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 « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany

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Alexandre L. Leroy
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« L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany Vide
MessageSujet: « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany   « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany Icon_minitimeMer 10 Juil 2013 - 8:40




« L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement »

« L'amitié sincère ne connaît de barrière que ce que les oiseaux connaissent de frontières. »
J'étais arrivé à Etretat depuis quelques jours. Je m'y faisais très bien. L'endroit était plus calme que mon Toulouse natal. Plus frais aussi. Enfin, ce n'était pas la même chose. Et même si j'étais là depuis peu, j'avais commencé à prendre mes marques. Tous les jours, je faisais huit heures / midi et treize heures trente / dix-huit heures. C'était des horaires correctes et le patron me lâchait généralement très à l'heure. Pas d'heures supplémentaires dans la logique des choses. C'était bien. J'avais du temps pour moi et tout ça. En plus il me restait toutes mes soirées, mes samedis après-midi, mes dimanches et un lundi sur deux. La belle vie, pour un bon salaire, même si je n'étais pas diplômé. Il fallait dire que je connaissais autant le boulot qu'un mécanicien, et même j'en connaissais un rayon de plus. J'avais gagné à faire mes classes en direct. J'avais appris sur le tas avec la rigueur qu'il fallait pour les courses et j'avais pas mal d'expérience.

Enfin voilà, il était quelque chose comme sept heures. Il faisait encore une trentaine de degrés, presque vingt-cinq à l'ombre. Il faisait franchement super bon, là. J'étais passé chez moi pour prendre une douche et me changer. Très peu pour moi le fait de me balader en bleu de travail avec les mains graisseuses et le visage noirci. Surtout que j'avais un peu chaud là-dessous, vous voyez... J'étais donc sorti propre et rafraîchi de la douche et j'avais enfilé une tenue propre. Un pantalon léger, en lin, écru. Une chemisette blanche en coton léger. Tenue claire pour aller avec le soleil qui tapait dur. Bon, il n'allait pas tarder à fraîchir alors autant rester un minimum couvert. Surtout que j'étais un homme du Sud donc là avec le petit vent normand c'est à dire que j'avais connu vachement plus chaud.

Du coup voilà. J'étais allé me balader tranquillement dans les écuries. Elles étaient désertes, à cette heure-ci. Les cavaliers étaient en trotting, en carrière, dans le cross ou encore douchaient les chevaux. Je n'avais rien de tout ça à faire, en sachant que je n'avais pas encore de cheval d'attribué. Je faisais donc en sorte de m'occuper dans le calme. Le fait de ne croiser aucune personne dans les bâtiments ne me dérangeait pas le moins du monde, en plus. Disons qu'au moins j'avais un peu de calme. Je passais donc devant les boxes, octroyant parfois au passage une caresse à un cheval qui en quémandait une. Il fallait dire que je ne connaissais pas encore bien la cavalerie. Là j'étais entouré d'étalons adultes et donc un peu méfiant. Je savais que c'était des chevaux quelque peu imprévisibles.

Visiblement ma méfiance n'avait pas été suffisante. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, un pie avait passé la tête par la demi-porte sans grille de son boxe pour m'attraper la main. Le mouvement avait été vif et précis. La morsure puissance et plutôt profonde. La douleur immédiate. Je serrais les dents et le réflexe aurait voulu un juste retour à l'envoyeur sous forme d'une claque phénoménale, mais l'étalon avait déjà reculé vivement dans le fond de son boxe. Il me fit froid dans les dos. Des muscles ronds et puissants, tendus. De grandes dents dénudées en un rictus mauvais. Des yeux bourrés de vice. Des oreilles plaquées contre la nuque. Parfait exemple de méchanceté. Ma mère avait le don de dire qu'il n'y a pas de chevaux vicieux, juste des chevaux qu'on ne comprend pas bien. Si elle avait vu le doré et blanc, elle aurait changé d'avis. Celui-là avait attaqué pour blesser.

