L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler]
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Liz M. Dubois Admin Dori ; La codeuse de l'équipe (a)
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Sujet: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Sam 26 Oct 2013 - 9:57
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
Lolita Pille
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Ven 1 Nov 2013 - 16:11
L'amour, c'est la victoire de la raison sur l'imagination.
Derek & Yelena → Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour. (Bouddha)
Allez savoir pourquoi ce dîner à trois – non, pas plan à trois – me restait en tête. Ça faisait plusieurs jours déjà que c'était passé, mais je n'arrêtais pas de revoir des scènes de cette soirée. Les regards assassins de l'autre tenniswoman revenaient souvent, pour me dire qu'il valait mieux ne pas trop espérer de choses avec elle. Et je m'étais aperçu qu'en fait, elle n'était pas si désagréable. Elle avait dû se forcer pour que Gwen ne se rende pas compte qu'on se connaissait déjà... Et qu'on se haïssait. Enfin maintenant, j'avais des doutes quant à ce que je pensais d'elle. D'un côté, elle m'horripilait. De l'autre, je voulais savoir et chercher comment elle était dessous. Sous son côté exaspérant, je veux dire. Gwen avait été ravie de cette soirée. Moi un peu moins, même si je ne l'avais pas montré, à cause de toutes ces opinions contradictoires que Yelena m'inspirait. Exaspérante, attirante, fuyante, charmante... Euh, oulà. Je partais loin. Et que des adjectifs en ante, vous avez vu ? Mais ce qu'elle me faisait comme effets n'avait pas changé ce que j'étais : un coureur. Et oui, je l'assumais pleinement. Je dévorais ce que chaque femme – jeune ou v... euh non peut-être pas – pouvait m'offrir et lorsqu'elle n'avait plus de secrets pour moi... Je jetais, tout simplement. Pour Océana, ça n'avait pas été pareil. J'avais eu plus d'intérêt pour elle, consentant et forcé. Consentant parce que je ne lui avais jamais dit que je ne voulais plus d'elle, et qui ne dit mot consent. Forcé, parce que je ne voulais plus d'elle mais ne le lui disait pas. Je la vampirisais involontairement et d'une telle manière qu'elle était persuadée que nous étions faits l'un pour l'autre mais que je ne m'en rendais pas compte. Plus j'étais distant et froid, plus elle s'accrochait. Si j'étais chaleureux, c'était la même chose. En gros, elle me trouvait parfait et se repassait très souvent mes victoires qu'elle enregistrait. Elle angoissait aussi que je lui échappe de nouveau, quelle que soit la manière, et si elle avait pu m'enfermer dans une cage pour me garder tout à elle et me sortir en laisse, elle l'aurait fait. N'empêche que si j'avais voulu m'échapper et m'exiler de nouveau pour lui échapper, j'aurais pu. Mais en fait, Étretat me plaisait beaucoup, et pas seulement pour les jolies filles. Il y avait la mer à côté, des terrains de sport et des occupations qu'on pouvait avoir aussi. Aujourd'hui, j'avais pu sortir avec une fille que j'avais rencontrée. Elle n'était pas différente des autres, persuadée d'être la seule qui compte et que je lui réservais un comportement et une attitude auxquelles les autres n'avaient pas droit. Ce n'était pas un modèle d'intelligence... Et elle allait comprendre dans peu de temps combien elle avait tort. Pour l'instant, c'était sortie « romantique » dans le centre-ville. J'avais eu beaucoup de regards effarés par ma présence, et elle avait été foudroyée plusieurs fois pour s'être trouvée entre mes bras. Et là, cauchemar. Qu'est-ce qu'elle faisait là, elle ? Après une soirée, elle m'apparaissait partout ? Merde. Je jouai les tendres, genre je-n'ai-pas-vu-l'autre-fille-en-face, front contre front avec ma copine actuelle et en la regardant dans les yeux avec un regard qu'on prenait facilement pour amoureux. Raté, j'étais grillé. En passant juste à côté de nous, je l'entendis m'envoyer ses foudres dans mon dos. Elle me cherchait. Si si, je vous jure, elle me cherchait. Je réagis de suite et lui envoyai une contre-attaque. « Il fallait me le dire, que tu aurais voulu être à sa place. Je t'aurais trouvé une place dans mon lit ! » Ça, c'était dit, et si je la connaissais bien, elle allait me répondre vertement. C'était une technique comme une autre pour la retenir. Enfin, la retenir pour la chercher hein. Ça vous dit, le coup de grâce ? Eh bien, je vous le donne. Elle allait verdir, je vous jure. « Et entre nous, une poule vaut mieux qu'une dinde, pas vrai ? »
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Ven 1 Nov 2013 - 22:30
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Dim 3 Nov 2013 - 14:18
L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison.
