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 « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste

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Louis T. Delmas
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeDim 14 Juil 2013 - 23:14






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

Est-ce que je dois vraiment vous dire que chaque jour passé avec ma chérie était un jour parfait à mes yeux ? Je pense que si vous nous suivez depuis un petit temps, vous devriez le savoir, non ? J’étais fou amoureux de cette jeune femme, dingue d’elle, juste trop, trop, trop heureux à ses côtés. Et de jour en jour, de semaine en semaine, les sentiments que j’avais à son égard s’amplifiaient, je devenais encore plus amoureux et je ne me voyais plus vivre ma vie sans elle. Ce serait impossible comme truc, et même si y’en a qui disent que rien n’est impossible, si, ça l’était. Parce que sans elle je n’étais rien, rien du tout. Je n’étais pas moi, je n’étais pas Florent, c’est elle qui a fait de moi ce que je suis maintenant : l’homme le plus amoureux du monde. L’homme fou de sa copine. L’homme fou tout court. L’homme le plus heureux du monde. Vous voyez, j’en deviens même romantique et poétique. Le gars de la rue qui ne se sentait pas bien dans sa peau a laissé place à un gars posé, heureux de vivre ce qu’il vit, un gars bien qui veut faire plaisir à tout le monde. C’est grâce à elle que tous les jours, je me levais de bonne humeur, le sourire aux lèvres, avec à l’esprit rien que l’idée de la revoir. Céleste, ma Céleste, c’est la plus parfaite des filles sur cette terre, et elle partage sa vie avec moi.

Une nouvelle journée en amoureux était passée à toute vitesse, sans qu’on s’en aperçoive. Quand on était à deux, on ne s’ennuyait pas le moins du monde et le temps défilait sous nos yeux, sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit. Mais chaque jour, on se rendait compte à quel point la vie était courte et qu’il fallait en profiter. Et nous, on en profitait. Vers dix heures du matin, j’avais été toquer à sa porte pour un petit cours de guitare, chose qui devenait vraiment une habitude, pour nous. Maintenant que je n’arrivais plus à gratter sans que ça ne me fasse mal à l’épaule, je lui apprenais comment jouer, des petites techniques qu’on m’avait apprises quand j’étais petit. J’étais patient et même si parfois j’avais un peu de mal à me concentrer et que mon esprit divaguait un peu, rien que la bouille de ma brune me rappelait où j’étais. Ensuite, elle avait cuisiné un truc tout simple et je l’avais aidée, d’ailleurs je m’améliorais en cuisine, même si c’était pas du grand art. Non mais vous vous imaginez, vous, un Flo’ cuisinier ? Ca le fait pas, hein ? J’suis d’accord avec vous « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 337664734 Après ça, on avait été faire un petit tour dans les écuries et on avait un peu déconné, aussi. En même temps, on n’arrêtait pas, alors inutile de vous le préciser ! Céleste avait alors monté un peu et je l’avais regardée, puisque moi de toute façon, interdiction de faire du sport, dans mon état. Non pas que je comptais monter à cheval – je montais comme une quiche – mais bon quand même, je ne pouvais même pas courir, quoi ! C’était pénible, tout ça. Ensuite, on était partis faire une petite promenade dans les bois, comme il faisait beau, puis retour au studio du p’tit Flo’. On avait encore mangé un bout, puis on avait passé un moment que je ne vous décrirai pas parce que j’ai pas envie et que c’est pas vos affaires, d’abord ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1950736702

Finalement, vers minuit, on s’était couchés tous les deux, Céleste habillée d’une de mes chemises, lui servant de pyjama. Comment vous dire qu’elle était trop mignonne, comme ça ? « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 657858131 Non vraiment, elle était juste adorable, dans cette tenue. Pour ma part, il n’avait pas fallu beaucoup de temps avant que je ne m’endorme dans un sommeil d’abord plutôt calme et sans rêves, mais c’est par la suite que les choses se sont compliquées. Du sang, des corps, des fusils, des poignards, un centre commercial. Puis encore du sang. Le visage terrifié de Céleste. Je t’aime… on va s’en sortir. Céleste égorgée par un des braqueurs. Ca va aller. Coup de feu. Je t’aime Flo’… Alex’ au sol, dans une flaque de sang. Des cris. La claque d’Amrita. On va s’en sortir. Une balle en plein dans la cuisse. Image floue et saccadée. Céleste entre les mains d’un braqueur. Moi, impuissant. Voulant l’aider. Incapable. Je t’aime, on va s’en sortir…

Je transpirais, respirant fortement et gesticulant dans tous les sens. J’avais envoyé valsé les draps et je ne savais même plus où j’étais, je n’avais que les images du braquage en tête, je n’arrivais plus à me réveiller, je ne réalisais pas que ce n’était qu’un cauchemar. Ces images me hantaient l’esprit, ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. Mais c’était la première fois que je rêvais de ça en présence de Céleste. J’étais trempé, mon visage affichait la peur. Mais je ne me réveillais pas, je n’avais qu’une chose en tête.


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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeLun 15 Juil 2013 - 1:33




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
J'étais la fille la plus heureuse de la terre. J'avais un job formidable, déjà. Bon, ça, c'est de l'humour. J'aimais mon travail, c'était sûr et certain. Mais ce que j'aimais encore plus, c'est le beau brun entré comme une bombe dans ma vie il y a quelque chose comme cinq mois. Serviable, doux, mignon à croquer, sourire à fondre, gentil, attentionné, drôle, patient, attentif, rassurant. Il était juste parfait. Beau jeune homme, plus grand que moi sans être de taille exceptionnelle, pas fort épais mais fichtrement bien foutu, les yeux sombres, brun, l'Hallelujah de Cohen tatoué dans le cou. Le plus parfait des amoureux. Et il était à moi. Rien qu'à moi. Juste à moi. Florent. Mon Flo'.

On avait passé la journée ensemble, une fois de plus. Et tout avait été parfait. A dix heures, guitare. Je m'appliquais au maximum parce que j'aimais ça, déjà, et puis aussi parce que je savais que ça manquait à mon cher et tendre de gratter donc j'en jouais pour lui. Je n'étais peut-être pas aussi douée que lui - les années de pratique contre l'inexpérience d'une débutante - mais au moins je me donnais à deux cents pour cent. Puis cours de cuisine avec Flo'. Il apprenait vite. Maintenant, il était capable de se débrouiller pour un repas simple et ça me rassurait. Si jamais je m'absentais pour n'importe quelle raison, je ne le retrouverais pas maigre et affamé. Bref, détour par l'académie pour monter un peu et surtout s'occuper des chevaux avant une balade en forêt entre amoureux. le tout sur le ton de l'humour et de la déconnade, s'il vous plaît. Comme toujours j'ai envie de dire. Chez nous, l'humeur était au beau fixe. Puis nous étions rentrés, avions mangé, prit le dessert - Fallait que je la place, celle-là - et parlé jusque pas d'heure. Et moi je tombais de sommeil parce qu'une journée bien remplie du genre ça use.

J'avais donc opté pour l'option « nuit avec mon chéri » plutôt que de rentrer chez moi. Ce n'était pas prévu, cette fois-ci, donc j'avais mis une de ses chemises pour dormir. je serais rentrée à deux au moins si j'avais voulu. La différence entre une crevette et un mec normal ? La carrure. Flo' était quand même bien bâti. Il était de taille normale, avec une musculature normale et du genre poids-léger pourtant. Moi j'étais une crevette de cinquante kilos pour son mètre cinquante-cinq. Enfin, tant pis, il m'avait déjà vue autrement, de toute façon. Et puis au pire tant pis, j'avais la honte devant mon chéri d'amour, l'homme de ma vie et surtout celui qui resterait le seul pour moi et devant personne d'autre. J'avais fini par me blottir contre lui, dans ses bras. J'avais mis un temps à m'endormir. Lorsque son souffle avait été apaisé et régulier, preuve de son sommeil, j'avais moi aussi glissé lentement.

Sommeil agréable, léger, sans rêve. Mais j'en sortis néanmoins en clignant des yeux, au plein milieu de la nuit. Flo' bougeait beaucoup plus que d'habitude. Je me redressais donc dans le lit, sur un coude. Je m'inquiétais rapidement. Il était trempé et se débattait dans l'enchevêtrement de couvertures, qu'il rejetait autant que possible. Son visage perlait de sueur avec une expression torturée. Mon cœur se serra avant de se fendre. Visiblement, il passait un mauvais moment, dans son sommeil. Un cauchemar. Je ne pouvais pas le laisser comme ça. C'était impossible. Doucement, je posais ma main sur son bras. J'avais plutôt confiance. De toute manière, pourquoi ne pas avoir confiance ? Il devait bien savoir que j'étais là.

« Flo'... » Un souffle doux et tendre, rassurant. « Réveille-toi. »

Voix légèrement plus forte, sans pour autant l'agresser. le but c'était de le réveiller en le rassurant, pas en le terrorisant, non plus ! Sinon autant le laisser cauchemarder. Doucement, je caressais son bras, prête à le secouer. Je n'aimais pas le réveiller mais là c'était plus pour son bien que pour autre chose, voyez-vous. Enfin, j'étais presque contente que les cauchemars surviennent en ma présence. Au moins, j'étais là pour le rassurer. Après tout, il n'y avait pas d'âge pour avoir peur. Maintenant, je savais les mots juste pour lui. J'allais essayer de le faire parler de ce qui l'agitait de la sorte. Il fallait que cela cesse, que ce soit exceptionnel ou récurrent. Pour lui. Parce qu'il n'y avait que lui qui comptait.


Céleste ҩ Florent

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MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeLun 15 Juil 2013 - 11:21






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

Ces cauchemars étaient fréquents. Trop fréquents, même. Le nombre de fois où je m’étais réveillé, totalement trempé, je ne les compte même plus… A chaque fois, les mêmes scènes revenaient, les mêmes visions d’horreur et la plupart du temps, c’était ma brune la victime. Comme si inconsciemment, je me punissais de ne pas l’avoir aidée, de n’avoir rien fait pour la sauver. Je n’aurais pas pu, me direz-vous, mais ça, je n’en étais pas si sûr. Je m’en voulais à mort pour ce qui s’était passé, je me mettais tout sur le dos parce que je le méritais. Je n’aurais pas dû bouger, j’étais bien, dans ses bras, dans notre coin. Sauf qu’Alex’ se faisait attaquer et ça, je ne pouvais pas laisser faire. Je sais, c’est incroyablement con de ma part et si j’étais resté à ma place je n’aurais peut-être pas pris ces deux balles et surtout, Céleste ne se serait pas faite égorger, mais ça avait été plus fort que moi. Enfin bref, ce qui était fait était fait, et maintenant, j’en payais les conséquences. La plupart du temps, après ces cauchemars, je partais prendre une douche au beau milieu de la nuit et je changeais de pyjama, chose qui me rassurait un peu, en quelque sorte, je ne sais même pas pourquoi. Et puis en passant, je regardais deux ou trois photos de Céleste et moi faisant les cons, ça m’aidait beaucoup. Sauf que là, ce n’était pas la même chose. Ma chérie était à côté de moi, en train de dormir, elle aussi. Enfin, plus pour longtemps. Je rêvais souvent seul, et je n’en parlais à personne, mais là, c’était la première fois que je rêvais avec elle à côté.

Tout à coup, dans mon rêve, une nouvelle phrase qui n’était pas survenue pendant le braquage. Je le savais très bien, personne ne m’avait dit ça ce jour-là. Une petite phrase au loin, qui n’avait aucun sens, vu la situation. Un braqueur qui s’élance vers moi. Qui me touche le bras. Je devais me défendre, pas question de laisser passer cette chance, j’avais enfin l'avantage, il n’était pas très fort. Je pouvais me défendre. Finalement, de toute mes forces, je le pris par le cou et le plaquai contre, ce que je pensais être un mur.

« NON ! » criais-je puissamment. Puis j’ouvris les yeux.

La personne que je tenais par le cou n’était pas un braqueur. C’était même tout le contraire, cette personne, c’était la personne qui comptait le plus pour moi. Il n’y avait pas de danger, j’avais encore rêvé. Pendant quelques secondes, je ne bougeai pas, incapable de faire quoi que ce soit, de réfléchir. Tout ce que je savais, c’était que je tenais Céleste par le cou, plaquée contre le lit. Puis, lentement, je repris connaissance et, tout tremblant, je la lâchai. Mais qu’est-ce que j’avais foutu ? Qu’est-ce que j’avais fait ? Je venais d’agresser ma copine, ma moitié, mon rayon de soleil. La seule qui m’aidait à garder espoir qu’un jour, ces rêves disparaîtraient. Je n’avais jamais rêvé avec elle. Et sur le coup, je n’avais aucune idée de ce que je pouvais bien faire. Je me tenais là, tout tremblant, trempé, à genoux dans mon lit, dans mon appart’. Je passais une main dans mes cheveux et d’une petite voix qui ne me ressemblait pas du tout, un peu rauque, aussi, je chuchotai :

« Je… je suis désolé. »

J’étais complètement dans les vapes, juste incapable de me reprendre, même de la prendre dans mes bras. C’était simple, pourtant, mais je n’y arrivais pas, j’avais trop honte. Trop honte de cauchemarder, d’avoir peur, de lui montrer mes peurs, mais surtout, trop honte de ce que je venais de faire. J’aurais aimé trouver les mots pour lui dire à quel point je m’en voulais, à quel point je me sentais con, j’aurais aimé lui dire que ce n’était pas grave, que ça passerait, mais au fond, je ne savais même pas si c’était vrai, ça. J’avais l’impression que ces images me hanteraient l’esprit à tout jamais, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Que j’allais revivre cet événement jusqu’à la fin de mes jours, sans pouvoir dormir tranquille. Finalement, je pris ma tête entre les mains et me fis le plus petit possible, tellement je regrettais. Ma respiration était toujours rapide et saccadée, j’essayai de me reprendre, en vain, et je n’osais même plus regarder ma copine en face.



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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeLun 15 Juil 2013 - 16:49




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Par bien des égards, j'avais l'impression de le connaître par cœur. J'aurais pu, les yeux fermer, mettre le doigt sur son Hallelujah, dans le cou, suivre les notes. Ecrire son People are strange, à l'avant-bras. Vous donner la mesure de son souffle, ce qu'il aimait, n'aimait pas. Vous parler de son passé, de Paris à sa place, d'à quel point les personnes qu'il y avait connu étaient importantes, à quel point Alex, aussi chiant et con soit-il, était important, à quel point Camilla avait compté dans son histoire. Je savais vous dire, en regardant son expression, ce qu'il pensait, quelle connerie il allait sortir. Dès que je voyais la moue de ses lèvres je savais que j'avais foiré un accord par rapport à ce à quoi il s'attendait sans être si exigent. Je le connaissais. J'avais connaissance d'à peu près tout. J'en étais plutôt fière, d'ailleurs. Ca prouvait juste qu'on s'était trouvé. On ne peut connaître quelqu'un à ce point que si on le comprend. Pour se comprendre, il faut être soit pareils, soit complémentaires. Seconde option. Mon chéri comptait énormément, même si je le disais moins souvent que lui disait à quel point je comptais.

Mais les cauchemars, je n'en savais rien. La raison ? On ne vivait pas ensemble. On dormait régulièrement chez l'un ou chez l'autre, mais pas systématiquement. Quand il bossait - parce qu'il avait repris le travail - ou quand j'avais Lukas tôt le matin, on dormait chacun chez soi pour être ne pas réveiller l'autre. Du coup, si ça lui arrivait quand il était seul, il ne m'en avais pas parlé, le bougre d'âne. Bon, à moins que ça soit exceptionnel, mais j'avais comme un sacré doute. Alors, doucement, j'avais essayé de le réveiller, pour l'extirper des dangereux bras de Morphée. Petite voix tendre, contact léger, j'essayais d'être rassurante, pour ne pas le sortir de ses horribles songes trop brutalement.

Raté. Il fit un bond en hurlant. Je n'avais eu le temps de rien voir venir. Il m'avait attrapé à la gorge et m'avait plaqué contre le mur. D'abord le souffle coupé par la surprise, je n'eus même pas le réflexe de crier ou de me débattre. Mes yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la peur. J'avais toujours su que Flo' avait de la force, mais là, qu'il la retourne contre moi, c'était vraiment affolant. D'accord, ce n'était pas consciemment, parce que je savais pertinemment que consciemment il ne lèverait jamais la main sur moi, quelque soit la raison qui l'y pousserait. Jamais. C'était donc encore plus inquiétant. Les quelques secondes très courtes qui ont suivi m'ont semblé excessivement longues. Mon souffle était devenu saccadé, mon cœur battait la chamade. S'il ne me lâchait pas, j'allais finir par manquer d'air.