Je m'écartais donc rapidement du boxe en pestant contre ce cheval. Je ne sentais plus ma main. J'avais la trace de ses dents et du sang. Seule certitude ; il ne m'avait pas raté. Je douillais plutôt pas mal sur le coup. J'eus la bonne idée d'aller au club-house en tenant ma main loin de ma tenue claire pour ne pas la ruiner avec du sang. Bon, ce n'était pas non plus l'hémorragie mortelle, mais de quoi laisser un filet de sang couler régulièrement. J'allais éviter de laisser ma trace, quand même. Je serrais donc le poing et j'utilisais mon autre main pour empêcher le sang de goutter au sol. Non mais si on commençait à me suivre à la trace, merci ! J'entrais finalement dans le club-house en évitant soigneusement de foutre du sang partout. Tout de suite, j'allais utiliser l'évier, histoire de me débarrasser du sang avant qu'il ne coagule.

En me nettoyant les mains, je fis un peu le tour des dégâts. Ma main s'articulait normalement, donc pas de fracture ou de gros couac, déjà. La plaie était irrégulière, superficielle et auréolée d'un splendide hématome. Le sang coulait déjà moins, mais juste assez pour continuer à me gaver dès que je ferais quelque chose. Et en fait, à y regarder de plus prêt, on avait vraiment l'impression que le cheval – dont je n'avais aucune idée du nom – avait voulu m'avaler le pouce en collation du soir. C'était toute cette zone qui était plutôt douloureuse et qu'il avait chopée. Du coup, ça saignait encore pas mal. Je pestais une fois de plus en attrapant un chiffon visiblement abandonné mais relativement propre pour éviter de virer au rouge. Non mais parce que sinon merci. Et le cheval allait finir en saucisson ! Mouais, c'était pas mal, comme programme.

Je finis par m'appuyer contre le bar et par observer les lieux. Spacieux, propre, décoré avec soin malgré l'environnement pas forcément propice aux élégantes choses. Des murs couleur taupe sans être trop foncés, de grandes fenêtres lumineuses à l'encadrement blanc. Un bar à mi-hauteur en marbre massif. De grands fauteuils recouverts de plaids chatoyants. Des coussins de toutes formes et toutes couleurs. Vraiment, l'endroit était sympathique. Un peu désert, peut-être. La porte était à ma gauche. Je ne voyais pas l'intérêt de la fixer sans arrêt. Personne n'allait venir à cette heure-ci, quand même ? Non, pour le coup, je préférais regarder du côté du parking. Ma moto passait inaperçue. La pour le coup elle était garée entre une Audi A5 Sportback et une Aston Martin Rapide S. Vraiment, elle se faisait oublier. Quoi qu'elle soit aussi monstrueuse de puissance que ses voisines à quatre roues. Enfin voilà, je m'étais absorbé dans la contemplation des véhicules dehors, si bien que le grincement de la porte n'attira même pas mon attention. De toute manière si quelqu'un entrait, j'étais bien visible, là, en plein milieu de la pièce, appuyé contre le marbre aussi clair que ma tenue, la moitié du visage visible.  


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MessageSujet: Re: « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany   « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany Icon_minitimeDim 14 Juil 2013 - 12:40

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L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement.

Gaël et Tiffany → Je ne pensais pas t'avoir perdu, et voilà que je te retrouve !


