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 Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•

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Clarissa Charmant
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MessageSujet: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeMer 29 Mai 2013 - 23:24


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé
Elliana & Maël.

8h00 Dans les écuries, Elliana venait de finir de nourrir les chevaux qui ne sortaient pas pendant la journée et elle devait encore faire les boxes et surtout sortir les chevaux en pâture. Cette fois ci elle regrettait presque de devoir rester autant dans les écuries, en réalité ça faisait 2 semaines qu'elle n'avait aucune envie de venir travailler en sachant qu'elle croiserait Maël. Ah vous ne comprenez pas pourquoi ?! Après tout, il n'y a pas si longtemps que ça tout allait très bien entre eux, jusqu'à ce jour, après son voyage dans le nord chez sa famille. Mais je vais vous expliquer les choses avec quelques détails en plus.

Il y a maintenant 3 semaines, Elliana partit avec Alex et Elisha dans sa famille, elle avait organisé la chose depuis plusieurs semaines et puis avec le braquage et les blessures de son demi-frère, elle lui avait proposé de venir afin de s'éloigner d'Etretat et de pouvoir prendre vraiment du repos. Bon bien sur elle avait eu le soutien de sa mère qui s'inquiétait pour son beau-fils. Cette dernière fut plus qu'heureuse de rencontrer une amie d'Alex, surtout que celui ci ne cachait pas son attachement à Elisha. Elli' n'avait pas pu embarquer Maël avec elle, une question d'emploi du temps et elle devait avouer que pour le moment elle n'avait pas spécialement envie de présenter son copain à ses parents... Bizarre, peut être, en tout cas durant toute la semaine elle avait profité pleinement de sa petite soeur et de ses parents, elle n'alla qu'une fois voir son père, c'était surtout pour la forme, mais apprécia les instants en famille, cela lui manquait horriblement sur Etretat. La blondinette ne pouvait nier qu'elle délaissait un peu son amoureux, mais elle était tellement heureuse d'être avec sa soeur qu'elle ne s'aperçut même pas qu'elle avait mis une certaine distance avec Maël.

Bon la suite fut beaucoup moins réjouissante, Elli rentra un vendredi soir, elle déposa tout le monde chez soi et alla se préparer pour faire une surprise à son chéri, qu'elle n'avait pas prévenu de son retour. La tenue restait correcte même si elle avait une touche de sexy, sur ce, grimpée sur 5 cm de talons ce qui était plus que très bien, elle reprit sa voiture direction la boite ou le jeune homme travaillait. Comme tout le monde Ell' dut faire la queue, mais une fois à l'intérieur, ce fut comme une petite furie qu'elle chercha son homme. En temps que Barman il devait se trouver derrière le bar, sauf que ce n'était pas le cas. Les sourcils fronçaient et un peu inquiète quand même elle se dirigea vers le vestiaire ou des fois ils prenaient une pause et là ce fut le drame, le choc de sa vie. Elle comprit parfaitement ce qu'avait pu ressentir Cam lorsqu'il avait surpris sa copine avec son meilleur ami. Maël en embrassait une autre et ça n'y allait pas de main morte, enfin... bouche morte ne l’occurrence. Elliana en resta interdite un moment, incapable de faire le moindre geste, de prononcer la moindre parole et quand elle croisa le regard du jeune homme, elle s'enfuit en courant, ne lui laissant aucune chance de la rattraper, en même temps pourquoi essaierait-il de le faire ? Il avait une créature sublime dans les bras.

Voilà comment tout avait basculé. Elle n'avait rien dit à Alex, il avait bien d'autres problèmes que la rupture de sa soeur, bon il allait lui ne vouloir car c'était la seconde fois qu'elle ne lui disait pas quelque chose, mais tant pis, elle ne pouvait pas lui parler. Par contre elle en glissa deux mots à Camille lui faisant promettre de ne rien dire, et surtout de ne rien faire, elle n'avait plus envie de voir son ex, même prononcer son nom ne lui était plus possible. Le seul hic dans tout ça c'était qu'ils travaillaient ensemble et que même si les écuries étaient grandes, très grandes même, elle savait qu'elle le croiserait à un moment donné et cette pensée lui gâchait son envie de bien faire et d'apprendre. Elle faisait toujours attention à qui se trouvait dans le bureau avant d'y entrer et quand elle voyait le jeune homme elle trouvait autre chose à faire avant de pouvoir y aller, de même s'il pénétrait dans une pièce dans laquelle elle se trouvait, Elli ne se gênait pas pour quitter les lieux. Cela fonctionnait pas mal pour le moment. Par contre l'ambiance dans le centre était loin de ce que ça avait pu être, il n'y avait plus de cris amusés et de rires sonores. Tous les palefreniers avaient pu aisément deviné qu'il s'était passé quelque chose.

Il était donc 8h00 et Elliana travaillait depuis une demi-heure, elle attrapa des licols et sortie plusieurs chevaux afin de les mener en pâture. Elle eut le plaisir de croiser Maël qu'elle ne regarda même pas, à chaque fois qu'elle voyait son visage elle avait envie de lui hurler dessus, de lui montrer à quel point elle souffrait, sauf qu'il est bien connu que le contraire de l'amour ce n'est pas la haine, c'est l'indifférence et Elli' avait adopté ce comportement, elle ne faisait plus attention à lui, comme s'il n'existait même pas. Loin d'être facile, la jeune femme trouvait même que c'était fichtrement compliqué de ne pas l'observer, de ne pas regarder ses gestes ou même tout simplement s'il tentait le moindre mouvement vers elle. D'un pas rapide elle s'éloigna du bâtiment et traversa l'académie pour mener les chevaux au bon endroit. A son retour elle fit les boxes et quand la chose fut faite elle se dirigea au bureau. L'un de ses collègues l'intercepta en chemin et lui dit qu'on avait besoin d'elle pour réparer une clôture brisée après la chute d'une branche. D'un pas décidé elle se dirigea vers la dite clôture et soupira en voyant les dégâts. Il était bien son collègue, mais elle avait besoin d'un mec avec elle pour le coup et si celui ci pouvait être musclé ce serait même mieux. Comme il faisait particulièrement beau, la blondinette enleva sa veste polaire et la déposa au pied de l'arbre, elle se retrouva avec un t-shirt manche courte multicolore et quand elle se retourna elle faisait face à Maël. Elle ne l'avait pas vu venir celle là ! C'était un coup de ses chers collègues elle pouvait ne mettre sa main à couper. Bon bah là elle ne pouvait pas vraiment fuir... Du coup autant faire ce pourquoi ils étaient là
.

"Si tu pouvais m'aider avec la branche déjà qu'on voit les dégâts..."

Son ton restait neutre, mais celui lui coûtait beaucoup, même dire une banalité pareille était difficile. Ses yeux émeraudes évitèrent de croiser l'azur du regard du jeune homme, préférant observer la branche qui était tombée. Le regarder en face était, pour l'instant, au dessus de ses forces, elle revoyait déjà assez bien la scène avec la pimbêche, pas la peine de remuer le couteau dans la plaie.
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Zack Guevara
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeJeu 30 Mai 2013 - 14:35








La vie avec Elliana n'était vraiment pas facile. Ne vous inquiétez pas je vais vous expliquer. Cela faisait un petit deux mois, peut être un peu plus que nous étions en couple quand un événement tragique se déroula à l'académie. Enfin pas en son ceint à proprement parlé mais aux environs, un braquage au centre commercial eu lieu. Alex et Elisha sa copine furent prit au piège et mon beau-frère si je peux l'appeler comme ça, se retrouva cloué sur un lit d'hôpital ; Il eut droit à une opération et tout le toutim. Bref, c'était pas trop la joie, et bien évidemment quand la miss voulu lui rendre visite, elle s'accompagna de son fidèle ami Camille. Elle ne prit même pas la peine de me demander si je souhaitais l'y conduire ou pas. Comme si, je n'existais pas. En même temps, je peux comprendre, Alex n'aurait peut-être pas apprécier de me voir, mais la jeune femme aurait pu me poser la question bien que je décline l'invitation par la suite. Non, aucunement, Elli' n'y avait même pas pensé. L'excuse de « oui mais c'est sa première relation amoureuse » ça va bien un temps, mais il ne fallait pas qu'elle oublie que moi aussi j'avais des sentiments à son égard, ce qui n'étais pas simple lorsqu'il fallait refréner quelques pulsions que ce soit.

Et puis, s'il n'y avait que ça, j'aurais pu passer outre, mais que nenni, la belle m'en fit deux coup sur coup, je viens de vous expliquer la première, voilà maintenant la deuxième. Environs trois semaines après le braquage, quand son frère fut remis sur pied et pouvait endurer un trajet en voiture, la demoiselle lui proposa un voyage familial. Et comme de par bien sûr, Alex emmenait sa copine, mais Elliana me fit part de son séjour que lorsqu'elle fut arrivée chez ses parents. Je peux vous dire, qu'à ce moment là je me senti seul, délaissé comme si, sans qu'elle ne me l'avoue, tout était fini. Je continuais d'y croire sans pour autant m'y accrocher. La jolie blonde resta une semaine dans le Nord, une semaine morose, ou j'errais sans nouvelle. Le travail aux écuries me semblait morne sans elle, sa pétillance, sa joie de vivre, son sourire me manquait. Même à la boite les canons qui me draguaient et me flattaient habituellement me laissaient de marbre. J'avais vraiment du mal à faire mon taf correctement.

