Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Partagez | 
 

 « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Alexandre L. Leroy
Alexandre L. Leroy
Admin Bloody; La plus méchante (a)

Messages : 5097
Date d'inscription : 04/05/2010
▌AGE : 27
▌LOCALISATION : Tu voudrais savoir hein?
▌EMPLOI : Flemmarde à plein temps!
▌HUMEUR : Un plus un ça fait trois :3


Carte d'identités
Pseudo: Bloody
Autres comptes: Grégoire E.-G. Carpentier ; Ruby C.-M. Delcourt
Personnages sur le compte: Alexandre L. Leroy ; Gwen Lemerle ; Gaël C.-J. Fournier ; Jérémy Y.-M. Ambroziewicz





« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeJeu 11 Juil 2013 - 21:41




« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. »

« La fidélité d'une femme à un seul homme s'appelle : Vertu. La fidélité d'un homme à une seule femme s'appelle : Amour. » ҩ Alexandre Weil
Journée ensoleillée sur Etretat. Et bonne journée, qui plus est. J'étais tombé par un heureux hasard sur Nina, la sœur aînée de Florent, mon meilleur ami – on avait fait toutes les conneries à deux et souvent c'était moi qui l'emmenait, le jeunot – et nos pas, avec notre discussion, nous avaient amenés je ne sais trop comment jusqu'au parc d'Etretat. Peut-être parce que nous avions démarré du centre-ville ? Ce qui était certain, c'est que la rencontre n'était pas prévue. Et si quand elle m'avait rencontré la demoiselle avait émis nombre de réserves à mon égard – le mec qui prend un coup de couteau dans un braquage et à cause duquel le cadet à prit deux balles, ça ne passe pas, visiblement. Pas plus que le gars à cause duquel le frangin a déconné sur Paris, à cause duquel il traînait les rues, découchait, prenait des cuites, fumait, trempait dans des affaires troubles. Il y a deux ou trois choses qui ne sont pas de mon fait, dans ce qu'elle m'avait reproché, mais passons – et c'était naturel, mais au final je crois qu'elle a fini par comprendre comment je marche.

Je suis franc. J'aime ou j'aime pas. Je rentre dans le tas pour ma famille, mes amis. Je ne les laisse pas tomber. Je leur évite les emmerdes. Et finalement, Nina avait arrêté de me sauter à la gorge dès que je disais quelque chose. Surtout que là, elle me connaissait en mode posé – en amour et dans ma façon d'être aussi – et donc je n'avais rien du gars dangereux que j'avais pu être autrefois. Bref, je crois que je suis parti très loin. Tout ça pour dire qu'entre Nina et moi le début avait été franchement tendu. Si vous commencez à me connaître, vous devez savoir que j'ai plutôt du mal quand on me juge trop vite et qu'on me fait la vie dure sans raison. J'étais donc passé sur la réserve, petit à petit. Et quand j'étais sur la réserve, ça annonçait que je risquais de péter les plombs, derrière. Bon, Le but n'ayant jamais été d'appuyer la mauvaise vision toute faite qu'avait la petite brune de moi, j'avais fais en sorte de rester zen. Non pas que ce soit facile pour moi mais avec le temps, les efforts faits pour me sortir de mes mauvais travers commençaient visiblement à payer.

Tout ce blabla sans queue ni tête pour vous dire que nous nous étions croisés par hasard en ville et qu'on avait discuté tout en marchant. On avait parlé de tout et de rien. Bien sûr, on avait parlé de Flo', le maillon qu'on avait en commun. Son petit frère. Mon meilleur ami, mon protégé. Bon, il n'avais plus trop besoin de ma protection maintenant, mais dans ma tête on était toujours cinq ans en arrière. Il avait quinze ans. J'en avais dix-neuf. J'étais sorti de six mois de taule juste avant qu'il ne débarque. J'avais empêché les autres de le bouffer tout cru. J'avais laissé tomber des sanctions sur ma tête pour épargner la sienne. J'avais simplement veillé et il avait gagné sa place dans le très restreint groupe de véritables amis, à la limite de la famille. Bon, ça, c'était resté dans ma petite caboche. On avait aussi parlé des événements récents de l'académie. En ce moment ça enchaînait les pépins, par ici... Le beau temps était aussi à l'ordre de nos sujets de conversation. Et puis finalement c'était bien agréable, tout ça. Sauf que je sentais qu'il fallait relancer la conversation avant le grand plat et le « euh je crois que je vais y aller » gêné. J'eus donc ma petite idée sur ce point-là.

« Au fait, j'ai appris que tu étais fan d'Olympe... Tu as déjà eu l'occasion d'aller à un de ses concerts ? »

Qui c'était ? Le chanteur en vogue, ces derniers temps. Son beau minois plaisait aux filles. Et puis il avait de la voix, il fallait l'avouer. Enfin, la musique et moi, c'est une grande histoire. Mis à part quand Flo' nous sortait sa guitare, à Paris encore, je n'y prêtais pas plus attention que ça. Je passais la plus claire partie de mon temps dans la rue, et pas scotché à une radio. Je rentrais chez moi pour manger, me prendre la tête avec mon père – vive mon caractère – et dormir. Donc bon, la musique... Et puis d'ailleurs ça n'avait pas changé depuis. Je connaissais un rayon de chansons pour les boîtes et les soirées et ça s'arrêtait là. J'ai oublié de préciser que la musique, quand je bossais, c'était H24 ? Bref, j'avais appris en parlant avec Flo' que sa sœur adorait ce gars, qui organisait une soirée privée là où je bossais et en fait il y avait une invitation à tirer au sort parmi les collègues. J'avais beau être à l'arrêt depuis le braquage – merci les médecins, c'est cool, mais ça va cinq minutes votre délire d'arrêt maladie quoi – j'avais été tiré au sort – ou les autres avaient eu pitié ? – et j'avais donc une entrée pour la soirée. Il y aurait du grand monde et quelques personnes triées sur le volet. Très peu pour moi.

Quelques temps avant j'aurais pu y aller, dans l'esprit de piéger une belle créature dans mes filets, de faire un bon one-night et bye bye. Sauf que, euh, comment dire ? J'avais une copine. Que j'aimais. Quand Camilla m'avait parlé de me poser, à mon arrivée à l'académie, j'avais ri, simplement, en lui disant que c'était pas demain la veille que j'allais me poser. Et là j'étais en couple et bien, même. Alors au final, je n'allais pas tout foutre en l'air. Surtout que ce n'était pas mon genre de jouer les infidèles. Et grâce au cafouillage de Flo' – qui parle beaucoup et dit pas mal de choses un peu contre son gré, ma foi – je savais qui faire profiter de mon droit de soirée. Si ça pouvait faire plaisir à quelqu'un que je connaissais – et appréciais, au final – moi ça m'allait d'autant mieux que sinon, j'aurais fait cadeau à un collègue et les autres m'auraient fait la gueule. Ou alors j'aurais laissé l'entrée dormir sans être utilisée. J'avais donc abordé le truc normalement, avec un léger sourire. La vie était belle, sans embrouille, fallait en profiter, non ?


Alexandre ҩ Elisha ҩ Nina

CODE BY AMIANTE


Dernière édition par Nathanaël M. de Rickems le Jeu 11 Juil 2013 - 23:44, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Zack Guevara
Zack Guevara
La Caliméro Râleuse !