On pouvait dire que les dernières semaines avaient été mouvementées. Le braquage y était pour quelque chose. Curieusement, Tiffany prenait les choses avec un certain détachement, et les images qui lui revenaient l'ébranlaient sûrement moins que les autres victimes. Bien sûr, certaines restaient dures à supporter, ou certains sons, comme celui qu'avait fait son tibia et ses ligaments croisés en se rompant lorsqu'un véritable tortionnaire s'était appuyé dessus comme un éléphant. Revoir Sacha poignardé, aussi. Cela l'avait touchée plus qu'autre chose, sans qu'elle sache pourquoi... D'ailleurs, depuis son séjour à l'hôpital, elle ne l'avait pas revu. Distante sans le vouloir... Ou si en fait, parce qu'elle n'aurait eu qu'à chercher dans les étages où les studios des hommes étaient situés pour le retrouver. Et elle ne l'avait pas fait. Timide, cette fille-là, derrière son air distant.
Vive les béquilles. Elle avait horreur de ça et elles le lui rendaient bien, ces espèces de baguettes de plastique et d'aluminium. Sinon, pourquoi est-ce qu'elles la feraient trébucher ou glisseraient exprès ? Mais elle devait les utiliser pour pouvoir se déplacer, à moins de préférer un fauteuil. Mais là, elle préférait encore mourir que rester là-dessus. Pas hyperactive, mais presque. Déjà, les béquilles, elle avait du mal à supporter, alors le fauteuil, c'était hors de question ! Et en plus de ça, du coup, elle ne pouvait pas s'entraîner... Heureusement qu'elle n'assurait pas encore les cours de danse, elle aurait eu l'air de quoi, avec sa patte folle ?! De toutes façons, elle allait bientôt pouvoir se débarrasser de cette attelle de malheur qui l'entravait. Déjà, si elle se trouvait en appui égal sur ses deux pieds, son genou la tirait moins, à moins qu'elle ne reste pas trop longtemps dans cette position. Mais la rééducation allait être dure.
Marre d'être cloîtrée dans son appart' pour moins avoir à utiliser ses béquilles. Elle était sortie pour prendre l'air, traînant la patte bon an mal an avec ses béquilles rebelles. Sur les graviers, elle crut bien voir sa dernière heure arrivée en les voyant se barrer à cause de la mouvance des petits cailloux. Et le truc, c'est que si elle se gamellait, ben elle allait mettre au moins cinq minutes à se relever, avec sa jambe immobilisée, ça n'était pas simple... Finalement, elle resta debout, château branlant, et dépassa le terrain miné vers un terrain plus fixe. Même si ça restait chiant, c'était mieux. Bon, direction le club-house. Elle avait des factures à aller chercher au bureau. Et il fallait qu'elle sorte Holly, une jument alezan brûlé qu'on lui avait confiée. En ce moment, avec elle, c'était surtout papouillage et paddock, la pauvre ! Heureusement, une autre personne pouvait la sortir, tant mieux.
Elle entra discrètement et presque sans bruit – si on exceptait le clac que faisaient les béquilles en tapant le sol – du côté du bureau et chercha au niveau des factures des résidents jusqu'à trouver son nom. Machinalement, elle regarda du côté du bar, voir s'il y avait quelqu'un, et tomba en arrêt. Ça faisait longtemps, mais elle reconnaissait bien ce profil. Il n'avait pas beaucoup changé, et si il était resté comme elle le connaissait, son monstre rouge et or (couleur de la Catalogne ! Wouiii *-*) ne devait pas être loin. Ouais mais il faisait pas attention à elle... :/:Comment elle allait attirer son attention ? Elle préféra ne pas lui sauter au cou, avec sa patte en vrac, et fit plutôt mine de s'intéresser à sa facture, puis se déplaça vers les photos accrochées au mur, où on voyait le fils Osvald avec différents chevaux en concours, et d'autres chevaux qui aujourd'hui ne séjournaient plus à Horse Beautiful mais étaient partis faire carrière avec d'autres cavaliers ou restaient ici, plutôt pépères. Finalement, un sourire gentiment narquois aux lèvres et le dos tourné par rapport à lui, elle lança :
« Tu comptes m'ignorer encore longtemps, Gaël ? »
Elle tourna juste un peu la tête vers lui, avec dans les yeux un éclat espiègle qu'elle n'avait pas eu depuis... longtemps.