Pourtant, après une semaine, je commençai à reprendre le dessus, peut-être parce que je savais que la miss rentrait dans pas longtemps. D'ailleurs, ce soir là j'avais bossé comme un dingue aux écuries, et le soir je débutais mon service avec un entrain qui m'avait déserté depuis un petit moment. Je remarquai une blonde accoudée au bar et bien sûr mon instinct de dragueur avait reprit le dessus. Eh oui, je redevenais inaccessible et charmeur à mesure que les heures s'égrainaient et que je sentais que ma moitié se rapprochait. La soirée passa à une vitesse folle, mon service s'achevait dans quelques heures, je décidai donc de prendre ma pause. La groupie du bar était alors venu me faire des avances que j'avais refusées arguant que j'étais déjà en couple. Loin de la déstabiliser, la jeune femme se jeta à mon cou et m'embrassa passionnément, je la repoussai vivement, avant de voir dans mon champ de vision Elliana. Je n'eus pas le temps de m'expliquer que déjà elle s'enfuyait, j'aurais voulu la rattraper sur le parking, mais quand je l’atteins, je vis deux feux stop s'éloigner dans la nuit. Je fermai les yeux, et me passai une main derrière la nuque avant de réfléchir. La jolie blonde refuserait certainement de m'écouter si j'essayais de lui expliquer le soir même. J'attendis donc le lendemain.

Et voilà, aujourd'hui cela fait deux semaines que je m'échine à attraper Elliana entre quatre yeux pour m'expliquer. Voilà deux semaines que je tente, en vain. Cette distance entre nous, me bouffe le moral, je n'arrive pas à m'y faire. Je me laisse aller, une barbe de trois jours, - car mon travail à la boite m'oblige à me raser- accentue les traits tirés de mon visage. Les chevaux se tiennent à carreaux, mes collègues aussi, je ressemble à un vrai ours. Seulement par obligation, je suis aimable avec les clients, je traverse un vrai calvaire. De plus, comment faire face à une rupture quand vous travaillez tous les jour avec la personne qui vous a brisé le cœur ou assimilé. Ben oui, soit je travaille avec Elliana, soit avec Alex. Et je peux vous dire que c'est pas marrant tous les jours ; 'fin bref.

Ce jour là, un collègue se pointa devant moi et me dit qu'il a besoin de moi pour réparer une clôture car une branche avait cassé le fil électrique. Youpi, un des travaux que je préfère * ironie * Enfin, bref, je me laissai conduire jusqu'à l'endroit des dégâts, et ne pu réprimer un sourire quand je vis la silhouette d'Elliana près de l'arbre. Je fis un clin d'oeil complice à mon collègue après avoir secouer la tête en signe de dénégation. Je sorti du 4*4, puis m'avançai vers la miss. A quelques mètres d'elle, je m'arrêtai, puis croisai les bras sur mon torse. Quand, elle se retourna, je lui sourit et comme d'habitude, elle évita mon regard. Je levai les yeux au ciel puis, m'approchai près de la banche cassée. Quand la miss me demanda de l'aider, je lui répondis d'une voix plutôt neutre à mon tour

A vos ordres Mademoiselle. Tu permets, que je me mette à l'aise avant ?

Juste une question pour la forme bien entendu. Je ne lui permis pas de répondre et retirai mon t-shirt. Il faisait beau pour une fois, pas trop froid donc autant en profiter pour la bronzette. Ben oui, si l'hiver continuait encore longtemps, je n'allais pas avoir le teint halé de d'habitude, et puis j'aimais bien jouer avec les nerfs de la demoiselle à côte de moi. On devait parler, c'était clair, mais autant que je la séduise de nouveau avant. A demi nu, je m'approchai de nouveau de la branche et la soulevai afin de l'enlever des fils électrique. Une fois fait, j'observai les réparations que nous devions opérer. Juste, reprendre un peu de fil et reposer des crampillons. Pas le bout du monde, non plus. Je demandai donc

T'as pris du matériel, ou ?



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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeDim 2 Juin 2013 - 23:48


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé
Elliana & Maël.

Pourquoi la blonde ne s'était pas doutée que c'était un piège cette histoire de cloture ?! Bon en fait elle avait réparé plus d'une barrière depuis qu'elle travaillait et donc n'avait même pas pensé qu'on puisse la piéger ainsi. Et puis elle comprenait un peu qu'on lui fasse ça, les histoires de coeur dans les écuries commençaient à s'accumuler et l'ambiance était un peu tendue, surtout qu'elle avait toujours été, jusqu'à présent, quelqu'un de particulièrement joyeux et souriante, avec une bonne humeur communicative, ce changement depuis deux semaines ne devaient pas être pesant que pour elle, les autres palefreniers subissaient son humeur morose, ainsi que celle de Maël. Bref, Elliana se retrouvait dans une pature en face de l'homme qu'elle aimait mais qui la faisait souffrir, horriblement souffrir. Oui, elle avait un mal de chien à s'endormir, repensant toujours à ce qu'il avait fait... A ce qu'elle n'avait pas fait aussi. Pour bien elle n'aurait pas du s'enfuir, mais affronter le jeune homme afin de mettre les choses au clair. Trop tard pour ça, maintenant l'indifférence était sa meilleure défense.

Elli ne leva donc pas la tête pour faire face à Maël, mais elle lui demanda de déplacer la branche avec son aide bien sur. Celui ci lui répondit sur un ton tout aussi neutre que le sien et cette voix créa une douleur dans sa poitrine, qu'avait-il pu dire à cette fille ?! Quels mots lui avait-il murmuré ?! Le visage fermé, elle ne dévoila pas une once de sentiment, elle n'avait plus envie de paraître faible devant lui, elle ne voulait pas dévoiler sa profonde peine. Le jeune homme ajouta quelque chose et Elli n'eut même pas le temps de percuter que déjà elle se trouvait face à un Maël torse nu. Non mais il le faisait exprès ou quoi ? En fait ce n'était pas temps le physique du jeune homme qui avait attiré la blondinette, après tout elle aurait tout aussi bien pu craquer sur Camille, même Sacha... Il s'agissait de mecs franchement bien foutus et tout aussi gentils, sauf que Maël avait quelque chose de plus, elle aimait son humour, toute cette attention qu'il avait pour elle, ce coté pédagogue et patient, cette part de lui qui veillait toujours à ne pas la blesser... Sauf qu'apparemment cette part là avait disparu. La jeune femme soupira et haussa les épaules, croisant pour la première fois en deux semaines le regard azur de son ex
.

"Tu fais ce que tu veux Maël..."

Le ton neutre avait laissé place à un ton plus doux, dévoilant une légère fêlure et elle se maudit de ne pas réussir à cacher cette faiblesse. Mais elle ne s'attarda pas et le laissa faire puisqu'il ne semblait pas avoir besoin d'elle pour défaire la branche. Bon d'accord il n'y avait pas à dire il était sacrément musclé, en fait il était vraiment canon et cette vision mis Elli de mauvaise humeur, oui, avant elle considérait un peu Maël comme sa propriété, enfin juste dans le sens ou il n'y avait qu'elle qui pouvait profiter de la chaleur de ses étreintes, de ses lèvres sur sa peau ou de la douceur de ses gestes, sauf que plus rien ne lui appartenait, elle s'était trompée sur lui, jamais elle n'avait eu l'exclusivité et puis elle n'était pas la première à profiter de son corps presque parfait. Croisant le bras avec son air en colère, elle attendit qu'il ait fini et quand il lui demanda si elle avait du matériel elle soupira pour montrer son agacement et se dirigea vers sa veste polaire à terre.

"J'suis peut être blonde mais pas stupide... je pensais que tu le savais... En même temps y a pas mal de choses que je croyais savoir et qui apparemment sont totalement fausses."

La jeune blonde s'était retournée sur la fin de sa phrase, elle défia Maël du regard et attrapa sa veste dans laquelle elle avait fourré du fil et quelques accroches. Elle sortit le tout, s'agenouilla devant la cloture cassée et s'aperçut qu'elle n'avait pas son couteau sur elle. Maël devait avoir le sien, tout palefrenier qui se respecte avait toujours un couteau sur lui, c'était d'ailleurs lui qui le lui avait appris. La pauvre Elli avait dut laisser le sien dans les écuries près des ballots de paille. Levant les yeux, elle tendit la main.

"Tu peux me passer ton couteau, j'ai pas le mien..."

Pour les marques de politesse il pouvait aller voir ailleurs. Jamais elle ne s'était énervée contre Maël, en même temps pourquoi l'aurait elle fait puisque tout allait bien jusqu'à présent ?! Et là il allait connaitre la tornade Elliana dans toute sa splendeur. En fait s'il était assez intelligent il garderait son couteau, sauf qu'il n'avait pas trop de raison de se douter qu'elle était capable de le menacer avec une arme...
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeMer 5 Juin 2013 - 19:35








Bon ben voilà, nous étions tous les deux seuls avec une branche cassée sur les bras. A vrai dire je remerciai intimement mes collègues pour avoir organiser cette mascarade mais en même temps je ne me sentais pas tout à fait à mon aise. Oui, étrangement cette situation m'en rappelait une autre il a quelques mois de cela. Ce jour là nous étions dans les écuries et j'avais avoué à la demoiselle mes sentiments, au départ c'était tendu mais au fil de la journée tout se décontracta et c'est dans la douceur que le journée se termina.

Seulement, aujourd'hui c'était un petit, tout petit peu différent. J'étais un peu en tort. En effet, le week-end où Elliana devait rentrer de sa semaine de vacances chez ses parents, j'avais un peu dragué, même fortement chauffé une gonzesse dans la bar où je travaille. Juste pour le fun, comme ça, pour me rassurer du fait que j'avais toujours la côte auprès des nanas. Manque de bol, pendant ma pause la pin-up vint me voir et se fit entreprenante. Elle m'avait goulûment pris la bouche pour un baiser passionné. Comment vous dire qu'à ce moment là j'étais mal, vraiment mal. Je l'avais repoussée, mais trop tard, le mal était fait. Elli' nous avait vu. Elle avait cavalé jusque sa voiture, me laissant aucun moyen de m'expliquer. Et voilà comment nous en arrivions là, à ce que les collègues nous piègent pour nous expliquer. Bon, bien sûr le coup du t-shirt j'aurais pu éviter mais bon, autant qu'elle en profite un peu même si elle ne voulait pas se l'avouer. Par contre, la petite phrase qu'elle ajouta me fit l'effet d'un coup de poignard en plein cœur. Je ne pensais pas que la jolie blonde était capable d'autant d'indifférence.

