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 La dure loi de la réalité...

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Clarissa Charmant
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MessageSujet: La dure loi de la réalité...   La dure loi de la réalité... Icon_minitimeJeu 11 Avr 2013 - 22:52

Valentin
Voilà 2 semaines que Valentin était inscrit à l'académie, qu'on lui avait donné les clés de son appartement et qu'il avait commençait à s'installer, sauf qu'il y eut un imprévu, enfin plutôt deux. Le premier qui l'empêcha d’emménager fut un dernier coup sur Toulouse qui l'avait amené tout droit au commissariat et il avait du rester quelques jours pour dire que l'affaire soit classée, une histoire de bande qui avait mal tourné, avec deux gars hospitalisé grièvement, lui n'avait droit qu'à quelques bleus et une entaille à la cuisse. Enfin cela avait donc retardé son départ pour Etretat, ce qui ne le dérangeait pas car il n'avait pas spécialement envie de se retrouver dans un bled perdu, seul et avec pour unique chose à faire, bosser avec son oncle. Il ne connaissait pas la petite ville et même si la nouveauté ne le dérangeait pas, les ruelles seraient bien loin de celles qu'il connaissait dans sa ville natale. Pour finir la seconde raison était une angine carabinée qui l'avait cloué dans son lit à l'académie pendant 5 jours. Et ouai, lui qui n'était jamais malade arrivait à peine sur le bord de mer et il était malade à crever. Entre temps il eut quand même la bonne nouvelle qu'Aislinn avait débarqué mais ils ne s'étaient pas encore vu une fois.

Le jeune homme travaillait tous les jours, le dimanche y compris et même s'il aimait son boulot, ça rapportait de quoi manger et payer les factures, et puis il arrivait même à mettre de coté, comme ça il pourrait toujours aider sa mère car sur Toulouse s'était pas la joie, travailler tous les jours était comment dire ?.. Saoulant ?! Oui voilà c'était le mot qui lui venait, le seul mot pouvant être écrit ici. Donc comme d'habitude Val' se leva de bonne heure, il se mit à la fenêtre, ouverte et fuma sa cigarette pendant que le café passait. Le petit déj fut vite expédié, une tasse de café un biscuit au chocolat, il alla donc s'habiller, parce que oui monsieur traînait en t-shirt à la fenêtre... Et après il s'étonnait de tomber malade. Bref, Le toulousain enfila un vieux jean et un t-shirt blanc, avant de partir il mit un pull en laine noir et ses vieilles baskets, pas la peine d'être présentable au travail il allait surement finir noir donc bon... Sur ce il attrapa les clés de sa voiture et direction le taf. La journée se passa assez calmement, pas trop de client, aucune urgence, donc il avait le temps de faire correctement ce qu'on lui avait donné à faire, tout comme de fumer comme une vielle machine à charbon. Il mangea un truc rapidement tout en matant la télé dans un coin de la boutique, de toute façon personne ne le voyait de là ou il était donc il serait tranquille et puis c'était l'heure de sa pause alors on n'avait rien à lui dire. Dans l'après midi il dut mettre tout son savoir en oeuvre sur une voiture plutôt récente, et il devait avouer que ces voitures là étaient les pires ! Il parvint néanmoins à trouver ce qui clochait et appela le propriétaire afin qu'il vienne chercher son véhicule. Même s'il n'était pas spécialement agréable de premier abord, il restait poli, de toute façon s'il était désagréable avec quelqu'un c'était certain qu'il serait renvoyer, ou en tout cas qu'il aurait droit à une puissante ronflante de la part de sa mère et l'inquiéter plus que de raison n'était pas le but du jeune homme. Après le départ du client son oncle le laissa partir et Valentin ne se fit pas prier, il enleva son bleu de travail et prit la direction de l'académie. Bizarrement il avait envie de sortir, mais pas juste pour dire de traîner, en réalité il avait la soudaine envie d'aller à la piscine.