Messages : 3002
Date d'inscription : 07/07/2011
▌EMPLOI : découpeuse pro.... siffle






« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeJeu 11 Juil 2013 - 21:57


J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. ♥


Joseph Joubert ▽L'erreur agite ; la vérité repose.
La journée s'annonçait merveilleusement bien. Cela faisait quoi, mars jusque juillet, trois mois que j'étais là et déjà ma vie avait changé du tout au tout. Dès mon arrivée j'avais fais la surprise à mon frère de toquer à sa porte, les retrouvailles avaient été chaleureuses. Il m'avait même invité à faire les boutiques avec sa belle. Le seul hic, c'est que je venais d'arriver et que j'étais de garde ce soir là au journal. Bien entendu, à l'heure de partir j'avais reçu un appel comme quoi un braquage avait eu lieu à l'endroit ou se trouvait le frangin. Je ne peux même pas vous dire dans quel était j'ai été après. Tel un zombie j'avais conduis jusque le lieu du drame, et vu mon frère allongé dans un bain de sang. Je vous dis pas la vision d'horreur. Enfin, lui c'était un des blessé les moins grave, Alex avait été éventré sur la place, un autre criblé de balles. Enfin, c'était pas la joie.  Florent s'en était sorti, les autres aussi. C'est là que j'avais rencontré sa belle, une jolie brune, douce et fort sympathique malgré la situation. Par contre, de revoir Alex même dans cet état là, j'en avais eu une montée de colère envers lui. S'il était là, j'avais vraiment peur que mon frère recommence ses conneries. Oh bien sur, il avait mûri depuis le temps mais quand même. Je n'étais vraiment pas rassurée. Mais bon, je ne l'avais pas revu depuis le drame et c'était tant mieux ça m'évitait de penser aux conneries qu'il pouvait faire faire à Flo'.

Passons donc à la journée d'aujourd'hui voulez-vous ? Je vous avais dis qu'elle s'annonçait bien et pour sûr j'avais été réveillée par le gazouillement des oiseaux, ainsi qu'un rayon de soleil filtrant par mes volets à moitié clos, de quoi vous donner, la patate, la pêche, la banane, la corbeille de fruits, dès le matin. D'une humeur joyeuse je m'étais donc levée et avais branché ma chaine hifi, la douce voix de mon chanteur préféré baigna la pièce de ses notes suaves. C'est fou comme il me faisait plané ce mec. Je me sentais presque voler quand ses mots coulaient sensuellement sur une mélodie. Enfin, je m'égare, je m'égare. La RPG'iste aussi. Donc voilà, je quittai la chambre en sautillant sur place, je me préparai un petit déjeuner, puis descendit dans la cour de l'académie, en effet, j'avais quelques emplettes à faire. En arrivant au centre ville, j'étais tombé sur, je vous le donne en mille, Alex !

Au départ, je lui avais gueulé dessus comme un putois, alors que lui ne comprenait rien à ce que je lui reprochais, puis je m'étais calmée rapidement, avant de m'expliquer, qu'il s'explique, qu'on s'explique au final. La discussion nous avait porté jusqu'à un petit parc, très joli d'ailleurs. J'avais compris pas mal de chose et surtout que l'homme de la rue qu'il était s'était posé, et avait maintenant une copine. Bien dommage, car même si j'émettais quelques réserves à son égard, je ne pouvais pas réfuter le fait qu'il était quand même canon ! Ayant épuisé tous les sujets de conversations que l'on pouvait avoir, je souris et attendit un peu en profitant de ce début de journée ensoleillé. C'est alors que le jeune homme à côté de moi eut la question fatidique. J'eus des petites étoiles dans les yeux tout en répondant à sa question.

Non, non je ne suis pas fan du tout

Vu mon timbre de voix, il comprendrait de suite que j'étais ironique, en même temps en pensant à lui je ne pouvait pas avoir une tête autre que :choupi:alors bon c'était difficile de faire croire que je le détestais. Mais bref, j'eus ensuite un petit regard étonné avant de moi même demander

Mais, pourquoi me demandes-tu ça ?

De toute calme, j'étais passée à mode pile électrique, comme une enfant qui attendait quelque chose.

► Alex & Nina & Elisha
(c) AMIANTE



Dernière édition par Nina E. Chevalier le Ven 30 Aoû 2013 - 13:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Alexandre L. Leroy
Alexandre L. Leroy
Admin Bloody; La plus méchante (a)

Messages : 5097
Date d'inscription : 04/05/2010
▌AGE : 27
▌LOCALISATION : Tu voudrais savoir hein?
▌EMPLOI : Flemmarde à plein temps!
▌HUMEUR : Un plus un ça fait trois :3


Carte d'identités
Pseudo: Bloody
Autres comptes: Grégoire E.-G. Carpentier ; Ruby C.-M. Delcourt
Personnages sur le compte: Alexandre L. Leroy ; Gwen Lemerle ; Gaël C.-J. Fournier ; Jérémy Y.-M. Ambroziewicz





« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeSam 17 Aoû 2013 - 10:55




« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. »

« La fidélité d'une femme à un seul homme s'appelle : Vertu. La fidélité d'un homme à une seule femme s'appelle : Amour. » ҩ Alexandre Weil
Non mais vous avez vu comme elle était belle la vie ? Soleil, compagnie agréable, lieu sympa, discussion tranquille. Bah moi ça me plaisait comme début de journée ! La suite s'annonçait d'ailleurs super bien parce que j'étais sensé passer l'après-midi avec ma chérie rien qu'à moi. Ça fait bizarre de m'entendre dire ça, hein ? Non mais cette fille... Je l'aimais franchement. Elle m'avait permis de me poser. J'étais très protecteur envers elle, et ça c'était la faute du braquage. Je dois vous avouer que j'avais vu rouge et que ça m'avait ouvert les yeux. Avant ça, je n'avais pas compris à quel point elle comptait pour moi. Et les sentiments ne s'étaient pas transformés depuis. Alors ce n'était pas juste une forme de jalousie ou encore simplement d'amitié forte où je me sentais le besoin de la protéger. Mais si mon cœur avait cogné si fort et si je m'étais senti aussi fou, c'était bien parce que j'en étais tombé amoureux, tout simplement.

Qui l'aurait cru ? Pas moi. Pas ma demi-sœur. Pas ma belle-mère. Sûrement pas mon père. Je crois que Flo' avait vu le truc venir, lui. Je n'en suis pas sûr, mais je crois. Et puis Cam' avait simplement était contente pour moi. Elle, elle avait senti le vent tourner dès mon débarquement à Etretat. Euh, bref, je me suis égaré je crois. A la recherche d'un mouton pour y revenir. :face:Non mais en fait j'avais posé une question à Nina. Sa réponse avait été ironique et j'avais ri légèrement. Comme le nez au milieu de la figure  que ça se voyait qu'elle l'était, au contraire. Je lui lançais un regard en coin, montrant bien que je n'étais pas dupe, avec le petit sourire narquois qui va avec. C'est là que la demoiselle me demanda pourquoi cette question. Je lui répondis avec amusement.

« Parce que ton frère parle trop ! »

Nouveau rire. Pauvre Flo', avec moi il en prenait toujours pour son grade. Maintenant qu'il avait grandi c'était encore plus drôle, parce qu'il se défendait, le bougre ! Donc c'était devenu de bonne guerre. Ça me changeait du gamin de quinze ans qui se faisait tout petit dès qu'on lui disait un truc parce qu'il savait pertinemment que de toute façon il se ferait bouffer au cas contraire. Maintenant c'était un mec qui faisait face et... ça risquait de devenir drôle s'il continuait de prendre du carafon comme ça. Maintenant qu'il avait sa Céleste il s'affirmait encore plus et j'aimais beaucoup. C'était très comique. Il deviendrait presque aussi con que moi sur les bords, mon meilleur ami... Bref, ces petites réflexions pendant les quelques secondes où je laissais retomber le silence. Je repris, en regardant la brunette du coin de l'œil.

