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 « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeDim 9 Juin 2013 - 21:46

« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »
→ Maïa & Noah


Bref, vous l'aurez compris, j'avais aménagé mon studio comme je le voulais et j'avais fait de cet endroit mon endroit rien qu'à moi. Fallait quand même que je m'y sente bien, non ? Sinon à part ça, j'avais aussi été faire quelques courses pour remplir mon frigo et puis au passage, j'avais acheté quelques fringues pour le fun, au centre commercial. Celui-ci était encore un peu bordélique après le tragique évènement qui s'y était déroulé - un braquage, si vous ne le saviez pas encore - mais la plupart des magasins étaient en ordre et j'avais fait la rencontre d'une vendeuse super sympathique, Juliette, qui m'avait bien aidée à choisir quelques tenues. Bref ! J'avais rempli mes placards de toutes sortes de choses. A côté de ça, j'avais aussi passé pas mal de temps avec ma soeurette d'amour parce que bon, elle m'avait drôlement manquée quand même ! J'avais eu du mal à vivre sans elle après son départ et la retrouver c'était juste trop, trop bien. J'étais donc passée souvent chez elle et inversement, d'ailleurs elle aimait bien ma déco et ça, ça me faisait vraiment plaisir.

Ensuite, j'avais passé un peu de temps dans les écuries et je m'étais occupée de toutes sortes de chevaux, des plus gentils aux moins sympas. Pas non plus des terreurs comme Piazor ou Danger, que je préférais vachement laisser aux autres, mais tous ces chevaux avaient leur caractère bien à eux et ils n'étaient pas tous des bisounours, ça, c'était clair. Je les avais pansés, montés de temps en temps et puis je les avais aussi emmenés au pré plusieurs fois, pour finalement repartir les chercher. Je me rendais utile, quoi ! Fallait surtout que je fasse bonne impression à HB, c'était important parce que j'allais passer une grande partie de ma vie ici et je devais me faire apprécier par les gens un minimum. J'essayais donc d'être souvent de bonne humeur, souriante et accueillante, exactement comme ils l'étaient avec moi et je n'avais pas trop de mal avec ça, puisque j'étais de nature joviale et que donc je ne devais presque faire aucun effort.

J'avais aussi été travailler à Étretat, bien évidemment, parce que la mutation était la principale raison de ma venue. J'avais un beau bureau, bien spacieux et lumineux, super accueillant pour les clients. J'essayais de me donner à fond dans mon boulot, de convaincre et de conseiller les clients au maximum pour qu'ils acceptent mes services à plus long terme. Deux semaines de travail plutôt concluantes, j'étais fière de ce que j'avais fait et tout allait pour le mieux.

Nous étions dimanche. Le dimanche neuf juin, plus exactement. J'avais dormi la fenêtre ouverte parce que j'adorais écouter les oiseaux en me réveillant, et puis même le hennissement des chevaux me parvenait aux oreilles de temps en temps. C'était juste parfait, ça ! Sauf que la pour le coup, il pleuvait et ça, c'était beaucoup moins parfait. Il faisait assez chaud, une vingtaine de degrés, mais la pluie refroidissait l'atmosphère et c'était assez démotivant, en réalité. Pourtant, je sautai du lit, un léger sourire aux lèvres parce que j'étais tout simplement contente d'être là. Qu'est-ce que je pourrais faire, aujourd'hui ? Je devrais me rendre utile à l'intérieur, ça c'était clair. Je regardai l'horloge, il était neuf heures moins cinq. Pour commencer, je pris une petite douche et m'habillai d'un jean tout simple et d'un t-shirt rose flash, tout simple lui aussi. Je pris la peine de lisser mes cheveux, puis les laissai retomber librement sur mes épaules. Je pris un petit déjeuner complet, puis mis mes bottes d'équitation, pris mon portable et mes clés, enfilai ma veste en cuir, puis sortis de mon appartement, motivée.

Direction écuries, pour le coup ! J'allais peut-être faire une partie des cuirs des chevaux dont je m'étais occupée, tiens, puisque ma motivation était au top et qu'en soi, c'était pas vraiment une corvée, pour moi. Je me dépêchai de rejoindre les écuries pour ne pas être trop trempée, puis partis direction la sellerie. Je poussai la porte et pris la selle de Piazadora, une des juments dont je m'étais occupée, sortis aussi le nécessaire pour la nettoyer de l'armoire, puis me mis au boulot. Même pas deux minutes après, un jeune homme entra dans la sellerie et je levai les yeux vers lui, pour finalement le saluer joyeusement :

"Bonjour !"

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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeDim 9 Juin 2013 - 22:50








Voilà presque deux mois que j'avais débarqué ici. J'avais pris mon job de serveur au café, rencontré une princesse et tout allait pour le mieux. Je vous explique put-être pourquoi je considérais Cléïa car c'est bien d'elle que je parlais, comme une princesse ? Tout simplement, par rapport au contexte dans lequel je l'avais rencontrée et ce qu'il y avait suivi. Non, je ne l'avais pas emmenée jusque mon lit et non il ne s'était rien passé ; juste que j'avais décelé en elle une fragilité qui me rappelait énormément ma sœur. Du coup, je l'avais un peu prise sous mon aile, enfin disons que petit à petit je lui ferais comprendre qu'elle n'a rien à craindre avec moi et qu'elle peut me faire confiance.

Oh, je vous vois venir avec vos « oui Noah qui ne ferait pas de mal à une mouche, que des foutaises ». et si je vous disais que ces mois de taule m'ont changé ? Me croiriez vous ? Non, je ne pense pas mais tel était le cas. J'avais beaucoup changé, enfin juste niveau filles et ce que je pouvais leur infliger. Pour le reste, je restais avec le même caractère de leader. Ca passe ou ça casse ! Enfin bref, je vous faisais juste un petit débriefing avant de passer à cette journée qui venait de commencer.

Je me réveillai avec le son de la pluie contre les volets, déjà ça ne me plu qu'à moitié. De mécontentement, je pris l'oreiller à côté de moi et le flanqua sur mon visage comme pour m'étouffer puis balancer mes jambes de haut en bas en poussant un cri du style je suis pas content. Puis, je me levai et m'assis sur mon lit. Je regardai à droite puis à gauche en posant mes phalanges contre le bords du lit. Bon qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire ? Je soupirai, puis daignai enfin me bouger les fesses. Je me dirigeai vers la douche et me coulai sous le jet brûlant, une fois revigoré, je sortis puis m'essuyai. Je repris le chemin de la chambre et posai un œil dans ma penderie. Je mis la main sur, un boxer Calvin Klein, un jean Diesel, puis un t-shirt tout simple blanc, sans marque. Ainsi apprêté, je passai vite fait dans le salon pour prendre ma veste puis sortis de l'appartement. Clef de voiture, portable et lunettes de soleil sait-on jamais s'il revenait. Je devais aller faire une petite course avant de m'occuper des chevaux, où tout du moins aider aux écuries.

Quand j'ouvris la porte je fus abasourdi, je ne pensais vraiment pas qu'il pleuvait autant ! Enfin, ce n'était pas si tempétueux que ça. Je marchai donc jusque ma voiture et m'absentai un petit moment le temps de faire mes emplettes. Quand je reins, il flottait toujours, je soupirai avant de sortir du bolide, mes courses ayant un rapport avec le monde du cheval, je décidai d'aller dans la sellerie afin de déposer ma nouvelle acquisition. Malheureusement, juste avant d'entrer dans le bâtiment, un abruti me submergea d'une flaque d'eau. Je fus trempé de la tête aux pieds. Ni une, ni deux, je me dirigeai vers le conducteur et l'incendiai avant de retourner dans les écuries. J'ouvris la porte de la sellerie tout en me déshabillant et en marmonnant des injures dans ma barbe. Je me passai mon t-shirt mouillé sur le visage, pour m'essuyer -ce qui ne servait pas à grand yak, mais bon- quand j'entendis une voix féminine. Je relevai vivement la tête et lui fis un grand sourire.

Oh salut ! Désolé pour la tenue !

Je mis mes mains sur mes hanches d'un air décontracté, en même temps je n'étais pas pourri non plus donc autant que j'en profites.Tout en tentant de trouver quelque chose pour me sécher, j'ajoutai, après avoir posé mon petit paquet sur une des étagères qui traînaient par là.

Je m'appelle Noah et toi ?

Comme par miracle, je trouvais une espèce de serviette propre, je la passai sur mes abdos, tout en souriant, je l'aurais connu un peu plus je lui aurais fais un clin d'oeil mais là, ça ne l'aurait pas fait. Je demeurai alors silencieux, en attendant de savoir ce que je pourrais faire d'autre en attendant la fin du déluge

T'as besoin d'aide ?


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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeLun 10 Juin 2013 - 21:54

« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »
→ Maïa & Noah


Est-ce que je dois vraiment répéter tout ce que j’avais fait avant d’aller à la sellerie ? Bon, ok, je vous la fais très courte alors. Je m’étais réveillée, le bruit de la pluie dans les oreilles, mais motivée quand même. Je m’étais habillée, j’avais mangé, je m’étais arrangé les cheveux et tout ça et puis après, tout de suite direction les écuries. Ce qui était juste génial, c’est que je n’avais qu’à descendre les escaliers pour me retrouver parmi les chevaux et ça, c’était suuuuuuper motivant. Je m’étais donc dépêchée de rentrer pour ne pas être trempée de la tête aux pieds, puis je m’étais directement mise en route vers la sellerie.

Il y avait plus agréable comme endroit, je vous l’accorde. Mais au moins, il faisait assez chaud et la pluie ne m’atteignait pas ! Je pris donc du savon glycériné dans l’armoire, pris la selle de Piazadora et me mis au boulot en m’appliquant le plus possible. Je n’avais, de toute façon, rien d’autre à faire et puis ça m’occupait, donc pourquoi pas, après tout. Quelques minutes après, la porte s’ouvrit et je levai les yeux, mais en voyant à qui j’avais affaire, je haussai les sourcils. Ah ben oui, okay ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1845165763 Un gars venait de rentrer torse nu, à l'aise. Je le saluai pourtant joyeusement, comme si de rien était, et lui fit de même en s’excusant pour sa tenue. Je ris légèrement, reposai mon regard sur la selle et lui répondis presque directement :

« Quelle tenue ? »

Ben oui, pour le coup, il en avait pas vraiment hein ! Je continuai à m’occuper de ma selle en essayant de montrer que je n’étais pas du tout impressionnée. Oh ben oui, j’aurais bien bavé devant ses abdos, pas de doutes là-dessus. Genre « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1588531251 hein, si vous voyez pas l’image. Sauf qu’il avait déjà l’air assez sûr de lui et que je ne voulais pas le faire prendre la grosse tête, voyez-vous ! Pourtant, le petit sourire que j’avais aux lèvres montrait qu’il ne me déplaisait pas du tout, et qu’un corps pareil ben oui, ça fait rêver. A côté de lui, j’avais l’air d'un minimoys tellement il était imposant ! Avec mon petit mètre cinquante-sept, je ne faisais pas le poids du tout, en fait, surtout que j’étais assise par terre, en plus de ça. Il posa un sac sur une des étagères, puis se mit à chercher quelque chose pour se sécher. Une fois qu’il eut le dos tourné, je levai les yeux vers lui, bah quoi, je pouvais pas m’en empêcher et alors ? « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1950736702 Quand il se retourna, je baissai rapidement le regard en essayant de sourire le moins possible, mais c’était juste impossible ! Heureusement que ma peau bazanée m’empêchait de piquer un fard parce que sinon, j’aurais clairement rougi. Il se présenta alors sous le nom de Noah, puis me demanda mon nom. Noah, Noah… ça me disait quelque chose, ça. C’était pas ma sœur qui en avait parlé, par hasard ? Je ne me souvenais plus, mais en tout cas, je ne jugeais pas les gens au premier abord, j’apprenais à les connaître donc l’avis d’Elisha, j’en avais un peu rien à faire ! D’une voix douce, je lui répondis donc :

« Moi c’est Maïa. »

Une réponse très courte, mais avec laquelle j’espérais lui montrer que non, je n’étais pas intéressée ! Enfin ça, ça restait à voir, quand même. Parce que là … miam miam « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1195172472 Bon Maïa, calme-toi et concentre-toi sur ta selle, tu vas l’abîmer ! What a Face Tandis que je continuai de m’occuper de celle-ci, il se sécha avec une espèce de serviette qu’il avait trouvée et du coin de l’œil, je le vis sourire, plutôt fier de lui, apparemment. Je secouai la tête d’un geste presque imperceptible, toujours un léger petit sourire aux lèvres. Après un petit moment de silence, il me demanda si j’avais besoin d’aide. Ah ben ça, j’allais en profiter, tiens !

« Comme tu le proposes si gentiment, y’a le filet de Piazadora à entretenir. » tout en montrant l’endroit du menton, je continuai : « C’est celui-là, là-bas, avec sa muserolle croisée. »

Je pris bien soin de passer dans chaque petit recoin de la selle, je nettoyai le faux-quartier, les contre-sanglons… Fallait pas que j’oublie quoi que ce soit. Une fois qu’il s’installa près de moi, je lui demandai :

« Je suppose qu’on t’a éclaboussé pour que tu rentres torse nu, trempé comme ça ? »

Je ris légèrement, puis m’arrêtai deux secondes et observai discrètement le jeune homme. Canon. Namého, je vous arrête tout de suite hein ! Je ne craquais pas pour lui, c’est juste qu’il avait un corps de malade et puis des yeux de ouf, aussi ! Donc vos commentaires, vous pouvez vous les garder « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1950736702 Je réfléchis deux secondes, puis lui demandai :

« Noah… je connais ce nom. Tu connaîtrais pas une Elisha Bezeyr, par hasard ? Parce que j’arrive pas à me rappeler qui m’a parlé de toi. »

Je soupirai légèrement, haussai les épaules, puis me remis au boulot. Bientôt finie, la selle, j’allais devoir trouver autre chose pour m’occuper, du coup. Quoique, avec une compagnie pareille, quelque chose me disait que je n’allais pas m’ennuyer ! Bon ok, ok, j’arrête « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 337664734


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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMar 11 Juin 2013 - 11:43








Entrée fracassante dans les écuries et surtout dans la sellerie ! Je vous explique le topo, levé depuis une heure au moins, j'avais été acheté un cure pied et des brosses pour le cheval que l'on m'avait confié, j'allais pour entre dans la bâtisse quand un neuneu roula dans une flaque d'eau et me submergea d'une vague de flotte. Rageusement, je lui avais expliqué ma façon de penser puis, je m'étais éloigné en direction de la sellerie. Je m'attendais à être seule donc je m'étais dévêtu, enfin juste le t-shirt sait-on jamais que je ne sois pas seul. Bingo ! Une demoiselle se trouvait déjà là assise par terre. Du coup, quand elle me salua je fis de même et m'excusai pour la tenue. Du tac au tac elle me demande quelle tenue, je souris de plus belle avant d'avouer avec un mimique toute mignonne

Il est vrai que là on peut se demander si je suis vraiment habillé, mais bon. Heureusement que je ne me suis pas mis totalement à poil, ça ne l'aurait pas fait pour une rencontre.

Je me mis à rire légèrement, oui j'imaginais très bien la scène : moi, entrant dans la pièce en tenue d'Eden, à l'aise, tranquille, pas de souci man ! C'aurait été vraiment comique, enfin bref passons, ce n'était pas le cas. Je cherchai donc quelque chose pour me sécher, une fois la serviette trouvée je me la passai sur le torse. Je frémis un petit instant quand je sentis un petit courant d'air. Les pores de ma peau se resserrent et on vit pendant quelques brefs instants que j'avais la chair de poule. Je souris de plus belle et lança de petits regards discret à la belle. Cette dernière ne semblait pas se soucier du fait que j'étais à demi nu, elle s'affairait à polir cette selle. En fait, peut-être avait-elle déjà un copain, ou alors était-elle de l'autre bord, au final cela n'avait pas beaucoup d'importance, je ne pourrais pas tenter le jeu de la séduction avec elle. Quoique, ce serait un challenge, soit la faire largueur son copain pour moi, ou tenter de nouvelles choses avec moi. Eh ! Oh ! Noah redescend sur Terre, Youhou ! Je secouai la tête puis me présentai. La jeune femme le fit à son tour et je la complimentai

Joli prénom ! Enchanté !

Sa réponse fut néanmoins très courte, je haussai les épaules, puis vint m'asseoir à côté de la métisse. Avant, je lui aurait bien flanqué des baffes juste parce qu'elle n'était pas blanche et surtout que c'était une femme, allez savoir pourquoi c'était des pulsions qui apparaissaient quelques fois. Cependant, depuis mon séjour au niouf, j'avais un peu évolué, je m'étais remis en question et ne semblait plus avoir des telles envies. Fort heureusement pour mon entourage ! Je me demandais même comment j'avais pu toucher une fille, enfin voyez le dans le sens battre. Oui bien sûr j'étais arrogant, bagarreur, sûr de moi, méprisant mais à présent s'en prendre à une fille reflétait pour moi un manque de virilité alors bon, c'était mieux que ça me soit passé. Je lui proposai alors mon aide une fois redescendu de mon petit nuage. Elle me répondit que bien volontiers elle acceptait. Ah tiens, un bon point Noah ! Maïa me désigna un filet à muserolle croisée posé un peu plus loin sur un crochet, je me relevai donc et allai le dépendre. Une fois en main je le trounai plusieurs fois avant de demander

Et, euh... On s'en occupe comment ?