Yelena & Derek →Puisque la haine de cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour. (Bouddha)
Franchement, j'avais pas de chance. Alors que je sortais « en amoureux » , il fallait que je tombe sur ma pire ennemie, Yelena Adamovitch pour vous servir. Et alors que je ne lui avais rien fait pour une fois, à part l'ignorer et jouer les gars amoureux avec la copine qui était avec moi, elle était venue me griffer et mettre son venin dans les blessures. Enfin blessures, je me comprenais. Non que ce qu'elle ait dit m'ait blessé outre mesure puisque c'était la vérité et que je la connaissais par cœur, ce n'était qu'une image. Mais merde quoi, j'étais tranquille à passer du bon temps, et elle était obligée de venir gâcher le moment... Alors évidemment, j'avais répondu, pour pas qu'elle croie que j'étais un petit bonhomme soumis et qui n'avait plus de répondant à côté d'une fille qui l'intéressait. Et pan, dans le mille. Elle n'appréciait pas du tout ma réplique. Elle était rouge de colère et peut-être d'humiliation aussi. Parce qu'il y avait du monde ici qui suivaient nos joutes, et je gagnais pour l'instant. Ça me plaisait bien d'ailleurs. N'empêche que d'une certaine manière, j'étais un peu déçu. J'avais pensé sans me l'avouer que nos rapports avaient pu s'améliorer lors de cette soirée orchestrée par Gwen – elle allait me le payer d'ailleurs – même ne serait-ce qu'un peu, et puis en fait non. C'était don si irrécupérable que ça ? Eh bien tant pis, et allons-y gaiement. Son attaque suivante me fit hausser un sourcil. Elle croyait vraiment arriver à m'intimider avec son espèce de science ? Ben... Elle allait voir que non, et je me demandais si à la fin de cette joute verbale, elle arriverait à se relever. « Les deux se cuisinent, et même si les dindes sont plus intelligentes et moins faciles à attraper, on finit toujours par les avoir... » Dans les dents ! Et va voir ton dindon derrière, lui qui d'habitude essayait toujours de me chercher semblait plus à même de calmer le jeu que d'envenimer les choses. Ma copine ne suivait déjà plus la discussion et avait plutôt l'air de penser qu'on parlait cuisine pour les fêtes de fin d'année. Elle eut l'air de vouloir prendre la parole pour donner son avis, mais un regard froid de ma part la réduisit au silence. Mais c'est qu'elle me comparait à une puta en plus ! Non mais elle allait voir ! Ç'aurait été un mec, j'aurais déjà ravalé sa face. Elle avait de la chance d'être une femme, et que je sois pas violent. J'étais déjà sur le point de taper sur quelque chose. Je n'en laissai rien paraître et lui mit le coup de grâce de ce set, avec le grand sourire railleur de celui qui parlait en sachant ce qu'il disait. « Une dinde n'est pas mieux qu'une marie-couche-toi-là, parce qu'à cause de leur bêtise, on leur fait faire tout ce qu'on veut ! » Ça allait chauffer dans pas longtemps, et les gens commençaient à affluer sans en avoir l'air pour voir ce qui se passait. Deux tennismen qui s'étaient affrontés voilà quelques années et qui en plus se trouvaient en froid – enfin froid, c'était même polaire – et qui se rencontraient pour s'envoyer des insultes à la face, c'était toujours intéressant, plus encore lorsqu'ils le faisaient dans une langue qu'ils avaient en commun en plus de leur maternelle. Ils pouvaient tout suivre et même filmer pour partager ensuite. Mais apparemment ces gens-là étaient trop stupides pour y penser et ne faisaient que s'en mettre plein les yeux. Encore, j'avais de la chance qu'elle soit en chaussures plates et pas en talons aiguilles parce que j'aurais été ridiculisé par mon manque de taille à côté d'elle, même si elle était déjà assez conséquente. Ma passagère, complètement larguée et gênée par le tour assez suggestif que prenait la « conversation » , me tirait par le bras afin de me persuader de partir. Je détachai ses main de mon bras en lui faisant comprendre que je n'avais pas fini avec la blonde et la toisa du haut de mon centimètre manquant par rapport à elle, attendant de voir ce qu'elle allait pouvoir me répondre.