Quand il arriva dans son studio il se déshabilla laissant au sol ses affaires et se glissa son la douche. Le décrassage fut long mais il n'avait plus une trace de graisse ou autre produit sur le corps. Maintenant il ne lui restait plus qu'à enfiler son maillot de bain à se rhabiller et puis une serviette dans un sac et le tour était joué. Cela ne lui prit que quelques minutes, mais il était presque 17h quand il quitta son studio, il aurait une heure de nage avant que la piscine ne ferme ses portes. Le changement de tenue ne prit que quelques secondes et il put entrer dans l'eau tiède de la piscine. En étant en pleine semaine il n'y avait pas trop de monde et il put avoir un couloir pour lui seul, bref c'était le pied. Valentin nagea donc à un bon rythme, il n'excellait pas dans cette discipline, en fait il n'excellait dans aucune discipline, mais se débrouillait suffisamment pour garder une allure soutenue. Suite à 45 min de nage sans s'arrêté, il se stoppa au bout de son couloir afin de retrouver un rythme cardiaque normal. Un grand gaillard d'un mètre quatre vingt huit ne passait pas inaperçu, surtout avec ses cheveux châtains clairs et son regard verts. Le visage fermé, il n'inspirait pas vraiment confiance, en même temps si on le regardait de plus près on pouvait facilement voir des tas de petite cicatrices sur son torse ou ses bras, il n'avait rien d'un enfant de chœur.
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Louis T. Delmas
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MessageSujet: Re: La dure loi de la réalité...   La dure loi de la réalité... Icon_minitimeSam 13 Avr 2013 - 18:48

La dure loi de la réalité...
→ Claire & Valentin


J’avais décidé de reprendre le sport. Eh oui, vous avez bien entendu ! J’allais reprendre le sport et j’allais d’ailleurs m’y mettre sérieusement, parce que ça faisait beaucoup trop longtemps que je n’en avais plus fait. Avec mon déménagement et tout ça, je n’avais plus eu trop le temps et puis pour tout vous avouer, ça me manquait quand même pas mal. Et puis j’avais pris quelques kilos en plus depuis quelques temps et ça, ça n’allait pas du tout. Donc voilà, j’avais prévu d’essayer de faire un petit footing de dix minutes tous les matins pour commencer, et puis quand j’aurais le temps, j’irais à la piscine. La natation, ce n’était pas ce que je préférais mais il n’y avait pas moyen de faire beaucoup d’autres sports dans ce trou perdu, en fait… Et puis l’équitation c’était bien, mais je ne m’étais pas encore renseignée là-dessus donc fallait que j’attende. Donc pour l’instant : piscine et footing.

J’avais commencé à travailler très tôt le matin parce que je voulais absolument terminer plusieurs choses, et puis les clients appréciaient toujours que leurs commandes soient réalisées au plus vite, donc voilà, j’essayais de donner une bonne image à la boutique. Non pas qu’elle ne l’avait pas mais j’essayais de … la conserver, on va dire. Donc voilà, debout à six heures, arrivée à la boutique à sept heures quart, pause d’une heure à midi, puis boulot jusque quatre heures et demie. Ben oui, ça faisait une longue journée, mais j’aimais mon boulot et puis Nathanaël était super sympa comme collègue, bien qu’un peu déprimé parfois, à mon avis. Quelque chose clochait, il se tracassait et je le voyais, sauf que je n’avais encore jamais osé lui demander pourquoi il faisait cette tête. Surtout que bon, ce n’étaient pas du tout mes affaires et pour l’instant, il n’était pas bien plus qu’un collègue, même si ça partait dans la direction « ami ». Enfin bon, assez parlé de lui !

Après ma journée de travail, j’étais rentrée chez moi pour prendre une petite douche rapide et pour prendre mon sac avec mes affaires de piscine dedans. Bikini plutôt stylé – ben oui, j’étais styliste, que voulez-vous – et quelques affaires pour la douche après la piscine, c’est à dire gel douche, shampoing, serviette, brosse à cheveux et sèche-cheveux. J’y ajoutai encore mon portable pour d’éventuels sms, mon portefeuille bien évidemment et mon abonnement de bus. Parce que bon, après une longue journée comme ça, très peu pour moi l’idée d’y aller à pied – à vrai dire, je ne les sentais plus, mes pieds – et j’allais déjà me fatiguer en nageant doooooonc, vive le bus. Je n’avais pas mon permis et je n’avais jamais appris à rouler en voiture, mais je comptais bien le faire parce que le bus ça passait, le train aussi, mais pour certaines choses c’était quand même pas la joie. Qu’est-ce que je parle aujourd’hui, c’est dingue… Je me dirigeai donc vers l’arrêt de bus le plus proche et regardai les horaires : le prochain arrivait dans dix minutes. Je m’assis donc sur un petit banc et pris la peine d’envoyer un sms à mes parents en attendant, vu que j’avais quand même le temps. Juste des banalités hein : tout va bien, je vais à la piscine, les gens sont sympas. Ils voulaient de mes nouvelles tous les jours et je vous avoue que c’était un peu agaçant de temps en temps, mais je ne pouvais pas leur en vouloir, ils étaient juste trop adorables pour ça.

