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 « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 21:59

« Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »
→ Kayleigh & Jesse


Ca faisait quelques jours que Jesse et moi étions en dispute, mais pas le genre de râlage qu’on faisait d’habitude, là c’était beaucoup plus sérieux que ça. Je vous explique vite fait la situation, parce que sinon vous allez être perdus. Depuis quelques jours, on se faisait un peu la gueule à propos de je ne sais même plus quoi et rien que ça, ça me bouffait. Alors du coup, j’étais passée chez lui pour qu’on s’explique et pour qu’on arrange les choses, vu que c’est ce qu’on faisait tout le temps. Même si c’était toujours moi qui faisais le premier pas parce que le blondinet avait du mal à avouer ses torts, ça ne me dérangeait pas : je voulais absolument la paix. Surtout que bon, à force, j’avais appris à supporter son (très) fort caractère. Sauf que là, il avait fait quelques chose qui m’avait énormément énervée : il avait refusé d’écouter ce que j’avais à dire et il m’avait claqué la porte au nez. Insupportable, l’Américain.

Du coup, pour la première fois depuis qu’on était ensemble – et ça faisait un bon bout de temps – je m’étais vraiment emportée et j’avais refusé de faire des efforts pour lui. Cette fois, c’était à lui d’en faire. De la patience, j’en avais à revendre et surtout avec lui parce que je ne voulais le perdre pour rien au monde, mais fallait pas abuser non plus. J’avais mes limites, comme tout être humain, et à force d’encaisser, j’avais explosé.

J’avais continué de vivre ma vie tranquillement – ou en tout cas, j’essayais vraiment – et je m’étais jurée de ne plus passer devant le studio de Jesse. Têtue ? Oui, et alors ? De son côté, aucune nouvelle. Silence radio. Pas un coup de fil, pas de message sur Facebook, pas de Jesse devant ma porte, rien. Il me décevait énormément et je n’avais qu’une envie, c’était de pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais je me retenais, j’avais ma fierté. Je passais le plus de temps possible avec mes amis – surtout avec Amrita, en fait – et mon boulot dans les écuries me permettait de me changer les idées. Sinon, le soir, je n’étais pas seule, puisque j’avais Flynn à mes côtés et je faisais tout pour qu’il se sente le mieux possible. Il n’y avait que la nuit que je pensais sans cesse à mon Américain, j’arrivais à peine à dormir et c’est à ce moment-là que je pleurais, ne pouvant plus me retenir. Et puis le matin, je me levais, j’essayais de sourire, de paraître heureuse et motivée, rien que pour que Flynn se sente bien avec moi. J’essayais de retrouver quelque part en moi la Kayleigh heureuse, bavarde et souriante, mais je réalisais petit à petit que sans Jesse, je n’étais rien. J’avais un énorme manque.

Je m’étais levée de bonne heure ce jour-là, ça faisait cinq jours que je n’avais aucune nouvelle de mon blond et je n’arrivais plus du tout à dormir. Six heures moins le quart. Je soupirai et sortis de mon lit, pour finalement me diriger vers la chambre de Flynn. Je jetai un petit coup d’œil à travers la porte entrouverte : tout était noir et le garçon dormait à poings fermés. Je refermais un peu la porte pour ne pas que la lumière venant du couloir le réveille. Je partis ensuite direction la cuisine et préparai la table pour deux, mettant sur celle-ci tout ce que Flynn mangeait en général le matin. Pour ma part, je pris un rapide petit déjeuner, de toute façon je n’avais vraiment pas faim.

Ensuite, direction la chambre pour prendre des vêtements propres pour aller bosser. Pantalon d’équitation noir et gris, t-shirt rose flash avec « I love LA » marqué dessus en lettres argentées et pull gris foncé à capuche. Vu le temps qu’il faisait dehors, j’allais sûrement en avoir besoin … Petit tour à la salle de bains ensuite pour prendre ma douche avec lavage de cheveux en prime et après m’être séchée, j’enfilai mes vêtements. Cette fois, je ne pris pas la peine de me lisser les cheveux mais les laissai plutôt boucler un peu naturellement, je me ferais une queue de cheval en cas de besoin, de toute façon. Légère touche de maquillage pour finir : crayon, mascara et fard à paupières argenté. Pas besoin de plus, j’allais me fatiguer à travailler dans les écuries alors de toute façon, mon apparence, je m’en fichais pas mal.