« Non, plus sérieusement... Comme je travaille en boîte et que mes collègues ont pitié de mon arrêt de travail depuis mi-mars, ils n'ont rien trouvé de mieux que de me filer une invitation à une soirée VIP organisée par Olympe et j'ai pas du tout envie d'y aller. » Tête genre atterré. « Du coup je voulais savoir si toi ça t'intéresserais d'y aller. »

Moi, fier de ma connerie ? Oui, très ! Mais je ne savais même pas quel bordel ça serait après ça... Non mais bon, vous l'auriez cru, vous, la suite des événements ? Ben pas moi. Des conneries j'en ai faites, mais celle de laquelle on allait m'accuser, jamais. Et d'ailleurs, celle-là, je refusais catégoriquement de la faire. J'ai mes travers, j'ai mes défauts. Mais j'ai quelques qualités auxquelles je me rattache. Ne m'enlevez pas celle-là.


Alexandre ҩ Elisha ҩ Nina

CODE BY AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas


Zack Guevara
Zack Guevara
La Caliméro Râleuse !

Messages : 3002
Date d'inscription : 07/07/2011
▌EMPLOI : découpeuse pro.... siffle






« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 15:07


J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. ♥


Joseph Joubert ▽L'erreur agite ; la vérité repose.
Pourtant le journée avait si bien commencé, pourquoi y'avait-il fallut que je croise Alex pour qu'on frise la catastrophe ? Ben oui, le meilleur ami de mon frère m'avait entraînée au fil de la conversation dans un petit parc, très joli, arboré, ensoleillé, très romantique pour me parler de mon chéri d'amour, à savoir Olympe. Grand gagnant pour moi d'une émission de télé-crochet.

Bref, il savait que j'en étais une fan inconditionnelle, merci frangin, et me faisait une fleur. En effet, ses collègues lui avaient légué des places VIP pour un concert privé. Alex ne savait pas quoi en faire et me les offrait. Un papillon dans le ventre, des étoiles dans les yeux, le cœur prêt à exploser, je sautai dans les bras d'Alex pour un baiser fougueux.

Je me repris ensuite rapidement, puis m'excusai platement, en regardant tout autour de moi honteuse.

Oups, Ravie que tu ais pensé à moi Ca me ferait énormément plaisir !

Je souris ensuite, légèrement très génée.

► Alex & Nina & Elisha
(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité







« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 16:28

© made by Islande



J'ai fait le tour des conneries. Sauf une. Et celle là, je refuse.

Sha, Nina&Alex → Tu es l'artisan de ma mort.


Légère... C'était ainsi que se sentait Elisha, ces temps-ci. Le braquage se faisait moins lourd dans sa tête et dans ses rêves, et elle avait l'impression de vivre au-dessus de tout. Avait l'impression seulement... Quelque chose contre elle pouvait la faire retomber rapidement. Et pas plus tard qu'aujourd'hui, tiens. Elle n'anticipait même pas, rêvant surtout à son programme de l'après-midi en marchant. Elle rentrait de la piscine où elle se rendait souvent ces derniers temps. Elle avait encore les cheveux mouillés et qui commençaient fidèlement à boucler en mèches brillantes. La brune rentrait par la forêt, raccourci jusqu'à l'académie, pour se préparer à son après-midi qui s'annonçait on ne pouvait mieux. Elle trouvait d'ailleurs que le temps passait très lentement, exprès pour l'embêter. Bon au moins elle serait sûre de ne pas arriver en retard chez Alex pour passer l'après-midi avec lui, mais du coup elle avait l'impression que ça allait être une éternité quoi « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina 1990738599 Et elle se demandait bien ce qu'il avait prévu de faire. Une sortie, ou rester tranquille dans son studio... Enfin, tranquille, façon de parler « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina 3987756951
Elle ne redoutait pas le ciel qui n'allait pas tarder à lui tomber sur la tête, réellement. Elle voyait Alex fidèle en couple, on le lui avait même dit, aussi le croyait-elle... Pourtant, qui vit-elle avec une autre fille ? Vous avez deviné. Elle n'allait pas grimacer parce qu'il était avec une autre, il en avait tout de même le droit... Sauf que là, elle venait de lui sauter au cou et de l'embrasser... Vraiment. Et là, le sourire de Sha s'évanouit aussitôt. On vit nettement son visage se décomposer alors qu'elle l'(qu'ils s'?) étreignait. Elle sentit comme une main glacée serrer son cœur et le froid se répandre partout dans son corps. Elle se tenait figée et raide devant la scène, ne comprenant pas pourquoi il lui faisait ça. Il n'avait pas réagi pour la repousser vraiment... Pourquoi ? Est-ce que ça faisait un moment qu'ils se voyaient tous les deux ? Et est-ce que c'était sa faute et qu'elle avait fait quelque chose de mal, trop réservée, distante, ou quelque chose d'autre encore ? Était-ce vraiment fini, et qu'il ne lui avait pas dit qu'il voyait quelqu'un d'autre pour le plaisir de la faire souffrir ensuite ? Elle avait vraiment cru qu'il l'aimait... Et elle l'aimait elle aussi... Elle ne le disait pas souvent, elle n'était pas douée pour les mots, et il était plus facile pour elle de s'exprimer en gestes, regards ou silences... Les avait-il mal interprétés, ou même à peine remarqués, et s'imaginait-il qu'elle n'était avec lui que comme ça, parce que ça s'était fait comme ça ? Elle ne pouvait même pas lui demander, ne le voulait pas. L'approcher alors qu'il était avec elle et qu'elle avait tout vu, il en aurait été trop satisfait. Il avait peut-être fait ça intentionnellement, dans un lieu public où tout le monde pourrait voir, pour que ça remonte jusqu'à elle. Pour qu'elle lui demande ensuite si c'était vrai, et qu'il puisse l'enfoncer loin, loin sous terre, lui dire enfin la vérité sur leur couple, qu'il n'était même pas basé, que rien ne les reliait... Jackpot : il n'aurait rien à lui dire, elle avait tout vu elle-même. Tant mieux, il gaspillerait moins de mots pour elle, menteurs et empoisonnés.
Elle avait l'impression d'être en verre plein, et de se briser de l'intérieur à chaque geste. Elle ne savait même pas si il l'avait vue. Si c'était vrai, il devait bien profiter de ce qu'elle offrait. Détruite et le cœur en morceaux, si on regardait bien on pouvait même le voir à ses pieds. Elle lui aurait tout donné. Il lui avait déjà tout pris sans qu'elle le fasse : son bonheur, sa joie de vivre, son amour... Il ne restait plus que la vie. Mais comment vivre après l'avoir vu dans les bras d'une autre ? Elle se sentait mal, son cœur lui faisait mal, elle avait l'impression qu'il ne battait déjà plus. Il avait bien joué la comédie. Tout avait été parfait, elle y avait cru. Elle savait qu'il n'était pas parfait, mais là, son masque de gars amoureux transi se fissurait, pour laisser voir quelqu'un de froid et de calculateur, prêt à briser sous ses pieds tous les cœurs qui tomberaient pour lui. Elle le voyait enfin tel qu'il était vraiment. À la bonne heure ? Elle leur, et surtout lui, lança un regard facile à comprendre par rapport à ce qu'elle pensait. Les émotions tournoyaient, la faisant passer des unes aux autres. Colère, tristesse, regret, et même parfois, soulagement... Elle s'était toujours doutée qu'il lui cachait quelque chose. Aujourd'hui, elle le savait enfin... Qu'il ne l'aimait pas, et avait toujours joué de ses émotions, froidement, pour l'anéantir ensuite alors qu'ils seraient au plus haut, et au plus fragile aussi... À ce moment, en attente d'une réponse, c'était le moment où les sentiments seraient les plus tremblants, incertains, oscillant et plein d'espoirs... Dans son cas, espoirs vains. Les sentiments s'étaient cassé la gueule par terre. Elle fit demi-tour, et non pas vers l'académie, mais vers la plage. C'était toujours un endroit où elle aimait aller, quelles qu'en soient les raisons. À seulement quelques mètres du premier ruban de sable, elle sentait déjà le vent souffler et sécher une dernière fois ses cheveux, en les emmêlant. Sa carapace lunaire se fissura, laissant entrevoir de plus en plus nettement les sentiments qui la perdaient. Les larmes gagnèrent d'abord, naissant au coin de ses yeux, coulant sur ses joues pour tomber aux angles des mâchoires. Elle sentait à peine le vent qui soufflait par bourrasques, dans tous les sens. Une seule question, formée d'un seul mot, revenait dans sa tête et la coupait du reste de la terre. Elle tournait, se retournerait, s'entrechoquait avec le reste de ses pensées et zigzaguait entre ses émotions diverses, toutes plus lugubres les unes que les autres. Elles étaient toutes exarcerbées, et le soulagement avait disparu pour une sorte d'horreur. « Pourquoi ? ». Cette question, qui n'avait aucune réponse sauf celles qu'elle s'imaginait et qui tournaient, criaient de plus en plus fort dans sa tête... Parce que tu ne le mérites pas, parce que tu espères des choses qui n'existent pas, parce que tu crois trop à ce qui n'est pas possible, parce que tu n'aimes pas à la juste valeur, soit trop, soit pas assez, parce que tu as été trop bête et trop aveugle pour comprendre ce qui arrivait...
Elle revoyait le braquage maintenant, dans une version différente, mais beaucoup trop réelle, des faits différents mais plus horribles encore, elle seule entre les braqueurs qui la surveillaient, et tiraient et lançaient des couteaux sur les autres pour lui faire voir le sort qu'on lui réservait ensuite, elle était seule, personne pour être là, elle endurait seule, toute seule... Et elle serait toujours seule... Une voix, plus haute et plus distincte que les autres, le lui disait, fort, de plus en plus fort... Tu seras toujours seule, toujours seule, personne ne sera plus là pour toi désormais, tu ne le mérites, tu as toujours été seule même quand tu croyais être entourée... Et elle ne pouvait pas détromper cette voix, elle était plus forte qu'elle, plus forte, et elle avait raison. Elle ne pouvait plus rester ici, dans ce lieu, aux souvenirs empreints soit de violence, soit de mensonges qui prenaient tout leur sens maintenant que le jour avait été fait... Elle devait partir, loin, ailleurs, avoir un nouveau départ, surtout ne plus voir personne ici, couper tous les ponts, prévenir la famille d'un déménagement ailleurs et partir sans laisser de traces, et ne jamais, jamais se faire rattraper par le passé.
Elle réalisa qu'elle était tombé assise pendant toute cette souffrance qui se lâchait. Avec l'impression d'être zombifiée, elle se releva, son sac de sport à la main et l'impression que tout son malheur était contenu dedans et trop lourd pour elle, elle revint à l'académie. Elle avait revêtu de nouveau son visage lunaire et inexpressif. Elle cacha involontairement qu'elle avait pleuré en gardant la tête basse, comme un animal brisé, et ne vit donc pas si les autres qu'elle croisait la regardaient ou non. Elle remonta dans son studio avec la sensation que tout n'était qu'échec et que c'était fini. Tout. Le jour ne se lèverait pas le lendemain, la lune disparaîtrait cette nuit. Le temps avait au moins la décence de la laisser en paix, il commençait à pleuvoir autant que les larmes qui retombaient de nouveau. Le masque lunaire ne se tenait qu'en public. Seule, il cassait et la laissait seule face à elle-même, ce qui lui faisait le plus peur. Car ne dit-on pas que ce que l'on redoute le plus, c'est nous-même, et ce que nous pouvons faire contre nous-même ? Nous sommes notre pire ennemi, celui capable de nous mettre toujours plus bas comme de nous dépasser dans nos capacités.
Elle avait complètement oublié qu'elle devait passer l'après-midi avec lui. Elle ne pouvait, ne voulait même plus prononcer son nom. Elle ne lui dit même pas qu'elle se décommandait. Un lapin posé sur un plateau, devant sa porte, purement et simplement. Plus la peine d'essayer de jouer la comédie, elle n'en serait même plus capable avec ce qui lui avait été enfin révélé. Et puis à quoi bon ? Il savait, désormais, qu'elle l'avait vu, qu'elle savait qui il était vraiment et ce qu'il faisait en réalité d'elle depuis le début. Un jeu. Un jeu cruel, dirigé contre elle intentionnellement et dont elle avait été la victime inconsciemment depuis trop longtemps. Mais maintenant, c'était fini. Plus jamais cela n'arriverait.