Je haussai les épaules avant de m'attaquer à notre travail, ben oui parce que j'avais déjà essayé la télépathie mais ça ne marchait pas. Je pris donc la branche puis la déplaçai pour enfin la poser dans le champ à côté. Je remarquai alors un truc dessus. Elle avait été sciée et délibérément on l'avait laissé tomber sur le fil. De nouveau je secouai la tête, puis me concentrai une nouvelle fois sur mon...Ex ? Ooooh, que ce mot était douloureux à entendre. Je m'en voulais d'avoir tout gâcher, enfin je ne possédais pas tout les torts non plus. Je ne mouffetai pourtant pas et lui demandai si elle avait ramené son matériel. Chose qu'elle me confirma d'une voix sèche teintée d'un certain agacement. Je souris avant de lever les yeux au ciel.

Elliiii. C'était une boutade. Ca va, fais pas la gueule !

J'avais volontairement occulté la fin de la phrase de la demoiselle. Je n'étais pas encore prêt à me confronter à elle. Dans cet état, elle ne m'écouterait même pas. Elle ne chercherait même pas à le faire. Du coup, ça ne servait à rien. Je la laissai se débrouiller avec le fil, puis je la vis me tendre la main. Je posai alors mes mains sur les hanches tout en basculant la tête sur le côté. Ouais, je ne devais pas avoir l'air fin mais tant pis. J'attendis un peu le « s'il te plaît » mais il ne vint pas, du coup, je sortis cette phrase que je prononçai régulièrement quand on l'oubliait

Et le « s'il te plaît » c'est pour les chiens ?

Je ne bougeai pas d'un poil. M'apprêtant à recevoir la juste monnaie de ma pièce. Oui, faut dire que là j'abusais un peu. Mais que pouvait-elle faire contre moi ? Me frapper, oui sûrement. J'étais pas fou, je gardais bien précieusement mon couteau dans ma poche. Au cas où. Non rassurez-vous, je n'allais pas la planter, c'était si l'envie lui en prenait à la miss. Je n'étais pas tout à fait serein voyez-vous.



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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeLun 10 Juin 2013 - 15:13


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Elliana & Maël.

Ambiance glaciale bonjour ! Elli, n'était pas du tut du genre désagréable et froide, c'était même tout le contraire, elle était pétillante, pleine de vie, toujours de bonne humeur, à voir le bon coté des choses... Bref c'était une vraie positive, sauf que là elle ne voyait pas trop comment être positive en sachant que son copain, enfin ex maintenant, l'avait trompé. Oui, un baiser est une tromperie, Elliana n'allait quand même pas attendre qu'il couche avec une fille pour se sentir trahie. La blondinette était donc particulièrement froide avec Maël, elle était tolérante sur beaucoup de chose, mais elle n'aimait vraiment pas qu'on se fiche d'elle et là c'était le cas. Il était arrivé avec ses beaux mots, ses belles paroles, elle s'était totalement ouverte à lui, lui dévoilant des choses que peu de gens savaient, elle avait ouvert son coeur, l'avait laissé y prendre une grande place et lui tout ce qu'il trouvait à faire s'était sauter sur la première venue alors qu'elle n'était pas là.

Sa petite tirade sur le fait qu'elle pensait connaitre Maël n'eut pas vraiment l'effet escompté, elle avait espéré qu'il se mette en colère, qu'il la traite de tous les noms, mais au lieu de ça il sourit, ce qui agaça au plus haut point la demoiselle. Elle maudissait vraiment les autres de lui avoir fait un traquenard pareil ! Non mais elle était pas prête à l'affronter, bon se connaissant elle ne l'aurait jamais été... Mais quand même. Pour le moment elle essayait encore de trouver d'autres raisons de détester le jeune homme, sauf qu'il n'y en avait pas d'autre, il n'y avait que ce saleté de baiser de m**de. Ah si seulement elle avait un truc à lui jeter à la tête tout en criant, peut être qu'elle se sentirait un peu libérée car c'était la colère surtout qui la rongeait, la colère contre Maël et contre elle même, s'être faite avoir de la sorte s'était pire qu'humiliant et elle se dit qu'elle n'aurait jamais du faire confiance en ce... en ce mec. Elli préféra ne pas répondre, non mais il se foutait de lui ou quoi ?! Elle avait toutes les raisons de lui faire la tête et il devrait le savoir, ce n'était pas comme si il ne l'avait pas vu après avoir langoureusement embrassé sa... poupée peroxydée et regonflée de partout. Elle se détourna pur réparer la barrière, au moins elle n'aurait plus à poser les yeux sur lui durant quelques trop courtes minutes.

Malheureusement pour Elliana, elle dut demander le couteau du jeune homme et pour la politesse on repassera. Fallait pas pousser non plus. Le regard rivé sur le morceau de fil, elle attendit un instant la main tendue, sauf qu'au lieu du touché du couteau, elle eut droit à la voix de Maël, demandant un "s'il te plait". Y avait pas, il se foutait royalement de sa tronche ! Il voulait qu'elle soit polie alors que toute ce qu'elle avait envie c'était de le rouer de coups pour qu'il comprenne à quel point ça pouvait être douloureux ! Elli tourna la tête et foudroya Maël de regard, elle se releva tout en pointant un doigt accusateur vers lui
.

"Tu me demande d'être polie ?! Parce que tu lui as dis s'il te plait avant d'enfoncer ta langue dans le fond de sa gorge ?! Je n'ai aucune envie d'être correcte Maël. Et sache que ton numéro de charme ne marche pas !"

Elle faillit ajouter "tu m'as trop blessée pour ça" mais retint les mots, elle n'avait pas besoin de lui montrer qu'en réalité cette situation était difficile. Il était agaçant à ne pas s'expliquer, au moins elle aurait une vraie raison de s'énerver, de pleurer de rage, de colère et un peu de dégoût aussi. La blondinette releva les yeux sur le visage de son ex, serra les dents sentant les larmes monter. Elle n'avait pas le droit de flancher maintenant, peut être était-ce cruel envers Maël de se montrer aussi indifférente, mais il s'agissait pour elle du meilleur moyen de se protéger et puis si ça n'allait vraiment pas elle pouvait bien aller frapper à la porte de Camille ou d'Alex. Après un court instant elle croisa les bras, défiant du regard l'homme en face d'elle, elle voulait une confrontation, une vraie confrontation, de celles qui font mal mais qui finalisent les choses, soit en bien, soit en mal.
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeLun 10 Juin 2013 - 16:18








J'étais en face d'un dilemme. En effet, j'étais très heureux de me retrouver seule avec Elliana pour une explication, mais en même temps tout ne se passait pas comme prévu. Évidemment, j'étais arrogant donc je n'allais pas desserrer les dents et prendre à bras le corps le problème tant que la miss n'aurait pas crevé l'abcès. Je restai donc stoïque et croisai les bras contre mon torse, en attendant la réponse à ma demande. Mon temps d'attente fut de courte, très courte durée. La demoiselle braqua son regard assassin sur moi et laissa couler ses accusations sur moi. Je ne bougeai pas tant qu'elle n'eut pas fini ses tirades. Je la fixai avec un sourire charmant avant de répliquer d'une voix des plus douces.

Mon numéro de charme ? Comment peux-tu dire que je te charme, pour cela faudrait déjà que tu ne sois pas indifférente.

Je me glissai derrière la jolie blondinette, avant de continuer d'une voix tout aussi charmante, voire sensuelle. Oui, je sais, ce n'était pas très fair-play de faire ça, même pas du tout. Mais, si je m'énervais, Elli' saurait qu'elle avait eu raison de réagir ainsi et ce n'était pas le cas.

Si tu veux savoir la vérité, oui je l'ai draguée, oui je l'ai charmée, oui j'ai aimé le faire, mais le baiser n'était pas prévu au programme, ni même faire quoique ce soit avec. J'avais juste besoin de sentir que je pouvais encore plaire car ces derniers temps tu m'as délaissé Elli.

Tout en lui murmurant ses mots, je glissai mes lèvres sur le lobe de son oreille, puis déposai un tout petit baiser tendre dans le creux de sa nuque juste à côté de sa cicatrice. Oui, je sais, je n'avais pas fait attention à ses yeux lançant des éclairs. Non je ne voulais pas une confrontation où tout le monde s'énerve et personne n'écoute l'autre partie. Cependant, et malgré la douceur que j'essaie de laisser transparaître les mots étaient dit. La blondinette rebondirait sûrement sur ceux-ci, mais s'il lui fallait une bonne dispute pour qu'on reprenne notre histoire sur de bonnes bases, soit j'en passerais par là. Après quelques instants de silence, j'incitai Elliana à me faire face puis je posai mon regard dans le sien, j'ajoutai alors que nos yeux se vrillaient ensemble

Tu sais très bien que je n'oserais jamais faire quelque chose qui pourrait te blesser consciemment. Je ne pensais pas que cette greluche allait me sauter dessus comme ça. Et, si tu m'avais laissé m'expliquer dès le départ, nous n'en serions pas là. Tu ne m'en voudrais pas autant et je pense que nous serions toujours ensemble. Je sais que mon comportement à pu prêter a confusion, mais une chose est sûre c'est que je t'aime Elli et vivre sans toi c'est un vrai calvaire. Ne plus avoir ton sourire qui illumine ma vie, ne plus avoir tes gestes affectueux envers moi, ne plus faire ses bêtises dans le écuries ça me manque terriblement.

Je posai mon front contre celui de la jeune femme avant de fermer les yeux puis de parler de nouveau, enfin parler. Une chanson me traversa l'esprit et cette dernière collait parfaitement à la situation. Ayant un talent de chanteur assez prononcé, ma langue se délia et je lui chantai please forgive me de bryan adams a cappella attention Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• 2752390508. Je ne pensais pas que ça pourrait m'aider à la reconquérir mais il fallait qu'elle sache ce que je ressentais vraiment. Une fois les paroles terminées, je lâchai la jeune femme et m'assis dans l'herbe. Je fis un geste fataliste puis déclarai

Allez vas-y défoules toi, si t'as envie ! Je t'attends.