« Flo', c'est moi... »

Voix un peu étranglée. Grosse frayeur, là. Je sentis Flo' se mettre à trembler, je voyais ses yeux bruns complètement perdus posés sur moi. Regard doux et apeuré à la fois, de ma part. Je ne lui en voulais pas. Il ne l'avais pas fait exprès, je le savais. Finalement, il me lâcha, et mon réflexe fut de rester contre le mur, le temps de reprendre mon souffle. Non pas qu'il ait failli m'étouffer, plutôt que de moi-même j'avais cessé de respirer vu la trouille que j'avais eu. Lui non plus n'avait plus bougé, à genou dans le lit, tremblant, visiblement très mal. J'aurais voulu sourire, l'encourager, lui dire que ce n'était rien. Mais j'étais incapable de bouger. Alors, j'étais restée tapie contre le mur. Puis un murmure rauque et bourré de ses regrets. Il ne m'en fallut pas plus. J'avançais vers lui, pour le prendre dans mes bras. Je l'embrassais dans le cou, doucement.

« C'est rien, ça va. Viens, il faut qu'on parle. »

J'étais toute douce en lui prenant la main. Il manquait un sourire, mais il n'y avait pas le moindre reproche dans ma voix ou mon regard. Juste de l'inquiétude. Pas pour moi, mais pour lui. Je me levais, l'incitant à me suivre. Je n'avais pas peur de lui. Je lui faisais confiance. Il n'avait fait ça qu'en pensant être agressé dans son rêve. Jamais entre nous il n'y avait eu un mot plus haut que l'autre, même si on avait déjà essuyé des disputes, comme tous les couples. Jamais je ne m'étais sentie menacée par lui, même s'il était terrifiant avec son ton froid et sans appel. Jamais. Alors maintenant qu'il était réveillé, je ne craignais plus rien. Je l'emmenais vers le salon. On serait mieux dans le canapé pour discuter. Première chose à faire ? Mettre un peu de distance entre le cauchemar et Flo' et sortir de la pièce où il m'avait coincé contre le mur pour faire en sorte qu'il s'en veuille au minimum - pas du tout.

« T'es trempé mon chéri... J'arrive. »

Je l'embrassais doucement avant de disparaître dans la salle de bain. But de la manœuvre ? Récupérer une serviette-éponge avant qu'il n'attrape froid, qu'on puisse discuter un peu à chaud. Je retournais vers le salon, en faisant un crochet par la cuisine pour prendre deux grands verres de lait. Allez savoir pourquoi, le lait avait quelque chose d'apaisant. Moi ça m'avait toujours fait cet effet-là, en tout cas. En retournant au salon, je déposais le lait sur la table avant de retourner vers mon chéri. Je l'embrassais de nouveau avant de le débarrasser de son haut de pyjama et de passer la serviette autour de ses épaules, après quoi je me blottis contre lui.

« Flo', tu sais que je t'aime..? J'aime pas savoir que t'es pas bien si je peux rien faire. Alors parle-moi, dis-moi, s'il te plaît. Si je ne peux pas t'aider, quelle copine je serais ? »

En finissant, je l'avais regardé pour caresser tendrement son visage, un petit sourire encourageant aux lèvres. Allez, Flo'. Parle-moi. Donne-moi une chance de t'aider. Laisse-moi te connaître jusqu'au plus profond. De toute façon, j'avais besoin de savoir. Déjà, je serais incapable de retourner me coucher sans savoir ce qui le perturbait à ce point-là. Non pas par peur, mais parce que je me poserais trop de questions pour trouver le sommeil. Il fallait qu'il me dise. Il devait me dire.


Céleste ҩ Florent

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MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeLun 15 Juil 2013 - 22:07






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

Je venais de plaquer ma copine contre un mur, tout ça avec relativement beaucoup de force. Non pas de toutes mes forces, mais quand même. Vous ne pouvez même pas vous imaginer à quel point je m’en voulais, à quel point je regrettais ce qui venait de se passer, à quel point je regrettais de ne pas lui en avoir parlé. Parce que oui, j’aurais dû, au moins comme ça elle savait à quoi s’attendre. Mais je pensais que ça irait, que je ne rêvais pas en sa présence, d’une façon ou d’une autre. Ce qui était le cas, jusqu’à maintenant. J’avais ma fierté aussi, et j’avais honte de lui montrer que j’avais peur, surtout qu’elle s’inquiéterait et je ne voulais pas qu’elle se soucie de quoi que ce soit. Pourtant là, je n’avais pas le choix, mon cerveau m’obligeait, en quelque sorte, à lui montrer mon problème. Petit à petit, je réalisais ce que je venais de faire et je me mis à trembler en même temps, je ne pouvais pas m’en empêcher. J’aurais tellement aimé pouvoir lui sourire et lui dire que tout allait bien, que ça passerait… mais non. Je ne pouvais rien faire, rien dire, impossible de bouger. J’étais mal, trop mal. Surtout que je n’aurais jamais levé la main sur elle en temps normal, c’était une chose à laquelle je ne pensais même pas, rien que l’idée m’horrifiait. Mais là, je l’avais agressée, en quelque sorte, et j’avais été sans pitié. J’espérais de tout cœur que je ne lui aie pas fait mal, sinon je m’en voudrais jusqu’à la fin de mes jours et même après. Je me rassis sur le lit, la tête dans les mains, impuissant. Sa voix étranglée qui me disait que c’était elle résonnait dans ma tête, son regard effrayé me hantait l’esprit et me fit frissonner. J’avais fait peur à ma chère et tendre, alors que je passais ma vie à la protéger de tout et n’importe quoi. Et comme un con, je n’osais même pas lui faire face. Je craignais à mort, comme mec. Même après l’avoir lâchée, elle resta contre le mur et je commençais sérieusement à croire que je lui avais fait mal. Non, non, non, ça ne pouvait pas. Finalement, je sortis une petite phrase qui n’avait pas l’air assez puissante à mon goût, elle ne reflétait pas assez à quel point j’étais vraiment désolé. Pourtant, Céleste bougea et me prit dans ses bras, avant de m’embrasser dans le cou. Je fermai les yeux quelques instants, frissonnant à nouveau, et posai ma main sur sa taille sans vraiment m’en rendre compte. Elle était revenue vers moi. C’était tout ce qui comptait. Son geste m’avait fait beaucoup de bien et ma respiration se calmait petit à petit, heureusement, d’ailleurs. J’espérais pouvoir mieux réfléchir dans quelques minutes, pour tout lui expliquer, pour m’excuser, pour … je ne sais même pas pour quoi, mais je le devais.

Doucement, elle me chuchota une phrase disant qu’on devait parler, elle me prit la main et j’entrelaçai mes doigts aux siens, toujours tremblant au possible. Comme elle, je me levai et la suivis sans rien dire, reprenant connaissance. C’était le pire réveil de ma vie. Il était quoi, trois heures du matin ? Quatre heures ? Je n’en savais rien du tout. Finalement, je m’assis dans le canapé et posai mon regard, qui reflétait de la culpabilité, sur elle. Elle me fit alors remarquer que j’étais trempé et après un baiser qui me fit le plus grand bien, elle s’éclipsa à la salle de bains. Pour ma part, je jetai un coup d’œil à mon pyjama, qui, en effet, était imbibé de sueur. Je passai une main dans mes cheveux et soupirai, j’avais enfin retrouvé le calme et je réalisais tout à fait ce qui se passait, heureusement. Même si mon cœur battait fort dans ma poitrine, ça s’était déjà calmé et je n’en étais que trop content. Je regardai autour de moi pour m’assurer que je me retrouvais bien chez moi, dans ce lieu que je connaissais si bien, maintenant. Je jetai alors un coup d’œil à la salle de bains et je suivis Céleste du regard quand celle-ci en sortit, pour finalement aller chercher quelque chose à la cuisine. Elle revint alors et un nouveau baiser suivit, avant qu’elle ne m’enlève mon haut de pyjama, chose pour laquelle je l’aidai. La serviette qu’elle me passa autour des épaules me fit le plus grand bien et je lui dis doucement :

« Merci… »

Quand je vous disais qu’elle était parfaite, cette fille, j’étais tout à fait sérieux. Elle me connaissait par cœur, elle savait exactement ce dont j’avais besoin et je ne peux même pas vous dire à quel point je lui en étais reconnaissant, parce que ça, c’est indescriptible. J’aurais donné ma vie pour elle, si à ce braquage j’avais dû choisir entre elle et moi, je serais mort pour elle. Elle n’avait pas ou très peu de passé, deux petites années seulement, mais je voulais lui offrir un futur plus que parfait, à cette brune. Elle se blottit contre moi et je passais un bras autour d’elle, comme pour la protéger alors qu’en soi, les rôles étaient inversés, maintenant. Elle me glissa tout doucement qu’elle m’aimait, qu’elle n’aimait pas savoir que j’étais pas bien si elle ne pouvait rien faire et elle me demanda alors de parler. Je me raclai doucement la gorge pour m’éclaircir la voix, puis je lui posai un baiser sur les cheveux, doucement. Je la serrai alors un peu plus fort contre moi sans l’étouffer quand même, puis lui dis d’une voix douce :

« Je t’aime aussi, Céleste. Et je pensais pouvoir te cacher ça, non pas parce que je ne te fais pas confiance, mais parce que je ne voulais pas que tu t’inquiètes. C’est à moi de te protéger, pas l’inverse. Et c’est peut-être bien le fait que j’aie échoué à cette tâche qui me fait cauchemarder comme ça. Parce qu’à chaque cauchemar, les mêmes scènes reviennent en boucle. »

Je soupirai légèrement et déglutis, réalisant que j’allais vraiment devoir tout lui dire. Elle était têtue, ma copine, elle ne se rendormirait pas avant d’être au courant de tout. Soit, j’allais lui dire. Tout, absolument tout. Sans exceptions. Je ne savais pas si ça m’aiderait, mais au moins, je me justifierais pour ce que j’avais fait, même si je m’en voudrais encore énormément après. Pas moyen que je ne m’en veuille pas, de toute façon. Je passai doucement mes doigts sur le bras de Céleste, puis je me mis à raconter, d’une voix pas trop assurée.

« C’est le braquage. J’arrête pas de tout revivre, encore et encore, je vois exactement ce qu’on a vu ce jour-là, sans exceptions. Le moindre petit détail, le moindre signe de violence. Les phrases qu’on s’est dites résonnent dans ma tête, ta voix revient à chaque fois. Et puis la pire scène, celle que je vois le plus souvent, c’est celle où tu te retrouves dans les bras de ce braqueur. » je fis une petite pause, baissai les yeux en frissonnant, puis continuai : « J’aurais dû t’aider, j’aurais dû me relever. Mais j’ai pas eu le courage, Céleste, j’ai pas fait assez d’efforts. Et j’en paye les conséquences, maintenant. Je donnerais ma vie pour toi, sans hésiter une seule seconde. Parce que t’es incroyablement importante à mes yeux et rien que l’idée de te laisser partir, ça m’épouvante. T’es la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie, tu le sais ça ? »

Ma voix avait tremblé sur la dernière phrase, je lui disais le fond de mes pensées, là, des choses que je ne lui avais pas encore dites avant. Elle voulait tout savoir, je lui racontais tout. Ce que je venais de lui dire, c’était ce qui se passait dans ma tête chaque seconde, chaque minute, chaque heure de chaque jour. Il n’y avait qu’un prénom qui me trottait sans cesse dans la tête, c’était le sien, rien que le sien. Finalement, je l’embrassai tendrement sur les lèvres, attendant qu’elle avale un peu tout ça et pour lui laisser le temps de parler un peu, elle aussi. J’avoue que ça m’avait fait du bien, d’en parler. Même si j’étais encore pas mal stressé par ce cauchemar et que je me détestais pour ce que j’avais fait à ma chérie, elle savait parfaitement bien comment me calmer, l’effet qu’elle avait sur moi était juste dingue.

« Merci pour tout … je m’en veux tellement… » lui chuchotais-je doucement, de peur que ma voix tremble trop, sinon.

Elle savait tout. Elle me connaissait par cœur à cent pour cent, maintenant. Elle connaissait le fond de mes pensées, elle savait ce qui se passait dans ma tête, ce que je ressentais. Et je ne regrettais pas du tout de lui avoir dit, je lui accordais toute ma confiance. Qu’est-ce que je l’aimais, cette fille…


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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMar 16 Juil 2013 - 2:31




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Tout ce que je voyais, c'était sa propre peur panique, quand il se rendit compte de ce qui se passait, petit à petit. Ses muscles tremblants. La trouille qui le paralysait. L'horreur. Je savais qu'il ne l'avait pas fait exprès. C'était dans son sommeil. D'abord, il y avait eu ce mouvement, vif, ce cri. Toute cette force que j'avais sentie. En était-il au bout de sa force, ou n'était-ce qu'une partie ? Quoi qu'il en soit, il m'avait durement impressionné. J'avais pris peur, vraiment peur. Pas de lui, à proprement parler. Mais de sa force. De ce qui pouvait lui passer par la tête. De ce qu'il pouvait faire en cas de frayeur. Je ne me méfierais pas de lui le jour où lorsqu'il serait serein, la nuit. Non, là, je savais pertinemment que je n'avais rien, strictement rien à craindre. Il était trop doux. Et puis, mine de rien, il respectait les femmes, à la base. J'étais donc sûre qu'il n'était là que pour me protéger. Il l'avait souvent dit, déjà montré. 

Flo' s'était recroquevillé sur lui-même. Il me montrait des fragilités nouvelles. Il me montrait quel courage il avait. Car malgré la peur, il allait de l'avant sans se laisser happer au passage. Sans peur, il ne peut y avoir de courage. Je retins néanmoins un gémissement à le voir comme ça. Il risquait de croire qu'il m'avait fait mal ou peur au-delà de ce qui était réel. Là, je n'avais plus vraiment peur, à peine mal. Je ne savais juste pas quoi faire. Lorsqu'il s'excusa, si mal, je ne pouvais pas rester comme ça. J'allais le prendre dans mes bras pour le rassurer, mais aussi lui montrer que je ne lui en voulais pas, pour rien. Je posais mes lèvres dans son cou, mes bras autour de lui. Je le sentis frissonner contre moi et le serrais un peu plus. Lorsque sa main se posa sur ma hanche, je fus en partie rassurée. On allait passer au dessus de ça.

Doucement, je l'invitais à me suivre, en prenant sa main. Ses doigts glissèrent entre les miens et je refermais ma prise. Non, je ne le lâchais pas. Je ne le laissais pas tomber. Jamais. Pas pour si peu. Flo' continuait de trembler. Il me suivit néanmoins sans se faire prier et s'assit dans le canapé. Je croisais son regard coupable et lui ne vit que de la tristesse chez moi. Le voir comme ça ? Je n'aimais pas du tout. C'était mon chéri, mon amoureux, l'homme de ma vie, le futur père de mes enfants, sûrement. Mon futur, en tout cas. Sans lui, je ne pourrais jamais aller de l'avant. Baiser tendre avant de le laisser. Je sentais son regard qui me suivait au fur et à mesure de mes déplacements. Je ne traînais pas en route. J'allais le rejoindre au plus vite.

En le retrouvant, je ne perdis pas de temps. Je ne voulais pas qu'il ait froid et qu'il risque de tomber malade. Il ne faisait pas chaud. J'enlevais son haut, non sans recevoir un coup de main, d'ailleurs. Je lui passais la serviette autour des épaules sans attendre. Ce serait déjà mieux. Flo' me remercia d'un souffle et je l'embrassais en retour, après avoir poussé une mèche de ses cheveux. Sinon, ça lui bouffait le visage. Blottie contre lui, je sentis avec délice son bras autour de moi, me serrer contre lui. Puis j'avais commencé à parler. Il fallait que je sache. Il devait me donner la possibilité de veiller sur lui. De prendre soin de lui. De l'épauler. Il posa un baiser sur mes cheveux, qui me fit sourire, me serra plus fort contre lui, commença doucement. Je l'écoutais. Je le regardais de nouveau avant de lui répondre, très tendre :

« C'est maintenant, que je m'inquiète, Florent. Dans un couple, il n'y en a pas un qui protège l'autre. On doit se protéger l'un et l'autre. Et t'y as jamais manqué. Jamais, tu m'entends ? Il n'y a qu'avec toi que je me sens en sécurité. »

Flo' se prépara à parler et je me tus donc. Je sentais que pour lui ce n'était pas forcément facile alors je me faisais un petit peu plus discrète, voyez-vous. Mon chéri passa sa main sur mon bras et commença à parler, mal assuré. Je l'écoutais. Alors c'était le braquage ? Je frissonnais contre lui. C'était sûr qu'il y avait de quoi être perturbé derrière, de quoi se débattre, de quoi se défendre. Je l'écoutais parler, sans un mot. Le fait qu'il ressasse tout fit aussi remonter des images sombres dans ma tête. Flo' baignant dans le sang, la façon dont il m'avait regardée prise au piège par ce monstre, ses yeux qui s'étaient fermés alors que j'avais mille fois trop peur de le perdre. Tout remontait trop vite à la surface et je fermais les yeux pour me protéger des images. Nouveau frisson. Je savais ce que ça voulait dire. Qu'il s'en voulait, et que jamais, jamais, oh grand jamais, ça ne le quitterait. Il fit une pause et reprit, coupable. Je restais contre lui, même si je refusais en bloc ce qu'il disait. Non, ce n'était pas de sa faute. Je secouais la tête, attendant qu'il finisse. Il m'embrassa et je lui rendis doucement son baiser, qui, je trouvais, avait un goût amer.