Dernière édition par Daphnee P-I. Lecomte le Mer 4 Sep 2013 - 12:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany   « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany Icon_minitimeDim 14 Juil 2013 - 14:55




« L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement »

« L'amitié sincère ne connaît de barrière que ce que les oiseaux connaissent de frontières. »
En fait vous vous demandez sûrement où je vais reprendre. Et je vais faire au plus court. Fichu cheval à la mords-moi l'nœud ! Il n'avais visiblement pas raté ma main Et c'était bien douloureux comme il fallait, voyez-vous. Pendant que je regardais dehors, je fermais la main et grimaçai. C'était l'horreur, ce tiraillement. Pourtant, je n'étais pas du genre à me plaindre facilement, les bons vieux gadins douloureux avec l'épaule bleue en se levant, le dos complètement écorché ou encore les vertèbres démises, c'est presque habituel. Je vous jure que celui-là, si je le recroisais, je lui mettais une claque bien appliquée au travers de la tronche sans me gêner. Fichu bourricot !

Et sinon, qu'est-ce qui pouvait m'intéresser autant dehors pour que je ne tourne pas la tête en entendant quelqu'un entrer ? Ma moto, tout simplement. Mon petit bolide à moi. Il y avait quoi, deux, trois personnes qui avaient pu la tester depuis que je courais avec ? Mon frère, déjà. Valentin, le mécano qui avait bossé dessus. Et en fait, je crois que c'est tout, au final. Une Mistral 610, ça ne se met pas entre n'importe quelles mains. Trop de puissance. Trop de vivacité. Beaucoup trop technique à conduire lorsqu'elle dépassait les deux cents kilomètres par heure comme pour rire. Mon petit bijou, quoi. Enfin, sinon, rassurez-vous, il y a pas mal de filles qui ont voyagé dessus. Derrière, par contre. Il fallait un sacré pilote pour la Mistral et jusque là, sans être macho, je n'avais pas rencontré de femmes capables de gérer le truc avec. Le jour où je trouverais, eh bien, ma foi, pourquoi pas faire un essai ?

Enfin bref, j'étais vachement inspiré par ma moto, là. Ben oui, au point de ne pas entendre la personne entrer malgré ses béquilles, bravo Gaël ! Il fallait dire que j'étais parti dans mon monde à me demander si je ne ferais pas mieux de changer mon dispositif de démarrage maintenant que je ne courais plus pour justement éviter de monter dans les tours en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Ou alors au contraire l'alléger encore un peu en modifiant les sièges pour la nouvelle technologie de course ? Revoir un peu la taille du moteur. Changer le mélange ou la pression. Bref, une tonne d'idées qui me venaient quand je regardais la carrosserie de sang et d'or de ma moto. Ouais, vraiment, j'étais à côté de tout, là. Même les mouvements sur ma gauche ne me faisaient rien. Ce n'est qu'une voix familière qui me fit tourner la tête.

Elle était de dos. Ses longs cheveux retombaient dans son dos. Les béquilles me firent tiquer. Il s'était passé quoi, là ? Non mais parce que ça faisait quand même quelques mois que je ne l'avais pas vue. On s'était appelés et tout récemment, pourtant. J'en concluais donc qu'elle avait du avoir un accrochage minime pour être en béquilles. Sinon j'aurais été au courant non ? Quand même, on était assez proches. Et puis son regard espiègle n'avait pas changé. J'eus à mon tour un sourire taquin en croisant les bras sur mon torse. Si elle n'avait que ça à me demander, ça risquait d'être drôle.

