It's always a good time !
→ Kayleigh et Amrita

En cette période de fêtes, quoi de mieux pour se détendre qu’un peu de shopping ? Surtout entre amies, c’était parfait. Amrita m’avait appelée la veille pour me proposer d’aller en ville pour acheter des cadeaux pour tout le monde. Ma famille se trouvait en Amérique, chose que je trouvais parfois vraiment très ennuyant, mais j’avais prévu d’aller aux States dans pas longtemps et je pourrais donc leur donner leurs cadeaux à ce moment-là.

Je m’étais habillée d’une blouse rouge avec décolleté en V, un beau gilet noir par-dessus et un jeans bleu foncé. J’avais enfilé mes bottes noires à talons qui me faisaient paraître un peu plus grande, bien que je n’en avais pas forcément besoin. Je brossai mes cheveux rapidement, pour finalement les laisser relâchés, et me maquillai rapidement. Veste grise, sac Longchamp et c’est parti ! Je me dirigeai vers ma petite Peugeot, rouge elle aussi – j’adore cette couleur, mais vous l’aurez remarqué – et posai mon sac dans le coffre. Je m’installai et mis le moteur en route, pour enfin démarrer. Il y avait pas mal de monde en ville, tout le monde voulait se procurer quelques cadeaux et c’était tout à fait normal. Après une dizaine de minutes de route, j’arrivai au centre commercial et cherchai une place dans le parking. Je descendis enfin de la voiture et pris l’ascenseur, direction l’entrée du centre. Je cherchai Amrita des yeux, sans beaucoup de succès mais finis ensuite par la voir, dans sa tenue normale, comme d’habitude. Je me dirigeai vers elle et, toute joyeuse, je lui lançai :

« Hello ! Je suis là, on peut y aller. »

Je collai un baiser sur sa joue et la pris donc joyeusement par le bras, me mettant à marcher en direction du premier magasin, un magasin de vêtements pas cher. Je secouai la tête, avant de dire :

« C’est cheap ça, et de mauvaise qualité. Je connais. »

Le cheap était sorti tout seul, parfois je prononçais des mots en anglais sans le remarquer, mes origines reprenant le dessus. Je m’étais bien adaptée en France mais quand même, avec tous les Américains qui traînaient par là, je parlais assez souvent ma langue maternelle. Je marchais vers un autre magasin, toujours mon bras autour de celui d’Amrita, pour m’arrêter devant. Un Superdry ! Je jetai un coup d’œil à mon amie, et lui dis :

« On y va ? »

Y’avait de quoi acheter de belles choses, là-bas ! Pas forcément comme cadeau, mais pour nous. Et puis même si on achetait rien, c’était toujours marrant d’essayer quelques tenues et de se donner son avis après. On pourrait aussi aller dans un magasin spécial Noël après, je l’avais remarqué en traînant ici avec Jake. On trouverait forcément notre bonheur, c’est sûr !