« Le braquage n'a épargné personne, Flo'. Toi moins que moi encore. Alors c'est normal que ça te reste en tête. Tu t'en es déjà relevé, et ce n'est sûrement pas le cas de tout le monde, tu sais. Tu aurais du m'en parler plus tôt. On l'a vécu à deux. On l'aura toujours tous les deux sur la conscience. Mais je serais toujours là pour t'écouter et t'aider. Toujours. Maintenant, on va s'en sortir à deux. Main dans la main. »

Je marquais une pause, le temps de l'embrasser, le regard grave. Je ne pouvais pas laisser mon chéri en proie à tout ça. Je me levais, avant de reprendre, pour le regarder dans les yeux. Je déboutonnais un peu la chemise que je portais, de façon à dénuder une épaule et rendre visible la minuscule cicatrice que j'avais. Je m'accroupis devant le canapé, pour pouvoir le regarder de mon grand regard sombre.

« Si tu t'étais relevé, il t'aurait tué. Tu as fais tous les efforts que tu pouvais. Quatre points de suture, c'est pas cher payé. Parce que quoi que tu dises, c'est aussi à moi de te protéger, et c'était mon seul moyen, me laisser faire, me faire oublier. Quatre points contre deux balles. Et comment tu aurais voulu te relever ? » J'appuyais légèrement là où je savais que la balle avait déchiré les muscles de sa cuisse. Quoi qu'il en dise, ça restait douloureux. Moyen peu agréable de lui prouver qu'il n'avait pas à s'en vouloir. « Tu as fais ce que tu pouvais. Je sais que tu aurais fais ce qu'il fallait, pour moi, si tu avais pu, mais il a fallu que tu fasses un choix avant, choix qui a été judicieux, parce que sinon c'est sûrement sur Alex qu'ils auraient tiré. Et puis, ma vie sans toi, c'est juste pas envisageable. » Mes yeux brillaient de larmes qui restèrent coincées. « Flo', t'es le seul qui donne un sens à ma vie. Tu écris autant le peu de passé que j'ai que le futur, tu es ancré dans le présent. S'il t'était arrivé quelque chose, j'aurais fais un trait sur mon futur. Alors je t'en supplie, arrête de t'en vouloir. Tu n'aurais rien pu faire de mieux. Je ne supporte pas de savoir que tu te bouffes pour une chose à laquelle tu n'aurais rien pu changer. T'es le seul qui me connaisse, maintenant, le seul aux yeux de qui j'ai de la valeur. Le seul que j'aime, surtout. S'il t'était arrivé quelque chose, ma vie se serait arrêtée en même temps. J'aurais survécu, mais j'aurais pas vécu. Y'a qu'avec toi que je peux envisager un futur. C'est toi, c'est comme une évidence. T'aurais rien pu faire de mieux. Alors sors-toi cette horrible certitude de la tête et laisse-moi t'aider. Parce qu'un couple, c'est de deux personnes une seule entité, que l'un comme l'autre doit protéger. »

Si sa voix avait tremblé, la mienne s'était brisée. Je m'étais relevée pour me réfugier dans ses bras. J'avais fermé les yeux, fort, pour ne laisser aucune larme filer. Pleurer ne ferait que le rendre plus mal. Je respirais donc un grand coup pour ouvrir sur lui un regard sombre et brillant, lui esquissant un sourire tendre. Vu la situation, c'était quelques peu difficile, voyez-vous. Mais je le voulais, parce que lui, c'était l'homme de ma vie. Je finirais vieille, moche et ridée avec lui. C'était écrit. C'était ma seule certitude. Puis il me remercia et mon sourire devint plus facile à afficher. Lorsqu'il me dit qu'il s'en voulait, je murmurais tout doucement « non » en secouant la tête et en lui caressant le visage, avant de l'embrasser.

« Arrête de t'en vouloir, je t'en supplie. Tu n'as aucune raison de t'en vouloir. Je te fais confiance, Flo'. Je sais pourquoi tu as réagi aussi fort. Je comprends. Tu n'as pas à t'en vouloir. Tu sais pourquoi ? Parce qu'on va faire en sorte que ça ne t'arrive plus jamais. » Nouveau baiser tout doux. Je me penchais vers la table, pour attraper les verres de lait et lui en donner un. « Ça, pour commencer. C'est magique contre les angoisses. Et ça, aussi. Je sais que ça va te faire du bien. »

Je finis par me lever et attraper la guitare. Bon, d'accord, il était quatre heures et demi du matin, alors en théorie ce n'était plus trop l'heure de jouer. J'avalais un peu de lait avant de me remettre dans le canapé et de commencer tout doucement à gratter quelques accords d'une chanson qui, pour nous deux, avait tout son sens : l'Hallelujah de Leonard Cohen. La première chanson que j'avais eu la joie de découvrir. Je jetais un rapide coup d'œil à mon chéri. Puis je me mis à chantonner, tout doucement. De petites habitudes. De petites choses dont qu'on faisait souvent. Voilà comme ça allait lui passer. Déjà, je voulais réussir à l'apaiser. Après, on retournerait se coucher. Je me retrouverais une nouvelle fois contre lui, sans m'inquiéter pour qui que ce soit d'autre que lui. Je lui faisais confiance. Je l'aimais. J'étais prête à tout pour lui. Même si pour ça je devais prendre des murs. Quitte à devoir montrer une autorité qu'il ne connaissait pas. Je refusais catégoriquement qu'il lui arrive quelque chose parce qu'il s'en voudrait. Je ne lui en voulais pas du tout.


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Louis T. Delmas
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMar 16 Juil 2013 - 18:30






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

J’avais décidé d’en parler à Céleste. De lui expliquer tout ce qui me passait par la tête, parce qu’elle avait le droit de savoir, je lui faisais entièrement confiance et je n’avais pas peur de ses jugements. C’est juste que lui dire tout ça lui rappellerait de mauvais souvenirs et je n’en avais pas envie du tout, je ne voulais pas qu’elle repense à ça, surtout qu’elle avait l’air d’aller assez bien, ou en tout cas en apparence. On était tous encore beaucoup marqués par cet événement mais à nous deux, on se démerdait, on passait à autre chose et on essayait d’oublier, même si c’était impossible. Je n’avais pas l’impression qu’elle faisait des cauchemars, elle, ou que ces images lui hantaient l’esprit, et je n’en étais que trop heureux. Je ne voulais pas qu’elle souffre à cause de ça, je ne voulais pas lui rappeler à quel point on avait été mal, là-bas. Mais là, elle m’y obligeait, en quelque sorte. J’aurais aimé pouvoir tout lui expliquer sans lui faire mal, mais ça, c’était impossible. Je m’étais donc mis à parler, en lui disant que ce n’était pas à elle de me protéger, mais l’inverse. Que j’avais échoué à cette tâche. Je fis une courte pause pour la laisser parler, et je l’écoutai attentivement, sans dire un mot. Lorsqu’elle prononçait mon nom en entier, sans abréviation, elle était vraiment sérieuse. Alors ça aussi, ça me forçait à ne pas l’interrompre en disant que tout était de ma faute. Sa dernière phrase me fit incroyablement chaud au cœur et me rassura beaucoup, elle était adorable, de dire des choses pareilles. Elle savait comment me toucher au plus profond de moi, comment me convaincre. Il n’y avait que très peu de personnes qui y arrivaient. Mes parents, ma sœur… et puis elle. Même Alex n’y arrivait pas si bien, alors que je le connaissais depuis bien plus longtemps que ma brune. Mais nous deux, on se comprenait, quelque part on était pareils, mais pourtant si différents. Sur le coup, je ne sus pas quoi répondre, je me contentai de doucement caresser ses cheveux, avalant ce qu’elle me disait. Je repris alors pour parler de mes cauchemars, et je ne me retins pas, je lui disais tout, absolument tout. Il n’y avait pas besoin de me retenir, cette fois, d’ailleurs ça serait la pire chose à faire. Elle avait le droit de savoir. Lorsque je lui parlai du braquage, je la sentis frissonner contre moi et je passai une main dans ses cheveux, tout en parlant. Je savais très bien que ça lui ferait mal d’y repenser. Que ça la mettrait mal à l’aise. Je m’y attendais, d’ailleurs. Et j’espérais que j’étais assez rassurant dans mes gestes pour qu’elle ne se fasse pas trop de soucis. Parce que ça, c’était ce que je voulais : qu’elle ne s’en fasse pas pour moi. J’allais bien, c’était juste une mauvaise passe, c’est tout. En repensant à la scène où elle était prise au piège par ce monstre de braqueur, je frissonnai à mon tour, puis poursuivis, d’une voix un peu tremblante. Elle secoua la tête en écoutant mes paroles, mais elle me laissa terminer, et je lui en étais reconnaissant. Je m’arrêtai alors, puis l’embrassai doucement, baiser qu’elle me rendit. Elle se remit alors à parler à son tour et, tout en la gardant contre moi, je posai mon regard sur le mur d’en face, l’écoutant, tout simplement.

« Je m’en suis peut-être relevé, mais pas entièrement. C’est facile de sourire et de dire que tout va bien. Et en réalité, c’est vrai que tout va bien, parce que tu es là. Mais dans le fond, non, ça va pas. Je veux juste éviter que les gens se soucient de moi parce que j’ai pas besoin de leur pitié. Tu es la seule qui compte, et que tu sois en vie, c’est le principal. Le reste, je m’en contrefiche, ça va passer, c’est rien. »

Un nouveau baiser suivit, puis elle se leva et je l’interrogeai du regard. Elle déboutonna un peu la chemise qu’elle portait de façon à rendre visible la cicatrice qu’elle gardait en souvenir du braquage. Rien qu’à la vue de celle-ci, je me sentais mal et mon cœur se serra. Je ne pus retenir une petite moue montrant que je détestais cette cicatrice, mais lorsque Céleste s’accroupit devant moi, devant le canapé, mon regard s’attendrit, en restant quand même encore un peu coupable. Et je l’écoutais parler, encore et toujours. Je ne ratais pas le moindre mot, pas la moindre syllabe et j’enregistrais tout ce qu’elle me disait, jusqu’à ce qu’elle s’arrête. Elle appuya légèrement en plein sur ma cicatrice à la cuisse, et même si ce n’était pas fort, je ne pus retenir une toute petite grimace, avant de reposer mon regard sur elle. Non, elle ne me faisait pas mal, c’était juste pas super agréable. Mais elle avait ses raisons de faire ça. Elle poursuivit en me disant que j’avais fait ce que je pouvais, et même si j’eus une énorme envie de la contredire, je ne l’interrompis pas. Ses yeux brillants de larmes me déchiraient le cœur et j’aurais très bien pu me mettre à pleurer aussi, mais non, je me retenais, juste pour elle. Je ne dis pas que ça aurait été le cas étant seul, mais là, je ne pouvais pas. Elle se retenait elle aussi, alors je devais lui rendre la pareille. Elle poursuivit en disant qu’elle aurait fait un trait sur son futur si je n’avais pas survécu, et je secouai légèrement la tête, pas d’accord du tout. Je ne voulais pas qu’elle dise ça, même si je n’avais pas survécu, elle aurait dû continuer à vivre, avoir des enfants, devenir vieille. Elle me parla aussi de son futur avec moi, et encore une fois, ça me déchira le cœur. Ca faisait des jours, des semaines que je me préparais à faire quelque chose. Quelque chose qui nous changerait la vie à tous les deux, quelque chose de magique. Et avec ce qu’elle m’avait dit à ce moment-là, j’avais l’impression qu’elle me donnait le feu vert. Mais pas maintenant, pas encore. Pas au beau milieu de la nuit. Tout en parlant, elle était venue se blottir dans mes bras et j’avais serré les lèvres pour ne pas craquer, tout en la gardant contre moi. Lorsqu’elle s’arrêta de parler, je resserrai un peu mon étreinte et lui répondis d’une voix tremblante :

« Je t’aime Céleste, et ça jusqu’à la fin de mes jours. Je t’aime tellement… »

Je respirai un bon coup pour essayer de me calmer un peu, et je lui caressai doucement les cheveux, un geste que je faisais souvent et qui avait le don de nous apaiser, tous les deux. Je ne savais plus quoi dire à présent, elle avait tout dit, et tout ça, je le pensais moi aussi, c’est comme si elle avait été creuser au fond de mes pensées et qu’elle avait tout dit à voix haute, tellement c’était ça. Je la remerciai alors en disant que je m’en voulais tellement, et elle murmura un petit « non », me caressant doucement le visage, pour finalement m’embrasser. Je fermai les yeux pendant ce temps-là, profitant juste de sa présence, du fait qu’elle soit là, contre moi, en sécurité. Je détestais la voir partir et je ne supportais pas de vivre sans elle, c’était comme une drogue pour moi, elle me faisait me sentir vivant, amoureux, heureux. Sauf que la drogue avait des mauvais côtés. Elle, non. Elle était parfaite, et elle avait un effet parfait sur moi. Jamais je n’aurais cru pouvoir être si heureux aux côtés d’une personne, jamais je n’aurais cru pouvoir aimer autant une fille. Je l’embrassai une nouvelle fois, en espérant que ce baiser reflète tout ce que je pensais d’elle, toutes les promesses que je lui faisais en silence. Des promesses de jours heureux, de bonheur, de tendresse, d’amour. Des promesses de futur, de mariage, d’enfants. De guérison en cas de maladie, de réconciliation en cas de dispute. Toutes ces promesses-là, je les avais faites depuis longtemps dans ma tête, et bientôt, j’allais les lui dire à voix haute, clairement. Et sans trop attendre.

Céleste reprit la parole suite à la petite phrase que je lui avais dite, tout en me suppliant de ne pas m’en vouloir, en me disant qu’elle me faisait confiance et qu’on allait faire en sorte que ce genre de choses n’arrive plus jamais. Elle se pencha alors vers la table et m’offrit un verre de lait, que je pris en main sans hésiter. En temps normal, j’aurais peut-être sorti une connerie en disant que j’aurais préféré un verre de Jack mais là, non, ça m’allait parfaitement bien. Je pris une gorgée de lait et la suivis du regard quand elle se leva pour aller chercher la guitare. Je souris légèrement en voyant ce qu’elle voulait faire, repris une gorgée de lait puis déposai le verre sur la table. Elle se rassit dans le canapé et elle commença à jouer l’Hallelujah de Leonard Cohen, cette chanson qui avait tant de signification à nos yeux. La chanson qui nous caractérisait, qui caractérisait notre couple. La première chanson que je lui avais montrée. Entretemps, je la lui avais entièrement apprise, je lui avais transmis mon savoir et elle jouait sans faire aucune faute, quelque chose que je trouvais juste magique. Elle me jeta un rapide coup d’œil, puis se mit à chantonner tout doucement, chose qui fit apparaître un léger sourire sur mon visage. Elle la connaissait par cœur. Après l’avoir écoutée chanter le premier couplet, je me mis à chantonner le refrain avec elle, tout bas, pour ne pas que ma voix domine la sienne. On chantait ensemble, pas individuellement. Je la regardai jouer de mon air fou amoureux, un doux sourire aux lèvres, tout en chantant les paroles de l’Hallelujah de façon automatique, je connaissais cette chanson depuis si longtemps… mais jamais je n’en avais autant profité que maintenant. Ma chérie avait trouvé comment m’apaiser, encore une chose qui prouvait à quel point elle me connaissait par cœur. Pendant quelques minutes, on restait comme ça, à chanter ensemble, à profiter de l’instant présent. Quand elle finit son dernier accord, je pris son visage entre mes mains et l’embrassai une nouvelle fois, doucement, faisant un peu durer le baiser. Je posai mon front contre le sien – encore une habitude – et lui chuchotai :

« C’était magnifique. »

Juste après, je retirai d’un geste calme la serviette de mes épaules, qui avait entretemps chauffé. Après un petit kiss sur la joue de Céleste, je me levai et partis la déposer sur le rebord de la baignoire, pour la laisser sécher un peu. Je la rangerais dans le panier à linge après. Je retournai près du canapé et bus le reste de mon verre de lait et je remis la bouteille au frigo juste après. Toutes ces petites choses m’éloignaient de mon cauchemar et je n’y pensais presque plus, d’ailleurs. Tout ça grâce à ma brune, qui savait exactement quoi faire. Je retournai près d’elle et d’une voix douce, je lui dis :

« Je pense qu’on ferait mieux d’aller se recoucher, même si on est dimanche. » je lui pris la main et l’entraînai près du lit, dont j’arrangeai un peu les draps, que j’avais envoyé valser un peu plus tôt. Je me couchai alors près de Céleste et la pris dans mes bras, l’embrassant une nouvelle fois. « Je te promets que ça va aller. Tu sais pas à quel point je te suis reconnaissant pour ce que tu viens de faire… je le répète peut-être souvent, mais t’es vraiment parfaite et je suis tellement heureux à tes côtés… » je me redressai sur un coude, la regardai en passant doucement mes doigts le long de son visage, puis l’embrassai et lui dis doucement : « Bonne nuit, crevette. »  

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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMer 17 Juil 2013 - 0:18




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Cette conversation avait un certain poids, en pleine nuit. Tout mettre à nu, tout mettre à plat, ce n'était pas évident, surtout pas après ce qu'il s'était passé. Personnellement, je trouvais ça très bête que Flo' s'en veuille, parce qu'il ne l'avait pas fais exprès du tout. Enfin, moi, je ne lui en voulais en aucun cas. Je l'aimais très fort, beaucoup trop, même, j'ai envie de vous dire, et le fait qu'il soit mal bah ça me rendait pour ainsi dire malade. Le fait qu'il me dise qu'il ne s'était pas vraiment relevé, qu'il ne faisait que montrer une façade la plupart du temps, ça confirmait un peu ce que je pensais, sauf que je ne pensais pas que le truc ait pu prendre autant d'ampleur. Et pourtant, je le connaissais, mon chéri. Par cœur, maintenant. Je lui répondis doucement.

