Arice était revenu depuis 3 mois, mais j’avais déjà assez de chevaux à m’occuper alors on l’avait confié à un autre cavalier. Cependant, au fil du temps, des chevaux étaient partis, et d’autres revenus. C’est ainsi, que je retrouver ce gros balou sur le dos. Bon ba au moins j’avais eu des infos par son anciennes cavalières, et après tout je ne manquerais à personne ici s’il m’arrivait quelque chose avec lui. Je sortis donc de chez moi pour me dirigeai doucement vers son box afin de le panser un minimum. J’étais assez loin de l’écurie, quand j’’entendis au loin un bouquant assourdissant. Comme du bois qui se craque. Quel ne fut pas ma surprise, je découvris Arice allongeait par terre en train de dormir, prés d’un sac de pomme. Que je supposais qu’il avait éventré pour tout manger. Ce morphale ne changera donc jamais ? Il fallait donc maintenant que je l’attrape pour pouvoir le panser. Mais s’il était là, c’est qu’il avait cassé sa porte. Donc la solution c’était que je l’accroche à l’anneau le plus proche. Bon ça n’allait pas être chose facile.

Heureusement que j’avais pris mon sac, j’avais donc sur moi un licol et une longe. Grâce à ça, j’allais peut être pouvoir le manipuler. Bon, la meilleure solution c’est de l’attraper au lasso, mais connaissant son caractère, ça aller surement être le meilleur moyen d’aller au casse pipe. Aller je me lance, j’essayais de capter son attention :

- Arice, c’est moi. Tu te souviens ? Mickaël je m’occupais de toi à ta première arrivée à HB. Ca te dit que je te brosse un peu ?

Sur ça je lui présentais le licol pour voir sa réaction.

J’étais devant Arice, il a mis quelque instant à me reconnaitre. Rien de plus normal, je venais d’apprendre que ça cavalière ou cavalier n’étais pas souvent là… J’eu juste le temps de me présenter, qu’il faisait déjà le clown. J’en étais plié en deux. Imaginez- vous que vous êtes à ma place ! Ba oui, je m’attendais plus à devoir l’attraper pour le panser, et non pas à le voir trottiner vers son box en ayant l’air de dire : « bah non, tu ne m’a pas vu dehors en train de manger les pommes !!! ». C’est sur son tour de malice que je le suivais vers son box enfin ce qu’il en restait bien sur. J’en profitais pour faire un petit détour vers le bureau pour prendre mes affaires de pansage, … Une fois arrivais à son box, j’aperçus que sa porte était déglinguait, il allait falloir que je la refasse, heureusement que j’en avais l’habitude. Après tout il lui manquait juste quelques planches par ci ou par là à première vue. C’est ainsi que j’entrouvris sa porte, pour me mettre à l’entrée du box et lui montrer mon sac de pansage. Choses nécessaires pour enlever toute cette crasse.

- « Alors mon grand, tu t’ennuie tellement dans ton box, que tu fais ton intéressant ? On va commencer par un pansage si tu veux bien et après on avisera, hein ?

Arice commençait à être impatient, alors je me mis de suite au travail. J’entrais direct dans son box, sans lui laisser le temps de réfléchir à se qu’il allait faire. Puis, j’attaquais direct par l’étrille pour décrasser toute cette poussière. Puis par la brosse dure, et ensuite par la brosse douce pour nettoyer son pelage. Puis j’attaquai sa longue crinière et puis après sa queue. Un coup de peigne, à l’endroit à l’envers, ce qui me permet de la dégarnir en la mettant au gout du jour. Puis, un coup de chiffon humide pour faire lustrer son joli petit poil chocolat, et pour nettoyer sa frimousse ! Bon la je ne faisais pas le fier, loin de là ! Le connaissant il allait me mordre ou me serrer contre son box… A la guerre, comme à la guerre. Je me dirigeais donc vers sa tête, et commençai à passer le chiffon pour le pouponner. Une fois finis, je le sortis de son box afin de lui curer ses pattes. Après on allait faire un tour des les pâtures pour qu’il puisse brouter un peu, le temps qu’on se réhabitue un peu. Et puis, on allait surement terminer en balade monté. Après tout, quoi de mieux pour se dégourdir les pattes, que de monter, aussi bien pour lui que pour moi.

Une fois le pansage terminé, je pris son licol pour lui mettre sur la tête et lui indiquais qu’on allait se balader…

A peine eu je mis son licol, que Monsieur voulait sortir, il piaffait d’impatience. Ok on allait sortir, j’avais prévu de partir en balade, après tout sa nous ferais pas de mal, et puis sa nous changera de nous retrouver dehors au lieu de dans un rond de longe. Une fois dehors, je l’entraina vers l’anneau le plus proche afin de le faire patienter 30 secondes le temps d’aller chercher ses affaires et les miennes que j’avais au préalable mis sur sa selle. On était arrivé, je fis un nœud lâche pour pas qu’il soit le nez dans le mur mais pas trop afin d’éviter qu’il tire au renard. Je partis donc vers le bureau des palefreniers, au préalable je l’avais prévenu par une caresse et des mots doux que je revenais. Au bout de 2 min j’étais revenu avec une selle américaine et son filet dans une main, et dans l’autre un seau avec toutes les bandes de protection nécessaire. Je commençai donc par lui poser les bandes de protection, de couleur argentée pour rappeler sa crinière, puis je mis son tapis puis sa selle. Et enfin je lui mis son licol sur sa nuque, et lui présenta son licol :

-« Aller on va se balader, mais pour sa il faut mettre ton filet ».
Une fois mis son filet, je mis mon stetson, détacha Arice et

enfourcha doucement pour me mettre assis le plus rapidement afin de parer à toute éventualité.