« Je comptais t'ignorer aussi longtemps que tu ne me voyais pas. J'avais oublié qu'un gars d'un mètre quatre-vingt-onze ça passait inaperçu. »

Rire grave. Je ne me moquais pas spécialement mais bon, elle me connaissait suffisamment bien, maintenant. Après avoir regardé le sol, je me redressais, un sourire amusé aux lèvres, avant de me diriger vers elle. Je la pris dans mes bras avec plaisir, en faisant attention à la fois à ne pas la faire tomber avec ses béquilles, mais aussi à ne pas lui foutre de sang dessus, vu que bon, le chiffon était limite même si je ne saignais pas des masses. Pas de risque de mourir exsangue à cause de ça ! Mais c'était chiant quoi. Finalement, je posais un baiser sur sa joue avant de la regarder, visiblement content.

« Surprise de me voir ici ? » Nouveau rire léger. Bonne humeur bon soir ! Puis sans trop attendre, parce qu'elle savait ma franchise : « Qu'est-ce que t'as fichu ? » Le tout avec un petite pointe d'inquiétude dans la voix et en pointant du menton son attelle. Non, je ne passais pas par quatre chemins. Et puis pour le reste des banalités, ça s'enchaînerait. J'étais contente de la voir, Tiffany. J'avais traversé de sales moments grâce à elle. Je lui en étais super reconnaissant. Elle comptait, pour moi. Beaucoup.


Gaël ҩ Tiffany

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MessageSujet: Re: « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany   « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany Icon_minitimeMer 4 Sep 2013 - 12:41

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L'amitié sincère ne connaît ni le temps ni l'éloignement.

Gaël et Tiffany → Je ne croyais pas t'avoir perdu, pourtant je t'ai retrouvé !