« Bien sûr, que ça va passer. Je serais toujours là, tu le sais. Ça va passer parce qu'on restera à deux. »

Promesse de ne pas le laisser tomber. Jamais. Pour quelque raison que ce soit. Et j'y croyais. Parce que j'avais l'impression que mon cœur allait exploser tellement je l'aimais. C'était une sensation aimable quoique presque douloureuse. Nouveau baiser, avant que je ne me lève. Lorsque je dénudais ma petite cicatrice, Flo' fit la moue, comme bien souvent. Oui, je savais. Mais il allait devoir s'y faire, à celle-là, parce que j'allais la garder à vie, au même titre que lui celle qu'il avait à la cuisse et à l'épaule. Ben oui, pour extraire les balles – et réparer l'épaule, aussi – il avait fallu inciser, et ça laissait des cicatrices. Donc on avait chacun intérêt à s'y faire. Bref. Lorsque je m'accroupis au pied du fauteuil, son regard s'attendrit, et ça me rassura, beaucoup, beaucoup, beaucoup. Surtout le fait d'avoir son attention, d'ailleurs. Et puis la preuve que je voulais en titillant sa balafre : ça faisait mal. Alors imaginez à vif, avec la balle encore dedans. Comment aurait-il voulu se relever, cet idiot que j'aimais plus que tout ? Ce n'était juste pas possible. Finalement, j'avais continué de parler et bien vu son déchirement. C'était autant pour lui que pour moi que j'étais allée retrouver mon refuge favori : ses bras forts. Là, j'étais la fille la plus en sécurité du monde. Et je l'aimais, je l'aimais, je l'aimais. Il resserra son étreinte et je soupirais de bien-être. Là, j'étais intouchable. Je lui répondis d'une petite voix douce et tendre :

« Je t'aime aussi, beaucoup trop, sûrement. C'est pas près de s'arrêter. »

Ses doigts passèrent tout doucement dans mes cheveux et je fermais les yeux, juste bien contre lui, apaisée. Je savais aussi qu'il n'y avait qu'en restant contre lui, sans avoir peur, que je l'aiderais à passer outre tout ça. Léger silence agréable avant qu'il ne s'excuse et que je ne réfute. Alors, là, non, interdiction de s'en vouloir. Je finis par l'embrasser et il ferma les yeux. Ce simple petit geste d'abandon me faisait plaisir. Confiance réciproque. Il me rendit un baiser au goût de tendresse et d'amour, simplement. Un baiser parfait octroyé par un copain parfait. Mon beau brun, là, il me comblait. Avec lui, tout était agréable. Le bonheur dans chaque instant. Malheureusement, ça ne pouvait pas durer éternellement. Je repris la parole. J'avais des choses à dire, de toute façon. Je le fis rapidement et il ne m'interrompit pas. Je pus ensuite prendre le lait et en boire moi-même avant de me mettre à jouer. Flo' sourit, ce qui me rassura et je m'installais tranquillement pour l'Hallelujah. Cette chanson, elle était tellement importante... Maintenant, je la connaissais à la perfection. Que ce soit à la guitare ou à la voix. J'attaquais donc les premiers accords, cherchant l'approbation de mon professeur particulier. Les quelques premiers, je les connaissais assez pour ne pas les regarder. Après, je me méfiais un peu mais je ne faisais plus de faux sur cette chanson. Léger sourire de sa part.

Prise d'assurance, attaque à la voix. Premier couplet en solo. Puis un duo des plus doux. Sa voix de velours, grave et chaude, jurait avec ma voix de cristal, douce et légère, mais lorsqu'on ne chantait pas l'un plus haut que l'autre, c'était plus qu'élégant. Lorsque je le regardais, un instant, je ne voyais qu'à quel point il m'aimait et c'était ce que je voulais voir. Sourire tendre et mine comblée pour moi. Dernier accord. Je laissais mes doigts glisser sur les cordes, doucement. Flo' posa ses mains sur mon visage et m'embrassa doucement. Le baiser dura plus longtemps que d'habitude. Il était aussi plus intense. Lâchant la guitare contre moi, je passais mes mains autour de sa nuque et lui rendis avec plaisir son baiser. Voilà qui était mieux. Rien ne semblait avoir changé. Nous étions bien, simplement, comme si de rien n'était. Il posa ensuite son front contre le mien et je plantais mon regard de nouveau pétillant dans le sien. Puis un compliment. Je lui souris de manière plutôt espiègle.

« J'ai eu le meilleur des professeurs. »

Puis il enleva la serviette de ses épaules et se leva. Je fis de même, afin de ranger la guitare, avant de finir mon verre. Mon chéri continuait de s'activer comme si tout était normal et ça me rassurait. Lorsqu'il revint vers moi, je hochais la tête en réponse à sa question. Sa voix douce, comme ça, là, je fondais, littéralement. Il était mignon, parfait. Adorable. Je fermais mes doigts entre les siens avant de me coller à lui pour rejoindre la salle de bain. Le contact de sa peau chaude, j'adorais, en toutes circonstance. J'aurais pu passer ma vie simplement dans ce studio juste pour le plaisir qu'il soit là, avec moi. Alors je ne me fis pas prier. Je tirais quelques plis des draps avant de me glisser dans le lit. Mon chéri me rejoignit bientôt, passa ses bras autour de moi et m'embrassa de nouveau. J'y répondis avec plaisir en glissant mes mains autour de sa nuque, comme souvent. Ce qu'il ajouta me fit rire et je glissais mes lèvres dans son cou avec tendresse jusque son oreille.

« Tu n'as rien à promettre, je le sais, Flo'. Je te connais par cœur. Je n'ai fais que ce que j'avais à faire en temps que copine. Je te dois bien ça, tu fais énormément chaque jour, rien qu'à être là. Je me sens entière à tes côtés, et c'est comme ça que je veux vivre. »

Nouveau petit baiser déposé tout doucement à la base de sa nuque. Lorsqu'il se redressa, je me retrouvais sur le dos et je le regardais, juste trop amoureuse. Lorsque ses doigts effleurèrent mon visage, j'appuyais ma tête contre sa main, doucement, en fermant les yeux, un sourire heureux aux lèvres. Puis il me souhaita bonne nuit et je me redressais à mon tour, pour le pousser doucement, histoire qu'il se rallonge et que je puisse poser ma tête contre son torse, vraiment. Une fois installée comme je le voulais, je murmurais doucement :

« Bonne nuit beau brun. Je t'aime... »

Je fermais ensuite les yeux. Contre lui, je ne tardais pas à m'endormir. Mon souffle se fit plus calme et régulier, mes pensées s'apaisèrent d'elles-même. On aurait pu se surprendre à me voir si sereine contre l'homme qui m'avait, une heure ou peu s'en faut plus tôt, plaqué contre un mur en se débattant comme un fou. Mais c'était la confiance. Avec lui, je ne craignais rien. Ce fut un sommeil calme et réparateur, dépourvu de rêves. J'avais eu une phase de micro-réveil, dans laquelle je m'étais un peu redressée pour vérifier que Flo' dormait bien, que ça allait. Je fus rassurée de le trouver serein et je me rendormis donc rapidement. J'étais à milles lieues de me douter de ce qui se tramait, pour la matinée à venir. Je savais juste qu'il nous restait peu de temps à dormir, quoi qu'on fasse, parce qu'à dix heures tout au plus nous serions réveillés par la lumière ou les occupants des studios voisins. Alors je profitais de dormir avec délice, contre mon chéri, mon amoureux, ma moitié. Mon futur.


Céleste ҩ Florent

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Louis T. Delmas
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMer 17 Juil 2013 - 18:39






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

Je venais de dire à ma chérie que derrière mon air de gars pour qui tout va bien, qui profite de la  vie se trouvait un autre homme, bien plus malheureux qu’il n’en avait l’air. Non mais attention, j’étais heureux, très heureux même avec Céleste. Mais ce braquage m’avait plus touché que ce que je montrais, et mine de rien, j’avais beaucoup de mal à m’en remettre. Physiquement, ça allait encore puisque j’arrivais à marcher et mon épaule me faisait de moins en moins mal, mais mentalement, c’était une autre histoire. Sauf que je préfèrerais montrer mon côté con et plein d’humour plutôt que de me déprimer encore plus en cherchant la pitié, chose que je ne voulais pas du tout, d’ailleurs. Je ne voulais pas montrer ma fragilité, à personne. Juste à Céleste, ça, j’acceptais. Parce qu’elle me connaissait par cœur, parce que de toute façon, elle finirait par le deviner, comment je me sentais. Elle me rassura alors en disant que bien sûr, ça allait passer, qu’elle serait toujours là pour moi et que ça allait passer parce qu’on resterait à deux.

« Je serai aussi toujours là pour toi. » lui soufflais-je doucement.

C’est là qu’elle se leva, dénuda sa cicatrice, puis s’accroupit près de moi, devant le canapé. J’avais horreur de voir cette cicatrice et je fis la moue, évidemment, tellement je la détestais. Elle n’était peut-être pas très grande, mais pour moi, elle paraissait énorme. Rien qu’en la voyant je me sentais coupable et ça me rendait malade, littéralement. Finalement, lorsqu’elle appuya sur la mienne, à la cuisse, je ne pus retenir une petite grimace parce que ça me faisait tout sauf du bien. Je savais très bien où elle voulait en venir, ce n’était pas dur à deviner. Elle avait peut-être raison, quelque part, mais je refusais de le voir. Oui, j’avais mon côté têtu qui ressortait mais tant pis, j’étais comme ça, on n’allait pas me changer ! Elle finit alors par se blottir dans mes bras une nouvelle fois et je resserrais mon étreinte sur elle, chose qui la fit soupirer d’aise. Ca, ça me fit sourire très légèrement, juste parce que quand elle se sentait bien, je me sentais bien, moi aussi. La petite phrase qu’elle me glissa alors, en me disant tout simplement qu’elle m’aimait aussi, me fit énormément de bien. C’est ces petites choses-là qui me faisaient me sentir bien, vivant, et qui me redonnaient du courage lorsque je n’en avais plus. Si je vivais, c’était pour ceux que j’aimais. Si je faisais des efforts pour pouvoir employer mon bras gauche, c’était pour eux aussi. Les autres, je m’en fichais pas mal, sans pour autant les rejeter. J’avais beaucoup plus d’amis que d’ennemis mais il y en avait que très peu que je ne voulais perdre pour rien au monde. Sans qui ma vie serait rien du tout. Céleste en faisait partie, et ça depuis quelques mois déjà. Finalement, elle me proposa un verre de lait et partit chercher la guitare, chose que j’adorais. Oui, la guitare m’apaisait, me calmait, et même si j’aurais préféré pouvoir en jouer moi-même, écouter Céleste gratter, c’était magique. C’est donc avec un léger sourire que je me mis à chanter avec elle, d’une voix douce, respectant la sienne. Nos voix étaient complètement à l’opposé l’une de l’autre : la sienne était petite, légère et aiguë, la mienne était grave et basse. Mais pourtant, c’était joli. On arrivait à les associer de manière étonnante, et ça grâce à des semaines, des mois d’entraînement. J’étais content d’en être arrivé là avec elle. A la fin de la chanson, je lui annonçai doucement que c’était magnifique et elle me répondit qu’elle avait eu le meilleur des professeurs, chose qui me fit sourire. Le meilleur, je ne sais pas. Mais sûrement le professeur le plus préoccupé par son élève, ça oui. Finalement, je fis un petit rangement comme si de rien était – quoique en temps normal, le rangement… voilà quoi ! – et je retournai auprès de ma chérie pour l’entraîner dans la chambre. Surtout que demain serait une journée très importante pour nous deux. Elle n’en savait rien, mais ça le serait. J’avais quelque chose en tête depuis longtemps et là, enfin, j’allais me lancer. Ca changerait nos vies à tous les deux, et pas qu’un peu. Mais je le voulais. Finalement, je me couchai aux côtés de ma chérie et la pris dans mes bras, lui glissant un truc à l’oreille en passant. Ce qu’elle me répondit m’arracha un sourire doux, elle était juste trop mignonne. Et tout ce qu’elle me disait là me donnait encore plus confiance en moi pour ce que je m’apprêtais à faire. Je ne sus pas trop quoi répondre sur le coup, un peu préoccupé par ce que j’avais en tête. Je me contentai de me redresser un peu et de lui souhaiter bonne nuit en l’embrassant doucement, chose qu’elle fit aussi avant de m’inciter à me coucher, ce qui me fit sourire, amusé. Voilà que je me soumettais à ses ordres, maintenant ! Je profitai pourtant de sa tête posée contre mon torse, et à ma plus grande surprise, ça ne me prit pas longtemps avant que je ne m’endorme. Cette fois-ci, je partis dans un sommeil léger, agréable et sans rêves. Je me réveillai juste une fois, écoutant la respiration calme de ma chérie, puis me rendormis aussitôt.

C’est à neuf heures que je me réveillai, clignant des yeux. Un rayon de soleil traversait la chambre et je passai une main sur mon visage pour essayer de me réveiller un peu plus. Non parce que mine de rien, on avait passé une nuit relativement courte… mais j’avais quand même bien dormi, donc la fatigue n’était pas énorme. Je jetai un coup d’œil à ma chérie, qui dormait encore profondément. Je souris légèrement, puis pensai à ce que j’avais prévu de faire. Tout à coup, mon cœur se mit à battre la chamade et je n’eus plus besoin du tout de me réveiller, j’étais aux taquets, là. Pour ne pas qu’elle remarque mon excitation – et en même temps, mon stress, aussi – je dégageai doucement mon bras, qui était toujours posé autour d’elle, en essayant de ne pas la réveiller. Je posai délicatement sa tête sur l’oreiller, la regardai encore pendant deux petites secondes, un doux sourire aux lèvres, puis je me levai. En rentrant dans la salle de bains, je remarquai la serviette qui était toujours posée sur le rebord de la baignoire. Je pris la peine de la jeter dans le panier à linge, ainsi que mon haut de pyjama. Je retirai mon pantalon aussi, en passant, que je jetai au même endroit.

Rapide passage par la chambre pour prendre ma tenue du jour, avec laquelle j’impressionnerais un peu ma chérie. Ben oui, j’allais pas faire ce que je devais faire en pyjama non plus, ça aurait été con « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1990738599 Bon alors… chemise bleu nuit avec les manches à l’intérieur en noir, jean noir et le tour est joué ! Ah, oui, petit détail. Caleçon avec les moutons dessus pour couronner le tout. Bah quoi, pourquoi vous riez ? « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 337664734 Je jetai un coup d’œil à ma crevette, qui dormait toujours bien profondément, et heureusement d’ailleurs. Parce que là, fallait surtout pas qu’elle se réveille, sinon ma surprise serait gâchée. Je sortis de la chambre et fermai la porte doucement, pour éviter qu’elle entende le bruit de la salle de bains. Ben oui, pour une fois que je préparais quelque chose en cachette, autant le faire bien hein !

