- - Depuis son arrivée, la jeune jument n'avait pas rencontrer ni un cheval, ni un humain, mise à part ce palefrenier qui était venu la chercher dans le manège pour l'installer dans son box. Durant le trajet pour aller à l'écurie, la jument bondissait tel un cabri, pleine de fougue, de joie, mais aussi d'angoisse, dans cet endroit ou elle ne connaissait personne. La longe toujours tendu, l'homme la tenait fermement, jusqu'à l'entrée du bâtiment. La jeune Lusitanienne humait l'air de l'écurie, sentait différente odeurs tel que la paille, le foin, et surtout l'odeur d'autres chevaux. Certains, d'ailleurs, avaient passé la tête hors de leur box pour la regarder avançait, puis d'autres avaient hennit, et puis d'autres étaient restés insensible et avaient continuer leur occupation. Enfin, Edoras arriva dans son box, tout propre et surtout des mangeoires pleines, car malgré tout, toutes ses ruades et tout ce voyage lui avait donné faim. Elle s'agita davantage, le palefrenier arriva tout de même à lui enlever son licol.

- - Edoras se précipita dans sa mangeoire, et engloutit sa ration de grain. Le ventre remplit, la jument resta dans le coin de son box, Ses oreilles étaient la seule qui semblait animé chez elle, sa queue fouettait légèrement le peu de mouche qui lui chatouillait le ventre. La Lusitanienne passa la nuit à dormir, à manger et à boire. Dans la nuit, elle décidé de se coucher dans son boxe, finissant sa nuit ainsi. Au lendemain, un léger rayon de soleil, illumina son box, cela ne la réveilla pas de suite pour sa part, mais surtout le bruit des chevaux déjà réveillé qui mâchouillait sûrement leur foin. La jument leva donc sa tête, restant ainsi couché en vache un long moment. C'était agréable et pas épuisant du tout. Edoras se demandait surtout si ici aussi, elle passerait ses journées, soit au boxe, soit au champs, car à vrai dire même si elle n'était pas trop ennuyeuse à ce sujet, cela devenait assez barbant et ennuyeux. Elle préférait tout de même s'ennuyer au champs, car elle pouvait trotter, galoper et faire l'idiote, contrairement au boxe.

- - Enfin, finalement, Edoras se leva et s'ébroua rapidement, elle passa la tête au dessus de la porte de son box, pour observer l'allée de l'écurie, vide à part la tête des chevaux qui l'animer. Edoras lança un soupir, puis alla s'intéresser à son foin, commençant à le mâchouiller.

- - La jeune Lusitanienne releva la tête subitement lorsqu'elle entendit des bruits de pas, geste qu'elle n'est pas la seule à avoir fait. Un tas de foin dans la bouche, et des brins qui dépassaient de sa bouche, arrêtant toute mastication. Oreilles dressées vers l'avant, ses yeux cherchaient la source de ce bruit. Elle fit un pas en avant, puis remarqua qu'une jeune femme était présente dans l'allée de l'écurie. Se demandant si elle était pour elle ou pas, Edoras reprit son activité. Les bruits de pas se rapprochaient doucement mais sûrement. La Lusitanienne releva la tête brusquement quand elle entendit un claquement de langue, elle tourna la tête pour l'observait de plus près. Etait elle là pour elle ou pour un autre cheval. La jument secoua la tête de haut en bas, on avait l'impression qu'elle disait oui.

- - La jeune femme se tenait là, devant son box, en la regardant, elles se regardaient mutuellement, se détaillant l'une, l'autre. La jument observait chaque détails de son visage, mais ce n'était pas sa propriétaire, malheureusement la jument devait se faire une raison, elle avait été vendu ailleurs et aller donc rencontrer d'autres humains. Puis, elle écouta le son de sa voix, qui sonnait bien dans les oreilles d'Edoras, elle paraissait si douce, si gentille. La jument se tourna alors, pour faire face à la jeune femme, car jusqu'à présent elle lui avait laissé la vue sur sa croupe. Éloigner de la porte ce qui lui laissait la place pour entrer, elle baissa le regard pour remarquer que dans sa main, elle avait un licol et une longe, peut être allait elle profiter d'une sortie en extérieur ?

- - C'est alors, que la jument sentit la main de l'humaine sur son encolure, elle appréciait beaucoup cette sensation, elle se laissa faire. Elle secoua sa tête de haut en bas, pour faire part de son plaisir. Toujours un œil sur la jeune femme, elle l'observa en train de sortir quelque chose de sa poche. Curieuse de nature, Edoras tourna la tête puis sentit au bout de ses lèvres, quelque chose de dure puis avec son odorat, sentit une odeur agréable. Elle ne se fit pas prier pour accepter la friandise. Elle croqua sa friandise tandis que la jeune femme lui demandait les sabots pour lui curer. La jeune jument attendit puis souleva chacun de ses membres à la demande de la jeune femme. Edoras se laissa donc faire pour les quatre membres, pour le licol elle se laissa aussi, mais s'agita quelque peu, lorsque son licol était posé sur la tête. Puis la porte du box s'ouvrit, la jument eut un moment de doute, mais la jeune femme fit quelque pas vers l'extérieur du box, et Edoras fit un petit pas timide pour ensuite suivre d'un pas sûr, la jeune femme dans l'allée de l'écurie. Ses fers résonnaient sur le sol et on entendait bien que parfois la jument dansait, heureuse de pouvoir profiter de l'extérieur et surtout de sûrement pouvoir se défouler.