Je posai une main sur mon front afin de protéger mes yeux des rayons du soleil. Puis attendis une nouvelle fois que la jeune femme m'accuse d'infidélité. A l'insu de mon plein gré je le répète !





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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeLun 10 Juin 2013 - 17:33


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé
Elliana & Maël.

Il était impossible ce gars ! Il restait calme, serein, toujours avec ce charme naturel. C'était exactement ce qui empêchait Elliana de s'énerver, en fait s'engueuler avec son frère était nettement plus facile, elle savait comment le faire monter dans les tours et puis ensuite il suffisait de quelques mots pour que tout aille mieux. Là, avec Maël, elle devait agir autrement, elle devait réussir à s'extérioriser sans que la colère ne prenne le dessus, sauf que ce n'était pas dans sa nature, pas dans l'état dans lequel elle se trouvait. La jeune femme fit grogner de rage face à cet intonation dans la voix de son ex. Par contre elle ne se priva pas de faire aller sa tête en signe et de dénégation. Il savait très bien user de ses charmes et indifférence ou non elle savait reconnaître son petit jeu, ce qui l'agaçait énormément. Et puis il devait se douter quand même que cette apparente indifférence n'était qu'un masque, qu'elle cachait le mieux possible ses réels sentiments pour se préserver.

Maël finit par se placer derrière elle et c'est à ce moment qu'elle croisa les bras en signe qu'elle était totalement fermée à tout ce qu'il pouvait faire. Non mais elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il n'allait pas s'arrêter là. En réalité c'était un charmeur invétéré et il employait ce moyen afin d'arriver à ses fins. Et là ce fut la fin de tout, il avoua qu'il avait dragué cette fille, qu'il avait aimé ça... Et il n'avait pas pensé un instant qu'à draguer une fille pareille, le baiser était logique ?! Non, lui il ne pensait qu'à rassurer son ego sur son jeu de séduction. Il termina par le fait qu'elle le délaissait depuis un moment. Cette révélation eut au moins l'effet de la faire réagir, elle fronça les sourcils, serra les dents un peu plus et essaya de se rappeler ce qui avait eu lieu avant ce soir là. Après le braquage elle avait passé un peu de temps avec Alex, mais bon elle ne voyait pas ne quoi cela posait problème, elle aidait son frère gravement blessé... Et puis elle avait continué à bosser avec Maël, sortant de temps en temps comme ils le faisaient avant. Pour finir elle était partie chez ses parents avec Alex et Elisha. Sans lui. Elli se mordilla la lèvre inférieure et resserra ses bras autour d'elle, l'avait-elle vraiment délaissé durant son séjour ?! Tout ce dont elle se souvenait était la joie de sa petite soeur, les longues discussions avec sa mère et Alex, cette semaine était passée tellement vite !

La jeune femme ne sentit qu'à peine les lèvres de Maël glisser sur son oreille et finir en un baiser dans son cou. Elle eut un doute soudain sur ses agissements. Elle s'était tant éloignée de lui que ça ?! En réalité cela faisait des mois qu'elle n'avait pas vu sa famille et avait donc profité de chaque instant avec eux, sans son amoureux. Les larmes remontèrent lentement, elle se sentait coupable d'un seul coup, coupable de ne pas être prête à présenter Maël à ses parents, coupable de ne pas avoir fait les choses mieux, d'avoir attendu le dernier moment pour lui dire qu'elle partait de peur qu'il le prenne mal. En réalité elle avait eu tellement peur de ce qu'il allait dire en apprenant qu'elle partait sans lui qu'elle n'avait pas pensé un instant à ce qui suivrait cette mise sur le coté du jeune homme. Maël la força à lui faire face et elle se laissa faire, attentive à ce qu'il allait dire. Ce qu'il annonça ne la rassura pas vraiment car il l'avait profondément blessé et il devait se douter que si elle apprenait un jour qu'il avait fait du charme à une autre elle aurait réagi... Elli n'était pas jalouse, enfin elle ne l'était pas jusqu'à présent, elle estimait que Maël savait ce qu'il pouvait faire ou non avec une fille, sauf que là, ça montrait bien le contraire. La suite la laissa perplexe, que les explications soient maintenant était surement la meilleur chose pour lui car elle aurait pu être beaucoup plus violente, et dans les paroles et dans les gestes. Elliana avait le regard rivé sur le visage du jeune homme et elle baissa légèrement celui ci quand il lui dit qu'il l'aimait. Elle ne comprenait pas pourquoi, s'il l'aimait, il avait agit ainsi. Son regard se durcit, mais elle l'écouta, encore. Énoncer ses choses la fit se refermer encore plus car c'était exactement ce qui lui manquait, ce qu'elle regrettait, ça et les regards qu'ils se lançaient, les embrassades dans les coins de l'écurie et leur rendez-vous le soir.

La tirade se termina par un contact au niveau de son front et Elli n'eut pas à lever les yeux pour savoir que Maël s'était appuyé contre elle. A force de serrer les dents, elle allait finir par les entendre grincer. Si elle avait voulu réagir et bien ce fut loupé car le palefrenier se mit à chanter, une chanson qu'elle connaissait bien car il s'agissait d'un de ses chanteurs préférés. Les mots qu'il prononça atteignirent leur cible, ils allèrent droit au coeur de la demoiselle, mais elle se garda bien de montrer qu'elle était touché, elle avait besoin d'extérioriser sa colère, ce sentiment qui avait grandi durant deux semaines et qu'elle était incapable de mettre de coté. La chanson terminée, le jeune homme s'assit par terre et Elliana resta debout, les bras croisés, le regard loin d'être tendre. Doucement elle desserra les mâchoires
.

"Tu pouvais pas juste venir me parler, juste me dire ce qui n'allait pas plutôt que d'aller tester ton numéro de séducteur sur une greluche refaite ?! Non mais sérieusement Maël, tu pensais à quoi quand t'as fait ça ?! Alors oui, peut être que je t'ai un peu délaissé, je suis désolée d'avoir eu un proche dans ce braquage... et un proche qui ne t'apprécie pas plus que ça en plus. Oui, je t'ai dis au dernier moment que je partais dans ma famille, mais j'ai eu peur d'accord, peur que ça se passe mal entre toi et Alex, peur que ça se passe mal entre toi et mes parents, peur que tu le prennes mal que je te dise que je parte sans toi. Donc je suis désolée d'avoir donné l'impression que je te délaissais, c'était pas mon intention... "

Elliana avait presque crié ces mots, elle n'était qu'une humaine pleine de doutes, d'hésitations, de craintes et avait voulu faire de son mieux. Elle finit par s'agenouiller en face de Maël et soupira.

"J'ai jamais eu l'intention de t'abandonner d'accord ?! Encore moins de te blesser. J'aurais du te parler, je l'sais, mais t'aurais pu en faire autant au lieu d'aller voir ailleurs... J'étais capable de te rassurer sur ce point là. Et là on est tous les deux en train de souffrir par manque de communication... je pensais pas vraiment ça possible."

Les yeux émeraudes posés sur le visage du jeune homme, Elli termina par un léger sourire, le regard remplit de larmes prêtes à couler. La colère s'était dissipée, laissant place à une douleur plus vive, une douleur correspondant à cette peine accumulée derrière la colère.
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeVen 14 Juin 2013 - 19:23








  

Enfin, les choses s'arrangeaient. J'avais réussi à percer la carapace qu'Elli s'était fabriquées depuis deux semaines. J'avais galérer sur ce coup là, mais en même temps j'avais fais le con. J'en payais les conséquences. Pourtant, je n'étais pas du genre à lâcher prise aussi facilement, et de fil en aiguille j'avais réussi à  avouer à me bien aimée tout ce que j'avais sur le cœur. Je vous assure, tout n'évait pas été facile car je ne suis pas du genre à m'écraser, mais là, contre elle je ne pouvais rien. J'avais besoin d'elle, de la sentir près de moi, de ses regards tendres et de toutes ses petites choses qu'elle ne m'accordaient plus depuis si longtemps ; 

Vous me direz que deux semaines ce n'est pas si long, bah si ! Car je l'aimais tellement. Je m'assis ensuite dans l'herbe et attendit la colère de dieu. Elle ne se fit pas attendre. Elliana, me sorti alors tout ce qu'elle avait sur le cœur. Ben il y en avait un paquet ! Je ne pu qu'écouter et sourie ; que pouvais-je faire d'autre ? Elle avait entièrement raison. Enfin, le passage sur le braquage un peu moins. Je lui intimai juste

Mais, je ne te demandais pas de ne pas aller le voir. Juste que j'aurais aimer passer un peu plus de temps avec toi car toi aussi tu avais besoin de soutiens, mais tu as préféré aller voir Camille. Et non, ce n'est pas de la jalousie, mais si à chaque problème tu va voir ton meilleur ami, a quoi je sers ?

Elle s'agenouilla ensuite près de moi, et je bu un peu plus ses paroles. A la fin de la tirade, je souris puis répondis juste.

J'ai voulu te parler Elliana, mais ces derniers temps, nous n'avons pas eu beaucoup de moments à deux. Si tu réfléchis bien, depuis un peu plus de trois semaines nous ne passions du temps ensemble que quand nous travaillons, sinon tu étais chez Camille ou chez ton frère. Alors, pour parler c'était un peu tendu.

Je ne lui rejetai en aucun cas la faute, mais c'est vrai que ces derniers temps j'avais vraiment eu l'impression de n'être de nouveau que Maël, l'ami des écuries auquel on accorde des regards et des caresses juste pour le fun, juste par amitié. Et ça faisait quand même mal. Je la pris alors dans mes bras, tout en lui caressant les cheveux. Mes lèvres trouvèrent le chemin de sa nuque et je lui murmurai alors

Tu m'as tellement manqué

Mes lèvres effleurèrent celle de la jeune femme, j'hésitais à l'embrasser aussi fougueusement que j'en avais envie. Oui, je ne me sentais pas assez à l'aise pour un baiser passionné, allez savoir pourquoi, j'attendais l'amont de la blondinette. Je n'étais pas sûr que les retrouvailles soient terminées.