Bah voui, fallait pas oublier que je n'avais aucune notion d'équitation. Fallait le faire quand même, venir dans une école équestre sans aucune connaissance. Ben écoutez, je vous répondrai pour ma défense que j'avais besoin de changer d'air et de tout recommencer de zéro. Oublier paris et ses mauvaises rencontres, hein Alex ! Je me réinstallai ensuite près de la jolie brune qui me posa la question de la mort qui tue. Je parti alors en fou rire avant de réussir à me calmer et à articuler d'un ton des plus sérieux

Non, non, je voulais faire comme dans la pub Tahiti et me doucher sous la pluie. Mais je pense que c'est raté !

Je fis une petite moue avant de reprendre

Non, je plaisante, un idiot à cru bon de rouler dans une flaque d'eau alors que j'étais à côté ; Il s'en ai voulu après je pense...

Un petit air mystérieux dans le regard, un sourire qui en disait long, puis je me repris et secouai le filet avant de parler de nouveau

Alors, je lui chante des mots doux et il se lave comme un grand ?

Big smile, air jovial, peut-être un peu niais mais quoi ?! Je n'avais pas envie de me prendre au sérieux ! Est-ce un mal ? Pourtant, la tension monta d'un cran après une question que me posa la demoiselle. En effet, elle voulu savoir si je connaissais une Elisha Bezeyr. A vrai dire non, jamais rencontrée mais alors, pourquoi je sentais que tout allait basculé d'un instant à l'autre ? D'une voix des plus curieuses je lui répliquai

Non, pas du tout. Pourquoi ? On t'as parlé de moi ? Quelqu'un me connaît ici ?

Hum, pressentiment de plus en plus palpable, je me senti soudain mal à l'aise et si les démons de Paris refaisaient surfaces ? J'avais juré de ne plus squatter les rues, de ne plus e**erder le monde, mais si, si une personne de la Capitale réapparaissaient je ne suis pas sûr de tenir mes promesses. Je posai soudain mon regard sur la jeune femme et tentai de la rassurer avec un sourire et une petite explication

Disons, que je ne suis pas là par hasard et que si mes anciennes fréquentations réapparaissaient je ne suis pas sûr d'être en mesures de les affronter. Je voulais te rassurer voilà que je m'avance dans des explications foireuses. Oublies ce que j'ai dis, veux-tu ?



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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMar 11 Juin 2013 - 19:05

« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »
→ Maïa & Noah


Vous avez déjà vu un mec juste trop canon rentrer dans une sellerie torse nu alors qu’il pleut, et sembler à l’aise en plus de ça ? Non mais il était même pas gêné ni rien, il s’était juste excusé auprès de moi et c’est tout. Ben non, moi non plus je n’avais encore jamais vu ça avant. Sauf que là ben… ça m’arrivait à moi ! J’étais le genre de filles à ne pas trop rêver, plutôt les pieds sur terre et très réaliste, mais là, j’aurais bien bavé dessus tiens. Je l’avais pourtant salué normalement et lui avait fait de même, tout en s’excusant, donc, pour la tenue. Du tac au tac, je lui demandai de quelle tenue il parlait et ça le fit rire, en plus ! Il me répondit que j’avais raison, qu’on pouvait se demander s’il était vraiment habillé et il fit la remarque aussi qu’heureusement, il ne s’était pas mis totalement à poil. Je fis les yeux ronds et fis une tête genre choquée, tout en souriant quand même.

« Ah ben oui, ça tu l’as dit ! »

Celui-là il était bien trop sûr de lui, ce n’était pas le genre de mec timide sans confiance en lui-même. D’accord, y’avait de quoi se venter, chez lui. Mais quand même, fallait pas qu’il le fasse ! Je me reconcentrai sur ma selle en essayant de lever le regard le moins possible pour ne pas lui montrer mon éventuel intérêt pour ses jolis petits – grands – abdos trop canons. Non mais fallait pas croire hein, je tombais vite sous le charme de certains mecs, mais lui y’avait pas intérêt à ce qu’il pense des trucs, si vous voyez ce que je veux dire. Et l’autre qui souriait à n’en plus finir, c’est pas possible ça « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599 Moi aussi, cela dit, mais c’est différent ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1950736702 Finalement, il finit donc par se présenter et tout de suite, son nom me dit quelque chose. Quand il me demanda mon prénom, je répondis donc mais ma phrase fût très courte parce que de un, je voulais garder un peu de distance par rapport à lui, en quelque sorte, et de deux, j’étais un peu perdue dans mes pensées parce que je n’arrivais pas à trouver d’où je connaissais son prénom. Tout de suite, il me complimenta en disant que j’avais un beau prénom, chose qui me fit sourire. Mais qu’est-ce qu’il me voulait ? Si j’vous dis que j’étais pas intéressée… « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599

« Enchantée. » lui répondis-je rapidement, sur un ton neutre, ne montrant pas le moindre intérêt.

Il vint alors s’asseoir à côté de moi et même si je l’observais du coin de l’œil, je me concentrai surtout sur ma selle, que je n’arriverais jamais à terminer s’il me distrayait de trop. Petit moment de silence, puis il me demanda s’il pouvait m’aider. Ah ben, pourquoi pas, tiens ! Qu’il se rende utile un peu, parce que là, à part me regarder, il ne servait pas à grand-chose ! What a Face Je lui désignai donc le filet de la jument dont je m’occupais et il se leva pour aller le chercher. Je le tins quand même à l’œil et quand il se mit à tourner le filet dans tous les sens, je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire un peu moqueur puisqu’il était juste trop drôle à voir. Il me demanda alors comment on s’en occupait, chose que je sentais arriver. Je ris légèrement, déposai le savon glycériné que je venais d’utiliser sur sa boîte pour qu’il ne se salisse pas et me levai finalement, pour lui dire :

« Ca dépend de l’état dans lequel est le filet. » une fois arrivée près de Noah, je tendis la main pour attraper le filet. Je l’observai pendant quelques secondes et lui dis : « Il n’est pas très sale, il suffira juste de nettoyer un peu les rênes, qui se salissent à chaque utilisation, parce que la transpiration attaque le cuir. »

Ben oui, il n’avait vraiment pas l’air de s’y connaître, donc autant lui expliquer tout ça en détails, hein. Je lui fis signe de me suivre et me remis par terre. J’attendis qu’il fasse pareil, puis continuai mes explications :

« Il faut mettre pas mal de savon glycériné sur les rênes avec un peu d’eau, pas trop, faut pas que ça dégouline. Après, on laissera un peu sécher et le tour est joué ! Parfois, faut faire tout le filet et ça, ça prend plus de temps mais j’ai l’impression qu’il a été nettoyé y’a pas longtemps, donc pas besoin de tout refaire. » je lui tendis le filet et le savon, tout sourire. J’avais bien hâte de voir comment il se débrouillerait, tiens ! De toute façon, j’étais juste à côté alors il ne pourrait pas faire trop de bêtises, donc ça va.

Ma selle étant finie, je me mis à l’observer et je le corrigeai quand il y en avait besoin. J’avais l’impression d’apprendre à peindre à un gamin de cinq ans, sérieusement ! Mais bon finalement, ça ne me dérangeait pas du tout parce que je n’avais rien d’autre à faire et que bon, malgré qu’il se la pète un peu, ce gars était bien sympathique. D’ailleurs, je lui demandai si on l’avait éclaboussé pour qu’il soit trempé comme ça et il partit en fou rire, qui me fit d’ailleurs rire moi aussi. Il répondit alors sur un ton des plus sérieux et pourtant ironique que non, il avait voulu faire comme dans les pubs Tahiti et je souris encore, puis il continua, sérieusement cette fois-ci qu’un idiot était passé à côté de lui en voiture et avait roulé dans une flaque. Alors comme ça, il s’en était voulu après ? Je haussai un sourcil et lui répondis :

« Quoi, t’as été le tabasser après ou…? »

Ben non, j’étais pas sérieuse et ça se voyait à mon grand sourire encore et toujours présent. Il m’amusait, lui ! Et puis même s’il était vachement canon, je n’étais pas vraiment impressionnée, enfin pas de là à bégayer en lui parlant ou à piquer un fard dès qu’il me regardait. Je lui posai alors la question s’il connaissait ma sœur, parce que j’étais sûre d’avoir entendu parler de lui avant, je ne savais juste pas qui m’avait dit quelque chose sur lui. Son sourire disparût et le mien aussi, pour le coup. Je n’aurais peut-être pas dû demander ça ? Il avait l’air plutôt mal à l’aise sur le coup, et je m’en voulus un peu d’avoir plombé l’ambiance comme ça. Il répondit alors que non, il ne la connaissait pas et il me demanda sur un ton qui me semblait un peu inquiet si quelqu’un le connaissait, ici. Qu’est-ce qui lui prenait ? C’était si grave que ça ? Un peu étonnée, je lui répondis :

« Euh non, je demandais ça juste comme ça, mais je dois me tromper, alors. » je secouai légèrement la tête, puis baissai les yeux. L’ambiance était si bonne et là du coup, elle s’était vachement refroidie « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599

Il reposa son regard sur moi et, un petit sourire aux lèvres, m’expliqua pourquoi il avait réagi comme ça. Pourtant, il resta évasif et ne rentra pas du tout dans les détails, chose qui ne me rassurait pas des masses. Alors comme ça, il n’était pas là par hasard ? Et il n’était pas sûr de pouvoir affronter ses anciennes fréquentations si celles-ci réapparaissaient ? Finalement, il me demanda d’oublier tout ce qu’il venait de dire et je haussai légèrement les épaules, pour finalement lui répondre :

« Si tu veux… mais si jamais tu veux m’en parler, je t’écouterai hein. Je suis pas le genre de fille à avoir des préjugés sur tout le monde et je pense que je pourrai encaisser pas mal de trucs, si y’en a besoin. » Je lui fis un petit sourire rassurant, puis observai le filet et annonçai au jeune homme : « Il brille, ce filet ! T’es pas trop nul pour un débutant. » je ris, amusée, puis me levai et rangeai la selle qui avait séché, entretemps. « Qu’est-ce qu’on fait ? Il n’a pas cessé de pleuvoir et puis ça m’étonnerait que tu veuilles sortir dans cette… tenue ! »

Bon ben, j’avais l’impression que la bonne humeur était de retour, et je ne comptais pas plomber l’ambiance une deuxième fois ! Mon sourire restait donc toujours au rendez-vous. J’étais vraiment curieuse de savoir ce qu’il allait proposer de faire, parce que personnellement, j’en avais un peu aucune idée quoi…



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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMer 12 Juin 2013 - 18:53








Je devais vraiment avoir l'air fin le torse nu, ne portant qu'un jean mouillé. Je n'avais pas vraiment calculé la demoiselle assise sur le sol froid de la pièce. Je ne la remarquai que quand elle me salua. Alors, autant faire comme si de rien n'était et se la jouer à la cool. Bon, je ne dis pas j'aurais eu un corps moins attrayant, je me serais peut-être senti mal à l'aise mais là, ce n'était pas le cas. Et puis, je lui assurai que c'était qu'elle m'ait vu juste torse nu plutôt que tout nu ; un air choqué se peignit alors sur son visage et je lui souris avec charme, que ne se fasse pas de souci car je n'étais pas un exhibitionniste. Je m'essuyai ensuite, ayant trouvé une serviette qui traînait par là. Je me présentai, elle le fit à son tour puis je lui proposai mon aide.


Maïa accepta avec joie et me montra du bout du menton un filet à laver. Je le pris alors en le secouant dans tous les sens, sans comprendre comment on allait bien pouvoir faire ça. Fallait quand même pas tout démonter, si ? Avec un air idiot -oui c'était le cas de le dire- je lui avouai que je ne savais absolument pas comment faire. La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre, elle se moqua de moi, et je lui pointai mon doigt comme en signe de faire attention puis je lui soufflai, avec un sourire et une mimique à faire fondre


C'est pas bien de se moquer !


Néanmoins, je ris à mon tour, puis la laissa s'approcher de moi, je fis bien exprès que nos doigts s'effleurent quand je lui tendis le filet, puis je posai mon regard azur tour à tour sur l'objet puis sur la miss. Elle m'expliqua alors que le cuir n'était pas très sale, qu'il faudrait juste un petit coup sur les rênes à causes des attaques acides de la transpiration lors de la monte. Et là, je me mis à délirer. Je voyais des petits gugusses protégés par une combinaison, brandissant des capsules d'acides et les jetant avec force sur les rênes. Le pauvre filet gisant à terre en criant grâce, et là son sauveur le savon glycériné sur son cheval blanc arrivait en trombe et boutait les romains hors de la gaule ; Euh, ouais enfin vous voyez le genre. Bref, reprenons, j'étais parti loin très loin dans mon groove et quand je revins à la réalité la jeune femme attendait que je prenne place en face d'elle, en me tendant le savon, pour le nettoyage.


Je m'assis alors avec entrain et commençai par plonger l'éponge dans l'eau puis, je la passai sur le savon et enfin, j'essuyai les rênes avec la mixture. Quelques fois il y avait une sorte de croûte de crasse, que j'enlevai en grattant un peu avec mon ongle. C'est alors qu'elle me demanda pourquoi j'avais passé la porte à demi nu. Je lui fis une petite boutade au départ puis lui avouai que l'abruti qui avait roulé dans la flaque pour m'éclabousser ne recommencerait pas de sitôt. Du tac au tac, la métisse essaya de savoir si je l'avais tabassé. Avec un sourire et un regard en coin, je lui affirmai


Il est vrai qu'il y a quelques mois, ça se serait terminé comme ça. Là, non, j'ai juste ouvert la porte de sa voiture, l'ai pris par le col et lui ai expliqué ma façon de penser. Il avait vraiment l'air tout penaud après.

Une fois le travail fini, j'eus bien une idée en tête, mais l'eau était sale et le temps dehors ne permettait pas ce genre de folies. Dommage, ce sera pour une prochaine fois. Car je me doutais bien qu'il y aurait une suite à cette histoire. Ouais, une sorte de bon feeling. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin et Maïa me posa une question qui me fit froid dans le dos. Non pas que je craignais qui que ce soit, mais je préférais ne pas rencontrer quelqu'un qui vivait sur Paris autrefois, car obligatoirement j'aurais des comptes à lui rendre. Je n'étais pas un froussard, mais disons que j'étais toujours en conditionnelle et une simple erreur me renverrait au trou alors bon, autant éviter hein. Je ne souhaitais pas finir ma vie à l'ombre, et surtout je commençais à vouloir me poser avec une nana et ne plus avoir d'embrouilles. Je ne la rassurai même pas en tentant de lui expliquer la situation. En même temps, ce n'était pas facile de dire à quelqu'un qu'on avait fait de la taule pour avoir tabassé quelqu'un, qu'on était membre, et même leader d'un gang sur la Capitale. Un jour, elle le saurait peut-être si nous devenions plus que de simples connaissances. La jolie brune enchaîna ensuite sur le fait que le filet brillait et que je n'étais pas trop nul pour un débutant. J'eus alors un sourire tout fier, puis lui répliquai sur le ton de la plaisanterie


Ah, qu'est-ce que tu crois je suis le meilleur !


Je ris ensuite, puis rebondit sur la fin de sa tirade. Non, c'est sur je ne voulais pas sortir dans cette tenue, mais fallait quand même que je sorte pour me changer, non ? Du coup, avec un sourire malicieux, je l'observai de haut en bas puis déclarai.

Si tu n'as pas peur de venir chez moi le temps que je me change, je pourrai t'inviter au resto ou au ciné comme tu le sens. Après, faut que tu me le dises.

Je me dirigeai ensuite vers la sortie. Une fois à la porte je l'ouvris puis demandai avec un sourire

Alors ?



 

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeSam 15 Juin 2013 - 22:31

« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »
→ Maïa & Noah



Le mec il était à une académie d’équitation et il savait même pas comment s’occuper d’un filet ! Vous m’expliquez ? Non mais en fait, c’était juste trop drôle de l’observer, sa tête était à mourir de rire, je veux jure. Surtout quand il me demanda de lui expliquer comment faire, hein ! Je me moquai un peu et d’ailleurs, il me répondit que ce n’était pas bien en pointant son doigt vers moi et avec un sourire à faire fondre. D’ailleurs, le mien l’était tout autant et il ne disparaissait pas, je me sentais bien avec lui. Même s’il était un peu trop sûr de lui à mon goût, je dois vous avouer qu’il n’avait pas tort puisque oui, il avait tout pour plaire.

« Oh, désolée ! » lui répondis-je sur un ton toujours un peu moqueur, mais déjà beaucoup moins qu’avant.

