. Je passais une main dans mes cheveux rebelles pour repousser les mèches sèches qui m'ondulaient dans les yeux vers l'arrière avant de regarder Jenna.
« Il lâche pas l'affaire... Donne-moi ta main. »
J'avais un sourire de chat en lui tendant ma main ouverte, mes doigts fins dépliés vers elle, la paume vers le ciel. Je pris ses doigts entre les miens, avec douceur, et un petit quelque chose de joueur.
« Je pense que si tu veux éviter ce mec, tu vas devoir rester un peu avec moi... Flûte. » Je lui adressais un clin d'œil. « Je ne risque pas de rendre quelqu'un jaloux, dis-moi ? » Intérêt sincère, sinon ça pourrait éventuellement chauffer pour mon matricule si jamais elle avait quelqu'un. Très peu pour moi. « T'as pas de chance, je suis curieux de nature... T'es d'ici ou tu fais partie de la première vague de touristes ? »
Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Mer 18 Juin 2014 - 12:13
Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer
D'un silence radio, d'un océan solaire qui nous porte ensemble et qui nous enferme Zacharie & Jenna
Notre numéro de couple avait l'air de plutôt bien marcher sur l'homme qui avait tenté de m'emmener avec lui. Je ne savais vraiment pas ce qui lui était passé par la tête. Pourquoi avait-il fallut que ça tombe sur moi, j'avais remarqué de jolies filles dans les autres bassins, alors pourquoi avait-il jeté son dévolu sur moi ? Parce qu'il m'avait vu dans les douches, l'eau ruisselant sur mon corps lui avait peut-être donné des idées. Enfin quoiqu'il en soit, ce n'était pas du tout mon genre. C'était vraiment le style vieux beau encore sûr de plaire à toutes les nanas à qui il faisait un sourire. Sauf que, les années avaient passés et que malheureusement, même s'il était encore bien conservé et faisait attention à lui, il devait se contenter de nanas de son âge. Du coup, quand il me prit par la taille pour m'emmener plus loin, mes muscles se tendirent et je sortis la première chose qui me passait par la tête. Heureusement pour moi, le jeune homme que j'avais désigné voulu bien me sauver la mise. D'ailleurs, je lui revaudrai ça un jour. Je savourais presque le fait que mon sauveur passe les mains autour de ma taille en faisant croire à l'autre type que j'étais une chasse gardée, j'aimais sentir que l'on me protégeait, même si la pour le coup ce n'était que du flanc. Je suivis bien volontiers le blondinet quand il m'intima l'ordre de le suivre, puis je me mis enfin à réfléchir.
C'est vrai, je venais de jouer un coup de poker, le jeune homme que j'accompagnais était peut-être pire que l'homme des douches. Sous ses airs angéliques, il pouvait se révéler être un parfait psychopathe que je suivais avec enthousiasme. Pourtant, je n'arrivais pas à avoir peur, pas la moindre appréhension, je lui emboîtai le pas comme imprégnée réellement par le rôle qui m'incombait. Quand nous fûmes un peu plus loin, il me lâcha et nous nous mîmes tous deux à rire après quelques instants. Mon sourire n'était pas près de s'en aller de sitôt. Un beau jeune homme venait de me sauver la mise et en prime, il m'invitait à boire un verre. La classe internationale là ! Je nous trouvai donc un table avant de m'y asseoir et d'expliquer mon comportement à l'inconnu. Lors de cette explication, je vis bien que le jeune homme se retenait de rire. Surtout lorsque que je mentionnai qu'il pourrait avoir un copain ou une copine.