 

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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeVen 14 Juin 2013 - 22:23



Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé

Elliana & Maël.

La colère passa assez vite en fait, et c'était surement le fait qu'Elliana se sente fautive, qu'elle avait l'impression que si Maël s'était comporté de la sorte c'était un peu comme un appel au secours, ou plutôt un appel pour qu'elle le voit de nouveau. La courte pause qu'elle fit laissa le temps au jeune homme de parler et il lui fit par de ce qu'il ressentait, du fait qu'il était là pour elle et qu'elle n'avait pas à aller voir son meilleur ami, enfin pas que. Sauf que c'était bien cet aspect là de sa vie qu'elle avait du mal à gérer correctement, elle n'arrivait pas à partager ses craintes, ses doutes à son compagnon. Aller se réfugier chez Cam' était naturel, elle le faisait depuis des années et pour tout, aussi bien les bons que les mauvais moments. Avec Maël c'était différent, elle voulait partager uniquement les bons moments avec lui, ne pas l'embêter avec ses problèmes de grandes gamines ou parfois de jeune adulte. Idiot pourriez-vous dire, après tout dans un couple il fallait savoir tout se dire, sauf que ce n'était pas une chose facile pour Elli.

La jeune blonde finit par s'agenouiller et elle passa sur la question de Maël car c'était un point qu'elle allait devoir régler. Et changer presque 10 ans d'habitude, ce n'était pas si facile. Elle termina donc ce qu'elle avait à dire sur un ton beaucoup moins agressif. Le jeune homme lui répondit qu'il avait essayé, sauf qu'elle n'était jamais réellement disponible. Mouais, peut être, mais elle avait eu vraiment peur pour son frère et Camille avait toujours été proche d'eux... Même d'Alex d'une certaine façon. Elli' soupira et acquiesça d'un signe de tête qu'elle comprenait. Il n'avait pas tort, mais la jeune femme était entière, elle se dévouait corps et âme pour sa famille, ce n'était pas nouveau et en fait avec un peu de recul ce n'était peut être pas si étonnant qu'elle ait mis de coté Maël, même si c'était sans le vouloir.

Pour finir la blondinette termina dans les bras de Maël et la sensation dessina un léger sourire sur ses lèvres. Ils étaient responsable tous les deux, sauf qu'elle avait un peu moins confiance en Maël et c'était assez étrange de se dire qu'il était peut être capable de la tromper réellement parce qu'elle le délaissait un peu. N'empêche que pour l'instant elle profitait du corps du jeune homme et lorsqu'il lui glissa qu'elle lui avait manqué, Ell' se mordilla la lèvre inférieur tout en souriant. Elle se retrouva ensuite avec les lèvres de son chéri frôlant les siennes. Elle retint son souffle un instant avant de l'embrasser avec une grande tendresse. Pourtant cela ne dura pas, elle posa sa main sur son torse musclé et le poussa avec délicatesse
.

"Maël, tu sais que je t'aime, enfin j'espère que tu sais que je t'aime... sauf que là... il va me falloir un peu de temps pour retrouver une entière confiance. Je... Cette image va être difficile à effacer"

La demoiselle avait les yeux rivés sur l'azur de ceux de Maël. Elle paraissait maintenant toute fragile, ses gestes étaient tendres et doux et elle n'avait plus envie de hurler sur Maël. Jamais. Et tout ça, tout ce qui s'était passé la rendait moins sure d'elle, bon elle n'allait pas perdre toute confiance en elle, mais il était certain qu'elle était amoindri, elle savait qu'elle pouvait perdre des êtres chers pour une broutille et commençait un peu à craindre de finir seule à force d’enchaîner gaffe sur gaffe. Avec une délicatesse extrême Elliana déposa un baiser sur les lèvres du jeune homme avant de se blottir contre lui.

"Tu sais que vivre sans toi c'était vraiment long, pas marrant, sans intérêt et cruellement déstabilisant ? Mon Nours d'amour, mon grand lapin... "

Elli' releva la tête avec un immense sourire, ne pas l'enquiquiner un peu était vraiment atroce, elle n'avait plus personne à embêter et puis même si elle avait eu quelqu'un d'ailleurs ça n'aurait pas été pareil.
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeMar 18 Juin 2013 - 18:26








  

Bombe désarmée, ouf ! C'était moins une, non pas que je me moque d'Elliana, mais j'avais vraiment eu peur de la perdre, enfin à tout jamais. A jouer les caïds, les dragueurs de première ben y'en avait une qu'avait voulu profiter et voilà ! Voilà pourquoi. Bien que, je n'eus pas l'intention de l'embrasser et de tromper ma chérie, ben la groupie m'avait enlacé fougueusement. Grâce à mes réflexes, elle n'avait pu transpercer la barrière de mes lèvres mais quand même. Je vais peut-être éviter de dire à ma belle, que la furie m'avait mit la main au paquet, parce que, je ne suis pas vraiment sure qu'elle apprécierait, et qu'elle me fasse confiance de nouveau, pour le coup. Et là, je m'en voudrais encore plus. Mais en même temps, nous étions tou les deux fautifs dans cette histoire.

A présent, je comprenais pourquoi elle avait été aussi distante avec moi, mais n'aurait-ce pas été plus simple de le dire au départ ? Et quand bien même, si j'étais son mec, je n'étais pas là que pour les moments tendres, quand tout va bien. Voilà, c'est comme si, elle me considérait comme un sex-toy vivant, enfin j'exagère peut-être un peu, mais vous voyez l'idée. Bref, nous étions de nouveau unis, c'était le principal. J'avais effleuré ses lèvres d'un doux baiser, à la limite de la caresse. Je n'étais vraiment pas sûr de moi. Oui, oui moi qui peux être arrogant parfois, là je me retrouvais comme il y a quelques mois. Je ne voulais pas que la jeune femme m'échappe, j'avais vraiment besoin d'elle dans ma vie et ses deux dernières semaines avaient été un enfer. Je ne faisais que survivre. Je remerciais énormément mes collègues pour cette mise en scène, car grâce à eux, la demoiselle se trouvait blottie contre moi.


Je passai une main dans la chevelure blonde de ma belle, avant de répondre à son baiser tendrement. Je respirai l'odeur de son shampoing et sourit lorsque les effluves de celui-ci me parvinrent au nez. J'étais si bien à ses côtés, je ne voulais plus déconné comme les semaines passées, mais arriverais-je à passer au dessus de mon tempérament de feu ? Je m'y efforcerais en tout cas. C'est alors, que la blondinette me poussa légèrement pour me faire face. D'habitude, je me serais allongé dans l'herbe entraînant la miss dans mon sillage, mais la je posai mon regard sur sa main, puis suivit la courbe de ses bras, pour enfin vriller mon regard au sien. Quand, elle me murmura que l'image allait être difficile à gommer, je lui servis un petit sourire triste et gêné avant de répondre


Je sais, j'ai déconné sur ce coup là. Mais que puis-je faire pour que tu saches que je ne te tromperai jamais. Personne d'autre que toi n'a le droit de profiter de mon corps et de mes mains, je suis à ton entière disposition, tu sais que je suis la pour toi. A n'importe quelle heure du jour et de la nuit s'il le faut.

Je passai ma main le long de la joue d'Elliana, puis je l'embrassai avec une extrême délicatesse, comme si la jeune femme était en porcelaine, fragile et douce. Je rouvris, les yeux, puis la laissai se caler contre moi. Instinctivement, mes bras passèrent autour de son corps, et je la berçai un court instant. Je souris de nouveau quand elle m'avoua que la vie sans moi était moins belle à vivre. Au moins, une chose était sûre, nous ressentions la même chose l'un pour l'autre. Je ne répondis rien, puis avisai un bout de muret qui passait par là. Une idée germa dans mon esprit, et avec un sourire, à la suite d'un baiser sur la nuque d'Elli, je la portai jusqu'au dit muret. Je la déposai à l'endroit souhaité, puis, passai ses jambes autour de ma taille. Je souris de nouveau puis, répondis à la phrase de la jolie blonde, une pointe d'humour dans la voix


Je sais que je peux être déstabilisant, mais je ne suis pas cruel. Quoique...


Sur ces mots, nouveau sourire, caresse de mes lèvres à la base du cou d'Elliana, -je me rappelais que la miss les aimait- alors que mes mains décrivaient des arabesques dans le dos de la jeune femme. Juste ce qu'il faut pour qu'elle comprenne que je la désirais, mais aussi ,sait-on jamais, que je lui fasse de l'effet à mon tour. Je m'arrêtai ensuite,et lui murmurai alors


Tout dépends de ce que tu appelles cruauté.

Dernières séries de petits baisers, le long de sa nuque, avant de m'éloigner et de reprendre le travail là où on l'avait laissé. Je sortis de ma poche mon couteau, coupai le fil. Puis fini de réparer la clôture. Je me retournai ensuite vers ma belle avant de conclure, avec un petit clin d'oeil


Bon bah, on a plus qu'à rentrer, à moins que tu n'aies d'autres idées...




 

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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeMar 18 Juin 2013 - 23:48



Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé

Elliana & Maël.

La dispute était passée, enfin si l'on peut appeler cela une dispute. Elliana était blottie contre Maël et les choses allaient mieux. Ce n'était pas encore parfait, il faudrait au moins quelques jours avant que ça ne le soit de nouveau, mais cela se rapprochait de la perfection. Un court instant Elli' se dit qu'elle allait devoir en parler avec Camille, elle lui avait expliqué ce qui s'était passé dans son couple et se doutait que le jeune homme n'apprécierait pas se revirement de situation. Sauf qu'elle n'avait aucune envie d'abandonner Maël, elle en était pas tout à fait capable et même si c'était idiot, elle voulait lui laisser une seconde chance, leur donner une seconde chance. Après tout il n'était pas totalement en tort et elle lui devait bien ça. Elle leur devait bien ça.

