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 Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis

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Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Vide
MessageSujet: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeVen 7 Juin 2013 - 21:57



Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis

Depuis ma blessure, je n'avais qu'une envie: m'oublier, oublier que j'avais gagner Roland Garros l'année dernière et qu'à cause d'un simple genoux, je ne pourrais pas concourir cette année, je ne pourrais pas défendre mon rang de numéro 1 mondiale. Tout cela à cause d'un banal petit accident de voiture où je n'étais même pas en tord. Un refus de priorité à droite et une portière embouti qui me bousillait le genoux, m'empêchant de jouer pendant sept mois. Incapable de supporter cette blessure, je partis m'exiler dans mon appartement, regardant les tournois internationaux où je ne pouvais pas participer, regardant mon rivale de toujours Derek Sanchez, ratatiné ses adversaire. Ah, ce Derek. Depuis que je l'avais battu l'année dernière, je ne l'avais pas revu. Et malgré tout, je l'aimais bien cet espagnol quoi que j'en dise dans les médias. Bon, certes, lui ne devait pas trop m'apprécier après tout ce que j'avais dit dans les médias suite à sa défaite contre moi. Bref, la question n'était pas là. Aujourd'hui était le premier jour de ma nouvelle vie. Bien décidé à reprendre l'entrainement, j'étais venu m'exiler à Etretat, loin des caméras qui viendrait m'espionner. Du moins, c'était ce que je croyais.

A peine arriver à l'académie équestre où j'avais élu domicile, les journalistes se trouvaient présents, créant un bouchon monstre à l'entrée d'Horse Beautiful. Mais mes vitres de voiture étaient teintées et les journalistes ne purent pas me prendre en photo même s'ils avaient très bien reconnu ma voiture. Je ne savais pas qui dans mon entourage avait vendu la mèche pour mon départ à Etretat mais il allait me le payer. Une fois dans la cours, je pris le temps de calmer les battements de mon coeur, rendu dingue par la cohorte de journaliste aux portes de l'académie. J'ignorais encore qui j'allais rencontrer en arrivant à cette académie mais j'espérais plus que tout pouvoir garder l'anonymat ne serais ce que jusqu'à ce que les gros titres fassent étalage de mon arrivée dans un trou paumé de Normandie. Descendant de voiture, je marchais calmement avec mes bagages jusqu'au club house. Arrivée dans la batisse, je posais mes bagages dans un coin et regardais autour de moi: l'endroit était vide, j'allais avoir du mal à trouver quelqu'un qui pourrait me montrer mon appartement.



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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeVen 7 Juin 2013 - 23:19

Et si, juste une fois,
j'oubliais qui je suis ?
→ Kayleigh & Yelena


(J'ai pas pu m'en empêcher Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 2752390508)

C’était une belle journée ensoleillée qui avait commencé comme chaque autre journée que je passais à Etretat. Je m’étais levée de bonne heure pour aller nourrir les chevaux, je m’étais habillée, j’avais mangé et je m’étais occupée de Flynn, comme toujours. Il n’allait pas encore à l’école puisque je voulais d’abord lui donner quelques cours de français parce qu’il ne comprendrait rien, sinon, mais ça n’allait pas tarder à mon avis. Ce petit avait vécu des choses tragiques et j’essayais de lui offrir une vie aussi belle que possible malgré tout, mais là je pense que ça lui ferait du bien d’aller à l’école, de rencontrer d’autres enfants et d’apprendre de nouvelles choses. Pour ma journée de travail, j’avais enfilé un pantalon d’équitation noir et gris, un t-shirt bleu marine avec marqué en grand « Pepe Jeans London » dessus et mes bottes d’équitation, parce que j’avais prévu de monter à cheval aujourd’hui. Je sortirais un peu Black, chose que je faisais assez souvent ces derniers temps et l’étalon commençait à m’apprécier de plus en plus, chose qui m’arrangeait beaucoup. Par contre, son caractère envers les autres n’avait pas fort changé et ça, c’était bien dommage…

J’avais pris mes clés et j’étais sortie de mon appart’ pour me diriger vers les écuries. Il faisait super chaud, aujourd’hui, un truc de dingue ! On avait eu un très, très long hiver et il y a même pas une semaine il faisait encore caillant, mais là, le printemps pointait enfin le bout de son nez. Autant vous dire que mon moral était au top, pour le coup ! Je pris la peine de me faire un chignon rapide pour ne pas mourir de chaud, puis partis en direction de la première allée. Bon allez, nourrissage de chevaux. Heureusement, j’avais pas mal d’aide des autres palefreniers et en une demi-heure, tous les dadas étaient satisfaits et on n’entendait plus que le bruit de leurs nez dans la mangeoire, même chez Piazor tout était calme. Il n’y avait qu’en mangeant que cette tête de piaf cessait de faire son cinéma et en réalité, j’aurais préféré le nourrir toute la journée pour ne pas qu’il nous fasse chier. Mais bon ! Il avait un fort – très fort – caractère et fallait faire avec, malheureusement.

Bref ! Je fis encore quelques corvées dans les écuries – je nettoyai une partie des cuirs, entre autres – puis regardai ma montre. Neuf heures. Ca faisait un petit bout de temps que je n’avais pas mangé et je commençais vraiment à avoir soif aussi, donc je décidai de me diriger vers le club-house, où il y avait toujours bien quelque chose dans le frigo. Je traversai la cour et poussai finalement la porte du bâtiment, puis enlevai mes bottes pour ne pas salir le club-house. Du sable partout, c’était pas ce qu’il y avait de mieux et puis fallait quand même que l’endroit reste un minimum présentable donc voilà, pour le coup, chaussettes ! What a Face Je remarquai alors que je n’étais pas seule : une autre jeune femme se trouvait dans le club-house. Tout de suite, je réalisai que sa tête me disait quelque chose, j’avais d’ailleurs vraiment l’impression de la connaître. Ou de la reconnaître, plutôt.