Revenir en haut Aller en bas


Alexandre L. Leroy
Alexandre L. Leroy
Admin Bloody; La plus méchante (a)

Messages : 5097
Date d'inscription : 04/05/2010
▌AGE : 27
▌LOCALISATION : Tu voudrais savoir hein?
▌EMPLOI : Flemmarde à plein temps!
▌HUMEUR : Un plus un ça fait trois :3


Carte d'identités
Pseudo: Bloody
Autres comptes: Grégoire E.-G. Carpentier ; Ruby C.-M. Delcourt
Personnages sur le compte: Alexandre L. Leroy ; Gwen Lemerle ; Gaël C.-J. Fournier ; Jérémy Y.-M. Ambroziewicz





« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 17:13




« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. »

« La fidélité d'une femme à un seul homme s'appelle : Vertu. La fidélité d'un homme à une seule femme s'appelle : Amour. » ҩ Alexandre Weil
Comment vous dire que je n'avais pas prévu cette suite d'événements ? En proposant cette entrée à Nina, je savais qu'en théorie, je lui ferais plaisir et qu'elle risquait de sauter de joie, mais pas autant, vraiment, j'étais passablement surpris. Lorsqu'elle me sauta au cou, j'étais prêt à la recevoir en riant légèrement, comme quelqu'un qui se complaît dans la petite surprise bien agréable qu'il a fait à une personne appréciable. Sauf qu'elle m'avait cloué le bec dans un baiser. Et pas un simple kiss qui aurait glissé, ça, non... C'était ça, le plus étonnant, c'était ça qui m'avait laissé sur le cul. C'était à cause de ce baiser fougueux que je n'avais pas réagi plus vite. Je vous interdis de dire que j'y avais, au contraire, répondu, puisque j'étais demeuré stoïque et froid à ce contact plus intime qu'une bise ou une simple étreinte. Mais lorsque mon cerveau avait lancé les warning, mes mains s'étaient posées sur les hanches de Nina, pour la repousser sans la brusquer. Je prenais garde à prendre des gants, parce qu'entre le fait qu'elle soit la sœur de mon meilleur ami et celui que j'ai une copine dont j'étais fou amoureux mais auquel mon passé de coureur n'était pas inconnu, je préférais éviter de la vexer ou je ne sais trop quoi et que derrière ce qu'il s'était passé soit déformé. Si si, j'avais connu, je vous assure. Alors je l'avais certes repoussé de manière catégorique, mais sans l'envoyer promener. Le tout accompagné d'un « stop » clair et sans appel sans porter de traces de méchanceté.