Je regardai ensuite les gens passer et essayai de juger qui ils étaient, quelle était leur histoire et quel liens ils avaient entre eux. Un couple avec un enfant, deux frères, plusieurs petites bandes d’amis… Je crus même apercevoir un gars d’HB, un brun tatoué dans le cou. Quelqu’un m’en avait parlé en le montrant du doigt, mais c’était qui, déjà ? Moi et les noms, ça fait deux… Surtout que bon, je ne lis que sur les lèvres, donc les mots ne résonnent pas dans ma tête, vous voyez le truc ? Oui, c’est compliqué, très compliqué, mais voilà, vous vous y ferez. J’arrêtai ensuite le bus, qui arriva assez rapidement finalement et montai, pour finalement m’asseoir quelque part derrière, à une place encore libre. Y’avait pas beaucoup de monde sur cette ligne-ci, mais par contre dans le sens inverse (du centre jusqu’à la campagne), les bus étaient bourrés. Enfin bon, après quelques minutes de bus, je descendis à l’arrêt juste devant la piscine municipale. Rapidement, je montai les marches et partis me changer, pour finalement rentrer dans l’eau et frissonner tellement elle était froide. Enfin, elle était pas froide froide hein, mais je n’avais pas trop l’habitude et puis j’étais assez frileuse donc voilà ! Promis, j’arrête mon blabla.

Je me mis donc à nager dans un couloir rien que pour moi : il n’y avait que très peu de monde : un jeune homme plutôt beau gosse qui faisait la même chose que moi, et puis encore un couple de gens du troisième âge. Je nageai pendant trente minutes, presque non stop mais avec quelques minuscules pauses quand même, puis sortis de l’eau pour me diriger vers les toilettes. Ben oui, avec les quelques tasses que j’avais bu, hein… La dure loi de la réalité... 337664734 Je revins assez rapidement et voulus tourner pour aller aux vestiaires, enfin, aux casiers, mais je manquai de percuter le jeune homme que j’avais remarqué un peu plus tôt. Je sursautai et un petit cri de surprise s’échappa de ma bouche, évidemment, je ne l’avais pas entendu arriver.

« Je suis désolée ! » lui lançais-je rapidement, avant de continuer : « Excusez-moi. » je lui fis un petit sourire gêné et timide, parce que pas de doutes là-dessus : il était vachement impressionnant ce mec…



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MessageSujet: Re: La dure loi de la réalité...   La dure loi de la réalité... Icon_minitimeMar 25 Juin 2013 - 11:35

Valentin

La nage avait fait le plus grand bien à Valentin, après une journée passée sous les moteurs, ou la tête sous le capot, la natation était un sport idéal pour se délier les muscles en douceur tout en les travaillant. Les 45 minutes passèrent comme une fleur, il ne remarqua même pas les allers et venues dans la piscine, se contentant de nager sans s'arrêter, avec régularité. Pour lui la natation était un sport de fond, il nageait donc sans prendre de pause, cela brûler plus de graisses et permettait de muscler son coeur sans trop souffrir de courbatures ensuite. Et puis c'était également un moyen de garder une certaine endurance, respiratoire principalement car même s'il ne courrait plus vraiment les rues, il aimait se savoir en forme et capable de courir après un gars sans finir étalé par terre parce que plus de souffle.