« Bonjour ! » lui lançais-je donc joyeusement, puis poursuivis : « Je peux vous aider ? »

Elle avait posé ses bagages dans un coin du club-house : une nouvelle, sûrement. Je marchai vers le frigo et l’ouvris, pour finalement rester devant pendant quelques secondes, hésitant. Un yaourt et une bouteille de coca, ça ferait l’affaire, non ? Je jetai un coup d’œil à la jeune femme et lui demandai :

« Je peux vous servir quelque chose ? Y’a de tout, ici ! »

Bonne humeur, voix pleine d’entrain, joyeuse. Déjà que j’étais de nature joviale, le beau temps me rendait encore plus souriante et puis je devais quand même accueillir la jeune femme comme il se devait, hein ! J’ouvris ma bouteille de coca et en bus quelques gorgées, puis posai mon regard sur la jeune femme, sans pour autant être oppressante. Réflexion. Idée. Certitude. Mais oui ! J’avais vu cette femme à la télé, une raquette à la main, sur un court de tennis. Et pas n’importe lequel. Roland Garros ! Le tennis ne m’intéressait pas plus que ça et je n’y connaissais absolument rien, mais j’aimais regarder quelques matchs de temps en temps, ça avait quelque chose d’agréable, en fait. De reposant, peut-être, pour moi, même si c’était tout sauf ça. Par contre, son nom … Réfléchis, Kay’, réfléchis.

« Je vous ai vu jouer à Roland Garros l’année dernière… » petite pause de quelques secondes, puis son nom me revint enfin. « Yelena Adamovitch, n’est-ce pas ? »

Mes yeux se mirent à briller, parce que je venais de réaliser que je me trouvais devant une personne connue dans le monde entier, admirée par énormément de gens et je l’avouais, elle jouait extrêmement bien au tennis. Je souris, puis d’un signe de tête, je lui dis :

« Je m’appelle Kayleigh, je suis palefrenière ici, je m’occupe de tous les chevaux, y compris les moins accueillants. »

Je ris légèrement, puis me tus, parce que j’avais l’impression de vraiment parler de trop. Sauf que quand je m’y mettais bah, j’étais un moulin à paroles et puis j’étais tellement de bonne humeur que je n’arrivais plus à m’arrêter ! Bref, silence tout en écoutant la blonde parler. Ca alors, Yelena Adamovitch, qui l'eut cru Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 672176394


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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeSam 8 Juin 2013 - 12:21



Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis

J'observais le club house. Tous les murs rappelaient les couleurs chaudes avec du blanc et du marron, c'était un endroit très calme et très chaleureux. Loin de tout ce que j'avais pu voir par mon passé. Et les photos qui s'y trouvaient rappelaient bien où nous étions: une académie équestre de haut niveaux. M'approchant des photos, je vis qu'il s'agissait d'un jeune homme sur les photos, un certains Ulrick Osvald. Certainement un membre de la famille qui dirigeait le centre. J'étais un peu venu en touriste, cherchant juste un endroit bien calme pour me reposer et reprendre l'entrainement un peu simple avant celui de haut niveau. Cet endroit me rappelait un peu mon propre appartement parisien, pleins de photos de mes différents matchs et avec une vitrine avec tous les trophées que j'avais pu remporter dans ma carrière, dont la coupe des mousquetaires, remportée l'année dernière après une finale mouvementée. 5 set et un dernier set à 9-7 que j'avais remporté sur le fil du rasoir. Une finale qui resterait dans les anales je pense. Au moment où j'allais retourner près de mes bagages pour faire le tour de l'académie et trouver quelqu'un, une jeune femme entra dans le club house. Cette jeune femme était blonde et habillée d'une belle tenue d'équitation. Elle remarqua assez vite ma présence et me demanda si j'avais besoin d'aide.

"Bonjour. Effectivement j'aurais besoin d'aide. Je viens d'arriver et je ne sais pas où se trouve le bureau du directeur."

Tout en disant cela, mon visage c'était fendu de mon plus beau sourire. Je n'étais pas une personne associale même si parfois je ne savais pas comment m'y prendre avec les gens. Etre devenu une championne de tennis n'aide pas vraiment à se faire des amis. Les rares qu'il me reste, je les connais car ils sont eux même tennisman, certes moins connus que moi, mais il n'y a pas de jalousie entre nous. Tout le monde sait le travaille que c'est pour arriver en finale d'un tournois du grand chelem. La jeune femme se dirigea vers le frigo et me proposa quelque chose à boire. Je ne buvais pas d'alcool et je doutais qu'il y en ais dans un frigo en libre service. J'étais plutôt une droguée des jus de fruit et soda avec beaucoup de sucre. Après tout, sans sucre, l'organisme ne peut pas fonctionner. Cela me rappelait une douce anecdote lorsque mon meilleur ami avait remplacé mon coca plein de sucre par un coca zéro. L'entrainement qui avait été suivi fut difficile à tenir et je lui en avais beaucoup voulu. Depuis, personne ne m'avait refait une telle blague, encore moins depuis mon accident.

"Un coca plein de sucre s'il vous plait".

Retournant vers mes bagages, je pris mon sac à main et attrapais mon téléphone portable. J'avais reçu un sms de mon père me demandant si j'étais bien arrivée et en espérant que les journalistes n'avaient pas été trop collant. Je savais donc qui les journalistes avaient harcelés pour savoir où je partais: mes propres parents. Je détestais ces gens, pour moi, c'était des rapaces qui sautaient sur n'importe quel morceau de viande encore un peu saignant. Et aujourd'hui, j'avais été ce morceau de viande. Les journalistes se fichaient pas mal de la tranquillité des gens un tant soit peu connus surtout quand ces derniers avaient gagnés Roland Garros l'année dernière. Heureusement, mon accident était passé inaperçu dans les médias et personne ne savait pourquoi j'avais du mettre ma carrière entre parenthèse. Et c'est à ce moment là que la mémoire revint à la jeune femme. Elle avait regardé Roland Garros l'année dernière et m'avait donc reconnu. Je lui souris.