Bon allez, il était temps d’aller nourrir les chevaux ! Sept heures pile, c’était tôt, mais j’avais pris l’habitude maintenant. Je jetai un dernier coup d’œil dans la chambre de Flynn qui n’était toujours pas levé, mais qui avait l’habitude de se retrouver seul à son réveil, puisque j’allais nourrir les chevaux chaque matin à la même heure. Je pris encore rapidement mon portable et le mis dans ma poche, pour finalement mettre mes bottes d’équitation et de sortir de mon studio. A chaque fois que je sortais pour aller bosser, mon cœur battait la chamade, puisque dans les écuries, j’avais beaucoup de chances de tomber sur Jesse. Et rien que cette idée-là me faisait stresser à mort et me donnait envie de pleurer…

Je saluai rapidement les autres palefreniers présents dans les écuries et me mis vite au travail, fallait pas perdre de temps. Je ne voulais pas penser à Jesse, pas question que j’y pense. Rapidement, je distribuai leur ration aux chevaux, qui s’impatientaient en tournant dans leurs box. Puis, je passai devant le box de Piazor la terreur, qui ne s'était toujours pas transformé en nounours. Il manqua de me chopper la main lorsque je la passai à travers la barrière pour lui donner à manger et je m’exclamai donc sur un ton énervé :

« Hé mais c’est bon là, arrête ton cirque ! »

Il m’agaçait, cet étalon. Encore plus que d’habitude, puisque là, je n’avais pas du tout envie de rire ou de positiver. Du coup, j’aboyais un peu sur tout le monde dans les écuries lorsqu’il y avait des trucs qui ne m’allaient pas et je m’énervais pour un rien. Parfois, on m’entendait sûrement gueuler jusqu’à l’autre bout des écuries mais tant pis, j’en pouvais plus. Ne plus voir Jesse me changeait du tout au tout, je n’étais plus la même et j’arrivais à peine à sourire. J’avais perdu ma moitié.


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Alexandre L. Leroy
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MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeLun 27 Mai 2013 - 16:39


Jesse Ҩ Kayleigh
« Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »

Il est peut-être nécessaire que je vous prévienne que je suis d'humeur exécrable, qu'en pensez-vous ? Ça vous éviterait peut-être de prendre un coup de dents. Parce que là, je mordais en plus d'aboyer. Jolie métaphore non ? Enfin, vous aurez sans doute compris qu'il valait mieux m'éviter. Déjà que j'avais un caractère exécrable de nature, mais alors là c'était juste invivable. Résultat ? Je m'étais pris la tête avec Kayleigh et du coup c'était le froid. Pour le coup, elle n'essayait plus de rattraper le coup, pas comme d'habitude, en fait. Eh oh je n'ai pas non plus dis qu'elle était en tord ! Juste que d'habitude c'était elle qui faisait le premier pas et pas là donc ça me faisait très bizarre. Et moi ? Oh, ce n'était pas ma fichue fierté qui m'empêchait d'y aller, loin de là ! C'était plutôt que je ne savais pas du tout comment m'y prendre et que du coup je n'avais pas assez de cran pour me lancer. Un peu lâche, n'est-ce pas ? Alors à la place, j'étais tellement mal au fond que je passais mes nerfs sur les personnes que je croisais mais aussi en partie sur les chevaux que je montais. Les pauvres n'avaient pas le droit à l'erreur sous peine de prendre une leçon magistrale. Ouais, enfin j'étais encore moins fréquentable qu'à l'accoutumé.

Début classique d'une mauvaise matinée sur HB. Sortie en longe de deux chevaux de mon piquet de travail, mise au paddock de Black Dream puis douche pour la saleté de Danger. Ce con avait latté dans son mur a s'était fais une méchante atteinte. Et comme si ça ne suffisait pas il s'était tellement bien laissé soigner que maintenant il avait un poteau de compétition et qu'il ne posait plus trop le postérieur. Si encore ça l'avait calmé... Mais non, il continuait de mordre et de lancer les antérieurs, d'essayer de traîner les pauvres gars qui s'en occupaient, il se mettait tant bien que mal debout pour boxer, au risque de tomber... Et là disons qu'actuellement je venais de traverser le bâtiment des entiers en mode ski nautique malgré le chiffney bien serré... J'adorais quoi ! Surtout qu'il allait finir par me broyer les côtes ou me tuer l'épaule, ce débile... Ce n'était pas l'envie de lui claquer une longe à travers de la tête qui me manquait. Non mais en fait c'était plutôt que j'avais entendu une voix qui m'était vraiment familière du bâtiment tout voisin et je devinais que Kayleigh – ma chérie, mon petit cœur, mon amour, mon présent et mon avenir en somme – était aux prises avec Piazor. Hum, assez courant comme situation. D'un côté j'aurais bien volé à son secours mais je ne pouvais pas parce que primo j'étais occupé avec un cheval deuzio ce n'était pas une partie de plaisir, tertio je n'étais pas sûr qu'elle ait besoin de moi et cuattro ben les trois précédents articles c'est une bonne excuse parce que je n'avais pas le cran.