Liz M. Dubois Admin Dori ; La codeuse de l'équipe (a)
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Dim 3 Nov 2013 - 16:10
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Dim 3 Nov 2013 - 18:14
L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison.
Yelena & Derek →Puisque la haine de cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour. (Bouddha)
FS'il y en avait une qui voulait fuir, c'était bien ma compagne du moment. Elle se cachait presque derrière moi par peur de représailles même si elle n'avait rien fait. Ben au pire elle avait qu'à me laisser si elle avait trop peur... Moi je n'allais pas en rester là avec l'autre blonde qui répondait lamentablement à chacune de mes piques. Elle n'arrêtait pas d'essayer de me contredire ! Et c'était pitoyable, en fait. Même pas à la cheville du niveau de mes réparties. Eh bien j'allais m'amuser à l'enfoncer sous terre, jusqu'à ce qu'elle ne trouve vraiment plus rien à redire, ou qu'elle se lâche vraiment à me sortir de vraies insultes et de vraies réparties. L'autre brun et ma copine ne suivaient même plus la conversation et ne comprenaient pas de quoi nous parlions, si ce n'est dindes et poules. Et avec mes métaphores, c'était encore plus compliqué à suivre pour leurs petits cerveaux. Yelena, elle, avait tout compris et me détrompa en me faisant le coup du « je suis très heureuse en couple et ne croit pas que je puisse craquer pour toi ». Sauf que ces choses-là – du moins la première partie – ne prenaient pas avec moi, et que je savais parfaitement qu'elle mentait. Franchement, elle n'avait rien d'une femme en couple. Je la fixai droit dans les yeux avec un sourire moqueur, de celui qui ne s'en laisse pas conter. Avec moi, ça ne marchait. Et visiblement, pour Alexey non plus vu comment il la regardait. Doublement grillée. Et pour bien finir le travail qu'elle venait de commencer, j'en rajoutais une couche. « Ne porte pas de conclusion hâtive, tu n'en sais rien. » Elle m'avait comparé à une fille de joie... Elle se croyait où cette espèce de sainte-nitouche qui jouait mal son rôle ? Elle allait voir. Je rebondis sur ce qu'elle venait de dire, avec un regard hautain. Juste pour voir comme elle allait réagir. Ça ne manqua pas. Alors qu'Alexey lui parlait, sûrement pour essayer de la calmer, elle se dégagea pour marcher vers moi à grands pas. Enfin grands pas, on était juste à un ou deux mètres donc la distance fut vite parcourue. Ce fut trop pour la petite qui était derrière moi et qui fila se cacher derrière les rangs de personnes agglutinées autour de nous, qui pariaient presque sur la sortie de l'engueulade. Je vis sa main qui prenait de l'élan, presque de la même manière que lorsqu'on préparait un coup droit au tennis. À temps, je contrai son coup et, portée par son élan, elle pivota alors que je lui tenais toujours le poignet J'attrapai l'autre avec ma main libre et bloquai les deux contre son ventre. En gros, elle était plaquée contre mon torse et dos à moi. Ça me rappelait un autre moment, au début de l'incendie. À ce souvenir, je sentis une impression de brûlure en travers du dos. Avant qu'elle ne pense à réagir et se débattre, et sans vouloir rester seulement à cette étreinte défensive – si on peut dire – je visai le creux de son cou et y posai mes lèvres avant de les laisser s'y balader, m'attardant à peine quelques secondes, en y ajoutant même une étreinte légèrement plus forte comme une marque de possessivité. Avant de la lâcher, et avec un petit sourire, je pris le temps de lui chuchoter ce que personne d'autre qu'elle ne pouvait entendre. « Tu vois, je t'ai eue quand même alors que tu disais que ça n'arriverait pas... » Je la laissai s'échapper ensuite avec un sourire qui hésitait entre tendre et moqueur. Tendre ? Pourquoi j'ai dit tendre ? Meeeeeeerde...