"Et oui, c'est moi. Vous avez regardé Roland Garros? C'est rare de nos jours. Roland Garros est surtout un tournois regardé par les vieilles personnes pas par les jeunes gens de 20 ans. J'espère que vous avez regardé la finale, le match était très tendu et, d'après les journalistes, magnifique à regarder."

Je ne l'avais pas regardé du même oeil vu que j'y avais participé. Pour moi, ce match de finale n'était synonyme que de deux choses: stresses et joie à l'arriver. Car après tout, pour qu'un match soit beau, faut qu'il soit serré et là, cela avait été le cas. J'avais remporté le premier set, perdu le deuxième et le troisième et reporté le quatrième et le cinquième alors que j'étais à bout de force. C'est là que l'on remarque à quel point le mentale joue plus que le physique. J'aurais écouté mon corps, j'aurais cedé le quatrième set à la hongroise que j'affrontais. Mais entendre le public scandé votre nom et tout faire pour que vous ayez le courage d'aller au bout, cela vous donne des ailes. Et grâce au public, la coupe des mousquetaires était revenu en France pour l'année 2012-2013. 29 ans après Noah, une française gagnait la coupe de Roland Garros. Un moment magique. Bref, revenons à nos moutons c'est à dire à la jeune femme qui venait de se présenter sous le prénom de Kayleigh.

"Enchanté. Ah, le dur métier qu'est celui de palefrenier. J'ai faillit en faire mon métier avant que mes parents m'obligent à faire du tennis à haut niveau. Mais je ne peux pas leur en vouloir. Alors comme ça les chevaux ne sont pas tous sympas? Je dirais... Normal, sinon se serait trop facile."

Je ne pus m'empêcher de rire. Après tout, j'avais raison non? Le métier de palefrenier n'était beau que parce que l'on rencontrais des chevaux totalement différents. Enfin, c'était mon hypothèse. Parce que si les chevaux étaient tous sympas, on devait finir par s'ennuyer et jeter l'éponge en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je n'avais fait qu'une année d'équitation et avait obtenu mon galop un avant que mes parents ne m'obligent à choisir entre le tennis et l'équitation. Et bien sur, j'avais choisi le tennis. Non pas que je n'aimais pas l'équitation mais je préférais de loin le tennis.



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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeSam 8 Juin 2013 - 23:27

Et si, juste une fois,
j'oubliais qui je suis ?
→ Kayleigh & Yelena


J’avais jamais, jamais pensé rencontrer une championne du tennis ici, à HB ! Alors ça, pas du tout quoi … Surtout que bon, le tennis et l’équitation c’était deux sports bien différents et ça n’avait absolument rien à voir. Mais bon, comme par miracle, j’étais tombée sur Yelena Adamovitch, la jeune femme qui avait gagné Roland Garros l’année dernière et elle s’avérait être une fille vraiment sympathique, en plus de ça. Pas du genre à se la péter ou à prendre tout le monde de haut, vous voyez ? Down to earth, si vous préférez. Enfin bref, j’étais donc entrée dans le club house en chaussettes – vive la présentation – et je remarquai rapidement sa présence. En même temps, ses grosses valises tapaient dans l’œil et puis on ne pouvait pas la rater la jeune femme, blonde, comme moi. Tout de suite, je la saluai avec ma bonne humeur habituelle et je lui proposai mon aide, parce que cet endroit, pour les nouveaux, c’était vraiment galère. Perso, j’avais eu du mal moi aussi, mais finalement un gentil (hum) mec appelé Jesse était rentré dans le club house en ronchonnant et m’avait un peu tout montré, puis il m’avait emmenée en balade. Je ne savais pas du tout à quel point cette rencontre serait la meilleure que j’avais faite de toute ma vie, et pourtant… What a Face La jeune femme m’avait répondu, tout sourire qu’en effet, elle aurait besoin d’aide parce qu’elle n’avait pas réussi à trouver le bureau du directeur. Sourire avenant, puis je lui répondis encore et toujours avec beaucoup d’entrain :

« Je n’ai pas encore vu monsieur Osvald, le directeur, aujourd’hui. Il me semble qu’il arrivera aux alentours de dix heures, il devait aller voir un cheval je crois. Je peux vous aider le temps qu’il arrive ? Normalement les studios des nouveaux arrivants sont prêts un jour à l’avance, ça vous dirait d’aller voir ? Comme ça vous pourrez vous débarrasser de vos bagages… »

Petit discours pour dire une chose : je pouvais la guider à son studio si elle le souhaitait. C’est tout de suite plus simple comme ça, non ? Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 2752390508 Je m’étais ensuite dirigée vers le frigo pour en extraire un coca et un yaourt, pour pas crever de faim et de soif à cause de la chaleur. J’avais aussi proposé quelque chose à la jeune femme, par politesse et puis aussi parce qu’elle me semblait vraiment super agréable comme personne. Elle me demanda alors un coca plein de sucre, chose qui m’étonnait quand même pas mal puisque d’habitude, les filles n’aimaient pas trop les choses trop sucrées puisque ça faisait grossir. Enfin, tant pis ! Je sortis donc une deuxième bouteille de coca du réfrigérateur et la lui tendis, pour finalement lui dire :

« Si vous voulez, il y a des verres dans l’armoire. »

Je pointai donc celle-ci du doigt, puis me mis un peu à réfléchir parce que le fait que je la reconnaisse, ça me perturbait pas mal. La jeune femme sortit son portable de ses bagages et se mit à vérifier ses messages, sûrement, ce qui me laissa un peu de temps pour essayer de deviner qui elle était. Il ne me fallut qu’une petite minute pour me le rappeler, et du coup, je lui demandai de confirmer mon idée parce qu’avec tout ça, je n’étais pas encore tout à fait sûre. Elle me sourit, puis confirma que c’était bien elle, Yelena Adamovitch. Ah ben ouais du coup, je venais de servir un coca à la gagnante de Roland Garros quoi Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 1845165763 Ouais ouais Kayleigh, tu gères la fougère Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 2053474123 Elle me demanda alors si j’avais regardé les matchs, tout en faisant la remarque que d’habitude, c’étaient les vieux qui regardaient ça à la télé. Je ris légèrement, puis répondis :