Bien entendu, ce qu'elle dit, la douleur qu'elle avait encore lorsqu'elle revoyait la scène, ne manqua pas de faire réagir le jeune homme. Il adressa à la blondinette un sourire triste qui la rassura un peu, il regrettait son geste et c'était déjà une bonne chose. Il ne manquerait plus qu'il soit fier de ce qu'il avait fait... Mais ce n'était pas le cas et la question donc ne se posait plus. Il chercha ensuite à la rassurer et elle écouta attentivement ce qu'il lui disait. C'était exactement ce qu'elle croyait avant qu'il ne dérape. Même s'il lui affirmait qu'il n'y avait qu'elle qui pourrait profiter de lui, profiter physiquement de lui, elle avait une certaine réserve, après tout il avait en quelque sorte cherché à séduire, il n'aurait pas du s'étonner de se retrouver avec une fille entreprenante. En tout cas elle accepta ce qu'il dit mais se dit qu'elle allait devoir être prudente, autant à s'occuper de lui, à lui montrer qu'elle tenait à lui, qu'il lui plaisait toujours, qu'à l'observer avec les autres filles. Il allait devoir se comporter parfaitement le Maël car sinon il avait de grande chance de perdre la jeune femme.

Elliana sentit les bras de son amoureux se refermer sur elle et un doux sourire flotta sur ses lèvres, elle aimait cette sensation quand il la prenait dans ses bras. Et puis elle donna son sentiment sur sa vie sans Maël, elle avait envie qu'il sache ce qu'était la vie sans lui, ce qu'il lui apportait au quotidien. La demoiselle n'eut pas de réponse, mais elle ne s'en offusqua pas, elle profita juste du contact des lèvres du jeune homme sur sa nuque. Cela valait bien une réponse non ?! Et soudainement elle se retrouva soulevée de terre, instinctivement elle s'accrocha au cou de Maël et le laissa faire sans poser de question. Quand il la déposa sur le muret, elle le laissa de nouveau faire ne sachant pas spécialement ou il voulait en venir. Mais très très très vite elle le découvrit, il lui avoua qu'il se savait déstabilisant, mais pas cruel .Sur ce la bouche du jeune homme déposa des baisers dans son cou, ce qui avait pour effet de toujours la faire réagir. Elle eut droit aussi à des caresses dans le dos qui la firent sourire. Tout contre son chéri, Elliana caressa la nuque de jeune homme et ne put réprimer un soupire face à se débordement de baisers. Jusqu'à ce qu'il ne cesse. Avec un sourire elle répondit
.

"On peut presque appeler ça de la cruauté, mais venant de toi ce genre de monstruosité ne m'étonne pas..."

Bien sur qu'elle le désirait, plus qu'il ne devait l'imaginer d'ailleurs et il n'avait pas besoin de la titiller autant... Sauf que c'était nettement plus drôle lorsqu'elle ne lui donnait pas immédiatement ce qu'il voulait. Après une nouvelle série de baisers dans le cou, Elli vit s'éloigner Maël avec regret, néanmoins elle le laissa gérer la situation, il s'en sortait bien avec le fil et tout le reste. Une fois le travail terminé, le jeune homme se tourna vers sa compagne toujours perchée sur son muret. Elli lui fit son plus beau sourire et haussa les épaules.

"J'ai toujours d'autres idées... Sauf que là on bosse encore très cher donc on rentre, on voit ce qu'on a à faire et ensuite peut être qu'on pourra partager nos idées..."

Elliana sauta de son perchoir et attrapa son polaire qui traînait avant... de sauter sur le dos de Maël, elle lui cacha les yeux et lui murmura avec une douceur toute sensuelle.

"Imagine un instant que tu sois entièrement aveugle, que tu doives te servir de tes autres sens... ressens chaque chose qui te frôle, chaque son qui t'atteint, chaque odeur que tu reçois... concentre toi sur moi, mon corps contre le tien, me souffle dans ton cou, mes lèvres frôlant ton oreille. Qu'est ce que tu ressens maintenant ?"

Comment ça elle était méchante de lui dire de telles choses ?! Non mais s'il se concentrait assez sur elle, elle était certaine que cela ferait monter un certain désir et elle trouvait qu'il avait suffisamment jouer avec elle tout à l'heure. Les mots prononcés, elle descendit avec délicatesse et s'échappa comme une petite tornade qu'elle était. Il allait devoir assumer maintenant le Maël ! Elli ne se retourna qu'une fois qu'elle atteint les écuries, elle avait croisé l'un de ses collègues et l'avait menacé du regard avant d'entrer dans le bureau vide. Ils avaient passé pas mal de temps du coup dans la pature et plus aucune tache ne leur était attribuée. Parfait ! La demoiselle grimpa sur le bureau, il n'y avait personne, et attendit la suite, la journée n'était pas fini et elle se devait de rattraper le manque de taquineries.
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeMer 26 Juin 2013 - 14:29

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Elli & Mael

« Qui jamais ne connut ce qu'est l'amour, n'a jamais pu savoir ce qu'est la peine  Thomas D'Angleterre»

Après la dispute nous nous étions retrouvés tous les deux assis dans l'herbe, je cajolais ma bien-aimée, quand je vis une espèce de muret. Je porter donc la jeune femme jusque là, en recommençai comme avant, les petits câlins dans le dos, les petits bisous sur la nuque et toute la panoplie du parfait moment de tendresse. Je ne pu réprimer un petit frisson quand je sentis les doigts de la jeune femme parcourir ma nuque. J'en fus aussi rassuré, nous repartions sur de bonnes bases, enfin je l'espérais, mais une chose était sûre, c'est que je ne supporterais pas de la laisser filer. Pendant ce petit moment privilégié, je lui chuchotai que je n'étais pas si cruel, puis avant de m'en aller j'ajoutai que tout dépendant, du point de vue. La réponse ne se fit pas attendre, Elliana me rétorqua dans un sourire qu'avec moi elle était paré à ce genre de monstruosité. Je me retournai vers elle d'un air outré avant de déclarer la voix marquant le surprise et surtout la plaisanterie

Oh ! Je suis choqué ! Porter sur moi de telles accusations !

Je la toisai du regard avec la tête de smiley genre Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• 1950736702 puis rit un petit peu avant de finir ma clôture. Je finis mon affaire, puis me mit de nouveau face à la blondinette. Je lui fit part que nous n'avions plus qu'à rentrer à moins qu'elle ait d'autres envies. J'avais juste oublié un petit détail. Ebawi, nous étions toujours en service, et la miss me rappela à l'ordre. Bon, ben j'attendrais pas grave. Pourtant, quand elle affirma que l'on pourrait partager nos idée ensuite, j'eus une petite moue dubitative avant de répondre

Mouais, j'suis pas sûr que ce soient les mêmes.

Et avant que j'ai pu faire quoique ce soit, ce fut le retour de la tornade. En effet, la jeune femme sauta du muret, et vint se scotcher à mon dos tel un koala. Je ris en la rattrapant pour ne pas qu'elle tombe ou m'étrangle en glissant, puis j'inclinai ma tête de façon à ce que mon oreille soit en direction de la jeune femme. Ensuite, je fermai les yeux sous les doigts d'Elliana puis l'écoutai attentivement. Sa voix me fit chanter le cœur, et papillonner le ventre. Un frisson me parcourut de nouveau avant sentir la jeune femme s'enfuir. Je secouai la tête en signe de dénégation, puis souris. La miss voulait jouer, soit on allait jouer alors ! Je lui emboîtai le pas - après avoir repris mon t-shirt que j'avais balancé dans l'herbe - mais ne la rattrapai qu'une fois dans les écuries. D'ailleurs, quand un de mes collègues nous vîmes arriver, je stoppai net de courir et eu une tête du style 'Non, non j'ai rien fait Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• 337664734 ' puis je pénétrai dans le bureau où ma chère et tendre venait d'entrer. Je l'aperçus juchée sur le bureau et je souris de plus belle. La miss avait l'intention de me tenter ou quoi ? Je m'avançai vers elle d'un pas lent, tel un chat avisant sa proie. Je me coulai au plus près d'elle puis murmurai d'un timbre de voix voluptueux

Je n'ai pas eu le temps de répondre à ta question tout à l'heure Elliana.

J'entamai une série de bisous espacés à chaque fois d'un petit mot

Ce que j'ai ressenti, du désir, de la tendresse, de la passion, des frissons et surtout de l'amour pour toi.

J'avais commencé ma réponse en prenant la main de la blondinette, puis à chaque bout de réponse j'avais déposer un baiser sur sa peau avec délectation, tout en remontant dans le creux de sa nuque. Même si je n'avais plus rien à ajouter, je continuai de l'embrasser doucement, sillonnant de la pointe de son épaule au creux de son cou. Non, nos lèvres ne se rejoindraient pas, pas encore. Mes mains se plurent à arpenter le dos de la jeune femme, remontant quelques fois sous son t-shirt appréciant la douceur de la peau d'Elli. Je soupirai de délice, avant que quelqu'un ne frappe à la porte. Zut ! Pour le coup tout allait être gâché. Ni un, ni deux je passai derrière le bureau et fit semblant de regarder le planning. Quand la personne entra je déclarai

Bon, ben c'est bon, on a fini pour aujourd'hui Elli !

Je souris, ensuite, avant de proposer ma main à la jeune femme. Je ne suis pas sûre que notre collègue ait été très dupe mais tant pis. Une fois sortis, je m'arrêtai en face de la blondinette et lui demandai avec un charmant sourire

On fait quoi du coup, maintenant ?




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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeSam 13 Juil 2013 - 14:28



Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé

Elliana & Maël.