Sauf qu'en fait ça me gavait, parce que j'allais devoir finir par lui faire face. J'appliquais une tarte bien mérité au pie qui venait littéralement de me broyer l'épaule d'un coup de dents avant de le claquer dans son boxe et de lui enlever le chiffney d'un seul mouvement rapide, prêt à le lui claquer à travers la tête s'il s'avisait seulement de me montrer les dents ce couillon. Bien entendu ce fut un combat acharné à coups de regards noirs et de positions d'intimidation pour sortir vivant du boxe mais au final j'avais gagné ! Je raccrochais donc le chiffney avant de commencer à traverser les bâtiments en large pour rejoindre les écuries des poulains, tout à l'opposé d'ici. C'est en passant dans le bâtiment où se trouvait l'élue de mon cœur – et c'était fichtrement dur de me dire qu'en fait je la perdais à cause de moi – se trouvait que j'entendis le palefrenier en chef. À la base j'avais voulu simplement traverser mais là, je m'arrêtais, planté dans le passage, le menton légèrement redressé, les bras croisés, le regard froid et mauvais. Alors là, il aurait mieux fais de se faire oublier, ce type !

« Tu deviens vraiment désagréable avec toute l'équipe, on dirait Tylker ! On en a assez d'un !
- Quoi ?Quelqu'un a un problème avec moi ? »


Et sinon, là, il n'y avait plus personne... Tout le monde se dispersa, le palefrenier en chef bégaya – c'était bien la seule chose qu'il était en mesure de faire vu que je ne travaillais pas pour lui mais pour Dan, et que ça avait quelques avantages, ce statut, comme être théoriquement au dessus des palefreniers, même si je bossais généralement avec eux – et finit par s'éclipser. Et, euh... Bah en fait il ne restait plus qu'une personne dans l'allée, quoi. J'en perdis ma superbe et mes bras retombèrent le long de mon corps tandis que mon regard, juste avant froid et hargneux, ne change, mélange teinté d'incertitude et de peur. Euh, faut peut-être que tu testes quelque chose, non ? Et bien entendu, à attendre le dégel la belle avait tourné les talons. Alors là... Non ! Hors de question que je la laisse partir, parce qu'après je n'aurais plus jamais le cran de la rejoindre et je ne voulais pas voir notre couple exploser pour une connerie pareille ! Je la rejoignis à grands pas et, adroitement, attrapais son poignet, de manière à la retenir sans toutefois chercher à la blesser. Je voulais juste qu'elle me regarde.

« Kayleigh, please... »


Voix douce, teintée de mes regrets, légèrement rauque. Oh, non, je n'étais pas sûr de moi, loin de là même ! A vrai dire je ne savais pas trop quoi lui dire... Commençons simplement, voulez-vous ?

« I'm so, so, so sorry... »


Ouais bon on repassera quoi... Mais j'avais lancé la machine, ça allait venir. De toute façon, je ne pouvais pas la perdre, ce n'était même pas envisageable. Pas comme ça. Pas pour ça. Pas sans me battre pour elle.
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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeMer 29 Mai 2013 - 20:56

« Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »
→ Kayleigh & Jesse


M’occuper des chevaux, j’adorais ça, depuis toujours. Mais là pour le coup, ça m’énervait plus qu’autre chose et puis les caprices de Piazor m'agaçaient encore plus que d’habitude, il était vraiment pénible ce cheval. Toujours à faire son malin et à faire chier son monde… Et puis même les chevaux les plus gentils m’agaçaient aujourd’hui. Je m’entendais relativement bien avec Black Dream mais cette fois, je n’avais pas réussi à prendre plaisir en le sortant, alors que d’habitude, je m’amusais plutôt bien avec lui. Mais là… non ! Non, non, non « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse 1990738599 L’absence de Jesse me déprimait et même si j’essayais de ne pas montrer ma tristesse, elle était bien là. J’avais toujours accepté ses râleries, j’avais été patiente et j’avais toujours pensé que je m’en ficherais qu’il boude sauf que là pour le coup, il exagérait. A la base, c’était peut-être moi qui étais en tort – même si je ne sais même plus pourquoi on s’était disputés – mais il n’avait même pas voulu m’écouter et ça, c’était une grosse erreur de sa part. Du coup voilà, fini la patience, j’en avais plus. Et je refusais catégoriquement d’aller le chercher pour lui parler, parce que cette fois-ci, ce n’était plus à moi de faire des efforts. Bref ! Vous l'aurez compris, la gentille Kayleigh s’était envolée pour un petit moment, là. Ou en tout cas jusqu’à ce qu’il fasse le premier pas.