« J’ai regardé Roland Garros, mais pas attentivement, on va dire… J’ai dû regarder deux ou trois fois quelques matchs mais pas plus que ça, je n’y connais absolument rien au tennis et à l’époque, j’étais encore aux Etats-Unis donc ma vie était tout à fait différente de celle-ci. Mais si je vous ai reconnue, c’est que vous m’avez tapée dans l’œil ! En tout cas, gagner un truc pareil, chapeau. »

Ben oui, j’admirais cette jeune femme, c’était quand même incroyable d’arriver à pratiquer un sport aussi bien, d'arriver à un niveau qui ne peut pas être plus haut, devoir jouer et jouer encore pendant des heures et des heures, l’été et l’hiver… Ces gens-là devraient servir d’exemple pour tous : toujours progresser, ne jamais abandonner. Je finis par me présenter et j’ajoutai aussi que j’étais palefrenière ici, parce que bon, c’était toujours bon à savoir. Lorsqu’elle me répondit qu’elle aussi avait failli faire ce métier, je fis des yeux ronds. Ah ben là pour le coup, elle avait choisi une voie bien différente !

« C’est vrai, vous vouliez devenir palefrenière ? En voilà un scoop ! » je ris doucement, puis continuai : « Non, les chevaux ne sont pas tous sympas… La plus grande partie c’est des chevaux plutôt agréables, même s’ils ont chacun un peu leur caractère bien à eux et qu’ils ne sont pas pareils dans tous les domaines et toutes les disciplines. Et puis y’a ceux qui nous emmerdent à longueur de journée, et bien sûr je n’en vise aucun ! Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 2752390508 Je vous les présenterai tous, si ça vous dit. »

Je souris chaleureusement, puis repris quelques gorgées de mon coca, pour finalement entamer mon yaourt. Je pris une cuillère dans un tiroir et mangeai ça en deux temps trois mouvements, puis jetai le yaourt à la poubelle et je pris soin de nettoyer la cuillère dans l’évier. Je proposai alors à la jeune femme d’aller, finalement, déposer ses bagages et sur le chemin, je lui demandai :

« Et qu’est-ce qui vous amène à Etretat ? Parce que ce n’est pas vraiment l’endroit idéal pour s’entraîner au tennis, surtout à haut niveau… »

J’avais hâte d’en savoir plus à propos de Yelena, parce que le monde du tennis, c’était tout à fait différent de ce qu’on voyait tous les jours : elle côtoyait d’autres personnes, elle voyait énormément de choses, elle vivait des trucs incroyables … J’espérais vraiment qu’elle ne soit pas trop occupée par la suite et qu’elle accepte de discuter un peu plus avec moi, parce que là, je vous avoue que j’étais juste trop émerveillée.


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Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Vide
MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeDim 9 Juin 2013 - 19:00



Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis


J'étais contente de moi. Pour une fois, j'avais réussi à être agréable avec une jeune personne certes plus jeune que moi. Mais j'étais agréable. En même temps, Kayleigh ne m'avait rien fait alors pourquoi serais je désagréable avec elle? Bon, elle m'aurait été désagréable, j'aurais tout de suite durci le ton mais c'était loin d'être le cas alors j'avais été agréable. Je n'étais pas du genre focu sauf avec Derek Sanchez, mon rivale, que je disais détester mais que j'adorais. Surtout quand je le battais. Certes, cela ne c'était déroulé qu'une seule fois mais c'était toujours bon à prendre. J'espérais bien le retrouver sur un cours de tennis pour le battre à nouveau. Mais pour cela, il allait faloir que ma blessure et mon entrainement se remette comme il fallait. Et c'était pas encore tout à fait sur. Bref, revenons à Kay. Elle me proposa de me présenter mon studio car le directeur n'était pas encore arrivée. Après tout, j'étais parti de bonne heure de Paris et j'étais donc arrivée très tôt à Horse Beautiful, pensant éviter les journalistes. Mais c'était loupé.

"Ce serait avec grand plaisir. Il est vrai qu'il est un peu tôt mais que voulez vous, quand les journalistes sont à vos trousses pour savoir pourquoi cela fait sept mois que vous n'avez pas fait un tournois, il faut essayer de partir tôt pour les éviter. Manque de bol pour moi, j'y ais eu droit."

J'avais mis 10 minutes à passer la cohorte de journalistes qui se trouvait à l'entrée. Je récupérais mon coca en lui disant un grand merci car je mourrais de soif à cause de la chaleur. Même si j'avais la climatisation dans ma mini, il n'y avait rien de pire que de s'arrêter sur un aire de repos et de passer d'un environnement à 15°C à un qui faisait plus de 25. J'avais vraiment souffert de la chaleur, après tout, mes origines étaient russes et j'avais un sang froid. Donc le froid ne me dérangeait pas mais le chaud, c'était une autre histoire. La jeune femme me montra du doigt l'armoire où je pouvais trouver des verres mais je n'étais pas du genre chochotte et je bus mon coca quasiment d'une traite à même la bouteille. Je ne pus qu'éclater de rire quand elle me dit qu'elle ne regardait Roland Garros que de temps en temps mais que si Kayleigh m'avait reconnu, c'était que je lui avais tapé dans l'oeil.

"Merci. En tout cas, si on me remarque, c'est que je n'ai pas si mal joué que cela. Ce qui était pourtant mon cas, même lors de la finale de Roland Garros. J'ai bien faillit laisser passer mon match."