J’avais juste envie de rire aux éclats, en fait. De m’amuser, de discuter, de rigoler avec lui. Et d’ailleurs, c’est ce que je faisais ! Après lui avoir expliqué comment nettoyer le filet, je le regardai faire, toujours un petit sourire bienveillant aux lèvres. Il se débrouillait pas mal, pour un débutant. Même si parfois, il avait encore besoin de quelques conseils, il apprenait vite, je vous jure. Je le questionnai alors sur le fait qu’il était trempé et quand il me dit que le gars qui avait fait ça l’avait regretté après, je ne pus m’empêcher de demander – pour rire, à la base -  s’il avait été le tabasser après. Même si j’avais dit ça pour déconner, le jeune homme acquiesça à moitié en disant qu’il y a quelques mois, ça aurait effectivement été le cas. Je fis des yeux ronds et encore plus quand il m’expliqua la suite. Il l’avait pris par le col, sérieusement ? :O.O:Le pauvre gars, quand même ! Le Noah il était vachement imposant quand même, j’aurais pas aimé être à sa place, perso. Enfin bon ! Du moment qu’il ne lui avait rien fait de plus. D’une petite voix je lui répondis :

« Ah oui, rien que ça… »

Peur, moi ? Un tout, tout, tout petit peu peut-être :siffle:Je savais très bien qu’il ne me ferait rien, enfin je l’espérais en tout cas, mais là, je voyais de quoi il était capable l’autre là. Enfin bon, passons, voulez-vous ? Je lui fis alors une remarque sur le fait que j’avais l’impression de connaître son nom et ça, ça refroidit pas mal l’ambiance. Ben oui pour le coup, aucun de nous deux n’avait encore le sourire et Noah me confia qu’il n’aimerait pas retrouver ses connaissances du passé. J’aurais aimé lui demander de quoi il parlait, ce qu’ils avaient de si spécial et à la limite, ce qu’il avait fait dans son passé mais je m’abstins, de un parce que ce n’étaient pas mes affaires et de deux parce que je préférais me baser sur ce que je voyais devant moi : l’homme souriant et agréable à côtoyer. Même si je n’étais pas rassurée à cent pourcent, avec ce qu’il m’avait dit à propos du gars dans la voiture et tout ça, je m’obligeai à ne pas me poser trop de questions et à juste profiter à fond du moment que je passais avec lui. Je changeai donc le plus vite possible de sujet en lui disant que le filet brillait et je lui fis même la remarque qu’il n’était pas si nul pour un débutant. Ca, ça le fit rire et j’étais super heureuse que la bonne humeur soit de retour. Il répliqua alors en plaisantant qu’il était le meilleur et je ris légèrement en guise de réponse. Nous nous levâmes donc tous les deux et je questionnai le jeune homme sur ce qu’on ferait maintenant. Ben ouais, vu le temps qu’il faisait, il n’allait pas sortir comme ça, quand même ? Avec un sourire malicieux, il me proposa d’aller chez lui le temps qu’il se change, si je n’avais pas peur. Moi, peur ? Ahah, la blague ! Euh enfin oui … peut-être un touuuuuut petit peu, mais j’allais pas le montrer non plus, hein :Nah:Il poursuivit en disant qu’il pourrait m’inviter au resto ou au ciné, que c’était comme je voulais. Ah ben, il ne perdait pas de temps, celui-là ! Mais en y réfléchissant bien, ça me tentait bien de sortir, surtout que j’allais m’ennuyer ferme sinon. J’hésitai quelques secondes malgré tout, pensant aux choses que j’avais encore à faire – pas beaucoup – puis, sans lui répondre, je me dirigeai vers l’endroit où il avait déposé son t-shirt trempé. Ben ouais, Noah s’était déjà dirigé vers la sortie, impatient alors qu’il oubliait quand même la chose à cause de laquelle – ou grâce à laquelle, ça dépend « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 337664734– je l’avais vu torse nu. Sans prévenir, je lui lançai son t-shirt au visage tout en lâchant, plein d’entrain :

« Tiens, ton t-shirt, tête-en-l’air ! »  Je ris encore, puis le rejoignis, tout sourire. « C’est parti ! »

Je passai donc devant lui pour l’emmerder un peu et fis mine de ne pas l’attendre. Ben oui, fallait bien que je joue mon jeu jusqu’au bout, non ? :siffle:Je faisais la fille pas intéressée, indifférente à ses invitations au ciné et au resto mais dans le fond bah, est-ce que je dois vraiment vous préciser que si, j’étais justement très intéressée ? 😄Je fis une petite caresse à deux ou trois chevaux qui sortaient la tête de leur box et ça me fit penser à quelque chose. Je me retournai donc et demandai à Noah, toujours un petit sourire aux lèvres :

« Au fait ! Qu’est-ce que tu fais là si t’y connais rien aux chevaux ? » je repensai alors au fait qu’il n’avait pas voulu me raconter son passé et j’ajoutai rapidement : « Enfin… faut pas que tu me racontes tout hein, juste pourquoi t’as choisi une académie d’équitation ? »

Je restai alors à ses côtés en marchant parce que j’étais vraiment curieuse de connaître la réponse à ma question. Je réalisai aussi qu’il était vraiment énorme comparé à moi. Enfin, moi j’étais petite, surtout ! Je levai donc les yeux vers lui, tout en l’écoutant parler, attentivement.


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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMar 18 Juin 2013 - 20:34








Je venais de faire une super rencontre moi. Comme quoi, quelques fois le hasard fait bien les choses. J'étais comme un coq en pâte à me pavaner devant la miss, et bien qu'elle feigne le désintéressement, j'avais bien vu que quelques fois ses petits yeux traînaient sur ma musculature. Non pas pour me déplaire d'ailleurs. Dois-je vraiment vous refaire toute la petite partie sur le mec de la voiture et tout ? Non, je pense que vous l'aurez compris, et Maïa aussi, que je n'étais pas du genre à me laisser faire. Je lui demandai si elle avaient besoin d'aide et essayant de la séduire, j'avais donc bien fais en sorte que nos doigts se touchent à chaque fois que c'était possible, puis je m'étais occupé du filet. Une fois fait, l'inspectrice des travaux fini me confia que c'était parfait, tout en se moquant de moi. Du coup, je lui rétorquai que j'étais le meilleur. Un rire de rigueur se fit entendre puis, elle me demanda ce que je pensais faire. Je lui répondis donc que je l'inviterais au restaurant ou au ciné si elle le voulait.


La demoiselle ne répondit rien, et je me dirigeai donc vers la sortie. Je la suivi du regard et me pris bientôt un t-shirt dans la tête. Quand ce dernier rentra en contact avec ma peau, il émit un espèce de « schpock » tout mouillé. Je fis une moue, puis répliquai d'une voix grave


Naméoh ! Tu va devoir te faire pardonner cet affront !


J'aurais pu l'intercepter quand la jeune femme passa à mes côtés mais, je ne la connaissais pas assez pour tenter ce petit geste. Cependant, quand, la jolie brune me demanda pourquoi j'étais ici alors que je n'y connaissais rien aux chevaux, je me retournai vers elle d'un geste rapide et sûr, avec un sourire malin, je la plaquai contre le mur de l'écurie – avec une certaine douceur quand même, je ne voulais en aucun cas la blesser-. Mes deux mains tenaient ses poignets avec fermeté, mais, toujours en faisant bien attention à ne pas lui faire de mal. Et après avoir frôlé de mes lèvres le lobe de son oreille je lui chuchotai avec une voix sans une once de gentillesse


Je croyais pourtant t'avoir dis de ne pas évoquer mon passé. Je ne suis pas vraiment le genre de gars que tu dois croiser le soir dans la rue si tu veux mon avis. Il y a quelques temps je t'aurais même tabasser juste pour le plaisir, alors s'il te plaît, évites de remuer le couteau dans la plaie.

Malgré la dureté de mes propos, je ne pu m'empêcher de finir ma phrase, telle une prière, je n'accepterais pas de lui faire de mal. Je m'étais contrôlé pour ne pas laisser m'envahir par ses pulsions dévastatrices, j'en avais que trop usé et maintenant, j’abhorrai même de lever la main sur une fille. Mais je vous l'a déjà confié par la peine de vous le redire, n'est-ce pas ? Tremblant, je laissai mes bras redescendre ballants. Je m'en voulais de cet accès de colère contrôlé certes, mais si je n'avais pas réussi ? Si j'avais de nouveau lever la main sur une jeune femme, en l’occurrence, une jeune femme qui me plaisait, pourrais-je vraiment me pardonner ? Je m'en voulais de ne pas être resté calme. J'aurais pu tout dire avec douceur, et là comme un con je venais de tout gâcher. Je posai mes yeux sur Maïa avant d'ajouter, d'un air désolé


Je suppose que tu ne va plus vouloir faire plus amples connaissance avec moi ? En même temps, tu n'aurais peut-être pas tort.

Je me reculai alors plus franchement de la brunette avant de continuer


Je ne suis qu'un abruti Maïa. Tu m'as l'air d'être une nana super, et au lieu de te prouver que moi aussi je vaux la peine d'être connu, je te colles au mur comme un vulgaire papillon. Enfin, soit, c'est que ça devait être comme ça.

Je baissai les yeux avant de m'adosser, et de poser un pied contre le mur de l'écurie, puis de parler de nouveau


Si tu veux tout savoir, j'habitais sur Paris. Tout jeune, je me suis mis à traîner dans les rues ; Je me battais souvent pour pouvoir me faire respecter. Très vite, je suis devenu un leader, le chef, le plus fort de la bande. Je me croyais le roi, et pour ça toutes les nanas que je mettais dans mon lit possédaient ma marque. Des coups, des bleus, j'en passe et des meilleures. Non, je sais je ne suis pas fier de ce que j'ai fais. Mais je ne l'ai compris qu'il y a quelques mois. Quand, je me suis fait pincer et que j'ai été en taule. Voilà, j'ai condensé un peu. J'espère simplement que tu ne m'en voudras pas trop pour t'avoir bousculé.


Je lui fis un petit sourire contrits puis commençai à m'éloigner. Je me doutais qu'elle ne veuille plus me parler. En même temps je la comprenais. Au final, je lui avais tout balancé, ou presque l'épisode Alex, je l'avais zappé et valait peut-être mieux, non ? Alors pourquoi avait-il fallut que je montre ma puissance à la con en la plaquant contre le mur, Mais quel abruti je faisais des fois!
 

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMer 19 Juin 2013 - 21:04

« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »
→ Maïa & Noah



Quand je vous dis que ça m’amuse de balancer des t-shirts trempés à la gueule des gens, vous me croyez ? :siffle:Non mais en plus, avec Noah c’était bien mieux encore parce que ses réactions étaient juste à mourir de rire. J’allais devoir me pardonner de cet affront, c’est ça ? Il pouvait toujours rêver ! :Nah:Je comptais pas m’excuser, il n’avait qu’à pas laisser traîner ses affaires le bonhomme, c’était entièrement de sa faute ! Et puis bon, je l’avais aidé quand même puisque sans moi il aurait paumé son t-shirt et il passerait des heures à le chercher, en vain ! Donc merci quiiiii ? Merci Maïa ! :face:Je ris légèrement et lui lançai sur un ton sérieux mais complètement ironique :

« Oh, qu'est-ce que j’ai peur ! »

Tout sourire, je passai devant et nous sortîmes donc de la sellerie. Finalement, je me mis à caresser les chevaux et je me retournai alors pour lui poser une question qui me trottait dans la tête. Ben oui, pourquoi il était là s’il ne connaissait rien aux chevaux ? Enfin je veux dire, il a le droit hein, c’est pas ça le problème, c’est juste que c’est un peu étrange. Je précisai encore qu’il ne devait pas tout me dire en me rappelant qu’il n’avait pas l’air d’aimer parler de son passé, et là … incompréhension totale. Il me plaqua contre le mur, vivement et fermement avec un sourire juste trop terrifiant aux lèvres et la façon dont il s’approcha de moi me fit stresser. Respiration forte et rapide, un peu saccadée par la surprise. Qu’est-ce qui lui prenait ?! Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit cri de surprise et j’essayai de libérer mes mains, en vain. Il me tenait fermement par les poignets et je n’avais aucune chance de m’en aller, il était dix fois trop fort pour moi. Je peux vous dire que quand un mec imposant comme lui vous tient de toute ses forces – sans vous faire mal, certes – c’est pas la joie, c’est plutôt très terrifiant même. Lorsqu’il se mit à me parler d’une voix sans une once de gentillesse, j’essayai tant bien que mal de me concentrer sur ce qu’il disait. Je me débattais encore un peu mais je finis par me calmer, ça ne servait à rien du tout. Il me reprocha d’avoir, une nouvelle fois, évoqué son passé et il ajouta qu’il n’était pas le genre de gars à croiser le soir dans la rue. Ce qu’il ajouta ensuite me glaça littéralement sur place. Il y a quelques temps, il… il m’aurait tabassée pour le plaisir ? Mon cœur battait la chamade. Même si je n’avais pas mal, j’avais très, très peur et je stressais comme une malade. Je n’étais pas le genre de fille à vite prendre peur, j’étais plutôt relax la plupart du temps mais là, j’étais terrorisée. Je me mis à trembler et quand il termina sa phrase, il me lâcha doucement, en tremblant lui aussi. Je laissai retomber mes bras le long de mon corps, toujours tremblante. Je n’avais pas dit un mot, j’étais beaucoup trop estomaquée pour ça, je ne comprenais pas ce qu’il s’était passé. D’un moment à l’autre, il avait changé du tout au tout, il était passé d’un homme souriant, plein d’humour à un gars qui faisait froid dans le dos. Je ne pus m’empêcher de le fixer sans détourner le regard, comme si j’allais comprendre quelque chose en le regardant. Ma respiration était toujours rapide mais elle se calmait petit à petit, et mes muscles se détendirent eux aussi. Pourtant, je n’étais pas calme du tout. Le jeune homme posa son regard sur moi et se remit à parler. Je ne voulais plus entendre sa voix, j’aurais préféré m’enfuir et ne plus jamais le recroiser, mais quelque chose me forçait à rester là, à l’écouter. Il supposa que du coup, je ne voudrais plus faire plus ample connaissance avec lui et il ajouta que je n’aurais peut-être pas tort. Il était sérieux, là ? Toujours silencieuse, j’attendis quelque chose qui me ferait bouger, je sais pas, une sorte de force qui m’aiderait à dire quelque chose, à répondre, à comprendre.

Il recula plus franchement de moi et continua à parler en disant qu’il n’était qu’un abruti, puis me complimenta. Ce compliment me fit plus frissonner qu’autre chose, à vrai dire. Je ne savais pas s’il était sincère ou pas, j’en avais absolument aucune idée. Quand il termina sa phrase, je bougeai pour m’éloigner du mur de quelques centimètres, puis baissai les yeux. D’une petite voix à peine audible et un peu rauque, je lui répondis :

« Je comprends pas… »

Je toussotai légèrement en essayant de reprendre une voix normale, puis reposai mon regard sur lui. Il s’adossa au mur en baissant les yeux et se remit encore à parler. Je m’éloignai un peu de lui par réflexe et restai à une distance raisonnable du mur pour ne pas y goûter une deuxième fois. Même si je n’en avais aucune envie, j’écoutai ce qu’il avait à dire. Et j’avais bien fait. Enfin, j’avais des explications claires quant à sa façon de réagir. Il battait les filles. Toutes. Il n’en était pas fier. Il ne l’avait compris qu’il y a quelques mois. Quand… quand il avait été en taule. Il termina en me confiant qu’il espérait que je ne lui en voulais pas trop de m’avoir bousculée. Son petit sourire me fit mal au cœur, malgré la colère qui montait en moi. Lorsqu’il commença à s’éloigner, je ne pus m’empêcher de réagir. D’une voix sans pitié et plutôt sûre de moi, cette fois, je lui lançai :

« Reviens. Assume ce que t’as fait, pars pas. »

Je fis quelques pas vers lui, les mains dans les poches. Même si la colère se lisait sûrement sur mon visage, je restai calme, je m’étais toujours jurée de ne pas juger les gens. De ne pas avoir de préjugés, surtout, et de ne pas me baser sur ce qu’on me racontait. Même si ce qu’il venait de dire me faisait peur, j’allais faire preuve de courage, je n’allais pas le laisser filer, celui-là. Le fait qu’il ait dit qu’il regrettait ses actes me rassurait un peu, c’était un bon début. Je le rejoignis et je levai le regard vers lui, pour lui redire d’une voix sûre et plutôt impatiente, limite ennuyée :

« Alors, on va chez toi oui ou non ? »

Toujours les mains dans les poches, je me remis en route vers le bâtiment des appartements sans l’attendre, puis, pour finir, je me retournai et le regardai d’un air insistant. J’allais essayer d’oublier ce qu’il venait de faire, de passer au-dessus et de me dire qu’il ne recommencerait plus. C’était peut-être un peu naïf de ma part mais au final, est-ce que ce n’était pas mon but, d’être naïve ? Je ne voulais pas voir en lui un gars dangereux. Pour moi, Noah, c’était le gars torse nu qui était arrivé dans la sellerie comme si de rien était et qui avait commencé à déconner gentiment avec moi. Le mec sympa qui ne savait pas comment s'occuper d'un filet et qui m'avait demandé comment faire. Le mec qui rigolait, qui souriait. CA, c’était Noah.  