Le jeune homme s'arrêta donc au bord du bassin et fit quelques étirements avant de sortir de l'eau. Après avoir fait un effort assez soutenu, sortir de la piscine faisait froid et Val' ne se fit pas prier pour aller aux casiers afin de récupérer ses affaires pour la douche. En se dirigeant vers ceux-ci, il se fit percuter par une jeune femme, petite, les cheveux bruns, de grands yeux gris. La demoiselle cria de surprise et s'excusa rapidement. Mouais, n'empêche que cela mit de mauvaise humeur le jeune homme, son visage se ferma soudainement et son air devint menaçant. Ne vous trompez pas, il pouvait très bien avoir un visage d'ange, mais lorsqu'il se fermait ainsi, il était loin d'être sympathique. Il toisa Claire de son œil vert et lui cracha presque au visage
.

"Et alors tu peux pas faire attention"

Le tutoiement était venu naturellement, de toute façon le "vous" Val' ne connaissait pas très bien, il le sortait pour ses clients au garage mais souvent ça s'arrêtait là, ou alors lorsqu'il draguait, ça lui arrivait. Sauf que là ce n'était pas une cliente, ni une fille qui l’intéressait, juste quelqu'un qui venait de le percuter alors qu'il n'était pas spécialement silencieux. Bref, il ne comptait pas rester planter là sauf que la jeune brune lui barrait le passage et il ne pouvait pas aller aux casiers.

"Bon tu bouges ou tu campes là ?"

Son ton était assassin et puis il ne prenait pas la peine d'articuler, de toute façon il ne pouvait pas deviner que la fille en face de lui était totalement sourde et que le seul moyen pour qu'elle le comprenne était qu'il se force à articuler et à parler doucement. Perdant patience, il planta ses yeux verts dans le regard gris de la demoiselle.

"T'es sourde ou quoi, dégage..."
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MessageSujet: Re: La dure loi de la réalité...   La dure loi de la réalité... Icon_minitimeVen 19 Juil 2013 - 11:48






La dure loi de la réalité.
Claire et Valentin

(Pfiou, j'ai honte ! La dure loi de la réalité... 1990738599)

Je pensais que ma petite escapade à la piscine municipale d’Etretat se passerait à merveille et que j’allais passer un super moment, ce qui était vrai… jusqu’à ce que je fonce en plein dans un gars super imposant, déjà aperçu un peu plus tôt. Non mais pourquoi je devais tomber sur lui, aussi ?! Je n’avais pas pu empêcher un petit cri de s’échapper et puis j’avais  fort sursauté, aussi. Je ne l’avais pas vu arriver, lui, et encore moins entendu. Je levai donc la tête pour poser mon regard sur son visage, qui affichait une mimique pas contente du tout, voir même menaçante. Je me sentais tellement petite à côté, je ne vous dis même pas… Lorsqu’il sortit une phrase, je ne pus m’empêcher d’essayer de lire sur ses lèvres, mais le jeune homme parlait vraiment trop vite pour moi. J’essayai de deviner tant bien que mal ce qu’il pouvait bien vouloir me dire, puis je sortis un petit :

« Je suis vraiment désolée… » à peine audible.

Ce mec-là m’impressionnait grave et je me sentais toute minuscule à côté, c’est comme s’il aurait pu m’écrabouiller d’un simple geste du pied ou de la main. Je n’étais déjà pas très grande, alors face à un géant comme lui, je stressais ma vie, quoi… J’avais tellement peur que je n’osais même plus bouger et que je n’y pensais même pas, à vrai dire. Bien sûr que j’aurais dû le laisser passer, me mettre sur le côté mais sur le coup, je ne savais plus quoi penser. Oui, je me mettais dans tous mes états mais essayez de vous mettre à ma place, et vous comprendrez. Ses lèvres se remirent à bouger et je levai à nouveau les yeux, mais le jeune homme n’articulait pas du tout et il parlait bien trop vite pour moi. Et qu’est-ce que je lui répondais, maintenant ? Je n’en savais rien du tout. Tout ce que je savais, c’est que j’avais une énorme envie de m’effondrer sur place et de pleurer toutes les larmes de mon corps. Sauf que je n’en fis rien et lorsqu’il sortit une nouvelle phrase, je me concentrai dix fois plus que les autres fois et là, je compris. Sa phrase m’arracha le cœur, c’est comme si on me plantait une dague dans le ventre.