Bah maintenant c'était devenu naturel de parlé d'homosexualité, ce n'était plus un sujet tabou alors il pouvait bien faire ce qu'il voulait de son corps. Ce n'était plus considéré comme une tare, enfin, je m'entends. Les mœurs avaient évolués et heureusement. Et puis, je m'étais déjà faite avoir avec une fille en lui demandant si elle avait un copain, elle m'avait rétorqué du tac au tac que non les mecs ne l’intéressait pas, donc bon maintenant je prenais les devants avec n'importe quelle personne. Je terminai donc mon petit discours, puis laissai mon interlocuteur s'exprimer. Une bonne nouvelle franchis alors ses lèvres, il était célibataire. Youhou ! Je souris alors avec délice, puis il s'effaça à la suite de sa phrase. C'est vrai. Il aurait pu être un psychopathe comme je le disais précédemment, mais je le rassurai, ou pas en fait
Oui, c'est vrai que tu aurais pu être pire, mais avec ta tête, on te donnerait le bon dieu sans confessions, alors je sais pas pas. J'ai eu un bon feeling !
Nouveau petit sourire charmant, avec regard malicieux, puis je me présentai, me levai, puis allai remercier mon sauveur grâce à un petit bisou sur la joue. Le contact tout doux de mes lèvres sur sa joue me plu particulièrement, et mes joues rosirent en conséquence. Je me repris pourtant avec un sourire avant de me rasseoir en face de Zacharie, vu que c'est ainsi qu'il se nommait. Je ne répondis rien quand il m'avoua qu'il aurait eu du mal à se regarder en face s'il m'avait laissée, car la serveuse arriva et nous demanda notre commande. Je commandai la même chose que le jeune homme puis observai tout autour de moi avec nonchalance. Je ne remarquai même pas le manège de l'autre loustic de la piscine trop occupée à profiter de l'instant présent. Assise à une table, avec un canon en face de moi, le soleil, la piscine un peu plus loin. Que demandait le peuple. Je fus sortis de mes pensée par Zac' qui m'indiquait que l'homme ne lâchait pas l'affaire. Je souris de plus belle quand il me tendit la main afin que l'on fsse comme de vrais amoureux épris l'un pour l'autre. De l'extérieur ça paraitrait trop mignon, de l'intérieur s'en était presque hilarant.
Non mais c'est vrai, comment deux inconnus pouvaient jouer aussi bien la comédie. Je vous le demande. Néanmoins, je ne me fis pas prier pour entrecroiser mes doigts à ceux du jeune homme. J'étais juste bien là. Il m'assura que je devrai rester avec lui un moment si je voulai être débarassée du type. Juste après son petit clin d'oeil je lui confiai avec un timbre de voix reflétant la malice et l'ironie, un petit sourire espiègle collé au visage
Oh oui, zut... Que c'est dommage... Je souris de plus belle, en jouant de mes doigts avec ceux du jeune homme, avant de répondre à sa question. Non personne à rendre jaloux, je suis libre comme l'air. Je continuai d'écouter le jeune homme, il me demanda si j'étais d'ici ou si je faisais partie des touristes, je souris de nouveau en lui répondant
Non, je ne suis pas une touriste, en fait j'habite avec mon cousin à l'académie d'Horse Beautiful sur la côte. Et toi ? Simple touriste pris dans les tourments d'un mensonge ou juste habitant venu se détendre ?
Je le laissai répondre, puis je lui lâchai la main à contre cœur avant de me lever et de lui glisser un « Je reviens...» Petite caresse sur l'épaule, comme un vrai couple, puis je rejoignis le coin pour dame. Avant d'entrer dans la pièce, je vis l'homme des douches pas très loin. Je lui lançai un regard noir à travers mes lunettes, et pénétrai dans les toilettes. Je me rendis devant les vasques en céramique, ouvris le robinet puis me passai de l'eau sur le visage. Je plantai ensuite mon regard dans le mien à travers le miroir. Je me souris, puis replaçai quelques mèches de cheveux, avant de ressortir. Alors que je faisais le chemin inverse pour revenir vers Zac', je fus tirée de mes pensées par une discussion. En effet, le mec de la piscine était en train de draguer une petite jeune. Enfin, une jeune comme moi, et apparemment, elle ne semblait pas emballée par le charme du quadragénaire . Prise alors d'un élan héroïque, je m'invitai à leur conversation. D'une voix cassante et sûre de moi, je commençai
Alors comme ça n'a pas marché avec la jeune maman et moi vous, vous en prenez à une mineure ?