J’étais donc en train de nourrir ces pauvres chevaux qui n’avaient rien fait mais qui devaient quand même subir ma mauvaise humeur et j’aboyais un peu sur tout le monde, je les engueulais pour le moindre truc. Evidemment, pour le chef des palefreniers c’était une autre histoire et je le laissai tranquille, même si je n’étais pas forcément très aimable avec lui. Ils se demandaient sûrement où était passé ma bonne humeur habituelle, eh bien qu’ils cherchent encore un peu, parce que moi je n’étais pas prête de leur dire pourquoi je râlais. Je n’avais pas besoin de leur pitié parce « c’est un drôle de couple, le blond arrête pas de râler et la blonde encaisse ». Nan. J’avais jamais voulu de cette pitié et je les trouvais pénible à nous juger comme ça, sans nous connaître. Et ça, depuis qu’on était ensemble, d’ailleurs. J’avais beau leur expliquer qu’avec moi, Jesse était adorable, ils ne cessaient pas de nous lancer des regards étranges, même si ça s’était un peu calmé par rapport au début.

Je continuai à distribuer leurs seaux de nourriture aux chevaux sans m’arrêter pour discuter, j’ignorais complètement les gens qui tentaient de me causer et je ne pris pas non plus la peine de faire une caresse aux chevaux. J’étais complètement différente de d’habitude, pour le coup, mais tant pis. J’avais beau être sympa, accueillante, souriante et tout ça, là, les gens, je les envoyais presque chier. Je me retenais hein, mais j’avais failli tous les remballer un par un. C’est lorsque j’entendis le palefrenier en chef prononcer le nom de famille de mon blond que je me glaçai sur place, le regard baissé, écoutant avec attention ce qu’il avait à dire. Jesse était là… Et c’était vraiment Jesse dans toute sa splendeur. Il répondit franchement, sans réfléchir et d’une voix glaciale en demandant si quelqu’un avait un problème avec lui. Je levai les yeux au ciel en soupirant et continuai de distribuer la nourriture comme si de rien était. Une femme que je ne connaissais même pas – mais qui me connaissait un peu, apparemment – me lança un regard inquiet, puis étonné que je ne fis rien pour calmer Jesse. Ben ouais, d’habitude, j’allais lui parler, je l’embrassais ou un truc dans le genre pour éviter que tout le monde s’en prenne plein la gueule mais là, je faisais comme si de rien était. Bien sûr que ça changeait, mais ils allaient devoir s’y faire. Tout le monde se dispersa et le palefrenier en chef n’osa plus rien dire, lui non plus. Je jetai un bref coup d’œil à Jesse, qui se tenait là, les bras croisés, le menton relevé. Abruti… Ce qui tombait bien, c’est que je venais de terminer de distribuer les repas des chevaux. Pile à temps. Je déposai le dernier seau au bon endroit, puis voulus sortir des écuries sans faire plus attention que ça à Jesse, mais il me retint. Et ça, je ne m’y attendais pas. Il me prit le poignet, sans le serrer, tout en me soufflant deux mots. En anglais. Et quand on se parlait en anglais, c’était souvent pour mener une conversation sérieuse. En français, j’avais – et lui aussi – plus de mal à trouver mes mots et je préférais passer en anglais à ces moments-là. Je me retournai donc et lui lançai sur un ton énervé et sec :

« What ?! »

Je le fusillai du regard mais en même temps, j’eus un gros pincement au cœur. Sa voix douce et son regard tendre et incertain m’arrachaient le cœur, mais fallait pas que je me laisse faire. Il allait devoir prouver qu’il tenait à moi, si c’était le cas. Il commença donc à s’excuser, maladroitement, hésitant. Pour ma part, mon regard resta planté dans le sien. J’étais tellement sur les nerfs que j’allais avoir du mal à me calmer, mais le fait qu’il me retienne, c’était déjà un grand pas pour lui et je le savais très bien… Je lui lançai donc sèchement :

« Leave me alone. »

La traduction ? Laisse-moi. Lâche-moi. A vous de voir ce que vous préférez. Je verrais bien ce qu’il ferait par la suite, parce qu’honnêtement, je n’avais vraiment pas envie qu’il me lâche, voyez-vous. Ce serait même la pire chose à faire mais ça, fallait qu’il le comprenne tout seul. Au moins, on allait voir de quoi il était capable, l’Américain. C’est fou comme je l’aimais et ça me faisait du mal de lui dire de telles choses, d’ailleurs là j’avais juste envie de pleurer, mais fallait bien qu’il se donne un peu de mal s’il m’aimait vraiment. Je ne voulais pas que notre couple éclate à cause d’une connerie dans le genre, je ne voulais pas que ça se termine, mais fallait juste qu’il me prouve qu’il tenait à moi parce que pour l’instant, je n’en avais pas vraiment l’impression, vu qu’il n’avait fait aucun effort jusque là. D’un petit coup sec, je fis en sorte qu’il lâche mon poignet et je tournai les talons, prête à partir. J’allais réellement mourir sur place, là.



