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 Je me sentais bien seule dans mon appartement

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MessageSujet: Je me sentais bien seule dans mon appartement   Je me sentais bien seule dans mon appartement Icon_minitimeVen 28 Juin 2013 - 21:51

Je me sentais bien seule dans mon appartement
Yelena Adamovitch & Samuel



Déjà plusieurs jours que j'étais arrivé à Etretat et je m'ennuyais grave dans mon appartement quand je n'allais pas monter à cheval ou que j'allais au centre omnisports pour mon entrainement. Mais le reste de la journée, je ne sortais pas et je m'emmerdais pour rester polie. D'ordinaire, quand j'étais seule chez moi chez mes parents, j'appelais une amie et elle venait tout de suite me voir pour passer me voir. Mais ici, à part Kayleigh qui était palefrenière et qui bossait toute la journée, je ne connaissais personne. Alors, après avoir bien réfléchit, je décidais d'aller faire les soldes pour passer le temps et peut être faire de bonnes affaires. Mais d'abord, je devais passer par le supermarché pour aller faire quelques courses. Une fois le frigo plein, je pus donc repartir direction d'Etretat et des boutiques de prêt à porter féminine.

Les magasins étaient tous aussi bien les uns que les autres et avec les primes que j'avais eu suite à mes victoires en grands chelem, je pouvais faire des folies et faire chauffer la carte bleue. Alors que j'allais rentrer chez moi, je passais devant un chenil. Bien décidé à aller y faire un tour sans pour autant être décidé à prendre un animal, je m'arrêtais et descendis de ma voiture. Je partis directement voir les chiens. Non pas que j'aimais pas les chats mais je voulais un animal qui me fasse la fête et qui viendrait quémander des caresses. Bref, un animal qui pouvait aisément remplacer l'homme que je n'avais pas dans ma vie. Nan parce qu'avec le train de folie que j'avais, hors de question que je prenne un homme dans ma vie. Ce n'était que des emmerdes et il n'y avait que très peu d'avantage à prendre un homme chez soit. Tandis que prendre un animal, il n'y avait que des avantages: pas de conversations chiantes, pas de pets sous la couette, pas de caleçons laissés en plan dans le couloir... Bref, que des avantages dit.

Alors que je marchais calmement dans les allées du chenil, je m'arrêtais devant un box où un petit chien me regardait avec de grands yeux tous tristes. D'après la fiche, il n'avait que 2 mois et s'appelait malcolm. C'était un chiot golden retriever. C'était un magnifique chiot tout ce qu'il y a de plus mignon. M'agenouillant devant la cage, il vint tout de suite me voir et je pus lui faire des câlins à travers la grille. Un grand sourire vint éclairer mon visage et j'étais purement et simplement en train de craquer pour ce brave petit chien. Je regardais autour de moi pour voir s'il n'y avait pas un bénévole pour que je puisse prendre des renseignements sur ce brave petit bout de choux.
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MessageSujet: Re: Je me sentais bien seule dans mon appartement   Je me sentais bien seule dans mon appartement Icon_minitimeVen 19 Juil 2013 - 11:39

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Je me sentais bien seule dans mon appartement

Yelena & Perso' Imaginaire → Adoption de chien !