Je me brossai les dents, puis, rapide passage à la douche en cinquième vitesse, avec lavage de cheveux en prime. Le fait que j’aie transpiré dans mon sommeil, c’était pas génial, et puis bon j’avais pas super envie de puer au réveil de ma belle, quoi… Fallait que je m’active par contre, parce que je devais être prêt avant qu’elle ouvre les yeux. Heureusement, elle avait le sommeil assez lourd et vu qu’on n’avait pas des masses dormi cette nuit, ça devrait aller, non ? Je sortis de la douche et me séchai complètement, je fis un peu les cheveux à la serviette parce que de toute façon, je n’avais pas le droit au sèche-cheveux, ça la réveillerait. Eh ouais, pas con le p’tit Flo’ ! Du coup, ils seraient peut-être encore mouillés à son réveil mais tant pis, au moins je sentais bon « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1950736702 Je m’empressai de m’habiller tout à fait, tout en faisant bien attention à ce qu’il n’y ait pas de plis dans ma chemise. Je savais qu’elle faisait très attention à ça, et très peu pour moi l'idée de me faire critiquer là-dessus dans un moment pareil, voyez-vous ! Je remontai les manches jusqu’aux coudes et les repliai un peu sur elles-mêmes, pour que le noir à l’intérieur soit visible. J’observai rapidement ma tenue dans le miroir, plutôt satisfait du résultat. C’est clair que là, j’avais plus la classe que cette nuit ! Finalement, je passais au salon et sortis d’un tiroir la magnifique gourmette qu’elle m’avait offerte pour nos un mois de couple. Pfiou, c’est là que je réalisais à quel point ça faisait longtemps, quand même… On en avait vécu, des choses, depuis. J’enfilai donc la gourmette, avant de passer à la cuisine. Le moment que j’attendais depuis des semaines était enfin arrivé, et je vous avoue que je commençais sérieusement à stresser. Je ne savais pas quelle serait sa réaction, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre alors bon, voilà quoi… Mais là, pas moyen de faire machine arrière, je devais y aller, limite sans réfléchir.

A la cuisine, je sortis un plateau du placard et le déposai sur la table, tout ça en essayant de faire le moins de bruit possible. J’avais beau avoir fermé la porte, je n’étais pas tout à fait sûr qu’elle ne puisse rien entendre, comme ça. D’ailleurs j’en doutais même fort, alors, discrétion, s’il vous plaît ! Je sortis deux verres du placard, une assiette pour ma chérie – je n’avais pas faim du tout, tellement j’étais nerveux, figurez-vous – et des couverts. Finalement, je sortis du jus d’orange et du beurre du frigo, puis je me dirigeai vers l’armoire et pris du miel et de la confiture. J’insérai deux tartines dans la machine à toast, puis arrangeai un peu le plateau en disposant tout ça à la bonne place. Je connaissais ses habitudes au petit déjeuner et je savais ce qu’elle aimait manger, alors pour ça, je ne risquais rien ! En attendant que les toasts aient fini de … de quoi ? De chauffer ? Suspect je retournai dans le salon et ouvris un tiroir. Au fond se trouvait une minuscule boîte bleu foncé, et c’est cette boîte qui allait faire mon bonheur ce matin. Par réflexe, je l’ouvris et fixai la bague qui se trouvait dedans. Une magnifique bague de fiançailles achetée il y a quelques semaines. Depuis tout ce temps, je la gardais là, bien au fond de ce tiroir, cherchant le bon moment. Et là, j’allais me lancer. Je respirai un bon coup pour déstresser, mais ça ne m’aidait pas beaucoup, ça. Mon cœur battait la chamade et j’avais l’impression que j’allais m’évanouir tellement j’avais peur. Non, enfin, c’est pas vraiment le bon mot, mais c’est un peu ça quand même. Je retournai dans la cuisine, la boîte en main et la déposai sur le plateau, au milieu de l’assiette. Au moins, elle le verrait tout de suite, comme ça ! Je déposai les toasts à moitié sur l’assiette, mais un peu sur le plateau aussi – vous visualisez ? – et je contemplai finalement le résultat, pour voir s’il ne manquait rien. Couverts en place, verres de jus d’orange servis, toasts ok, garniture ok, et surtout… bague de fiançailles, ok. Je passai une main dans ma nuque tout en essayant de respirer plus ou moins correctement. J’allais littéralement mourir sur place, là. Et si c’était pas le bon moment ? Et si je devais encore attendre un peu ? Et si elle n’était pas prête, et si nous n’étions pas prêts ? Toutes ces questions-là, je me les posais depuis des semaines. Et je n’avais jamais eu de réponse. Mais fallait vraiment que je me lance, fallait bien que j’y aille un jour. Et puis ce qu’elle m’avait dit cette nuit, ce n’était pas pour rien. Elle voyait en moi son futur, son bonheur. Pareil pour moi. Alors où était le problème ? Je n’en savais rien du tout, je ne savais même plus quoi penser.

Après avoir inspiré et expiré un bon coup, je pris le plateau en main en essayant de mettre le plus de poids possible sur le bras droit, pour éviter de me tuer l’épaule. Je poussai doucement la porte de la chambre et souris en voyant ma chérie encore endormie. C’était parfait, ça, ça n’aurait pas pu être mieux. Tout allait comme je voulais. Je me dirigeai vers la fenêtre et ouvris très légèrement les rideaux, histoire que quelques rayons de soleil viennent éclaircir la chambre. Ca donnait un côté très romantique à tout ça, et c’était parfait. Je déposai le plateau sur la table de nuit et m’accroupis devant le lit, près de ma chérie.

« Bonjour, ma princesse rien qu’à moi… » lui soufflais-je d’une voix qui ne pouvait être plus douce. Je dégageai doucement une mèche de son visage, puis passai mes doigts sur ses joues, doucement. Mon cœur allait lâcher, sérieusement. Mais je devais y aller. « Réveille-toi doucement, on est pas pressés. »

Il n’y avait pas moyen que ma voix soit plus douce. Je chuchotais pour ne pas l’agresser dès son réveil, et mon sourire était léger, doux, amoureux. Non, il ne fallait pas qu’elle se réveille trop vite, surtout que je voulais qu’elle soit complètement lucide quand je la demanderais en mariage. Je lui caressai doucement le visage avec mes doigts, attendant tout simplement qu’elle réagisse. Une fois ma chérie un peu plus réveillée, je lui dis, doucement :

« Je t’ai apporté quelque chose. » je souris une nouvelle fois et soulevai le plateau, pour finalement le lui tendre en disant, amusé : « Attention ! » je le posai sur ses genoux, puis m’assis sur le rebord de son lit, juste à côté d’elle.

Je la regardai de mon regard doux, toujours mon sourire amoureux aux lèvres. Intérieurement, je n’en pouvais vraiment plus, j’étais juste trop stressé. Mais comment vous dire… je me sentais pire que bien. J’avais peur de sa réaction, mais en même temps, je la sentais relativement bien. Ses paroles de la nuit passée me trottaient dans la tête et me donnaient du courage, me donnaient confiance. Et puis, même si sa réponse était négative, notre histoire ne se terminerait pas, pas question. Elle et moi, c’était fait pour durer, j’avais trouvé la fille la plus parfaite de la terre et pour rien au monde je ne l’aurais échangée. C’était avec elle que je voulais me marier, et c’était avec elle que je voulais devenir vieux. Nous deux. Ensemble. Pour toujours.



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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeJeu 18 Juil 2013 - 1:08




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Au moment d'aller me coucher, je n'aurais pas pu être plus sereine, finalement. L'orage semblait passé. Flo' allait plutôt bien et c'est avec délice que je m'étais glissée à ses côtés dans le lit, pour encore un petit moment câlin avant de m'installer tout à faire confortablement, lovée contre lui, roulée en boule, la tête sur son torse. Là, comment j'étais ? Bien, bien, bien, bien ! Mieux que bien, même. J'étais... à ma place, sûrement. J'étais heureuse et sereine et je n'avais pas tardé à m'endormir profondément et c'était juste bon. Enfin, j'étais un peu inquiète pour mon chéri, visiblement, parce que dans la nuit je m'étais réveillée une fois et mon seul réflexe avait été de vérifier qu'il dormait bien. Mes ses traits étaient alors détendus et j'avais souri avant de me pelotonner de nouveau contre lui. Je m'étais rapidement rendormie, rassurée. S'il dormait bien, je n'avais rien d'autre à demander. C'était un peu espérer beaucoup, déjà, qu'il soit si serein quand on voyait que quelques heures plus tôt il avait pété les plombs en plein cauchemar. Quoi ? Ne me regardez pas comme ça..! Même si je ne lui en voulais vraiment pas du tout et que je savais bien qu'il n'aurait même pas haussé le ton consciemment, il avait purement et simplement pété les plombs, mon chéri. Ça prouvait juste à quel point il n'allait pas bien, qu'il soit dans un tel état. Donc j'étais bien contente qu'il puisse dormir un peu l'esprit tranquille – ou du moins c'était ce que je voyais – et puis on allait régler ça. A force de confiance, d'encouragements et de patience, ça ne pouvait qu'aller, n'est-ce pas ?

Au final, j'avais très bon sommeil, plus quelques heures à rattraper, plus ma nuit cassée. Au final, dans l'étreinte protectrice de mon chéri, je dormais très bien et mon sommeil était de plomb, pour le coup. Mais je n'allais pas m'en plaindre, au moins je récupérais. Ça m'éviterait sûrement le dimanche dans le canapé à végéter comme une larve parce que je serais trop fatiguée pour faire quoi que ce soit, même le plus simple. Ah par contre, ayez pitié, mais... Pas de ménage ! Sinon je vais me pendre, et tout de suite, même ! Non mais parce que j'avais beau être manique sur les bords, je savais d'avance qu'aujourd'hui j'aurais autre chose à faire que mon ménage, voyez-vous. Comme m'occuper sérieusement de mon copain. J'avais l'impression de l'avoir délaissé ses derniers-temps et surtout de l'avoir laissé seul face à ses craintes, que je n'avais pas su voir. Du coup je comptais bien me rattraper... Une journée tranquille, posée, entre amoureux. Pourquoi ne pas quitter Etretat un peu ? Quelques heures de liberté. Aller voir ses parents à Paris, s'il voulait. Simplement faire les boutiques sans craindre un braquage – pas comme ici, j'avoue. Ou alors aller griller un peu à Deauville, peut-être. Descendre sur la Bretagne et se mettre au vert. Je m'en foutais, moi. Je voulais juste une journée au calme avec mon chéri, une journée où on n'aurait pas besoin de parler, juste de se regarder et où on pourrait se comprendre parce que tout serait naturel. Une journée à nous, vraiment, pour effacer les stigmates des événements récents.

J'étais à milles lieues de me douter de ce que ma moitié m'avait prévu pour la journée. Une journée bien remplie et à nous deux, certes, mais pas une journée comme je l'aurais imaginée. Vous me l'auriez dit, j'aurais ri en vous disant d'arrêter de vous foutre de ma tête. Je crois bien qu'il fallait le vivre pour le croire, tout ça. Enfin, pour le moment, je dormais et même en sortant du lit, Flo' n'avait pas réussi à me réveiller. Enfin, pas assez pour que j'ouvre les yeux même si j'avais senti quelque chose changer. Je m'approchais de l'éveil, j'étais entre deux. Je tirais donc un peu la couette vers moi puisque j'étais gelée avant de replonger carrément dans le sommeil. Je vous dis, j'avais du sommeil en retard. Comment ? Bah ces derniers-temps j'étais beaucoup chez Flo' le soir, ou il était chez moi, on profitait l'un de l'autre et on retournait chacun chez soi se coucher à pas d'heure. Le matin, j'avais en général Lukas vers huit heures, ce qui voulait dire que je devais au moins être douchée et habillée. Je faisais mon ménage dans la journée en veillant sur le petiot. Et puis comme c'était toujours ordonné chez moi, je passais peu de temps à chaque fois. Mais c'était quand même de longues journées, parce que le soir il y avait les chevaux et puis je m'arrangeais toujours pour manger avec mon chéri, histoire d'être sûre de ce qu'il aurait dans l'estomac. Non mais parce que bon, il ne faisait pas le ménage et qu'il ne cuisinait pas, de surcroît ! Pourquoi je l'aimais ? Oh, vous allez vite comprendre.

Lorsque Flo' entra de nouveau dans la chambre, après tout ce qu'il avait fait et dont je n'avais rien su, le grincement de la porte me réveilla. Je fis quand même comme si de rien n'était, pour ne pas qu'il sache qu'il m'avait réveillé. Il s'en voulait assez facilement comme ça, il n'était pas nécessaire que j'en rajoute une louche dès le réveil. Enfin, visiblement c'était son but de me réveiller puisque sa voix toute douce – je fondais, là. Première raison pour que je l'aime – me l'intima. J'eus un petit sourire tendre avant d'ouvrir lentement les yeux. La lumière me piquait un peu mais pour voir son visage juste en sortant des bras de Morphée, c'était un maigre prix. La mèche qu'il dégagea retrouva sa place au milieu de mes cheveux bruns sombres et lorsque ses doigts caressèrent mon visage, mon sourire s'élargit. Les petites intentions, c'était la seconde raison pour que je l'aime. Au même titre que les petits mots doux du genre « ma princesse ». Sans omettre le « on n'est pas pressés ». Parfait, celui-là. Mon amoureux à moi. Que je ne partageais pas. Je lui répondis d'une voix toute aussi douce que la sienne.

« Bonjour mon chéri. »

Je m'étirais alors avec délice tandis que ses doigts étaient posés contre mon visage. Hm, des réveils comme celui-là, j'en voulais chaque matin de ma vie. Il y avait de quoi me rendre de très bonne humeur. Je me redressais un peu dans le lit, histoire de pouvoir me pencher vers lui et l'embrasser très tendrement.

« Bien dormi ? »

Il avait l'air en forme. Pour moi, malgré son sourire doux, son air tendre et son regard amoureux, quelque chose n'était pas comme il aurait du. Flo' était passé à la douche et s'était habillé. Il était quoi, même pas dix heures ?! En sachant qu'à quatre heures et demi du matin on en était aux confidences pas faciles, il me paraissait un peu trop aux taquets, et puis il y avait quelque chose dans son expression, peut-être une légère nervosité..? Oui, bon, d'accord, ça c'était ce que j'aurais vu en étant plus réveillée. Parce que bon, d'accord, je m'étais réveillée sans me faire prier et en forme pour ma journée, mais quand même, il fallait le temps que mon petit cerveau se connecte pour que tout ça se mette bien en place. Lorsqu'il m'annonça qu'il m'avait apporté quelque chose, je le regardais, curieuse, avant de voir le plateau. Petit déjeuner au lit ? Il était vraiment adorable, mon chéri, dites-moi ! J'eus un sourire espiègle et amoureux avant de m'asseoir, appuyée contre le mur. Je n'avais d'yeux que pour... ses yeux, à vrai dire. Il est minuit vingt-cinq et il y a un départ en fou rire pour cette phrase qui se trame. Breffons. Il posa le fameux plateau sur mes genoux en me disant de faire attention. Ça me fit rire, doucement. Puis il s'assit à côté de moi et je me penchais une fois de plus vers lui pour un baiser tout doux. Pour le moment, le plateau, je m'en fichais comme de l'an mille, voyez-vous...

« Hm... T'es parfait toi, tu le sais ? »

J'eus du mal à me décrocher de sa bouille d'amour, de son sourire tendre et de son regard tout mignon. Vraiment, c'était dur pour moi, ça. Vous voyez, j'avais milles et unes raisons de l'aimer, celui-là, même s'il faisait un piètre cuisinier et qu'il ne faisait pas le ménage. Il m'apportait énormément au quotidien, par sa présence, ses petites intentions très douces, sa patience aussi, parfois, mais surtout sa bonne humeur, ses conneries et tout ce qui faisait qu'en étant mignon et adorable au possible, il était lui. Bref, j'en retourne à mon plateau, puisque je n'ai pas de moutons sous la main. Pour la première fois, je pris le temps de regarder ce qu'il m'avait amené. Jus d'orange, pain toasté, confiture. Parfait. Et puis, ce petit écrin, là, en plein milieu. Bleu nuit – comme sa chemise. Mon souffle en fut coupé en le découvrant, trônant au milieu de l'assiette. Mes doigts effleurèrent le velours qui entourait le présent, visiblement, et je me tournais vers Flo', curieuse, captivée.

« Qu'est-ce que c'est ? »

Curiosité, simplement. Mon cœur battait un peu vite et un peu fort. Lorsque j'ouvris la boîte, découvrant un bague délicate, couleur rosée, avec ses arabesques et son diamant solitaire, cette fois, mon souffle fut vraiment coupé. Je regardais le petit objet comme s'il était encore plus précieux. Je... Je... Bon résumé de ce qui se passait dans ma tête. Un simple murmure, un questionnement à lui seul, l'attente d'une explication, qu'il me mette sur la voie, parce que là, mon imagination s'emballait d'autant plus que ce genre de bague, ce n'est pas celle qu'on offre sans signification. Il devait me dire, là. Très vite. Parce que je ne savais pas comment réagir.