Je le fusillai littéralement du regard. Non mais c'était vraiment le genre de mec qui me faisait vomir. Avant même qu'il ne réponde, je continuai
Vous êtes pathétique, vous ne voyez pas que ça pourrait être votre fille ?
Sa réponse fut toute aussi sèche que mes propos
Restes en dehors de ça, petite garce ! Ca ne te regardes pas.
La jeune fille nous regardait, et tilta que l'homme ne voulait que ses faveurs et rien d'autre. Elle le toisa alors, avant de partir en l'insultant de gros pervers. Un sourire illumina mon visage, je dévisageai l'homme une nouvelle fois, avant qu'il ne s'attaque à moi
Alors ton chien de garde n'est plus là pour te sauver ?
Je lui rétorquai alors qu'il ne s'inquiète pas pour moi. Je n'avais pas tout le temps besoin de mon copain. Le type fut pris alors d'une rage sourde et me pris par les avants-bras, en me secouant et en rugissant
Tu ne peux pas te mêler de tes affaires ? Il va t'arriver des soucis si tu continues ainsi...
Je ne me dégonflai pas et le fixai dans les yeux avant de répliquer, toujours aussi sûre de moi, ma voix marquant ma détermination
Je n'ai pas à avoir peur de vous. Mais par contre si vous ne me lâcher pas il pourrait vous arriver des surprises. Comme par exemple, vous faire virer de la piscine pour violence ou détournement de mineur. Alors vous choisissez quoi ? Me frapper ou me lâcher ?
En fait, j'eus la réponse plus vite que prévu car il fit les deux. Il me lâcha en me giflant avec hargne. Sous le choc, je reculai et posai ma main sur la trace que venait de faire le mec sur mon visage. Le feu se faisait sentir, et mon amour propre venait d'en prendre un coup. Pourtant, je me retins pour aller lui faire regretter son geste. Pas la peine de m'afficher non plus. L'homme siffla ensuite quelque chose que je ne compris pas, puis je retournai à la table comme si de rien n'était. La marque de la claque sur la joue.
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Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer Lun 4 Aoû 2014 - 10:42
« Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer »
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La journée « repos à la piscine » s'était transformée en véritable sketch. Ce n'était pas forcément déplaisant, mais il faut comprendre mon point de vue... ça n'était pas du tout prévu à la base donc j'avais été pris de court, mine de rien. Sauf que ça ne me faisait pas de mal d'improviser sur ce coup. C'était plutôt drôle, même, à la limite. Surtout que bon, la jeune fille me suivait dans mon truc, et c'était tant mieux quand même. C'était donc ambiance détendue au café alors qu'on parlait. Ça n'était pas de ces rencontres nerveuses et maladroites. La miss avait de l'aplomb et de la franchise, et ça me plaisait bien. Je ne me faisais pas trop prier pour lui répondre, même sur des points un peu personnels, comme mon célibat. Bon,d'un autre côté, elle ne m'avait pas mis le couteau sous la gorge pour que je lui réponde non plus. Mais c'était sa franchise qui m'avait poussé à lui répondre avec naturel que non, personne ne serait jaloux de notre petit jeu, du moins pas jaloux d'elle. Pas même avec ce bisou doux sur ma joue. J'étais suffisamment libre pour n'avoir de comptes à rendre à personne en ce moment. Bon, pas que j'en rende d'avantage d'habitude mais vous voyez un peu l'idée. Pas de souci possible, pour le coup.