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Alexandre L. Leroy
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MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeDim 2 Juin 2013 - 22:09


Jesse Ҩ Kayleigh
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Il y avait un truc qui me faisait très bizarre : j'avais aboyé sur tout le monde et tout ce que je tirais de ma chérie, c'était une moue agacée. Euh oui bah là du coup... ça me mouchait un peu, quoi ! Et c'est sûrement pour ça que j'eus le réflexe de la retenir en attrapant doucement son poignet. Elle avait l'air surprise. Elle finit par se retourner et je cherchais son regard, avec la ferme intention de me rattraper. Elle fut très sèche avec moi et je frissonnais très légèrement, vraiment pas bien dans mes baskets. C'est là que je lui dis que j'étais désolé, avec ma voix douce. Et c'est là aussi que je me pris une énorme claque psychologique en pleine tronche. Décomposition totale du Jesse. Limite perte de tous mes moyens ? La laisser y aller ? Une part de moi, complètement désarmée, s'apprêtait à faire ce qu'elle me demandait comme un vulgaire pantin. L'autre s'arma encore plus fort.

« No ! » Première phrase qui claqua dans l'air. Pas de sévérité. Pas de froideur. Pas de méchanceté. Juste une détermination farouche qui s'afficha dans mes grands yeux d'azur. « No, I don't. Listen, please. »


Mes yeux clairs plantés sur les siens. Je n'avais pas resserré ma prise, juste refusé de lâcher. Ça me coûtait d'ailleurs, parce que la rééducation de mon épaule n'était pas encore terminée et que mademoiselle Kayleigh avait quand même cherché à se libérer. Sans compter que Danger s'y était attaqué aussi alors... C'était pas une preuve d'amour ça peut-être ? Celui qui me dit non je lui colle un taquet en cadeau ! Euh du coup, comme ma belle avait voulu faire demi-tour, j'avais de nouveau légèrement tiré pour la ramener vers moi, sans non plus être violent ? Si je lui faisais mal je m'en voudrais plus qu'autre chose, si vous voulez mon avis. Cette fois-ci, je me montrais plus franc. Plus déterminé. Ma voix était encore douce mais je n'en démordais pas. Elle allait devoir m'écouter.

« I'm so sorry, Kayleigh. I know I'm bad-tempered, I'm at fault. I apologize with all my heart... Please, forgive me... »


Le tout dit en la fixant droit dans les yeux. C'était bien léger, ces excuses, non ? Ouais, enfin venant de moi c'était énorme. Pas que je sois trop fier. Je sais bien que c'est l’apanage de la troupe de Blood mais moi c'est plutôt que je manque au fond de confiance en moi et que lorsque j'ai vraiment besoin d'affronter les gens, je bats en retraite. Alors là, j'étais déterminé comme rarement. Même si j'avais à me battre, pour Kayleigh, je le ferais. Je n'avais qu'une certitude : je ne la perdrais pas, ma blonde.
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MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeDim 23 Juin 2013 - 14:38






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Kayleigh & Jesse

J’étais sèche, sans pitié, franche. Quand Jesse m’avait rattrapée, je l’avais envoyé bouler : voilà la bonne expression. Même si je l’aimais plus que tout, même si je ne voulais pas faire ça à la base, je l’avais fait quand même parce qu’il devait comprendre qu’il ne pouvait pas s’en sortir comme ça à chaque fois, qu’il ne pouvait pas s’énerver sur moi sans en payer les conséquences. J’avais souvent accepté ses erreurs, son fort caractère mais là, c’en était trop. Je m’étais retournée et j’avais vraiment été sèche avec lui, chose à laquelle il n’était pas habitué du tout. D’habitude, j’étais la douceur incarnée et j’avais énormément de patience mais là pour le coup, tout était différent. Il chercha mon regard, que je fuis dans un premier temps, pour ne pas avoir trop mal au cœur, mais pour finir, je plantai le mien dans le sien et je lui dis sèchement de me laisser. Il sembla se décomposer, littéralement. Son expression du visage changea totalement et je m’en voulais grave, j’avais horreur de le voir comme ça, je ne voulais pas. Pendant un petit moment, je songeai à le prendre dans mes bras mais je me ravisai, pour finalement essayer de faire en sorte qu’il me lâche le poignet, d’un petit coup sec. Mais il me retint, pas avec force pourtant mais il ne me lâcha pas. D’ailleurs, il avait lancé un petit « no ! » déterminé qui m’avait glacée sur place. C’était la première fois qu’il faisait un effort pareil et j’avais tellement pas l’habitude que je n’avais aucune idée de comment réagir. Je le laissai donc continuer à parler et il reprit, plus doucement cette fois, en me demandant d’écouter. C’est ce que je fis donc, mon regard planté dans le sien, je ne cherchais plus à me libérer, c’était inutile de toute façon. Et puis je vous avoue que quelque part, j’étais fière de lui. Il me prouvait qu’il pouvait faire des efforts quand il voulait, et je savais à quel point c’était dur pour lui. Il s’excusa une nouvelle fois, d’une voix douce que seule moi je connaissais, ou presque. Il avoua qu’il n'était pas facile comme gars et que c’était lui qui était en tort. Mon expression du visage changea après ces paroles : Jesse qui avouait ses torts, c’était quelque chose d’incroyable. Mon visage passait d’énervé à triste, et tout à coup, j’eus une énorme envie de pleurer. Je haïssais le voir comme ça, vous ne vous imaginez même pas… Il ajouta encore qu’il s’excusait de tout son cœur et il me pria de lui pardonner, tout ça en me fixant dans les yeux. Il me touchait à un point inimaginable pour ceux qui ne connaissaient pas Jesse, fallait savoir à quel point il était têtu pour réaliser que ces excuses, c’était quelque chose d’énorme, presque d’impossible venant de lui. Mais il l’avait fait, et j’étais partagée entre la colère et la fierté, entre l’envie de lui foutre une claque et l’envie de le prendre dans mes bras. De la main dont il tenait mon poignet, je pris le sien entre mes doigts, pour finalement lui prendre la main. Je baissai les yeux et je ne pus retenir une larme de rouler sur ma joue.