Mais j'avais réussi à remonter. Au prix d'un match romanesque et plein de rebondissement, j'avais remporté la victoire et rendu la coupe des mousquetaires à la France, mon pays d'adoption. Et le pays qui m'avait vu grandir. Ma famille avait quitté Russie quand mon père avait été muté en France pour devenir ambassadeur. Et depuis maintenant 25 ans, je jouais au tennis pour la France, même au jeux olympiques même si nous n'avions encore jamais eu de titre. Kayleigh me demanda pourquoi j'avais voulu devenir palefrenière car, après tout, l'équitation et le tennis n'ont rien à voir. Mais à une époque, j'avais voulu m'évader du monde du tennis, de la pression que mon père pour que je joue à haut niveau. Alors, petite adolescente rebelle, j'avais voulu monter tête à mon père et lui dire que je pouvais prendre ma vie en main. J'avais obtenu mon diplôme de palefrenière mais je m'étais rendue compte que le tennis de haut niveau me manquait de trop même si je continuais à jouer au tennis de façon amateur. Mais aujourd'hui, j'avais décidé d'en faire mon métier et j'en vivais très bien depuis ma victoire à Roland Garros.

"Vous savez, quand votre père vous mets la pression pour que vous fassiez du tennis, votre métier, il vous arrive parfois de vous rebeller. Et c'est ce que j'ai fait. Mais je me suis rendue compte que, malgré mon diplôme en poche, le tennis me manquait trop. Alors je me suis alignée à son choix car je le voulais." Ce souvenir m'apporta un petit sourire nostalgique. "Je rencontrerais les chevaux avec plaisir."

Et là, le sujet qui fâche. Enfin, pas vraiment. Mais parler de mon accident me rendait parfois triste car, après tout, à cause d'un parisien à la con, j'avais été privée de Roland Garros 2013 et avait du regarder Serena Williams me ravir mon titre. Je perdis assez vite mon sourire et du me retenir pour ne pas pleurer. Le tennis était toute ma vie et ne pas pouvoir jouer pendant 7 mois, c'était dur. Je m'assis sur un fauteuil et posait mes coudes sur mes genoux, la tête entre les mains. Me reprenant, je me redressais.

"Il y a 7 mois, j'ai eu un accident de voiture. Un jeune apprenti m'a grillé une priorité à droite et m'a enfoncé la portière avant, me blessant grièvement au genoux. Les médecins ne sont pas sur que je pourrais rejouer un jour au tennis. Alors, je suis venu ici me ressourcer, pensant être loin des journalistes, et reprendre l'entrainement, même simple pour le moment. Mon entraineur devrait arriver dans la semaine pour me permettre de reprendre l'entrainement calmement."

J'avais repris le contrôle de mes émotions et pus me relever non sans avoir une petite faiblesse dans mon genoux gauche, là où le jeune m'avait bousillé. Heureusement, j'avais eu la voiture de mes parents, une grosse volswagen et les dégats avaient été moins graves que si j'avais eu ma mini. Les ambulanciers m'avaient dit que si j'avais eu une petite voiture, j'aurais pu mourir. Alors je bénissais la personne qui m'avait soufflé de prendre la voiture de mes parents. Souriant à Kayleigh, je me dirigeais vers mes bagages.

"Alors, on va voir cet appartement?"



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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeDim 23 Juin 2013 - 16:10






Et si, juste une fois, j'oubliais qui je suis ?
Kayleigh & Yelena

J’avais proposé à Yelena de lui présenter son studio, puisque je comprenais qu’en arrivant ici, on était un peu perdus. Pour ma part, j’avais été au club house et c’est là que j’avais rencontré mon très cher Jesse qui était évidemment rentré en ronchonnant, comme d’habitude. Mais peu importe ! J’avais craqué, et j’étais super heureuse d’être avec lui maintenant. La jeune femme accepta donc et me dit que oui, elle était arrivée tôt, mais que c’était parce qu’elle devait éviter les journalistes qui lui posaient des questions sur le fait qu’elle n’ait plus joué depuis sept mois. Ah ben tiens, je me demandais bien pourquoi elle ne jouait plus, moi aussi… Une blessure, sans doute. J’évitai pourtant de lui poser la question parce que ça devait l’agacer, et puis je ne la comprenais que trop bien, même si moi je n’avais pas ce problème-là. Je souris légèrement et lui répondis :

« Les journalistes vous ont suivie jusqu’ici ? C’est dingue, ça… Enfin, je dois dire qu’on a pas mal l’habitude parce qu’il y a plus d’une célébrité, ici. Enfin bon, je vous raconterai ça plus tard si vous en avez envie. »

Je poursuivis alors en disant que si je me souvenais d’elle, c’était qu’elle m’avait tapé dans l’œil. Elle éclata de rire et elle me remercia alors en me disant que dans ce cas, elle n’avait pas si mal joué, ce qui était pourtant son cas. Oh et bien, je ne trouvais pas du tout, moi. Enfin je n’y connaissais absolument rien en tennis, mais pour moi, elle jouait incroyablement bien. Ce n’était pas pour rien qu’elle se retrouvait à ce niveau-là, maintenant. Elle ajouta encore qu’elle avait bien failli y laisser son match et je lui fis un sourire avenant, avant de lui affirmer :

« On ne peut pas réussir à tous les coups, et puis le plus important c’est que vous ayez gagné le match. J’admire les gens comme vous, vous savez. Vous en avez, du courage… »

Elle m’avait alors raconté qu’elle aurait pu devenir palefrenière si elle n’avait pas choisi la voie du tennis et ça m’étonna beaucoup, sur le coup. Quelle différence entre les deux ! Je la questionnai donc sur ce point et elle me répondit presque tout de suite. Son père lui mettait la pression et un jour, elle s’est rebellée, mais elle s’est rendue compte que le tennis lui manquait trop et qu’elle s’était alignée à son choix parce qu’elle le voulait. Ca aussi, c’était quelque chose de bien. Elle n’avait pas suivi l’avis de son père, elle avait fait ses propres choix, sans se laisser influencer. Quel courage, quand même. Je hochai la tête, ne sachant plus trop quoi dire sur le coup – j’étais pas mal impressionnée, quand même – et elle finit par dire qu’elle rencontrerait nos chevaux avec plaisir. Je souris et lui répondis :