Les choses s'arrangeaient au fur et à mesure et cela rassurait grandement Elli' qui n'aimait pas du tout le conflit. Bon là elle devait avouer qu'elle était encore dans l'euphorie des retrouvailles, mais il y avait des chances que d'ici quelques heures elle se rende vraiment compte de ce qui se passait et mettrait quelques limites dans sa relation avec Maël. Après tout il était allé draguer une autre fille qu'elle durant son absence et elle devait bien avoir le droit de mettre les choses au clair et surtout quelques micros conditions. La question pour le moment ne se posait pas, elle profitait de l'instant, des bras du jeune homme, de sa douceur, de sa tendresse. Pendant les deux semaines loin de son compagnon, Elli' avait remarqué que le pire lors d'une rupture était qu'on se rendait compte qu'un tas de petits détails manquaient, comme les regards en coin, le fait de juste être frôlée quand il passait devant elle, les plaisanteries parfois très douteuses, son rire quand elle ne comprenait pas quelque chose. Bref, tout autant de choses qui faisait qu'elle l'aimait, toutes ses attentions qui faisait battre son coeur plus vite, plus fort.

Les plaisanteries fusèrent de nouveau et Elliana rit avec joie. Elle haussa les épaules quand le jeune homme lui dit qu'il était choqué, non mais franchement, il savait se montrer monstrueux quand il le voulait et avec le temps elle avait appris à en faire de même. A la guerre comme à la guerre, tous les coups étaient permis et Elli ne se privait pas de le faire rager quand elle pouvait. D'ailleurs après avoir sauté de son muret, elle n'hésita pas à l'embêter, à le tester aussi. Maintenant il devait être habitué à se retrouver avec un poids sur le dos, c'était le truc favoris de la blondinette. En tout cas elle choisit ses mots avec soin et s'échappa rapidement, ne regardant pas derrière pour savoir si Maël la suivait ou non. Elle ne croisa son regard qu'une fois qu'elle se soit installée sur le bureau. Son chéri s'approcha d'elle et encore une fois elle avait l'impression d'être une proie acculée, sauf qu'elle aimait ça car elle savait que le prédateur ne lui voulait aucun mal, au contraire même. Un peu folle la demoiselle ?! Peut être, mais toujours est-il qu'un sourire éclaira son visage.

Maël prit la parole et lui annonça qu'il n'avait pas eu le temps de répondre. Oui, cela Elli le savait, elle voulait qu'il réfléchisse un peu à ce qu'elle voulait lui montrer. Il lui attrapa la main et entama un chemin de baisers entrecoupé par des mots. Les lèvres sur sa peau la firent frissonner et elle avait son regard émeraude posé sur le visage du jeune homme. Elle avait besoin d'entendre ce qu'il lui disait car maintenant qu'il était allé cherché ailleurs, elle se disait que peut être n'était elle plus aussi attirante qu'avant, bien qu'elle n'ait rien changé et ne se trouve pas spécialement jolie. Ainsi elle se trouvait rassurée et tout son corps se détendit et elle se concentra sur ses lèvres qui parcouraient son cou, un soupire s'échappa de ses lèvres entrouvertes. Les doigts de Maël dessinant des lignes brulantes sur sa peau. Pourtant tout cela fut interrompu par l'arrivée d'un de leur collègue et le jeune homme passa derrière le bureau. Sauf qu'à son habitude, les joues d'Elli avaient pris une teinte rosée et cela ne pouvait tromper personne. Baissant la tête, elle jeta un coup d'oeil à Maël en souriant. Oui ils en avaient fini pour aujourd'hui et c'était tant mieux !

Elliana attrapa la main que le jeune homme lui tendait et et descendit de son perchoir avant de le suivre jusque hors du bureau. Une fois le pas de la porte franchit, le grand blond lui demanda ce qu'ils faisaient maintenant et un immense sourire s'afficha sur le visage d'Elli. Elle avait sa petite idée sur le programme de la journée, pour commencer se changer, d'ailleurs une douche ne serait pas du luxe et ensuite manger car travailler la creusait toujours. Pour finir elle en parlerait ensuite à Maël
.

"Je vais prendre ma douche... Manger et peut être qu'on pourra sortir ensuite... D'ailleurs j'ai ma petite idée sur le lieu."

Elle se colla au jeune homme, passant ses bras autour de son cou et se mit sur la pointe des pieds afin de caresser la bouche du jeune homme de ses lèvres. La blondinette ne chercha pas à avoir un vrai baiser et repoussa avec douceur le torse du jeune homme.

"La porte de mon appart' t'est ouverte Maël. Mais ne croit pas qu'il se passera quoi que ce soit, je pense qu'on a besoin de se séduire de nouveau..."

Et elle n'avait aucun doute sur le fait qu'il y arrive avec brio, pour sa part Elli savait qu'elle n'avait jamais grand chose à faire pour obtenir une réaction de la part de son compagnon.
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeLun 15 Juil 2013 - 19:39


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé


Thomas D'Angleterre ▽Qui jamais ne connut ce qu'est l'amour, n'a jamais pu savoir ce qu'est la peine
J'avais pris l'habitude que la demoiselle soit calme et que d'un moment à l'autre elle soit électrique comme une pile. En même temps je l'aimais pour ça. Sa joie de vivre, sa pétillance, son sourire toujours présent ou pas très loin. Pendant ces deux semaines, elle m'avait terriblement manqué et je m'en voulais tellement d'avoir dérapé. Enfin, je ne vais pas m'auto-flageller non plus. Je n'aurais sûrement pas tenter de séduire une autre nana si Elliana ne m'avait pas délaissé pendant quelques temps. Comme si je n'existais plus. Oui, je sais, elle m'avait dit qu'elle ne voulait pas m'embêter avec ses problèmes mais à présent c'était aussi les miens. Je l'aimais plus que tout et rien que de savoir qu'elle souffrait, ça me faisait mal aussi. Je voulais qu'elle sache et surtout qu'elle comprenne que j'étais là pour elle, autant que Camille pourrait l'être. Enfin, je soupirai avant de me lancer à sa poursuite. Puis, quand je la vis sur le bureau, je m'approchai d'elle et jouai un peu avec ses sens.

Ben oui, j'aimais juste la titiller sans en attendre plus, juste faire naître du désir et c'est tout, m'assurer que je lui plaisais encore, qu'elle m'aimait encore. Du coup, quand un autre palefrenier toqua puis entra dans la pièce, ben tout le charme fut rompu. Je soupirai agacé, avant de lancer à Elli que nous n'avions plus rien à faire ici. Une fois sortis, je lui demandai ce qu'elle prévoyait de faire, un sourire aux lèvres. Sa réponse m'arracha un autre sourire ; Je lui dis sur le ton de la plaisanterie

Ah ? C'est toi qui m'invites ?

La blondinette se colla ensuite contre moi, et mes mains trouvèrent instinctivement le creux de son dos. Je savourai le frôlement de ses lèvres contre les miennes, je fermai les yeux, m'attendant à plus mais déjà le contact se rompait, et la jeune femme me repoussait. Je rouvris les yeux teintés d'étonnement. Je relevai un sourcil puis eu la réponse à ma question muette. J'eus un petit sourire taquin, avant qu'elle ne me coupe l'herbe sous le pied. En effet, elle venait de dire qu'elle prenait sa douche et que sa porte était ouvert, ben vous pouvez aisément trouver les idées que j'avais eu. Sauf qu'elle venait de me dire qu'il ne se passerait rien. Machinalement, je haussai les épaules, puis lui rétorquai

Euh... Je préférerais quand même que tu fermes la porte. Des fois que ça ne soit pas moi qui entre.

Nouveau sourire, puis je réfléchis de nouveau. En même temps, la demoiselle n'avait pas tord. J'avais merdé, elle n'allait pas m'accueillir dans son lit comme ça. Ce qui était parfaitement normal, elle me testerait et se protégerait aussi. Après quelques secondes de silence je déclarai

T'inquiètes, je passe à mon appartement, je dois me changer aussi, et me laver aussi accessoirement. Et puis, vaut mieux que ce soit toi qui vienne à mon appartement car je ne suis pas sûr de rester sérieux si je sais que tu es sous la douche.

J'étais franc. Elliana le savait, je ne lui avais jamais menti. Et ce n'est pas demain la veille que je commencerais. Avant qu'elle ne parte, je pris son doux visage entre mes mains, et déposai un tendre baiser sur ses lèvres, scellant ainsi, le renouveau de notre couple. Je restai ensuite quelques instants dans l'écurie à ressasser ce début de matinée, puis me mis en route pour mon studio. Arrivé à celui-ci j'avisai les quelques affaires qui traînaient, et les balançai dans la panière à linge. A part ça, tout était à peu près rangé. Même si la jeune femme ne partageait plus ma vie depuis deux semaines, je faisais toujours attention à bien ranger. Je me souvenais de ses exclamations quand je laissai des affaires s'entasser par terre. Du coup, j'avais pris l'habitude de les enlever régulièrement. Une fois, le petit ménage fait, je me déshabillai puis me coulai sous le jet d'eau. Je soupirai d'aise, fermai les yeux et me laissai porter par la douceur de l'eau. Après quelques minutes je sortis, me séchai, puis passai juste une serviette autour de la taille. En effet, je ne savais pas ou la miss voulait aller alors, pour choisir la tenue c'était tendu. Voyez-vous. Si je m'habillai style marcel/short, et qu'on allait au restaurant ben, ça la foutait mal et vice versa. Je l'attendis donc, en m'asseyant sur le canapé. Elle n'allait pas tarder, si ?

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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeJeu 18 Juil 2013 - 11:55



Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé

Elliana & Maël.

Les deux jeunes gens étaient maintenant sortis du bureau et Maël demanda ce qu'ils allaient faire. Elliana exposa son programme de la journée, bon il n'était pas très élaboré pour le moment, mais c'était surtout qu'elle n'avait pas envie de dévoiler maintenant ce qu'elle souhaitait faire. Le jeune homme lui donna une réponse qui la fit rire, mais elle ne répondit pas, préférant aller caresser ses lèvres et lui rappeler que son appartement lui était ouvert, comme avant, sauf qu'il ne devait pas se faire d'illusions, il allait devoir supporter un moment de ceinture... Franchement elle était quand même très sympa de le laisser revenir comme ça sans avoir fait plus qu'une petite crise. Enfin, Elli trouvait qu'elle était gentille sur le coup, mais elle l'était car être sans Maël était presque impossible, il avait pris une énorme place dans sa vie.