« I… I don’t know what to say. » je posai mon regard sur lui, les yeux remplis de larmes, puis le détournai à nouveau, réalisant que c’était impossible de le regarder droit dans les yeux, maintenant. Même si je n’étais pas en tort à la base, je m’en voulais à mort de lui avoir dit de me laisser, surtout parce que je ne le voulais pas du tout. « I don’t want to lose you. » lui dis-je d’une voix tremblante.

Je lui caressai doucement le dos de la main avec mon pouce, avant de reposer mon regard sur lui. Impossible de tenir, je mourrais là, je n’avais plus le courage de résister. Je m’élançai vers lui et passai mes bras autour de sa nuque, le serrant fort contre moi.

« I love you so much… » D’autres larmes coulèrent sur mes joues, impossible de me retenir, cette fois. Ca me faisait énormément de bien de me retrouver dans ses bras, de l’avoir contre moi, parce que j’étais tellement bien contre lui… Il m’avait incroyablement manquée ces derniers jours, je ne savais même pas comment j’avais réussi à tenir sans lui. C’était ma moitié, mon blondinet rien qu’à moi, mon Américain d’amour. Je m’éloignai un peu de lui, pour finalement poser un baiser sur ses lèvres et d’appuyer mon front contre le sien. D’une voix hésitante, je lui dis : « Can you… can you take me to the place in the woods where our story began ? »

Oui, je venais de lui demander de m’emmener à l’endroit dans la forêt où notre histoire avait commencé. C’était sûrement l’endroit que je préférais le plus au monde, c’était magnifique et puis c’est là que j’avais passé le plus beau jour de ma vie, quelque part en été. Ca faisait maintenant sept mois que je vivais une merveilleuse histoire avec lui et je ne voulais en aucun cas qu’elle s’arrête à cause d’une dispute débile qui n’avait pas de sens. Ce blond-là, je l’aimais plus que tout, c’était ma vie, mon soleil, mon essentiel. Pas question que je le perde.    

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Alexandre L. Leroy
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« Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Vide
MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeMar 27 Aoû 2013 - 12:31




« Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »

ҩ
Je ne vais pas vous refaire la totale, tout de même ? Kayleigh et moi, on s'était disputés quelques jours plus tôt, et c'était simplement de ma faute. Alors c'était la guerre entre nous et ça ne m'allait pas. J'allais mal, tout simplement. J'avais donc profité d'avoir fais fuir tout le monde des écuries une fois de plus avec mon caractère de chien pour m'excuser. Bien entendu, ma belle n'avait pas voulu m'écouter, du premier coup, alors j'avais dû être plus sec et l'obliger à m'écouter, même si mon cœur était occupé de se briser en mille petits morceaux. Mais je m'étais excusé, sincèrement, d'une voix douce, et au final, c'était passé. Visiblement, ça avait marché. Tout d'abord, Kayleigh, toujours silencieuse, passa ses doigts autour de son poignet avant de me prendre la main et j'eus mon demi-sourire en coin juste à fondre, même s'il était un soupçon triste pour l'occasion. Puis elle baissa la tête et il s'effaça. A ce qu'elle ajouta, je ne savais pas quoi ajouter. Mes ses yeux bordés de larmes me brisaient.