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Dim 3 Nov 2013 - 18:57
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
Lolita Pille
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Mer 6 Nov 2013 - 21:30
L'amour est la victoire de l'imagination sur la raison.
Derek et Yelena. →Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.
Bon bon bon bon bon. J'étais un as aux conneries, et croyez-moi qu'aujourd'hui ce n'était pas les dernières. Connerie numéro un : répondre aux provocations de mon ennemie professionnelle comme personnelle. Connerie numéro deux : continuer de la chercher et faire monter le ton. Troisième : eh bien tout simplement le coincer dans mon étreinte et profiter que son cou soit à ma portée pour le caresser de mes lèvres. Le plus étonnant, c'est qu'au lieu de continuer d'essayer de m'échapper, elle avait arrêté et je crois même qu'elle avait réagi à mon geste. Oui bon, déplacé d'accord, mais c'était trop tentant de la bousculer dans ses interdits ! Et apparemment, ses interdits n'étaient pas si interdits... Je la lâchai peu de temps après. Elle était écarlate et réajusta ses vêtements comme si j'avais essayé de les lui retirer. J'en étais pas encore là, oui j'ai dit pas encore. N'empêche qu'elle était furieuse, la blonde. Si jamais ça n'avait pas été contre moi, je crois que j'aurais bien rigolé. La tête d'Alexey aussi m'aurait fait marrer aussi. Mais s'il n'avait pas été aussi abasourdi par ce que j'avais fait, je crois qu'il m'aurait bien pourchassé à coups de pied au cul. Ah ben, elle me demandait un match de tennis ._. Pour s'expliquer. Mais expliquer quoi au juste ? Est-ce que c'était juste un prétexte pour me donner rendez-vous ? Ben elle allait déchanter la petite dame, parce qu'entre le match où j'avais perdu et maintenant, j'avais progressé en technique et en force. Vous vouliez voir mes biceps peut-être ? Ouais, et ma main dans votre face aussi j'imagine. Hé, elle avait bien dit « le meilleur » ? Ah ben je connaissais déjà l'issue du match alors... Bon, en attendant j'avais à peine une demi-heure. Je filai chez moi sans avoir l'air trop pressé – fallait pas lui donner de faux espoirs, vous y connaissez rien en drague vous ! - me changeai en prenant mon sac et, pour m'échauffer, choisis de faire un footing depuis l'académie jusqu'au centre sportif. Lorsque j'arrivai, elle était déjà là avec une serviette sur la tête. Alexey, en bon larbin qu'il était, se trouvait près d'elle en silence. Franchement, là fallait prendre la photo. Parce qu'une tenniswoman avec une serviette sur la tête, on voyait pas ça tous les jours ! Sérieusement, j'étais plié intérieurement. Devant elle, j'avais juste le sourire narquois de celui qui sait qu'il va gagner – en vrai je savais pas si j'allais gagner ou perdre -. Alexey eut l'air de comprendre qu'il était temps qu'il s'en aille et je le vis sortir. Le sourire ironique de Yelena ne m'impressionnait absolument pas. En outre, elle était assise et j'étais debout, alors elle pouvait me dire ce qu'elle voulait, je pouvais très bien avoir le dessus sur elle avant qu'elle n'ait l'idée de se relever. Lorsqu'elle recommença à me chercher, je m'approchai avec un air noir avant de m'appuyer sur le banc avec mes mains, chacune à coté de ses cuisses, et en me tenant face à elle. Là, elle était bien obligée de me regarder dans les yeux tellement j'étais proche. Ma voix résonna dans l'arène, mais comme nous n'étions que tous les deux, personne ne put comprendre ce que je lui dit. « Tu devrais savoir, avec ce qui s'est passé tout à l'heure, qu'on ne porte pas de conclusions hâtives à propos de moi ou de ce que je fais. » J'étais tellement proche, avec elle adossée au mur et moi qui l'emprisonnais, que j'aurais pu lui faire ce que je voulais. Mais je n'étais pas de ceux-là. Même volage, je n'allais pas forcer une fille à ce qu'elle ne voulait pas. Je m'étais juste contenté d'avoir mon visage un peu trop proche du sien, avec un regard brûlant, mais vraiment brûlant. Elle devait avoir chaud, là. Je me redressai et lui tournai le dos, avant de l'apostropher, juste pour l'énerver un peu avant le match. « Ah oui, et la prochaine fois que tu comptes me donner rendez-vous, pas la peine de me provoquer en duel. Une invitation suffira, nous sommes de êtres civilisés. » Surtout ne lui dites pas, mais j'avais eu du mal à m'éloigner. Je serai bien resté comme ça à la fixer dans les yeux pendant longtemps.