« Oui, je suis sourde… » osais-je doucement. Je dégageai une mèche de mon visage, tremblante, pour finalement la mettre derrière mon oreille. « Depuis mes dix-huit ans. » ajoutais-je encore rapidement, d’une voix fragile sur le point de se casser.

Je tremblais sur mes jambes, je n’en pouvais vraiment plus. Jusque là, je n’avais fait que de bonnes rencontres à Etretat et j’étais loin de penser que je pouvais tomber sur un mec pareil. Mais des gens comme ça, il y en avait partout, et je m’en rendais compte, maintenant. A Lyon, c’était exactement pareil, sauf qu’il y en avait plus dans ce genre-là. Là-bas, les gens sympathiques et compréhensifs, il fallait vraiment les chercher alors qu’à Etretat, c’était un peu plus facile. Finalement, je m’écartai  de son chemin et m’appuyai contre le mur, pour ne pas craquer. Mon visage affichait une expression embêtée, très surprise et un peu choquée aussi en même temps, je ne réalisais pas trop ce qu’il venait de me dire. Bien sûr, il ne pouvait pas se douter, mais c’était le genre de phrases qui me blessait au plus profond de moi, qui me faisait un mal pas possible.

©️ Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart


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MessageSujet: Re: La dure loi de la réalité...   La dure loi de la réalité... Icon_minitimeJeu 29 Aoû 2013 - 14:00

Valentin

La demoiselle qu'il avait en face de lui passait son temps à s'excuser et cela agaça au plus au point le jeune homme. Ok elle était désolée et alors ?! Cela ne l'empêchait pas de se décaler pour le laisser passer, en plus de ça, si elle avait bougé il n'aurait pas été aussi désagréable et assassin aussi bien dans ses paroles que dans son regard et son expression. Là il se sentait comme un chasseur qui tombe sur une proie sans défense, à sa merci sans rien avoir à faire. S'il avait été un animal on l'aurait vu se lécher les babines tout en montrant les crocs. N'étant pas un animal, il se contentait d'un visage fermé, dur, d'un regard perçant, tout en lui se trouvait menaçant et avec sa taille il savait qu'il l'était. La jeune femme quand à elle se faisait plus petite qu'elle ne l'était, Val' avait l'impression qu'elle souhaitait se faire toute petite, au point de disparaître. Oui bah si elle voulait disparaître c'était pas ne restant plantée là, mais en décampant à toute jambe !

Perdant patience Valentin finit par lui demander si elle était sourde et la réponse ne tarda pas. Elle lui avoua que c'était le cas et que c'était comme ça depuis ses 18 ans. C'était bien beau tout ça, mais le blond n'en avait que faire de savoir depuis quand elle avait perdu l'audition. Il croisa les bras sur sa poitrine, il serra les dents, ce qui eut pour effet de dessiner sa mâchoire inférieure. Un sourire carnassier finit par s'afficher sur ses lèvres et pour une fois il prit le temps d'articuler
.

"Et alors ça t'empêche de bouger ?! Tu bloques le passage. Quand on est pas capable de sortir sans avoir à s'excuser toutes les 5 secondes, on reste chez soi !"

Valentin se redressa la plus possible, son sourire inquiétant toujours présent. Après une seconde il poussa la demoiselle contre le mur, une main sur son épaule, il se pencha sur son visage, la coinçant. Le visage à quelques centimètres de celui de la brune, il planta son regard vert dans l'acier de ses yeux.

"Tu devrais apprendre à bouger un peu plus vite si tu veux pas qu'on écrase comme une vulgaire mouche."

Et sur ces paroles il relâcha son épaule et lui tourna le dos afin d'aller aux casiers et de récupérer ses affaires. Cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas fait ça. S'ne prendre à quelqu'un alors que cette personne ne demande rien. C'était facile, amusant et puis ça le défoulait plus que les longueurs qu'il avait fait juste avant. La violence, physique et morale, était un véritable passe temps et à Etretat il n'avait pas tellement l'occasion de se montrer ainsi. Là il avait senti la détresse de la jeune femme et ce sentiment le faisait jubiler, dommage qu'il se soit agi d'une proie aussi facile...
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