« Flo'... Je... »

« Flo', je ne sais pas à quoi tu joues, mais tu t'engages sur un terrain piégeux » ? « Flo', je ne suis pas sûre de le vouloir » ? Non. « Plutôt Flo', je n'en reviens pas ». « Flo', je t'aime ». « Flo', je veux passer ma vie à tes côtés ». Mais avant ça, dis-le moi. Clairement. En me regardant dans les yeux. Embrasse-moi. Donne-moi l'assurance qu'il me manque. Et ce sera « oui ». Pour la vie. « Oui ». C'est toi mon avenir. « Oui ». Juste « oui ». Simplement « oui ». Mais un « oui » qui allait changer ma vie. Un « oui » qui allait me rendre heureuse. Jusqu'à ce que la mort nous sépare.


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Louis T. Delmas
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeJeu 18 Juil 2013 - 22:36






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

J’avais fait en sorte que ça soit parfait. Que ce moment soit parfait. Parce que ces choses-là, ça n’arrivait qu’une fois dans une vie. Peut-être pas pour certains mais pour moi, si. Céleste était la seule et l’unique, l’élue de mon cœur, celle qui faisait mon bonheur quotidien. Je ne voulais pas d’une autre fille, c’était elle et elle seule. Tout simplement. Alors ce moment-là, il ne m’arriverait qu’une fois, c’est certain. Ma demande en mariage, la seule que je ferais, celle qui allait changer toute ma vie, qui allait me rendre heureux, nous rendre heureux et qui allait tout confirmer. Chaque baiser que je lui avais donné, chaque câlin, chaque mot doux, c’était un pas vers cette demande. Un pas vers le grand jour. Un pas aussi vers la fin, mais ça, je ne m’en faisais pas parce que je la vivrais avec elle. Tout ça si elle me disait oui, tout simplement. Un petit mot, trois lettres, qu’on disait bien souvent dans une vie, mais beaucoup moins souvent dans ce sens-là. Et j’espérais que dans mon cas, elle le ferait. Parce que je ne sais pas si je pourrais vivre avec un non. Pas un non définitif, en tout cas.

Je lui avais donc préparé un petit déjeuner, tout ce qu’il y avait de plus simple. Pas la peine d’en faire des tonnes puisque de toute façon, elle ne mangeait pas énormément le matin et puis vous connaissez mes talents de cuisinier, hein. Pas besoin de vous le rappeler. De toute façon, ce n’est pas le petit déjeuner qui devait attirer son attention. C’était plutôt la petite boîte bleu nuit qui se trouvait au milieu de l’assiette. Cette petite boîte, elle était pire qu’importante. C’est elle qui m’aiderait à réaliser mon rêve, qui allait me guider dans ce que je voulais faire. Même si elle ne faisait rien en soi, elle faisait beaucoup pour moi quand même. Je sais que c’est très contradictoire mais que voulez-vous, la pression monte, les amis ! Finalement, sans trop tarder – enfin, un peu quand même, pour essayer de me calmer – je m’étais rendu dans ma chambre, où dormait ma princesse, la belle au bois dormant version Céleste. D’ailleurs son troisième prénom c'était Aurore, alors ça voulait tout dire… Bref. Le plateau en main, donc, je poussai la porte de la chambre qui s’ouvrit sur son grincement habituel et je partis ouvrir les rideaux pour ne pas qu’on soit trop dans le noir par la suite. Parce que là, comment vous dire que je voyais à peine ma belle ? Je déposai le plateau sur la table de nuit et doucement, je réveillai ma chérie à l’aide de mots doux et de petits gestes qui la mettraient, je l’espérais, de bonne humeur. Parce que le réveil, ce n’était un moment amusant pour personne et là, je devais faire en sorte qu’il soit le plus parfait possible. Ebawi, pour une journée pareille, quand même… Le petit sourire qu’elle fit avant d’ouvrir les yeux me fit fondre, et rien qu’en la voyant contente comme ça dès le matin, ça me faisait chaud au cœur. Celui-ci battait la chamade, d’ailleurs, mais ça, je n’y pouvais absolument rien. Elle cligna un peu des yeux pour s’habituer à la lumière, tandis que je continuai à caresser doucement son visage, un léger sourire amoureux aux lèvres. Finalement, le sien s’agrandit et d’une petite voix douce, elle me dit bonjour. Mon sourire s’agrandit et pendant qu’elle s’étira, je laissai mes doigts là où ils étaient, contre son visage, contre ses petites joues rosies. C’est vrai qu’il faisait relativement chaud dans cette chambre, mais pas de là à en mourir non plus, alors c’était bien. Elle se redressa un peu et m’embrassa alors tendrement, baiser que je lui rendis avec énormément de plaisir. Elle me demanda alors si j’avais bien dormi et je lui répondis, toujours de ma voix douce :

« Mieux, beaucoup mieux. Et tout ça grâce à toi. » je lui posai un doux baiser sur le front, souriant légèrement, puis je lui présentai le plateau préparé juste avant.

Quand je vous dis que je stressais encore plus qu’avant, vous me croyez ? Je vous jure. Là, je n’en pouvais vraiment, vraiment plus. Mais je tenais le coup, en apparence, j’étais calme. Céleste devinerait sûrement que quelque chose clochait chez moi, puisque déjà, je n’avais pas du tout l’habitude de me lever tôt pour m’habiller un dimanche, alors bon, elle se méfierait sûrement. Mais peu importe, le temps qu’elle se doute de quelque chose, elle aurait le plateau sous le nez, donc tout allait pour le mieux, n’est-ce pas ? Je lui déposai donc le plateau sur les genoux et elle ne détacha pas mon regard de moi, tout en ayant un sourire espiègle et amoureux. Ce sourire-là, il me faisait fondre à chaque fois et je le trouvais juste trop mignon, mais là, à vrai dire, je n’avais pas vraiment la tête à ça, si vous voyez ce que je veux dire. Après avoir déposé le plateau, je m’assis juste à côté d’elle, pour finalement accepter un nouveau petit baiser tout doux, qui me faisait certes du bien mais… mais… vous voyez, quoi ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1990738599

« C’est toi qui es parfaite. » répondis-je doucement, gardant tout à fait mon calme. Extérieurement, hein. A l’intérieur, c’était tout à fait autre chose.

Mais je ne pouvais évidemment pas lui en vouloir, hein, au contraire. Je continuais à fondre devant ses petits gestes juste trop choux, et j’attendais calmement qu’elle fasse attention à ce que je lui avais apporté. Ce qu’elle fit finalement sans trop tarder. Elle jeta un coup d’œil à tout ça, et ça lui prit quelques petites secondes avant de remarquer la fameuse petite boite bleu nuit qui trônait au milieu de l’assiette. Elle l’effleura aves ses doigts et se tourna vers moi en me demandant ce que c’était, sur un ton curieux. Mon cœur manqua un battement et j’eus tout le mal du monde à ne pas mourir sur place, mais je gardais mon petit sourire amoureux habituel, il ne fallait surtout pas que ça change, ça. Ca la mettrait mal à l’aise. D’une voix tendre, je lui dis :

« C’est pour toi, tu peux l’ouvrir. »

Lorsqu’elle le fit, je ne pus m’empêcher de fixer mon regard sur son visage pour ne pas manquer sa réaction. Je voulais voir ce qu’elle en pensait, voir si elle était heureuse, contrariée, effrayée ou au contraire très contente. Sur le coup, je n’étais plus certain du tout de mon coup, j’hésitais à mort et mon cœur battait encore dix fois plus vite. Ca faisait longtemps que je n’avais plus stressé comme ça, d’ailleurs. Enfin, c’était un stress positif, on va dire, parce que je ne me sentais pas mal du tout. Après quelques secondes, je me levai pour finalement me mettre debout sur un genou, exactement comme il fallait. Elle commença une phrase sans la terminer et pour ma part, mon sourire se fit tout ce qu’il y a de plus mignon, de plus tendre, de plus doux, de plus amoureux. Je fixai mon regard sur elle sans pour autant être oppressant, puis je commençai à parler.

« Cette bague, c’est le signe d’un nouveau départ, le signe d’un départ bien meilleur encore, le signe du début de notre histoire. Une histoire avec des hauts et des bas, comme dans chacune d’entre elles. Même dans les contes, rien n’est parfait. Il y a toujours un mauvais. Mais le héros se bat pour devenir plus fort, il se bat jusqu’au bout, sans jamais s’arrêter. Parce qu’il ferait tout pour sauver sa princesse, qui l’attend au bout de tout ça. Il n’a qu’elle en tête, personne d’autre ne compte, et il ferait tout pour elle, il se battrait jusqu’à la mort. Tout ça parce qu’il l’aime à n’en plus finir, il veut vivre sa vie à ses côtés, il a des projets qu’il n’abandonnerait pour rien au monde. Et puis finalement, quand le méchant est mort, quand tout le village danse et fait la fête, le héros et sa princesse vivent heureux et ont beaucoup d’enfants. Laisse-moi vivre un conte avec toi, Céleste, laisse-moi être ton héros, et je te sauverai de tout le mal du monde. Laisse-moi vivre à tes côtés, laisse-moi faire partie de ta vie, parce qu’il n’y a rien au monde que je souhaiterais plus que ça. Parce que je t’aime, Céleste, je t’aime et ça, ça ne changera jamais. Je t’aimerai pour toujours. Jusqu’à ce que la mort nous sépare. Toutes les promesses que je t'ai faites et que je te ferai encore, je les tiendrai coûte que coûte, même s’il faut que je me batte, pour ça. Je n’ai qu’une question pour toi. Céleste Pacifique Aurore Mongagnant, veux-tu m’épouser et faire de moi le plus heureux des hommes ? »


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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeDim 21 Juil 2013 - 0:47




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Réveil tout en douceur et en tendresse. Réveil parfait. Par un chéri parfait. Comment voulez-vous ne pas avoir la banane jusqu'en haut ? Comment voulez-vous ne pas être aussi amoureuse d'un homme pareil ? Pour lui, j'aurais tout fait. Tout, vous entendez ? Je me serais battue bec et ongles. J'aurais veillé nuit et jour. J'aurais remué le ciel et la terre pour trouver une solution à n'importe quel problème. Je me voyais bien, un jour, lui dire oui. Peut-être pas aussi tôt qu'aujourd'hui, mais je l'avais déjà envisagé, seule chez moi, et à chaque fois, ma réponse avait été la même : oui. Si j'avais pu douter au tout début de notre couple, cela faisait quelques semaines qu'il sonnait comme une évidence. Mon évidence. J'veux être là quand tu ris. J'veux être là quand tu danses. J'veux être là quand tu as froid. Et même deviner à qui tu penses. J'veux tout savoir, qui tu pries. J'veux tout savoir de tes goûts. J'veux te connaître du bout des doigts. Parce que tu es mon évidence, mon plein soleil, mon jour de chance. Si tu savais, comme en silence et en secret, je t'attendais... Ça, c'est fait. Je sais même plus où j'en étais... Ah, si. Flo'. Mon évidence. J'veux... Ah j'vous la refais pas ? Bon bah la suite alors ! Cela faisait un petit moment que je me disais que ce serait lui et moi jusque la fin, à vrai dire. Et si jamais il s'en allait de son plein gré avant... Je ne m'en remettrais assurément jamais. Alors ce serait lui et moi pour toujours, parce que j'avais l'impression que mon cœur explosait d'amour à chaque battement quand il était dans les parages. C'était douloureusement bon. Tout ça parce que j'avais le meilleur, le plus parfait, le seul capable de cet effet-là pour moi. Puis notre petit échange tout doux. Tout tendre. Tout bas. Il avait mieux dormi. Grâce à moi, disait-il. Sourire encore plus large et regard luisant dans le clair obscur. Ses lèvres tièdes sur mon front. Quelques trilles de rire léger avant de lui répondre.

« Tant mieux, alors. Je suis toujours là pour toi, tu sais... »

Toute douce, toute mignonne. Flo' me présenta alors le plateau. Vous savez, j'avais eu du mal à détacher mon regard de son visage tout parfait. Non, mais vraiment, je n'avais d'yeux que pour lui et comme j'avais un estomac de piaf le matin en sortant du lit, le petit déjeuner n'était pas aussi important que ça à mes yeux. Sa bouille d'ange et son air tout doux, c'était vraiment plus intéressant que mon repas, pour le coup. Il était parfait, et je le lui avais d'ailleurs dis avec un baiser. Il m'avait renvoyé le compliment. Là j'avais fais la moue – une mimique qu'il connaissait par cœur, maintenant – une petite seconde. Non mais non mais non euh ! Il ne pouvait pas me faire ça, roooo ! Finalement l'heure n'était pas à se chamailler pour ça, du coup j'avais regardé ce qu'il m'avait apporté, quand même. J'étais partie du plus large au plus précis, pour voir qu'il m'avait apporté mon petit déjeuner type, mais aussi... Un écrin en velours bleu de nuit. J'avais été surprise, intriguée, et je lui avais donc tout banalement demandé ce que c'était. Flo', tout doux et choupinou, m'annonça que c'était pour moi, que je pouvais l'ouvrir. Alors, je l'avais fais. Sans trop hésiter. Lorsque j'avais découvert cette bague, dans ma tête, ce fut le bordel total. Un début de phrase amorcé et vite oublié plus tard, Flo' avait mis un genou au sol. D'abord interdite, j'écoutais ce qu'il disait. C'était... Dur. Très dur, même. C'était vrai que pour le coup, je ne m'y attendais juste pas. Pas du tout. Mais au fur et à mesure de ce qu'il disait, mon sourire revint. D'abord peu assuré, puis tendre et amoureux. Chaque mot avait fait son chemin. Alors, tranquillement, j'avais repoussé le plateau, sur le côté. Puis je m'étais assise sur le bord du lit pour le regarder avec toute cette intensité dont j'étais capable. Ma voix était un peu serrée par l'émotion et mes yeux étaient bordés de larmes. De joie. Qui ne couleraient pas.

« T'es rentré un peu par hasard dans ma vie le onze février, cette année. Tu m'as fais rire, on a parlé, aussi. C'est ce jour-là que tu as gagné ta place dans ma vie. Je ne sais pas comment. Mais tu t'es imposé à moi, petit à petit. Le cinq mars, on est passés à l'étape suivante. Déjà, j'étais sûre que nous deux, ça ne serait pas juste passager. Et il y a eu ce braquage. Ça aurait pu tout remettre en question, entre nous. Pourtant, on est toujours là. Avec des hauts et des bas. On s'en sortira toujours, je le sais, je le sens. Parce que c'est toi. C'est comme une évidence. Ma seule certitude. Alors oui. Dix fois oui. Cent fois oui. Mille fois oui. Plus de fois oui que je ne pourrais te le dire dans ma vie. Oui. »


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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMar 30 Juil 2013 - 19:40






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

Oui, j’avais mieux dormi, beaucoup mieux d’ailleurs. Et ça, c’était grâce à elle, il n’y avait qu’elle qui arrivait à m’apaiser de la sorte, qui réussissait à me faire tout oublier, qui réussissait à me faire garder qu’une chose en tête : elle, elle, elle. Céleste, ma moitié, mon amour, ma chérie, mon oxygène. Nous deux, c’était pour toujours, forever, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Ou en tout cas, je le voulais, je ne supporterais pas de la quitter. Je ne supporterais pas qu’elle me quitte, je ne pourrais pas, tout simplement. Me séparer de Céleste m’arracherait le cœur, me tuerait. Elle était incroyablement importante à mes yeux et je ne savais même pas que c’était possible d’aimer autant quelqu’un, d’avoir autant envie de lui faire plaisir, de la rendre heureuse, de la faire sourire. Parce que oui, son sourire, c’était ce qu’il y avait de plus magique sur terre, c’était la huitième merveille du monde, c’était une chose qu’on ne voulait pas ne pas voir. Je voulais tout faire pour qu’elle sourie à n’en plus finir, je voulais la rendre heureuse, tout simplement, parce qu’elle le méritait. Je lui avais dit que j’avais mieux dormi grâce à elle, et elle me répondit qu’elle serait toujours là pour moi, chose qui m’arracha un sourire tendre et amoureux.