Lorsqu'elle me lâcha, je passais une main derrière ma nuque, gêné. J'étais mort et enterré, moi. Je le sentais. Mon cœur battait à deux-cents à l'heure mais pas pour rien. Pas non plus parce que Nina me plaisait. Si en soit elle ne me déplaisait pas, mon cœur et mes pensées allaient à une autre et ma seule hantise soit qu'elle me pense infidèle. Elle pouvait croire ce qu'elle voulait de moi, elle pouvait me donner tous les défauts et tous les tords du monde. Elle avait toutes les raisons du monde de ne pas me faire confiance. Mais pas celle-là. Elle ne pouvait absolument pas me croire infidèle, parce que c'était le seul vice que je n'avais pas. Et surtout que je l'aimais sincèrement. Elle n'était pas qu'une passade ou qu'un jeu duquel j'aurais fini par me lasser. Elle était celle avec laquelle je voulais me poser, celle que j'aimais plus que tout, pour laquelle j'aurais ravalé ma fierté ou gravi l'Everest. Je finis pas planter un regard d'azur comme pris entre deux feux sur Nina. Elle avait bien dit « oups » ? Elle se moquait de moi ou quoi ? C'est là que je la vis. Démolie. Brisée. Qui nous toisait. Me défiait d'aller la retrouver. Me mettait devant l'évidence. Elle avait vu. Elle avait compris. Elle ne me faisait plus confiance. Elle se pensait trahie et me défendait de la rejoindre. Elle n'était plus mienne. Entre la souffrance sourde et le désespoir, la colère prit le dessus et je fusillais du regard Nina. Qu'on me dise qu'elle n'avait rien fait.

« Comme si j'avais besoin que tu me sautes au cou ! Je te remercie, maintenant j'ai perdu la confiance de la fille que j'aime. »

Sans remords, je passais à travers. Si nos épaules devaient se choquer, et bien soit. Dans ma tête c'était la froide colère de la rue. C'était aussi un poignard de glace dans mon cœur qui me tuait un peu plus à chaque pas. Mais déjà, cette seconde accordée à Nina l'avait fait disparaître de ma vue. Je ne me résignais pas à courir, trop blessé, trop brisé. J'allais la retrouver, lui parler, m'expliquer, tenter de me faire entendre. Il fallait qu'elle me croit. J'avais rarement été innocent, mais cette fois-ci, je l'étais. Que la Mort me fauche si c'était un mensonge. Elle était la seule avec laquelle les sentiments et la tendresse étaient et demeuraient sincères, la seule pour laquelle j'étais prêt à me battre jusqu'à mourir, la seule qui me permettait de me poser et de penser à des projets d'avenir. Un appartement à deux, d'ici quelques temps. Puis pourquoi pas un jour voir plus grand, voir la vie plus unis. Un mariage, un jour, pourquoi pas ? Quand je me sentirais prêt. Un enfant, si elle en éprouvait le désir. Mais pas une rupture pour un adultère que je n'avais pas commis. Longtemps, j'errais dans Etretat, à sa recherche. J'avais perdu sa trace. Sur la plage, je ne la vis pas. Et là, j'étais un pantin, une poupée de chiffon, une chose que l'on manipulerait à sa guise. Mes traits s'étaient figés dans une expression douloureuse lorsque, une heure plus tard, je rentrais à l'académie. Nous y avions rendez-vous et mon cœur explosa. Elle ne viendrait pas. Je l'avais blessée sans même le vouloir. Alors il fallait que je fasse quelque chose. Je montais jusque chez elle et toquais. J'avais peu de chances qu'elle m'ouvre. Mais il le fallait, c'était nécessaire. C'est à ce moment-là que je me rendis compte qu'elle était ma vie, une part de moi, dont je ne saurais me défaire. Et c'est à ce moment-là que je me rendis compte que durant toutes mes déambulations, je m'étais fermé à tout ce qui existait autour de moi. Il ne restait plus qu'une chose : elle. Sans elle, la vie ne vaudrait plus jamais la peine d'être vécue.


Alexandre ҩ Elisha ҩ Nina

CODE BY AMIANTE
Revenir en haut Aller en bas


Zack Guevara
Zack Guevara
La Caliméro Râleuse !

Messages : 3002
Date d'inscription : 07/07/2011
▌EMPLOI : découpeuse pro.... siffle






« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 19:42


J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. ♥


Joseph Joubert ▽L'erreur agite ; la vérité repose.
Non mais c'était vraiment se foutre de la gueule du monde là ! Je sais bien que nos rapports entre Alex et moi étaient plus ou moins tendus mais là ils allaient vraiment être démolis. Je pouvais passer outre le fait qu'il est poussé mon frère à squatter la rue pendant des années, mais là sérieusement il se foutait de ma gueule. Il croyait vraiment que j'allais avoir peur de lui. Ok, je reconnais, je n'aurais pas du lui sauter dessus comme ça, mais je n'avais pas dis que j'étais une fan inconditionnelle d'Olympe ? Si ! Eh ben, il n'avait qu'à pas me faire des annonces comme celle qu'il venait de me faire ! Je n'étais plus dans mon état normal quand on me parlait de lui, c'était comme ça. Je m'étais excusée pour mon geste, non ? J'étais honteuse et mal à l'aise, seul un « oups » avait pu sortir de ma bouche. Oui, sinon je me serais enfuie en courant. J'aurais peut-être du. Parce qu'Alex venait de me cracher son venin à la figure. Je le toisai aussi méchamment que possible. Qu'allait-il me faire ? Me frapper ? Eh bien grand bien lui fasse. J'en avais rien à carrer. S'il ne pouvait pas assumer les conséquences de ses nouvelles, je n'en étais pas responsable ! Je trouvai juste la force de lui asséner aussi un coup avant qu'il s'en aille à la recherche de sa belle.

Tiens, tiens. Alors comment ça fait quand on se retrouve dans la même position que Maël ?

Oui, j'avais entendu parler de ce petit épisode et Monsieur Alex avait bien cassé du sucre sur le dos du copain de sa sœur. Alors aujourd'hui comment réagissait-il, ben comme Maël, anéanti, perdu, sans savoir ce qu'il s'était passé. Mais là c'était différent, c'était Alex, ben oui Monsieur est mieux que tout le monde, Monsieur sait mieux que tout le monde, Monsieur à fait de la taule. Mais Monsieur n'est pas Parfait ! Alors, il allait peut-être rabaisser son caquet maintenant et redescendre de son piédestal. J'esquivais son coup d'épaule, et le fusillai de nouveau du regard quand il passa près de moi. Je n'allais pas m'excuser cent sept ans. S'il n'était pas capable de voir que je m'en voulais, mais n'aimait pas le reconnaître, eh ben soit. Je repartis à l'académie toujours autant en colère.

► Alex & Nina & Elisha
(c) AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité







« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeVen 6 Sep 2013 - 21:32

© made by Islande



J'ai fait le tour des conneries. Sauf une. Et celle là, je refuse.

Sha, Nina&Alex → Quand de toi ils se jouent, tu pleures... T'as perdu ton honneur.