« Et moi, je vous les présenterai avec plaisir. »

Je finis ma bouteille de coca et entamai mon yaourt, que je mangeai en deux temps trois mouvements, avant de ranger tout ça à la poubelle et de nettoyer la cuillère tout de suite. Si tout le monde nettoyait ses affaires, le club-house resterait propre et ça, c’était l’essentiel. Je lui demandai alors ce qui l’amenait à Etretat parce que malgré tout, ce n’était pas l’endroit idéal pour s’entraîner au tennis à haut niveau. On avait bien un petit terrain au centre multisports mais rien de plus, c’était assez minable à côté de ce qu’elle avait dû avoir comme terrains dans sa vie, à mon avis. Elle perdit son sourire et s’assit sur le canapé, la tête entre les mains. Je n’aurais peut-être pas dû lui parler de ça, ça semblait vraiment la rendre triste… Je m’en voulais, tout à coup. Finalement, elle se redressa et me raconta tout. Ca lui faisait pourtant mal d’en parler, mais elle le faisait quand même et je lui en étais reconnaissante, d’ailleurs. Elle se remit vite debout et je fis une tête désolée, avant de lui dire :

« Excusez-moi, ce n’est pas tous les jours que je rencontre une personne comme vous et du coup, je pose trop de questions… Je ferai plus attention. »

Je souris légèrement et quand la jeune femme demanda si on allait voir son studio, j’acquiesçai et je lui fis signe de me suivre. Je remis vite fait mes bottes en arrivant à l’entrée du club-house, puis sortis et guidai Yelena vers le bon bâtiment. Nous y arrivâmes plutôt rapidement, d’ailleurs et je me tournai vers elle pour lui dire :

« Votre studio est au troisième étage, je propose qu’on prenne l’ascenseur vite fait, ça va être dur avec vos bagages, sinon. »

Sourire avenant, puis je me dirigeai vers le fameux ascenseur que tout le monde adorait, ici. Je faisais plusieurs fois des allés-retours entre mon studio et les écuries, donc il n’était sûrement pas de trop. La plupart du temps je prenais les escaliers malgré tout, mais quand j’avais la flemme ben … Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 2752390508 Finalement, nous arrivâmes devant le studio de la jeune blonde et je lui dis donc :

« Voilà, c’est ici. Vous avez dû recevoir une clé par la poste à votre inscription, c’est celle qui ouvre cette porte. » j’attendis quelques secondes le temps qu’elle déverrouille la porte, puis je continuai : « Je vous laisse vous installer ou je vous fais directement une petite visite guidée ? De toute façon, si vous avez besoin de moi, je serai dans une des écuries, qui ne sont pas trop compliquées à trouver. »

C’est avec plaisir que je lui montrerais tout ça, parce qu’elle avait vraiment l’air sympathique comme personne, j’avais tendance à penser que les sportifs étaient tous des frimeurs mais en fait non, pas du tout. J’allais bien m’entendre avec Yelena, j’en étais sûre !
   

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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeJeu 4 Juil 2013 - 13:38



Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis


J'étais définitivement bien ici. Les journalistes avaient l'interdiction formelle d'entrer dans cette propriété privée et je n'aurais donc aucun soucis à me faire pour ma tranquillité. Du moins c'était ce que je croyais. Ma tranquillité n'allait pas rester bien longtemps. Mais n'en disons pas plus. Je continuais à écouter Kayleigh qui me parlait des journalistes en disant qu'ici, je n'étais pas la seule star présente. Ainsi, je n'aurais donc pas à m'en faire, tous le monde était habitué ici avec les journalistes. Mais voilà, moi, je n'y étais pas habituée du tout. Enfin bon bref. La jeune femme revint sur ma victoire à Roland Garros, l'an dernier. Elle avait raison, on ne pouvait pas gagner à tous les coups mais ce coup ci, cela avait été ma victoire et je la savourais encore aujourd'hui. Gagner un grand chelem, surtout Roland Garros, c'était une grande fierté.

"Ce n'est pas une question de courage mais de volonté. J'avais la volonté d'offrir la victoire à la France, mon pays d'adoption, chose que l'on avait pas eu depuis bien des années."

Depuis Yannick Noah, personne n'avait gagné Roland Garros pour le compte de la France et même si je n'étais pas une française pure souche, la fierté était la même. Et l'émotion aussi. Et puis, le sujet qui fâche, mon accident. Enfin, pas qui fâche mais qui blesse. Savoir que je n'allais pas pouvoir reprendre mon niveau de tennis avant un long moment, c'était assez douloureux. Mais les médecins étaient optimistes, plus que moi en tout cas. Enfin bon, Kayleigh s'excusa pour cette question et je lui fit comprendre que ce n'était pas sa faute, qu'elle ne pouvait pas savoir. tout de suite après, on enchaina sur mon studio et l'envie que j'avais de pouvoir poser mes affaires et de profiter de mes journées ici. Un studio au troisième étage, j'allais certainement avoir une belle vue sur l'académie avec ça. Kayleigh me guida donc jusqu'à mon studio juste après qu'elle ait remis ses bottes d'équitation. Pour ma part, je récupérais mes affaires, c'est à dire ma valise et mon sac à raquette head. Une fois prête, je suivit la jeune femme jusqu'à une porte où Kayleigh s'arrêta. Ainsi, c'était ici que j'allais vivre le temps de reprendre mon entrainement. Elle me dit que j'avais du recevoir une clef à mon inscription et elle avait raison. Le tout, c'était de retrouver la clef dans le sac à main que je possédais. Ouvrant ce dernier, je me mis à la recherche de l'enveloppe où j'avais laissé la clef. Une fois trouvée, je pus ouvrir la porte qui s'ouvrit sur un studio magnifique. Bon certes, bien loin de l'appartement que mes parents possédaient à Paris. Mais voilà, c'était mon studio. Et mon premier studio. Kayleigh finit par me demander si je voulais m'installer d'abord ou si je préférais faire la visite de l'académie. Posant mes sacs dans un coin, je me tournais vers ma nouvelle amie.