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Mer 6 Nov 2013 - 22:27
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
Lolita Pille
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Mer 13 Nov 2013 - 15:45
L'amour est la victoire de l'imagination sur la raison.
Derek et Yelena. →Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.
L'heure était aux hostilités. Enfin hostilités, il y avait autre chose dessous, mais je ne savais absolument pas quoi, et ça m'énervait. Comme une proximité, pour ne pas dire intimité. Même cet idiot d'Alexey avait eu l'air de le deviner et s'était barré juste après que je l'ai fixé froidement. Juste après, cette peste avait recommencé à me chercher avec ses lamentables piques, mais j'avais réagi. Un peu trop, peut-être. Mais ç'avait au moins eu le mérite de lui clouer le bec. Au point que ma fausse technique de drague ne l'avait même pas faite réagir ni rougir. Sur le coup, j'avais été un peu déçu. C'est vrai quoi, on cherchait tout le temps à se balancer plus d'horreurs que l'autre au visage, et sur ce coup-là j'avais gagné. D'habitude, c'était toujours match nul. Du coup, j'avais été tellement surpris par son absence de réaction que je n'avais même pas pensé à la relancer. Elle m'avait juste annoncé le nombre de sets, avant de se mettre du côté opposé au mien par rapport au filet. D'abord, nous nous fîmes quelques passes tranquilles, pour nous échauffer – enfin surtout elle, moi c'était déjà fait avec mon jogging, excepté les bras – et j'étais bien content de pouvoir faire jouer ouvertement mes muscles. Avec mon T-Shirt qui épousait bien trop mon torse et qui découvrait mes biceps, je ne m'étonnais pas que les filles tombent à mes pieds. Narcissique ? Un peu mais fallait pas exagérer. Ça ne m'étonnait pas, mais je ne m'attendais pas non plus à ce qu'elle tombent toutes. Celles qui résistaient m'intéressaient plus que les péronnelles qui se jetaient à mes pieds. Je prenais un malin plaisir à me mettre en valeur sans en avoir l'air jusqu'à ce qu'elles craquent ! Sauf Yelena. Elle, je n'aurais même pas pu essayer de faire la même chose, c'était trop contre-nature. Nous étions les exacts opposés ! Elle russe, moi espagnol, elle blonde et très blanche et moi brun avec la peau assez mate, il n'y avait que nos caractères qui se ressemblaient à peu près... Dans la mesure où je ne l'avais jamais vue au bras d'un homme. Sauf Alexey, mais ça faisait bien longtemps et ça n'avait duré que très peu de temps. Le match commença au bout d'un petit quart d'heure, et je remarquai assez vite les différences de niveau. Un peu surpris, je me rendis compte que cette fois, le mien était supérieur au sien. Elle avait l'air gênée dans ses mouvements, et ses balles me paraissaient moins fulgurantes que lors de notre premier match. Elle obtint le premier point de justesse parce que je trébuchai sur la terre battue et manquai la balle de peu. Rien que pour m'amuser un peu ensuite, je lui renvoyai les balles, assez près d'elle mais pas assez pour qu'elle réussisse à frapper dedans, en la baladant un peu sur le terrain. Pas trop pour ne pas lui donner l'impression que je la promenais exprès. C'était bien drôle d'ailleurs, on aurait dit un chat qui poursuivait une proie inaccessible et sans le montrer, je rigolais bien. Au bout d'un temps, cependant, j'arrêtai de l'embêter et jouai vraiment. En très peu de temps, je la doublai. En une demi heure, j'avais atteint six points, alors qu'elle ne culminait qu'à deux. À peine surpris par ma victoire sur le premier set – non, je ne me surestimait pas trop – mais plutôt surpris par son manque de réactivité, je lui renvoyais plus gentiment la balle que je l'aurais voulu pour qu'elle commence le deuxième set. « Et c'est moi qui me prend une raclée? »
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Jeu 14 Nov 2013 - 21:46
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Mer 20 Nov 2013 - 19:10
« L'amour, c'est la victoire de la raison sur l'imagination. »