Pire encore qu'un film d'horreur ou un cauchemar. Un monde, une vie – si on pouvait encore appeler ça une vie... - détruits. Il en avait embrassé une autre sous ses yeux. Par jeu, par cruauté envers elle, à cause d'une fausse idylle dans laquelle elle avait été la seule à croire. Et elle avait vu. Tout. Ça n'avait duré qu'à peine quelques secondes, juste assez pour qu'elle passe d'un sourire léger et optimiste à une expression sombre, profondément blessée, incompréhensive, accusatrice. Elle avait vu ce qu'on lui avait dit qu'elle ne verrait jamais. Et lui avait vu qu'elle avait vu. Elle ne pensait pas lui voir expression surprise, presque désespérée. Il lui jouait encore la comédie. Mais elle savait maintenant. Ce n'était pas une méprise ni une erreur. Et le regard avec lequel elle le fixait exprimait tout ça, et une chose encore. Qu'il ne l'approche plus. Jamais. Qu'il n'essaie même pas de lui parler, ou de lui expliquer en mentant, comme il avait été capable d'être hypocrite... Ce qu'il avait fait, qu'il lui avait fait, elle ne pouvait pas passer l'éponge dessus.
En un souffle, elle s'éloigna. Il ne se donna même pas la peine d'essayer de la rattraper. Instinctivement, c'est vers la plage qu'elle se dirigea. Le masque dur qu'elle s'était fait devant eux tomba au sol, laissant ce qui était vrai apparaître. Un visage dévasté, ravagé plus encore par les larmes qui l'inondaient. Toutes les pensées désastreuses qui aggravaient les choses et lui faisaient voir la vérité, et perdre pied : manipulée, exacerbée d'amour pour être mieux brisée par la suite. Il avait bien réussi son coup. La question qui lui revenait et les réponses la blessaient encore plus dans sa chair, elle avait l'impression qu'on lui labourait l'abdomen de l'intérieur avec tous les objets tranchants ou pointus existant, tandis qu'un froid horrible se répandait depuis sa poitrine jusqu'à ses extrémités. C'était donc ça, un deuil amoureux. Allait-elle en mourir ? Son cœur meurtri lui faisait mal, elle avait l'impression qu'il allait vers sa fin, pour se figer, insensible et mort. Elle ne voulait pas mourir, que sa vie s'achève ici, sur cette plage. Mais elle ne voulait pas non plus continuer à « avancer » avec cette trahison dans l'âme.
Le temps passa, et elle se releva – car elle s'était laissée tomber assise, toute à son chagrin – en vacillant, avec l'impression qu'un geste trop brusque la briserait pour de bon. Même après le braquage, elle n'avait pas eu l'impression d'être aussi fragile. Seulement que la vie était courte, qu'elle pouvait s'arrêter à tout moment et qu'il fallait vivre chaque instant comme le dernier. Mais maintenant... elle se disait surtout que vivre avec une trahison de celui en qui on voyait son avenir n'était pas possible. Et elle ne voyait qu'une chose possible : partir du lieu des souvenirs qui l'ont anéantie. Oublier. Se reconstruire ailleurs. Ne plus jamais fréquenter d'hommes de près. Amis et c'est tout. Retournée chez elle, à peine la porte fermée, elle était retombée. Tout lui répétait qu'elle était seule. Pas même ses proches ne pouvaient quelque chose pour elle. Ils ne l'avaient jamais pu. Sa noyade étant petite, Diamant Rose, son coma, aujourd'hui cette perfidie... Personne ne pouvait l'aider, personne ne l'avait jamais pu.
Elle devait partir. Quitter son travail à l'académie, sa sœur Maïa aussi... Elle devait la voir, lui dire, lui expliquer... Elle n'y pouvait rien, certes. Mais elle devait savoir. Son sac de sport posé, elle essaya de se composer une mine normale, mais abandonna. Autant arriver telle qu'elle était. Elle avait commencé à abaisser la poignée lorsqu'on toqua. Elle la lâcha comme si elle était devenue brûlante, avec un bond horrifié en arrière et du plomb coulé dans son bas-ventre. Il était là. Derrière la porte. Pas besoin de regarder dans l'oeillet, c'était sûr. Pourquoi ?! Voulait-il finir le travail ? L'accabler plus encore ? Qu'il se rassure. Il n'en avait pas besoin. Pas besoin de se donner la peine de continuer à la torturer, elle était bien assez mal comme ça. Elle se mit le dos contre la porte, les bras écartés sur les côtés. Comme s'il allait la défoncer. Et pour se retenir d'ouvrir et de se jeter dans ses bras. Elle en aurait été capable, même si il lui répugnait désormais. Elle tremblait. Elle essayait de se convaincre qu'il n'était plus là. Elle ne voulait pas le voir. Elle ferma les yeux pour chasser les images que son souvenir ramenaient à la surface et se laissa glisser le long de la porte pour finir assise, la tête entre les mains et les genoux remontés devant elle. Ça s'entrechoquait à l'intérieur. Deux voix contraires se croisaient, se battaient pour avoir le dernier mot et gagner. À force, elles s'emmêlèrent pour en donner une seule : ouvrir, sortir et forcer le passage pour lui échapper. Elle abandonna vite l'idée. À peine une minute lui suffit pour comprendre que c'était mission impossible. Il avait trop de réflexes pour qu'elle puisse avoir ne serait-ce qu'une seule chance de lui filer entre les doigts. Elle resta donc là, sans esquisser un geste pour lui ouvrir ou se relever : elle abandonnait, tout simplement. Toutefois, contre son gré, un mot, et pourtant celui qu''elle s'était juré de ne pas prononcer, surtout envers lui, surtout à lui, se fit murmurer. Tellement doucement qu'on aurait pu croire à un souffle de vent muet, une brise. Elle qui s'était juré de ne plus communiquer avec lui, le fit quand même, à ce ci près qu'elle doutait fort qu'il l'ait entendue.
« Pourquoi... »
Pourquoi tu m'a fait ça, pourquoi vouloir revenir alors que tu as fait ce que tu voulais faire, pourquoi me faire espérer du vent, tout ça, et plus encore, en un mot. Mais il n'avait pas dû entendre. Elle avait la voix tellement cassée de chagrin qu'elle en était inaudible.



Dernière édition par Daphnee P-I. Lecomte le Mar 15 Oct 2013 - 15:47, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Alexandre L. Leroy
Alexandre L. Leroy
Admin Bloody; La plus méchante (a)

Messages : 5097
Date d'inscription : 04/05/2010
▌AGE : 27
▌LOCALISATION : Tu voudrais savoir hein?
▌EMPLOI : Flemmarde à plein temps!
▌HUMEUR : Un plus un ça fait trois :3


Carte d'identités
Pseudo: Bloody
Autres comptes: Grégoire E.-G. Carpentier ; Ruby C.-M. Delcourt
Personnages sur le compte: Alexandre L. Leroy ; Gwen Lemerle ; Gaël C.-J. Fournier ; Jérémy Y.-M. Ambroziewicz





« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeMar 8 Oct 2013 - 10:01




« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. »

« La fidélité d'une femme à un seul homme s'appelle : Vertu. La fidélité d'un homme à une seule femme s'appelle : Amour. » ҩ Alexandre Weil
Une peine violente. Une douleur comme un puits sans fond. Mon cœur brisé. Jamais il ne l'avait été de la sorte. Alors c'était ça ? Cette douleur que j'avais vu sur les visages de ceux qui avaient cru en quelque chose pour le voir exploser ? Si moi j'avais déjà tout ce mal en moi, alors Elisha devait être ravagée. Je n'osais l'imaginer. Ma peine était telle que je n'avais pas répondu à Nina, la rage s'y mêlant. Ça sentait l'embrouille avec Flo', ça, en plus d'avoir perdu Sha'. Et pour ça, elle allait me le payer très cher. Si son but était de m'isoler, de m'enlever ce qui m'entourait dans je ne sais quel dessein malsain, alors elle réussirait très bien. Il n'y avait que peu de choses capables de me faire me prendre la tête avec mon meilleur ami, mais elle en faisait partie. Et elle était la seule raison d'une séparation entre Elisha et moi, parce que jusque là tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, lorsque l'on exceptait mon caractère explosif avec lequel il fallait composer.