"Et bien, j'ai le temps de m'installer demain alors go pour la visite de l'académie."



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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitimeVen 19 Juil 2013 - 13:08






Et si, juste une fois, j'oubliais qui je suis ?
Kayleigh & Yelena

Bon d’accord, j’avoue que je posais peut-être beaucoup de questions et que c’était un peu indiscret, surtout que Yelena n’était peut-être pas venue ici pour parler du tennis, ni de Roland Garros. Sauf que bon, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre une personne pareille et je vous avoue que j’étais pas mal impressionnée. Ces gens-là, je les admirais beaucoup pour leur courage et j’en fis d’ailleurs part à Yelena, qui me répondit qu’il n’était pas vraiment question de courage, mais plutôt de volonté. Pour ma part, ils faisaient preuve de ces deux choses-là, c’est clair. Ce qu’elle ajouta me fit sourire, c’était beau de voir quelqu’un de passionné comme ça, qui ferait tout pour représenter son pays, qui ferait tout pour remporter la victoire.

« C’est vraiment beau de vous entendre dire ça. Personnellement, je suis Américaine mais la France me tient beaucoup à cœur aussi, alors je peux vous comprendre. Vous pouvez être fière d’en être arrivée là, c’est génial. »

Finalement, passons un peu tous les détails et reprenons au moment où je guidai Yelena vers son studio. Nous nous étions donc arrêtées devant la porte et je lui avais annoncé que c’était là, et qu’elle avait dû recevoir une clé à son arrivée. Après avoir un peu fouillé dans son sac, elle l’en sortit et déverrouilla la porte, pour finalement découvrir son nouveau lieu de vie. Pour ma part, je restai dehors, me faisant un peu oublier, pour le coup. Ben oui, c’était son endroit rien qu’à elle et je n’entrerais pas si elle ne m’y invitait pas. Elle déposa ses valises dans un coin et je lui proposai alors une petite visite de l’académie, si elle voulait. J’ajoutai encore qu’elle pourrait me trouver dans les écuries n’importe quand, puisque c’était là que je passais le plus de temps. Elle m’annonça alors qu’elle aurait le temps de s’installer le lendemain, donc qu’une petite visite ne serait pas de trop. Je souris et lui lançai, en anglais :

« Let’s go ! »

Finalement, je l’emmenai dans les endroits les plus importants : la sellerie, les allées, la carrière, le manège, le rond de longe, le terrain de cross que je lui montrai de loin, le marcheur, les pâtures et tout ce qui va avec, évidemment. Je lui donnai aussi quelques explications courtes mais claires, histoire qu’elle puisse s’y retrouver facilement. Ce n’était pas très dur à retenir tout ça, tout était installé à un endroit logique alors il suffisait de réfléchir un peu pour s’y retrouver. Pour ma part, c’était Jesse qui m’avait tout expliqué, et je m’y étais retrouvée plutôt vite. Un peu galéré au début, peut-être, mais pas plus que ça. La petite visite guidée nous prit à peu près une heure, puisque je voulais vraiment faire ça bien et puis Yelena m’avait dit qu’elle avait le temps, donc bon, je ne me retenais pas. Finalement, je réalisai que j’avais déjà passé beaucoup de temps à discuter et que je devrais peut-être me remettre au travail, sinon je me ferais taper sur les doigts par Osvald et je vous avoue que je n’en avais pas forcément envie. Il ne m’aimait déjà pas des masses vu que je n’avais pas été très sympa avec lui au début, alors bon, fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus.

« Il est déjà assez tard, donc je devrais me remettre au boulot. J’ai un cheval à préparer pour une leçon privée, la personne viendra juste pour le cours et évidemment, c’est à moi de préparer son cheval pour elle. Si vous n’avez rien d’autre à faire, vous pourriez peut-être m’aider ? Enfin, si ça vous dit, hein. »

Le cheval en question, c’était Fair Play, un beau Selle Français de six ans, alezan et tout mignon. Enfin, il avait beau être mignon, c’était une vraie canaille quand il s’y mettait et il s’amusait souvent à faire des bêtises, mais on l’aimait beaucoup pour ça ! Il était toujours super gentil et serviable alors bon, on lui pardonnait ses erreurs la plupart du temps. Je me dirigeai donc vers les écuries, vers la première allée en l’occurrence et je m’approchai du box de Fair Play, qui était en train de grignoter sa paille tranquillement.

« Salut toi ! » lui lançais-je d’une voix enthousiaste, avant d’ouvrir la porte de son box et de rentrer, en attendant qu’il vienne vers moi. Lorsqu’il le fit, je lui caressai le bout du nez avec amusement, tout en lui disant : « Prêt à bosser, vieux ? Va falloir que tu te bouges un peu hein, parce qu’avec ta fainéantise habituelle on va pas aller loin. »

Je ris, en réalisant à quel point l’alezan pouvait être chiant quand il n’était pas motivé. Il faisait mine d’être endormi, d’aller mal, il trébuchait et tout ce qui va avec, mais derrière ce masque de cheval blasé se trouvait un dada plein de potentiel, content d’être là et surtout de très bonne humeur. Sauf qu’il lui fallait un cavalier qui puisse le motiver, qui fasse ressortir ses qualités. Les chevaux ici, je les connaissais par cœur et j’aurais très bien pu nommer toutes leurs qualités et tous leurs défauts sans hésiter. Il y en avait peut-être un ou deux que je connaissais moins bien mais ça restait rare et encore, ce n’est pas comme si je ne les connaissais pas du tout. Je me tournai vers Yelena et lui expliquai :

« Je vous présente Fair Play ! Je vais le sortir et l’emmener à la zone de pansage, on pourra le préparer là-bas. »