En fait, ça m'allait bien de jouer les mecs attentionnés. Ça faisait un moment que je n'avais pas joué à ce petit jeu, mine de rien. J'étais sage depuis mon arrivée à Etretat. Enfin, relativement sage. J'avais évité mes bêtises d'adolescent qui prend et qui jette à souhaits. Et la miss était quand même bien plus jeune que moi, ça se voyait, alors mon petit jeu, ce serait pour d'autres. Bon, elle m'avait peut-être déclenché une vocation... L'idée m'amusait plutôt pas mal. Et puis, c'était sympa, à deux. Elle était plutôt du genre agréable à côtoyer d'après ce que j'en voyais. Le genre de fille dont je ne me lasserais peut-être pas trop vite. Avec de la répartie. Sûrement un peu de plomb dans la tête. Pas une de ces naïves qui gloussent en se mettant une main devant la bouche genre « oh monsieur, vous me faites rire ! » à l'ancienne. Ce genre de potiches avait l'art de me déplaire. C'était plus simple avec les hommes. Ça chipotait moins, en général. Sauf que voilà, là en l'occurrence j'étais avec une fille qui avait du caractère et qui ne gloussait pas comme une pauvre dinde, et ce n'était pas une rencontre désagréable, au final. Sauf qu'elle réussit à me faire froncer les sourcils d'un à mi-chemin entre l'incrédulité et la mise en garde. Cette fille avait l'air de croire que parce que je faisais mon gentil avec ma gueule d'ange, mes doigts fins et mes cheveux dorés, c'est que je l'étais. J'en connais qui cachaient encore mieux leur jeu que ça. Je ne pus m'empêcher de chercher à lui faire un peu peur.
« Un bon feeling, ou je cache bien mon jeu ? Tu ne me connais pas. » Je hochais les épaules avec un semblant de désinvolture. « Tu ne devrais pas avoir l'air si sûre de toi. »
Ce n'était pas dit méchamment. Le but ce n'était pas de la faire partir en courant, loin de là, mais si elle faisait la même confiance à tous les garçons au visage avenant en se basant sur un feeling, il y avait de quoi s'inquiéter pour elle par la suite. J'en connaissais à qui on aurait donné le bon dieu sans confession et qui avaient des mœurs encore plus légères et douteuses que les miennes. Quoi qu'on ne pouvait pas vraiment me mettre dans la catégorie « mœurs douteuses » pour la bonne et simple raison que le seul doute permis était celui de mon choix de vie. Ce n'étais pas vraiment avoir des mœurs douteuses que d'aimer hommes et femmes. Je ne les attachais pas pour les fouetter non plus. Bref, je crois que je ne devrais pas m'épancher sur ce sujet, sinon je vais dire des choses que je risquerais de regretter. Donc après ma mise en garde, mais aussi l'aveu de mon bon fond et nos présentations, puisque je regardais encore plus ou moins l'autre vieux fou – pour ne pas dire autrement – je demandai à Jenna de me tendre sa main. Il l'observait encore du coin de l'œil, sûrement sceptique sur le fait que je sois son petit copain, enfin bref, et si je voulais jouer le rôle qu'elle m'avait composé comme il le fallait, il allait falloir que je fasse comme si j'étais réellement son copain, à savoir l'accaparer complètement parce que j'avais tendance à être demandeur de contact. Bon, après, me donner sa main, ça n'était pas non plus la mer à boire. Je n'étais pas spécialement du genre à abuser. Mes longs doigts fins se croisèrent avec ceux de la demoiselle et j'eus un sourire juste bon à faire fondre les icebergs. Abuser ? Qui ça ? Moi ?! Jamais de la vie ! Je me comportais juste en copain exemplaire et amoureux pour la journée. Pitié faites que je ne croise personne que je ne connaisse, sinon j'aurais du mal à m'expliquer, mine de rien. Bon, dans ma tête c'était clair ; c'était un jeu.