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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeVen 21 Juin 2013 - 20:59

L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin
Maïa & Noah

Pourquoi fallait-il toujours qu'à un moment de ma vie je déraille pour un oui ou un non ? Un regard de travers, une parole prononcée avec trop d'assurance, même une question anodine d'une personne que je venais de rencontrer. En effet, après m'être fait arroser par un chauffard du dimanche, j'étais rentré dans la sellerie et avait fait la connaissance de Maïa. Une jeune femme tout à fait charmante, nous avions un peu discuté et une fois le travail qu'elle avait à faire fini, elle me demanda si je prévoyais de faire quelque chose. Jovial et souriant je lui avait affirmé que je l'inviterais au cinéma ou au resto si elle le souhaitait. Le choses se compliquèrent après. J'appréciais déjà cette jeune femme, je ressentais une sorte de bon feeling, sauf que la petite dame ressassa mon passé et ça me resta en travers de la gorge. D'un geste rapide et fluide, je l'avais clouée au mur, j'avais senti sa respiration s'accélérer et se saccader, même moi j'avais eu un petit frisson d'adrénaline en la plaquant. C'aurait pu être excitant dans d'autres circonstances, mais pas à ce moment là. Mon petit besoin de pouvoir à la con avait tout foutu en l'air. Je me maudissais, je la priai de m'excuser, trop tard bien évidemment, le mal était déjà fait.

Je me reculai donc, et repris d'une voix beaucoup plus douce mes explications, pourquoi j'avais déraillé auparavant je ne savais pas, mais là j'étais prêt à lui divulguer une partie de ma vie. Pas très réjouissante certes, mais si je la revoyais ultérieurement, la jeune femme devait savoir ; Je ne lui avouai pas tout en détails, elle sut la plupart. Je souris, quand je posai mes yeux sur elle à mesure que je dictai mon histoire. Furtivement, elle s'éloignait de moi, petit à petit sans que cela se remarque de trop. Au final, je me levai pour partir. Après tout il n'y avait plus rien à dire, j'avais fait le con j'en payais les conséquences. Cependant, alors que je lui tournai le dos j'entendis sa voix froide et sûre d'elle que je devais assumer mes actes. Je fis volte face et avec un grand sourire je lui rétorquai :

Mais, je vais assumer t'inquiètes ! Mais ça va être difficile de me faire confiance maintenant.

Je passai une main derrière ma nuque et plaçai mes mains dans les poches, le temps qu'elle arrive près de moi. Je lui souris de nouveau, plus serein. Bien sûr je lisais de l'incompréhension et de l'énervement sur son visage, mais c'était légitime n'est-ce pas ? Je souris de nouveau quand elle me demanda si on allait chez moi ou pas. Je ris un peu avant de lui montrer dans quelle tenue j'étais :

Euh... T'aurais pas oublié qu'il faut que je me change ?

Je lui proposai ensuite de prendre ma main, puis je l'entraînai dans mon appartement. Je ne venais pas d'arriver donc aucun carton ne traînait partout, ni aucune affaire d'ailleurs. J'étais quand même quelqu'un d'organisé. Un fois dans mon studio, je désignai mon canapé avant de déclarer

Je reviens, fais comme chez toi !

Je filai dans la salle de bain, jetai mon t-shirt dans la panière, puis pris une douche rapide pour me délasser, je passai ensuite par la case habillage avec petit tour de penderie. Je choisis une petite chemise noire en coton Diesel, les manches remontées au dessus des coudes, un jean Kaporal. Je rejoignis ensuite la jeune femme dans le salon, et lui proposai le plus naturellement du monde.


Alors, tu veux boire quelque chose avant qu'on fasse un truc ?

► ...

« C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises » ► VERLAINE
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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMar 25 Juin 2013 - 18:54






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Noah avait déraillé en même pas deux minutes. Comment c’était possible, ça ? Je n’avais jamais vu ça avant et ça me faisait peur. Il n’était pas normal, non. Il avait un sérieux problème et j’espérais vraiment qu’il me le dise rapidement pour que je me calme un peu parce que là, j’en pouvais vraiment plus. Heureusement pour moi – et pour lui aussi – il m’expliqua tout ça clairement, et le fait qu’il ait honte de ses actes me rassurait un peu. Un peu hein, attention, mais juste assez pour que je ne m’éloigne pas de lui comme j’aurais été tentée de faire s’il ne me l’avait pas dit. Finalement, quand il voulut s’en aller, je le rappelais d’une voix sèche et étonnamment sûre de moi. Je ne savais même pas d’où je sortais ce courage, surtout que j’avais juste envie de m’en aller, mais quelque part, je refusais de croire que Noah était dangereux. Il l’était peut-être et j’en étais d’ailleurs presque sûre, mais je voulais tenter l’expérience, on verrait bien s’il était vraiment désolé, comme ça. S’il était capable d’assumer et d’essayer de faire des progrès. Je n’en savais rien, je venais de le rencontrer donc je ne connaissais pas son caractère, mais je voulais y croire. Finalement, il se retourna vivement, un sourire aux lèvres et il m’assura qu’il allait assumer en ajoutant que ça serait difficile de me faire confiance, maintenant. D’une voix un peu moins froide, je lui dis :

« Faudra que tu me prouves que j’ai raison de te faire confiance. »

Je le rejoignis alors et il me sourit, visiblement plus serein déjà. Non mais même si je ne lui tournais pas le dos, je me méfiais hein, je ne voulais pas atterrir une nouvelle fois contre un mur. Le moindre petit dérapage et ça serait terminé, je lui laissais une seule chance, pas plus. Je voulais bien être indulgente et tout ce que vous voulez, mais fallait qu’il fasse beaucoup d’efforts lui aussi. Par ailleurs, je ne l’autoriserais pas à s’approcher de ma sœur, je ne voulais pas qu’il lui fasse quoi que ce soit alors je ne lui permettrais pas de rentrer en contact avec elle, tant pis pour lui. D’ailleurs, je la mettrais en garde, on ne sait jamais, je voulais d’abord m’assurer que Noah ne disait pas de conneries en tentant de se rattraper. Moi, protectrice ? Peut-être un peu  « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 337664734 Je lui demandai alors, un peu impatiente quand même, si on allait chez lui oui ou non. Non mais parce que je comptais pas passer trois plombes dans les écuries non plus. Il rit un peu et réagit en me demandant si j’oubliais qu’il fallait qu’il se change. Je fis un tout petit sourire en coin à peine perceptible, secouai la tête et lui dis d’une voix déjà plus douce :

« Vaut peut-être mieux, en effet. »

Il me proposa alors de lui prendre la main et malgré une légère hésitation, je la lui pris quand même, ça n’allait pas me tuer, après tout. Et puis d’un côté, ce geste me rassurait un peu, à vrai dire. J’étais à présent tout à fait calme, même si j’étais encore un peu en colère. Non mais en fait, c’est surtout que ça ne m’était jamais arrivé avant et je ne savais absolument pas comment réagir, peut-être que je prenais trop de risques, qui sait. Mais je m’en fichais un peu, honnêtement, comme je vous l’ai déjà dit : je voulais y croire. Je voulais croire qu’il était sincère et qu’il allait vraiment faire des efforts. Je ne voulais pas le voir comme un monstre, au contraire. Finalement, nous arrivâmes assez rapidement à son studio et il me fit entrer. Je ne pus m’empêcher de regarder autour de moi et je découvris avec surprise que tout était bien rangé, rien ne traînait et puis je dois vous avouer que ça sentait bon, aussi. Je m’attendais à pire vu comment il avait oublié son t-shirt dans la sellerie et tout ça mais finalement, c’était pas mal tout ça ! Il s’éclipsa dans la salle de bains après m’avoir invitée à m’installer dans le canapé, chose que je fis. Je continuai à regarder un peu autour de moi et d’un côté, ça me faisait un peu bizarre de me retrouver là. Ce mec venait de me plaquer contre un mur et de me menacer en quelque sorte et là je me retrouvais assise sur son canapé en train d’attendre qu’il se change pour aller quelque part avec lui… C’était vraiment étrange, en fait. J’étais peut-être bien un peu folle, oui, mais c’était pas de ma faute, ça. Je voulais m’accrocher, je ne voulais pas laisser filer Noah. Parce que c’était un mec spécial et il avait peut-être bien un bon fond, au final. Mais avant de pouvoir lui faire confiance, il allait devoir m’expliquer un peu certaines choses pour que je comprenne mieux. J’entendis la douche couler pendant à peine deux minutes, puis plus rien et finalement, il sortit de la salle de bains. Je levai les yeux vers lui et je dois vous avouer que je le trouvais vraiment beau, comme ça. Il avait pas mal la classe. Par contre, je n’en dis rien,  fallait pas lui dire ça, à lui. Il avait trop de confiance en lui, et c’était peut-être bien ça son plus gros problème. Il me demanda alors si je voulais boire quelque chose avant d’y aller et je baissai les yeux, un peu hésitante.

« Ben en fait… » petite pause, puis je continuai : « Pour essayer de te faire un minimum confiance… j’aurais besoin que tu m’expliques certaines choses… » Je me mordis la lèvre et toujours hésitante, je poursuivis : « Ca te dérangerait ? »

Je sais que j’en demandais beaucoup et que je prenais d’énormes risques en lui demandant ça, vu que c’était justement la raison pour laquelle il m’avait plaquée contre ce foutu mur, mais depuis ce moment-là, les choses avaient un peu changé. Enfin, j’avais l’impression. Rapidement, j’ajoutai encore :

« Ne… ne te fâche pas hein ! »

Ben oui, j’avais peur pour le coup, mais c’était un peu normal, non ? Après ce qu’il m’avait fait bah… non, je n’avais plus confiance. Mais peut-être que s’il était entièrement honnête avec moi, je parviendrais à la trouver, cette confiance. Je le voulais, d’ailleurs.  
   

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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMar 25 Juin 2013 - 21:40

L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin
Maïa & Noah

« La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais Publius Syrus»

Malgré le fait que je venais de lui faire goûter un mur, la jeune femme en face de moi me tenait tête. Enfin, je me comprends, disons qu'une fois que je m'étais expliqué j'avais fais mine de partir et la demoiselle m'avait interpellé d'une voix sèche. A ce moment là, j'ai ressenti une sorte de fourmillement dans le bas et ventre et un léger frisson d'excitation parcourut mon corps a demi nu. Vous allez comprendre pourquoi, en règle générale les nanas que j'avais martyrisée, me laissais faire et se rabaissais devant moi, pas Maïa. Et c'est pourquoi je l'admirais pour ça, et en même temps ça me faisait un peu peur. J'avais lâché prise comme jamais je ne l'avais fait. C'était tout nouveau pour moi, mais je ne m'en sentais pas plus mal. Quand la métisse fut à quelques mètres, je lui affirmai que j'allais assumer mon erreur, et je lui avouai qu'elle ne me ferait certainement plus confiance après ça. Hân, mais elle était trop chou cette fille, elle m'avait rassuré en me disant que je devais lui prouver qu'elle ne se trompait pas en me faisant confiance. Enfin, j'ai un peu modifié ses paroles, mais dans le fond c'était un peu le même résultat, non ? Si je lui prouvais qu'elle n'avait pas tord, je lui prouvais qu'elle avait raison. Vous me suivez ? C'est CQFD moi je vous dis ! Donc, une fois cette révélation, je lui tendis la main pour l'accompagner jusqu'à mon studio, la jeune femme accepta après une hésitation, et ce geste flatta mon ego. Démesuré ? Oui sans doute. 'Fin bref, elle me suivit jusque là, et je lui proposai de faire comme chez elle le temps que je me change.

J'avais bien vu ses petites regards quand elle avait pénétrer dans mon antre. Eh oui ! Je suis un homme mais je sais ranger, ça vous en bouche un coin, hein ? Enfin, si je vous disais la vraie raison de pourquoi c'est aussi bien rangé, vous me diriez que c'est bien là, la vision d'un mec, alors autant que je me taise sur le pourquoi du comment. Brefouille, je laissai la belle se poser dans le canapé pendant que moi je filais sous la douche. Quelques minutes plus tard, je revins et me présenta devant Maïa avant de lui demander si elle voulait quelque chose à boire. La réponse, ne fut pas tout à fait celle que j'attendais. Décidément, elle ne lâchait rien ! Mais, bon, je continuais de sourie. La brunette était vraiment jolie avec cette mimique de ' Ne me mange pas' sur le visage. Alors, beaucoup plus doux que d'habitude je m'approchai d'elle, et plaça mon index sous son menton. D'un geste délicat et tendre je la fit plonger son regard dans le mien avant d'assurer

Je t'ai dis que je regrettais de m'être emporté. Dis moi quelles sont tes interrogations.

Je lui lâchai le visage, avant d'aller m'asseoir en face d'elle dans le fauteuil. Je fis un geste fataliste avant de continuer

Si je dois en passer par là. Aller, abrèges mes souffrances.

Nouveau sourire, charmant, petit regard qui va bien. Et oreilles aux aguets pour les questions qu'elle allait me poser.

© Chieuze

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMer 26 Juin 2013 - 21:30






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Bon alors, avançons un peu les choses, voulez-vous ? Passons au moment où j’entrai dans le studio de Noah. Ben oui, j’étais étonnée, et pas qu’un peu. C’était propre, bien rangé, tout était impeccable et je ne m’y attendais pas, à vrai dire. Je m’attendais plutôt à ce que ça soit Bagdad, comme dit Choupi, vu le genre de gars qu’il était. Enfin bon, tant mieux, c’était bien mieux comme ça d’ailleurs, je n’avais rien à dire là-dessus. Pour finir, j’attendis donc qu’il ait fini de se changer et quand il revint, il me proposa de boire quelque chose avant d’y aller. Je lui demandai alors en hésitant si je pouvais lui poser quelques questions, histoire que je puisse lui faire plus confiance. J’avais besoin de savoir certaines choses sur lui et j’allais peut-être poser des questions un peu indiscrètes, mais de toute façon, il m’avait déjà expliqué de façon évasive son histoire et il me semblait que j’avais le droit de connaître la vérité, après ce qu’il m’avait fait. Après, je ne l’obligeais pas à répondre à toutes mes questions, tout ce que je demandais de sa part, c’était un minimum d’honnêteté. En lui demandant ça, j’avais sûrement l’air bien apeurée et je l’avais limite supplié de ne pas se fâcher, mais avec lui, on ne savait jamais hein. Surtout que bon, je prenais beaucoup de risques parce que dans les écuries, y’avait du monde, mais ici, j’étais toute seule face à lui. Pour finir, il s’approcha doucement de moi et plaça son index en dessous de mon menton. Je plongeai donc mon regard dans le sien et bizarrement, j’y lus de la douceur, plus de colère comme dans les écuries. Voilà qui me rassurait beaucoup. Soit il était un excellent comédien, soit je pouvais vraiment tout lui demander. Il me dit d’une voix douce qu’il avait dit qu’il regrettait de s’être emporté et ça me fit légèrement sourire, avant de me demander quelles étaient mes interrogations. Il partit s’asseoir en face de moi dans le fauteuil et je lui dis donc, toujours un peu hésitante pourtant :

« En fait, je sais pas trop par où commencer. Je t’avoue que ce que tu m’as dit tout à l’heure, ça m’a un peu étonnée et fait peur aussi, je te le dis honnêtement. » je soupirai légèrement, avant de poser mon regard sur lui, essayant de me calmer un peu. « Finalement, je vais pas te poser de questions directement sur ton passé, surtout que tu sembles pas du tout aimer ça alors peut-être que ça viendra au fur et à mesure, on verra bien. J’aimerais juste savoir si t’es sûr de pouvoir te contrôler par la suite, parce que j’aimerais pas me regoûter à un mur, tu vois. Je veux bien te donner une chance et j’en ai d’ailleurs très envie, mais promets-moi que tu vas faire des efforts. »

Petit sourire à l’intention de Noah, puis je me tus, parce que bon avec la petite tirade que je lui avais faite, je devais lui laisser le temps d’un peu parler lui aussi hein. Même si j’avais prévu de lui poser des questions sur son passé pour que ça soit un peu plus clair, je ne l’avais finalement pas fait parce que d’un côté, je le comprenais. Il détestait parler de ça, ce qui était compréhensible, il avait dû faire beaucoup d’erreurs dans sa vie, mais le plus important c'était de les assumer par la suite. Et puis ça viendrait sûrement après, on aurait encore beaucoup le temps de discuter à mon avis – et secrètement, je l’espérais – et puis fallait pas brusquer les choses, chaque chose en son temps, comme on dit. Maintenant, il fallait juste que j’apprenne à lui faire confiance mais que je ne le fasse pas trop vite non plus, pour ne pas être prise au piège par la suite. Je me levai ensuite et lui fis un grand sourire, vraiment sincère cette fois-ci.

« Alors, on y va ? »

Si je vous dis que j’avais un peu pitié de lui, vous me croyez ? Je vous assure, c’était vraiment le cas. Et puis d’un côté, je voulais lui faire plaisir en lui donnant une chance, en le pardonnant pour la grosse erreur qu’il avait faite en me plaquant contre un mur, il avait le droit d’avoir une seconde chance, lui aussi. Les êtres humains n’étaient pas parfaits et moi aussi j’avais fait des choses que je regrettais, certes peut-être pas aussi graves que celles qu’il avait faites, mais quand même. D’un air curieux, je lui demandai :

« Tu m’emmènes où ? »

Petit sourire malicieux, puis j’attendis qu’il me rejoigne. Même si je me sentais toujours toute petite à côté de ce grand dadais, je me sentais déjà un peu mieux et un peu plus en confiance. Je ne sais même pas comment c’était possible puisqu’il n’avait rien fait de spécial, mais c’était peut-être juste le fait qu’il sourie tout le temps comme ça qui me mettait à l’aise… Voilà, j’avais retrouvé le Noah de la sellerie. Et j’en étais bien contente.
 