La réponse du jeune homme fit rire Elli, il était pas possible celui là ! Comme si elle allait laisser sa porte grande ouverte. Blonde mais pas idiote quand même. En tout cas Elliana secoua la tête amusée et poussa avec douceur son compagnon
.

"Tu sais que t'es bête..."

Elle attendit quelques secondes que Maël lui dise ce qu'il prévoyait de faire du coup et elle accepta d'un hochement de tête et un sourire ce qu'il avoua. Ce n'était pas nouveau qu'il n'arrive pas à se tenir correctement... Mais elle adorait ça, quand il la surprenait par un baiser plus brulant, quand il l'enlaçait sans qu'elle ne l'ait vu. Bref, elle ne pouvait pas lui en vouloir de mettre une certaine distance, surtout quand elle était sous la douche. Avant que la jeune femme ne fasse demi tour pour rentrer, elle sentit les doigts de son amoureux sur son visage et ses yeux verts se posèrent sur celui de Maël. Leurs lèvres se touchèrent en un tendre baiser et alors qu'elle marchait dos au jeune homme, un immense sourire naquit sur ses lèvres. Elle retrouvait l'homme qu'elle aimait.

Elliana entra et contrairement à ce qu'elle avait dit, ferma la porte d'entrée à clé, elle partit ensuite dans sa chambre, récupéra ses affaires et alla se glisser sous la douche. Quand elle sortit de la salle de bain elle portait une légère robe verte à volant et on apercevait les bretelles d'un maillot de bain en dessous. La plage, voilà son programme. Après avoir retrouvé son sac de plage, elle y glissa son porte feuille, une serviette et de la crème solaire. Il était tant de rejoindre Maël une fois une père de petite sandale blanche enfilée.

Une fois devant la porte de l'appartement du jeune homme Elli' essaya d'effacer le sourire un peu niais qu'elle avait, elle respira un bon coup, c'était presque digne de ses débuts avec lui. Elle frappa à la porte et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Le spectacle à l'entrée était... parfait, elle leva les yeux au ciel et se demanda pourquoi Maël gardait sa serviette autour de lui plutôt que de s'habiller. Avec un sourire à croquer elle lui fit une petite réflexion
.

"Je pensais t'avoir dit qu'il ne se passerait rien pourtant..."
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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeVen 19 Juil 2013 - 17:59


Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé


Thomas D'Angleterre ▽Qui jamais ne connut ce qu'est l'amour, n'a jamais pu savoir ce qu'est la peine
La remarque que je fis sur le fait que je ne voulais pas qu'elle laisse la porte ouverte, ne laissa pas Elli de marbre. En effet, elle secoua la tête et me poussa gentiment en me disant que j'étais bête. Je la toisai d'un air taquin puis répondit

Ouais, ben on sait jamais.

Je souris ensuite, puis annonçai ce que je prévoyais de faire le temps qu'elle soit sous la souche. En même temps, je n'allais pas la suivre dans son appartement car, je n'étais pas sûre de rester sérieux. En même temps, c'était rare que je reste sérieux quand elle était dans les parages. Non, n'allez pas vous imaginez des trucs, je n'étais pas obsédés à toujours vouloir lui sauter dessus loin de là, mais j'aimais lui faire des câlins, des bisous et tout. Donc, depuis deux semaines ça me manquait quand même, donc je n'étais pas sûr que je ne dérape pas. Et franchement, ce n'était pas fair-play de ma part de faire ça. En effet, Elliana me relaissait une chance, donc je me doutais qu'il y aurait des conditions et surtout que je devrais la séduire de nouveau et faire ceinture un petit moment avant que tout ne roule à nouveau sur des roulettes. Je laissai la jeun femme s'en aller alors, après avoir déposer sur ses lèvres un tendre baiser. Je soupirai, content d'être libéré du poids qui m'enserrait la poitrine depuis ce fameux soir.

Je me rendis ensuite dans mon appartement, me douchai, puis passai juste une serviette autour de la taille, mais ça vous le saviez déjà. J'attendis donc la miss, qui toqua bientôt à la porte. J'ouvris cette dernière fébrile. Je pus remarqué que ma chérie était encore plus ravissante, et que cette petite robe la mettait vraiment en valeur. Elle laissait suggéré ses formes et accentuait la longueur vertigineuse de ces jambes. Oui, bon, elle ne faisait qu'un petit mètre soixante dix, mais, elle avait de grandes jambes quand même :Nah:bref, je la contemplai un instant avant de la faire entrer et qu'elle me lance qu'elle m'avait pourtant prévenu, en levant les yeux au ciel, je lui répondis du tac au tac avec un sourire taquin

Ben, l'espoir fait vivre, c'était si des fois t'avais changé d'avis... Non, vraiment ? Bon, je vais m'habiller...

Petit haussement d'épaules, faussement déçu, puis petit bisou tout doux avant de me diriger vers ma chambre, puis de lui demander de celle-ci

On va à la plage, c'est ça ? J'ai remarqué que tu portais un maillot de bain.

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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeSam 10 Aoû 2013 - 18:31



Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé

Elliana & Maël.

Prenons tout de suite le chemin de l’ouverture de la porte, Elliana ne s’attendait pas à trouver un Maël à moitié nu, portant une simple serviette autour des reins. Elle n’eut aucun mouvement de surprise, juste une petite phrase qui traversa le barrage de ses lèvres en même temps qu’un sourire. En effet, elle avait était très claire quand au fait qu’elle n’avait pas envie, enfin si elle en avait envie, mais ce n’était pas encore le moment, de coucher avec lui. Non la blondinette n’était pas une accro, juste que les réconciliations sur l’oreiller peuvent attirer. Pour le coup elle s’était dit que ce n’était pas le bon plan et qu’ils allaient devoir procéder autrement. Mais revenons-en à Maël qui répondit. Toujours aussi taquin il lui demanda si elle était certaine et en réponse elle croisa les bras et attendit qu’il parte s’habiller. Le retrouver joueur rassurait la demoiselle, elle n’avait pas l’impression d’avoir perdu son petit ami pendant deux semaines, cela l’aider déjà à panser la plaie qu’il avait créé.

Avant de s’éclipser le jeune homme embrassa Elli’ et celle-ci le laissa faire sans y répondre, elle voulait qu’il fasse des efforts, de gros efforts et ce serait lui simplifier la tache que de répondre à chacune de ses sollicitations. Méchante ?! Non, en général en tout cas elle était très loin de se montrer injuste, il avait merdé et c’était à lui de trimer un peu pour montrer que ce n’était qu’un dérapage. Alors qu’Elliana s’installer dans un fauteuil en attendant Maël, il lui posa une question depuis la chambre. Elle ne se dérangea pas pour se lever et se mettre dans l’embrasure de la porte un sourire aux lèvres. Elle l’avait vu nu plus d’une fois alors bon ça ne devait pas le gêner…


« Observateur dis donc ! Oui c’est ça, ça fait une éternité que je suis pas allée me baigner et avec le temps qu’il fait ça serait dommage de ne pas en profiter… »

Elli s’appuya sur le mur en croisant les bras. Elle patienta que le jeune homme ait fini de s’habiller et pendant ce temps l’observa. A chaque mouvement qu’il faisait apparaissaient des muscles puissants, se dessinant sous sa peau, il y avait toute cette force en lui et pourtant elle savait qu’il dosait parfaitement cette force, qu’il pouvait se montrer aussi dur qu’il pouvait être tendre et doux. Dans un petit coin de sa tête elle se dit qu’heureusement qu’il n’était pas du genre à s’emporter car elle ne résisterait pas à une telle puissance. Et puis son observation continua, il y avait ses magnifiques yeux azurs, son sourire presque autant présent que le sien, ses lèvres, leur gout. Dans un mouvement de tête, elle détourna le regard, un léger hale rouge apparaissant sur ses joues. Elle aimait ce corps, elle qui jamais n’avait fait attention au physique des gens, tout son être était attiré par le jeune homme. Pourtant ce qui la séduisait le plus était sa façon de la regarder, de prendre soin d’elle, d’être attentif à ses propres humeurs, elle aimait ses bras parce qu’il savait quand l’étreindre et de quelle manière, elle aimait ses yeux car il savait y dévoiler l’amour qu’il lui portait… En réalité si elle aimait ce corps c’était parce que Maël s’en servait d’une manière telle qu’elle ne pouvait qu’apprécier.

Quand la séance d’habillage fut terminée, Elliana fit demi tour, attrapa son sac et s’appuya sur la porte d’entrée en attendant que Maël soit prêt. Toutes les pensées qui venaient de lui traverser l’esprit s’envolèrent doucement pour laisser place à l’euphorie. Elle ne connaissait pas très bien la plage et la mer du coup savoir qu’elle allait pouvoir aller se baigner la rendait pleine de joie et bonne humeur. Enfin plus que d’habitude. La jeune femme ne fit aucun geste envers son compagnon lorsqu’il s’approcha pour sortir, elle tourna simplement la poignée et sortit. Elle lui laissa le temps de fermer sa porte à clé et de prendre les devants. Une petite idée venait de germer dans son esprit. Même si cela serait très dur pour elle aussi, Elliana s’imaginait très bien redevenir, en partie seulement quand même, la Elli d’avant, celle totalement naïve, ne se rendant compte d’aucune avance, d’aucun comportement. Ça allait demander de la concentration de sa part et puis un peu de réflexion aussi sur la manière dont elle réagissait avant mais ça pouvait être pas mal… Bon avec tout ça elle ne savait pas qui conduisait et quelle voiture ils allaient prendre.


« Tu conduis ? »

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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitimeDim 15 Sep 2013 - 18:04

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MessageSujet: Re: Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël•   Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé •Elli & Maël• Icon_minitime

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