Les deux faces d'une même pièce† Vlad & Gwen  

 Après un bref passage sur Paris, j'avais reçu un nouvel ordre de mission. Enfin, plusieurs et comme par hasard ils se trouvaient tous dans la même académie équestre. C'était un drôle de coïncidence mais soit. Tout le monde avait des ennemis y compris moi. A la différence que moi, je ne m'étais pas encore fait prendre. Je pense que je le jour ou ça arriverait, je pourrais bien regretter d'être né. M'enfin, ne parlons pas de malheur. Enfin pas le mien, car c'est sûr des personnes allaient pleurer dans pas longtemps. Et comment vous dire que ça me réjouissait? Oui, je sais je suis sadique, mais que voulez vous c'était dans ma nature. Et puis, je ne m'en plaignait pas, ça m'aidait beaucoup dans mon travail. Aucune pitié, une certaine attirance pour l torture, et tout ce qu'il s'en suivait. Aucun état d'âme. Jamais. Même quand je devais exécuter des plus jeunes. Si je commençais à réfléchir sur les conséquences de mes actes, je pouvais dire adieu à mon métier, non? Enfin bref, pour en revenir à nos moutons, j'avais une nouvelle fois crée un personnage. Je m'appelais Vladimir. Vladimir Constantin Bogodeï. Quoi? Vous croyiez vraiment que c'était mon véritable nom? Y'aurait fallu être fou. Non, non tous mes papiers étaient falsifiés, imprimé et imaginé par mes soins. Rien n'était réel. Je n'existais pas. Et ce n'était pas plus mal. Brouiller les pistes au maximum. Ne pas s'attacher, terminer les missions et m'en aller comme si de rien n'était. Comme un fantôme semant la terreur autour de lui et sans que personne ne le remarque. C'est ainsi que je me garai dans la cour d'Horse Beautiful. Déjà mes yeux prenaient en compte l'environnement alors que je venais d'éteindre le moteur de ma Porsche. L'administration se trouvaient devant moi, un escalier montait de chaque côté de la porte. Une belle bâtisse en somme. Un peu plus loin on pouvait distinguer des bâtiments, les écuries sûrement. Une était en plein travaux, à en voir les vestiges, on aurait pu dire qu'il y avait eu un incendie. Et ce n'était même pas mon oeuvre. Dommage. J'avais entendu dire qu'il y avait eu un mort ici, sans aucun doute dans cette écurie délabrée. Enfin, même sans cette information, les décombres ressemblaient à des déchets calcinés. Pas besoin de sortir de Saint-Cyr pour faire le rapprochement, entre les journaux et le "drame" qu'il s'y était passé. Tout en détaillant le reste de l'académie, je sortis de ma voiture.  


Les lunettes de soleil sur le nez. Un air satisfait et presque un sourire sadique étirait mes lèvres. Non, non pas tout de suite. Ne te fais pas remarquer. Soit simple et jovial. Je sais que tu vas y arriver. C'est vrai que parfois j'étais tellement excité par les ordres de missions que j'oubliais un peu d'être un homme invisible. Je me reprenais néanmoins très vite. Et toujours, cet état survenait toujours quand il n'y avait personne. Heureusement d'ailleurs. Vous imaginez voir un mec avec un sourire sadique sur les lèvres? Ca fait tout de suite le gars louche à surveiller. Et c'est absolument ce que j'évitais de faire. Une fois donc, mes idées d’exécutions ravalées, je me dirigeai vers le coffre de ma voiture. C'est alors que j'entendis des pas derrière moi, la tête dans le coffre, les sens en éveil, je saisi une valise avant de me retourner et de lancer un sympathique

Bonjour! Un sourire fendait mon visage en deux. Je faisais le parfait mec tout nouveau dans une académie. Heureux de vivre et surtout un peu déstabiliser avec une main derrière la tête en signe de timidité. Euh... Je viens d'arriver, vous ne sauriez pas comment ça se passe?

Je restai là à observer la jeune femme. D'ailleurs j'y fis un peu plus attention. Mes yeux la détaillèrent derrière mes verres teintés. Toujours ce sourire scotché à mes lèvres, un peu charmeur. Et puis, elle ne pourrait pas voir si je la dévisageais ou non. Elle était vraiment jolie en fait, une belle brune, un sourire à croquer et un corps de rêve. J'aurais bien aimé la faire succomber à mes charmes. Au pire, elle me dirait non, et au mieux on se ferait plaisir mutuellement avant de se quitter sans gêne. Bah, eh, dans le fond je n'étais qu'un chasseur moi...