Sourire avenant, puis je pris le licol du hongre et le passai autour de sa tête dans un geste habile et délicat. J’y attachai la corde aussi, puis ouvris totalement la porte du box de Fair Play et celui-ci se mit en route tranquillement, sans trop se presser. Je le savais très bien, qu’il ferait le fainéant, mais il n’avait pas intérêt à rester comme ça pendant toute la leçon, ça, je vous le dis. Je l’attachai à un anneau et annonçai à Yelena :

« Je vais chercher toutes ses affaires… Vous pouvez faire connaissance, y’a pas de soucis, il est tout gentil ! »

Et ça, j’en étais sûre à cent pour cent. Il avait mordu quoi, deux fois depuis qu’il était là ? Et encore, c’était mérité pour la personne qui s’en occupait. Ce dada, il était juste trop chou et j’adorais, sauf que bon, il y avait aussi des jours où il m’agaçait grave. Je partis donc en direction de la sellerie et y pris toutes les affaires nécessaires : boîte de pansage, selle, filet avec mors à aiguille, tapis, guêtres avant et arrière, cloches et voilà le travail. Bon, avec tout ça, j’étais super chargée et j’avais du mal à bouger mais je gérais ! J’avais l’habitude, surtout. Je retournai auprès de Yelena et déposai tout à un endroit assez loin du cheval pour qu’il ne puisse pas abîmer ses propres affaires. Parce qu’avec un farceur pareil, on ne savait jamais !

« Vous avez envie de m’aider à le brosser ? Il est pas super sale mais y’a quelques taches qu’il vaut mieux enlever. »

Encore une sourire avenant, joyeux et sincère. Quand j’étais avec les chevaux, j’étais vraiment dans mon élément et puis j’adorais partager mes connaissances avec les gens. Surtout que Yelena, ce n’était pas n’importe qui ! Je sentais que j’allais bien m’entendre avec elle et qu’on allait beaucoup apprendre l’une de l’autre, mais pour ça, il fallait juste qu’elle le veuille, elle aussi.


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Et si, juste une fois, j'oubliais qui je suis ?
Fair Play

Ces derniers temps, je foutais un peu rien dans mon box, tout seul et je vous avoue que ça commençait à me gaver… Non attention hein, je sortais au pré  et au paddock assez souvent, mais on ne me montait que quelques heures par semaine pour des cours privés. Du coup, je devais à chaque fois m’habituer à mon nouveau cavalier et pardonner ses erreurs le plus possible. Mouais, sauf que parfois, j’avais juste envie de le foutre par terre une fois pour toutes… sauf que je me tenais bien et j’obéissais, faisant juste une ou deux conneries genre lever les fesses ou un petit écart par ci par là. Fallait bien que je m’amuse un peu, quand même hein ! Sinon c’était pas drôle Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis 337664734

Une nouvelle fois, je me retrouvais dans mon box en train de mâcher des petits bouts de paille, mon passe-temps préféré. Ca n’avait pas mauvais goût et ça m’occupait, le temps passait plus vite, comme ça. Parfois, je voyais une petite souris passer et je m’amusais toujours à la faire chier, c’était amusant. Le couinement qu’elle faisait à chaque fois me mettait de bonne humeur, je sais même pas pourquoi, mais c’était comme ça. J’étais donc en train de mâcher la paille calmement, lorsqu’une blonde s’arrêta devant mon box et m’adressa la parole. Je levai la tête, curieux, et m’approchai un peu, pas timide pour un sou. Ah, elle je la connaissais, elle s’occupait tout le temps de nous ! Elle nous donnait à manger très souvent. Mais là, c’était pas l’heure du miam, si ? :suspect:Je pointai le bout de mon nez vers elle, curieux et lorsqu’elle le caressa, je levai un peu la tête, surpris. Hooo mais tu me chatouilles, là ! :Nah:C’est pas que c’est désagréable mais tu m’as fait peur ! Elle me dit quelque chose sur un ton joyeux et je ne compris pas, alors je me contentai de broncher pour l’emmerder un peu. Ben oui du coup, elle était toute sale ! Mais c’était trop drôle :face:Elle se retourna alors et d’abord, je voulus renifler ses cheveux pour voir s’il y avait quelque chose de comestible là-dedans, mais finalement, mon attention se porta sur une autre blondinette qui se trouvait à l’extérieur du box. Elle, je ne la connaissais pas, jamais vu. Je m’approchai de l’ouverture du box et tendis mon encolure pour essayer de la toucher.

*T’es qui, toi ? Suspect*

Peut-être qu’elle avait quelque chose à grignoter, elle ! Non mais en plus, j’étais trop content parce que j’avais deux blondes rien que pour moi, elles s’en fichaient des autres ! Maintenant, je me demandais bien pourquoi elles étaient là. C’était pas l’heure de manger, j’avais été au pré y’a pas si longtemps que ça… il ne restait plus qu’une option : le travail. Rho nooooooon ! C’était trop nul, ça ! Bon d’accord, je commençais à devenir assez gros et le p’tit ventre là, il me dérangeait un peu, mais quand même ! J’aurais préféré sortir au paddock ou un truc comme ça. Finalement, je bronchai une nouvelle fois – elles savaient pas que je faisais exprès, alors j’en profitais ! – et Kayleigh me passa alors mon licol autour de la tête. Elle m’emmena finalement à la zone de pansage et je levai la tête pour la suivre du regard, les oreilles pointées en avant. Cool, un pansage ! Je tournai la tête et vis l’autre blonde. Je tendis mon nez vers elle et bronchai un bon coup – je l’ai eu ! – puis je la chatouillai dans le cou, doucement. On ne sait jamais, peut-être qu’elle me donnerait quelque chose, comme ça ? Peu après, Kay’ revint et elle déposa ses affaires loin de moi. Dommage, je ne pourrais pas jouer avec, comme ça. J’y jetai un coup d’œil, puis me désintéressai rapidement, pour fixer mon attention sur les deux bipèdes qui se parlaient dans une langue que je ne comprenais absolument pas.    
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MessageSujet: Re: Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis   Et si, juste une fois, j’oubliais qui je suis Icon_minitime

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