Je soulignais d'ailleurs avec ironie qu'elle était maintenant coincée avec moi. Flûte de zut ! Ce qui ne semblait pas déranger la demoiselle qui souriait et à laquelle j'abandonnais volontiers mes doigts fins et forts. Mes mains étaient mes outils de travail, et même si elles étaient d'une apparence très délicate, toute en finesse, eh bien elles étaient pleine de force et d'agilité. J'aurais eu du mal à travailler dans la manutention avec des mains pareilles, mais pour devenir kinésithérapeute, c'était sans doute mes meilleurs atouts. Hm, bref. Ma curiosité, mauvais défaut qu'elle était, me poussa à m'intéresser un peu plus à la demoiselle. Elle avait quelqu'un ? Bon, c'était légitime que je me le demande, je ne voulais pas finir épinglé à un mur façon papillon. Touriste ou d'ici ? Histoire de voire si le hasard nous ferait nous recroiser. Elle répondit finalement. Personne à rendre jaloux, voilà qui me faisait sourire avec calme. C'était plutôt rassurant comme nouvelle, je ne finirais pas en papillon d'exposition. Puis elle me répondit aussi qu'elle était de Horse Beautiful, où elle vivait avec son cousin. La curiosité me piquait de nouveau, faisant luire mes grands yeux clairs avec intrigue.
« Ton cousin ? » ça m'avait échappé. J'avais employé le ton de celui qui s'attend à une réponse, même si ce n'était pas un ordre. C'était... De la curiosité sincère, je dirais. Je ne le regrettais pas pour autant. Je finis par répondre à sa question. « Habitant fatigué par le travail qui trouve que les plages de son enfance sont beaucoup mieux que celles de Normandie et qui se réfugie donc à la piscine. »
J'eus un véritable sourire de chat. J'avais volontairement émis de lui dire que j'étais aussi à l'académie, parce qu'elle ne me l'avait pas clairement demandé, et que ça ne la regardait pas trop non plus. Elle finit par s'excuser et je lui adressais un petit sourire en la laissant partir, tout en regardant autour de moi. Plus une trace de l'homme. Ça me rassurait plutôt qu'autre chose. Après avoir demandé, un brin charmeur, à la serveuse de surveiller notre table, je partis chercher de l'argent. C'était plus pratique pour payer ! Je revins finalement m'installer ni vu ni connu avant que la demoiselle ne revienne. J'avais croisé les mains, les coudes appuyés sur la table, pour poser le menton sur mes mimines et regarder nonchalamment autour de moi avec une esquisse de sourire sur les lèvres. Bon, sans être le centre d'attention du monde, il y avait quand même quelques regards tournés vers moi de temps à autres, même s'ils ne s'attardaient pas, et ça me faisait rire doucement. Et intérieurement, surtout. Un léger mouvement à la table m'apprit que miss Jenna était de retour, me demandant où nous en étions. Avec un petit sourire, je tournais la tête vers elle, et mon sourire s'effaça rapidement. À la place, je fronçais les sourcils, relevant la tête et décroisant les mains pour les poser à plat sur la table. Non mais qu'est-ce que ?!
« Qu'est-ce qui t'es arrivé ? »
Étonnement dans ma voix. Une idée déplaisante traversa mon esprit. Pourtant, je n'en dis rien, me contentant de ce froncement de sourcils. Là, il allait falloir qu'elle éclaire ma lanterne. Pour me donner contenance, je bus une gorgée de mon thé glacé, qui avait tendance à avoir réchauffé depuis tout à l'heure. Mais il était plutôt bon, mine de rien. Lentement, en continuant de regarder la demoiselle, je fis tourner le verre entre mes doigts fins. Si c'était ce mec qui avait levé la main sur elle... Ce lâche mériterait une bonne correction. Pour moi, c'était juste inadmissible de lever la main sur une femme, et sur une jeune comme elle, lorsque c'était un vieux comme lui qui se le permettait, c'était encore pire.
Zacharie ҩ Jenna
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Sujet: Re: Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer
Et je rêve d'un espace clos avec vue sur la mer
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