Mais voilà. Tout ça, c'était fini. Ça s'était déjà envolé. Et tout ça pour le plus cruel des malentendus. Je n'avais rien fais, rien demandé, et voilà que je m'étais senti comme piégé. Ma belle en avait souffert et je m'étais lancé à sa recherche. Je l'aimais bien trop pour la laisser filer. Pour une autre, j'aurais sûrement continué la vie comme si de rien n'était, mais pour Elisha... Définitivement, je devais la retrouver, m'expliquer, me faire pardonner. Recoller les morceaux, aussi simplement dit. Mais ça, c'était pour ainsi dire mission impossible, puisque je lui avais fais mal à en mourir. Et je m'en voulais. Je sentais tout doucement tout ce que j'avais de projets se fissurer, se briser. Ça ne recollerait jamais avec du scotch, si vous voyez ce que je veux dire. Alors j'avais erré, me fichant pas mal du monde qui m'entourait, ne cherchant qu'elle, que je n'avais trouvé nul part, songeant à notre rendez-vous qui n'aurait pas lieu puisque j'avais trouvé le moyen de la blesser sans même le vouloir.

J'avais fais le tour des lieux où elle aurait pu se trouver. N'en restait plus qu'un seul : son studio, vers le quel je me dirigeais. L'espoir m'avait quitté mais qui aurais-je été si je n'avais pas même tenté ma chance ? Alors j'avais toqué, jusqu'à entendre un bruissement, de l'autre côté de la porte. Elle était là. Elle savait que j'étais là. Poignard glacé en plein dans mon cœur déjà blessé. Si mes douleurs étaient telles, je ne savais imaginer comment elle, qui se sentait trahie, qui pensait que je lui avais menti et peut-être même embrassé Nina à dessein de la meurtrir, devait souffrir. Mais c'était surtout pour ça, que je devais lui dire que je n'avais rien fais pour lui nuire. Que c'était d'elle que je rêvais la nuit, dans ses bras à elle que je voulais trouver le repos, dans ses yeux que je trouvais les réponses à mes questions, et dans tout ce qu'elle était que je trouvais la pièce manquante pour chaque projet de mon avenir. C'était elle que j'avais présenté à mes parents cette année. En présentation officielle, j'entends, puisque nous avions tout de même fais la route depuis Etretat, ce qui ne revenait pas au même que de ramener une fille pour la nuit. Et c'était avec elle qu'ils m'avaient vu tendre, joueur, attentionné, mais aussi doux et plus calme. C'était pour elle que je m'étais inquiété après le braquage. C'était pour elle que je m'étais compromis, prêt même à mourir pour qu'elle s'en sorte saine et sauve. Ce n'était pas pour la trahir de cette manière.

Mais elle n'ouvrit pas et bientôt, derrière la porte, ce fut le silence. Je ne l'avais pas entendue repartir. Était-elle toujours là, derrière la porte ? Sûrement. Je me laissais glisser au sol, sur le côté de la porte, transpercé par mes peines. Je n'avais pas les mots. Un long moment, je restais silencieux, mes prunelles d'azur me brûlaient. Je devinais aisément que mes yeux étaient rougis de chagrin, même si je savais parfaitement qu'aucune larme ne coulerait. C'était une de mes forces, même si cela me faisait apparaître comme froid et manipulateur. Je ne l'étais qu'avec ceux qui ne comptaient pas pour moi. Alors je ne l'étais surtout pas avec ma chérie. En réfléchissant à ce que j'allais dire pour ma défense, j'entrevis la fin de notre histoire et mon cœur rata un battement. Je fermais les yeux, fort, pour ne pas laisser la douleur prendre le dessus. Il fallait que je réussisse à me défendre.

« Je t'en supplie Sha', ouvre-moi... J'ai besoin de te parler, parce que c'est toi que j'aime. C'est un énorme malentendu... J'ai besoin de toi... »

Elle capterait fort aisément les accents désespérés de ma voix. Si j'étais très bon menteur et capable de faire croire beaucoup de choses, ce ton était juste sincère. Assis contre le mur porteur, un genou replié contre moi, l'autre jambe tendue, j'avais appuyé mon front contre mon genou tendu. Cette douleur me consumait bien trop vite et j'allais finir par ne plus être rien. Il fallait qu'elle accepte au moins de me parler, parce que je refusais de la perdre sans avoir eu une seule chance de la récupérer. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais.


Alexandre ҩ Elisha ҩ Nina

CODE BY AMIANTE


Dernière édition par Alexandre L. Leroy le Mar 25 Avr 2023 - 11:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas


Invité
Invité







« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitimeMar 15 Oct 2013 - 15:48

© made by Islande



J'ai fait le tour des conneries, sauf une. Et celle-là, je refuse.

Alex, Nina et Elisha → See : I'm afraid of the darkness, and my demons and the voices say nothing gonna be okay...