C'était chiant les béquilles... Surtout quand elle ne vous aimaient pas et ne rataient pas une occasion pour essayer de faire tomber Tiffany. Elle en avait marre de ces prothèses de malheur qui ne l'aidaient pas tellement à se tenir debout, finalement. Heureusement, c'était bientôt fini. Le kiné était assez optimiste quand à sa guérison, surtout quand il avait entendu au début ce qu'il s'était passé. Le braqueur y était vraiment allé. Mais malgré l'horrible douleur qui avait suivi, elle ne regrettait pas. Ce qu'elle regrettait surtout, c'était que Sacha ai pris plus qu'il n'aurait dû, parce qu'elle s'était occupée de lui pendant le... le braquage. Elle ne savait pas exactement ce qu'il lui était arrivé au final, mais elle savait des médecins qu'il avait mal fini. Et elle n'était même pas allée le voir... Elle s'en voulait encore plus. Ça lui donnait une impression de lâcheté, surtout qu'elle savait à peu près où le trouver, puisqu'il vivait à l'académie, lui aussi. À nos actes manqués.
Mais là, elle l'oubliait un peu, elle avait des choses à faire... Entre autres sortir Holly, sa jument d'attribution, et aller chercher ses factures pour les payer. C'est ce qu'elle fit en premier pour ne pas oublier. À croire que sa patte contenait tout ce dont elle devait se rappeler et qu'avec les endommagements, certaines choses trouvaient le moyen de sortir :alala:Elle arriva saine et sauve, si on peut dire, au bureau et chercha parmi les factures ceux qui la concernaient. Le clac de ses béquilles ne la rendaient pas très discrète, et le craquement léger de son attelle lorsqu'elle bougeait un peu la jambe involontairement – et là, ça faisait mal ! - non plus. Pourtant, la deuxième  personne présente qu'elle vit ensuite n'avait pas réagi. Un peu surprenant... Et elle sentit un mélange de surprise, de joie et d'envie de sauter partout comme ça : « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany 1870909256
Pour un peu, elle lui aurait sauté dans les bras direct. Mais avec des béquilles, c'était pas pratique. Si elle ne les avait pas eues... Elle lui aurait fait un « Coucou, qui c'est ? « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany 2752390508 » sinon ! C'était la blague qu'elle préférait lui faire. Et là, le jeu aurait été le meilleur, parce qu'il aurait peut-être hésité et mis du temps à trouver... Ben ce serait pour une prochaine fois du coup, il n'allait pas y échapper tant qu'il serait là :Nah:Parole de Tiff' ! Pour le moment, il faisait pas du tout gaffe à elle... Eh bien soit. Elle fit la même chose, en regardant une photo du fils Osvald sur un cheval parti depuis longtemps. Le fils aussi, d'ailleurs... Mais au bout d'à peine deux minutes, n'y tenant plus, elle fit le premier pas en l'interpellant de façon un peu moqueuse, et un regard pétillant dans sa direction.
Il tira une tête en la voyant en béquilles. Ben oui, mais la dernière fois qu'ils s'étaient téléphonés, elle n'avait pas eu spécialement envie de gâcher la joie en parlant de ça quoi... Sa réplique la fit sourire encore plus. Elle répondit du tac au tac, avec un faux air offensé.
« Moi, t'ignorer ?! C'est toi qui n'a pas fait gaffe que j'étais là, n'inverse pas les rôles « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany 1950736702 »
Ben quoi, c'était vrai d'abord ! S'il avait regardé, il aurait vu qu'elle essayait discrètement de se faire voir, nan mais :nah:Il ne tarda pas à la prendre dans ses bras, un peu trop délicatement d'ailleurs: alala: Même avec une jambe et demie, elle était pas en sucre hein ! Mais ça servirait à rien d'essayer de lui expliquer, alors pas la peine de lui dire. Si elle était contente de le voir ? Un peu oui ! Même beaucoup ! Ce qu'elle lui fit comprendre.
« Oui ! Ça me fait trop trop trop plaisir de te revoir « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany 657858131 »
Mode groupie activée ? Nan, plutôt soeurette. C'était surtout ce qu'elle ressentait quand elle était avec lui, à se chamailler gentiment et à se charrier. Même si des fois, ça faisait un peu vide sans Nico... Bon c'était peut-être pas le moment de parler de lui, c'était un sujet sensible...
Un autre sujet sensible, tant qu'à faire... expliquer son attelle. Pas le peine de lui mentir il allait le sentir. Il la connaissait trop pour se faire avoir. Alors euh... Ben autant lui dire, du coup, la franchise, c'était lui après tout !
« Ne me demande de t'expliquer comment j'ai pu tomber dans une mélasse pareille... Il y a eu une soirée avec de grosses réductions dans le centre commercial et... des gars peu fréquentables l'ont su. Ils ont braqué... Et j'ai pris. »
Vive la vérité ! Assez dure à entendre, mais pourquoi tourner autour du pot ? Et puis c'est pas comme si elle était en fauteuil roulant ou à deux doigts de se retrouver en bière quoi. Voilà voilàààà... Qui veut du café ?

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MessageSujet: Re: « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany   « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany Icon_minitimeJeu 19 Sep 2013 - 7:32




« L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement »

« L'amitié sincère ne connaît de barrière que ce que les oiseaux connaissent de frontières. »
« D'accord, j'avoue, j'ai pas toute ma tête aujourd'hui... Excuse-moi. »

Sourire espiègle. Non je n'étais pas contrit ou quoi, parce que bon, entre Tiff' et moi, c'était toujours bon enfant. J'avais toujours vingt-et-un ans, j'étais toujours un gamin qui gagnait sur le circuit. Et au-delà de ça, j'étais resté le même, en apparence, même si dedans ça tenait juste au scotch. J'étais tout cassé de l'intérieur. C'était en partie grâce à elle que les plaies du passé s'étaient refermées. Et maintenant j'avais juste envie de la prendre dans mes bras, chose que je fis avec prudence. Non, elle n'était pas en sucre. Mais je ne savais pas ce qui lui était arrivé, alors pour le moment, je faisais attention à elle. C'était peut-être' tout neuf et il n'y avait peut-être pas que sa jambe qui avait morflé, vous savez... Ben oui, suis-je bête, vous vous savez ! Mais pas moi, alors je suis excusé. Non mais parce que je n'étais pas non plus toujours le plus doux du monde, alors là elle devait un peu se poser des questions quoi.