na et Derek → « Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour. »
Hé, c'est qu'elle avait cherché à me mettre une baffe ! Mal lui en avait pris, ça s'était retourné contre elle. Et en ma faveur, tant qu'à faire. Tout le monde nous avait regardés avec des yeux ronds, et Yelena s'était trouvée ridiculisée. Et rageuse au point de me défier au tennis. Moi qui ne demandait qu'une revanche, elle me l'offrait sur un plateau ! Du coup j'étais bien content d'avoir obtenu gain de cause et de pouvoir lui en montrer. Parce que oui, j'avais progressé depuis notre premier match, et j'avais peut-être une chance de l'emporter contre elle. Je filai chercher mes affaires et vint au centre sportif à pieds, profitant du trajet pour m'échauffer. Je me souvins de la petite avec qui j'avais prévu de passer l'après-midi. Elle avait disparu de la circulation depuis la scène avec Yelena... Ce n'était pas plus mal. Je n'avais pas besoin d'une glu en train de jouer les cheerleader à côté du court. Mais la pauvre, elle n'avait pas demandé à se retrouver en face d'une furie en train de cracher son venin sur elle. De ce côté-là, je la plaignais. Arrivé sur le court, je retins un fou rire en voyant Yelena et sa serviette sur la tête, avec son larbin à côté d'elle qui avait l'air de penser que sa présence pouvait faire changer les choses. Il sortit de la salle alors que je le regardai froidement, avant de reporter mon attention sur elle qui venait de me lancer une pique. Là, ça n'allait pas le faire. Nous étions seuls et j'aurais pu lui faire n'importe quoi, et voilà qu'elle songeait encore à la ramener. Ma manœuvre d'intimidation – autre chose qu'intimidation, en fait – la fit fermer sa grande bouche. Même trop, en fait, parce qu'elle ne riposta pas quand je la mis en boîte à mon tour. Premier set, je gagnai 6 contre 2. J'envoyai une pique à mon tour. Sa réponse fut lamentable par rapport à d'habitude, et il me sembla bien voir du découragement dans son expression. Quoi, j'avais tellement progressé que ça ? Ou alors elle avait régressé avec son arrêt maladie ? « Mouais, on dit toujours ça... » Bon, du coup je n'avais pas cherché à nous emmener à un niveau plus haut dans l'embrouille, ça n'allait mener à rien dans la suite du match. Deuxième set, donc. Malheur, elle remporta le premier point. Sauf que je me rattrapai ensuite, et eut les six points gagnants en moins de temps encore qu'au premier set. Emporté par mon élan, j'envoyai la dernière balle qui fusa plus vite que d'habitude, presque aussi vite que celles habituelles de Yelena, qui à ma grande surprise se rétama en essayant de la renvoyer. Elle roula cul par dessus tête sous mon regard médusé. Y'avait comme un fail là... Ç'aurait été Chick Norris en train de mourir que j'aurais tiré la même tête. Pas que je compare ce dieu à elle quand même, mais bon, rater une balle et tomber en essayant de l'avoir, c'était quand même pas normal. J'avais gagné, mais je ne pensai même pas à la fêter en hurlant à la lune et en lançant ma raquette. Il y eut un grand silence pesant, à peine marqué par ses pas alors qu'elle s'était relevée et sortait. Je la suivis du regard, toujours avec mes yeux grands comme des assiettes. Je restai un moment là, en fixant l'endroit par où elle était partie. Euh... Je faisais quoi maintenant ? D'abord, ranger ma raquette. Mais ensuite ? Est-ce que je l'attendais à la sortie, est-ce que je rentrais, est-ce que je l'interceptais avant qu'elle rentre chez elle ? Ben au pire j'avais qu'à aller la chercher direct... Depuis le temps, elle devait être rhabillée. Et puis si elle l'était pas... Je ressortirai genre « J'ai rien vu, rien entendu, rien dit ! ». J'allai vers les vestiaires pour femmes et entrai. Il y avait bien ses affaires, mais apparemment elle était sous la douche, vu le bruit d'eau que j'entendais. Euh, y'avait pas que des bruits d'eau... Elle pleurait, ou c'était moi ? Elle allait pas se mettre dans cet état-là pour ça, quand même... La curiosité et un peu la culpabilité