« Please, honey, don't cry... » La douceur incarnée. « You will never lose me, I promise. »

Doucement, je serrais sa main dans la mienne, ne la quittant plus du regard, ce petit sourire à fondre aux lèvres. Lorsqu'elle se jeta à mon cou, mes bras se refermèrent autour de sa taille et je la serrais contre moi. Ça faisait un bien fou, de la retrouver vraiment. Toute l'angoisse que j'avais depuis quelques jours d'avoir perdu celle que j'aimais s'était envolée. Ce câlin dura un moment et finalement, lorsqu'elle posa son front contre le mien, j'essuyais les larmes qui avait coulé sur ses joues. J'étais tout doux, tout adorable.

« Love you even more ! Don't cry, my love... »

Je répondis à son baiser avec un grand plaisir, l'embrassant tendrement à mon tour. Ce qu'elle ajouta fut hésitant, pourtant c'est un sourire sincèrement doux et amoureux qui étira mes lèvres tandis que je caressais très lentement et délicatement son visage. Oui, je l'y emmènerais, et avec plaisir, même. Je le lui murmurais donc à l'oreille d'une voix simplement agréable avant de l'embrasser de nouveau et de la prendre par la main, le temps de nous diriger jusque la sellerie. J'attrapais deux bridons sur les portants. Nous emmènerions Idéal et Ezeckiel, aujourd'hui. Le cavalier d'Idéal était dans l'impossibilité de le monter en ce moment et Ezeckiel avait assez de sang à revendre pour partir en balade et bosser avec ses cavaliers plus tard dans la journée. Après tout, la matin était tout juste entamée. Je posais les bridons sur mon chariot, où se trouvaient ma selle, mon matériel de pansage et mes guêtres, de façon à pouvoir prendre la selle pour ma belle en même temps, le tout avec un sourire radieux aux lèvres. Mignon me correspond assez bien, quand je le veux.

Malgré la qualité pourrie et la longueur nulle de cette réponse, je ne vais pas m'étendre sur le pansage des chevaux, vous comprendrez bien que si c'est pour ajouter du pourrave ça ne sert à rien ! Nous avions donc préparé les chevaux et au final, j'avais un Ezeckiel avec le tapis et les guêtres marine, l'amortisseur crème, tout comme la grosse moumoute sur sa muserolle simple, la selle et le filet en cuir cognac. D'ailleurs il pétait la forme le pépère, mais je savais qu'il n'était pas vicieux si on s'imposait dès le départ. Ainsi, j'avais mis ma bombe et attendu ma belle, avec laquelle j'étais sorti de l'écurie, direction la cour pour se mettre à cheval après un petit baiser tout mignon. Et c'est parti pour la forêt !


Jesse ҩ Kayleigh

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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitimeLun 28 Oct 2013 - 21:26




« Un couple sans conflits

est comme une rose sans

épine ; élégant en

apparence, mais artificiel »

 Sur le coup, je lui avais fait la tête, à mon Jesse ! Mais faut pas m’en vouloir, parce que là il me saoulait vraiment. Autant d’habitude j’étais plutôt cool, autant là il m’avait énervée et ça ne jouait pas du tout en sa faveur. Alors j’avais dû attendre un bail avant qu’il vienne s’excuser, mais voilà, il l’avait fait, et c’était le plus important. Je l’avais envoyé balader la première fois, mais pour finir, je lui avais pris la main, doucement, la dégageant de mon poignet. Il m’avait rattrapée de cette façon, et rien que le fait qu’il ait eu à le faire me déchirait le cœur. Mais c’était mon choix et c’est moi qui avais décidé de lui tenir tête, alors il fallait que j’assume. Sa main dans la mienne, je baissai la tête et ne pus empêcher une larme de couler. Je ne voulais pas pleurer, mais c’était plus fort que moi, et je n’avais d’ailleurs pas l’habitude de le faire. En général, j’étais une boule de bonne humeur, pleine d’entrain, mais pour le coup, c’était tout à fait différent. Je repris alors la parole en disant que je ne voulais pas le perdre. Des paroles incroyablement sincères. Je crois que le perdre aurait été la pire chose au monde, et encore plus pour une raison si stupide. Je ne me voyais pas vivre sans lui, il avait été le centre de mon monde depuis le moment où j’étais arrivée à HB et ça n’avait plus changé depuis. Notre relation était née d’un coup de foudre et tout avait été très vite au début, mais je ne doutais pas à propos de nous, même pas du tout. J’étais faite pour être avec lui, comme lui était fait pour être avec moi, j’en étais persuadée. Alors oui, je refusais de le perdre. Lorsque Jesse me supplia de ne pas pleurer, avec toute cette douceur, je tentai d’afficher un petit sourire en coin, même forcé. Une autre larme coula malgré tout et suite à la phrase qu’il prononça juste après, je ne pus me retenir plus longtemps. Sans plus attendre, je passai mes bras autour de sa nuque et le serrai fort contre moi en lui disant que je l’aimais. Et les larmes continuèrent à couler, même s’il n’y avait plus que de la tristesse, cette fois. C’était aussi l’émotion de le retrouver après tout ce temps passé sans lui, le fait de pouvoir le resserrer dans mes bras comme avant, de sentir son odeur qui m’était tellement familière maintenant. Je posai alors mon front contre le sien et il essuya mes larmes en me répétant de ne pas pleurer. Je souris légèrement en guise de réponse, puis ajoutai une petite phrase :