Levé à 7 heures pour aller nourrir les animaux du chenil, David était tout ce qu'il n'y avait pas de plus motivé. Il était de garde aujourd'hui, et chargé des détails administratifs des dernières adoptions avec les stérilisations pour les jeunes animaux, les frais d'opération pour ceux qui étaient arrivés malade et qu'on avait dû passer sur le billard... Il devait aussi changer les litières de copeaux de journaux dans les boxes, vérifier que tout le monde allait bien, sortir tous les chiens, un par un, et il savait d'avance qu'avec certains ce ne serait pas une partie de plaisir... Il y avait les chiots pas habitués à la laisse qui s'asseyaient et courbaient le dos pour ne pas avancer, ceux qui au contraire tiraient pour courir à fond et jouer les Spiddy Gonzales dans le parc entre les bancs et les arbres, et quand c'était un gros chien du genre berger allemand ou boxer, c'était dur de résister à leur force quoi. Après, il y avait ceux qui s'arrêtaient à chaque pneu de voiture pour les inspecter minutieusement, faire mine de et finalement repartir vers le suivant, déposer trois gouttes et ainsi de suite. Et le gars, il perdait bien vite patience.
Bon, là, il était temps de se dépêcher. À 8 heures pétantes, il devait être là-bas. Un concert d'aboiement l'accueillit, et il dût s'y reprendre à trois fois pour que le volume baisse. La journée commençait bien. Il prit toute les gamelles une par une, et heureusement que, pour la plupart, les chiens n'étaient pas agressifs. Bon, mis à part cette crotte blanche... - pardon, ce Coton de Tuléar... - qui s'accrochait à son bas de pantalon en grognant comme un enragé, les autres faisaient la fête et bondissaient contre ses cuisses. Il les caressait distraitement dans ces cas-là, plus ou moins longtemps selon les affinités, et ressortait pour passer au box suivant. Finalement, et sans se tromper, il versa les différentes doses dans chaque gamelle. Un demi-gobelet de croquettes spécial chiot ramollies dans de l'eau tiède, un gobelet bien bombé pour un rottweiler qui était une vraie crème, un tout juste pour une berger obèse, de la pâtée pour ce chien aux dents gâtées et qui n'arrivait plus bien à mâcher, etc...
La distribution fut bruyante, et au bout d'un quart d'heure enfin, ses tympans purent se reposer un peu. Il commença à nettoyer en jurant à cause de la litière volatile et de l'odeur des boxes dont certains chiens avaient plus de besoins à faire que d'autres, ou plus conséquents. On ne va pas s'attarder dessus hein, surtout si vous mangez en même temps que vous lisez ce passage. À 11 heures, il avait fini de nettoyer. Maintenant, il devait remplir de nouveau. Mais avant ça, il libéra les chiens chacun dans un enclos pour qu'ils puissent se dégourdir les pattes pendant que lui remettait des copeaux de journaux. Il allait falloir repasser commande, ils allaient bientôt être à court autrement. 12 heures et demi, il avait fini de remplir. Il alla manger, se rendant compte que son estomac grondait. Il mangea son sandwich en arpentant les allées, où tout était calme. Chaque chien était soit en train de dormir, soit de gratter pour se faire un nid et s'assoupir à son tour. Il soupira en pensant au travail qui l'attendait encore : sortir les chiens. Ce qui l'embêtait le plus. Il commença par les plus vieux et les chiots, dont la vessie tenait moins bien que les chiens adultes. Les vieux, aucun problème, trois quatre poteaux et c'était réglé... Jusqu'à la balade du soir. Les chiots qui commençaient à s'habituer à la laisse, ça allait mais ils ne se souvenaient pas toujours qu'ils sortaient pour faire leurs besoins et non pour poursuivre la feu-feuille. Du coup, dix minutes après être revenu, qu'est-ce qu'on retrouvait sur la belle litière bien propre ? Bien deviné. Après, ceux qui n'avançaient pas... Fallait trouver un truc. Les friandises marchaient bien, mais tout les deux mètres, ça commençait à faire beaucoup. Au bout d'un moment, lassés de s'étrangler, ils avançaient.
Vers 15 heures, il baladait le dernier chien, un jeune labrador noir plus occupé de tirer sur la laisse que de faire ses besoins. Et il avait de la poigne ! Heureusement, David en avait lui aussi et résistait au chien. Il allait falloir demander à des jeunes gens de venir s'occuper des chiens en bénévoles dans le terrain de jeu ou le parc pour les faire se défouler, ce n'était pas deux balades en laisse par jour qui allait les faire dépenser leur énergie. En rentrant le chien au box, il vit une femme blonde qui lui rappelait quelqu'un agenouillée devant le boxe d'un chiot retriever. Ah tiens, une cliente ? Visiblement, elle avait l'air d'avoir craqué pour Malcolm, Tant mieux, les chiots se plaçaient mal en ce moment, et c'étaient ceux qui avaient le plus besoin de soins. Un de moins, adopté et heureux si possible, donnerait plus de temps afin de vaquer à d'autres occupations. Jusqu'à ce qu'il soit remplacé par un autre frappé par les coups du sort... Elle tourna plusieurs fois la têtes sur les côtés, peut-être pour chercher un bénévole ou un employé. Là, elle croisa son regard et il devait bien avouer qu'il avait un air lamentable, avec ses vêtements pleins de copeaux de journaux. Mais tant pis, c'était professionnel.
« Vous voulez plus d'informations sur ce chiot pour l'adopter ? »