   

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeJeu 11 Juil 2013 - 15:19


L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin


Publius Syrus ▽La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais
De ma grossière erreur j'étais passé à doux comme un agneau. En même temps, avec Maïa ça promettait d'être pas mal si elle me refaisait confiance. J'avais merdé c'était clair, mais j'avais raccroché avec mon passé. Je ne voulais plus être celui de la rue que tout le monde craint, enfin on pouvait toujours me craindre, mais je ne voulais plus faire subir aux nanas mes états d'âme ; voilà, c'est plus clair pour vous comme ça ? C'est pourquoi, quand la jeune femme en face de moi me demanda si elle pouvait me questionner sur mon passé, je ne m'étais pas emporté comme précédemment. A quoi bon cela servait ? J'allais la perdre avant de la connaître si je m'agitais à chaque question qu'elle pourrait poser. Ainsi, j'avais poser sur elle un doux regard avant de m'éloigner pour ne pas qu'elle croit que j'étais de nouveau une menace.

La métisse débita ensuite un certain nombre d'informations que j'eus du mal à assimiler. Elle se résignait à ne pas me poser des questions sur mon passé. Ouf ! C'était une bonne chose ! Je lui en parlerais, un jour, sûrement d'ailleurs, si on était amené à se revoir. Mais pas pour le moment, la miss devait déjà me faire confiance avant que je lui dise que mes compagnes se faisait tabasser de ma main, que je les traitais comme des chiennes et surtout que j'avais battu des mecs à mort juste pour le plaisir parce que leur tête ne me revenait pas. Et surtout, surtout ma défaite contre mon principal rival, le grand cake d'Alexandre Louis Leroy ! Ah celui-là, je gardais une rancoeur envers lui, je pense que si je le recroisais il y aurait des étincelles dans les secondes qui suivraient. A ce jour, je ne comprends toujours pas pourquoi je n'ai pas eu le dessus sur ce gringalet. Je soupirai, revenant soudain à la réalité. J'en avais oublié la jolie brune en face de moi, je souris de nouveau avant de répondre avec sincérité

Je ne peux pas te promettre que je ne m'emporterai plus, tout ce que je peux te dire c'est que je ne lèverai pas la main sur toi, et que je m'en voudrais si un jour il t'arrive quelque chose par ma faute. Je me tus un instant avant d'ajouter Enfin, ce que je veux dire, c'est que je ne suis pas un mouton blanc, et que tu prends peut-être des risques en me côtoyant. Tu ne crains rien de moi, mais des autres personnes qui peuvent m'en vouloir. Bref, je m'égare un peu. Mais, ils ne devraient pas me retrouver ici.

J'eus un petit sourire gêné, oui ce n'était pas facile de se dire qu'on avait plus d'ennemi que d'amis dans la vie. A vrai dire, je n'avais pas toujours été doux, alors je ne récolterais peut-être que la monnaie de ma pièce. Je ne pouvais pas mentir à la jeune femme ; Mais cette honnêteté me coûterais sûrement. Et puis après tout, si nous devions devenir amis ou plus si affinités, elle devait m'accepter comme j'étais non ? Je ferais des efforts certes, mais les erreurs du passés, je ne pouvais pas les effacer comme un coup d'éponge sur un tableau noir. Je souris de nouveau puis me levai. La demoiselle fit de même, un peu hésitant, je m'approchai d'elle, puis, je lui murmurai à l'oreille après avoir glissé mes lèvres sur sa joue

C'est une surprise.

Je l'entraînai ensuite vers la sortie, la tenant par la taille. Non, non n'allez pas croire des choses, je n'étais en aucun cas vulgaire, ni entreprenant, surtout que je ne savais pas si elle était en couple ou pas donc bon. Je sais que je pouvais me défendre, mais ça ferait mauvais effet si dès le premier jour je m'étais une beigne à son mec. D'ailleurs, j'allais être fixé très vite car après avoir fermé la porte de mon studio, je lui demandai

Au fait, tu es célibataire j'espère ? Je souris de nouveau avant de me justifier Non, mais pas que ton mec soit jaloux s'il nous voit tous les deux ensembles, quoi.

Je pris ensuite le pas jusque ma BM, puis invitai la métisse à monter à bord. Je lui ouvris la porte, puis la refermai tel un gentleman. Je pris place à mon tour derrière le volant, puis je me mis en route. Direction Etretat, voir Paris si l'envie m'en prenait. Il n'était pas si tard, sauf qu'il y avait un hic. Le dimanche pas beaucoup de magasins étaient ouverts. J'espérais quand même fortement que celui qui m'intéressait le serait. Arrivé, sur le parking du centre commercial, je pus remarquer que ce n'était pas le cas. Du coup, après avoir jeté un œil à ma montre. 10H15, je posai mon regard sur la belle brune, et lui proposai tout en passant mes doigts derrière la nuque

Une petite escapade à Paris, ça te dis ? Parce que sinon pour ma surprise c'est raté là.

► Noah & Maïa
(c) AMIANTE



Dernière édition par Nina E. Chevalier le Mer 17 Juil 2013 - 17:42, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeVen 12 Juil 2013 - 23:03






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Pour faire court, passons directement où je commençai à parler à Noah, sans trop m’éterniser là-dessus, voulez-vous ? Parce que je vous avoue que ça me mettait un peu mal à l’aise et je n’arrive toujours pas bien à croire que j’aie pris des risques pareils, mais voilà, je l’avais fait et je ne le regrettais pas trop, en fait. Surtout que Noah avait été très doux avec moi et puis son regard m’inspirait confiance. Moi ? Naïve ? Sûrement. Idiote ? Très certainement. Mais tant pis, je le voulais. Je lui avais donc dit que je ne lui poserais pas de questions sur son passé, puisque de toute façon normalement, en apprenant à le connaître, j’allais avoir beaucoup de réponses aux questions qui me passaient par la tête. Et ça, je peux vous dire qu’il y en avait beaucoup. Après ma petite tirade, je me tus, et Noah semblait perdu dans ses pensées. Je ne le brusquai pas et attendis patiemment qu’il reconnecte son neurone, chose qu’il fit sans trop tarder. Il se mit alors à parler et je l’écoutai attentivement, ne perdant pas une miette de ce qu’il me disait. Ce qu’on disait là, c’était important pour la suite de notre relation, alors très peu pour moi l’idée de ne pas être attentive. Il ne pouvait pas me promettre qu’il ne s’emporterait plus, juste qu’il ne lèverait plus la main sur moi, qu’il s’en voudrait, sinon. Il se tut un instant et je ne décrochai pas mon regard du sien, j’y lisais beaucoup de choses, à vrai dire. Il était sérieux, en disant tout ça, je le voyais bien. Il continua en disant qu’il n’était pas un saint et que je prenais peut-être des risques en le côtoyant. Mon expression du visage changea un peu et on pouvait même y lire un peu de pitié, si on regardait bien. Il poursuivit en disant que je n’avais rien à craindre de lui, mais plutôt des autres personnes qu’il pourrait rencontrer ici. Là, je ne comprenais plus. Mais tant pis, je n’en avais pas besoin, ce n’était pas important, pour l’instant. Le principal, c’était qu’il ne me fasse rien. Il eut un petit sourire gêné qui me fit fondre – oui, je l’avoue – et je lui répondis donc, histoire de le rassurer un peu à mon tour :

« Je m’en fous si je prends des risques, je veux tenter le coup. » petit sourire doux, puis je continuai : « Je te fais confiance. »

Une phrase à première vue stupide vu la situation et vu ce qu’il venait de me faire, mais pourtant, j’étais sérieuse en disant ça. Je savais qu’il pouvait le faire. Je ne le craignais pas, son geste m’avait surprise mais avec les explications, ça allait beaucoup mieux et je n’avais plus peur de lui. Il avait beau être grand et imposant, je m’en fichais pas mal, je croyais en lui. Et puis j’espérais aussi que cette phrase le ferait réfléchir et agir correctement, parce qu’à mon avis, on n’avait pas dû lui dire souvent une telle chose. Ce qui était compréhensible, en soi. Enfin bon, je m’égare, je m’égare… Finalement, nous nous levions tous les deux, moi plutôt confiante, lui avec le sourire, donc tout allait pour le mieux, n’est-ce pas ? Il s’approcha de moi – j’avais l’impression qu’il était un peu hésitant, mais je pouvais me tromper – et il me fit un petit bisou sur la joue, avant de me murmurer à l’oreille que l’endroit où on irait, c’était une surprise. Je souris, intriguée et lui dis :

« Oh bah non, c’est pas drôle ! » je ris légèrement, puis il m’entraîna vers la sortie de son studio, sa main posée sur ma taille. Je l’avais remarqué, mais ce n’était ni choquant ni gênant, c’était plutôt léger, comme geste. (J’ai failli écrire comme Jesse, devinez ce que j’écoute ? « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599)

Finalement, nous sortîmes donc du studio du cher jeune homme et je remis une mèche de cheveux à sa place, juste pour la forme, un peu par réflexe, en fait. Puis, il me posa une question qui me cloua un peu sur place. C’était une question plutôt banale, finalement, mais je ne m’y attendais pas du tout et le fait qu’il me la pose comme ça, sans prévenir, sans qu’on parle vraiment de ça, ça m’étonnait un peu. Si j’étais célibataire ? Euh, bah, oui « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599 Finalement, il sourit et se justifia, en précisant que mon soi-disant copain serait jaloux et tout le tralala. Je ris, amusée et lui répondis :

« T’as pas à te faire de soucis pour ça, je suis célibataire et fière de l’être ! » je ris une nouvelle fois avant de continuer : « Et quelque chose me dit que tu l’es aussi… »

Petit clin d’œil complice, avant de poursuivre ma route aux côtés du jeune homme. Non mais limite, c’était une bonne chose qu’il me pose la question, au moins il n’était pas complètement idiot sur ce point-là. Bien ! Une fois arrivés à sa magnifique voiture, il m’ouvrit la porte et je le remerciai, un sourire toujours amusé aux lèvres. La situation était vraiment trop drôle en fait, enfin, drôle… moi je la considérais comme drôle, oui. Peut-être que d’autres l’auraient qualifiée d’effrayante, mais pour moi, non … ce n’était pas du tout ça. Après une petite discussion sur des banalités dans la voiture, nous arrivâmes au centre commercial et Noah se gara sur le parking et jeta un coup d’œil à l’extérieur. Pour ma part, j’attendais patiemment qu’il fasse quelque chose, parce que je ne savais pas du tout ce qu’il voulait faire. Il sembla un peu déçu et regarda sa montre, à laquelle je jetai un coup d’œil aussi, en passant. On avait toute la journée devant nous, c’était une bonne chose. Il passa sa main derrière sa nuque, puis me proposa de faire une petite escapade à… Paris ? « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1845165763 Ca, c’est exactement la tête que je fis. Puis mes yeux se mirent à briller et un sourire étira mes lèvres.

« Evidemment que ça me dit ! T’as de bonnes idées, toi ! »

Rire léger et enthousiaste, avant de reposer mon regard sur le jeune homme. Il était décidément plein de surprises. Il y a même pas une demi-heure, il me gueulait dessus et me plaquait contre un mur et là, il m’emmenait à Paris. Non mais quand je vous disais que c’était une situation marrante ! Moi, je n’en étais que trop contente, puisque j’adorais la capitale et puis j’avais vraiment hâte de connaître sa surprise, en fait. Curiosité, quand tu nous tiens ! Finalement, une fois que nous nous mîmes en route, j’augmentai le son de la radio en réalisant que c’était une chanson que j’adorais. Un truc qui donne la pêche, vous voyez ? Je me mis à me dandiner sur ma chaise, tout en lançant un regard amusé – oui, encore – à Noah. Non, je n’avais plus peur. Oui, j’étais inconsciente. Mais je n’allais pas le laisser filer. Pas question ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1950736702

 
   

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeMer 17 Juil 2013 - 18:56


L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin


Publius Syrus ▽La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais
Alors que nous étions toujours dans mon appartement et que je venais de lui avouer que je n'étais pas doux comme un agneau, la jeune femme m'affirma qu'elle prenait le risque de me faire confiance. Je lui dédiai alors un grand sourire pleins de promesses. Oui, j'avais beaucoup à lui offrir, mais pour cela il fallait que j'arrive à me contrôler et comment dire que pour le moment ce n'était pas chose facile ? Ben oui, chasser le naturel il revient au galop. Pendant une vingtaine d'année j'avais traîné dans les rues, essuyé des défaites sur les territoires, gagner des guerres de clans et aujourd'hui la plupart connaissait mon nom dans la Capitale. Je n'étais pas prêt d'oublier ce qui avait forgé mon caractère.  Je lui fis part ensuite que nous partions, mais qu'elle ne saurait pas la destination car c'était une surprise. Sa réponse me fit fondre. Elle était trop choupinou à me dire que ce n'était pas drôle. Taquin, je lui répondis du tac au tac.

As tu oublié que j'étais un vilain garçon ?

Je ris avec elle avant de l'entraîner à ma suite vers ma voiture. La jeune femme ne me gifla pas quand ma main se posa naturellement sur sa taille. C'était une bonne chose, cependant, je lui fis une petite remarque sur le fait qu'elle soit libre ou pas. Sa réponse m'enleva un poids des épaules. En effet, la jolie brune commençait à me plaire avec son caractère entier et tête brûlée un peu aussi, alors bon, si je devais déjà m'occuper de son copain avant de débuter, ç'aurait été galère. La métisse me demanda, enfin plutôt m'affirma qu'elle savait déjà que j'étais célibataire, je posai sur elle un regard étonné avant de lui répondre d'une voix étonnement sincère

Bah, en fait non. Je ne suis pas célibataire, mais bon, je ne suis pas contre une petite aventure si t'es partante.

Je répondis à son clin d’œil tout en restant sérieux, puis quand je fus sûr qu'elle me croyait je désamorçai le truc avec un sourire à tomber et un regard de braise

Non, tu as raison je suis célibataire. Par contre, je ne te caches pas que j'étais infidèle avant. Avant mes mois de taule en fait. Maintenant, je veux me poser, avoir une femme, des gosses et pourquoi pas me marier. Tu sais pas comment ces mois au frais peuvent changer quelqu'un. Oh bien sûr, je ferais toujours le caïd faut pas croire, mais je n'irai plus chercher des noises comme avant.

Je m'étais accoudé à la portière en lui débitant tout ça, je souris, puis refermai la porte de la berline. Je pris place au volant et comme vous le savez je conduisis jusqu'au centre commercial. Fermé. Bien sûr ! Je posai donc un regard sur ma montre avant de proposer une virée à Paris à la demoiselle. Je savais que ça pouvait être une mauvaise idée, car recroiser des anciennes connaissance là-bas, ben ce n'était pas forcément le bon plan. Mais pour Maïa, je pouvais bien faire une exception, et avec un peu de chance on ne croiserait personne. Avant de partir la jeune femme monta le son de la radio et se tortilla sur son fauteuil. Je souris en voyant cela car, ce geste prouvait qu'elle se sentais bien avec moi, et voulait me faire partager ce qu'elle aimait. A vrai dire cette chanson n'était pas si mal que ça ! Ca devrait peut-être même notre chanson. Oui, enfin là, faudrait déjà que je la séduise pour ça.

Je fis donc vrombir le moteur jusqu'à la Capitale. Pendant, le trajet j'écoutai la miss et ses anecdotes, je lui fis part des miennes. Nous parlâmes de tout et de rien, nous rîmes beaucoup aussi ; je la découvrais, et réciproquement. D'habitude, je m'ennuyais quand j'étais en voiture, mais là, pas du tout ! C'est donc dans la bonne humeur que nous rejoignîmes Paris, et qui plus est Les Champs-Élysées. Ebawi, qui dit Paris, dit Champs-Élysées et surtout le dimanche, il n'y avait presque que ça d'ouvert, avec les musées et le carrousel du Louvre. Je me garai donc dans un parking souterrain, ouvrit la porte à la métisse, puis l'invitai à prendre mon bras. J'aurais préféré la prendre par la taille comme tout à l'heure, mais fallait pas pousser mémé dans les orties, elle aurait mal la pauvre. Enfin, bref, les moutons ? Les moutons. Je pris donc le pas vers les boutiques, puis m'exclamai avec un sourire à fondre, en voyant la plupart ouverte :

Voilà, choisis un magasin, et je t'achètes ce que tu veux dedans. Je te dois bien ça, non ?

Bon, je me doutais que la jeune femme serait raisonnable. Et si elle ne l'était pas ?