Trahie. Il l'avait trahie. Alors qu'elle croyait en eux deux, il venait de tout casser par terre, de la même façon que si il avait lancé un vase en terre cuite au sol. Elle tourna le dos à la scène que lui et cette fille lui « offraient » pour fuir vers la plage. Elle marchait comme si quelque chose la retenait en arrière, un rappel, une explication. Qui ne vinrent pas. Alors ses pas se délièrent tandis que l'espoir qui tenait encore debout se fissurait et tombait définitivement en poussière. Une fois à la plage, elle s'écroula elle aussi, de déception, à cause d'une rupture à l'intérieur d'elle-même, de peur aussi. Des scènes insoutenables où la solitude dominait tout lui parvenaient, par flashes. Et c'était elle qui perdait dans ces moments qui lui venaient dans la tête contre son gré.
Elle y resta longtemps, au point qu'elle ne savait plus où elle en était à la fin de sa crise. Elle rentra chez elle sans se faire remarquer mais, à peine la porte refermée, elle retomba dans ses images et souvenirs déformés en noir, avec les pensées qui allaient avec, et surtout celle qui lui criait de partir. Comme si partir allait régler tous ses problèmes et l'horreur qu'elle avait vue... Mais rester là après ça, elle n'en avait pas le courage. Mais ça devait rester officieux. Personne ne devait savoir qu'elle partait... Sauf Maïa. Elle, elle devait savoir, c'était quand même sa sœur. Même si la raison de son départ ne la regardait pas, il fallait lui dire qu'elle allait s'en aller. Peut-être ne comprendrait-elle pas, qu'elle essaierait de la retenir, mais elle savait ce qu'elle voulait faire et elle le ferait. Rien ne pourrait la détourner de son objectif : partir loin. En tant que célibataire. Elle s'estimait comme telle maintenant. C'était une rupture, pas faite dans les règles de l'art, mais elle connaissait désormais parfaitement les fins d'Alex, jouer la comédie du gars amoureux jusqu'au point où casser la confiance ferait si mal qu'on aurait l'impression de mourir. Il avait sûrement dû faire le coup plusieurs fois avant, et sûrement avec autant de succès qu'il avait eu avec elle vu le rôle parfaitement joué. Sur le coup de la fureur douloureuse qu'elle ressentait, elle pensa qu'il méritait qu'on lui fasse le coup. Mais pour ça, il fallait déjà au moins qu'il tombe amoureux et elle doutait qu'il ne l'ai vraiment été, pendant plus d'un instant. Un Carmen au masculin. Et elle était une sorte de Don José, avec la jalousie maladive et le meurtre qui clôt l'histoire en moins.
Elle avait la main sur la poignée lorsqu'elle entendit toquer de l'autre côté. Elle fit un bond en arrière à la manière d'un chat qu'on venait de mouiller, parce que même sans avoir vu qui c'était, elle le savait déjà. Elle se recula et resta indécise derrière la porte. Surtout ne pas ouvrir. Mais quoi faire ? Se sauver par une fenêtre ? Appeler la police ? Non quand même pas, c'était pas encore comme s'il voulait défoncer la porte. Mais bon là, elle se sentait bien coincée pour le coup. Parce qu'il était plus têtu qu'un âne quand il le voulait, et il allait sûrement rester jusqu'à... la fin du monde au moins. Ou jusqu'à ce qu'elle lui ouvre, et c'était tout à fait complètement impossible. Non non non, sa porte resterait close. Elle se plaqua dos contre la porte comme si il allait enfoncer la porte pour entrer de force, avec un regard d'animal traqué. Elle n'entendit pas plus de bruit derrière elle et préféra imaginer qu'il était parti et ne ne reviendrait plus, convaincu d'avoir eu ce qu'il cherchait. Elle se laisse glisser jusqu'au sol, toujours contre la porte, en essayant de retenir les sanglots qui revenaient à la charge avec le chagrin et les souvenirs qui remontaient. Mieux valait ne pas se faire entendre et lui donner entière satisfaction par rapport à l'effet qu'il avait cherché.
Elle aurait pu essayer de forcer le passage pour sortir... Mais il avait trop de réflexes. Il pouvait très bien l'attraper pour la coller au mur et la forcer à l'écouter, et niveau force, encore une fois, elle ne faisait pas le poids. À oublier donc. Elle enfouit sa tête entre ses bras et ses genoux pour faire taire ce qui s'entrechoquait en elle. Et fit un bond assise lorsqu'elle sentit la porte vibrer contre son dos. Il était toujours là ! Et il avait dû se mettre dans le même genre de position qu'elle. À moins d'être en train de forcer la serrure ou de secouer la porte en espérant qu'elle s'ouvre. Mais les tremblements s'estompèrent à peine quelques secondes plus tard et l'immobilité revint. Elle guettait, à présent, son départ. Parce qu'il pouvait toujours rêver pour qu'elle lui ouvre, mis à part s'il voulait recevoir une gifle bien placée pour avoir profité d'elle à ce point. Sa voix rompue prononça une question, au ton trop bas et qui ne recevrait sûrement jamais de réponse. Et elle se tut de nouveau. Il ne restait comme son que le bruit feutré et rythmé de la pluie contre les vitres.
Elle tressaillit et se recroquevilla plus qu'elle ne l'était déjà lorsqu'elle l'entendit derrière la porte. Toute la chaleur semblait avoir déserté la pièce, y compris celle de son corps. Elle ne voulait pas l'entendre, elle voulait juste qu'il parte, qu'il arrête de jouer sa comédie d'homme transi et qu'il la laisse tranquille maintenant qu'il l'avait cassée en deux. La voix aux accents désespérés qu'il laissait très bien entendre devait être un de ses points fort dans la comédie qu'il jouait depuis le début. Pour un peu, il l'aurait prise dans ses filets. Pour un peu, elle lui aurait ouvert. Et de peu, elle avait résisté. Il avait failli l'avoir dans son jeu, de nouveau. Il voulait quoi, tirer un dernier coup avant de disparaître ? La briser pour de bon avec des accusations dignes d'être considérées comme des tortures ? Les deux ?
Ou alors, est-ce qu'il disait vrai ? Un malentendu ? Elle avait très bien vu la fille lui sauter dessus et lui ne pas la repousser. Mais peut-être qu'elle avait mal interprété la chose. Mais elle se disait surtout que c'était un menteur. Elle pensait surtout lui dire de ficher le camp que lui accorder le bénéfice du doute. Bénéfice, vous entendez ? Et doute, vous l'avez compris ? Ces deux mots n'allaient pas ensemble. Bénéfice, c'est bon, on sait qu'on va croire au discours. Mais doute, on sait aussi qu'on a peu de chances d'y croire. Pourtant, dans leur situation... L'expression était parfaite. Elle voulait évidemment croire à ce qu'il voulait dire. Mais elle savait que ça n'allait pas lui plaire et que ça allait être aussi gros qu'une maison. Finalement, elle se décida. Elle aurait préféré lui présenter l'hôtel à porte fermée, ou du cul tourné, à vous de choisir... Mais elle voulait savoir ce qu'il avait à dire pour sa défense. Elle pouvait très bien le faire décamper ensuite si elle n'y croyait pas.
Avant de se lever, elle frappa – un peu trop brutalement – la porte pour prévenir qu'elle allait lui ouvrir. Elle s'en repentit ensuite, son poing lui faisait un mal de chien et on vit clairement qu'elle articulait « Ouch » en silence. Elle se redressa en secouant sa main pour chasser la douleur, et ouvrit la porte. Là, il avait de la chance qu'elle n'ait pas de mitraillettes ou de lance-flammes à la place des yeux. On l'aurait retrouvé comme une passoire ou un méchoui, sinon. Elle avait un air dur auquel il n'avait jamais eu affaire, et ça allait sûrement lui faire tout drôle. Elle le regardait avec des émotions tourbillonnantes dans les yeux, douleur, répulsion, amour, colère, haine même. Tout ça en même temps, ça donne beaucoup à soutenir d'un coup. Et elle se retenait fort de lui rentrer dedans un coup, juste pour faire mal comme il avait fait mal. Elle évita soigneusement – et ouvertement – de le frôler ou de le toucher en le laissant entrer, avant de refermer la porte derrière lui. Si elle avait voulu, elle aurait pu profiter qu'il lui tourne le dos pour s'échapper dehors et lui filer entre les pattes, et en vrai c'est ce qu'elle avait prévu, mais elle s'était ravisée. Plutôt que de lui fausser compagnie, le laisser s'enfoncer dans ses explications foireuses était une bien meilleure stratégie pour le virer ensuite. Elle laissa aussi une distance entre eux, ce qui faisait assez bizarre, en fait. C'était la première fois qu'elle faisait une chose pareille. Mais se coller contre quelqu'un qui vous a trahie, c'était stupide, n'importe qui le savait, aussi lui faisait-elle savoir qu'il devait rester loin. On aurait presque dit qu'il était pestiféré et d'un certain point de vue c'était pas tout à fait faux. Elle garda les bras croisés pour encore ajouter une barrière, sans le quitter des yeux. Elle le toisait même, en ayant l'air de surveiller ses moindres faits et gestes. Et toujours avec ses yeux qui lançaient des éclairs. Elle avait l'air de s'être barricadée derrière une carapace épaisse et solide, mais en vrai, une pichenette agressive et elle tombait. Elle était l'image même de la brisure malgré son air dur et qui ne s'en laissait pas, ou plus, conter. Elle était démunie, démolie, et en cherchant plus loin que l'ouvertement intimidant, on pouvait bien voir qu'elle était au bord du gouffre. Soit elle tombait dans le vide, soit elle restait du côté des vivants.
Je t'écoute. Dis-moi ce que tu veux me dire. Mais ne pense pas que ce sera du gâteau pour que je te croie. Il va en falloir pour que j'espère seulement que tu dises la vérité. Mais crois-moi, ce que j'ai vu va laisser des traces. Et elles seront dures à laver, crois-moi. Mais je t'en supplie, dis-moi que je n'ai pas vu ce que j'ai cru voir. Que c'était seulement une erreur. Une illusion même. Dis-moi qu'elle t'a juste sauté au cou et que j'ai cru la voit t'embrasser et te voir l'embrasser toi aussi. Aide-moi à croire en ce qui s'est vraiment passé.

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé







« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Vide
MessageSujet: Re: « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina   « J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

« J'ai fais le tour des conneries. Sauf une. Et celle-là, je refuse. » † Alexandre & Elisha & Nina

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HeartBeat of Normandy :: Bienvenue à Etretat :: Archives :: « Horse Beautiful » Forum version 1 :: Archives "RPG" :: Rp's divers-