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MessageSujet: Re: Je me sentais bien seule dans mon appartement   Je me sentais bien seule dans mon appartement Icon_minitimeVen 19 Juil 2013 - 16:10

Je me sentais bien seule dans mon appartement
Yelena Adamovitch & Samuel



Après les courses, j'étais tombée sur le chenil de la ville et j'avais décidé de m'arrêter pour faire un tour. Il n'était aucunement dans mon idée d'adopter un chien ou un chat mais quand j'avais croisé le regard tout triste de ce chiot Gold Retriever nommé Malcolm, j'avais senti toutes mes barrières affectives fondre comme neige au soleil et je m'étais donc arrêté devant la cage où il se trouvait. Le pauvre petit bout de chou. J'aurais jamais aimé être à sa place. Peut être pour cela que j'avais craqué pour un bébé chien plutôt que sur un gros. Bon, Malcolm deviendrait gros par la suite mais là, c'était encore un tout petit bébé chien. Mais cela ne me faisait pas peur. Ma mère avait toujours aimé les gros chiens et pour un de ses anniversaires alors que j'avais 15 ans, mon père lui avait offert un dog argentin. Et sa, c'était un gros chien. Alors un golden retriever, cela ne me faisait pas peur. Je glissais mes doigts entre les barreaux et malcolm vint directement me léchouiller les doigts. Ma dernière barrière barrière venait de craquer et j'étais plus que décidé à ne pas laisser ce brave toutou dans cet endroit.

Alors que je cherchais du regard un bénévole du chenil, mon regard croisa celui d'un jeune homme qui semblait faire partie des membres du chenil. Je me redressais alors que l'inconnu demandait si j'avais besoin de renseignement sur Malcolm en vue d'une adoption. Je souris. Oui maintenant c'était sur, je ne reviendrait pas seule chez moi ce soir. Et c'était pas plus mal car je commençais à me sentir seule chez moi sans personne. Alors de la compagnie sa me ferait du bien, surtout un petit toutou aussi adorable que Malcolm. J'enlevais mes lunettes pour parler correctement avec le jeune homme.

"Bonjour. Oui, j'aurais voulu des renseignements sur Malcolm. Et oui, c'est pour une adoption. J'aurais aimé savoir un peu la vie qu'avait eu Malcolm avant d’atterrir ici. Et aussi s'il était propre. Non pas que cela me dérange dans le cas contraire."

Je me rebaissais alors pour regarder Malcolm. Il était toujours près des grilles alors je glissais mes mains à l'intérieur pour le câliner. Il était vraiment adorable comme chiot et surtout tout doux, comme une peluche. Mais loin de moi de penser que Malcolm était une peluche. Je n'étais pas le genre de personne à prendre un chien car il ressemblait à une peluche. Non, je prenais un chien parce que j'avais envie d'un chien et que j'avais eu le coup de coeur, le gros coup de coeur même, pour ce petit chien qui semblait si triste tout à l'heure jusqu'à ce qu'il me voie d'arrêter devant sa cage. Depuis, il était comme tout fou et cela me faisait bien rire.
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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