Bref, avec tout ça, elle était contente de me voir. Comme un grand gamin que j'étais resté, je lui tirais la langue, taquin. C'était cool ça ! Parce que si elle était contente, et bien moi aussi, figurez-vous ! Nan mais moi j'étais super trop fier d'être ici et de pouvoir l'embêter un peu, parce qu'elle me manquait beaucoup ma Tiffouille ! C'était même pas humain, d'abord ! Et puis déjà que Marseille et Toulouse ce n'était pas la porte d'à côté et que je ne la voyais pas souvent, ben Etretat et Toulouse c'était le bout du monde et je ne la voyais plus du tout, moi ! Et ça, c'était la mort, et je manquais la moitié des informations en route ! D'ailleurs, retour à quelque chose d'important. Son attelle , par exemple. Et d'ailleurs son expression changea. Surpris, je plantais mon regard bleu clair dans celui de Tiff', cette fois-ci plus intrigué qu'autre chose.

Le mot « mélasse » me redit méfiant. Ah oui, rien que ça ? Ça sentait le vieux truc pas cool du tout, là... Je l'écoutais donc sans dire un mot, me décomposant littéralement avec le fin mot de cette histoire. Et là, mon expression changea du tout au tout. Passant rapidement par de l'inquiétude, ce fut finalement une colère froide qui brûla dans mes si jolies prunelles claires. Pas contre elle, même si ça me faisait un petit pincement au cœur de ne pas avoir su, parce que j'aurais pu venir prendre de ses nouvelles ou passer du temps avec elle tout en accélérant mon arrivée ici, enfin, vous voyez le topo... Mais là en fait je n'arrivais même pas à lui en vouloir. C'était dingue, quand même, non ? Et elle, elle avait sûrement du me sentir frissonner contre elle, quand elle me l'avait dit, parce que ça avait le don de me hérisser le poil, qu'on s'en prenne à ceux qui comptaient pour moi. Je posais un baiser sur son front, signe de protection.

« J'espère pour celui qui t'a fait ça qu'il est en prison pour longtemps... Sinon, c'est un homme mort..! »

Vraiment, voix très froide et très dure. Je pris le temps de respirer un peu, puisqu'il était inutile de laisser la pression monter encore plus fort, parce que sinon j'allais faire des bonds et péter les plombs, et ça, ce n'était pas vraiment vraiment joli à voir, parce que les meubles pourraient bien y passer, pour me défouler. C'est l'esprit un peu ailleurs que je posais le menton sur la tête de Tiff', un peu pour l'embêter et la faire râler, espérer retrouver un peu de légèreté dans cette conversation, avant que je ne me désole de ne pas avoir été mis au courant. Ce qui ne saurait tarder si jamais je ne trouvais pas quelque chose à lui dire. Autre chose que « si j'avais su je serais venu avant » je veux dire, parce que ça, je l'avais au bord des lèvres. Et c'était logique, non ? Elle comptait comme ma petite sœur, alors voilà... J'en prenais soin, des fois ! Enfin, quand elle se laissait faire quoi... Parce qu'elle avait du caractère, celle-là, je vous jure ! Des fois c'était même l'horreur totale, hein ! Bref, papotage, sinon j'allais vraiment pas rester zen et agréable longtemps, hein.

« T'es quand même pas possible toi... Du coup je parie que t'as plein de trucs à me raconter, en tous genres, si t'as réussi à me cacher ça « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany 1990738599 T'as prévu quelque chose pour aujourd'hui ? »

Ouais, on avait plein de trucs à rattraper, et le plus c'était le mieux « L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany 1950736702


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« L'amitié sincère ne subit ni le temps ni l'éloignement » † Gaël & Tiffany

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