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeSam 20 Juil 2013 - 17:06






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Je venais de parler un peu avec Noah à propos de son comportement, alors que nous nous retrouvions dans son appartement, rien qu’à deux. J’aurais pu avoir peur, j’aurais pu fuir, mais non. Je ne voulais pas, quelque chose me poussait à rester là. Mon caractère déterminé, sûrement, je ne voyais pas d’autres raisons. Je voulais apprendre à le connaître, je voulais lui donner une chance de montrer qu’il n’était pas dangereux, qu’il était passé au-dessus de tout ça, qu’il n’était plus comme avant. Ca, il ne pouvait le montrer que si quelqu’un lui accordait ne serait-ce qu’un peu sa confiance. Moi, je le faisais. Il n’avait pas mon entière confiance puisque vu la situation, ça aurait été complètement dingue, mais il en avait une petite partie. A lui de trouver un moyen pour que je lui accorde plus, pour que je me méfie moins de lui. Notre relation était entre ses mains : le seul petit dérapage et il faudrait tout recommencer à zéro. J’y croyais, moi, dur comme fer, qu’il pourrait y arriver. Je croyais en lui.

Finalement, il m’annonça donc que nous partirions quelque part et je ne pus m’empêcher de lui demander où on allait. Sauf que monsieur avait décidé de m’emmerder en gardant la destination secrète, et ça me fit râler, bien évidemment. Ce qu’il ajouta ensuite me fit rire légèrement et je lui répondis :

« Un trèèèès vilain garçon ! »

Mon sourire était amusé et le fait qu’il rie lui aussi, ça me faisait vraiment plaisir. C’est ce mec-là que je voulais, moi, celui qui déconne et qui fait rire son monde, tout en riant lui même. J’aurais voulu qu’il soit comme ça tout le temps, et que ça ne change plus, parce que comme ça je le trouvais vraiment mignon. Croisons les doigts pour que ça dure. Finalement, il posa sa main sur ma taille mais ça ne me dérangeait pas trop, ce n’était ni choquant ni pervers, plutôt léger donc moi ça m’allait parfaitement bien. Vous avez vu comme je lui donnais des chances tout le temps ? Eh oui, il fallait bien que quelqu’un le fasse. A un moment donné, il me posa la question si j’étais célibataire, chose qui me fit sourire, parce qu’en effet, si ce n’était pas le cas, il serait mal barré. Non mais si j’avais été en couple, je n’aurais jamais accepté tout ça, faut pas croire non plus hein. Mais il avait raison de me poser la question, pourtant. Je lui répondis que non, je n’avais personne et j’ajoutai encore que je supposais que lui aussi l’était. Ben oui, vu ce qu’il m’avait raconté et tout ça… Lorsqu’il me répondit que lui en fait, n’était pas célibataire, je fis de grands yeux ronds. Il était sérieux, là ? Non mais de sa part, j’étais prête à tout entendre hein, même qu’il était en couple mais qu’il n’était pas contre une petite aventure. Hm, petit doute quand même. Sauf que juste après, il me fit un sourire à fondre et m’avoua que j’avais raison, qu’il était célibataire. Ce qu’il me dit alors me fit un peu réfléchir, il avait dû bien changer depuis l’époque de Paris. Côté caractère, côté femmes, côté projets. Le fait qu’il dise qu’il voulait se marier et avoir des enfants, ça me toucha pas mal, venant de lui. Je lui fis un petit sourire doux et répondis :

« C’est beau de t’entendre dire ça. J’aime bien quand tu fais le mec intelligent. » je ris légèrement et lui lançai un regard malicieux, avant d’ajouter rapidement : « Non, je rigole, mais j’aime bien quand tu dis des choses pareilles. »

Non mais attention, en le taquinant comme ça j’allais encore bouffer un mur, alors je me taisais finalement. Fallait que je fasse attention, avec lui, il était imprévisible comme mec ! Mais bon, il m’avait promis qu’il ne lèverait pas la main sur moi, et bizarrement, je le croyais sur parole. Non mais vous me direz qu’il y a encore mon côté naïf qui ressort, mais c’est pas vrai ! J’étais juste… confiante. C’est tout. Finalement, nous nous retrouvions donc dans la superbe voiture du jeune homme et il s’était mis en route vers le centre commercial d’Etretat, ou en tout cas c’est ce que je réalisai quand la voiture s’arrêta. Sauf que, eh oui monsieur, le centre était fermé, ce qui était plutôt normal pour un dimanche. Non mais Etretat, c’était un village tranquille pépère comme tous les autres, alors pas étonnant que ça soit fermé. Finalement, Noah me proposa une petite virée à Paris et inutile de vous dire qu’à l’idée, mes yeux s’étaient mis à briller. A la capitale, il y aurait forcément des magasins ouverts !

Finalement, nous nous mîmes donc en route et j’augmentai le son de la radio pour me dandiner sur mon siège, toute contente de partir en vacances, ne serait-ce que quelques petites heures. Pendant le trajet, on discuta un peu de tout et de rien et les fous rires étaient au rendez-vous, chose que j’adorais. Je me sentais bien, là, j’étais calme, détendue et très heureuse d’être là. Noah était charmant, agréable, souriant et tout ce que vous voulez, alors honnêtement, j’aurais voulu que le temps s’arrête, à ce moment-là. En arrivant sur les Champs-Elysées, mon regard s’illumina et je souris, émerveillée. Ca faisait longtemps que je n’étais plus venue à Paris et revoir cet endroit si beau, c’était magique. Je jetai un coup d’œil à Noah, tout sourire, puis nous nous dirigeâmes vers un parking souterrain, où le jeune homme gara sa voiture. Il m’ouvrit la porte et je souris joyeusement, pour finalement le remercier et prendre son bras avec enthousiasme. Par contre là, j’étais vraiment curieuse de connaître sa petite surprise, parce que mine de rien, ça faisait un bon bout de temps que je patientais, là. Finalement, il m’emmena vers les boutiques, qui étaient ouvertes pour la plupart d’entre elles. Il s’arrêta alors et je posai sur lui un regard étonné, attendant qu’il dise quoi que ce soit. Avec un sourire juste trop craquant, il m’annonça que je pouvais choisir ce que je voulais dans une de ces boutiques, qu’il me l’offrait. Je fis les yeux ronds, puis m’exclamai :

« T’es sérieux ? Rhan, c’est trop génial ! »

Pour le coup, j’avais la banane et mon sourire ne s’effacerait plus de sitôt, ça, vous pouvez en être sûrs. Non mais c’était vraiment trop gentil de sa part, je vous jure ! Mais comment j’allais choisir, moi ? Fallait pas que ça soit trop cher parce que je ne voulais pas faire ça à Noah, et puis fallait aussi trouver quelque chose de beau quand même, que j’aimais bien. Finalement, je resserrai un peu ma prise sur le bras du jeune homme et l’entraînai vers une bijouterie pas trop loin. Tout de suite, je le rassurai.

« T’inquiète pas hein, je vais pas te demander de me payer un truc hors prix. » je jetai un petit coup d’œil à l’étalage, émerveillée devant la beauté des bijoux, puis mon regard se posa sur un petit pendentif argenté en forme de cœur, assez discret mais juste magnifique quand même. Et il n’était pas trop cher, en plus ! Je posai mon regard sur Noah, un petit sourire tout mignon aux lèvres et lui demandai : « J’adore le pendentif en cœur… Mais j’ai pas envie que tu payes pour moi, faut pas, vraiment. »

Ben oui, pour le coup, je me sentais assez coupable et puis je ne voulais pas qu’il m’offre ça, enfin si, mais ça me gênait un peu. Surtout qu’il n’avait aucune raison de me l’acheter : on ne se connaissait que depuis quelques heures, je n’avais rien fait pour lui, on avait juste parlé, c’est tout. Il s’était un peu confié à moi mais à part ça, rien de spécial, si ? Ca m’embêtait vraiment qu’il m’ait demandée de choisir quelque chose parce que pour le coup, je ne savais pas jusque quel prix je pouvais aller et tout ça… Je le regardai donc d’un petit air embêté, mais dans mon regard se lisait pourtant beaucoup de douceur.


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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeLun 12 Aoû 2013 - 19:58


L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin


Publius Syrus ▽La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais
Bon, On va avancer jusqu'au moment ou on arrive à Paris voulez vous ? Parce que c'est pas que je vous avais dis en long en large et en travers ce que nous avions fait Maïa et moi avant d'arriver à la Capitale mais presque. Du coup, je fais une petite ellipse temporelle et zoup, nous voilà à Paris. Ah Paris, ma ville natale, une ville riche et envoûtante, ma ville. J'entraînai la demoiselle vers les champs Elysées puis après un geste théâtral je lui affirmai que je lui achèterais ce qu'elle désirait dans une des boutiques ouvertes sur l'avenue.

Avec un sourire j'observai sa réaction. D'incrédule, elle passa en mode trop choupinette avec son sourire à faire fondre un iceberg. Content de ma petite surprise, je me laissai porter par l'élan que la jeune femme me communiquait. Comme je l'avais parié la métisse se dirigea vers une bijouterie. Négligemment, je visai quelques bijoux, puis m'adossai au mur de la boutique. La jeun femme m'assura qu'elle ne ma ruinerait pas, je haussai les épaules puis l'écoutai quand elle m'indiqua le pendentif. Je voulais être gentleman, mais je ne pus m'empêcher de regarder le prix avant de répondre à la jolie brune, en lui prenant le visage entre les doigts.

Eh ! Si, je t'ai dis que tu pouvais prendre ce que tu voulais, c'est que je le pensais.

Avec malice, je lui fis un petit clin d'oeil et lui volai un baiser avant de pénétrer dans le magasin. Je discutai quelques minutes avec la vendeuse, puis revint vers la belle avec le petit paquet. Je souris, puis sorti de la boutique aux bras de Maïa. Evidemment, la journée aussi pluvieuse soit-elle, ne pouvait pas finir aussi bien qu'elle n'avait commencé. Oui, en face de nous se dressais un colosse que malheureusement je connaissais trop bien. Les animosités venimeuses fusèrent alors. D'instinct, je mis mon bras en protection devant le jeune femme puis la fit passer derrière moi. Le mec en face de moi me lança alors

Tiens, tiens, Noah. Alors comme ça on protège les filles au lieu de les tabasser maintenant ?

D'une voix froide je répondis

Ben écoutes, je préfère faire avaler ses dents à des fillettes dans ton genre !

La frappe qui suivi ne se fit pas attendre. Je me pris un poing en pleine figure à peine et encaissai le choc plutôt bien. Je réagis assez vite, puis mis la correction qu'il méritait au mec en face de moi. Avant de partir en le laissant pas mal amoché, je le prévins de mon statut toujours d'une voix glaciale accompagné d'un regard noir

Je ne suis peut-être plus le leader de ta bande. Mais ne t'avise plus jamais de lever la main sur moi ou sur ma copine. Je ne te le répéterai pas.

Je rejoignis ensuite Maïa en m'essuyant d'un doigt ma lèvre qui saignait. Je lui demandai alors inquiet

Ca va, toi ? Ca te dis qu'on s'en aille d'ici ? J'aime pas trop les regards qu'on nous porte.

En effet, les passants s'étaient arrêtés, certains même étaient au téléphone. Je ne m'étonnerais pas que les flics soient de la partie d'ici quelques instants. Et franchement, je n'apprécierais pas qu'il me trouve là.

► Noah & Maïa
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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeDim 25 Aoû 2013 - 12:11






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Si Noah me laissait choisir ce que je voulais dans n’importe quel magasin, on n’était pas sortis de l’auberge ! Bah oui quand même quoi, on était à Paris et le nombre de boutiques qu’il y avait ici c’était… pfiou ! Heureusement, elles n’étaient pas toutes ouvertes et je me dirigeai vers une jolie petite bijouterie en prenant Noah par le bras. Tout de suite, je rassurai le jeune homme en disant que je ne le ruinerais pas en achetant un truc hors de prix, et la façon dont il haussa les épaules me fit sourire. En apparence, il avait l’air de s’en ficher pas mal du prix mais je savais très bien qu’au fond, ce n’était pas vraiment le cas. Ben oui, c’était un mec, que voulez-vous que je vous dise ? « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599 Pendant que je regardai à travers la vitrine, Noah s’adossa au mur de la boutique et le fait qu’il se fasse discret comme ça pour me laisser choisir à mon aise, ça me plaisait beaucoup. Finalement, mon choix se porta donc sur un petit pendentif en forme de cœur, pas trop cher et très beau. Un peu gênée, je l’annonçai au brun, tout en disant que je ne voulais pas qu’il me paye ça, que ça allait. Sauf qu’évidemment, il insista et je le vis quand même regarder le prix avant, ce qui était tout à fait normal, en fait. Il me prit alors le visage entre les doigts, un geste qu’il avait déjà fait une fois aujourd’hui, et je vous avoue que ce contact ne me déplût pas le moins du monde, au contraire. J’aurais pu avoir peur de lui, vu ce qu’il s’était passé et vu l’homme impressionnant qu’il était, mais non, j’avais confiance. Sa petite phrase m’arracha un sourire reconnaissant, puis, il fit une chose à laquelle je ne m’attendis pas du tout, sur le coup. Un baiser volé, très court. Ce geste ne me choquait pourtant pas et ne me faisait pas râler non plus, c’était juste un peu étrange, sur le coup. Je finis par sourire en secouant la tête, il était vraiment pas possible, ce mec, quand même. Enfin voilà, sans rien faire de plus, je le suivis dans le magasin et il se mit à discuter un peu avec la vendeuse, qui semblait le trouver très beau, vu les étoiles qu’elle avait dans les yeux. Moi, ça me faisait plus rire qu’autre chose, en fait, et puis même si j’avais du mal à me l’avouer, j’étais plutôt fière de me balader avec un canon pareil à mes côtés. Mais chut ! Pas de commentaires, s’il vous plaît « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1950736702 Finalement, Noah revint vers moi et j’acceptai le cadeau avec plaisir, tout en disant :

« Merci beaucoup ! Je te revaudrai ça, un jour, je te le promets. »

Et ça, ce n’était pas une promesse en l’air. Je souris, puis je lui repris le bras et nous sortîmes du magasin dans la joie et dans la bonne humeur. Tout était sensé être parfait, ce jour-là. Ca aurait dû être une superbe journée à Paris, avec un putain de beau gosse à mes côtés. Sauf que le destin en avait décidé autrement, et puis j’aurais dû me douter que ce n’était pas une très bonne idée d’aller à Paris avec le mec qui avait un passé douteux, qui y avait vécu pendant des années et fait les pires conneries dans cette ville. J’aurais dû m’en douter, qu’on allait avoir des problèmes. En passant la porte, on se retrouva nez à nez avec un gars aussi imposant que Noah, ou peut-être un petit peu moins mais il restait tout de même très impressionnant lui aussi. Rien que sa voix glaciale me fit frissonner et ses paroles firent battre mon cœur à toute allure. Noah mit son bras en protection devant moi et même si, à ce moment-là, j’aurais préféré me coller contre lui, je restai là, immobile, terrifiée, observant l’horrible scène qui se déroulait sous mes yeux. Du tac-au-tac, Noah répondit quelque chose au gars en face de nous et je ne pus retenir un petit cri en voyant le coup de poing arriver. Ce moment sembla durer une éternité et pourtant, tout se passa en à peine quelques secondes. Le coup que mon ami rendit à son ancienne connaissance fût bien plus puissant et j’eus un regard horrifié en voyant l’état dans lequel il se trouvait. C’est là que je me rendis compte de quoi Noah était capable et ce côté-là de sa personnalité me faisait peur, très peur. Je n’étais pas du genre à être vite effrayée, ni même impressionnée, mais là, mes muscles s’étaient raidis d’un coup et mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Je ne craignais pas Noah, je craignais juste ce qu’il était capable de faire quand il voulait. Même si j’en avais très envie, j’étais incapable de fuir, et mon regard restait fixé sur le gars qui venait de se faire tabasser sans la moindre pitié. Je ne fis même pas attention à ce que Noah ajouta, et je ne remarquai donc pas qu’il parlait de ‘sa copine’ alors qu’on ne se connaissait que depuis quelques heures. J’étais tellement stupide, je n’aurais jamais dû suivre le jeune homme, il allait me faire plus de mal que de bien, au final. La preuve, il m’avait déjà fichu la trouille de ma vie deux fois en même pas six heures, c’était vous dire. Et pourtant… il m’intriguait. Beaucoup. Dans ma tête, c’était Bagdad, mes pensées étaient toutes très contradictoires et je ne savais plus trop quoi faire, à vrai dire.