« Moi aussi, tu sais. Je veillerai toujours sur toi, ça, tu peux en être sûre. »

Et puis, la présentation du plateau. Son regard qui parcourait tout ce que je lui avais apporté, qui observait le moindre petit truc. Puis, qui tomba sur la petite boîte au milieu de l’assiette, tellement discrète mais tellement voyante en même temps. Mon cœur qui se mit à battre la chamade. Céleste qui me demanda ce que c’était. Moi qui lui répondis que c’était pour elle, qu’elle pouvait l’ouvrir. Chose qu’elle fit sans se faire prier. Sa réaction qui me fit comme un coup de poignard au milieu du ventre. Son regard étonné et à première vue pas heureux. Un début de phrase, suivi par rien du tout. Juste par mes promesses. Les promesses que j’avais signées, que j’avais faites au plus profond de moi, celles que je disais maintenant tout haut. Mon genou à terre, mon regard sérieux et luisant, toujours fou amoureux, qui ne se détachait pas du visage de ma princesse. Je parlais, sans m’arrêter, sans faire de pauses. Sans me tromper, aussi. Et même si son sourire n’était pas présent au début, il revint petit à petit, chose qui me donna du courage, même si mon cœur battait toujours à toute vitesse. Chacun de ces battements reflétait l’amour que j’avais pour elle, à quel point je voulais qu’elle partage sa vie avec moi, à quel point je voulais qu’elle devienne ma femme. Jamais encore je ne m’avais posé comme ça dans une relation, jamais encore je n’avais ressenti quelque chose de si fort pour qui que ce soit et j’avais enfin compris ce qu’était l’amour avec un grand A. Je finis mon petit discours sur une simple question, une seule, qui avait deux réponses. Oui ou non. Blanc ou noir. Le jour ou la nuit. Oui, nous deux ce sera pour toujours, ou non, désolée Flo’ mais je ne peux pas. Je ne savais pas ce que ça serait, et même si ses paroles de la nuit passée m’avaient donné confiance, je n’étais pas sûr du tout de mon coup et j’essayais de me préparer au pire. Sauf que je ne voulais pas, ça, je ne voulais entendre qu’une chose, je ne pourrais pas vivre avec l’autre réponse. Je ne me voyais pas vivre sans Céleste à mes côtés, je ne me voyais pas mourir sans elle, je ne me voyais pas avoir les enfants d’une autre, je ne me voyais pas être heureux avec une autre. C’était elle et rien qu’elle, cette brune, ma crevette d’amour, celle qui me comblait de bonheur. Lentement, elle repoussa le plateau et s’assit sur le bord du lit, là où je m’étais assis juste avant. Son regard brillait de larmes, son sourire était tendre et amoureux, et mon visage était plein d’espoir, attentif à ses moindres gestes. D’une voix un peu serrée, elle se mit à parler à son tour et je plantai mon regard luisant dans le sien, buvant ses paroles. Quand elle se tut, un seul mot résonna dans ma tête. Oui. Oui. Oui. Céleste le voulait. Céleste voulait se marier avec moi. Céleste avait aussi envie que moi de continuer, d’aller plus loin, de passer à l’étape suivante. Pendant quelques secondes, je ne sus pas quoi dire, heureux, trop heureux. Je n’arrivais plus à faire quoi que ce soit, mon cerveau ne se connectait plus, j’étais sur mon petit nuage, elle venait de m’envoyer tout là-haut par un simple petit mot. Oui. Trois lettres qui avaient fait de moi le plus heureux des hommes de la terre, trois lettres qui m’avaient donné la confirmation que ce que je faisais était bien. Trois lettres qui allaient changer nos vies. Lentement, je me levai, le regard luisant, un léger sourire infiniment doux aux lèvres, m’approchant un peu de ma chérie. Je m’accroupis à nouveau près d’elle et doucement, j’approchai mon visage du sien, fermant les yeux, pour finalement lui poser un doux baiser sur les lèvres. Je rouvris les yeux et j’appuyai légèrement mon front contre le sien, un geste dont elle avait l’habitude maintenant, et un sourire amoureux et infiniment heureux aux lèvres, je lui soufflai :

« Je t’aime tellement, ma princesse rien qu’à moi… » je l’embrassai à nouveau sur les lèvres, pour doucement descendre dans son cou, puis refixer mon regard sur elle. « Tu sais même pas à quel point tu me rends heureux rien qu’en étant là, près de moi… » je passai doucement mon pouce sur sa joue, puis remis en place une mèche rebelle, poursuivant, un doux sourire aux lèvres : « Maintenant, c’est jusqu’à ce que la mort nous sépare. Et même après encore. Je t’emmènerai jusqu’aux étoiles, Céleste, c’est une autre promesse que je te fais et que je tiendrai, je vais faire de toi la plus heureuse des filles sur cette terre. »

Je posai un baiser sur son front et la pris dans mes bras, savourant juste le moment présent. Elle et moi, rien qu’à deux, c’était le paradis, ça. Je n’avais besoin de rien d’autre, juste elle à mes côtés, son sourire, son odeur, ses lèvres, ses cheveux. Ca, et puis tant d’autres choses encore qu’elle m’offrait rien qu’en étant là. Je n’avais pas besoin de cadeaux venant d’elle, je l’aimais comme elle était, avec ses qualités et ses défauts, bien que ça, il n’y en ait presque pas. Elle était parfaite ma chérie, à mes yeux. C’était la meilleure, la plus jolie, la plus gentille, la plus drôle, la plus adorable, la plus mignonne, la plus tout, quoi ! Si je devais vous dire toutes ses qualités, il me faudrait des jours et des nuits, je vous assure. A côté de ça, ses défauts n’étaient rien du tout. Un peu têtue parfois. Un peu râleuse, aussi, comme moi. Et voilà, je ne lui en trouve déjà plus, faut vraiment que j’y réfléchisse bien pour en trouver ! Peut-être un peu curieuse sur les bords, même si en soi, ce n’est pas vraiment un défaut. Et puis quand elle a une idée en tête, elle ne l’a pas ailleurs, ça c’est sûr. Mais tout ça, franchement, ce n’était rien, rien du tout ! Quand je vous disais qu’elle était parfaite, celle-là. Elle détestait que je le lui dise et pourtant je ne cessais pas de le lui rappeler, juste parce que ma maman m’a toujours dit de raconter la vérité et puis voilà, moi, j’écoute ma maman ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1950736702 Mon regard se posa alors sur le plateau qu’elle avait laissé de côté et je regardai ma crevette d’un regard malicieux, pour finalement lui dire sur un ton plein d’humour, pour ne pas casser le truc :

« Bon, c’est pas tout ça, mais je t’ai apporté un petit-déjeuner ! »  je ris légèrement, la chatouillai rapidement au niveau de la hanche, puis soupirai en secouant la tête. « J’ai quand même le don de casser les moments parfaits, moi. » sourire désolé pour essayer de ne pas la faire râler – j’avais quelques techniques pour la faire sourire, à présent – et je passai doucement mes doigts sur son bras, ne réalisant pas encore trop ce qui venait de se passer. Non mais dans pas longtemps, en réalisant, j’allais commencer à faire des bonds dans tous les sens hein, je le sentais. Sauf que là, l’idée du mariage n’était pas encore tout à fait rentrée dans mon cerveau donc je restais plutôt calme, pour l’instant. Oui, pour l’instant.

« J’imagine la tête d’Alex quand on va lui dire. » rien que l’idée me faisait rire, en fait. Il sortirait un truc genre ‘Sérieux ? « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1845165763 Le p’tit Flo’, marié ?’ et puis finalement il sortirait le champagne, ou le whisky, à voir. Non parce que bon, Alex c’était Alex quoi, fidèle à lui-même. Je restai silencieux pendant quelques secondes, faisant mine de réfléchir, puis je reposai mon regard sur Céleste, un sourire énorme aux lèvres : « Rhan, j’suis trop content ! »

Oui je sais, j’étais pas romantique du tout, sur le coup, je ressemblais plus à un gamin dans un magasin de jouets mais bon voilà quoi, j’étais un mec, et vous savez quoi ? Les mecs, c’est con quand ça s’y met  « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1990738599 


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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMar 6 Aoû 2013 - 14:44




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Bon, allez, on reprend. Méfiance, j’ai les nerfs. Stupide Word à la con ! Déjà qu’Open Office m’a lâchement abandonné il y a deux jours en plantant et en se désinstallant tout seul, voilà que Word Starter se coupe pendant que j’écris et m’empêche la récupération de mes fichiers ! Comment perdre mille mots en une leçon. Je reprends donc au plus court et avec les nerfs, alors ça va être tout sauf mignon. Et d’ailleurs, je coupe tout ce qu’il y a de mignon. C’est trop long à faire et je n’ai pas le temps.

Oui. J’avais dit oui. Pour mon plus grand plaisir. J’étais la plus heureuse des filles de la Terre rien que parce que l’homme que j’aimais le plus au monde voulait de moi pour épouse. J’étais à quinze pieds, là, je planais. J’avais, certes, eu du mal à me faire à l’idée, les trente premières secondes, j’avais dit oui, sans même hésiter. Je savais que ça allait changer nos vies à tous les deux. Ça impliquait qu’on aller emménager ensemble et s’engager réellement, main dans la main, dans la vie. On était jeunes et c’était peut-être inconscient, de se lancer comme ça. Mais je me doutais que Flo’ avait dû réfléchir un sacrément moment avant de prendre cette décision. Déjà, il avait acheté la bague donc il avait dû y réfléchir un minimum. Preuve matérielle ! Bref, bref, bref. J’étais juste super bien. En plus c’était petit moment tendresse entre nous, avec petits bisous et petits câlins. J’étais juste trop bien, là. J’avais l’impression de pouvoir m’envoler. Comme un oiseau, oui. Ça vous paraît vraiment si difficile que ça à croire ? Pourtant, c’était la vérité. J’étais d’humeur légère, joyeuse, prête à exploser de bonheur.

Finalement, j’étais bien, là, dans les bras de mon chéri, avec ses promesses juste murmurées. Je lui avais aussi fait mes promesses. Rester à ses côtés, l’aimer, le rendre heureux, fier, aussi. Vivre heureuse, ne pas même laisser la mort nous séparer. Rien ne serait plus fort que nous. J’étais certaine que c’était possible. Moi, je l’aimais assez. Je lui faisais, en plus, tellement confiance ! Ça me paraissait juste impossible que l’on se sépare un jour, alors pourquoi aurais-je attendu avant de lui dire oui ? C’était sûrement le braquage qui nous avait rapprochés de la sorte, parce que l’on n’en était sorti que plus soudés qu’avant encore. Sinon, peut-être que les sentiments se seraient étiolés, petit à petit. Là, non. J’avais eu tellement peur de le perdre que j’avais su que ce serait lui et pas un autre. Alors, même si les conséquences de ce regrettable événement étaient désastreuses, j’en tirais un léger point positif. Bien sûr, le reste le balayait comme fétu de paille au vent. Pour moi, cela restait plus horrible qu’un idyllique déclic. Bref, je vais me déprimer si je continue d’en parler.

Bien entendu, Flo’ ne pouvait pas rester bien longtemps sérieux. Parce que vu l’air plein de malice qu’il prit, je sentais qu’il allait me sortir une connerie. Surtout que normalement, lui il déconnait et moi j’étais espiègle, pas l’inverse. Donc, euh, là, je sentais que ça allait être quelque chose de notable. Bon, oui, que moi j’ai un sourire espiègle, c’était normal. Que je trouve à le taquiner aussi, parce que c’était toujours comme ça et il avait bien du courage de me supporte. Rhan ! En fait, là, il venait de signer pour une vie complète à supporter mon côté speed « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1845165763 Oh le dingue ! Je vous jure qu’il était courageux mon chéri ._. Passons. J’en étais à vous dire que j’avais un peu peur quand c’était lui qui jouait les espiègles. D’ailleurs, avec ce qu’il ajouta en me chatouillant, je compris mieux pourquoi. Non mais il n’était pas possible ! Je partis d’un rire cristallin en me tortillant sous les assauts de ses doigts contre ma hanche. Oui, j’étais super chatouilleuse moi, et alors ?

« Mais arrêteeeeeuh ! »

Je me levais en riant. J’étais plutôt rapide pour ce jeu-là. Enfin, quand j’arrivais à le prendre au dépourvu quoi. J’étais partie me tapir contre le mur, un sourire de chat aux lèvres. Comment vous dire que je me fichais pas mal qu’il ait fait tomber tout le romantisme du moment. Ce qu’il ajouta me fit rire de nouveau. J’étais de très belle humeur et je sentais que cette journée serait parfaite.

« Oh, ça, tu sais, je le savais avant d’accepter de t’épouser ! Et si tu veux me voir manger, tu vas devoir m’attraper ! »

Quelle gamine, vraiment ! En fait, la porte était juste à côté de moi et j’avais dit ça en sortant de la chambre. Dans le studio, il y avait de quoi faire un peu les débiles. Surtout que bon, avec sa patte folle, Flo’ était un peu moins rapide que moi et que j’avais tendance à lui glisser entre les doigts. Quand c’est petit et que c’est souple, ça glisse dans les plus petits recoins What a Face Bon, d’accord, je ne me fis pas prier trop longtemps non plus. C’était juste pour le faire bouger un petit peu. Et puis, je ne sais pas, mais j’avais eu deux neurones qui étaient entrés en contact quoi… Des fois j’avais vraiment vingt ans, oui. Et je pourrais toujours invoquer que je rattrapais mes jeunes années au passage. Oui, sûrement. Mais bon, mon chéri avait fini par m’attraper en route et j’étais juste merveilleusement bien dans ses bras. Je l’embrassais, encore espiègle. Non mais là, on avait un peu tout inversé. D’habitude c’était à lui qu’on devait des départs en cacahuète du genre. Mouais, bah tant pis ! Je m’étais défoulée, au moins.

« J’ai le petit déjeuner qui m’attend, c’est ça ? »

J’avais dit que s’il m’attrapait j’allais manger donc j’allais manger quoi. Je suis une fille de parole, moi « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1950736702 Bref, en fait, là, je suis partie en vrille totale, je viens de voir ça. J’étais, au final, partie m’asseoir bien sagement pour prendre le petit déjeuner dans le calme, ce qui n’était pas du luxe pour le coup. Rhan nan mais j’allais me marier ! C’était sûrement ça qui m’avait fait disjoncter un grand coup comme ça. Mouais, peut-être bien. Par contre, un qui n’était toujours pas atterri, c’était bien mon… bah mon fiancé, en fait. Ça fait bizarre de dire ça, ma parole ! Quoi que, je n’avais aucun regret à lui avoir dit oui. Mais là, il me fit juste rire. La tête d’Alex ? Je la voyais d’ici. On ferait bien de lui demander de s’asseoir avant de le lui annoncer, tiens !

« Il faudra immortaliser le moment, si tu veux mon avis… ça risque d’être très drôle ! Remarque, je veux aussi voir la tête de Camilla ! Et, euh… Quelqu’un est au courant ? »

Non mais parce qu’en général celui qui prend cette décision en parle un peu avec des gens de confiance avant… Donc, si Alex n’était pas au courant, il restait… Nina et Camilla en gros, non ? Et en fait je n’en avais trop aucune idée. La phrase qui suivit, de la part de Flo’, me fit le regarder avec un peu d’étonnement dans les yeux. Ah oui, non, là, il ne réalisait pas, mon chéri. Pas du tout même. Moi un peu déjà, pas complètement, mais lui, là, que dalle. Il savait ce qu’il avait fait au moins ? Non mais pas qu’il l’aurait fait en penser prendre un non au final.

« Je suis sûre que tu t’y fais pas… Han je viens de penser à un truc « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1845165763 Il va falloir qu’on trouve un studio où s’installer tous les deux What a Face »

Non mais alors là, je vous promets, le moment romantique, c’est derrière nous ! Pas un pour rattraper l’autre en plus « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 3987756951


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Louis T. Delmas
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 9:33






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

J’avais été rapide, oui. Peut-être un peu trop, dans les yeux de certains. Mais pour moi, ça ne changeait pas grand-chose, que je demande Céleste en mariage maintenant ou plus tard. Je l’aimais, et ça ne changerait pas, c’était avec elle que je voulais faire ma vie et personne d’autre, on était faits l’un pour l’autre et la preuve qu’on résisterait à tout, c’est qu’on avait traversé le braquage à deux. Je sais que je reviens toujours sur cet événement et que ça doit être saoulant à force, mais ça nous avait rendus plus forts et ça nous avait rapprochés, en même temps. J’aurais préféré me rapprocher d’elle d’une autre façon, bien évidemment, mais ce qui était fait était fait et on n’y changerait plus rien, on avait survécu et c’était le principal. Donc oui, je vous disais que j’étais sûr de mon coup. Même si les gens jugeraient peut-être inconsciemment en disant que c’était bien trop tôt pour concrétiser les choses, tant pis, je ferais avec. C’était mon choix, ma décision et elle m’appartenait, ils n’avaient rien à dire là-dessus.