l'emportant, j'entrai sans me faire voir. Loin de moi l'idée de jouer les voyeurs – enfin à peu près – mais je m'avouais surpris de voir qu'elle avait gardé ses vêtements de sport. J'eus un temps d'arrêt en la voyant habillée et hésitai à entrer. En temps normal, j'y serais allé sans hésiter, mais chez elle, quelque chose me retenait. Je n'osais pas aller là où il m'arrivait de penser sans difficultés. Déjà de un parce qu'elle était insensible à mon charme, et ça me bloquait tout de suite, et puis... Après je savais pas vraiment. Bon, du coup elle pleurait. J'étais pas doué avec ça, moi... Mais maintenant que j'avais assisté à ses larmes, j'allais pas pouvoir repartir style je-n'ai-rien-vu... Du coup, le seul truc qui me vint à l'esprit fut la prendre dans mes bras. Juste comme ça. Me jetez pas la pierre, c'était innocent, pour une fois... Par contre l'eau était glaciale, et ça n'allait pas du tout ! Je tournai le robinet de l'eau chaude et diminuai le flux d'eau froide. C'était tout de suite mieux. J'étais pas espagnol pour rien, je l'avoue. Hein ? Elle me prenait pour Alexey ? Non mais oh, l'eau froide lui réussissait pas, à la Russe ! Moi, Alexey ? Mais non, j'étais plus... Massif, musclé, charismatique, séduisant quoi ! Oui bon, on arrête le trip. Je me sentis un peu con sur les bords. Non mais d'habitude, si je prenais un fille dans mes bras, c'était pas pour la réconforter, vous voyez. Et puis euh... J'étais pas sûr de résister longtemps non plus. Ça m'était rarement arrivé de résister à garder une fille seulement dans mes bras sans rien faire, et Yelena ou pas, si je résistais pas, ben je résistais pas. Après un petit silence, à peine marqué malgré mes pensées qui vagabondaient, je choisis d'envoyer non pas une pique, mais plutôt... en fait, je savais même pas comment ça s'appelait. Une réplique pour combler le silence, on va dire. « Justement, comme Alexey sait que tu veux être seule, c'est moi qui suis venu. Tu vas quand même pas te mettre dans cet état pour une défaite... Est-ce que j'ai fait pareil quand tu m'as battu, la première fois ? » La suite, me demandez pas pourquoi, parce que je ne contrôlais plus rien. Elle avait bougé, j'avais bien trop vu comme ses vêtements blancs et trempés, donc transparents, dessinaient ses courbes même si jusqu'ici je n'y avais pas vraiment fait attention, et en plus elle avait les cheveux détachés... (Oui, c'est what the fuck) Je les écartai maladroitement par rapport au matin et l'embrassai de nouveau dans le cou, seule différence c'est que c'était pas le même côté et qu'elle était tout à fait libre de se débattre, ce coup-ci. Je lui fis faire demi-tour pour qu'elle se retrouve face à moi, lui fis redresser la tête qu'elle gardait orientée vers le bas et l'embrassai en la plaquant dos au mur, en me plaquant contre elle ensuite et avec mes mains dans son dos. Ça allait, c'était pas trop glacé grâce à l'eau tiède qui ruisselait sur le mur. Et elle ne se sentirait pas menacée vu que j'avais mis mes mains dans son dos. Honnêtement, l'embrasser elle, c'était pas comme embrasser les autres filles. C'était... Pas encore descriptible !
Liz M. Dubois Admin Dori ; La codeuse de l'équipe (a)
Messages : 1831 Date d'inscription : 04/10/2008 ▌AGE : 33 ▌LOCALISATION : Centre de la France, loin de tout les gens du forum T-T ▌EMPLOI : En recherche de formation ▌HUMEUR : Changeante
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler] Jeu 21 Nov 2013 - 15:59
J'ai passé ma vie à m'attirer l'inimitié des autres, pour ne pas me retrouver face à la situation abjecte de ne pas être aimé alors que je l'avais demandé. En étant sciemment haïssable, je gardais le contrôle, on me haïssait parce que je faisais en sorte qu'il en soit ainsi.
Lolita Pille
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Sujet: Re: L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler]
L'amour, c'est la victoire de l'imagination sur la raison. [Beyeler]
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