Ouais, ouais je sais, les gens m’ont ENCORE enfermé dans le rond de longe. Même si ça me permet de sortir, ca devient un peu répétitif non ? On me fait travailler toujours pareil et jamais monté. Quand on me monte, c’est plus facile de faire des conneries. Malheureusement ici, il y a pas grand monde d’assez petit. Je trouve ça dommage moi, très franchement. Plus c’est petit plus c’est mignon non ? Beinh moi je suis l’exception qui confirme la règle, et les petits humains, je les aurais maté, par ce qu’eux, ils sont mignons et ils ne m’auraient rien dit. C’est un peu compliqué à comprendre comme philosophie.

Pour tout vous dire, ce matin à peine levé j’ai eu ma ration. Toujours pile à l’heure c’est palefrenier ! C’est plaisant à vrai dire, j’me sens important dans ces moments-là et j’aime les voir se fatiguer pour me nourrir. Non, non, ce n’est pas du sadisme mais une façon minime de se satisfaire avec les moyens du bord. Bref, j’ai mangé, comme un goinfre d’ailleurs, j’en ai foutu … partout on peut le dire, mais ce n’ai qu’un détaille. Après un petit monsieur en short et t-shirt gris délavé m’a sorti de ma prison pour me coincé dans ce fameux rond de longe. Passionnant n’est-ce pas ?

Youhou ! Enfin quelqu’un de censée qui offre plus qu’un coup de brosse. J’eu le droit à des massages qui me fit moitié m’endormir. Mais pas questions de faire dodo alors qu’on peut faire des bêtises. J’étais tout excité à l’idée que j’allais pouvoir en faire baver à la dadame là ! Mais d’un seul coup elle me mit … UN LICOL ? Ah bah non hein ! Je vais bouder moi ! Bon faut marcher apparement hein, mais j’aime pas qu’on me le demande comme ça ! Elle est nouille aussi elle aurait pu demander ça gentiment en lieu de tapoter mon magnifique pied. Je lançai un petit coup de pied avant de partir au trot. Bah ouais, elle voulait du pas, mais pas moi !

Je repassai au pas, vexé. Elle m’aurait fait un massage tout le long de la séance j’aurai peut-être pu être mignon avec elle lorsqu’on se serait recroisé, mais là c’est cuit. Je repassai au pas, un air ronchon. J’hennis avant de reprendre le trot et de repasser au pas. Plus je marchai, plus je me rapprochai incognito du centre. Hé ouais, je suis moins mignon là hein ? On fait moins la fière poulette, hein hein hein ?

NIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAAH ! Attaque de chambrière ! Je partais au galop comme un fou la tronche en l’air. Je ne me souciais pas vraiment d’où j’allai ni de ce que je faisais. Si je fonçai vers la nana, elle n’aurait qu’à s’écarté mais ce n’est pas moi qui bouge. Tant pis aussi si la longe s’emmêlait. Franchement, d’elle, je n’en avais rien à ciré, même pour ses beaux yeux. Enlevez moi cette foutue longe et peut être que je ferai moins le con !

Ouais, écoute ton cheval avant d’essayer de la parler miss ! Bref, je repassai enfin au pas essoufflé mais aussi calmé. Je marchai doucement, tête basse, reniflant le sol, maintenant à l’écoute. Il ne fallait pas m’agacer mais je répondrai aux demandes à peu près positivement, sans pour autant être plus aimable. Mais je ne désespérais pas pour autant de me rebeller ! Au premier pas qu’elle ferait de travers j’en profiterai. En attendant, je lui laissai la possibilité de me travailler par ce qu’avec sa chambrière je sais qu’elle est plus forte que moi. Oui la chambrière je connais, dans tous les clubs on utilisait ça sur moi quand je refusai le travail. Beaucoup s’en servait mal et me fouetter fortement avec …

Maintenant je n’en avais pas peur, mais je me pliai, renonçant sans plus me battre. Mes oreilles plaquées vers l’arrière je marchai et m’arrêtai, attendant la suite des évènements.