Juste après ma demande, un moment câlin qui me fit trop du bien suivit. Je l’aimais à en crever, ma Céleste, c’était dingue, ça. J’aurais aimé passer le reste de ma journée contre elle, comme ça, à papoter. Sauf qu’évidemment, au bout d’un moment, je cassai le truc en lui disant que son petit déjeuner l’attendait, et je n’aurais peut-être pas dû sortir ça. Sauf que bon, vous savez à quel point j’ai le don d’être con par moments ! Je me maudissais intérieurement d’avoir sorti ça à un moment si important, j’étais trop nul, comme mec. D’ailleurs je ne savais pas comment elle allait faire pour me supporter jusqu’à la fin de nos jours ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1990738599 Déjà que c’était chaud de passer quelques heures à peine avec moi, toute une vie c’était… wahou ! Fallait être bien courageux pour tenter une chose pareille « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 337664734 Finalement, je la chatouillai donc au niveau de la hanche pour ne pas qu’elle m’en veuille après – j’avais la technique pour pas qu’elle râle ! – et elle se tortilla dans tous les sens en me suppliant d’arrêter. Je ris légèrement et je n’eus même pas le temps de la retenir quand elle se leva. Ho, la p’tite fourbe ! Attention, j’allais pas la laisser filer comme ça hein, c’était trop facile, sinon ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1950736702 Je me levai donc à mon tour et elle me lança que si je voulais la voir manger, il faudrait que je l’attrape. Elle avait dit ça en ouvrant la porte de la chambre, et elle s’éclipsa rapidement, tandis que je me lançai à sa poursuite. Sauf que bon, vu comment j’étais tout cassé, j’allais avoir du mal à la rattraper, tellement elle était rapide ! Petite crevette supersonique ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 4205996433 Pourtant, je n’abandonnai pas et je lui lançai, amusé :

« C’est pas beau de profiter du fait que je sois tout cassé ! J’me vengerai un jour, Céleste, tu peux en être sûre ! »

Abawi, elle ne s’en sortirait pas comme ça ! Et ma vengeance serait terrible « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 1209291757 Finalement, au bout d’un petit moment, elle ralentit et je la coinçai dans un coin, pour finalement passer mes bras autour d’elle, un léger sourire amoureux aux lèvres. Je l’embrassai alors dans le cou, un geste qu’elle faisait bien souvent avec moi mais que je ne lui rendais pas assez à mon goût. Je remontai doucement vers sa mâchoire, puis posai un baiser tout doux sur ses lèvres. Je la pris alors dans mes bras, restant comme ça pendant quelques instants, caressant doucement ses cheveux. J’étais incroyablement bien, là. Finalement, je m’éloignai un peu d’elle, toujours en souriant tendrement. Pour finir, elle partit s’asseoir bien sagement pour prendre le petit déjeuner que je lui avais apporté, tout ça dans le calme. Mon regard restait fixé sur elle, brillant, incroyablement heureux. Elle était magnifique. Adorable. Belle. Sublime. Mienne. Elle était ma fiancée, et allait devenir ma femme. Elle avait dit oui, sans hésiter. Elle avait signé pour une vie entière avec moi, à mes côtés. Et j’étais l’homme le plus heureux de la terre. Finalement, je lui dis sur un ton amusé que j’imaginais la tête d’Alex quand on allait lui dire, et rien que l’idée, ça me faisait trop rire. Il aurait certainement du mal à y croire, et puis j’imaginais déjà les grands yeux ronds qu’il ferait. Céleste me répondit qu’il faudrait immortaliser le moment et je hochai la tête, tout en souriant. Lorsqu’elle ajouta qu’elle voulait aussi voir la tête de Camilla, je ris légèrement, acquiesçant. En effet, ça risquait d’être bien drôle, même si à mon avis, Cam’ croyait plus en moi qu’Alex. Enfin, côté filles, je veux dire. Non pas qu’Alex’ y croyait pas, mais… Cam’ réaliserait plus rapidement, à mon avis. Enfin bref, je me comprends ! Ma chérie me demanda alors si quelqu’un était au courant et mon sourire se fit plus petit, mais toujours sincère.

« Non, j’en ai parlé à personne. Même pas à Nina, ni à mes parents. J’avais trop peur qu’ils me jugent, même inconsciemment. J’aurais peut-être dû en parler à quelqu’un, mais… je sais pas, j’étais assez sûr de mon coup pour ne pas le faire. »

En réalité, j’avais surtout peur qu’ils me fassent hésiter. Qu’ils me disent d’attendre encore un peu, de prendre mon temps. J’étais assez influençable comme mec, mine de rien, même si j’avais mes propres idées en tête et qu’elles n’en sortaient pas rapidement. Non mais attention, même s’ils avaient dit d’attendre, je ne l’aurais pas fait, ou en tout cas pas très longtemps. Quand je vous disais que je voulais faire ma vie avec elle, j’étais tout à fait sérieux ! Finalement, je confiai à Céleste sur un ton un peu enfantin que j’étais trop content qu’on se marie, et j’avoue que ça n’était pas sorti comme je voulais. Elle me répondit qu’elle était sûre que je ne m’y faisais pas et je souris légèrement, haussant les épaules.

« C’est juste trop beau pour être vrai, c’est tout. »  finalement, quelque chose lui passa par la tête et elle m’en fit part. Un studio à deux ? Je souris, tout content. « Il suffit de descendre de quelques étages, choupinette, c’est pas dur ! Non mais c’est vrai, va falloir organiser un peu tout ça. J’ai hâte ! »

Oui, là, j’avais vraiment pire que hâte, en fait. A partir de maintenant, tout allait s’enchaîner à une vitesse incroyable et on allait devoir gérer, mais j’avais confiance. Confiance en elle, confiance en nous. Un peu moins confiance en moi, peut-être, mais ça allait encore, à vrai dire.

« C’est bon ? » lui demandais-je joyeusement, après avoir jeté un coup d'oeil au plateau devant son nez. « Alors, qu’est-ce que tu veux faire, en ce beau dimanche ensoleillé ? »

Je lui fis un sourire amusé, réalisant à quel point j’étais idiot, en fait. Je commençais à parler de choses banales alors que c’était le plus beau jour de ma vie, fallait le faire, quand même. Parfois, j’avais honte d’avoir un caractère à la mord-moi le nœud comme ça, mais bon, je ne pouvais rien y changer, malheureusement. Et puis Céleste commençait à avoir l’habitude, aussi, donc bon… « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 2752390508 Pour finir, je lui soufflai encore :

« Je ne te le dirai sûrement jamais assez, mais je t’aime pire que tout, Céleste. »

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Alexandre L. Leroy
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« Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Vide
MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeLun 2 Sep 2013 - 21:05




« Parce que tout ne peut pas être parfait. »

« La perfection n'existe pas. »
Deux jeunes de vingt ans, ça fait des étincelles, quoi qu'il en soit. Malgré le moment mignon qui avait suivi la demande en mariage de Flo' et mon « oui », là, c'était un joyeux bordel. Mon beau brun m'avait chatouillé en m'incitant à manger et je m'étais échappée avant de lancer une course poursuite. Je savais qu'il allait râler un peu parce qu'il n'était pas vraiment au point pour ce genre de conneries mais bon, il ne fallait pas croire non plus, même si j'étais partie comme une dératée et que j'étais très rapide, je ne le mis pas pour autant hors d'haleine avant de me laisser plus ou moins attraper. Il m'avait finalement coincé dans un coin pour passer ses bras autour de moi et je m'étais blottie contre lui, appréciant son sourire tendre et amoureux. J'avais le même, en plus espiègle. Lorsque ses lèvres descendirent le long de ma nuque, je fermais les yeux, soupirant avec délice car ses lèvres me faisaient énormément de bien. J'adorais ça, vraiment. Je passais mes bras autour de sa taille avant de l'embrasser et d'aller déjeuner dans le calme et la bonne humeur, couvée par son regard bienveillant posé sur moi. Et tandis que je mangeais, on avait papoté un peu loin de nos mignonneries. De la tête d'Alex lorsqu'il l'apprendrait, entre autre. Ce serait drôle à n'en pas douter ! Camilla aussi, ça pourrait avoir un côté comique, même si bon, elle avait sûrement plus vu les changements chez Flo' qu'Alex... Parce que bon, son pote l'avait vu évoluer depuis qu'il était ici, pas la parisienne.

Et puis vint la question de savoir si quelqu'un était au courant. Non, personne. J'eus des yeux un peu étonnés. Quoi, Nina n'était pas au courant, ni ses parents ? Je lâchais un petit « oh » un peu surpris, mais sans plus, hochant simplement la tête. Remet-en mademoiselle Mongagnant futur épouse Chevalier ! Ouais ben moi je m'en remettais plus vite que Flo' ! On aurait dit un gamin sur les bords, celui-là. Mais qu'est-ce qu'il me faisait rire ! Il ne réalisait pas et, comme il le disait si bien, c'était trop beau pour être vrai. C'était juste parfait et idyllique et à vrai dire je ne m'en remettrais vraiment que plus tard, même si je réalisais que j'allais me marier. Enfin, je ne le réalisais pas encore pleinement, pas comme lorsque nous serions devant l'autel, moi dans ma longue robe blanche mais... Je savais que cette bague de fiançailles que j'avais désormais au doigt voulait dire qu'il s'agissait d'un tournant dans ma vie. A cette idée, j'eus un rapide pincement au cœur en me disant que mon chéri serait entouré de ses amis, de sa sœur et de ses parents et que moi, j'étais fille unique, j'avais oublié mes amis et perdu mes parents. Ne me restait plus que Louis, et pourtant j'avais si peu de souvenirs avec lui ! Alors oui, petit pincement au cœur qui entama un peu mon sourire, mais je finis par sourire de plus belle et balayer cette triste idée. Pas aujourd'hui. Pas en ce jour si parfait. Ce n'est qu'après que mon idée me frappa et que je lui en fis part. Avec ce qu'il ajouta, je ris de nouveau, d'humeur légère, avant de lui répondre :

« Avec toi, tout à l'air simple... C'est juste que... Je ne pensais pas emménager avec toi tout de suite, même si j'adore l'idée. Le plus vite sera le mieux ! »

Oui, c'était vrai que l'idée d'emménager avec lui m'était venue mais pas pour tout de suite, et là en fait il bousculait un peu tout, même si, au final, ça ne me faisait pas peur et que j'attendais ça avec hâte. Avec tout ça, j'avais presque fini mon petit déjeuner. Mais là, je calais. Je n'étais pas du genre à manger beaucoup, et surtout pas le matin, encore moins quand mon regard se rivait sans arrêt sur mon beau brun. J'eus un sourire espiègle en terminant de manger, avant de poser le plateau sur le côté et de me diriger vers lui pour l'embrasser tendrement.

« Parfait..! »

Je passais mes mains autour de son cou, caressant doucement sa nuque en le fixant dans les yeux, à la fois amoureuse et espiègle. Vous vous doutez ce qu'un mental de ce genre peut faire ? Surtout lorsque Florent me demanda ce que je voulais faire de mon dimanche. Pour toute réponse, ce fut un baiser un peu plus fougueux que précédemment en le tirant avec moi dans le lit en riant doucement. Je vous laisse deviner quelles idées je pouvais bien avoir derrière la tête. Et ne faites pas cette tête-là, allons. Vous allez me dire que l'idée ne vous avait effleuré l'esprit, peut-être ? Non mais allô quoi, on allait se marier, alors remettez-vous en ! Ce genre d'idées nous était passé tellement souvent par la tête que voilà, il n'y avait pas à en être choqué. Ce n'est pas parce qu'on n'en parle pas que voilà. Mes lèvres glissèrent dans son cou dans un rire léger et espiègle avant qu'il ne me dise qu'il m'aimait. J'arrêtais donc la série de baisers que j'avais entrepris pour le regarder dans les yeux avec intensité.

« Moi aussi je t'aime Flo'. T'es mon homme, t'es ma vie. »

C'était dit sur un ton tout doux, tout tendre, tout mignon. J'attendis un peu en le regardant dans les yeux avant de faire glisser mes doigts sur sa nuque. Je connaissais à la perfection ses points faibles. Après tout, il n'était qu'un homme et pour certaines choses, il ne résistait pas. Allons, ne faites pas cette tête !


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MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitimeMar 10 Sep 2013 - 22:00






« Parce que tout ne peut pas être parfait. »
Florent et Céleste

Non, personne n’était au courant de ma demande en mariage, j’avais fait ça tout seul, comme un grand. Bon, d’accord, ce n’est pas forcément une très bonne chose parce que j’aurais très bien pu demander l’avis de ma sœur ou de mes parents, surtout, mais je ne l’avais pas fait, et consciemment, d’ailleurs. Déjà parce que j’étais sûr de moi et j’avais peur qu’ils me feraient douter. Et puis aussi parce que je n’avais pas besoin d’eux pour réaliser à quel point j’aimais cette fille, jusqu’au point à en faire ma femme, si elle le voulait. Céleste semblait plutôt surprise en apprenant que je n’avais demandé conseil à personne et je souris, amusé en voyant sa tête. Ah bah oui c’est clair, elle était mignonne peu importe la tête qu’elle faisait. Même quand elle râlait elle était toute choupinette, même si je ne le lui disais pas parce que… bah parce que sinon elle me boufferait tout cru quoi « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 337664734 Et puis je préférais largement quand elle souriait, bien évidemment ! Enfin voilà, finalement, je ressemblais plus à un gamin à qui on venait d’annoncer une bonne nouvelle, en réalité, mais je n’arrivais pas trop à m’en remettre et je ne réalisais pas tout à fait, même pas du tout, si j’ose dire. Ca viendrait au fil du temps, mais je ne le réaliserais que tout à fait en me retrouvant devant l’autel – enfin, y’a pas d’autel dans la mairie, hein bûche ? mais c’est l’idée ! – et d’ici là, j’allais surtout essayer d’aider le plus possible Céleste pour la préparation du jour le plus parfait de nos vies. Je vis alors le sourire de ma future épouse s’estomper un peu, et le mien fit pareil presque tout de suite. C’était automatique, quand elle allait mal, j’allais mal ! Alors dès qu’elle arrêtait de sourire, moi je m’inquiétais et je ne souriais à nouveau que lorsqu’elle le faisait aussi. Je n’eus même pas le temps de me demander à quoi elle pensait, que déjà, elle s’était remise à sourire de plus belle, ce qui me rassura. Elle me parla alors du fait qu’on allait devoir emménager ensemble et je répondis un truc un peu à côté de la plaque, en fait… mais bon voilà, j’étais un peu con sur les bords hein, souvenez-vous « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 337664734 Pourtant, ça la fit rire et elle me dit qu’avec moi, tout avait l’air simple, qu’elle ne pensait pas emménager avec moi tout de suite mais qu’elle aimait quand même l’idée. Ah ben oui, avec moi, ce n’était pas compliqué… enfin pas dans le sens où j’étais difficile à vivre. Pour certains, si, peut-être, mais Céleste me connaissait par cœur et elle savait très bien que je pouvais être très chiant avec mes conneries, sauf qu’elle faisait un peu pareil que moi quand l’envie lui en prenait ! En gros, à deux, on était super fatigants, mais on le vivait très bien What a Face 

« On a le temps, de toute façon, on est pas pressés. Du moment qu’on vive chaque instant comme si c’était le dernier, c’est bon… » je fis un sourire tout mignon et lui posai un baiser sur le front, tout en la laissant terminer son petit déjeuner.

D’ailleurs, en parlant de petit déjeuner, je voyais bien qu’elle calait, qu’elle en pouvait plus, et d’ailleurs ça me faisait sourire parce que je me disais que je mangeais bien le double le matin, d’habitude, sans pour autant exagérer. Mais bon, tant pis hein, si elle n’avait plus faim, on allait passer à autre chose ! « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 337664734 Mais naaaaan, je pense à rien ! Bien sûr que non ! Vous me prenez pour qui ? « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 2752390508 Bon euh, si, peut-être un peu, en fait. Même peut-être un peu beaucoup. Je la désirais, ma chérie, mais j’étais un mec, après tout. C’est quand je remarquai que Céleste pensait à la même chose que moi que mon regard s’attendrit d’un coup, que mon sourire s’agrandit encore. Et d’ailleurs, j’allais finir par avoir mal à force de sourire tellement, j’en pouvais plus ! Mais tant pis, je me sentais bien, trop bien. Elle m’embrassa doucement, baiser que je lui rendis avec grand plaisir, et je lui demandai alors si elle avait apprécié son petit déjeuner. Chose qui semblait être le cas, apparemment, donc tout allait pour le mieux ! Lorsque je lui demandai ce qu’elle voulait faire de son dimanche – je connaissais déjà un peu la réponse mais je voulais être sûr « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste 2752390508– elle donna la réponse à ma question en m’embrassant, un baiser qui fût plus fougueux que d’habitude. Celui-là aussi, je le lui rendis avec plaisir et je souris, amusé. Je l’embrassai dans le cou pour lui montrer que j’étais tout à fait d’accord avec ce qu’elle pensait – comment ne pas l’être, aussi ! – et quand je lui dis que je l’aimais, elle me fixa dans les yeux en me répondant une petite phrase toute mignonne. Je ne ressentis pas le besoin de lui répondre, parce qu’elle connaissait le fond de mes pensées de toute manière, et je me laissai tout simplement glisser sur le lit, tout près d’elle. Et ce qui se passa après, je ne vous le dirai pas, parce que c’est pas vos z’affaires et puis… ben vous la connaissez, la suite, non ? What a Face 

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MessageSujet: Re: « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste   « Parce que tout ne peut pas être parfait. » Florent & Céleste Icon_minitime

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