Finalement, c’est la voix inquiète de Noah qui me tira de mes pensées et je posai un regard perdu sur lui, tout en sursautant à la vue de sa lèvre qui saignait. Le gars ne l’avait pas raté, c’est clair, et il faisait d’autant plus peur mon Noah, comme ça. Le jeune homme m’avait donc demandé si ça allait. Euh bah… je venais de voir deux hommes imposants se balancer des coups de poing dans la gueule mais à part ça, tout allait pour le mieux ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599 Je ne répondis finalement pas, restant silencieuse et il me proposa de partir de là, parce qu’il n’aimait pas les regards qu’on nous portait. Sur le coup, je jetai un coup d’œil autour de moi, voyant le regard apeuré des gens, qui s’étaient arrêtés. Certains étaient au téléphone et ce n’était pas très dur de deviner qui ils appelaient. J’aurais pu simplement rester là, laissant filer Noah, abandonnant toute éventuelle relation, amicale ou plus, avec le jeune homme. J’aurais pu faire machine arrière, mettre fin à tout ça avant qu’il ne m’arrive quoi que ce soit. J’aurais pu. Mais à la place, je dis d’une voix étonnamment assurée :

« Allons-y. »

Je suivis le Parisien, ne sachant pas trop où il m’emmenait, toujours sans dire un mot. Un peu plus loin, nous nous assîmes sur un banc et je soupirai légèrement, avant de poser mon regard sur Noah, regard qui, d’ailleurs, était aussi très assuré. J’avais repris mes esprits petit à petit, et voilà que mon vrai caractère refaisait surface : celui de fille forte, de battante difficilement impressionnable. D’une voix assez déçue et un peu froide, aussi, je lui demandai :

« C’était qui, lui ? Explique-moi. »

Avec Noah, je passais de froide à très gentille mais je n’y pouvais absolument rien, c’était juste trop bizarre, avec lui. Mais je me rendais compte que je ne voulais pas l’abandonner, même avec tout ce qui se passait, c’était quelque chose d’inimaginable, pour moi, à ce moment-là. J’étais sûre et certaine qu’il avait un bon côté, et d’ailleurs il me l’avait montré en m’offrant le pendentif, et j’allais tout faire pour qu’il le fasse ressortir, quitte à m’en mordre les doigts par la suite. J’y croyais dur comme fer, que j’allais réussir, et avec un caractère comme le mien, vous avez plutôt intérêt à y croire, vous aussi. Mon regard s’attendit alors et je le baissai pendant quelques petites secondes, avant de relever les yeux.

« Tu sais Noah, on ne se connaît que depuis quelques heures et tu m’en as déjà fait voir de toutes les couleurs, mais je n’ai pas peur de toi. Tu m’impressionnes peut-être, mais je ne te crains pas. » je fis une courte pause, puis ajoutai : « Je voulais juste que tu le saches. »

J’hésitai un peu, puis, finalement, je posai ma tête contre son épaule musclée. Et malgré tout, je dois vous avouer que j’étais bien, là. Je me sentais protégée, rien ne pourrait m’arriver. Parce que Noah, lui, ne me ferait pas de mal.

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeLun 26 Aoû 2013 - 18:43


L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin


Publius Syrus ▽La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais
L'effet de surprise que j'avais provoqué chez Maïa, je crois que je ne m'en remettrai jamais, elle était vraiment très jolie avec ses étoiles dans les yeux et tout et surtout, elle était dans ma ville quoi, ça voulait dire qu'elle m'acceptait comme j'étais, d'où je venais et peut-être même certains points de ma personnalité. Je l'espérais en tout cas. Une fois devant la boutique, je laissai choisir la demoiselle pour son cadeau. Quand elle me fit signe qu'elle avait choisi, je souris de plus belle, puis, ne put m'empêcher de regarder le prix du bijou. J'en étais persuadé que la jeune femme avait vu mon coup d'oeil rapide. Pourtant, elle ne m'en fit pas part et son sourire me rassura un peu, elle ne m'en tenait pas rigueur. Je l'embrassai ensuite rapidement, avant de rentrer dans la boutique. Je ne fis pas même pas attention que la vendeuse me draguait ouvertement, avec ses petits clins d'oeil et ses regards envers Maïa. Une fois l'affaire dans le sac, je rejoignis ma princesse et lui tendis le petit paquet. Une fois dehors, je voulu qu'elle ouvre le petit écrin mais malheureusement, une voix derrière nous me fit presque n. Je ne répondis donc pas tout de suite au merci de la jolie brune, ainsi qu'à son « je te revaudrai ça ». Je me concentrai sur le mec en face. Il venait de me piquer au vif avec sa phrase et ce que je lui répondis me valu un coup de poing.

Tout alla alors très vite. J'en oubliai la jeune femme quelques instants, et mit une correction à l'homme en face de moi. Coup de poing, coup de pieds et mise K.O. pour finir. Je repris mes esprits assez vite et m'inquiétai de nouveau pour Maïa. Ben oui, elle ne me connaissais que depuis quelques heures et déjà je l'avais collée contre un mur, et ensuite je me battais en pleine rue avec un inconnu. Je lui demandai rapidement si on ne pouvait pas se sauver et au lieu de fuir loin de moi comme une personne normale aurait fait, elle me suivit loin de la scène. Je l'embarquai jusqu'à un petit square, et nous nous assîmes sur un banc. Je restai silencieux, ne sachant pas par où commencer. Ben oui, si je lui expliquais qui était le gars, je devais lui expliquer toute mon histoire et qui dit histoire, dit parler d'Alex et Aaaaaah, c'était pas le bon plan... Pourtant, quand la jeune femme me posa The Question, je ne pu m'empêcher de lui sourire et de répondre avec toute la franchise que je possédais.

Bon, je vais te faire un petit résumé... Tu me promets de ne pas t'enfuir ? Ou sinon, je serais obligé de te tuer.

Je me mis à rire ensuite, pour ne pas qu'elle me prenne au sérieux, puis je commençai mon récit. Je laissai Maïa se caler contre mon épaule, et pendant mon histoire je caressai négligemment le cheveux de la miss.

Je suis né ici, et dès le plus jeune âge j'ai traîné dans les rues. Je n'avais pas froid aux yeux. Très vite, je grimpai jusqu'au rang de Leader d'une petite bande de racailles. Je préférai être en dehors de chez moi plutôt qu'à me prendre la tête avec mon père. Du coup, quand ça n'allait pas chez moi, je me vengeais sur un peu n'importe qui. Surtout sur des personnes d'autres gangs, mais aussi sur mes compagnes. D'ailleurs, une qui s'appelait Camilla, me fit faux bond un jour et se réfugia dans les jupons de mon pire ennemi, un gars nommé Alex. Il est moins âgé que moi, mais une fois on s'est battu à cause d'un gars qui squattait avec lui, et c'est lui qui a gagné. Je lui en voudrai jusqu'à ce qu'on est une revanche. L'homme que tu as vu là, c'était un de mes acolytes. Le jour où l'on s'est battu avec l'autre leader, c'est lui qui a appelé les flic ensuite pour faire inculper Alex. Quand j'ai fais mes huit mois de taule, il a juré de me faire payer les humiliations que je lui avais causée, et a pris le pouvoir sur ma bande. Bon d'accord, je le traitais comme un chien, mai ce n'était que ça. Il ne méritait pas mon respect, il a toujours fait ses coups en douce. Je ne suis pas tout blanc, mais j'ai toujours assumé mes action. Pas ce gars là. Du coup, aujourd'hui il a voulu se venger. Mais je n'ai pas perdu ma hargne, il est donc tombé sur un os. Je pense qu'il me laissera tranquille maintenant. Voilà tu sais tout.

Je me tus un instant puis plus léger je demandai, avant que mon ventre ne proteste

Tu voudrais pas aller manger un morceau ? Je crois que j'ai faim !

Je me levai ensuite et tendis la main vers Maïa pour l'inviter à me suivre. Je connaissais un petit resto sympa. J'étais sûr que la jeune femme adorerait !

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 17:57






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Je ne supportais pas de voir Noah se battre. Je ne vous l’avais pas dit dans mon autre réponse, mais je ne le supportais pas. Je détestais le voir se faire tabasser jusqu’à ce que sa lèvre en saigne, je détestais le voir répondre à ces coups, c’était horrible. Et pourtant, j’avais regardé, jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il en finisse pour de bon avec ce type qui l’avait certes cherché, mais qui ne méritait quand même pas ça. Enfin, qu’est-ce que j’en savais, après tout, ils se connaissaient depuis longtemps et Noah savait bien mieux que moi ce qu’il lui avait fait. J’avais eu peur de mon nouvel ami, deux fois, en à peine quelques heures passées à ses côtés. Et pourtant, quelque chose faisait que je ne pouvais pas m’éloigner de lui, le laisser tomber, ce n’était juste pas possible pour moi. Je prenais des risques, de gros risques, mais je m’en contrefichais, il fallait bien que quelqu’un le fasse, pour lui. Et moi, j’étais cette personne. Réussir à le rendre doux comme un agneau, c’était mon objectif principal. Pour ça, il fallait déjà que je l’écoute, qu’il puisse se confier à moi en toute sécurité, sans que cela ne lui fasse mal. Parce qu’au fond, à mon avis, c’était ça, le problème. Le fait d’avoir un passé douteux et d’être devenu un homme pareil lui faisait mal, au plus profond de lui-même, j’en étais sûre. Alors il faudrait qu’il puisse enfin en parler à quelqu’un, sans que cette personne ne le haïsse pour ce qu’il avait fait. Je me sentais prête à tout entendre, j’attendais juste qu’il le fasse, et ça prendrait peut-être du temps, ou peut-être pas. Lorsque Noah s’inquiéta pour moi, je ne pus m’empêcher de poser un regard un peu perdu sur lui, et l’espace de quelques secondes, j’hésitai à m’enfuir loin de tout ça. Mais non, je lui avais déjà fait des promesses, dans ma tête, des promesses que je tiendrais coûte que coûte, même si je ne les avais pas prononcées à haute voix.

Je le suivis donc lorsqu’il m’entraîna vers un petit square assez sympathique, mais je n’y fis pas attention, pour le coup. Je m’assis sur un banc, réalisant tout ce qui venait de se passer, et là, je fis quelque chose presque sans réfléchir, quelque chose de peut-être inconscient, vu qu’il m’avait demandé de ne pas le faire. Je lui demandai de m’expliquer qui était ce gars, et en même temps, de me dévoiler une partie de sa  vie à Paris. C’était peut-être dangereux, mais j’avais encore précisé que je ne le craignais pas, que je n’avais pas peur de lui, avant de poser ma tête contre son épaule. Ces petits gestes m’aideraient à lui montrer qu’il pouvait tout me dire, absolument tout. A ma plus grande surprise, il s’exécuta, et tout ça sans me plaquer contre quoi que ce soit, et avec le sourire, en plus. Je lui en fis un rassurant à mon tour, puis quand il me dit qu’il serait obligé de me tuer si je m’enfuyais, je ris légèrement, me calant contre son épaule pour lui montrer que je ne le ferais pas. Il se mit à me caresser les cheveux, un geste qui me faisait pire que du bien, et je fermai les yeux pendant quelques instants, l’écoutant parler avec attention. Et ma foi… ce n’était pas facile à encaisser, tout ça. Apprendre que votre nouvel ami est un criminel, non, ce n’est pas quelque chose de simple. Et pourtant, le fait qu’il me raconte tout ça sans mentir, sans se retenir, ça me touchait beaucoup. Son histoire me touchait. La façon dont il racontait me touchait aussi. En fait, j’eus un petit pincement au cœur en réalisant que personne n’avait jamais dû aimer Noah. Ils le considéraient sûrement comme un monstre sans cœur, incapable de s’attacher. Et peut-être que c’est ce qu’il était, avant, je veux bien le croire. Mais là, il avait changé, il n'était plus comme ça et peut-être que je me trompe complètement, mais avec ses petits gestes, ses petits regards doux, ses sourires… je crois bien qu’il s'était un peu attaché à moi. Pour moi, ça, c’était déjà pire que bien parce que ça montrait qu’il était capable d’aimer, et c’était un grand pas en avant. Il termina donc son histoire en disant que je savais tout, et je posai un regard doux sur lui, relevant la tête.

« Merci de m’avoir tout dit. Et merci de m’accorder ta confiance. Je ne te décevrai pas. »

Finalement, il se leva et me tendit la main en me demandant si je n’avais pas envie d’aller manger un bout. Je souris et lui pris la main, le suivant dans ces rues de Paris qui m’étaient tout à fait inconnues. Maintenant que je savais tout, j’étais encore plus capable de lui accorder ne serait-ce qu’une petite partie de ma confiance, j’étais vraiment contente. J’avais l’esprit plus tranquille et j’avais aussi retrouvé le sourire, qui ne s’effacerait plus de sitôt, normalement. Sur le chemin, je le regardai et avec une petite mimique toute mignonne, j’osai :

« Tu risques encore de tomber sur des anciennes connaissances ? Histoire que je me prépare psychologiquement… » je ris légèrement et doucement, j’ajoutai : « Désolée. »

J’étais bien, là, croyez-moi. Toute calme, toute souriante, toute légère. Et complètement inconsciente, sûrement, mais tant pis !  


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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeVen 30 Aoû 2013 - 20:19


L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin


Publius Syrus ▽La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais
Agréable petite journée qui s'annonçait en perspective. En effet, et malgré mes sautes d'humeur du début de matinée, j'étais en compagnie d'une charmante jeune femme. Je ne sais pas si je devrais vous le dire, mais il est vrai que j'avais un petit faible pour elle. Ben oui, elle possédait un caractère de battante et outre le fait que je lui ai dis de ne jamais plus reparler de mon passé, elle venait quand même de me demander de lui expliquer pourquoi je m'étais battu.

Ah oui, petite parenthèse, peu après notre rencontre j'avais plaqué la métisse contre le mur, stipulant de ne plus ressasser mon passé. Mais voilà, elle pouvait pas s'en empêcher c'était plus fort qu'elle il fallait croire. Fin de la parenthèse. Nous étions donc assis sur un banc, blottis l'un contre l'autre, moi caressant les cheveux de Maïa et elle écoutant ma petite histoire. Vous voyiez la scène ? Parfait ! La jeune femme venait de me demander pourquoi j'avais réagi aussi violemment envers l'autre mec. Sans m'énerver, et étonnement calme, je lui fit le récit de ma vie. Tout y passa, mes mois de taule, mon enfance douloureuse avec un père bagarreur, mon pire ennemi. Je lui énumérai tout ce que je pensais être important qu'elle sache. Je ne lui cachai rien au pire elle aurait peur et s'enfuierait. Je ne vous cache pas que cette option ne me plaisait guère mais bon.

Contrairement à ce que je cru, elle me remercia à la fin de ma tirade. Je lui souris en retour. J'étais sincère et franc, ça on ne pouvait pas me l'enlever. J'inclinai la tête sur le côté à la fin de sa phrase car elle me tiqua. Je la questionnai alors

Euh... Mais pourquoi tu me décevrais ?

Je passai une main tendre sur sa joue avant de me lever et de l'inviter au resto. C'était pas le tout, mais mon ventre criait famine, et je ne pouvais que répondre à son désir. J'emmenai donc ma peut-être future copine dans un coin plus romantique de Paris. Sur le chemin j'eus le droit à la question auquel je m'attendais « rassures moi, on va pas croiser encore une de tes connaissances ».Je ris de bon cœur avant de répondre tout aussi joyeux

Ben j'espère pas. Une fois ça passe, deux ça ressemble à un complot !

J'entraînai donc la miss à ma suite, et lui ouvrit la porte de mon hôtel restaurant favori. Il servait des plats à se taper le cul par terre, mais sans crever le plafond niveau budget. Ce qui était très rare pour la Capitale. Je pris donc une table et fit comme un bon gentleman. Retirer la chaise de Maïa, l'inviter à s'y asseoir, faire le tour, m'asseoir en face d'elle Attendre, les menus, puis que la jeune femme choisisse, puis tous les plats. Le repas se déroula comme dans un rêve, la métisse et moi parlions de chose et d'autres comme si l'on se connaissait depuis des lustres. Les rires furent au rendez vous, les grimaces aussi -bien oui, une entaille sur la lèvre ça fait pas toujours du bien- les regards des autres clients en prime. En effet, voir un homme entrer avec une balafre sur la lèvre, ça faisait tout de suite mauvais genre. Au fil du dîner, cependant, les œillades avaient cessé et heureusement, sinon je me serais un tantinet emporté. Je réglai l'addition une fois que nous eûmes terminé, puis en sortant du restaurant, je pris la demoiselle par la taille et lui murmurai à l'oreille avant de l'embrasser sur la joue

Alors princesse, tu prévois quoi pour nous ? Une petit tour sur la Tour Eiffel ?