« I’ll try. »

Pour lui. Parce que lui me le demandait. Le baiser qui suivit nous fit le plus grand bien à tous les deux, à mon avis, puis je lui posai une question sur un ton un peu hésitant, pas sûre du tout de mon coup. Je lui demandais de m’emmener une nouvelle fois à l’endroit où tout avait commencé, l’endroit que j’aimais tellement depuis l’été deux-mille douze. Le sourire amoureux qu’il me fit après me fit chaud au cœur et il me répondit qu’il m’y emmènerait avec plaisir. Il m’embrassa une nouvelle fois avant de me prendre par la main et de m’entraîner jusqu’à la sellerie. L’idée de revoir cet endroit me rendait folle de joie et c’est donc le sourire aux lèvres que je suivis mon blond, quand même encore un peu bouleversée par ce qu’il s’était passé juste avant. Jesse prit donc les bridons d’Idéal et d’Ezeckiel sur les portants et déposa tout ça sur le chariot contenant ses affaires, puis je lui présentai ma selle, qu’il prit avec lui aussi. Je pris rapidement ma bombe au passage, puis nous nous mîmes à panser nos chevaux rapidement. Zeck’ pour Jesse et Idéal pour moi, si vous voulez tout savoir. Nous nous retrouvions donc avec les deux chevaux sellés, préparés, tout beaux tout mignons. Je mis rapidement ma bombe et rejoignis mon Américain préféré, qui m’attendait pour partir. Je me mis en selle d’un geste habile et rendis son baiser à Jesse, avec beaucoup de plaisir. Réalisant que mon léger maquillage avait dû couler, je passai quelques doigts sous mes yeux, grimaçant en voyant à quel point ils devenaient noirs. Je râlottai donc un peu, puis retrouvai le sourire et me mis en route aux côtés de mon cavalier d’amour, direction la forêt. Rholala, comment tout ça me rappelait le tout début ! Nous nous étions mis en route exactement de la même façon, peut-être en d’autres circonstances mais c’était un peu comme ça quand même. A l’époque, je venais de le rencontrer et on venait de faire les soins du T-rex ! Que je ne connaissais pas encore, à l’époque, en plus.

Enfin voilà, brefouille, tout ça me rappelait de très bons souvenirs et c’est donc le sourire aux lèvres que je me dirigeai vers notre petit endroit rien qu’à nous avec mon chéri. Malgré le fait que mon regard se pose souvent sur ce dernier, je gardai quand même un œil sur le comportement de mon dada, parce que je n’avais pas super envie de me faire embarquer, mine de rien. Alors voilà, concentration tout en profitant. Ne nous éternisons pas trop sur cette balade, voulez-vous ? Sinon on va y passer la  soirée et c’est pas le but. Sans trop tarder, nous étions donc arrivés dans notre petit coin de paradis, difficilement accessible mais soit, nous y étions. Comme nous l’avions fait à notre rencontre, nous descendîmes de cheval et j’enfilai le licol à Idéal, tandis que Jesse fit de même pour Ezeckiel. Les licols restaient toujours là, peu importe le temps qu’il faisait et même s’ils étaient un peu usés, ils ne risquaient pas de blesser les chevaux. Après avoir attaché les deux bêtes, je pris Jesse par la main et l’entraînai contre le rocher où nous nous étions assis en août deux-mille douze. Comme ce jour-là, il y avait un soleil agréable qui vint nous caresser les joues. Je m’assis dans l’herbe et une fois que le blond eut fait la même chose, je posai ma tête sur son épaule, passant mes bras autour de lui.

« You can’t imagine how much I missed you… » je soupirai légèrement, puis le regardai d’un air menaçant et poursuivis : « Don’t ever do that to me again ! » un sourire étira à nouveau mes lèvres juste après, et je me recouchai sur l’épaule du blondinet. « I hate it when we quarrel… »

Je me redressai un peu, puis posai un nouveau baiser sur les lèvres de Jesse. Maintenant que je l’avais retrouvé pour de bon, autant en profiter !

 


Kayleigh & Jesse

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MessageSujet: Re: « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel » Kayleigh et Jesse   « Un couple sans conflits est comme une rose sans épine ; élégant en apparence, mais artificiel »  Kayleigh et Jesse Icon_minitime

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