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeSam 7 Sep 2013 - 12:34






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Noah était resté calme, pour mon plus grand bonheur. Curieusement, je n’avais pas réussi à ne pas lui poser de questions, alors qu’il m’avait clairement demandé de ne pas le faire. Ca sortait tout seul et j’avais besoin de savoir pour pouvoir continuer à le côtoyer, donc à mon avis, ne pas me parler de son passé m’aurait plus fait fuir qu’autre chose. Mais il l’avait fait, donc je n’avais ni l'intention de fuir, ni de le critiquer pour ce qu’il avait fait ou quoi que ce soit. Parce que même si c’était dur à encaisser et que c’était complètement dingue comme histoire, le fait qu’il assume ses actes, c’était déjà une très, très bonne chose qui me poussait à continuer à le soutenir. Lorsque je raconterais ça à ma sœur, elle me prendrait peut-être pour une folle qui ne sait plus ce qu’elle fait, mais tant pis, le regard des gens je m’en fichais pas mal. Pour l’instant j’étais en vie, saine et sauve, donc personne n’avait à dire quoi que ce soit là-dessus. Nah ! Finalement, lorsqu’il termina son récit, je le remerciai de m’avoir tout raconté et son sourire se fit franc et sincère, le mien l’était également. Lorsque je lui dis que je ne le décevrais pas, il me demanda pourquoi je le ferais et un sourire malicieux aux lèvres, je lui dis :

« Oh non rien, oublie… je t’ai juste fait quelques petites promesses dans ma tête et je compte les tenir, c’est tout. »

Lorsqu’il passa sa main sur ma joue, j’eus un sourire mignon, avant de lui prendre la main et de le suivre dans un petit restaurant pire qu’agréable et pas trop cher, ce qui était plutôt étonnant dans la capitale, je le savais. J’étais déjà venue ici quand j’étais plus jeune et je me souvenais de plusieurs choses de Paris, mais jamais encore je n’avais vu la ville sous cet angle-là. Je me rendais compte maintenant qu’il n’y avait pas que des beaux coins et que tout n’était pas rose, ici. Comme dans toutes les villes d’ailleurs, seulement, ici, je n’y avais jamais pensé et je ne réalisais que trop bien à quel point ça pouvait être dangereux. Très peu pour moi l’idée de passer par les ruelles, même avec mon Noah à côté de moi et même si j’étais sûre qu’il me protégerait en cas de besoin. Bref ! J’osai encore lui demander si on allait croiser d’autres de ses anciennes connaissances, tout ça avec un petit sourire mignon pour pas qu’il le prenne mal, d’ailleurs je n’étais pas vraiment sérieuse, en fait. Il rit et tout joyeux, il me répondit que normalement non, chose qui me fit sourire. J’allais enfin pouvoir passer une merveilleuse journée avec lui, alors ! Je l’espérais, en tout cas, parce que je ne voulais pas rentrer tout de suite.

« Tant mieux ! » lui répondis-je simplement, un sourire aux lèvres.

Parce que oui, je souriais. Et pas qu’un peu, d’ailleurs, j’avais la banane. Et peut-être que vous trouverez ça étrange, pas normal, mais je n’en ai absolument rien à faire, voyez-vous ! Parce que moi, je me sentais bien, j’avais la pêche et j’avais juste envie de rire. Même après tout ça. La présence du jeune homme me rassurait, parce que je savais qu’il me protégerait, d’ailleurs il l’avait déjà fait et c’était juste trop bon. Finalement, nous arrivâmes à l’hôtel-restaurant et nous entrâmes donc sans plus tarder. Noah choisit une table et il fit le gentleman en retirant ma chaise pour m’inviter à m’asseoir, enfin, la totale quoi ! J’étais ravie. D’ailleurs, pendant tout le dîner, les fous rires étaient au rendez-vous et nous avions beaucoup parlé, de tout et de rien. De choses plus ou moins importantes, mais j’évitai soigneusement de lui parler de son passé, après tout je savais tout maintenant et je n’avais plus de questions à me poser, il avait été tout à fait honnête et ça me permettait de ne plus l’embêter avec ça. C’est bien, non ? Enfin voilà, je ne m’éterniserai pas trop sur ce repas, mais sachez juste qu’après, j’avais le ventre bien rempli et que nous étions sortis après que Noah ait payé. Il me prit par la taille et après m’avoir embrassée sur la joue, il me demanda ce que je voulais faire en m’appelant « sa princesse ». C’était mimi tout plein, ça ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 657858131 Il me proposa une visite de la tour Eiffel, chose qui m'enchantait vraiment. Je souris et le regardai, des étoiles plein les yeux :

« En voilà une bonne idée ! Allons-y. »

Je ne pus m’empêcher de lui poser un bisou sur la joue en me mettant sur la pointe des pieds – il était quand même vachement grand, le Noah ! – et je lui repris alors la main en le suivant direction la tour Eiffel. La suite de cette journée s’annonçait juste trop bien, surtout qu’on avait encore plein de temps devant nous alors moi j’allais profiter, soyez-en sûrs !

« Merci pour tout ce que tu as fait pour moi, c’est génial. » lui dis-je doucement, toujours en souriant.

Ben oui quand même, il m’avait offert un pendentif, un dîner, plein de petits gestes trop adorables et puis mine de rien, il était super sympa quand il ne se battait pas. Je ne vous dis pas que je me serais lancée dans une relation avec lui tout de suite, comme ça, mais franchement, je l’aimais beaucoup, ce gars. Oui oui, beaucoup.

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MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeLun 16 Sep 2013 - 10:17


L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin


Publius Syrus ▽La confiance est comme l'âme, une fois partie elle ne revient jamais
Je vais vous dire dans ma tête c'était un peu Bagdad. En effet, je repensais au tout début de la journée et où on était arrivé avec Maïa. Non mais vous allez voir mon résumé, vous allez tout de suite comprendre pourquoi je disais que c'était le dawa. Dimanche matin, j'étais allé faire des courses dans un magasin spécialisé ouvert justement ce jour là. Vu qu'il pleuvait, et qu'un crétin avait roulé dans une flaque d'eau je m'étais vraiment retrouvé trempé jusqu'aux os. J'avais donc filé à la sellerie pour déposer mes achats et m'étais déshabillé sans faire attention qu'une jeune femme était là. Déjà, juste ça, ça commence déjà à yoyoter. Jamais au grand jamais cette rencontre n'aurait du se faire, et pourtant ! C'était carrément irréel, mais bon c'pas fini !

Je vous passe les détails de la sellerie, je l'avais juste aidée à finir son petit travail, je l'avais invitée au restaurant. La jeune femme avait accepté, sur le chemin elle m'avait posé une question et je l'avais serrée contre un mur en lui faisant promettre de ne plus évoquer mon passé. Malgré ce geste, elle m'avait quand même accompagnée chez moi. Vous vous rendez compte ? La jolie brune devait être ravagée ou avoir en moi une confiance aveugle pour me suivre ainsi. Non, mais voilà quoi, même moi j'aurais eu quelques réticences à suivre quelqu'un qui m'aurait fait ça. Enfin, non en fait, moi j'aurais riposter et c'est pas sur que la personne aurait fait sa fière après. Mais bref, ce n'était pas le propos. Disons que cette partie me paraissait aussi irréelle. Comment une personne normale, pouvait réagir ainsi ? Non, d'habitude après un acte comme ça, la personne se barre en courant prenant ses jambes à son cou. Ben pas Maïa, non, elle, elle avait cette lueur dans le regard de rassurée mais pas trop. Je m'étais excusé, c'était peut-être ça... J'étais vraiment sincère dans mes excuses, c'est peut-être à cause de ça que Maïa m'avait cru. Toujours est-il qu'elle me demanda une nouvelle fois des bribes de mon passé quand nous étions dans mon appart'

Bizarrement, je ne m'étais pas emporté, je lui avais divulgué quelques souvenirs. Mais même là, la métisse ne devait pas se rendre compte de ces informations, ça ne pouvait pas en être autrement. Je lui avais dis que j'avais fait de la taule et elle l'avait pris comme ça sans me juger. Vous en connaissez vraiment beaucoup des personnes qui réagissent comme ça ? Ben moi pas... Maïa était vraiment une fille exceptionnelle. C'est pourquoi je me comportais différemment avec. J'étais plus attentionné, plus gentleman, plus rassurant et surtout plus nounours. Ouais, jamais au grand jamais je n'aurais été si calme auparavant. Comme si la métisse m'apaisait. Je ne voulais pas qu'on se sépare mais en même temps je ne voulais pas jouer mon gros lourd à la draguer comme un bestiau de parc. Bref, je faisais dans la finesse. Oui, Noah ne rime pas avec finesse, mais pour elle je voulais essayer. D'ailleurs, j'avais l'air de pas trop mal m'en sortir parce qu'elle n'avait toujours pas dit qu'elle voulait partir. Toutes les petites attention que j'avais envers elle étaient couronnées de succès alors je ne voulais pas arrêter non plus.

Voilà. Voilà pourquoi c'était le bordel dans ma tête. Parce que la jolie brune me chamboulait l'esprit. Je n'étais pas moi même avec elle. Ou plus exactement, j'étais un autre en sa présence, ou peut-être pas. J'étais ainsi avec ma petite sœur, mais ma petite princesse me connaissait par cœur pas Maïa. Je ne sais pas comment vous l'expliquer, mais je voulais me montrer tel que j'étais avec la métisse. Fort, carré, imposant le respect, dur et menaçant dans certaines situation, mais aussi doux attentionné, charmant, dans d'autres. Comme je le faisais avec ma cadette. C'était vraiment étrange. A part pour ma sœur, je n'avais jamais ressenti ça. Cette envie de faire plaisir et d'être vraiment moi même. Pas me cacher derrière une apparence de leader. Je ne sais pas si c'est très clair. Mais rien que pour ma sœur, et Maïa -maintenant- je jouais franc jeu.

Breeef, revenons à nos moutons. J'étais partis trèèèèès loin, et c'est sans m'en rendre vraiment compte que nous étions arrivés à la tour Eiffel... Je n'avais pas senti le baiser sur ma joue, ni entendu certaines des petites phrases de Maïa, je m'étais déconnecté du monde réel un instant. J'étais juste bien là. Et dans mes pensées j'avais réfléchi un peu. Si avec la jeune femme ça voulait marcher, bah ce serait la chose la plus géniale que j'aurais fait dans ma vie. Ouvrir mon cœur. Il fallait croire quand même que je m'étais reconnecté à temps, car j'entendis quand même les dernières paroles de la jolie brune. En effet, elle me disait merci. Je souris de plus belle et la serrai un peu plus fort contre moi. Oui, j'étais vraiment bien. Ensemble, nous montâmes au dessus de la tour Eiffel, et une fois que j'eus embrassé la vue de Paris, je posai mon regard sur Maïa. Un regard pleins de promesses, mais aussi de doutes et d'appréhension mélangés. Je me retins pourtant de l'embrasser, ok ça faisait super romantique pour un premier baiser, mais bon... Dois-je vous rappeler que ça faisait à tout casser six heures qu'on se côtoyait ? Je frissonnai, un peu, le vent à cette hauteur était comment dire ? Revigorant ? Je souris de plus belle avant de me glisser derrière la jeune femme, je passai mes bras autour de sa taille avant de poser mon menton sur son épaule et de lui chuchoter

On est pas bien là, tous les deux ?

Je déposai ensuite un petit bisou contre la nuque de Maïa avant d'ajouter

je crois qu'aujourd'hui j'ai fais une belle rencontre. Tu es une fille géniale Maïa

Un sourire aux lèvres je restai un peu silencieux et profitai du moment à fond. Je fermai les yeux. Combien de temps je restai ainsi je ne savais pas, mais je n'avais pas envie que ce moment s'arrête. Une joie sans nom m'envahissais le cœur, et pour être franc, ça ne me gênais pas d'être conquis. J'embrassai néanmoins une nouvelle fois la jeune femme dans le cou puis je me dégageai d'elle. Non pas que je ne voulais plus l'enlacer, mais je ne voulais pas non plus l'étouffer. Je vrillai mon regard au sien avant de sourire comme un con. Ouaip, elle me transformait vraiment cette nana.

► Noah & Maïa
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Louis T. Delmas
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« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Vide
MessageSujet: Re: « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah   « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah Icon_minitimeLun 23 Sep 2013 - 22:02






« L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. »  
Maïa & Noah

Je ne ressens pas le besoin de vous répéter tout ce qu’il s’était passé avant notre arrivée à la tour Eiffel, surtout que vous avez des yeux, vous avez lu et puis moi j’ai un Rp à clôturer donc j’ai intérêt à m’y mettre ! Sachez juste que j’avais remarqué que Noah s’était complètement détaché du monde, d’ailleurs en le regardant, ce que j’avais fait de temps en temps, j’avais bien vu qu’il n’était pas avec moi, c’était clair et net. Léger sourire aux lèvres, regard dans le vide, mode automatique pour que ses pieds le guident là où sa tête voulait qu’il aille. Moi, je ne lui avais rien dit, je l’avais laissé rêvasser un peu et j’étais partie de mon côté aussi, profitant juste du moment présent sans trop me soucier de comment on rentrerait, ou quand on rentrerait. Parce qu’honnêtement, j’en avais un peu rien à faire, j’étais bien et puis voilà. Quand je repris quand même la parole pour le remercier, il refit attention à moi et je souris légèrement et en guise de réponse, lui se mit à sourire de plus belle et me serra un peu plus fort contre lui. Moi, je me laissais faire et je souriais, tout simplement.

Il m’emmena alors tout en haut de la tour Eiffel, au dernier étage et de là, j’avais l’impression de pouvoir voler. De pouvoir toucher les nuages, de dominer le monde. Sky is the limit, n’est-ce pas ? Pouvait on vraiment aller plus loin que le ciel ? Et où était la limite de celui-ci ? Tant de questions auxquelles personne n’avait une réponse, et tant de questions qui me semblaient complètement inutiles à ce moment-là. Je planais, avec lui, et même si je ne le connaissais pas depuis longtemps, même pas du tout, j’étais incroyablement heureuse. Il m’emmenait tout là-haut, c’est dingue. Je profitai de la magnifique vue que j’avais sur Paris, puis je sentis le regard de Noah posé sur moi, un regard dont je ne saurais vous expliquer la signification. Je ne savais pas ce qu’il pensait, pas du tout. D’ailleurs je n’étais pas très douée pour ce genre de choses, enfin pour deviner ce qui passait par la tête des gens. Mais ce regard, j’appréciais quand même, parce que ce n’était ni malveillant, ni oppressant, ni insistant. C’était juste bien. Parfait. En même temps que le jeune homme, je frissonnai suite à une bourrasque de vent et il sourit de plus belle, avant de glisser derrière moi et de passer ses bras autour de moi. Pour ma part, je me contentai de me coller contre lui, fermant les yeux, tentant de me réchauffer un peu dans ses bras. Parce que oui, il faisait caillant, là-haut ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599 Il posa son menton sur mon épaule et je souris de plus belle, écoutant les paroles qui suivirent. Si on était pas bien là, tous les deux ?

« Si. Trop bien. »

Une toute petite phrase glissée dans un souffle, à peine perceptible. Pas besoin d’en dire plus parce que ça gâcherait le moment, après tout. Je rouvris les yeux pour continuer à observer le magnifique paysage. Je ne reviendrais plus ici pour un petit moment, à mon avis, alors autant en profiter à fond. C’était un moment unique et je ne le revivrais pas une deuxième fois, alors j’avais intérêt à les rouvrir, mes yeux. Non, je n’étais pas réellement amoureuse. J’étais juste… touchée par ses mots, par ses gestes, par tout ce qu’il avait fait aujourd’hui. Le fait qu’il m’ait plaquée contre un mur et qu’il ait tabassé un gars semblait très, très loin, et je n’y pensais même plus, honnêtement. Son histoire m’avait touchée, effrayée, aussi, mais curieusement, j’avais confiance, et je sentais que j’avais raison de le faire. Le petit bisou sur ma nuque qui suivit me surprit peut-être un peu, parce que mine de rien, il était très… démonstratif, on va dire. Non pas que ça me dérangeait, au contraire, mais je m’étais mise à penser que tout était peut-être un peu rapide, que ça allait un peu vite. Ca ne me faisait pas peur, mais c’était juste un peu étrange, en fait. La phrase qu’il me dit ensuite me fit trop plaisir et m’arracha un sourire tendre, avant que je ne lui réponde :

« Eh bien, je t’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça en me levant, ce matin. Mais ça ne me déplait pas du tout, c’était vraiment parfait. »

Oui, ça l’était. Vraiment. Finalement, Noah me lâcha après avoir posé un deuxième petit baiser dans mon cou. Je lui proposai alors de descendre parce que je commençais vraiment à geler sur place et nous  descendîmes donc tous les deux, à notre aise. Le reste de la journée se passa comme dans un rêve, il me rendait heureuse et j’essayais de lui rendre la pareille. Plus de mauvaises rencontres, ni de mauvaises surprises. Nous mangeâmes à deux le soir, à la Capitale, puis, vers dix heures, nous étions rentrés à Etretat, d’ailleurs je trouvais ça génial parce que Noah s’était forcé à ne pas boire de trop pour pouvoir me reconduire à la maison. Bon, je lui avais promis un petit verre en rentrant, mais chut hein ! « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 337664734 Vers minuit et demi, finalement, nous étions arrivés à HB et je l’avais invité à passer chez moi, comme prévu. Après avoir bu un ou deux verres – ou trois « L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. » Maïa & Noah 1990738599– nous nous étions confortablement installés dans le canapé et il ne m’avait pas fallu beaucoup de temps avant de m’endormir. La journée m’avait crevée et puis j’étais tellement bien ! Bien au chaud, dans les bras protecteurs de mon nouvel ami. J’avais peut-être ressenti quelques papillons dans le ventre et je m’étais peut-être endormie en souriant, mais à mon avis, j’allais prendre un peu de recul à partir du lendemain. Je n’avais pas l’habitude de m’attacher si vite à quelqu’un et j’étais persuadée que ce n’était pas la meilleure chose à faire, d’aller vite. J’allais prendre un peu de recul, mais je n’allais pas m’éloigner, ça, faut pas croire ! Y’a une différence entre les deux et d’ailleurs j’y avais bien réfléchi sur le trajet vers Etretat. Enfin, voilà comment notre merveilleuse journée s’était terminée, dans le rire et la bonne humeur, moi blottie dans ses bras, m’endormant et rêvant de la suite de notre histoire. C’est beau, dit comme ça, hein ?

©️ Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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